05-09-2020, 09:53 AM
2eme ANNÉE avant Pâques (dernière partie) : (16/150) (Raymond)
« Fin d’après-midi, laboratoire de la police scientifique »
L’inspecteur Baltot accueille avec le sourire, le couple qui entre dans son bureau et malgré qu’il ne les connaisse pas très bien, c’est suffisant pour lui de savoir qu’ils sont de l’équipe à Maurice mais surtout de grands amis de Florian.
- (Patrice) Comment va Luka inspecteur ?
- Très bien, merci !
- (Camille) J’ai appris qu’il restait pour de bon avec vous, j’avoue que j’en suis heureuse pour vous deux.
- Nous pourrions peut-être nous tutoyer, qu’en pensez-vous ?
- (Patrice acquiesce) Je pense que ce serait mieux en effet, après tout ce n’est pas comme si nous étions sans amis communs.
- Qu’est-ce qui vous amènent ici ?
Patrice sort de sa poche des papiers signés par le juge d’instruction.
- Nous enquêtons sur un double meurtre, nous soupçonnons qu’il pourrait une nouvelle fois s’agir d’un coup des Russes contre Florian et nous préférons nous adresser à toi plutôt qu’à un inconnu.
- Mon patron est au courant ?
- (Camille) Bien sûr !! Il est d’accord pour te confier cette enquête.
- Ah !! Très bien alors, comment puis-je vous être utile ?
- (Patrice) Nous avons déposé en arrivant quelques pièces qui pourraient nous révéler…
Patrice explique alors tout ce qu’ils connaissent de l’affaire en commençant par les fameux mails qui les ont mis sur la piste, il termine quelques longues minutes plus tard par leur arrivée dans le service de Raymond et l’accord de son responsable pour qu’il prenne l’enquête en main conjointement avec eux.
- (Patrice) Et voilà !! Tu en connais autant que nous maintenant.
- (Raymond songeur) J’envoie de suite une équipe sur les scènes des deux crimes !! Ce Sacha fait fort dès son arrivée, il va falloir la jouer rapide ! Je vais avoir besoin également d’avoir accès au serveur de votre centre pour remonter la piste des deux envois informatique.
- (Patrice) Tu as carte blanche.
- (Raymond) Très bien !! Je vous laisse le soin de poursuivre les investigations sur l’éventualité que la deuxième victime soit dès notre, pas besoin je pense de vous demander d’être prudents.
- (Patrice) Maurice a déjà mis l’IGS dans le coup, ils sont les plus aptes à ce genre de recherches.
- (Raymond pas convaincu) Espérons-le !!
- (Camille sourit) Nous avons fait la même réflexion à Maurice, il nous a répondu qu’il allait s’adresser à une amie à lui qui est un fin limier quant à trouver là où les autres font chou blanc.
- (Raymond) Dans ce cas je n’ai rien d’autre à ajouter et si vous n’y voyez pas d’offense, je vais vous laisser pour organiser mon service. Je voudrais que les recherches sur sites soient menées avant qu’il ne fasse trop noir, je n’aimerais pas attendre demain matin car on ne sait jamais s’il venait à pleuvoir dans la nuit.
- (Patrice) Nous comprenons et d’ailleurs, nous aussi nous avons encore du pain sur la planche avant de rentrer chez nous.
- (Raymond en leur serrant la main) De toute façon nous restons en contact, dès qu’il y a du nouveau je vous tiens au courant.
- (Patrice) Pareil pour nous, tu donneras le bonjour à Luka.
Raymond les précède jusqu’à la porte de son bureau qu’il ouvre pour les laisser sortir.
- Je n’y manquerai pas.
***/***
« Une heure plus tôt, bureau du directeur de la DST »
- J’ai eu l’accord du préfet pour que tu t’occupes de cette affaire Louise, je sais qu’elle sort singulièrement du cadre de ta fonction mais j’ai tout de suite pensé à toi.
Louise Menu est une belle femme qui dépasse de peu la quarantaine, une grande rousse aux cheveux longs que Maurice connaît pour avoir déjà eu à faire avec ses services et qu’il a appris à apprécier, déjà pour son professionnalisme mais aussi par ses manières tout en finesse et perspicacité pour mener à bien ses missions.
À la mort suspecte en service de son époux, elle a demandé sa mutation à l’IGS pour pouvoir mener l’enquête interne qui sinon ce serait très certainement terminé en impasse.
C’est là qu’elle a connu Maurice, celui-ci lui donnant un coup de main appréciable en lui laissant carte blanche pour prendre connaissance de certains dossiers qui se sont très vite révélés parlants et lui ont permis de faire arrêter ceux qui ont lâchement organisé l’accident criminel contre son mari, qui n’acceptait pas de fermer les yeux sur leurs agissements plus que douteux.
Depuis cinq ans, elle élève seule ses enfants tout en menant tambour battant une carrière qui déjà l’a amené au grade envié de major et c’est donc avec un réel plaisir que Louise retrouve cet homme qu’elle considère comme un ami.
- La recherche d’une disparition, voire même comme ça en a l’air, d’un homicide à l’encontre d’un agent des forces de police entre tout à fait dans mes prérogatives et je serais heureuse cette fois-ci de pouvoir te rendre service.
2eme ANNÉE avant Pâques (dernière partie) : (17/150) (Louise)
Maurice l’observe attentivement, les cinq années depuis leur première rencontre ne l’ont pas changée et il retrouve en elle la maîtresse femme qui l’avait alors fortement marqué, ne serait-ce quelques rides lui rappelant ce par quoi elle est passée.
- Ça n’a pas été trop dur ?
Louise comprend bien que le sens de la question est devenu plus personnel, elle esquisse alors un léger sourire.
- Ça prend du temps, je m’en remets petit à petit mais ce sont surtout les enfants qui ont du mal, encore maintenant pour le dernier.
- Qu’est-ce qu’ils deviennent ?
- Les deux grandes sont en fac et le dernier passe son bac cette année.
- Tout ne va pas si mal que ça alors !
- Leur père leur manque et je ne suis pas toujours là quand il le faudrait.
- Fais attention à toi Louise, le gars que nous cherchons est un tueur de la pire espèce et je ne voudrais pas qu’il t’arrive quoi que ce soit par ma faute.
- Mon métier après mes enfants est la seule chose qu’il me reste, j’en ai vu et j’en verrai d’autres, tu connais un travail sans danger toi ? Moi pas ! Et celui-là me plaît.
Maurice soupire car lui aussi pense la même chose et c’est ce qui fait que son métier le passionne, il lui tend une pochette qui contient les documents pouvant lui être utiles.
- Voilà tout ce que nous avons !! Il y a également tous les noms des collègues qui sont sur cette affaire !! N’hésite pas à entrer en contact avec eux pour recouper vos recherches, ce sont tous des personnes de confiance.
Louise se lève en prenant le porte-documents.
- Te connaissant je n’en doute pas un instant.
Son téléphone sonne dans son sac, Louise le récupère et le plaque à son oreille.
- Tu m’excuses un instant ! Allô ?
-…
Maurice la voit devenir subitement toute pâle, il se lève d’un bond pour la prendre par la taille et l’aider à s’asseoir, le téléphone s’échappe de ses mains et Maurice le rattrape in extremis avant qu’il n’aille se fracasser au sol.
- (Maurice inquiet) Ça va Louise ?
- (Louise d’une voix faible) C’est mon fils !! Il vient d’avoir un accident en rentrant du lycée
- C’est grave ?
- Je… je n’en sais rien !! Oh mon Dieu !!
Maurice se souvient du portable qu’il tient toujours dans sa main et le plaque à son tour à son oreille en espérant qu’il y ait toujours quelqu’un à l’autre bout.
- Allô !!
-…
- Maurice Désmaré directeur de la DST !! Votre mère est près de moi, pouvez-vous me dire comment va votre frère ?
-…
- Allons ! Du calme mademoiselle ! Cela ne sert à rien de vous mettre en panique, dites-moi plutôt où ils l’ont conduit !
-…
- Ah !! Ils ne vous l’ont pas dit ?
-…
- Vous avez oublié de le leur demander ! Ça arrive avec l’affolement, votre sœur est à côté de vous ?
-…
- Très bien, alors rester chez vous toutes les deux, je m’occupe de votre mère et nous vous appellerons dès que nous en saurons plus sur l’état de votre petit frère.
-…
- C’est normal, faites comme je viens de vous le demander et tout ira bien.
Maurice raccroche, il verse de l’eau dans un verre et le fait boire à son amie tout en tentant pour le mieux de la rassurer.
- Calme-toi Louise ! Je vais prendre des nouvelles et dès que je sais où ils l’emmènent, je t’y conduirais moi-même.
Il n’attend aucune réponse de son amie visiblement paniquée et pendant les minutes qui suivent, Maurice prend contact avec plusieurs services.
Une fois chose faite, il repose le combiné et reporte son attention sur Louise le temps que les réponses lui parviennent.
2eme ANNÉE avant Pâques (dernière partie) : (18/150) (Pas d’autres choix)
***/***
« Pendant ce temps-là, dans l’ambulance du SAMU »
- Plus vite Rémi !! Nous allons le perdre sinon !!
- Je fais ce que je peux !! Ce n’est pas ma faute s’ils nous envoient de l’autre côté de Paris à une heure pareille !!
- Préviens la base !! Demande-leur qu’ils nous dirigent ailleurs, sinon il ne tiendra pas !!
- OK !!
Rémi enclenche son main-libre.
- Allô la base !! Ici l’unité quarante-cinq !! Nous demandons à être détournés de notre point de livraison, le garçon est trop touché !! Il ne tiendra pas si nous ne changeons pas d’hôpital.
- Ici la base !! Unité quarante-cinq !! Poursuivez votre route, je vous ai sur le satellite !! Nous cherchons un autre point de livraison, ne quittez pas !!
De longues minutes passent, semblant des heures pour l’infirmier et son collègue au volant de l’ambulance toutes sirènes hurlantes, qui tente de se frayer un chemin sur un périphérique plus qu’encombrer.
La voix reprend alors qu’ils ne s’y attendaient plus.
- Unité quarante-cinq !! Ici la base !! Voici vos nouvelles instructions, prenez la prochaine bretelle et notez la position GPS que je vais vous donner !!
Rémi manque de rater la bretelle du périphérique tellement il est plongé dans ses pensées à comprendre où ils veulent le faire aller, il met son clignotant en coupant la route aux véhicules agglutinés les uns derrière les autres.
- Unité quarante-cinq à la base !! Bien reçu !! Je note les coordonnées !!
Son collègue ne perçoit qu’une partie de la conversation, trop occupé auprès du jeune garçon qui respire avec de plus en plus de difficultés.
- Je ne vais bientôt plus pouvoir le garder si nous n’arrivons pas rapidement !!
- Encore quelques minutes !! Le GPS indique deux kilomètres huit cent !!
L’infirmier regarde par la vitre tout en continuant ses massages cardiaques, il cherche dans sa mémoire quel hôpital peut bien se trouver dans cette zone et il a subitement un flash.
- J’y crois pas !! Ils nous déroutent sur Begin !!
***/***
(Hôpital Begin)
Le général sort de son bureau en courant, au plus grand dam de sa secrétaire qui se demande bien quelle mouche le pique et c’est en s’éloignant dans le couloir que Marcel lui donne ses instructions.
- Faites préparer un bloc !! Deux infirmiers à la grille avec le matériel de première urgence respiratoire !! Vite !!
***/***
« Bureau du directeur de la DST »
Maurice raccroche et se lève nerveusement, il prend la main de Louise en se voulant confiant alors que tout en lui démontre le contraire…
- Ils l’emmènent à Begin !!
- (Louise affolée) Mais !! C’est un hôpital militaire !!!
- Apparemment ils n’avaient pas le choix à cause du trafic !!
- Mon Dieu !! C’est donc si grave que ça !!!
- Je ne vais pas te mentir Louise !! Ton fils est entre la vie et la mort en ce moment, mais tout le monde se démène pour qu’il s’en sorte et je connais cet hôpital, crois-moi leurs médecins valent largement ceux du privé.
Louise est à deux doigts de la crise de nerfs, elle a l’impression de revenir cinq ans en arrière sauf que là c’est son fils et non son mari qui va se retrouver entre les mains des chirurgiens.
- Je veux voir mon fils !!
- Je t’y emmène Louise, n’aie crainte je suis là !!
2eme ANNÉE avant Pâques (dernière partie) : (19/150) (Kyoto) (Troisième jour) (suite)
« Début de soirée, village de pécheurs »
Le repas de poissons crus ravit de toute évidence Thomas alors que moi je n’en suis pas fan, d’ailleurs je vois bien que nos deux gardes du corps sont comme moi et ne mangent que sur le bout des dents.
- Un empire pour un steak frites !!
- (Thomas moqueur) C’était bien la peine de t’habiller en Samouraï ! C’est très bon au contraire, juste que tu t’es mis dans le crâne que tu n’aimais pas.
- (Je lui tire la langue) Beuee !!!
Le patron du petit restaurant où nous nous sommes arrêtés s’approche de nos tables et discute avec les autochtones du bus qui sont restés avec nous, ceux-ci s’amusent de nous voir grimacer et lui font comprendre que nous ne sommes pas fans de son plat du jour.
Il nous étonne alors en prononçant quelques mots dans notre langue.
- Vous vouloir autre chose ? Peut-être moi cuire votre poisson ?
- (Thomas) C’est très bien comme ça pour moi, merci !
- Moi je veux bien, mes deux amis aussi je pense !
Ceux-ci hochent la tête en souriant, le patron récupère nos assiettes et repart dans sa cuisine où un énorme wok reçoit nos lamelles de poissons dans un bruit de friture qui d’un seul coup me remet l’eau à la bouche.
- Je pense que là je vais me régaler !!
Personne ne me répond mais les yeux des policiers parlent pour eux, du coup, en attendant notre dîner, j’écoute avec attention les gens du coin qui discutent entre eux et je dois dire que leurs conversations m’intéressent au plus haut point, car apparemment ils comptent repartir pour « la pêche du soir » comme ils disent.
Il y a longtemps que je n’ai plus fait ce genre de chose et ça me tente beaucoup, je me souviens alors des soirées en mer avec mes copains dans le bateau d’un ami de mon grand-père et qui souvent à cette époque nous emmenait avec son équipage, pour notre plus grand amusement.
- (Thomas) Tu m’as l’air bien attentif ? Qu’est-ce qu’ils disent de si intéressant ?
- Ils vont repartir en mer pour une partie de la nuit, ça te dirait d’aller avec eux ?
- Parce que tu crois qu’il suffit d’aller leur demander pour qu’ils nous emmènent avec eux ?
- On peut toujours essayer !!
Le patron revient avec nos assiettes qui cette fois-ci nous donnent réellement envie de leur faire un sort, ce qui d’ailleurs ne manque pas d’arriver et c’est une fois le ventre plein que je reviens à mon idée.
C’est avec empressement quand je les vois s’apprêter à quitter le restaurant que je me lève pour les intercepter.
- すみません紳士 !我々 が希望を私の友人私を行き、どのようなお問い合わせ支払いいたし ます ! (Excusez-moi messieurs !! Nous aimerions mon ami et moi pouvoir aller avec vous, nous payerons ce que vous nous demanderez !)
Le plus âgé des pêcheurs me fixe un instant l’air contrarié par ma demande, quelque chose attire son attention dans la salle et son expression change du tout au tout, devenant soudainement plus accorte vis-à-vis de nous.
- 外国の若い海を彼女に既にですか? (Avez-vous déjà pris la mer jeunes étrangers ?)
- ここで私たちが漁師はまた、私たちはしばしば私の友人とそれらに 続き、同じことを我々 の恐怖を持っていないあなた。 (Là d’où nous venons, il y a également des pêcheurs et nous les avons souvent suivis avec mon ami, n’ayez aucunes craintes nous ne vous gênerons pas.)
Le vieil homme qui tient le restaurant resté près de nous à desservir un client jette un coup d’œil furtif au-dessus de nos têtes, je m’en aperçois et me retourne vivement pour apercevoir le signe d’accord que donne un homme au petit groupe de pêcheurs depuis le fond de la salle.
Je fixe de nouveau le regard du patron l’air interrogateur.
- この男は誰ですか? (Qui est cet homme ?)
L’homme hésite à répondre et c’est d’une voix quasi inaudible qu’il murmure.
- 八草 ! (Yakusa !)
- 彼が何を望んでいるか。私たちの後にあるか。 (Qu’est-ce qu’il veut ? En a-t-il après nous ?)
- 外国人滞在しないでください、彼らのサービスを支払う人はまた敵 よりも友人をすることができます ! (Vous ne devriez pas rester étrangers, celui qui paie leurs services peut aussi bien être ami, qu’ennemi !)
- 彼に尋ねるも行きます ! (Eh bien nous allons aller lui demander !!)
« Fin d’après-midi, laboratoire de la police scientifique »
L’inspecteur Baltot accueille avec le sourire, le couple qui entre dans son bureau et malgré qu’il ne les connaisse pas très bien, c’est suffisant pour lui de savoir qu’ils sont de l’équipe à Maurice mais surtout de grands amis de Florian.
- (Patrice) Comment va Luka inspecteur ?
- Très bien, merci !
- (Camille) J’ai appris qu’il restait pour de bon avec vous, j’avoue que j’en suis heureuse pour vous deux.
- Nous pourrions peut-être nous tutoyer, qu’en pensez-vous ?
- (Patrice acquiesce) Je pense que ce serait mieux en effet, après tout ce n’est pas comme si nous étions sans amis communs.
- Qu’est-ce qui vous amènent ici ?
Patrice sort de sa poche des papiers signés par le juge d’instruction.
- Nous enquêtons sur un double meurtre, nous soupçonnons qu’il pourrait une nouvelle fois s’agir d’un coup des Russes contre Florian et nous préférons nous adresser à toi plutôt qu’à un inconnu.
- Mon patron est au courant ?
- (Camille) Bien sûr !! Il est d’accord pour te confier cette enquête.
- Ah !! Très bien alors, comment puis-je vous être utile ?
- (Patrice) Nous avons déposé en arrivant quelques pièces qui pourraient nous révéler…
Patrice explique alors tout ce qu’ils connaissent de l’affaire en commençant par les fameux mails qui les ont mis sur la piste, il termine quelques longues minutes plus tard par leur arrivée dans le service de Raymond et l’accord de son responsable pour qu’il prenne l’enquête en main conjointement avec eux.
- (Patrice) Et voilà !! Tu en connais autant que nous maintenant.
- (Raymond songeur) J’envoie de suite une équipe sur les scènes des deux crimes !! Ce Sacha fait fort dès son arrivée, il va falloir la jouer rapide ! Je vais avoir besoin également d’avoir accès au serveur de votre centre pour remonter la piste des deux envois informatique.
- (Patrice) Tu as carte blanche.
- (Raymond) Très bien !! Je vous laisse le soin de poursuivre les investigations sur l’éventualité que la deuxième victime soit dès notre, pas besoin je pense de vous demander d’être prudents.
- (Patrice) Maurice a déjà mis l’IGS dans le coup, ils sont les plus aptes à ce genre de recherches.
- (Raymond pas convaincu) Espérons-le !!
- (Camille sourit) Nous avons fait la même réflexion à Maurice, il nous a répondu qu’il allait s’adresser à une amie à lui qui est un fin limier quant à trouver là où les autres font chou blanc.
- (Raymond) Dans ce cas je n’ai rien d’autre à ajouter et si vous n’y voyez pas d’offense, je vais vous laisser pour organiser mon service. Je voudrais que les recherches sur sites soient menées avant qu’il ne fasse trop noir, je n’aimerais pas attendre demain matin car on ne sait jamais s’il venait à pleuvoir dans la nuit.
- (Patrice) Nous comprenons et d’ailleurs, nous aussi nous avons encore du pain sur la planche avant de rentrer chez nous.
- (Raymond en leur serrant la main) De toute façon nous restons en contact, dès qu’il y a du nouveau je vous tiens au courant.
- (Patrice) Pareil pour nous, tu donneras le bonjour à Luka.
Raymond les précède jusqu’à la porte de son bureau qu’il ouvre pour les laisser sortir.
- Je n’y manquerai pas.
***/***
« Une heure plus tôt, bureau du directeur de la DST »
- J’ai eu l’accord du préfet pour que tu t’occupes de cette affaire Louise, je sais qu’elle sort singulièrement du cadre de ta fonction mais j’ai tout de suite pensé à toi.
Louise Menu est une belle femme qui dépasse de peu la quarantaine, une grande rousse aux cheveux longs que Maurice connaît pour avoir déjà eu à faire avec ses services et qu’il a appris à apprécier, déjà pour son professionnalisme mais aussi par ses manières tout en finesse et perspicacité pour mener à bien ses missions.
À la mort suspecte en service de son époux, elle a demandé sa mutation à l’IGS pour pouvoir mener l’enquête interne qui sinon ce serait très certainement terminé en impasse.
C’est là qu’elle a connu Maurice, celui-ci lui donnant un coup de main appréciable en lui laissant carte blanche pour prendre connaissance de certains dossiers qui se sont très vite révélés parlants et lui ont permis de faire arrêter ceux qui ont lâchement organisé l’accident criminel contre son mari, qui n’acceptait pas de fermer les yeux sur leurs agissements plus que douteux.
Depuis cinq ans, elle élève seule ses enfants tout en menant tambour battant une carrière qui déjà l’a amené au grade envié de major et c’est donc avec un réel plaisir que Louise retrouve cet homme qu’elle considère comme un ami.
- La recherche d’une disparition, voire même comme ça en a l’air, d’un homicide à l’encontre d’un agent des forces de police entre tout à fait dans mes prérogatives et je serais heureuse cette fois-ci de pouvoir te rendre service.
2eme ANNÉE avant Pâques (dernière partie) : (17/150) (Louise)
Maurice l’observe attentivement, les cinq années depuis leur première rencontre ne l’ont pas changée et il retrouve en elle la maîtresse femme qui l’avait alors fortement marqué, ne serait-ce quelques rides lui rappelant ce par quoi elle est passée.
- Ça n’a pas été trop dur ?
Louise comprend bien que le sens de la question est devenu plus personnel, elle esquisse alors un léger sourire.
- Ça prend du temps, je m’en remets petit à petit mais ce sont surtout les enfants qui ont du mal, encore maintenant pour le dernier.
- Qu’est-ce qu’ils deviennent ?
- Les deux grandes sont en fac et le dernier passe son bac cette année.
- Tout ne va pas si mal que ça alors !
- Leur père leur manque et je ne suis pas toujours là quand il le faudrait.
- Fais attention à toi Louise, le gars que nous cherchons est un tueur de la pire espèce et je ne voudrais pas qu’il t’arrive quoi que ce soit par ma faute.
- Mon métier après mes enfants est la seule chose qu’il me reste, j’en ai vu et j’en verrai d’autres, tu connais un travail sans danger toi ? Moi pas ! Et celui-là me plaît.
Maurice soupire car lui aussi pense la même chose et c’est ce qui fait que son métier le passionne, il lui tend une pochette qui contient les documents pouvant lui être utiles.
- Voilà tout ce que nous avons !! Il y a également tous les noms des collègues qui sont sur cette affaire !! N’hésite pas à entrer en contact avec eux pour recouper vos recherches, ce sont tous des personnes de confiance.
Louise se lève en prenant le porte-documents.
- Te connaissant je n’en doute pas un instant.
Son téléphone sonne dans son sac, Louise le récupère et le plaque à son oreille.
- Tu m’excuses un instant ! Allô ?
-…
Maurice la voit devenir subitement toute pâle, il se lève d’un bond pour la prendre par la taille et l’aider à s’asseoir, le téléphone s’échappe de ses mains et Maurice le rattrape in extremis avant qu’il n’aille se fracasser au sol.
- (Maurice inquiet) Ça va Louise ?
- (Louise d’une voix faible) C’est mon fils !! Il vient d’avoir un accident en rentrant du lycée
- C’est grave ?
- Je… je n’en sais rien !! Oh mon Dieu !!
Maurice se souvient du portable qu’il tient toujours dans sa main et le plaque à son tour à son oreille en espérant qu’il y ait toujours quelqu’un à l’autre bout.
- Allô !!
-…
- Maurice Désmaré directeur de la DST !! Votre mère est près de moi, pouvez-vous me dire comment va votre frère ?
-…
- Allons ! Du calme mademoiselle ! Cela ne sert à rien de vous mettre en panique, dites-moi plutôt où ils l’ont conduit !
-…
- Ah !! Ils ne vous l’ont pas dit ?
-…
- Vous avez oublié de le leur demander ! Ça arrive avec l’affolement, votre sœur est à côté de vous ?
-…
- Très bien, alors rester chez vous toutes les deux, je m’occupe de votre mère et nous vous appellerons dès que nous en saurons plus sur l’état de votre petit frère.
-…
- C’est normal, faites comme je viens de vous le demander et tout ira bien.
Maurice raccroche, il verse de l’eau dans un verre et le fait boire à son amie tout en tentant pour le mieux de la rassurer.
- Calme-toi Louise ! Je vais prendre des nouvelles et dès que je sais où ils l’emmènent, je t’y conduirais moi-même.
Il n’attend aucune réponse de son amie visiblement paniquée et pendant les minutes qui suivent, Maurice prend contact avec plusieurs services.
Une fois chose faite, il repose le combiné et reporte son attention sur Louise le temps que les réponses lui parviennent.
2eme ANNÉE avant Pâques (dernière partie) : (18/150) (Pas d’autres choix)
***/***
« Pendant ce temps-là, dans l’ambulance du SAMU »
- Plus vite Rémi !! Nous allons le perdre sinon !!
- Je fais ce que je peux !! Ce n’est pas ma faute s’ils nous envoient de l’autre côté de Paris à une heure pareille !!
- Préviens la base !! Demande-leur qu’ils nous dirigent ailleurs, sinon il ne tiendra pas !!
- OK !!
Rémi enclenche son main-libre.
- Allô la base !! Ici l’unité quarante-cinq !! Nous demandons à être détournés de notre point de livraison, le garçon est trop touché !! Il ne tiendra pas si nous ne changeons pas d’hôpital.
- Ici la base !! Unité quarante-cinq !! Poursuivez votre route, je vous ai sur le satellite !! Nous cherchons un autre point de livraison, ne quittez pas !!
De longues minutes passent, semblant des heures pour l’infirmier et son collègue au volant de l’ambulance toutes sirènes hurlantes, qui tente de se frayer un chemin sur un périphérique plus qu’encombrer.
La voix reprend alors qu’ils ne s’y attendaient plus.
- Unité quarante-cinq !! Ici la base !! Voici vos nouvelles instructions, prenez la prochaine bretelle et notez la position GPS que je vais vous donner !!
Rémi manque de rater la bretelle du périphérique tellement il est plongé dans ses pensées à comprendre où ils veulent le faire aller, il met son clignotant en coupant la route aux véhicules agglutinés les uns derrière les autres.
- Unité quarante-cinq à la base !! Bien reçu !! Je note les coordonnées !!
Son collègue ne perçoit qu’une partie de la conversation, trop occupé auprès du jeune garçon qui respire avec de plus en plus de difficultés.
- Je ne vais bientôt plus pouvoir le garder si nous n’arrivons pas rapidement !!
- Encore quelques minutes !! Le GPS indique deux kilomètres huit cent !!
L’infirmier regarde par la vitre tout en continuant ses massages cardiaques, il cherche dans sa mémoire quel hôpital peut bien se trouver dans cette zone et il a subitement un flash.
- J’y crois pas !! Ils nous déroutent sur Begin !!
***/***
(Hôpital Begin)
Le général sort de son bureau en courant, au plus grand dam de sa secrétaire qui se demande bien quelle mouche le pique et c’est en s’éloignant dans le couloir que Marcel lui donne ses instructions.
- Faites préparer un bloc !! Deux infirmiers à la grille avec le matériel de première urgence respiratoire !! Vite !!
***/***
« Bureau du directeur de la DST »
Maurice raccroche et se lève nerveusement, il prend la main de Louise en se voulant confiant alors que tout en lui démontre le contraire…
- Ils l’emmènent à Begin !!
- (Louise affolée) Mais !! C’est un hôpital militaire !!!
- Apparemment ils n’avaient pas le choix à cause du trafic !!
- Mon Dieu !! C’est donc si grave que ça !!!
- Je ne vais pas te mentir Louise !! Ton fils est entre la vie et la mort en ce moment, mais tout le monde se démène pour qu’il s’en sorte et je connais cet hôpital, crois-moi leurs médecins valent largement ceux du privé.
Louise est à deux doigts de la crise de nerfs, elle a l’impression de revenir cinq ans en arrière sauf que là c’est son fils et non son mari qui va se retrouver entre les mains des chirurgiens.
- Je veux voir mon fils !!
- Je t’y emmène Louise, n’aie crainte je suis là !!
2eme ANNÉE avant Pâques (dernière partie) : (19/150) (Kyoto) (Troisième jour) (suite)
« Début de soirée, village de pécheurs »
Le repas de poissons crus ravit de toute évidence Thomas alors que moi je n’en suis pas fan, d’ailleurs je vois bien que nos deux gardes du corps sont comme moi et ne mangent que sur le bout des dents.
- Un empire pour un steak frites !!
- (Thomas moqueur) C’était bien la peine de t’habiller en Samouraï ! C’est très bon au contraire, juste que tu t’es mis dans le crâne que tu n’aimais pas.
- (Je lui tire la langue) Beuee !!!
Le patron du petit restaurant où nous nous sommes arrêtés s’approche de nos tables et discute avec les autochtones du bus qui sont restés avec nous, ceux-ci s’amusent de nous voir grimacer et lui font comprendre que nous ne sommes pas fans de son plat du jour.
Il nous étonne alors en prononçant quelques mots dans notre langue.
- Vous vouloir autre chose ? Peut-être moi cuire votre poisson ?
- (Thomas) C’est très bien comme ça pour moi, merci !
- Moi je veux bien, mes deux amis aussi je pense !
Ceux-ci hochent la tête en souriant, le patron récupère nos assiettes et repart dans sa cuisine où un énorme wok reçoit nos lamelles de poissons dans un bruit de friture qui d’un seul coup me remet l’eau à la bouche.
- Je pense que là je vais me régaler !!
Personne ne me répond mais les yeux des policiers parlent pour eux, du coup, en attendant notre dîner, j’écoute avec attention les gens du coin qui discutent entre eux et je dois dire que leurs conversations m’intéressent au plus haut point, car apparemment ils comptent repartir pour « la pêche du soir » comme ils disent.
Il y a longtemps que je n’ai plus fait ce genre de chose et ça me tente beaucoup, je me souviens alors des soirées en mer avec mes copains dans le bateau d’un ami de mon grand-père et qui souvent à cette époque nous emmenait avec son équipage, pour notre plus grand amusement.
- (Thomas) Tu m’as l’air bien attentif ? Qu’est-ce qu’ils disent de si intéressant ?
- Ils vont repartir en mer pour une partie de la nuit, ça te dirait d’aller avec eux ?
- Parce que tu crois qu’il suffit d’aller leur demander pour qu’ils nous emmènent avec eux ?
- On peut toujours essayer !!
Le patron revient avec nos assiettes qui cette fois-ci nous donnent réellement envie de leur faire un sort, ce qui d’ailleurs ne manque pas d’arriver et c’est une fois le ventre plein que je reviens à mon idée.
C’est avec empressement quand je les vois s’apprêter à quitter le restaurant que je me lève pour les intercepter.
- すみません紳士 !我々 が希望を私の友人私を行き、どのようなお問い合わせ支払いいたし ます ! (Excusez-moi messieurs !! Nous aimerions mon ami et moi pouvoir aller avec vous, nous payerons ce que vous nous demanderez !)
Le plus âgé des pêcheurs me fixe un instant l’air contrarié par ma demande, quelque chose attire son attention dans la salle et son expression change du tout au tout, devenant soudainement plus accorte vis-à-vis de nous.
- 外国の若い海を彼女に既にですか? (Avez-vous déjà pris la mer jeunes étrangers ?)
- ここで私たちが漁師はまた、私たちはしばしば私の友人とそれらに 続き、同じことを我々 の恐怖を持っていないあなた。 (Là d’où nous venons, il y a également des pêcheurs et nous les avons souvent suivis avec mon ami, n’ayez aucunes craintes nous ne vous gênerons pas.)
Le vieil homme qui tient le restaurant resté près de nous à desservir un client jette un coup d’œil furtif au-dessus de nos têtes, je m’en aperçois et me retourne vivement pour apercevoir le signe d’accord que donne un homme au petit groupe de pêcheurs depuis le fond de la salle.
Je fixe de nouveau le regard du patron l’air interrogateur.
- この男は誰ですか? (Qui est cet homme ?)
L’homme hésite à répondre et c’est d’une voix quasi inaudible qu’il murmure.
- 八草 ! (Yakusa !)
- 彼が何を望んでいるか。私たちの後にあるか。 (Qu’est-ce qu’il veut ? En a-t-il après nous ?)
- 外国人滞在しないでください、彼らのサービスを支払う人はまた敵 よりも友人をすることができます ! (Vous ne devriez pas rester étrangers, celui qui paie leurs services peut aussi bien être ami, qu’ennemi !)
- 彼に尋ねるも行きます ! (Eh bien nous allons aller lui demander !!)
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