05-09-2020, 10:14 AM
2eme ANNÉE avant Pâques (dernière partie) : (35/150) (Kyoto) (Cinquième jour)
- Les découvertes qui suivront son intervention même si elles ont leurs importances ne sont qu’industrielles, qu’est-ce qui vous fait dire qu’il n’en garde pas d’autres plus militaires pour son seul pays ?
- Nos renseignements sur lui commencent à s’étoffer et rien n’indique qu’il privilégie une telle voie, de plus la seule chose d’un tant soit peu militaire qui lui est attribué, ne concerne qu’une protection individuelle contre les armes chimiques et non pas une arme de destruction quelconque.
- Mais rien ne dit qu’il ne le pourrait pas et donc qu’il pourrait être dangereux pour une nation ennemie de son pays !!
- (Jun’ichirô sourit) Vous ne le connaissez pas, sinon vous ne penseriez même pas à proférer ces paroles.
- Parce que vous le connaissez ?
- Suffisamment oui pour m’en être fait une idée précise, de plus vous ne savez pas encore tout !!
Le Premier ministre sort un autre rapport de sa serviette en cuir.
- Ceci vient de nous être communiqué il y a à peine quelques heures et prête à la réflexion, voire à revoir complètement nos connaissances de l’homme si ce qui nous a été rapporté se révèle exact.
- Du garçon ?
- Non !! De l’homme dans sa plus grande définition, l’être humain si vous préférez !!
- De qui provient ce rapport et de quoi peut-il donc bien parler qui amène de tels propos de votre part monsieur ?
- Il provient d’une personne que vous connaissez tous au moins de nom, c’est l’Oyabun des Yamagushi-Gumi qui nous l’a fait parvenir.
C’est un véritable tollé qui résonne dans la salle pendant la minute qui suit, jusqu’à ce qu’à nouveau le calme revienne et que Jun’ichirô puisse continuer ses explications.
- Que vient faire le chef de la plus importante famille de Yakusa dans cette affaire allez-vous me dire ? Eh bien sachez que son premier lieutenant a été confronté au jeune De Bierne il y a quelques jours, pour tout dire il n’y a pas quarante-huit heures en fait et il avait été mandaté par son Oyabun pour valider ou non un contrat contre ce jeune homme.
Le ministre de l’intérieur sidéré.
- Depuis quand ont-ils besoin de valider un contrat ?
- La raison en est qu’il provenait d’une personne représentant une nation qui n’a pas pignon sur rue auprès d’eux et qu’ils ont voulu en savoir plus, bien leur en a pris d’ailleurs au vu de ce qu’il s’est passé ensuite.
- Vous nous prodiguez vos informations avec parcimonies excellence ? Quelles en sont vos raisons ?
- Mes raisons sont simples !! Si je ne vous donne pas de but en blanc ce que j’ai lu sur ce rapport, c’est que sinon vous allez me prendre très certainement pour un fou !!…….. Isanagi !!……. Cela ne vous rappelle rien ?
- Que vient faire le dieu ancien à l’origine du monde dans cette histoire ?
- Ce sont pourtant les premières paroles qu’a pu prononcer son lieutenant quand il s’est présenté devant son chef !!
Jun’ichirô tourne une des pages du rapport et la pose sur la table pour que tous puissent y lire le nom qu’il vient de prononcer.
- Isanagi !! C’est comme ça qu’il a appelé Florian avec c’est écrit juste après, une terreur mystique dans le regard de son homme de confiance qui a justement décidé l’Oyabun à nous contacter.
- Mais enfin pour quelle raison ?
Le Premier ministre reprend le rapport et lit à haute voix ce qui y est écrit.
***/***
- Un son s’est échappé de sa gorge et quelque chose dans la forêt s’est mis soudainement à bouger, d’abord ce sont des macaques des neiges qui sont sortis des arbres et sont venus entourer le garçon pour de toute évidence lui donner leurs protections, suivies de près par un couple d’ours noir et de plusieurs essaims d’abeilles qui ont formé un cercle au-dessus de sa tête alors que lui souriait d’amusement. Il m’a ensuite fait comprendre qu’il serait dangereux pour moi de tenter une action quelconque contre lui ou son ami resté dans le restaurant, j’ai alors compris qui il était et je n’ai pas demandé mon reste pour m’enfuir.
***/***
Jun’ichirô relève la tête et regarde la salle devenue subitement silencieuse.
- Connaissant la personne qui nous a fait parvenir ses informations, je pense qu’il sera difficile de mettre sa parole en doute et que lui-même a dû y réfléchir à deux fois avant d’écrire ces mots.
***/***
« Restaurant Français près de l’hôtel, dans un tout autre contexte »
- Tu reveux des frites ?
- (Thomas amusé) Si j’en veux tu veux dire !! Tu as mangé tout le plat à toi tout seul Hi ! Hi !
2eme ANNÉE avant Pâques (dernière partie) : (36/150) (Paris) (Chez les Menu)
« Vers vingt-deux heures ce jour-là »
L’écran plat est allumé dans le salon, deux jeunes filles y sont installées serrées l’une contre l’autre, leur attention pas vraiment portée sur le programme diffusé par la chaîne du câble.
Deux sœurs assurément au vu de l’extrême ressemblance entre elles, deux magnifiques rousses aux cheveux taillés à la garçonne.
Anne la plus jeune vient juste d’avoir ses dix-huit ans alors que Cindy son aînée est dans la fin de sa dix-neuvième année, toutes deux assez grandes et la musculature déliées par la pratique intensive de la natation.
Tout pourrait aller pour le meilleur du monde pour elles si ce n’était leurs visages anxieux d’attendre des nouvelles de leur petit frère victime d’un grave accident de la route.
L’homme qui les a appelées dans l’après-midi, leur a bien recommandé de ne pas sortir et de rester sagement dans l’appartement, que lui et leur mère s’occupaient de tout.
Elles sont donc là à se morfondre depuis cet appel, sachant très bien qu’il leur sera impossible de dormir tant qu’elles n’en sauront pas plus.
- (Anne) Ils auraient dû déjà appeler !!
- (Cindy) Ils ont certainement autre chose en tête !! Arrête de t’inquiéter, maman ne devrait bientôt plus tarder à rentrer.
- Parce que toi tu ne t’inquiètes pas peut-être ?
- Bien sûr que si mais il ne sert à rien d’en parler !!
Anne sent les larmes couler sur ses joues.
- Tu crois que Benjamin s’en sortira ?
Cindy prend sa sœur dans ses bras tentant de la rassurer alors qu’elle-même en est au même point que sa cadette.
- Il a intérêt sinon je ne sais pas ce que je deviendrai, l’idée de perdre mon petit frère est intolérable.
- C’est le mien aussi tu sais et je ne m’en remettrai jamais s’il lui arrivait malheur !!
Les deux sœurs sanglotent alors en se serrant encore plus fort l’une contre l’autre, Benjamin pourtant passe le plus clair de son temps à les embêter sans risque en sachant très bien l’adoration qu’ont ses deux sœurs pour lui.
Adoration réciproque même si sa façon à lui de leur montrer n’a d’égal que sa propension à les faire tourner comme des girouettes.
***/***
« Un peu plus tôt à Begin »
Jonas et Antoine sortent du mess où ils ont pris leur repas du soir quand ils aperçoivent Maurice accompagné d’une belle femme rousse et d’un jeune garçon semblant avoir leur âge à quelque chose près, c’est tout naturellement qu’ils se dirigent vers lui pour le saluer.
Maurice les voit approcher en souriant, il connaît l’affection que se portent les deux garçons et c’est un peu grâce à lui s’ils peuvent circuler librement dans l’enceinte de la caserne, préférant qu’ils se voient ici plutôt que de les savoir circulant dans la ville aux risques de se faire repérer par Sacha.
- Tiens donc !! Voilà les amoureux !! Venez les garçons que je vous présente à Louise !!
- (Louise) Qui sont-ils ?
- Le brun c’est le cousin germain de Florian, comme je te l’ai dit il connaît Sacha et nous a aidés à le reconnaître, l’autre est le fils d’un de mes meilleurs agents.
- (Louise sourit) Ils vont bien ensemble.
- (Benjamin) Ils sont homos ?
Maurice jette un œil rapide sur le garçon, il n’y voit rien que de la curiosité et répond donc à sa question.
- Oui ! Mais ce sont surtout des garçons très sympathiques tu verras !
Benjamin sourit à son tour, il voit les deux garçons embrasser Maurice et timidement en faire autant avec sa mère avant de venir vers lui pour lui serrer la main.
- (Antoine) Des nouvelles de Sacha ?
- (Maurice) Pas à ma connaissance !!
- Ah !! Je croyais en vous voyant ici !!
2eme ANNÉE avant Pâques (dernière partie) : (37/150) (Paris) (Chez les Menu) (suite)
- (Maurice) Non en fait si nous sommes ici c’est à cause de l’accident dont a été victime Benjamin.
- (Jonas surpris) Il a pourtant l’air de bien se porter ?
Antoine voit la gêne de Maurice à répondre, il ne lui faut guère de temps avant qu’il se rappelle que la question aurait été tout aussi bien posée vis-à-vis de son père et il ne peut s’empêcher de faire le rapprochement avec le coup de fil de Maurice quelque temps auparavant.
Il se rappelle également avec un certain amusement comment Erwan a baptisé l’injection faite sur à son père, c’est donc avec un énorme clin d’œil à celui-ci qu’il demande.
- Ni clou ni vis ?
- (Maurice acquiesce) Exact ! Mais restons discrets là-dessus si tu veux bien ? Nous reparlerons de ça dans un endroit moins public. Louise travaille avec moi sur l’affaire qui te concerne directement tout comme ton cousin et j’ai trouvé normal de lui venir en aide pour sauver son fils.
Jonas se tourne amicalement vers Benjamin qui lui semble plutôt sympa.
- Tu pourras allumer un cierge à la vierge.
Benjamin ne comprend bien sûr rien à tout ça, les choses s’étant passé beaucoup trop vite pour qu’il sache même dans quel état il était lorsqu’il a été amené ici.
Il se doute bien malgré tout que quelque chose d’inhabituelle est arrivée, ne serait-ce que par l’état de sa mère quand il a ouvert les yeux tout comme le souvenir du véhicule arrivant à toute allure sur lui et la douleur atroce qui s’est ensuivie au moment du choc, avant qu’il ne perde le souvenir de la suite des événements.
- Il faudra juste qu’on m’explique pourquoi !
Antoine se tourne vers Maurice l’œil interrogateur, celui-ci reste un moment pensif puis soupire un grand coup.
- De toute façon il faudra bien que tu le saches un jour, nous parlerons de tout ça plus tard. En attendant nous devons partir d’ici avant que quelqu’un nous remarque.
- (Antoine timidement) Je peux passer la nuit chez Jonas ?
- Tu sais ce que je pense à vous savoir traverser la ville ?
Il ne peut pas ne pas remarquer la tristesse subite des deux garçons.
- Bon d’accord !! Mais je vous ramène !! Nous déposerons Louise et Benjamin en route.
Maurice ne peut imaginer ce que ses paroles vont avoir comme effet direct sur la vie des personnes qui l’entourent, sinon il penserait que décidément le destin a de drôles de caprices.
***/***
« Arrivée chez les Menu »
Les deux sœurs entendent les portières claquer sous leurs fenêtres, d’un même élan elles s’y précipitent et leur cœur ne fait qu’un bond quand elles en voient sortir Benjamin qui lève les yeux vers elles avec un magnifique sourire.
Le cri qu’elles poussent alors est entendu de toute la rue, le temps d’enfiler leurs chaussures et elles sortent comme des furies se jeter dans ses bras avec cette fois des larmes de pur bonheur, sous les regards incrédules d’Antoine et de Jonas qui voient ses deux magnifiques rousses pour la première fois.
- (Louise émue) Montez donc un instant prendre un verre ?
Maurice n’en revient pas du changement des deux jeunes filles, la dernière fois qu’il les a vues elles n’étaient encore que des gamines turbulentes et de les voir aussi féminines lui amènent un sourire appréciateur.
- Volontiers ! Ce sont de vraies demoiselles maintenant !!
- (Louise) Le temps passe que veux-tu !! Je suis certaine que je ne reconnaîtrais pas ton fils si je le croisais dans la rue.
- (Maurice amusé) C’est lui qui a injecté le produit à ton fils tout à l’heure je te signale Hi ! Hi !
- Non !!!
***/***
« Dans l’appartement »
Anne et sa sœur se remettent doucement tout en écoutant étonnées ce que Maurice leur révèle à tous sur le comment d’un tel miracle.
Antoine remarque néanmoins l’intérêt de plus en plus marqué qu’elles portent sur lui et son chéri, il se plaque alors à Jonas en lui faisant un petit bisou dans le cou pour bien leur faire comprendre qu’il ne sert à rien d’espérer d’eux si toutefois c’était dans leurs intentions.
Le regard que se portent les deux frangines lui amène une envie de rire difficilement contrôlable, ce qui bien sûr ne manque pas d’attirer l’attention des adultes.
- (Maurice curieux) J’ai dû rater un épisode là !! Qu’est ce qui t’amuse autant ?
Il voit alors la trombine visiblement déçue des deux filles.
- Ah !! Je comprends !! Désolez mesdemoiselles mais ces deux beaux garçons ne seront pas pour vous Hi ! Hi !
- (Les deux sœurs en rougissant) Oh !!!
Benjamin ne rate bien sûr pas l’opportunité en or qui lui est donnée de taquiner une fois de plus ses deux sœurs.
- J’aimerais bien qu’on soit copains les gars Hi ! Hi ! Au moins je ne risque rien avec vous deux et ça permettra aux deux frangines de baver d’envies en vous voyant !!
Anne se rue sur son cadet.
- Oh toi tu vas voir !! Sale môme !!
- M’man !! Dis-leur que je suis encore en convalescence et qu’elles ne doivent pas me brusquer !!
2eme ANNÉE avant Pâques (dernière partie) : (38/150) (Paris) (Chez les Menu) (fin)
Antoine observe amusé la petite scène fraternelle, il remarque seulement alors que ce n’est pas tant lui que Jonas que les deux jeunes filles dévorent des yeux et aussitôt une idée lui vient qui le fait ricaner à nouveau dans son coin sous le regard curieux de Jonas qui bien sûr n’a d’yeux que pour lui et pour qui l’intérêt des deux filles lui passe loin par-dessus la tête, même s’il les trouve agréables et éminemment sympathiques…
- (Antoine) Nous aimerions bien aussi qu’on reste amis.
Benjamin toujours en pleine déconnade.
- Pas de soucis les gars mais ne vous avisez pas à mater mes fesses comme le font mes frangines sur les vôtres Hi ! Hi !
Louise et Maurice comprennent alors que les chamailleries ne font que commencer et préfèrent botter en touche en s’enfermant dans la cuisine pour prendre ensemble un bon café en laissant les jeunes entre eux.
- (Louise en soupirant) J’en connais deux qui n’ont pas fini de se faire chambrer !
- (Maurice) Ils sont toujours comme ça ?
- Toujours oui ! Et apparemment les deux autres ne valent pas mieux, je ne serais pas étonnée de les revoir avant longtemps à la maison !!
- Attends-toi à de la visite alors parce qu’ils sont une sacrée bande de copains, Florian en tête et si tes enfants entrent dans la bande, ça va faire du monde crois-moi !
- J’espère juste qu’il y a des filles ?
- Quelques-unes mais ce n’est pas trop leurs genres Hi ! Hi !
- Comment ça ? Tu veux dire…
- Et oui !! Au grand dam de beaucoup de demoiselles qui se pâment devant tous ces beaux gars.
- Ton fils ?
- Aussi oui ! D’ailleurs son copain est chez nous pour quelques semaines, c’est un saltimbanque qui travaille dans le cirque de sa famille et je t’avouerai que je l’aime beaucoup, faut dire aussi qu’il est d’une gentillesse peu commune.
- Et bien tu m’en diras tant !!
- Ça te choque ?
- Ce n’était pas mon propos, juste que je trouve ça étonnant ! Maintenant s’ils sont aussi attachés l’un à l’autre que le paraissent Antoine et Jonas, pourquoi pas !
Maurice sourit, appréciant les paroles tolérantes de Louise. Lui aussi n’a pas manqué de remarquer l’attention particulière qu’ont marquée Anne et Cindy sur Jonas et c’est avec amusement qu’il se dit que peut être…
- Il y a quand même une certaine particularité liée à ce groupe de jeunes qu’ils forment.
- (Louise curieuse) Ah oui !! Laquelle ?
- Ils y entrent tous célibataires, mais ça ne dure jamais bien longtemps avant qu’ils se trouvent une compagne ou un compagnon.
- Pourquoi me dis-tu ça ?
- Je pense à tes enfants et tout particulièrement à tes filles car je présume que tu dois les couver comme toute mère le ferait.
- Elles sont majeures tu sais, il faudra bien qu’un jour ou l’autre elles tombent amoureuses. J’ai connu mon mari alors que je n’avais que seize ans, j’aurais mauvaise grâce à leur reprocher ce que moi j’ai fait.
- Tu es une vraie perle le sais-tu Louise ? Très peu de parents verraient ça comme tu le fais.
***/***
« Une heure plus tard dans la chambre des filles, après que leurs invités soient partis »
- (Cindy) Il est trop craquant !! Quel dommage qu’il aime un garçon !!
- (Anne) J’en ai le cœur encore à l’envers !!
Cindy tâte son entrejambe.
- Et pas que ça !! Je suis encore toute mouillée tu imagines l’effet qu’il me fait !!
Anne goguenarde en fait autant et constate que pour elle c’est pareil.
- Woufff !! C’est pas du chiqué, je mouille aussi comme une folle Hi ! Hi !
Les deux sœurs s’allongent chacune dans son lit, la main s’immisce dans la petite culotte encore moite de l’excitation occasionnée par la rencontre d’avec Jonas et c’est tout naturellement que deux doigts s’activent dans la fente pour titiller le petit bouton en pleine éclosion et se donner le plaisir libérateur qui sinon les empêchera de dormir.
Le frisson fulgurant les prend au même moment comme à chaque fois qu’elles se donnent ce petit plaisir solitaire qui en fait n’en est plus un puisqu’elles le font quasiment toujours ensemble.
Dans l’autre chambre, Benjamin sort de sous son matelas la revue qui lui sert d’exutoire quand son sexe réclame son droit au plaisir.
La page s’ouvre aussitôt sur la même photo qui depuis toujours le fait jouir après quelques brèves secousses, étant tellement excité par le modèle nu dont sa libido ne peut se détacher et qui correspond presque parfaitement à ses rêves les plus fous.
Encore cette fois-ci il ne lui faut pas longtemps pour que ses reins se cambrent en lâchant de puissants jets, l’orgasme qu’il prend alors le surprend par son intensité jusque-là encore inégalée et le laisse exsangue sur son lit, lui laissant la respiration haletante à rechercher son souffle et calmer son cœur.
- Les découvertes qui suivront son intervention même si elles ont leurs importances ne sont qu’industrielles, qu’est-ce qui vous fait dire qu’il n’en garde pas d’autres plus militaires pour son seul pays ?
- Nos renseignements sur lui commencent à s’étoffer et rien n’indique qu’il privilégie une telle voie, de plus la seule chose d’un tant soit peu militaire qui lui est attribué, ne concerne qu’une protection individuelle contre les armes chimiques et non pas une arme de destruction quelconque.
- Mais rien ne dit qu’il ne le pourrait pas et donc qu’il pourrait être dangereux pour une nation ennemie de son pays !!
- (Jun’ichirô sourit) Vous ne le connaissez pas, sinon vous ne penseriez même pas à proférer ces paroles.
- Parce que vous le connaissez ?
- Suffisamment oui pour m’en être fait une idée précise, de plus vous ne savez pas encore tout !!
Le Premier ministre sort un autre rapport de sa serviette en cuir.
- Ceci vient de nous être communiqué il y a à peine quelques heures et prête à la réflexion, voire à revoir complètement nos connaissances de l’homme si ce qui nous a été rapporté se révèle exact.
- Du garçon ?
- Non !! De l’homme dans sa plus grande définition, l’être humain si vous préférez !!
- De qui provient ce rapport et de quoi peut-il donc bien parler qui amène de tels propos de votre part monsieur ?
- Il provient d’une personne que vous connaissez tous au moins de nom, c’est l’Oyabun des Yamagushi-Gumi qui nous l’a fait parvenir.
C’est un véritable tollé qui résonne dans la salle pendant la minute qui suit, jusqu’à ce qu’à nouveau le calme revienne et que Jun’ichirô puisse continuer ses explications.
- Que vient faire le chef de la plus importante famille de Yakusa dans cette affaire allez-vous me dire ? Eh bien sachez que son premier lieutenant a été confronté au jeune De Bierne il y a quelques jours, pour tout dire il n’y a pas quarante-huit heures en fait et il avait été mandaté par son Oyabun pour valider ou non un contrat contre ce jeune homme.
Le ministre de l’intérieur sidéré.
- Depuis quand ont-ils besoin de valider un contrat ?
- La raison en est qu’il provenait d’une personne représentant une nation qui n’a pas pignon sur rue auprès d’eux et qu’ils ont voulu en savoir plus, bien leur en a pris d’ailleurs au vu de ce qu’il s’est passé ensuite.
- Vous nous prodiguez vos informations avec parcimonies excellence ? Quelles en sont vos raisons ?
- Mes raisons sont simples !! Si je ne vous donne pas de but en blanc ce que j’ai lu sur ce rapport, c’est que sinon vous allez me prendre très certainement pour un fou !!…….. Isanagi !!……. Cela ne vous rappelle rien ?
- Que vient faire le dieu ancien à l’origine du monde dans cette histoire ?
- Ce sont pourtant les premières paroles qu’a pu prononcer son lieutenant quand il s’est présenté devant son chef !!
Jun’ichirô tourne une des pages du rapport et la pose sur la table pour que tous puissent y lire le nom qu’il vient de prononcer.
- Isanagi !! C’est comme ça qu’il a appelé Florian avec c’est écrit juste après, une terreur mystique dans le regard de son homme de confiance qui a justement décidé l’Oyabun à nous contacter.
- Mais enfin pour quelle raison ?
Le Premier ministre reprend le rapport et lit à haute voix ce qui y est écrit.
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- Un son s’est échappé de sa gorge et quelque chose dans la forêt s’est mis soudainement à bouger, d’abord ce sont des macaques des neiges qui sont sortis des arbres et sont venus entourer le garçon pour de toute évidence lui donner leurs protections, suivies de près par un couple d’ours noir et de plusieurs essaims d’abeilles qui ont formé un cercle au-dessus de sa tête alors que lui souriait d’amusement. Il m’a ensuite fait comprendre qu’il serait dangereux pour moi de tenter une action quelconque contre lui ou son ami resté dans le restaurant, j’ai alors compris qui il était et je n’ai pas demandé mon reste pour m’enfuir.
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Jun’ichirô relève la tête et regarde la salle devenue subitement silencieuse.
- Connaissant la personne qui nous a fait parvenir ses informations, je pense qu’il sera difficile de mettre sa parole en doute et que lui-même a dû y réfléchir à deux fois avant d’écrire ces mots.
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« Restaurant Français près de l’hôtel, dans un tout autre contexte »
- Tu reveux des frites ?
- (Thomas amusé) Si j’en veux tu veux dire !! Tu as mangé tout le plat à toi tout seul Hi ! Hi !
2eme ANNÉE avant Pâques (dernière partie) : (36/150) (Paris) (Chez les Menu)
« Vers vingt-deux heures ce jour-là »
L’écran plat est allumé dans le salon, deux jeunes filles y sont installées serrées l’une contre l’autre, leur attention pas vraiment portée sur le programme diffusé par la chaîne du câble.
Deux sœurs assurément au vu de l’extrême ressemblance entre elles, deux magnifiques rousses aux cheveux taillés à la garçonne.
Anne la plus jeune vient juste d’avoir ses dix-huit ans alors que Cindy son aînée est dans la fin de sa dix-neuvième année, toutes deux assez grandes et la musculature déliées par la pratique intensive de la natation.
Tout pourrait aller pour le meilleur du monde pour elles si ce n’était leurs visages anxieux d’attendre des nouvelles de leur petit frère victime d’un grave accident de la route.
L’homme qui les a appelées dans l’après-midi, leur a bien recommandé de ne pas sortir et de rester sagement dans l’appartement, que lui et leur mère s’occupaient de tout.
Elles sont donc là à se morfondre depuis cet appel, sachant très bien qu’il leur sera impossible de dormir tant qu’elles n’en sauront pas plus.
- (Anne) Ils auraient dû déjà appeler !!
- (Cindy) Ils ont certainement autre chose en tête !! Arrête de t’inquiéter, maman ne devrait bientôt plus tarder à rentrer.
- Parce que toi tu ne t’inquiètes pas peut-être ?
- Bien sûr que si mais il ne sert à rien d’en parler !!
Anne sent les larmes couler sur ses joues.
- Tu crois que Benjamin s’en sortira ?
Cindy prend sa sœur dans ses bras tentant de la rassurer alors qu’elle-même en est au même point que sa cadette.
- Il a intérêt sinon je ne sais pas ce que je deviendrai, l’idée de perdre mon petit frère est intolérable.
- C’est le mien aussi tu sais et je ne m’en remettrai jamais s’il lui arrivait malheur !!
Les deux sœurs sanglotent alors en se serrant encore plus fort l’une contre l’autre, Benjamin pourtant passe le plus clair de son temps à les embêter sans risque en sachant très bien l’adoration qu’ont ses deux sœurs pour lui.
Adoration réciproque même si sa façon à lui de leur montrer n’a d’égal que sa propension à les faire tourner comme des girouettes.
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« Un peu plus tôt à Begin »
Jonas et Antoine sortent du mess où ils ont pris leur repas du soir quand ils aperçoivent Maurice accompagné d’une belle femme rousse et d’un jeune garçon semblant avoir leur âge à quelque chose près, c’est tout naturellement qu’ils se dirigent vers lui pour le saluer.
Maurice les voit approcher en souriant, il connaît l’affection que se portent les deux garçons et c’est un peu grâce à lui s’ils peuvent circuler librement dans l’enceinte de la caserne, préférant qu’ils se voient ici plutôt que de les savoir circulant dans la ville aux risques de se faire repérer par Sacha.
- Tiens donc !! Voilà les amoureux !! Venez les garçons que je vous présente à Louise !!
- (Louise) Qui sont-ils ?
- Le brun c’est le cousin germain de Florian, comme je te l’ai dit il connaît Sacha et nous a aidés à le reconnaître, l’autre est le fils d’un de mes meilleurs agents.
- (Louise sourit) Ils vont bien ensemble.
- (Benjamin) Ils sont homos ?
Maurice jette un œil rapide sur le garçon, il n’y voit rien que de la curiosité et répond donc à sa question.
- Oui ! Mais ce sont surtout des garçons très sympathiques tu verras !
Benjamin sourit à son tour, il voit les deux garçons embrasser Maurice et timidement en faire autant avec sa mère avant de venir vers lui pour lui serrer la main.
- (Antoine) Des nouvelles de Sacha ?
- (Maurice) Pas à ma connaissance !!
- Ah !! Je croyais en vous voyant ici !!
2eme ANNÉE avant Pâques (dernière partie) : (37/150) (Paris) (Chez les Menu) (suite)
- (Maurice) Non en fait si nous sommes ici c’est à cause de l’accident dont a été victime Benjamin.
- (Jonas surpris) Il a pourtant l’air de bien se porter ?
Antoine voit la gêne de Maurice à répondre, il ne lui faut guère de temps avant qu’il se rappelle que la question aurait été tout aussi bien posée vis-à-vis de son père et il ne peut s’empêcher de faire le rapprochement avec le coup de fil de Maurice quelque temps auparavant.
Il se rappelle également avec un certain amusement comment Erwan a baptisé l’injection faite sur à son père, c’est donc avec un énorme clin d’œil à celui-ci qu’il demande.
- Ni clou ni vis ?
- (Maurice acquiesce) Exact ! Mais restons discrets là-dessus si tu veux bien ? Nous reparlerons de ça dans un endroit moins public. Louise travaille avec moi sur l’affaire qui te concerne directement tout comme ton cousin et j’ai trouvé normal de lui venir en aide pour sauver son fils.
Jonas se tourne amicalement vers Benjamin qui lui semble plutôt sympa.
- Tu pourras allumer un cierge à la vierge.
Benjamin ne comprend bien sûr rien à tout ça, les choses s’étant passé beaucoup trop vite pour qu’il sache même dans quel état il était lorsqu’il a été amené ici.
Il se doute bien malgré tout que quelque chose d’inhabituelle est arrivée, ne serait-ce que par l’état de sa mère quand il a ouvert les yeux tout comme le souvenir du véhicule arrivant à toute allure sur lui et la douleur atroce qui s’est ensuivie au moment du choc, avant qu’il ne perde le souvenir de la suite des événements.
- Il faudra juste qu’on m’explique pourquoi !
Antoine se tourne vers Maurice l’œil interrogateur, celui-ci reste un moment pensif puis soupire un grand coup.
- De toute façon il faudra bien que tu le saches un jour, nous parlerons de tout ça plus tard. En attendant nous devons partir d’ici avant que quelqu’un nous remarque.
- (Antoine timidement) Je peux passer la nuit chez Jonas ?
- Tu sais ce que je pense à vous savoir traverser la ville ?
Il ne peut pas ne pas remarquer la tristesse subite des deux garçons.
- Bon d’accord !! Mais je vous ramène !! Nous déposerons Louise et Benjamin en route.
Maurice ne peut imaginer ce que ses paroles vont avoir comme effet direct sur la vie des personnes qui l’entourent, sinon il penserait que décidément le destin a de drôles de caprices.
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« Arrivée chez les Menu »
Les deux sœurs entendent les portières claquer sous leurs fenêtres, d’un même élan elles s’y précipitent et leur cœur ne fait qu’un bond quand elles en voient sortir Benjamin qui lève les yeux vers elles avec un magnifique sourire.
Le cri qu’elles poussent alors est entendu de toute la rue, le temps d’enfiler leurs chaussures et elles sortent comme des furies se jeter dans ses bras avec cette fois des larmes de pur bonheur, sous les regards incrédules d’Antoine et de Jonas qui voient ses deux magnifiques rousses pour la première fois.
- (Louise émue) Montez donc un instant prendre un verre ?
Maurice n’en revient pas du changement des deux jeunes filles, la dernière fois qu’il les a vues elles n’étaient encore que des gamines turbulentes et de les voir aussi féminines lui amènent un sourire appréciateur.
- Volontiers ! Ce sont de vraies demoiselles maintenant !!
- (Louise) Le temps passe que veux-tu !! Je suis certaine que je ne reconnaîtrais pas ton fils si je le croisais dans la rue.
- (Maurice amusé) C’est lui qui a injecté le produit à ton fils tout à l’heure je te signale Hi ! Hi !
- Non !!!
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« Dans l’appartement »
Anne et sa sœur se remettent doucement tout en écoutant étonnées ce que Maurice leur révèle à tous sur le comment d’un tel miracle.
Antoine remarque néanmoins l’intérêt de plus en plus marqué qu’elles portent sur lui et son chéri, il se plaque alors à Jonas en lui faisant un petit bisou dans le cou pour bien leur faire comprendre qu’il ne sert à rien d’espérer d’eux si toutefois c’était dans leurs intentions.
Le regard que se portent les deux frangines lui amène une envie de rire difficilement contrôlable, ce qui bien sûr ne manque pas d’attirer l’attention des adultes.
- (Maurice curieux) J’ai dû rater un épisode là !! Qu’est ce qui t’amuse autant ?
Il voit alors la trombine visiblement déçue des deux filles.
- Ah !! Je comprends !! Désolez mesdemoiselles mais ces deux beaux garçons ne seront pas pour vous Hi ! Hi !
- (Les deux sœurs en rougissant) Oh !!!
Benjamin ne rate bien sûr pas l’opportunité en or qui lui est donnée de taquiner une fois de plus ses deux sœurs.
- J’aimerais bien qu’on soit copains les gars Hi ! Hi ! Au moins je ne risque rien avec vous deux et ça permettra aux deux frangines de baver d’envies en vous voyant !!
Anne se rue sur son cadet.
- Oh toi tu vas voir !! Sale môme !!
- M’man !! Dis-leur que je suis encore en convalescence et qu’elles ne doivent pas me brusquer !!
2eme ANNÉE avant Pâques (dernière partie) : (38/150) (Paris) (Chez les Menu) (fin)
Antoine observe amusé la petite scène fraternelle, il remarque seulement alors que ce n’est pas tant lui que Jonas que les deux jeunes filles dévorent des yeux et aussitôt une idée lui vient qui le fait ricaner à nouveau dans son coin sous le regard curieux de Jonas qui bien sûr n’a d’yeux que pour lui et pour qui l’intérêt des deux filles lui passe loin par-dessus la tête, même s’il les trouve agréables et éminemment sympathiques…
- (Antoine) Nous aimerions bien aussi qu’on reste amis.
Benjamin toujours en pleine déconnade.
- Pas de soucis les gars mais ne vous avisez pas à mater mes fesses comme le font mes frangines sur les vôtres Hi ! Hi !
Louise et Maurice comprennent alors que les chamailleries ne font que commencer et préfèrent botter en touche en s’enfermant dans la cuisine pour prendre ensemble un bon café en laissant les jeunes entre eux.
- (Louise en soupirant) J’en connais deux qui n’ont pas fini de se faire chambrer !
- (Maurice) Ils sont toujours comme ça ?
- Toujours oui ! Et apparemment les deux autres ne valent pas mieux, je ne serais pas étonnée de les revoir avant longtemps à la maison !!
- Attends-toi à de la visite alors parce qu’ils sont une sacrée bande de copains, Florian en tête et si tes enfants entrent dans la bande, ça va faire du monde crois-moi !
- J’espère juste qu’il y a des filles ?
- Quelques-unes mais ce n’est pas trop leurs genres Hi ! Hi !
- Comment ça ? Tu veux dire…
- Et oui !! Au grand dam de beaucoup de demoiselles qui se pâment devant tous ces beaux gars.
- Ton fils ?
- Aussi oui ! D’ailleurs son copain est chez nous pour quelques semaines, c’est un saltimbanque qui travaille dans le cirque de sa famille et je t’avouerai que je l’aime beaucoup, faut dire aussi qu’il est d’une gentillesse peu commune.
- Et bien tu m’en diras tant !!
- Ça te choque ?
- Ce n’était pas mon propos, juste que je trouve ça étonnant ! Maintenant s’ils sont aussi attachés l’un à l’autre que le paraissent Antoine et Jonas, pourquoi pas !
Maurice sourit, appréciant les paroles tolérantes de Louise. Lui aussi n’a pas manqué de remarquer l’attention particulière qu’ont marquée Anne et Cindy sur Jonas et c’est avec amusement qu’il se dit que peut être…
- Il y a quand même une certaine particularité liée à ce groupe de jeunes qu’ils forment.
- (Louise curieuse) Ah oui !! Laquelle ?
- Ils y entrent tous célibataires, mais ça ne dure jamais bien longtemps avant qu’ils se trouvent une compagne ou un compagnon.
- Pourquoi me dis-tu ça ?
- Je pense à tes enfants et tout particulièrement à tes filles car je présume que tu dois les couver comme toute mère le ferait.
- Elles sont majeures tu sais, il faudra bien qu’un jour ou l’autre elles tombent amoureuses. J’ai connu mon mari alors que je n’avais que seize ans, j’aurais mauvaise grâce à leur reprocher ce que moi j’ai fait.
- Tu es une vraie perle le sais-tu Louise ? Très peu de parents verraient ça comme tu le fais.
***/***
« Une heure plus tard dans la chambre des filles, après que leurs invités soient partis »
- (Cindy) Il est trop craquant !! Quel dommage qu’il aime un garçon !!
- (Anne) J’en ai le cœur encore à l’envers !!
Cindy tâte son entrejambe.
- Et pas que ça !! Je suis encore toute mouillée tu imagines l’effet qu’il me fait !!
Anne goguenarde en fait autant et constate que pour elle c’est pareil.
- Woufff !! C’est pas du chiqué, je mouille aussi comme une folle Hi ! Hi !
Les deux sœurs s’allongent chacune dans son lit, la main s’immisce dans la petite culotte encore moite de l’excitation occasionnée par la rencontre d’avec Jonas et c’est tout naturellement que deux doigts s’activent dans la fente pour titiller le petit bouton en pleine éclosion et se donner le plaisir libérateur qui sinon les empêchera de dormir.
Le frisson fulgurant les prend au même moment comme à chaque fois qu’elles se donnent ce petit plaisir solitaire qui en fait n’en est plus un puisqu’elles le font quasiment toujours ensemble.
Dans l’autre chambre, Benjamin sort de sous son matelas la revue qui lui sert d’exutoire quand son sexe réclame son droit au plaisir.
La page s’ouvre aussitôt sur la même photo qui depuis toujours le fait jouir après quelques brèves secousses, étant tellement excité par le modèle nu dont sa libido ne peut se détacher et qui correspond presque parfaitement à ses rêves les plus fous.
Encore cette fois-ci il ne lui faut pas longtemps pour que ses reins se cambrent en lâchant de puissants jets, l’orgasme qu’il prend alors le surprend par son intensité jusque-là encore inégalée et le laisse exsangue sur son lit, lui laissant la respiration haletante à rechercher son souffle et calmer son cœur.
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