05-09-2020, 10:37 AM
(Modification du message : 05-09-2020, 10:40 AM par laurentdu51100.)
2eme ANNÉE avant Pâques (Dernière partie) : (55/150) (Reims) (Visite surprise)
« Retour en arrière, début de week-end »
Le train s’arrête en gare, les passagers descendent et prennent le tunnel les menant à la sortie des voyageurs, beaucoup ne peuvent s’empêcher d’admirer ouvertement trois d’entre eux qui sacs à dos en bandoulières rient aux éclats en pénétrant dans la grande salle.
Deux jeunes filles magnifiques encadrent un grand blond d’une beauté à couper le souffle, faisant se retourner sur eux adolescents et adultes avec un pincement au cœur d’envie.
- Eh bien nous y voilà !!
- Comment on fait ? Bus ou marche à pieds ?
- Tu en penses quoi « Math » ?
Mathis conscient des regards portés sur eux, accentue encore plus son sourire en traversant souplement le grand hall jusqu’à la sortie.
- Il fait beau alors marchons un peu, après toutes ses heures assis ça nous fera du bien.
Chloé amusée par le manège d’un groupe de filles qui ne quittent pas un instant Mathis du regard.
- Dis plutôt que tu veux voir si ton charme fonctionne toujours autant Hi ! Hi ! Si elles savaient les pauvres !!
- (Léa) Mon frère est un tombeur Hi ! Hi !
- (Chloé) J’en connais trois qui vont avoir une sacrée surprise en nous voyant arriver !
- (Léa songeuse) Nous aurions peut-être dû prévenir, imagine s’il n’y a personne ou s’ils ont quelque chose de prévu.
- (Mathis) Annie me l’aurait dit !!
- (Chloé surprise) Ah !! Parce que tu l’as mise au courant ?
- (Mathis) C’était la moindre des choses quand même.
C’est en discutant qu’ils font le trajet qui leur semble du coup particulièrement court et se retrouvent dans le quartier résidentiel où habitent leurs amoureux, interpellés par deux garçons qui arrivent sur eux à toute allure un grand sourire aux lèvres.
- Alors les sudistes ? On vient voir ses chéris ?
Chloé fait un gros clin d’œil à Rémi qui la prend dans ses bras pour l’embrasser amicalement.
- Vous avez de la chance d’être toujours ensemble vous deux.
Baptiste l’embrasse à son tour après en avoir fait autant à ses deux autres amis.
- Aurélien ne nous a rien dit de votre visite quand nous l’avons vu ce matin, tu parles d’un cachottier celui-là !
- (Chloé amusée) Il n’en savait rien, en fait c’est une surprise ! Anthony n’est pas avec vous ?
- (Baptiste) Il est avec Alice, vous les verrez sûrement un peu plus tard.
- (Mathis) Cool !!
- (Rémi) Vous devez avoir hâte de retrouver les frangins ? On pourrait se faire un ciné demain tous ensemble si ça vous dit ?
- (Mathis) Avec plaisir les gars ! Amusez-vous bien !
Les deux garçons repartent à leurs affaires tandis que les Aquisextains se dirigent vers l’immeuble où vivent les Viala.
Annie est seule chez elle quand elle entend la sonnette, c’est avec un immense plaisir qu’elle les serre chacun leur tour contre elle pour les accueillir.
- Vous êtes resplendissants les enfants, allez donc poser vos affaires dans vos chambres.
Annie retourne dans le salon, troublée comme à chaque fois par la ressemblance incroyable de Mathis avec son cousin et qui est de plus en plus frappante au fil des mois qui passent, l’écart d’âge entre les deux garçons se remarquant de moins en moins.
Les sacs à dos sont vite débarrassés de leurs contenus qui prennent leurs places dans les armoires, près de celles de leurs petits amis respectifs.
De retour au salon, les conversations reprennent sans qu’il y ait besoin de forcer qui que ce soit tant ils s’apprécient et se sentent à l’aise dans cette famille qui est un peu devenue la leur.
Annie de son côté est heureuse de pouvoir enfin parler chiffon avec la gent féminine, se sentant parfois bien isolée au milieu de tous ses garçons.
Mathis les écoute d’une oreille distraite, comprenant bien ce que ressent la mère de son copain et prenant plaisir à la voir toute guillerette à parler de choses qui lui passent loin au-dessus de la tête, attendant d’être en présence de ses amis et de Frédéric pour aborder d’autres sujets qui intéressent plus les garçons.
Ça ne l’empêche pas de venir faire un câlin à cette femme qui a su le conquérir par sa gentillesse de chaque instant et qui pour lui n’est pas loin d’être une seconde mère dans son cœur.
Annie ne s’y trompe pas et lui passe doucement la main dans ses cheveux bouclés, appréciant à sa juste valeur la tendresse du jeune homme qui pourtant au tout début ne lui aurait jamais fait penser qu’il en était à ce point demandeur.
Elle se dit qu’il ne manquera plus que Thomas et le plus espiègle de tous pour que la famille soit au complet, un petit pincement au cœur lui vient soudainement du manque de cet enfant prodige qui marque bien souvent ses pensées.
Une clé entrant dans la serrure les fait se tourner tous vers la porte d’entrée, trois poitrines s’accélèrent soudainement rien qu’à la joie et l’émotion des retrouvailles.
2eme ANNÉE avant Pâques (Dernière partie) : (56/150) (Reims) (Visite surprise) (suite)
Frédéric remarque bien l’air déçu de ses trois invités quand ils le voient entrer dans l’appartement, bien sûr ce moment ne dure qu’un instant et les sourires reviennent naturellement sur leurs visages.
- Et bien !! En voilà un accueil !!
- (Annie) Il ne faut pas leur en vouloir chéri, ils ont tellement hâte de retrouver leurs amis.
Frédéric regarde attentivement les trois Aixois, les trouvant encore changés comme à chaque fois qu’il les rencontre et c’est surtout Mathis qui fait les frais de cette pensée, le gamin turbulent des premiers jours se transformant rapidement en un jeune homme visiblement ne manquant pas d’assurances.
- Je le sais bien, je disais ça pour voir leurs têtes ! Les garçons ne devraient plus tarder, je les ai croisés près du pont, vous devriez aller les attendre dans vos chambres si vous voulez leur faire une surprise.
***/***
"Conversation entre les frères Viala sur le chemin du retour"
- Tu as essayé d’appeler Léa ou Mathis aujourd’hui ? Impossible d’avoir Chloé et sa mère ne sait pas où elle est.
- (Guillaume) J’ai eu Léa ce matin, elle m’a semblé bizarre ! Sa voix n’était pas comme d’habitude.
- (Damien amusé) J’imagine qu’à entendre ta voix, elle était toute chamboulée la pauvre Hi ! Hi ! Elle avait peut-être un doigt baladeur !!
- (Guillaume en soupirant) Tu ne penses vraiment qu’à ça ma parole !
- Qu’est-ce que j’ai dit de mal ? C’est la nature et les filles ne sont pas les dernières non plus !!
Aurélien défend son cadet.
- Tout le monde ne s’appelle pas Damien !!
Damien rougit fortement aux paroles de son grand frère, s’étant fait prendre pas plus tard que la veille au soir à s’astiquer la queue dans la chambre d’Aurélien devant l’ordinateur allumé.
Guillaume n’étant pas au courant, les regarde avec curiosité en cherchant à comprendre la gêne soudaine marquant les traits de son petit frère.
- J’ai dû rater un épisode !! Si quelqu’un pouvait me mettre au parfum ce serait sympa !!
Aurélien enfonce le clou en répondant à sa demande.
- J’ai surpris monsieur dans ma chambre la queue à l’air en train de se branler devant mon PC, du peu que j’en ai vu, il n’était pas le seul à se faire du bien Hi ! Hi !
- (Guillaume) Eh bien mon cochon !! Tu ne t’emmerdes pas à ce que je vois !!
Damien tente de se justifier.
- Rien ne vous empêche d’en faire autant !!
- (Guillaume curieux) Tu fais ça souvent ?
- Pas trop, non !! Déjà parce que ce n’est pas pratique, la preuve puisque je me suis fait capter !
- Pourquoi dans la chambre d’« Aurel » ? Tu ne peux pas le faire dans la tienne ?
Damien se retrouve tout bête de tout simplement n’y avoir jamais pensé et d’attendre que son frère soit absent, ce qui ne correspond pas forcément aux horaires de Mathis.
- (Aurélien) Achète-toi un ordinateur si ton mec te manque à ce point !!
- (Damien) Tu crois que les parents seraient d’accord ?
- (Guillaume amusé) Que tu fasses des plans cam avec Mathis ? Essaie de leur demander Hi ! Hi ! Je suis curieux de voir ça moi !!
La conversation continue encore un moment jusqu’à ce qu’ils arrivent devant chez eux et reprennent leur sérieux, l’histoire de Damien n’étant qu’un prétexte parmi tant d’autres pour qu’ils pensent à ceux qui jours après jours leur manquent de plus en plus.
***/***
Annie entend ses fils derrière la porte et se sauve dans sa cuisine pour ne pas qu’ils remarquent son amusement aux retrouvailles qui ne vont bientôt plus tarder, Frédéric se contentant pour sa part et pour le même motif, de remonter ses bras et cacher son visage derrière le journal qu’il s’est mis à lire.
Guillaume comme ses frères, se déchausse dans l’entrée et si ceux-ci ne remarquent rien, lui voit bien les cinq paires de chaussures qui y sont déjà.
Un coup d’œil rapide au salon et le voilà entrant comme un fou dans sa chambre en poussant un cri de joie qui bien sûr surprend ses frères, n’ayant pour leur part toujours rien remarqué.
- (Damien ahuri) Il ne va vraiment pas bien en ce moment !!
Aurélien n’est pas loin d’avoir les mêmes pensées sur l’état de santé de son frère quand il capte le regard amusé de son père qui aussitôt qu’il s’en rend compte, remonte d’un cran le quotidien qui lui sert de paravent.
Un gloussement féminin sort de la chambre de Guillaume, Aurélien sourit et traverse tranquillement le couloir donnant accès aux chambres, il entre dans la sienne en refermant derrière lui et se retourne juste à temps pour recevoir sa petite amie dans ses bras.
Damien hausse les épaules devant le comportement inhabituel de ses frères, il termine d’ôter son manteau quand un vieux doute le prend et qu’il se tourne vers sa chambre, attentif tout d’un coup au moindre son.
C’est en voulant en avoir le cœur net qu’il entrouvre sa porte et passe la tête à l’intérieur pour y jeter un coup d’œil rapide, ne voyant rien de plus que ce qu’il a l’habitude d’y trouver.
C’est en soupirant contre lui-même et ses drôles d’impressions, qu’il s’apprête à refermer la porte quand une main ferme sort de derrière la porte et l’attrape par le col en l’attirant à l’intérieur.
Damien se retrouve alors nez à nez avec son beau blond qui le fixe de ses yeux moqueurs, amusé par la tête d’ahuri de son copain qui visiblement bug face à lui et se met soudainement à trembler les yeux noyés d’émotions.
- « Mat » !!! C’est vraiment toi ??
2eme ANNÉE avant Pâques (Dernière partie) : (57/150) (Kyoto) (Septième jour)
« Début de soirée, hôpital pour enfants, Kyoto »
Victor et Joseph arrivent dans la salle d’attente de l’hôpital accompagnés par Thomas et la princesse Masako, ils étaient depuis plusieurs heures à la recherche de Florian et commençaient à paniquer à l’idée qu’il pourrait lui être arrivé quelque chose, s’apprêtant à alerter les autorités locales.
***/***
« Une demi-heure plus tôt »
C’est en écoutant le journal télévisé diffusé sur les énormes écrans que l’on trouve partout en ville, que la princesse retrouve soudainement son calme et s’arrête avec ses trois compagnons pour leur en traduire ce qui fait la une de l’actualité du soir.
En fait deux sujets tournent en boucles et interpellent la population, le premier étant bien sur la collision des deux navires de croisières et l’appel à l’aide du gouvernement devant le nombre des victimes, croissant aux fils des heures d’une façon exponentielle.
Le deuxième point d’actualité portant sur un centre hospitalier en particulier, ils y voient le ballet incessant des ambulances qui y amènent les petites victimes au fur et à mesure qu’ils sont sortis des carcasses fumantes des deux épaves.
Une bande-vidéo amateur montre un jeune garçon roux visiblement Européen, vêtu d’une blouse blanche et portant un stéthoscope autour du cou, qui ausculte les nouveaux arrivants en les dirigeant avec assurance vers les services que nécessitent leurs états.
- (Masako éberluée) Plus besoin de chercher, nous savons maintenant où il est !
***/***
Le service de sécurité s’approche d’eux pour les refouler à l’extérieur comme tous ceux affolés qui viennent aux nouvelles d’un enfant gravement toucher.
Thomas et ses deux amis garde du corps laissent Masako gérer ça auprès du service d’ordre, ils se regardent avec la même expression de surprise et d’horreur devant tous ses petits lits entassés dans les couloirs où des enfants gravement atteints, attendent leurs tours en pleurant de douleurs ou de peurs.
Il y a du sang partout, les personnels soignants en ont les vêtements couverts et leurs regards démontrent bien l’épreuve qu’ils vivent en ce moment présent devant l’ampleur de leurs tâches, gardant malgré tout un calme et un professionnalisme rare.
***/***
« Salle d’opération »
- ボン !もう一度それを閉じることができます !以下をもたらすと別の部屋の準備を行う、それは消毒される必要があります ! (C’est bon ! Vous pouvez le refermer !! Amenez le suivant et faites préparer une autre salle, celle-ci aura besoin d’être désinfectée !!)
L’ordre est aussitôt suivit d’effet, personne n’envisagerait même d’y faire une quelconque remarque car celui qui vient de prononcer ses paroles les subjugue par son savoir-faire, son organisation et sa dextérité.
Dès le début il a pris les choses en mains devant l’affolement qui commençait à gagner autant les chirurgiens que les infirmières et autres aides-soignants, vite dépassés par l’afflux incessant des enfants qu’ils ne savaient plus où caser.
Six salles d’opération actives et deux salles en désinfections afin d’éviter les pertes de temps, trois tables opératoires dans chaque bloc avec dans chacune d’elles, un chirurgien chef, deux assistants confirmés et quatre infirmières, chacun dans sa spécialité reconnue.
Les enfants ont été ensuite dirigés vers ces différents blocs, suivant la localisation, l’importance et la gravité des traumatismes qu’ils ont subits, petit à petit le calme est revenu pour ne laisser place qu’aux interventions qui s’enchaînent maintenant avec une régularité jusqu’alors jamais égaler dans ce centre.
Florian passe ses mains au désinfectant pendant que les brancardiers amènent la petite victime suivante, les infirmières maintenant bien rodées le déshabillent de suite et nettoient ses plaies, celui-ci à deux côtes qui lui perforent la poitrine.
Son état amène une grimace désabusée des deux femmes qui le prépare, la respiration rauque et hachée démontrant à coup sûr qu’au moins un des deux poumons est également atteint.
L’enfant, un petit garçon d’à peine deux ans a pourtant les yeux grands ouverts et ne semble pas se rendre compte de la gravité de son état, ne pensant qu’à trouver l’air qui lui brûle la poitrine dans un sifflement sinistre.
***/***
« Une demi-heure plus tard »
- 完全な縫合糸とホールドで睡眠七十から二時間支援し、ないそれの ため拘束彼を休ませることができます移動胸) 。他のブロックは準 備ができて?はいですか?それから私達は行く ! (Terminez les sutures et maintenez-le en endormissement assisté pendant soixante-douze heures, ensuite vous lui poserez un carcan pour ne pas qu’il puisse bouger la poitrine. L’autre bloc est prêt ? Oui ? Alors nous y allons !!)
2eme ANNÉE avant Pâques (Dernière partie) : (58/150) (Reims) (Visite surprise) (suite)
« Dans la chambre de Damien »
- Mais non !! Tu vois bien que c’est la Vénus de Milo !! Ils m’ont juste regreffé deux bras Hi ! Hi ! Bien sûr que c’est moi !! Qui veux-tu d’autre ?
- Mais ! Mais…
Mathis éclate de rire en pinçant un bon coup son copain pour qu’il puisse constater qu’il ne rêve pas.
- Aïe !!!
***/***
Pendant ce temps dans les autres chambres, c’est un peu le même effet de surprise et ne serait-ce le pincement en moins, l’ahurissement ainsi que la joie marquent fortement les traits de Guillaume et d’Aurélien.
***/***
Frédéric et sa femme discutent dans le salon, les cris joyeux venant des chambres leur amènent également un sourire de connivence.
- (Frédéric) J’espère que tu as pensé aux bouchons d’oreilles pour nous cette nuit ?
- Tiens donc !! Et pour quoi faire ?
- Je pense que ce sera nécessaire si tu veux dormir quelques heures Hi ! Hi !
- Hum !! Et moi qui envisageais de nous mettre la fameuse cassette.
- (Frédéric amusé) Faudra me faire penser à en faire une copie avant que la bande soit complètement usée.
***/***
Pendant que leurs parents discutent de ce que les jeunes n’imaginent certainement pas venant d’eux, la petite bande se réunit dans la chambre de Guillaume qui est la plus grande et la seule à avoir deux lits, ce qui est bien plus confortable pour se raconter les dernières nouvelles de chacun.
L’arrivée d’Antoine dans leur bande est bien sûr un des sujets abordés, aucun des six ne le connaissant autrement que par la description de ceux qui ont eu la chance de le voir de près.
- (Mathis) Paraît qu’il est super-sympa et qu’avec Florian ça a tout de suite fait tilt.
- (Chloé) Éric m’a dit la même chose l’autre jour, Thomas lui a raconté une discussion qu’il a eue avec « Yu » et il paraîtrait même qu’ils ont bien failli ne jamais se connaître.
- (Damien) Sans blague !!
Chloé relate alors l’histoire qu’Éric lui a racontée sur Antoine et la raison de sa venue en France, tous l’écoutent avec attention en poussant de temps en temps des cris d’indignation.
- (Guillaume sidéré) Tu parles d’un salaud ce Sacha !! Brrr !! Ça me fait froid dans le dos un type pareil !!
- (Mathis) Parlons d’autre chose alors !! Vous saviez que le cousin a eu son permis ?
- (Damien) Tiens donc ? C’est bizarre que « Flo » ne nous en ait pas parlé !
- (Léa) C’est parce qu’il ne le sait pas encore, Thomas veut lui faire la surprise pour la prochaine fois qu’il vient à Aix.
- (Aurélien) Il a une caisse ?
- (Léa) D’après maman, oui !! Une Renault noire, par contre elle n’a pas pu nous dire quel modèle c’est.
- (Aurélien) Va falloir que je pense à le passer aussi, ça fait déjà un moment que ça me trotte dans la tête.
- (Damien en riant) Ouah !! Dis plutôt que ça fait son petit bonhomme de chemin frangin Hi ! Hi ! Ne va surtout pas t’user les méninges en les brusquant.
Aurélien préfère ne pas relever l’allusion, un petit sourire narquois lui vient en regardant son petit frère collé à son chéri depuis qu’ils sont dans la chambre.
- Ça me fait penser que j’ai un petit truc pour vous deux, une invention à moi Hi ! Hi !
Il n’attend pas les questions qui ne manqueraient certainement pas et se lève pour quitter la chambre, il revient quelques secondes plus tard en tenant à la main une espèce de grande ardoise où la partie noire a été remplacée par une vitre et en bas de laquelle il y a collé deux pattes pour qu’elle tienne debout.
Il la tend à Damien qui machinalement la lui prend.
- Qu’est-ce que c’est ?
- Un écran d’ordi en quatre dimensions !! Pour vos petits jeux de branleurs avec ton copain, tu verras comme c’est bluffant !! Il vous suffit de vous mettre chacun d’un côté Hi ! Hi ! Excusez-moi les gars, je n’ai pas eu le temps de l’équiper d’essuie-glaces !!
« Retour en arrière, début de week-end »
Le train s’arrête en gare, les passagers descendent et prennent le tunnel les menant à la sortie des voyageurs, beaucoup ne peuvent s’empêcher d’admirer ouvertement trois d’entre eux qui sacs à dos en bandoulières rient aux éclats en pénétrant dans la grande salle.
Deux jeunes filles magnifiques encadrent un grand blond d’une beauté à couper le souffle, faisant se retourner sur eux adolescents et adultes avec un pincement au cœur d’envie.
- Eh bien nous y voilà !!
- Comment on fait ? Bus ou marche à pieds ?
- Tu en penses quoi « Math » ?
Mathis conscient des regards portés sur eux, accentue encore plus son sourire en traversant souplement le grand hall jusqu’à la sortie.
- Il fait beau alors marchons un peu, après toutes ses heures assis ça nous fera du bien.
Chloé amusée par le manège d’un groupe de filles qui ne quittent pas un instant Mathis du regard.
- Dis plutôt que tu veux voir si ton charme fonctionne toujours autant Hi ! Hi ! Si elles savaient les pauvres !!
- (Léa) Mon frère est un tombeur Hi ! Hi !
- (Chloé) J’en connais trois qui vont avoir une sacrée surprise en nous voyant arriver !
- (Léa songeuse) Nous aurions peut-être dû prévenir, imagine s’il n’y a personne ou s’ils ont quelque chose de prévu.
- (Mathis) Annie me l’aurait dit !!
- (Chloé surprise) Ah !! Parce que tu l’as mise au courant ?
- (Mathis) C’était la moindre des choses quand même.
C’est en discutant qu’ils font le trajet qui leur semble du coup particulièrement court et se retrouvent dans le quartier résidentiel où habitent leurs amoureux, interpellés par deux garçons qui arrivent sur eux à toute allure un grand sourire aux lèvres.
- Alors les sudistes ? On vient voir ses chéris ?
Chloé fait un gros clin d’œil à Rémi qui la prend dans ses bras pour l’embrasser amicalement.
- Vous avez de la chance d’être toujours ensemble vous deux.
Baptiste l’embrasse à son tour après en avoir fait autant à ses deux autres amis.
- Aurélien ne nous a rien dit de votre visite quand nous l’avons vu ce matin, tu parles d’un cachottier celui-là !
- (Chloé amusée) Il n’en savait rien, en fait c’est une surprise ! Anthony n’est pas avec vous ?
- (Baptiste) Il est avec Alice, vous les verrez sûrement un peu plus tard.
- (Mathis) Cool !!
- (Rémi) Vous devez avoir hâte de retrouver les frangins ? On pourrait se faire un ciné demain tous ensemble si ça vous dit ?
- (Mathis) Avec plaisir les gars ! Amusez-vous bien !
Les deux garçons repartent à leurs affaires tandis que les Aquisextains se dirigent vers l’immeuble où vivent les Viala.
Annie est seule chez elle quand elle entend la sonnette, c’est avec un immense plaisir qu’elle les serre chacun leur tour contre elle pour les accueillir.
- Vous êtes resplendissants les enfants, allez donc poser vos affaires dans vos chambres.
Annie retourne dans le salon, troublée comme à chaque fois par la ressemblance incroyable de Mathis avec son cousin et qui est de plus en plus frappante au fil des mois qui passent, l’écart d’âge entre les deux garçons se remarquant de moins en moins.
Les sacs à dos sont vite débarrassés de leurs contenus qui prennent leurs places dans les armoires, près de celles de leurs petits amis respectifs.
De retour au salon, les conversations reprennent sans qu’il y ait besoin de forcer qui que ce soit tant ils s’apprécient et se sentent à l’aise dans cette famille qui est un peu devenue la leur.
Annie de son côté est heureuse de pouvoir enfin parler chiffon avec la gent féminine, se sentant parfois bien isolée au milieu de tous ses garçons.
Mathis les écoute d’une oreille distraite, comprenant bien ce que ressent la mère de son copain et prenant plaisir à la voir toute guillerette à parler de choses qui lui passent loin au-dessus de la tête, attendant d’être en présence de ses amis et de Frédéric pour aborder d’autres sujets qui intéressent plus les garçons.
Ça ne l’empêche pas de venir faire un câlin à cette femme qui a su le conquérir par sa gentillesse de chaque instant et qui pour lui n’est pas loin d’être une seconde mère dans son cœur.
Annie ne s’y trompe pas et lui passe doucement la main dans ses cheveux bouclés, appréciant à sa juste valeur la tendresse du jeune homme qui pourtant au tout début ne lui aurait jamais fait penser qu’il en était à ce point demandeur.
Elle se dit qu’il ne manquera plus que Thomas et le plus espiègle de tous pour que la famille soit au complet, un petit pincement au cœur lui vient soudainement du manque de cet enfant prodige qui marque bien souvent ses pensées.
Une clé entrant dans la serrure les fait se tourner tous vers la porte d’entrée, trois poitrines s’accélèrent soudainement rien qu’à la joie et l’émotion des retrouvailles.
2eme ANNÉE avant Pâques (Dernière partie) : (56/150) (Reims) (Visite surprise) (suite)
Frédéric remarque bien l’air déçu de ses trois invités quand ils le voient entrer dans l’appartement, bien sûr ce moment ne dure qu’un instant et les sourires reviennent naturellement sur leurs visages.
- Et bien !! En voilà un accueil !!
- (Annie) Il ne faut pas leur en vouloir chéri, ils ont tellement hâte de retrouver leurs amis.
Frédéric regarde attentivement les trois Aixois, les trouvant encore changés comme à chaque fois qu’il les rencontre et c’est surtout Mathis qui fait les frais de cette pensée, le gamin turbulent des premiers jours se transformant rapidement en un jeune homme visiblement ne manquant pas d’assurances.
- Je le sais bien, je disais ça pour voir leurs têtes ! Les garçons ne devraient plus tarder, je les ai croisés près du pont, vous devriez aller les attendre dans vos chambres si vous voulez leur faire une surprise.
***/***
"Conversation entre les frères Viala sur le chemin du retour"
- Tu as essayé d’appeler Léa ou Mathis aujourd’hui ? Impossible d’avoir Chloé et sa mère ne sait pas où elle est.
- (Guillaume) J’ai eu Léa ce matin, elle m’a semblé bizarre ! Sa voix n’était pas comme d’habitude.
- (Damien amusé) J’imagine qu’à entendre ta voix, elle était toute chamboulée la pauvre Hi ! Hi ! Elle avait peut-être un doigt baladeur !!
- (Guillaume en soupirant) Tu ne penses vraiment qu’à ça ma parole !
- Qu’est-ce que j’ai dit de mal ? C’est la nature et les filles ne sont pas les dernières non plus !!
Aurélien défend son cadet.
- Tout le monde ne s’appelle pas Damien !!
Damien rougit fortement aux paroles de son grand frère, s’étant fait prendre pas plus tard que la veille au soir à s’astiquer la queue dans la chambre d’Aurélien devant l’ordinateur allumé.
Guillaume n’étant pas au courant, les regarde avec curiosité en cherchant à comprendre la gêne soudaine marquant les traits de son petit frère.
- J’ai dû rater un épisode !! Si quelqu’un pouvait me mettre au parfum ce serait sympa !!
Aurélien enfonce le clou en répondant à sa demande.
- J’ai surpris monsieur dans ma chambre la queue à l’air en train de se branler devant mon PC, du peu que j’en ai vu, il n’était pas le seul à se faire du bien Hi ! Hi !
- (Guillaume) Eh bien mon cochon !! Tu ne t’emmerdes pas à ce que je vois !!
Damien tente de se justifier.
- Rien ne vous empêche d’en faire autant !!
- (Guillaume curieux) Tu fais ça souvent ?
- Pas trop, non !! Déjà parce que ce n’est pas pratique, la preuve puisque je me suis fait capter !
- Pourquoi dans la chambre d’« Aurel » ? Tu ne peux pas le faire dans la tienne ?
Damien se retrouve tout bête de tout simplement n’y avoir jamais pensé et d’attendre que son frère soit absent, ce qui ne correspond pas forcément aux horaires de Mathis.
- (Aurélien) Achète-toi un ordinateur si ton mec te manque à ce point !!
- (Damien) Tu crois que les parents seraient d’accord ?
- (Guillaume amusé) Que tu fasses des plans cam avec Mathis ? Essaie de leur demander Hi ! Hi ! Je suis curieux de voir ça moi !!
La conversation continue encore un moment jusqu’à ce qu’ils arrivent devant chez eux et reprennent leur sérieux, l’histoire de Damien n’étant qu’un prétexte parmi tant d’autres pour qu’ils pensent à ceux qui jours après jours leur manquent de plus en plus.
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Annie entend ses fils derrière la porte et se sauve dans sa cuisine pour ne pas qu’ils remarquent son amusement aux retrouvailles qui ne vont bientôt plus tarder, Frédéric se contentant pour sa part et pour le même motif, de remonter ses bras et cacher son visage derrière le journal qu’il s’est mis à lire.
Guillaume comme ses frères, se déchausse dans l’entrée et si ceux-ci ne remarquent rien, lui voit bien les cinq paires de chaussures qui y sont déjà.
Un coup d’œil rapide au salon et le voilà entrant comme un fou dans sa chambre en poussant un cri de joie qui bien sûr surprend ses frères, n’ayant pour leur part toujours rien remarqué.
- (Damien ahuri) Il ne va vraiment pas bien en ce moment !!
Aurélien n’est pas loin d’avoir les mêmes pensées sur l’état de santé de son frère quand il capte le regard amusé de son père qui aussitôt qu’il s’en rend compte, remonte d’un cran le quotidien qui lui sert de paravent.
Un gloussement féminin sort de la chambre de Guillaume, Aurélien sourit et traverse tranquillement le couloir donnant accès aux chambres, il entre dans la sienne en refermant derrière lui et se retourne juste à temps pour recevoir sa petite amie dans ses bras.
Damien hausse les épaules devant le comportement inhabituel de ses frères, il termine d’ôter son manteau quand un vieux doute le prend et qu’il se tourne vers sa chambre, attentif tout d’un coup au moindre son.
C’est en voulant en avoir le cœur net qu’il entrouvre sa porte et passe la tête à l’intérieur pour y jeter un coup d’œil rapide, ne voyant rien de plus que ce qu’il a l’habitude d’y trouver.
C’est en soupirant contre lui-même et ses drôles d’impressions, qu’il s’apprête à refermer la porte quand une main ferme sort de derrière la porte et l’attrape par le col en l’attirant à l’intérieur.
Damien se retrouve alors nez à nez avec son beau blond qui le fixe de ses yeux moqueurs, amusé par la tête d’ahuri de son copain qui visiblement bug face à lui et se met soudainement à trembler les yeux noyés d’émotions.
- « Mat » !!! C’est vraiment toi ??
2eme ANNÉE avant Pâques (Dernière partie) : (57/150) (Kyoto) (Septième jour)
« Début de soirée, hôpital pour enfants, Kyoto »
Victor et Joseph arrivent dans la salle d’attente de l’hôpital accompagnés par Thomas et la princesse Masako, ils étaient depuis plusieurs heures à la recherche de Florian et commençaient à paniquer à l’idée qu’il pourrait lui être arrivé quelque chose, s’apprêtant à alerter les autorités locales.
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« Une demi-heure plus tôt »
C’est en écoutant le journal télévisé diffusé sur les énormes écrans que l’on trouve partout en ville, que la princesse retrouve soudainement son calme et s’arrête avec ses trois compagnons pour leur en traduire ce qui fait la une de l’actualité du soir.
En fait deux sujets tournent en boucles et interpellent la population, le premier étant bien sur la collision des deux navires de croisières et l’appel à l’aide du gouvernement devant le nombre des victimes, croissant aux fils des heures d’une façon exponentielle.
Le deuxième point d’actualité portant sur un centre hospitalier en particulier, ils y voient le ballet incessant des ambulances qui y amènent les petites victimes au fur et à mesure qu’ils sont sortis des carcasses fumantes des deux épaves.
Une bande-vidéo amateur montre un jeune garçon roux visiblement Européen, vêtu d’une blouse blanche et portant un stéthoscope autour du cou, qui ausculte les nouveaux arrivants en les dirigeant avec assurance vers les services que nécessitent leurs états.
- (Masako éberluée) Plus besoin de chercher, nous savons maintenant où il est !
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Le service de sécurité s’approche d’eux pour les refouler à l’extérieur comme tous ceux affolés qui viennent aux nouvelles d’un enfant gravement toucher.
Thomas et ses deux amis garde du corps laissent Masako gérer ça auprès du service d’ordre, ils se regardent avec la même expression de surprise et d’horreur devant tous ses petits lits entassés dans les couloirs où des enfants gravement atteints, attendent leurs tours en pleurant de douleurs ou de peurs.
Il y a du sang partout, les personnels soignants en ont les vêtements couverts et leurs regards démontrent bien l’épreuve qu’ils vivent en ce moment présent devant l’ampleur de leurs tâches, gardant malgré tout un calme et un professionnalisme rare.
***/***
« Salle d’opération »
- ボン !もう一度それを閉じることができます !以下をもたらすと別の部屋の準備を行う、それは消毒される必要があります ! (C’est bon ! Vous pouvez le refermer !! Amenez le suivant et faites préparer une autre salle, celle-ci aura besoin d’être désinfectée !!)
L’ordre est aussitôt suivit d’effet, personne n’envisagerait même d’y faire une quelconque remarque car celui qui vient de prononcer ses paroles les subjugue par son savoir-faire, son organisation et sa dextérité.
Dès le début il a pris les choses en mains devant l’affolement qui commençait à gagner autant les chirurgiens que les infirmières et autres aides-soignants, vite dépassés par l’afflux incessant des enfants qu’ils ne savaient plus où caser.
Six salles d’opération actives et deux salles en désinfections afin d’éviter les pertes de temps, trois tables opératoires dans chaque bloc avec dans chacune d’elles, un chirurgien chef, deux assistants confirmés et quatre infirmières, chacun dans sa spécialité reconnue.
Les enfants ont été ensuite dirigés vers ces différents blocs, suivant la localisation, l’importance et la gravité des traumatismes qu’ils ont subits, petit à petit le calme est revenu pour ne laisser place qu’aux interventions qui s’enchaînent maintenant avec une régularité jusqu’alors jamais égaler dans ce centre.
Florian passe ses mains au désinfectant pendant que les brancardiers amènent la petite victime suivante, les infirmières maintenant bien rodées le déshabillent de suite et nettoient ses plaies, celui-ci à deux côtes qui lui perforent la poitrine.
Son état amène une grimace désabusée des deux femmes qui le prépare, la respiration rauque et hachée démontrant à coup sûr qu’au moins un des deux poumons est également atteint.
L’enfant, un petit garçon d’à peine deux ans a pourtant les yeux grands ouverts et ne semble pas se rendre compte de la gravité de son état, ne pensant qu’à trouver l’air qui lui brûle la poitrine dans un sifflement sinistre.
***/***
« Une demi-heure plus tard »
- 完全な縫合糸とホールドで睡眠七十から二時間支援し、ないそれの ため拘束彼を休ませることができます移動胸) 。他のブロックは準 備ができて?はいですか?それから私達は行く ! (Terminez les sutures et maintenez-le en endormissement assisté pendant soixante-douze heures, ensuite vous lui poserez un carcan pour ne pas qu’il puisse bouger la poitrine. L’autre bloc est prêt ? Oui ? Alors nous y allons !!)
2eme ANNÉE avant Pâques (Dernière partie) : (58/150) (Reims) (Visite surprise) (suite)
« Dans la chambre de Damien »
- Mais non !! Tu vois bien que c’est la Vénus de Milo !! Ils m’ont juste regreffé deux bras Hi ! Hi ! Bien sûr que c’est moi !! Qui veux-tu d’autre ?
- Mais ! Mais…
Mathis éclate de rire en pinçant un bon coup son copain pour qu’il puisse constater qu’il ne rêve pas.
- Aïe !!!
***/***
Pendant ce temps dans les autres chambres, c’est un peu le même effet de surprise et ne serait-ce le pincement en moins, l’ahurissement ainsi que la joie marquent fortement les traits de Guillaume et d’Aurélien.
***/***
Frédéric et sa femme discutent dans le salon, les cris joyeux venant des chambres leur amènent également un sourire de connivence.
- (Frédéric) J’espère que tu as pensé aux bouchons d’oreilles pour nous cette nuit ?
- Tiens donc !! Et pour quoi faire ?
- Je pense que ce sera nécessaire si tu veux dormir quelques heures Hi ! Hi !
- Hum !! Et moi qui envisageais de nous mettre la fameuse cassette.
- (Frédéric amusé) Faudra me faire penser à en faire une copie avant que la bande soit complètement usée.
***/***
Pendant que leurs parents discutent de ce que les jeunes n’imaginent certainement pas venant d’eux, la petite bande se réunit dans la chambre de Guillaume qui est la plus grande et la seule à avoir deux lits, ce qui est bien plus confortable pour se raconter les dernières nouvelles de chacun.
L’arrivée d’Antoine dans leur bande est bien sûr un des sujets abordés, aucun des six ne le connaissant autrement que par la description de ceux qui ont eu la chance de le voir de près.
- (Mathis) Paraît qu’il est super-sympa et qu’avec Florian ça a tout de suite fait tilt.
- (Chloé) Éric m’a dit la même chose l’autre jour, Thomas lui a raconté une discussion qu’il a eue avec « Yu » et il paraîtrait même qu’ils ont bien failli ne jamais se connaître.
- (Damien) Sans blague !!
Chloé relate alors l’histoire qu’Éric lui a racontée sur Antoine et la raison de sa venue en France, tous l’écoutent avec attention en poussant de temps en temps des cris d’indignation.
- (Guillaume sidéré) Tu parles d’un salaud ce Sacha !! Brrr !! Ça me fait froid dans le dos un type pareil !!
- (Mathis) Parlons d’autre chose alors !! Vous saviez que le cousin a eu son permis ?
- (Damien) Tiens donc ? C’est bizarre que « Flo » ne nous en ait pas parlé !
- (Léa) C’est parce qu’il ne le sait pas encore, Thomas veut lui faire la surprise pour la prochaine fois qu’il vient à Aix.
- (Aurélien) Il a une caisse ?
- (Léa) D’après maman, oui !! Une Renault noire, par contre elle n’a pas pu nous dire quel modèle c’est.
- (Aurélien) Va falloir que je pense à le passer aussi, ça fait déjà un moment que ça me trotte dans la tête.
- (Damien en riant) Ouah !! Dis plutôt que ça fait son petit bonhomme de chemin frangin Hi ! Hi ! Ne va surtout pas t’user les méninges en les brusquant.
Aurélien préfère ne pas relever l’allusion, un petit sourire narquois lui vient en regardant son petit frère collé à son chéri depuis qu’ils sont dans la chambre.
- Ça me fait penser que j’ai un petit truc pour vous deux, une invention à moi Hi ! Hi !
Il n’attend pas les questions qui ne manqueraient certainement pas et se lève pour quitter la chambre, il revient quelques secondes plus tard en tenant à la main une espèce de grande ardoise où la partie noire a été remplacée par une vitre et en bas de laquelle il y a collé deux pattes pour qu’elle tienne debout.
Il la tend à Damien qui machinalement la lui prend.
- Qu’est-ce que c’est ?
- Un écran d’ordi en quatre dimensions !! Pour vos petits jeux de branleurs avec ton copain, tu verras comme c’est bluffant !! Il vous suffit de vous mettre chacun d’un côté Hi ! Hi ! Excusez-moi les gars, je n’ai pas eu le temps de l’équiper d’essuie-glaces !!
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