05-09-2020, 09:47 AM
(Modification du message : 05-09-2020, 09:49 AM par laurentdu51100.)
2eme ANNÉE avant Pâques (dernière partie) : (12/150) (Paris) (Commissariat du dixième arrondissement)
Maxence est à son bureau le visage grave, il sait que ce qu’il vient de faire si cela s’apprenait, serait la signature de son arrêt de mort et malgré ça, il ne regrette rien car la vie d’une personne devenue très chère pour lui est en jeu.
Il attend que son « nouveau » collègue redescende de chez le commissaire pour lui annoncer qu’ils feront désormais équipe ensemble et ce qui au début lui avait apporté un énorme soulagement, voire un plaisir manifeste, devient maintenant qu’il a vu de quoi il était capable, l’objet de ses plus grands cauchemars.
Les deux mails avec les coordonnées GPS qu’il a envoyées depuis une grande surface différente, en prenant comme prétexte à chaque fois auprès du vendeur que ce n’était que dans le but d’essayer la machine et qu’il s’est ensuite empressé de quitter sans bien sûr en faire l’achat, lui ont donné des sueurs froides tout au long de la journée.
Personne bien sûr ne pourra remonter jusqu’à lui, la seule crainte pour Maxence est que Sacha en ait vent et qu’il finisse par faire le rapprochement, connaissant la cruauté de son « ami » il a de quoi avoir peur des implications que cela lui amènerait.
Abdel a été renvoyé chez ses parents avec l’ordre formel de ne sortir de chez eux sous aucun prétexte, il lui a bien expliqué ce qu’il était arrivé au dealer qu’ils ont retrouvé mort et que sa vie à lui était désormais en jeu, jusqu’à ce que l’assassin soit arrêté.
Le jeune arabe lui a lancé alors un regard que jamais Maxence n’oubliera, marqué d’une dévotion et d’une confiance totale envers celui qui est devenu plus important en quelques jours que sa propre famille.
Sacha arrive dans le grand bureau avec le sourire aux lèvres, tout s’est bien passé avec le commissaire et c’est sans surprise qu’il s’est entendu mettre en équipe avec le brigadier Maxence Lecœur, maintenant la tête que fait son ami alors qu’il ne s’est pas encore aperçu de sa présence dans le bureau, ne lui semble pas habituel et Sacha se pose la question de ce qui peut bien perturber Maxence.
***/***
« Ex-hangar à foins, en limite de Paris »
Un important dispositif de police bloque l’accès au hangar détruit par l’incendie, un bidon d’essence carbonisé prouve que celui-ci a été déclaré par une main criminelle et plusieurs hommes en combinaisons ratissent les lieux sous le regard des deux agents de la DST arrivés depuis quelque temps, donnant des instructions de recherches vers des endroits qui leur semblent stratégiques pour qu’un meurtre y ait été commis.
Le bip bip rapide du détecteur de métaux, amène quelques coups de pelles et un morceau de métal noir de suie apparaît alors, l’homme s’empresse de le ramasser avec ses gants en le glissant dans un sachet en plastique, qu’il amène alors aux deux agents.
- Ça ressemble à un insigne de police mon capitaine !
Patrice le lui prend des mains en le tournant à la lumière du soleil.
- Hum !! Oui !! Ça y ressemble en tous les cas, intensifiez les recherches sur cette zone brigadier !
- Bien mon capitaine !!
Camille lui prend le sachet des mains, son regard se durcit quand elle comprend l’implication que cet insigne peut avoir.
- J’ai idée que nous n’allons pas tarder à découvrir les restes d’un collègue !! Je connais bien ce genre d’insigne, c’est celui que reçoivent les jeunes agents à leur sortie de l’école de police. Ce qui est étonnant, c’est qu’il ou elle l’ait eu sur lui !! D’habitude c’est plutôt quelque chose qu’on garde chez soi, le mien doit d’ailleurs toujours trainer dans un placard.
- D’autant plus qu’il n’a aucune valeur professionnelle, il n’y a que la carte de police qui est reconnue officiellement.
- Oui c’est bizarre !!
- Mon capitaine !! Venez voir !! Je crois que nous avons trouvé à qui elle appartient !!
Patrice et Camille s’avancent dans les gravats jusqu’à l’endroit que le brigadier leur indique, quelques restes d’ossements apparaissent et Patrice observe attentivement tous les déchets qui traînent autour, apercevant çà et là des débris métalliques à la forme significative.
- Ce ne serait pas des anses de valises, là-bas ?
Le brigadier se penche sur les objets, il prend un nouveau sac en plastique pour les mettre dedans et le tend à l’agent de la DST.
- Tenez mon capitaine !! Je ne les avais pas aperçus tout à l’heure mais je pense que c’est précisément à cet endroit-là que j’ai trouvé la plaque.
- Ça expliquerait beaucoup de choses alors !! Faites cesser les fouilles, c’est au tour de la police scientifique de venir maintenant que nous avons la preuve d’un homicide. Gardez un cordon de police autour de cet endroit, je ne voudrais pas qu’un curieux nous gâche la scène de crime.
- À vos ordres mon capitaine !!
- (Camille) On fait quoi maintenant ?
- (Patrice) On cherche un policier qui arrivait ou quittait Paris !! Ça restreint nos investigations !! Nous allons devoir rester discret car j’ai comme une intuition !
- (Camille) Sacha ?
- (Patrice hoche la tête) Avoue que ça se tient !! Vraisemblablement quelqu’un cherche à nous aider, nous devons enquêter également sur ces mystérieux mails qui arrivent fort à propos reconnais-le ?
2eme ANNÉE avant Pâques (dernière partie) : (13/150) (Paris) (Begin)
***/***
« Bureau du général »
Erwan et Antoine Mathéi sont dans le bureau du général, ils viennent de lui apprendre la nouvelle et celui-ci en reste comme deux ronds de flan, ne sachant pas encore quelles dispositions prendre devant une chose tellement incroyable à ses yeux.
- Vous avez bien fait d’interdire l’accès à la chambre !! Erwan !! Tu demandes à tes autres collègues de faire le planton devant en attendant que je prenne mes directives auprès de la DST.
Erwan regarde Antoine aussi surpris que lui de ce tutoiement qui prouve combien le brave homme est perturbé par ce qu’ils viennent de lui apprendre.
- À vos ordres mon général !!
Antoine le laisse quitter le bureau avant de se tourner vers son père.
- Tu vas appeler Maurice ?
- C’est de son ressort, non ?
- Quelque chose qui ne va pas p’pa ?
- Ah !! Parce que toi tu trouves tout ça normal !! Un homme qui arrive des États Unis presque mort et qu’on retrouve assis sur son lit quelques heures à peine plus tard !!
Antoine amusé sort de sa poche l’étui contenant la seringue vide qu’Erwan a utilisée et qu’il a récupérée dans l’hélicoptère.
- C’est l’effet ni clou ni vis Hi ! Hi ! Une seule dose suffit Hi ! Hi !
- Allons mon garçon !! Tu sais bien qu’aucun médicament ne pourrait réaliser un tel miracle en si peu de temps !!
- Que sais-tu exactement sur Florian p’pa ?
- Que c’est un garçon doué de ses mains et d’une intelligence comme je n’en ai jamais connu.
- Et c’est tout ?
- Pourquoi me demandes-tu ça ? Tu m’as l’air bien au fait de secrets qui me sont étrangers !
- Tu devrais en parler avec Maurice, le père d’Erwan ! Il pourra peut-être t’en dire plus, Erwan en connaît également beaucoup mais refuse d’en parler à qui que ce soit.
- Mais toi ? Que sais-tu exactement ?
- J’en suis au même point que toi papa, juste que Florian n’est pas ou est beaucoup plus que ce qu’il paraît et je ne le connaîtrais pas, je serais certainement amené à penser qu’il n’est pas comme nous.
Marcel regarde son fils avec surprise, ses paroles ne sont pas loin de correspondre à ses propres pensées et c’est d’une voix manquant d’assurance qu’il lui dit.
- Humain ?
- Plus humain que Florian tu meurs ! Je pensais plutôt à surhumain, tu sais ? Comme les sorciers des légendes !!
- Je vais en avoir le cœur net !! J’appelle Maurice et je ne le lâche pas tant qu’il ne m’aura pas répondu, les mystères autour de ce garçon commencent à me mettre le cerveau à l’envers.
***/***
« DST, bureau du directeur »
Le téléphone retenti dans la pièce alors que Maurice s’apprêtait à rentrer chez lui, il regarde l’appareil en se demandant s’il doit répondre ou pas et c’est seulement son professionnalisme qui lui fait rebrousser chemin jusqu’à son bureau pour décrocher l’appareil.
- Allô !!
-…
- Ah !! C’est vous général !!
-…
- Ils sont bien arrivés ?
-…
- De quoi !!! Vous êtes à votre bureau ?
-…
- J’arrive !!
Maurice raccroche d’un coup sec, il traverse son bureau en trombe en attrapant son manteau au passage et se rue dans les couloirs en maugréant des paroles inintelligibles entre ses dents.
***/***
« Moins d’une heure plus tard, bureau du général »
- Vous avez bien fait de mettre l’oncle de Florian en quarantaine !! Nous allons leur faire quitter les lieux au plus vite à lui et à son épouse !! Rien ne doit transpirer de son état actuel en dehors de ceux qui sont déjà au courant, ce serait inopportun pour l’instant et dangereux pour Florian !! Qu’est-ce qu’il lui a pris d’agir de la sorte, je vous le demande un peu !!
- (Erwan) Quand Florian m’a donné ses instructions, il ne pensait pas que ça irait aussi vite !!
- (Maurice) Quelque chose auquel il n’aurait pas pensé ??? Ça ne lui ressemble pas pourtant !!
- (Marcel) L’ADN !!
- (Maurice surpris) Comment ça, l’ADN ?
- (Marcel) Si mes présomptions sont exactes et que le produit qu’a inoculé votre fils à cet homme est ce que je pense, soit un fluide corporel quelconque venant de Florian et non un nouveau médicament, mon idée se tient.
Le général attend quelques secondes, le fait de ne pas être détrompé le conforte alors dans ses pensées.
- C’est donc bien de ça qu’il s’agit n’est-ce pas ?
- C’est exact !! Je ne vois toujours pas ce que l’ADN vient faire là-dedans !
- C’est son oncle rappelez-vous !! Peut-être que le fait qu’ils soient d’une certaine façon du même sang, pourrait peut-être expliquer cette guérison plus rapide qu’attendue !!
2eme ANNÉE avant Pâques (dernière partie) : (14/150) (Kyoto) (Troisième jour) (suite)
« Fin d’après-midi »
La session de la journée prend fin, les participants quittent le palais des congrès par petits groupes pour rejoindre qui leurs hôtels alors que d’autres peu nombreux préfèrent visiter la ville et ses abords, suivit par un plus ou moins important dispositif de sécurité suivant l’importance des personnes concernées.
Émile fait savoir à Florian qu’il rentre à l’hôtel pour donner des nouvelles via internet à sa famille, tandis que le jeune rouquin part dans la ville rejoindre Thomas pour ensuite aller se balader en amoureux.
Les deux garçons se retrouvent aux abords de la cité, suivis discrètement comme il se doit par les agents qui sont en charge de leur sécurité.
Ils décident de prendre un bus pour un village de pêcheurs pas très éloigné de la ville principale de l’île, regardant avec curiosité depuis la vitre du car les fermes parsemant la campagne.
C’est en traversant une petite forêt que le véhicule fait une embardée et se gare rapidement sur le bas-côté de la route.
- (Thomas curieux) On dirait bien qu’on vient de crever un pneu.
- Ça m’en a tout l’air !! Sortons si tu veux, l’endroit paraît agréable alors autant en profiter.
Ils n’ont pas mis le pied dehors, qu’ils sont interpellés par deux hommes qui leur bloquent le passage.
- Vous allez où comme ça les garçons ?
- Juste nous dégourdir les jambes, nous ne nous éloignerons pas ne vous faites pas de bile !
Un de leurs homologues Japonais accourt.
- 滞在バスのビューでは、ここの周りに野生動物 ! (Restez en vue du bus, il y a des animaux sauvages par ici !)
- (Thomas) Qu’est-ce qu’il dit ?
- De faire attention aux animaux sauvages !
- Pourquoi ? Il y en a dans le coin ?
- A l’entendre, ça a l’air !!
- (Thomas) On ferait peut-être mieux de rester dans le bus alors ?
- Allons Thomas !! Même dans nos forêts il y en a et ce n’est pas pour ça que personne ne s’y balade.
- Oui mais chez nous ils ne sont pas dangereux, si c’était le cas ici, il ne nous dirait pas de faire attention.
- Bah !! C’est comme tu veux !! J’avais juste envie d’être un peu seul avec toi.
Les yeux de Thomas étincellent.
- Hum !! Un câlinou dans les bois ?
- C’était l’idée générale Hi ! Hi !
- OK mais pas trop loin alors !
- T’inquiète mon grand ! De toute façon tu sais très bien que tu ne risques rien.
- (Thomas sourit) C’est vrai que je suis avec Tarzan Hi ! Hi !
Les deux garçons s’éloignent alors tranquillement, les trois agents se regardent hésitant quand à ce qu’ils doivent faire.
- Bah !! Laissons-leur un peu d’intimité, occupons-nous plutôt de changer cette roue et nous repartirons aussitôt après.
- Je n’aime pas trop ça !!
- Moi non plus mais nous n’allons pas jouer les voyeurs quand même, tu as bien entendu comme moi ce qu’ils ont l’intention de faire.
- (Son collègue amusé) Je me demande un peu !! Quelle drôle d’idée quand même.
***/***
La forêt est tirée au cordeau, preuve qu’elle est artificielle et qu’elle a été plantée par l’homme, malgré tout elle est très agréable à visiter pour les deux amis qui se tiennent par la main.
Une petite trouée les amène devant de petites constructions protégées par des barbelés.
- (Thomas curieux) Qu’est-ce que c’est ?
- Des ruches !
- Pourquoi tous ces barbelés ?
- C’est pour les protéger des ours.
- Pourquoi, il y en a par ici ?
- Les Japonais respectent la nature plus que chez nous et la faune sauvage y est encore bien représentée.
- C’est pour ça que le gars nous a avertis ?
- Sans doute, oui !
- Brrr !! Je n’aimerais pas me retrouver en face d’un de ses bestiaux, ça doit foutre les miquettes !!
J’écoute avec attention les bruits autour de nous et rien ne m’alerte quant à la proximité d’un de ses animaux, nous approchons alors des ruches d’où les abeilles commencent à peine à ressortir de leur longue hibernation et cherchent les premières fleurs à butiner.
L’une d’elles vient tourner autour de nous, je tends lentement ma main vers elle et l’abeille vient se poser sur mon doigt sans aucune crainte apparente, elle est bientôt suivie de plusieurs autres toutes aussi curieuses qu’elle.
Il ne faut que quelques minutes pour que ma main disparaisse presque entièrement, recouverte par ces ouvrières qui semblent appréciées mon contact.
- (Thomas étonné) Elles ne te piquent pas ?
- Pourquoi le feraient-elles ? Je ne leur veux aucun mal, elles le sentent bien ! Approche ta main de la mienne et n’aie pas peur, tu verras comme ça chatouille Hi ! Hi !
2eme ANNÉE avant Pâques (dernière partie) : (15/150) (Kyoto) (Troisième jour) (suite)
La confiance aveugle de Thomas me va droit au cœur, car c’est sans hésiter qu’il avance sa main lentement près de la mienne et il regarde avec intérêt les abeilles qui s’écartent pour que nos doigts se touchent, pour reprendre ensuite leurs places plus nombreuses encore.
Ça nous fait comme un manchon doux et chaud qui vrombit doucement, nous faisant rire aux éclats comme deux enfants s’amusant comme des fous.
- ぼやけた男の子特にない ! (Ne bougez surtout pas les garçons !!)
Surpris, nous nous retournons pour apercevoir un homme déjà d’un certain âge vêtu d’une combinaison en toile épaisse et d’un masque de la même matière, le recouvrant jusqu’aux épaules et ne laissant apparaître que son visage anxieux derrière une visière grillagée.
Il tient dans sa main droite une espèce de grosse burette d’où s’échappe une fumée âcre, nous comprenons alors que ce n’est que le propriétaire des ruches qui s’inquiète de notre situation et vient à notre secours.
- 氏を傷つけない私たち ! (Elles ne nous font pas de mal monsieur !)
Il voit bien à nos sourires que c’est certainement le cas et s’en étonne ouvertement.
- どのようにこれは可能ですか?何かをあなたの手のには一緒にこだわるように ? 、 (Comment est-ce possible ? Qu’avez-vous mis sur vos mains pour qu’elles s’agglutinent comme elles le font dessus ?)
- 何もあなたを保証する氏 !ちょうど小さなカッコウ私たちに来た、また彼らは左 の遅延はありません。 (Rien monsieur je vous assure !! Juste qu’elles sont venues nous faire un petit coucou, d’ailleurs elles ne vont pas tarder à repartir butiner.)
J’envoie un petit son bref qui les fait s’éparpiller et repartir à leurs affaires, laissant nos deux mains intactes de toutes piqûres ou marques quelconques de leur passage.
Nous saluons le brave homme et nous nous éloignons, amusés de voir sa tête qui n’en revient toujours pas de la scène à laquelle il vient pourtant d’assister de visu.
- (Thomas) Encore un qui va se poser des questions insolubles Hi ! Hi !
- Bah !! Il a dû en voir d’autres ici !!
- Hum !! Pas sûr !! Bon !! On fait quoi maintenant ?
- On est un peu grillé pour notre câlin, nous ferions mieux de rejoindre le bus et j’ai hâte de visiter ce village de pêcheur, pas toi ?
- Comme tu veux !
Thomas se plante au milieu de la forêt, je m’arrête à mon tour et le regarde surpris.
- Qu’est-ce qu’il y a ?
Ses yeux se plissent d’amusement quand ses lèvres s’avancent en avant m’indiquant son envie sans que ça prête à confusion.
Je me rapproche de lui en souriant à mon tour, nos lèvres se trouvent alors et nous restons un long moment à nous embrasser comme nous le faisons à la moindre occasion sans jamais nous en lasser.
C’est un coup de klaxon qui nous ramène à la réalité, nos visages se décollent avec chacun une moue de regret et nous rejoignons les passagers du bus en nous tenant par la taille, faisant fi du qu’en-dira-t-on.
Nos deux gardes du corps nous voient revenir et leurs têtes montrent bien combien ils sont rassurés qu’il ne nous soit rien arrivé de fâcheux.
- Alors les amoureux !! La promenade vous a fait du bien ?
- C’était cool !! On est encore loin du village où on va ?
- Non pas vraiment, mais vous feriez mieux de monter en vitesse si nous ne voulons pas arriver trop tard.
- (Thomas) On pourra rester la nuit ?
- Ce n’est pas ce qui est prévu les gars, en plus je ne suis même pas sûr qu’il y ait un hôtel dans le patelin où nous nous rendons.
Je vois bien que mon « Thom Thom » est déçu et qu’il aurait bien voulu que nous passions cette soirée, voir cette nuit, loin des autres et de tout le protocole qui va avec.
Je lui prends la main en m’asseyant près de lui une fois monté dans le véhicule, il tourne la tête dans ma direction avec un petit sourire qui me fait mal au cœur comme à chaque fois que je le sens contrarié.
- Nous verrons bien sur place s’il y a moyen de s’arranger pour rester, fais pas la gueule !!
Maxence est à son bureau le visage grave, il sait que ce qu’il vient de faire si cela s’apprenait, serait la signature de son arrêt de mort et malgré ça, il ne regrette rien car la vie d’une personne devenue très chère pour lui est en jeu.
Il attend que son « nouveau » collègue redescende de chez le commissaire pour lui annoncer qu’ils feront désormais équipe ensemble et ce qui au début lui avait apporté un énorme soulagement, voire un plaisir manifeste, devient maintenant qu’il a vu de quoi il était capable, l’objet de ses plus grands cauchemars.
Les deux mails avec les coordonnées GPS qu’il a envoyées depuis une grande surface différente, en prenant comme prétexte à chaque fois auprès du vendeur que ce n’était que dans le but d’essayer la machine et qu’il s’est ensuite empressé de quitter sans bien sûr en faire l’achat, lui ont donné des sueurs froides tout au long de la journée.
Personne bien sûr ne pourra remonter jusqu’à lui, la seule crainte pour Maxence est que Sacha en ait vent et qu’il finisse par faire le rapprochement, connaissant la cruauté de son « ami » il a de quoi avoir peur des implications que cela lui amènerait.
Abdel a été renvoyé chez ses parents avec l’ordre formel de ne sortir de chez eux sous aucun prétexte, il lui a bien expliqué ce qu’il était arrivé au dealer qu’ils ont retrouvé mort et que sa vie à lui était désormais en jeu, jusqu’à ce que l’assassin soit arrêté.
Le jeune arabe lui a lancé alors un regard que jamais Maxence n’oubliera, marqué d’une dévotion et d’une confiance totale envers celui qui est devenu plus important en quelques jours que sa propre famille.
Sacha arrive dans le grand bureau avec le sourire aux lèvres, tout s’est bien passé avec le commissaire et c’est sans surprise qu’il s’est entendu mettre en équipe avec le brigadier Maxence Lecœur, maintenant la tête que fait son ami alors qu’il ne s’est pas encore aperçu de sa présence dans le bureau, ne lui semble pas habituel et Sacha se pose la question de ce qui peut bien perturber Maxence.
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« Ex-hangar à foins, en limite de Paris »
Un important dispositif de police bloque l’accès au hangar détruit par l’incendie, un bidon d’essence carbonisé prouve que celui-ci a été déclaré par une main criminelle et plusieurs hommes en combinaisons ratissent les lieux sous le regard des deux agents de la DST arrivés depuis quelque temps, donnant des instructions de recherches vers des endroits qui leur semblent stratégiques pour qu’un meurtre y ait été commis.
Le bip bip rapide du détecteur de métaux, amène quelques coups de pelles et un morceau de métal noir de suie apparaît alors, l’homme s’empresse de le ramasser avec ses gants en le glissant dans un sachet en plastique, qu’il amène alors aux deux agents.
- Ça ressemble à un insigne de police mon capitaine !
Patrice le lui prend des mains en le tournant à la lumière du soleil.
- Hum !! Oui !! Ça y ressemble en tous les cas, intensifiez les recherches sur cette zone brigadier !
- Bien mon capitaine !!
Camille lui prend le sachet des mains, son regard se durcit quand elle comprend l’implication que cet insigne peut avoir.
- J’ai idée que nous n’allons pas tarder à découvrir les restes d’un collègue !! Je connais bien ce genre d’insigne, c’est celui que reçoivent les jeunes agents à leur sortie de l’école de police. Ce qui est étonnant, c’est qu’il ou elle l’ait eu sur lui !! D’habitude c’est plutôt quelque chose qu’on garde chez soi, le mien doit d’ailleurs toujours trainer dans un placard.
- D’autant plus qu’il n’a aucune valeur professionnelle, il n’y a que la carte de police qui est reconnue officiellement.
- Oui c’est bizarre !!
- Mon capitaine !! Venez voir !! Je crois que nous avons trouvé à qui elle appartient !!
Patrice et Camille s’avancent dans les gravats jusqu’à l’endroit que le brigadier leur indique, quelques restes d’ossements apparaissent et Patrice observe attentivement tous les déchets qui traînent autour, apercevant çà et là des débris métalliques à la forme significative.
- Ce ne serait pas des anses de valises, là-bas ?
Le brigadier se penche sur les objets, il prend un nouveau sac en plastique pour les mettre dedans et le tend à l’agent de la DST.
- Tenez mon capitaine !! Je ne les avais pas aperçus tout à l’heure mais je pense que c’est précisément à cet endroit-là que j’ai trouvé la plaque.
- Ça expliquerait beaucoup de choses alors !! Faites cesser les fouilles, c’est au tour de la police scientifique de venir maintenant que nous avons la preuve d’un homicide. Gardez un cordon de police autour de cet endroit, je ne voudrais pas qu’un curieux nous gâche la scène de crime.
- À vos ordres mon capitaine !!
- (Camille) On fait quoi maintenant ?
- (Patrice) On cherche un policier qui arrivait ou quittait Paris !! Ça restreint nos investigations !! Nous allons devoir rester discret car j’ai comme une intuition !
- (Camille) Sacha ?
- (Patrice hoche la tête) Avoue que ça se tient !! Vraisemblablement quelqu’un cherche à nous aider, nous devons enquêter également sur ces mystérieux mails qui arrivent fort à propos reconnais-le ?
2eme ANNÉE avant Pâques (dernière partie) : (13/150) (Paris) (Begin)
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« Bureau du général »
Erwan et Antoine Mathéi sont dans le bureau du général, ils viennent de lui apprendre la nouvelle et celui-ci en reste comme deux ronds de flan, ne sachant pas encore quelles dispositions prendre devant une chose tellement incroyable à ses yeux.
- Vous avez bien fait d’interdire l’accès à la chambre !! Erwan !! Tu demandes à tes autres collègues de faire le planton devant en attendant que je prenne mes directives auprès de la DST.
Erwan regarde Antoine aussi surpris que lui de ce tutoiement qui prouve combien le brave homme est perturbé par ce qu’ils viennent de lui apprendre.
- À vos ordres mon général !!
Antoine le laisse quitter le bureau avant de se tourner vers son père.
- Tu vas appeler Maurice ?
- C’est de son ressort, non ?
- Quelque chose qui ne va pas p’pa ?
- Ah !! Parce que toi tu trouves tout ça normal !! Un homme qui arrive des États Unis presque mort et qu’on retrouve assis sur son lit quelques heures à peine plus tard !!
Antoine amusé sort de sa poche l’étui contenant la seringue vide qu’Erwan a utilisée et qu’il a récupérée dans l’hélicoptère.
- C’est l’effet ni clou ni vis Hi ! Hi ! Une seule dose suffit Hi ! Hi !
- Allons mon garçon !! Tu sais bien qu’aucun médicament ne pourrait réaliser un tel miracle en si peu de temps !!
- Que sais-tu exactement sur Florian p’pa ?
- Que c’est un garçon doué de ses mains et d’une intelligence comme je n’en ai jamais connu.
- Et c’est tout ?
- Pourquoi me demandes-tu ça ? Tu m’as l’air bien au fait de secrets qui me sont étrangers !
- Tu devrais en parler avec Maurice, le père d’Erwan ! Il pourra peut-être t’en dire plus, Erwan en connaît également beaucoup mais refuse d’en parler à qui que ce soit.
- Mais toi ? Que sais-tu exactement ?
- J’en suis au même point que toi papa, juste que Florian n’est pas ou est beaucoup plus que ce qu’il paraît et je ne le connaîtrais pas, je serais certainement amené à penser qu’il n’est pas comme nous.
Marcel regarde son fils avec surprise, ses paroles ne sont pas loin de correspondre à ses propres pensées et c’est d’une voix manquant d’assurance qu’il lui dit.
- Humain ?
- Plus humain que Florian tu meurs ! Je pensais plutôt à surhumain, tu sais ? Comme les sorciers des légendes !!
- Je vais en avoir le cœur net !! J’appelle Maurice et je ne le lâche pas tant qu’il ne m’aura pas répondu, les mystères autour de ce garçon commencent à me mettre le cerveau à l’envers.
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« DST, bureau du directeur »
Le téléphone retenti dans la pièce alors que Maurice s’apprêtait à rentrer chez lui, il regarde l’appareil en se demandant s’il doit répondre ou pas et c’est seulement son professionnalisme qui lui fait rebrousser chemin jusqu’à son bureau pour décrocher l’appareil.
- Allô !!
-…
- Ah !! C’est vous général !!
-…
- Ils sont bien arrivés ?
-…
- De quoi !!! Vous êtes à votre bureau ?
-…
- J’arrive !!
Maurice raccroche d’un coup sec, il traverse son bureau en trombe en attrapant son manteau au passage et se rue dans les couloirs en maugréant des paroles inintelligibles entre ses dents.
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« Moins d’une heure plus tard, bureau du général »
- Vous avez bien fait de mettre l’oncle de Florian en quarantaine !! Nous allons leur faire quitter les lieux au plus vite à lui et à son épouse !! Rien ne doit transpirer de son état actuel en dehors de ceux qui sont déjà au courant, ce serait inopportun pour l’instant et dangereux pour Florian !! Qu’est-ce qu’il lui a pris d’agir de la sorte, je vous le demande un peu !!
- (Erwan) Quand Florian m’a donné ses instructions, il ne pensait pas que ça irait aussi vite !!
- (Maurice) Quelque chose auquel il n’aurait pas pensé ??? Ça ne lui ressemble pas pourtant !!
- (Marcel) L’ADN !!
- (Maurice surpris) Comment ça, l’ADN ?
- (Marcel) Si mes présomptions sont exactes et que le produit qu’a inoculé votre fils à cet homme est ce que je pense, soit un fluide corporel quelconque venant de Florian et non un nouveau médicament, mon idée se tient.
Le général attend quelques secondes, le fait de ne pas être détrompé le conforte alors dans ses pensées.
- C’est donc bien de ça qu’il s’agit n’est-ce pas ?
- C’est exact !! Je ne vois toujours pas ce que l’ADN vient faire là-dedans !
- C’est son oncle rappelez-vous !! Peut-être que le fait qu’ils soient d’une certaine façon du même sang, pourrait peut-être expliquer cette guérison plus rapide qu’attendue !!
2eme ANNÉE avant Pâques (dernière partie) : (14/150) (Kyoto) (Troisième jour) (suite)
« Fin d’après-midi »
La session de la journée prend fin, les participants quittent le palais des congrès par petits groupes pour rejoindre qui leurs hôtels alors que d’autres peu nombreux préfèrent visiter la ville et ses abords, suivit par un plus ou moins important dispositif de sécurité suivant l’importance des personnes concernées.
Émile fait savoir à Florian qu’il rentre à l’hôtel pour donner des nouvelles via internet à sa famille, tandis que le jeune rouquin part dans la ville rejoindre Thomas pour ensuite aller se balader en amoureux.
Les deux garçons se retrouvent aux abords de la cité, suivis discrètement comme il se doit par les agents qui sont en charge de leur sécurité.
Ils décident de prendre un bus pour un village de pêcheurs pas très éloigné de la ville principale de l’île, regardant avec curiosité depuis la vitre du car les fermes parsemant la campagne.
C’est en traversant une petite forêt que le véhicule fait une embardée et se gare rapidement sur le bas-côté de la route.
- (Thomas curieux) On dirait bien qu’on vient de crever un pneu.
- Ça m’en a tout l’air !! Sortons si tu veux, l’endroit paraît agréable alors autant en profiter.
Ils n’ont pas mis le pied dehors, qu’ils sont interpellés par deux hommes qui leur bloquent le passage.
- Vous allez où comme ça les garçons ?
- Juste nous dégourdir les jambes, nous ne nous éloignerons pas ne vous faites pas de bile !
Un de leurs homologues Japonais accourt.
- 滞在バスのビューでは、ここの周りに野生動物 ! (Restez en vue du bus, il y a des animaux sauvages par ici !)
- (Thomas) Qu’est-ce qu’il dit ?
- De faire attention aux animaux sauvages !
- Pourquoi ? Il y en a dans le coin ?
- A l’entendre, ça a l’air !!
- (Thomas) On ferait peut-être mieux de rester dans le bus alors ?
- Allons Thomas !! Même dans nos forêts il y en a et ce n’est pas pour ça que personne ne s’y balade.
- Oui mais chez nous ils ne sont pas dangereux, si c’était le cas ici, il ne nous dirait pas de faire attention.
- Bah !! C’est comme tu veux !! J’avais juste envie d’être un peu seul avec toi.
Les yeux de Thomas étincellent.
- Hum !! Un câlinou dans les bois ?
- C’était l’idée générale Hi ! Hi !
- OK mais pas trop loin alors !
- T’inquiète mon grand ! De toute façon tu sais très bien que tu ne risques rien.
- (Thomas sourit) C’est vrai que je suis avec Tarzan Hi ! Hi !
Les deux garçons s’éloignent alors tranquillement, les trois agents se regardent hésitant quand à ce qu’ils doivent faire.
- Bah !! Laissons-leur un peu d’intimité, occupons-nous plutôt de changer cette roue et nous repartirons aussitôt après.
- Je n’aime pas trop ça !!
- Moi non plus mais nous n’allons pas jouer les voyeurs quand même, tu as bien entendu comme moi ce qu’ils ont l’intention de faire.
- (Son collègue amusé) Je me demande un peu !! Quelle drôle d’idée quand même.
***/***
La forêt est tirée au cordeau, preuve qu’elle est artificielle et qu’elle a été plantée par l’homme, malgré tout elle est très agréable à visiter pour les deux amis qui se tiennent par la main.
Une petite trouée les amène devant de petites constructions protégées par des barbelés.
- (Thomas curieux) Qu’est-ce que c’est ?
- Des ruches !
- Pourquoi tous ces barbelés ?
- C’est pour les protéger des ours.
- Pourquoi, il y en a par ici ?
- Les Japonais respectent la nature plus que chez nous et la faune sauvage y est encore bien représentée.
- C’est pour ça que le gars nous a avertis ?
- Sans doute, oui !
- Brrr !! Je n’aimerais pas me retrouver en face d’un de ses bestiaux, ça doit foutre les miquettes !!
J’écoute avec attention les bruits autour de nous et rien ne m’alerte quant à la proximité d’un de ses animaux, nous approchons alors des ruches d’où les abeilles commencent à peine à ressortir de leur longue hibernation et cherchent les premières fleurs à butiner.
L’une d’elles vient tourner autour de nous, je tends lentement ma main vers elle et l’abeille vient se poser sur mon doigt sans aucune crainte apparente, elle est bientôt suivie de plusieurs autres toutes aussi curieuses qu’elle.
Il ne faut que quelques minutes pour que ma main disparaisse presque entièrement, recouverte par ces ouvrières qui semblent appréciées mon contact.
- (Thomas étonné) Elles ne te piquent pas ?
- Pourquoi le feraient-elles ? Je ne leur veux aucun mal, elles le sentent bien ! Approche ta main de la mienne et n’aie pas peur, tu verras comme ça chatouille Hi ! Hi !
2eme ANNÉE avant Pâques (dernière partie) : (15/150) (Kyoto) (Troisième jour) (suite)
La confiance aveugle de Thomas me va droit au cœur, car c’est sans hésiter qu’il avance sa main lentement près de la mienne et il regarde avec intérêt les abeilles qui s’écartent pour que nos doigts se touchent, pour reprendre ensuite leurs places plus nombreuses encore.
Ça nous fait comme un manchon doux et chaud qui vrombit doucement, nous faisant rire aux éclats comme deux enfants s’amusant comme des fous.
- ぼやけた男の子特にない ! (Ne bougez surtout pas les garçons !!)
Surpris, nous nous retournons pour apercevoir un homme déjà d’un certain âge vêtu d’une combinaison en toile épaisse et d’un masque de la même matière, le recouvrant jusqu’aux épaules et ne laissant apparaître que son visage anxieux derrière une visière grillagée.
Il tient dans sa main droite une espèce de grosse burette d’où s’échappe une fumée âcre, nous comprenons alors que ce n’est que le propriétaire des ruches qui s’inquiète de notre situation et vient à notre secours.
- 氏を傷つけない私たち ! (Elles ne nous font pas de mal monsieur !)
Il voit bien à nos sourires que c’est certainement le cas et s’en étonne ouvertement.
- どのようにこれは可能ですか?何かをあなたの手のには一緒にこだわるように ? 、 (Comment est-ce possible ? Qu’avez-vous mis sur vos mains pour qu’elles s’agglutinent comme elles le font dessus ?)
- 何もあなたを保証する氏 !ちょうど小さなカッコウ私たちに来た、また彼らは左 の遅延はありません。 (Rien monsieur je vous assure !! Juste qu’elles sont venues nous faire un petit coucou, d’ailleurs elles ne vont pas tarder à repartir butiner.)
J’envoie un petit son bref qui les fait s’éparpiller et repartir à leurs affaires, laissant nos deux mains intactes de toutes piqûres ou marques quelconques de leur passage.
Nous saluons le brave homme et nous nous éloignons, amusés de voir sa tête qui n’en revient toujours pas de la scène à laquelle il vient pourtant d’assister de visu.
- (Thomas) Encore un qui va se poser des questions insolubles Hi ! Hi !
- Bah !! Il a dû en voir d’autres ici !!
- Hum !! Pas sûr !! Bon !! On fait quoi maintenant ?
- On est un peu grillé pour notre câlin, nous ferions mieux de rejoindre le bus et j’ai hâte de visiter ce village de pêcheur, pas toi ?
- Comme tu veux !
Thomas se plante au milieu de la forêt, je m’arrête à mon tour et le regarde surpris.
- Qu’est-ce qu’il y a ?
Ses yeux se plissent d’amusement quand ses lèvres s’avancent en avant m’indiquant son envie sans que ça prête à confusion.
Je me rapproche de lui en souriant à mon tour, nos lèvres se trouvent alors et nous restons un long moment à nous embrasser comme nous le faisons à la moindre occasion sans jamais nous en lasser.
C’est un coup de klaxon qui nous ramène à la réalité, nos visages se décollent avec chacun une moue de regret et nous rejoignons les passagers du bus en nous tenant par la taille, faisant fi du qu’en-dira-t-on.
Nos deux gardes du corps nous voient revenir et leurs têtes montrent bien combien ils sont rassurés qu’il ne nous soit rien arrivé de fâcheux.
- Alors les amoureux !! La promenade vous a fait du bien ?
- C’était cool !! On est encore loin du village où on va ?
- Non pas vraiment, mais vous feriez mieux de monter en vitesse si nous ne voulons pas arriver trop tard.
- (Thomas) On pourra rester la nuit ?
- Ce n’est pas ce qui est prévu les gars, en plus je ne suis même pas sûr qu’il y ait un hôtel dans le patelin où nous nous rendons.
Je vois bien que mon « Thom Thom » est déçu et qu’il aurait bien voulu que nous passions cette soirée, voir cette nuit, loin des autres et de tout le protocole qui va avec.
Je lui prends la main en m’asseyant près de lui une fois monté dans le véhicule, il tourne la tête dans ma direction avec un petit sourire qui me fait mal au cœur comme à chaque fois que je le sens contrarié.
- Nous verrons bien sur place s’il y a moyen de s’arranger pour rester, fais pas la gueule !!
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