CHAPITRE XV (Suite)
Un bras sous les jambes, un autre sous ses épaules, je soulève Alice. Elle est toute légère. Elle m’enlace durant le transport, sa tête contre la mienne. Je la dépose délicatement sur une chaise de la cuisine, face à la fenêtre. Je m’assoie à ses côtés.
- D’ici aussi on devrait voir le coucher du soleil.
On grignote quelques victuailles. Alice a un bon coup de fourchette et je contemple ses mandibules. Elle repère mon petit manège et elle sourit. J’adore. Trop belle mon amazone. Une simplicité inouïe, un charme fou, des yeux rieurs admirables. J’en veux encore et encore. Elle est à croquer.
Le repas terminé, direction le lave-vaisselle puis la salle de bain pour le brossage des quenottes.
De retour dans la chambre, Alice me pousse sur le lit. Elle s’allonge à côté de moi. Elle caresse doucement mon visage d’un doigt indolent. Ses grands yeux noisettes me regardent profondément, amoureusement. Elle ne dit rien. Je ne dis rien moi non plus. J’attends. Je me délecte de ses doigts qui ont pris un peu plus d’aisance sur mon corps. Elle le sait. Elle s’amuse avec passion en s’aventurant sur mes oreilles, mes lèvres, mon nez. Elle rit de son rire de gamine, mi femme, mi enfant. Je savoure chaque seconde qui passe comme un délice. Alice se décide à ôter mes vêtements, chaussures, chaussettes, pantalon, chemise. Elle hésite. Elle caresse mon boxer en évitant mon sexe, fait mine de saisir l’élastique, me regarde pour voir comment je réagis puis elle se résout à le retirer tout en douceur. Mon sexe découvert apparaît comme un pantin désarticulé, livré à lui-même dans l’espace aérien qu'il a décidé d'investir. Entre mollesse et vélocité, il ne sait pas encore quelle posture adopter. Alice sourit. Elle dépose un léger baiser sur ma verge qui s’est stabilisée sur mon ventre. Mes poils pubiens sont entretenus, coupés court. J’ai horreur de voir mon sexe entre deux énormes touffes de poils. Alice se glisse sur moi, son nez contre mon nez. Elle me dépose un tout petit bisou de ses lèvres fraîches. Elle relève la tête avec un magnifique sourire. Ses yeux sont plongés dans les miens. Je la sens un peu moqueuse et surtout très polissonne.
- C’est mou tout ça. Déjà épuisé mon amour ? Tu as deux minutes pour la remise en forme. Passé ce délai, je ne pourrai plus rien pour toi. Attends-moi ici, j’arrive. Et interdiction de se lever, de faire quoi que ce soit. Tu dois rester comme ça, sans bouger.
Le défi est lancé. La porte de l’appartement claque. J’entends l’ascenseur puis le silence. Le soleil en a profité pour s’éclipser, ni vu ni connu. La nuit tombe sur la station touristique et les volets se ferment automatiquement. Tiens, je ne savais même pas que l’appartement disposait de la fermeture centralisée. La pièce est maintenant plongée dans le noir. Je suis allongé sur le dos, nu sur le lit. J’entends à nouveau l’ascenseur, la clé dans la serrure, la porte qui se ferme. Un froissement de vêtements comme si quelqu’un se déshabille, des pas qui se rapprochent sur la moquette, des chaussons qui sont retirés. Et … plus rien.
Pourtant, on respire dans l’obscurité. Une respiration haletante, excitée, anxieuse.
- Alice ?
J’entends un rire étouffé, adorable et malicieux. Je reconnais le rire de ma chérie. Elle vient s’allonger sur moi comme tout à l’heure. Sa peau est toute lisse. Ses lèvres prennent possession des miennes. Elle joue de ses cheveux sur mon visage, sur mon corps. C’est trop bon. J’adore. Je perçois l’ondulation de son bassin sur mon sexe qui a pris une mensuration olympique. Son corps glisse sur le mien. Je sens maintenant ses seins de chaque côté de ma verge. Ils enserrent mon sexe. Alice doit probablement les maintenir avec ses mains car ils sont naturellement petits, tout doux, tout chauds. J’ai compris. Je tente de suivre le mouvement qu’Alice m’inculque et une petite tape m’ordonne d’arrêter. J’entends Alice s’esclaffer. Je la sens très friponne. Je laisse faire ma petite ingénue. Je n’ai pas le choix, c’est elle qui commande. Elle continue tout doucement. Je sens des lèvres se poser sur mon gland lorsque les seins s’échappent pour mieux revenir. Elles suivent le mouvement. Je devine maintenant que sa langue a pris le relai. Ma verge se retrouve transformée tel un bol de lait dans lequel Alice se désaltère comme le ferait une chatte assoiffée. Je suis lapé sans concession. La sensation est douce, agréable, encore plus torride lorsqu'une chaleur humide envahit mon gland tout entier et le libère lorsque les seins reviennent à la charge. Je commence à ronronner de plaisir. Mes mains se posent sur la tête de ma chérie et une nouvelle tape m’ordonne de rester tranquille. Je me plie à ses exigences pour laisser libre cours à mon imagination. Ses seins m’abandonnent. Ils sont arrivés au niveau de mes genoux. Une langue remonte doucement le long de mon sexe, redescend puis revient à la charge. Mon sexe est englouti lentement. Je sens le souffle chaud d’Alice sur mon bas ventre. Ses mains qui courent le long de mes hanches. Je me soulève légèrement pour faciliter le passage sous mes fesses et une nouvelle tape m’invite à ne plus bouger. Docile, mais bien à regret, je me focalise tout entier sur cette bouche qui sacralise mon sexe pour mieux le séduire, qui le relâche et qui une fois libéré le cherche à nouveau pour mieux recommencer. Je souris dans mon fort intérieur en me disant « ma chérie, si tu continues comme ça, tu vas prendre cher et tu l’auras bien mérité ». Je ris et la sanction tombe de suite. Pff, même plus le droit de rire. Alice ricane à son tour. Ce n’est pas juste. Elle, elle a le droit.
Ça bouge dans les coursives et mon sexe est abandonné sans autre considération. J’allais râler mais je me reprends. Les genoux de mon ingénue remontent le long de mon corps. Je sens quelque chose d’humide se poser sur ma verge, glisser le long, redescendre, revenir. Plus le mouvement est répété, plus sa chatte – je ne vois rien d’autre qui produirait le même effet – glisse sans retenue le long de mon pénis. La respiration d’Alice se veut plus rapide. La mienne s’accélère aussi même si la marge est encore bien haute. Le poids de son corps est basculé lentement en arrière. Je comprends maintenant que mon sexe roule entre ses fesses, alimenté par ses sécrétions vaginales abondantes. Alice gémit, se crispe légèrement. J’imagine son visage empreint de plaisir, dans l’obscurité sous mes paupières attentives, pendant que ses fesses entreprennent fougueusement ma verge. Je refoule une première vague de plaisir tant l’imaginaire et le physique s’y sont associés pour venir chambouler mes résolutions les plus fermes. Les fesses d’Alice se sont relevées. Je redoute la suite. Si elle venait à s’empaler, je ne pourrais pas résister. Ma jouissance est à fleur de peau. Mon sexe s’agite et dans un effort pharaonique, je retiens l’essentiel. Ma petite chérie a dû flairer le danger. Ses genoux ont repris l’ascension le long de mon corps et c’est maintenant l’odeur sexuelle qui vient émoustiller mes narines. Je sais que son sexe est juste au-dessus de ma tête. J’attends patiemment le moment où ses lèvres intimes viendront se poser sur les miennes. J’ai envie de laper à mon tour. Je veux m’imprégner de ses effluves sexuelles. Je veux goutter ses sécrétions. Je veux… Les lèvres d’Alice se sont posées sur mes lèvres. Je n’ose pas sortir ma langue et les secondes passent, lèvres contre lèvres. Je devine Alice impatiente. Je souris. Une petite tape m’invite à passer à l’action. Ma langue coure le long de son sexe, tout autour pour commencer. Une autre tape vient recentrer le débat. Je m’applique maintenant lapant ce qu’elle veut bien amener à mes lèvres gourmandes ; sa petite grotte, son clitoris, ses petites lèvres, tout y passe. Mon imaginaire fait mouche à chaque changement de position et Alice gémit encore de plus en plus fort. Elle m’offre un peu trop longtemps son clitoris et je la sens sur le point de basculer. Elle s’est relevée précipitamment laissant ma langue quelques secondes chercher ses muqueuses désespérément dans le vide. Ses genoux se sont encore avancés. Elle se penche maintenant en arrière et ses fesses viennent caresser mon visage. Je les embrasse avec fougue, passion et envie dévorante. J’adore les fesses d’Alice. Une petite tape m’indique que je fais fausse route. Je prends ses fesses entre mes mains et une autre petite tape plus appuyée cette fois me signale clairement que je suis en erreur. Je lape à nouveau et tout semble rentrer dans l’ordre. Ma langue rencontre quelque chose de rond, tout plissé aux abords, trempé de sécrétions vaginales. J’ai compris. J’avais remarqué une sensibilité particulière sur cette partie de son corps. Je fais mine d’arrêter et la sanction arrive très vite. Le rire d’Alice devient plus voluptueux, nerveux peut-être, impatient c’est sûr. Je me plie aux caprices de mon amoureuse. Je lape délicatement sa petite noisette. Elle gémit. Elle gémit de plus en plus fort. Avec l’espace de liberté qu’il me reste, ma langue remonte en partie sur son sexe pour revenir cueillir sa jolie petite noisette. Ses genoux m’enserrent la tête. Je la sens pour la deuxième fois à la porte de la jouissance. Mes mains viennent en renfort caresser ses fesses. Alice se redresse, me prend la tête, gémit encore, pousse un cri, puis un autre et elle se laisse aller dans toute sa jouissance, son corps languissant, tremblant, s’effondre sur mon corps en se liquéfiant.
Sa tête est venue se caler dans mon cou. J’adore ce contact sensuel. Elle ne bouge plus. Elle reprend conscience. Sa respiration se veut plus discrète.
- Waouh, …trop bon. Tu as aimé ? demande t’elle en essayant de reprendre son souffle.
- C’était surprenant mais délicieux. Par contre, quelque chose m ‘échappe.
- Ah bon et quoi donc ?
- Tu es partie chercher un truc en bas que tu n’as pas utilisée. Je me trompe ?
- On ne peut rien te cacher mon amour. Je me suis laissée emporter un peu trop vite. C’était si excitant que je n’ai pas su résister. Et comme je n’ai pas eu le temps, alors ça sera pour une prochaine fois.
- Et pourquoi dans le noir ?
- Tu sais, parfois, quand je n’écoute que mon corps, j’ai un peu honte de ce que je suis capable de désirer.
- Honte mais pourquoi ma chérie ? Il n’y a rien de honteux dans l’amour.
- C’est ta vision et j’adore. Avec toi j’ose des choses que je n’aurais jamais envisager de faire. Quand j’étais adolescente, j’habitais une ferme reculée dans le Cantal. On ne voyait presque jamais personne. J’étais réservée. Je ne savais rien de la vie. J’ai dû me débrouiller toute seule. Je n’ai pas rencontré beaucoup de garçons et soit ils étaient plutôt timides soit un peu rustres. A l’école d’infirmières, il y avait beaucoup plus de filles que de garçons et je n’intéressais personne. La première fois que j’ai ressenti quelque chose pour un homme, ça date d’il y a sept ans. Ça s’est arrêté une semaine après, à la descente du lit. J’étais déçue et lui aussi probablement. Un peu plus tard, j’ai rencontré un autre homme, quelqu’un de gentil. On est resté ensemble six mois jusqu’au jour où je me suis aperçu qu’il me trompait. Le dernier en date, on a partagé deux années de vie commune, jusqu’au verdict de mon premier cancer. Il a pris peur. Il ne voulait plus me toucher comme si j’étais contagieuse. Juste après, il est parti comme un voleur. Il n’a pas supporté. Il n’a même pas eu la franchise de me le dire en face. Avec toi, tout est si différent que je me demande si je ne suis pas en plein rêve. Je ne comprends pas pourquoi « Moi » alors qu’il y a tant de jolies femmes, surtout ici. Moi, je suis une femme qui n’a rien d’extraordinaire. On m’a même dit que je ne savais pas faire l’amour, qu’il n’y avait que ma jument qui comptait, que je ne savais même pas m’habiller. Et toi tu arrives. Tu fais sauter tous les verrous avec une évidence incroyable. Tu m’aimes comme je suis, tu me prends telle que je suis, bien habillée, mal habillée, tu t’en fous. Même mes seins déformés ne te font pas peur. Tu m’aimes comme j’ai toujours rêvé d’être aimé. Ce que je vis en ce moment avec toi, je n’ai jamais osé l’envisager un jour. Non pas que j’étais malheureuse, je me suis souvent cachée sous une carapace protectrice et toi, sans même chercher, tu as trouvé la clé et depuis, c’est l’extase, le bonheur absolu. J’ai peur de l’avenir mais avec toi j’ai le sentiment que tout est possible. J’ai vraiment envie d’y croire.
Alice poursuit.
- Tout à l’heure, quand j’ai baissé les volets, je me suis dit que j’étais folle, que peut-être j’allais tout gâcher. Que je devrais plutôt continuer à être une femme bien sage. Et toi, tu m’as fait confiance. Dans l’obscurité, c’est magique mais c’est aussi perturbant. Je ne voyais pas tes yeux. Je ne pouvais pas lire ce que tu ressentais, si tu aimais, si j’allais trop loin. J’ai adoré lorsque tu voulais participer et que j’étais obligée de te retenir. Je savais que tu appréciais. Et plus que tout, tu me comprenais. C’était magique. Une toute petite tape et tu savais ce que j’attendais. Derrière cela, je te rassure, il n’y avait aucun désir de soumission, ce n’est pas dans ma nature. Juste te guider là où je voulais nous amener tous les deux. J’ai échoué parce que tu as été d’une efficacité redoutable, bien au-delà de mes espérances. Alors j’ai craqué. Je ne me suis pas assez méfiée, mais tu ne perds rien pour attendre.
- J’aime quand tu ne te méfies pas ma chérie. On allume ?
A la lumière, ma chérie est adorable. Elle me regarde avec ses yeux embués, confiante. Heureuse.
- Embrasse-moi, gros coquin.
Nos lèvres s’allient ensemble dans un baiser sans retenu dont elle a le secret.
- Je t’aime ma chérie. Moi je n’ai jamais aimé quelqu’un comme je t’aime et je suis heureux que les autres n’ont rien compris. Tant pis pour eux et tant mieux pour moi, tant mieux pour nous.
Alice ramasse sa culotte prête à la revêtir.
- Hep là ! Sacrilège.
- Qu’est-ce qui t’arrive mon amour ?
- Tu m’as promis.
- Quoi donc ? Tu perds la boule. Je n’ai rien promis du tout.
- Si, si. Rappelle-toi ?
Et je sors la petite culotte cachée sous l’oreiller.
- Allez exécution. Mets tes petites fesses là-dedans que je regarde l’effet que ça donne.
Alice rougit.
- C’est quand même cochon ?
- Cochon ou pas, moi je suis toujours en pleine forme et une promesse c'est une promesse.
Un bras sous les jambes, un autre sous ses épaules, je soulève Alice. Elle est toute légère. Elle m’enlace durant le transport, sa tête contre la mienne. Je la dépose délicatement sur une chaise de la cuisine, face à la fenêtre. Je m’assoie à ses côtés.
- D’ici aussi on devrait voir le coucher du soleil.
On grignote quelques victuailles. Alice a un bon coup de fourchette et je contemple ses mandibules. Elle repère mon petit manège et elle sourit. J’adore. Trop belle mon amazone. Une simplicité inouïe, un charme fou, des yeux rieurs admirables. J’en veux encore et encore. Elle est à croquer.
Le repas terminé, direction le lave-vaisselle puis la salle de bain pour le brossage des quenottes.
De retour dans la chambre, Alice me pousse sur le lit. Elle s’allonge à côté de moi. Elle caresse doucement mon visage d’un doigt indolent. Ses grands yeux noisettes me regardent profondément, amoureusement. Elle ne dit rien. Je ne dis rien moi non plus. J’attends. Je me délecte de ses doigts qui ont pris un peu plus d’aisance sur mon corps. Elle le sait. Elle s’amuse avec passion en s’aventurant sur mes oreilles, mes lèvres, mon nez. Elle rit de son rire de gamine, mi femme, mi enfant. Je savoure chaque seconde qui passe comme un délice. Alice se décide à ôter mes vêtements, chaussures, chaussettes, pantalon, chemise. Elle hésite. Elle caresse mon boxer en évitant mon sexe, fait mine de saisir l’élastique, me regarde pour voir comment je réagis puis elle se résout à le retirer tout en douceur. Mon sexe découvert apparaît comme un pantin désarticulé, livré à lui-même dans l’espace aérien qu'il a décidé d'investir. Entre mollesse et vélocité, il ne sait pas encore quelle posture adopter. Alice sourit. Elle dépose un léger baiser sur ma verge qui s’est stabilisée sur mon ventre. Mes poils pubiens sont entretenus, coupés court. J’ai horreur de voir mon sexe entre deux énormes touffes de poils. Alice se glisse sur moi, son nez contre mon nez. Elle me dépose un tout petit bisou de ses lèvres fraîches. Elle relève la tête avec un magnifique sourire. Ses yeux sont plongés dans les miens. Je la sens un peu moqueuse et surtout très polissonne.
- C’est mou tout ça. Déjà épuisé mon amour ? Tu as deux minutes pour la remise en forme. Passé ce délai, je ne pourrai plus rien pour toi. Attends-moi ici, j’arrive. Et interdiction de se lever, de faire quoi que ce soit. Tu dois rester comme ça, sans bouger.
Le défi est lancé. La porte de l’appartement claque. J’entends l’ascenseur puis le silence. Le soleil en a profité pour s’éclipser, ni vu ni connu. La nuit tombe sur la station touristique et les volets se ferment automatiquement. Tiens, je ne savais même pas que l’appartement disposait de la fermeture centralisée. La pièce est maintenant plongée dans le noir. Je suis allongé sur le dos, nu sur le lit. J’entends à nouveau l’ascenseur, la clé dans la serrure, la porte qui se ferme. Un froissement de vêtements comme si quelqu’un se déshabille, des pas qui se rapprochent sur la moquette, des chaussons qui sont retirés. Et … plus rien.
Pourtant, on respire dans l’obscurité. Une respiration haletante, excitée, anxieuse.
- Alice ?
J’entends un rire étouffé, adorable et malicieux. Je reconnais le rire de ma chérie. Elle vient s’allonger sur moi comme tout à l’heure. Sa peau est toute lisse. Ses lèvres prennent possession des miennes. Elle joue de ses cheveux sur mon visage, sur mon corps. C’est trop bon. J’adore. Je perçois l’ondulation de son bassin sur mon sexe qui a pris une mensuration olympique. Son corps glisse sur le mien. Je sens maintenant ses seins de chaque côté de ma verge. Ils enserrent mon sexe. Alice doit probablement les maintenir avec ses mains car ils sont naturellement petits, tout doux, tout chauds. J’ai compris. Je tente de suivre le mouvement qu’Alice m’inculque et une petite tape m’ordonne d’arrêter. J’entends Alice s’esclaffer. Je la sens très friponne. Je laisse faire ma petite ingénue. Je n’ai pas le choix, c’est elle qui commande. Elle continue tout doucement. Je sens des lèvres se poser sur mon gland lorsque les seins s’échappent pour mieux revenir. Elles suivent le mouvement. Je devine maintenant que sa langue a pris le relai. Ma verge se retrouve transformée tel un bol de lait dans lequel Alice se désaltère comme le ferait une chatte assoiffée. Je suis lapé sans concession. La sensation est douce, agréable, encore plus torride lorsqu'une chaleur humide envahit mon gland tout entier et le libère lorsque les seins reviennent à la charge. Je commence à ronronner de plaisir. Mes mains se posent sur la tête de ma chérie et une nouvelle tape m’ordonne de rester tranquille. Je me plie à ses exigences pour laisser libre cours à mon imagination. Ses seins m’abandonnent. Ils sont arrivés au niveau de mes genoux. Une langue remonte doucement le long de mon sexe, redescend puis revient à la charge. Mon sexe est englouti lentement. Je sens le souffle chaud d’Alice sur mon bas ventre. Ses mains qui courent le long de mes hanches. Je me soulève légèrement pour faciliter le passage sous mes fesses et une nouvelle tape m’invite à ne plus bouger. Docile, mais bien à regret, je me focalise tout entier sur cette bouche qui sacralise mon sexe pour mieux le séduire, qui le relâche et qui une fois libéré le cherche à nouveau pour mieux recommencer. Je souris dans mon fort intérieur en me disant « ma chérie, si tu continues comme ça, tu vas prendre cher et tu l’auras bien mérité ». Je ris et la sanction tombe de suite. Pff, même plus le droit de rire. Alice ricane à son tour. Ce n’est pas juste. Elle, elle a le droit.
Ça bouge dans les coursives et mon sexe est abandonné sans autre considération. J’allais râler mais je me reprends. Les genoux de mon ingénue remontent le long de mon corps. Je sens quelque chose d’humide se poser sur ma verge, glisser le long, redescendre, revenir. Plus le mouvement est répété, plus sa chatte – je ne vois rien d’autre qui produirait le même effet – glisse sans retenue le long de mon pénis. La respiration d’Alice se veut plus rapide. La mienne s’accélère aussi même si la marge est encore bien haute. Le poids de son corps est basculé lentement en arrière. Je comprends maintenant que mon sexe roule entre ses fesses, alimenté par ses sécrétions vaginales abondantes. Alice gémit, se crispe légèrement. J’imagine son visage empreint de plaisir, dans l’obscurité sous mes paupières attentives, pendant que ses fesses entreprennent fougueusement ma verge. Je refoule une première vague de plaisir tant l’imaginaire et le physique s’y sont associés pour venir chambouler mes résolutions les plus fermes. Les fesses d’Alice se sont relevées. Je redoute la suite. Si elle venait à s’empaler, je ne pourrais pas résister. Ma jouissance est à fleur de peau. Mon sexe s’agite et dans un effort pharaonique, je retiens l’essentiel. Ma petite chérie a dû flairer le danger. Ses genoux ont repris l’ascension le long de mon corps et c’est maintenant l’odeur sexuelle qui vient émoustiller mes narines. Je sais que son sexe est juste au-dessus de ma tête. J’attends patiemment le moment où ses lèvres intimes viendront se poser sur les miennes. J’ai envie de laper à mon tour. Je veux m’imprégner de ses effluves sexuelles. Je veux goutter ses sécrétions. Je veux… Les lèvres d’Alice se sont posées sur mes lèvres. Je n’ose pas sortir ma langue et les secondes passent, lèvres contre lèvres. Je devine Alice impatiente. Je souris. Une petite tape m’invite à passer à l’action. Ma langue coure le long de son sexe, tout autour pour commencer. Une autre tape vient recentrer le débat. Je m’applique maintenant lapant ce qu’elle veut bien amener à mes lèvres gourmandes ; sa petite grotte, son clitoris, ses petites lèvres, tout y passe. Mon imaginaire fait mouche à chaque changement de position et Alice gémit encore de plus en plus fort. Elle m’offre un peu trop longtemps son clitoris et je la sens sur le point de basculer. Elle s’est relevée précipitamment laissant ma langue quelques secondes chercher ses muqueuses désespérément dans le vide. Ses genoux se sont encore avancés. Elle se penche maintenant en arrière et ses fesses viennent caresser mon visage. Je les embrasse avec fougue, passion et envie dévorante. J’adore les fesses d’Alice. Une petite tape m’indique que je fais fausse route. Je prends ses fesses entre mes mains et une autre petite tape plus appuyée cette fois me signale clairement que je suis en erreur. Je lape à nouveau et tout semble rentrer dans l’ordre. Ma langue rencontre quelque chose de rond, tout plissé aux abords, trempé de sécrétions vaginales. J’ai compris. J’avais remarqué une sensibilité particulière sur cette partie de son corps. Je fais mine d’arrêter et la sanction arrive très vite. Le rire d’Alice devient plus voluptueux, nerveux peut-être, impatient c’est sûr. Je me plie aux caprices de mon amoureuse. Je lape délicatement sa petite noisette. Elle gémit. Elle gémit de plus en plus fort. Avec l’espace de liberté qu’il me reste, ma langue remonte en partie sur son sexe pour revenir cueillir sa jolie petite noisette. Ses genoux m’enserrent la tête. Je la sens pour la deuxième fois à la porte de la jouissance. Mes mains viennent en renfort caresser ses fesses. Alice se redresse, me prend la tête, gémit encore, pousse un cri, puis un autre et elle se laisse aller dans toute sa jouissance, son corps languissant, tremblant, s’effondre sur mon corps en se liquéfiant.
Sa tête est venue se caler dans mon cou. J’adore ce contact sensuel. Elle ne bouge plus. Elle reprend conscience. Sa respiration se veut plus discrète.
- Waouh, …trop bon. Tu as aimé ? demande t’elle en essayant de reprendre son souffle.
- C’était surprenant mais délicieux. Par contre, quelque chose m ‘échappe.
- Ah bon et quoi donc ?
- Tu es partie chercher un truc en bas que tu n’as pas utilisée. Je me trompe ?
- On ne peut rien te cacher mon amour. Je me suis laissée emporter un peu trop vite. C’était si excitant que je n’ai pas su résister. Et comme je n’ai pas eu le temps, alors ça sera pour une prochaine fois.
- Et pourquoi dans le noir ?
- Tu sais, parfois, quand je n’écoute que mon corps, j’ai un peu honte de ce que je suis capable de désirer.
- Honte mais pourquoi ma chérie ? Il n’y a rien de honteux dans l’amour.
- C’est ta vision et j’adore. Avec toi j’ose des choses que je n’aurais jamais envisager de faire. Quand j’étais adolescente, j’habitais une ferme reculée dans le Cantal. On ne voyait presque jamais personne. J’étais réservée. Je ne savais rien de la vie. J’ai dû me débrouiller toute seule. Je n’ai pas rencontré beaucoup de garçons et soit ils étaient plutôt timides soit un peu rustres. A l’école d’infirmières, il y avait beaucoup plus de filles que de garçons et je n’intéressais personne. La première fois que j’ai ressenti quelque chose pour un homme, ça date d’il y a sept ans. Ça s’est arrêté une semaine après, à la descente du lit. J’étais déçue et lui aussi probablement. Un peu plus tard, j’ai rencontré un autre homme, quelqu’un de gentil. On est resté ensemble six mois jusqu’au jour où je me suis aperçu qu’il me trompait. Le dernier en date, on a partagé deux années de vie commune, jusqu’au verdict de mon premier cancer. Il a pris peur. Il ne voulait plus me toucher comme si j’étais contagieuse. Juste après, il est parti comme un voleur. Il n’a pas supporté. Il n’a même pas eu la franchise de me le dire en face. Avec toi, tout est si différent que je me demande si je ne suis pas en plein rêve. Je ne comprends pas pourquoi « Moi » alors qu’il y a tant de jolies femmes, surtout ici. Moi, je suis une femme qui n’a rien d’extraordinaire. On m’a même dit que je ne savais pas faire l’amour, qu’il n’y avait que ma jument qui comptait, que je ne savais même pas m’habiller. Et toi tu arrives. Tu fais sauter tous les verrous avec une évidence incroyable. Tu m’aimes comme je suis, tu me prends telle que je suis, bien habillée, mal habillée, tu t’en fous. Même mes seins déformés ne te font pas peur. Tu m’aimes comme j’ai toujours rêvé d’être aimé. Ce que je vis en ce moment avec toi, je n’ai jamais osé l’envisager un jour. Non pas que j’étais malheureuse, je me suis souvent cachée sous une carapace protectrice et toi, sans même chercher, tu as trouvé la clé et depuis, c’est l’extase, le bonheur absolu. J’ai peur de l’avenir mais avec toi j’ai le sentiment que tout est possible. J’ai vraiment envie d’y croire.
Alice poursuit.
- Tout à l’heure, quand j’ai baissé les volets, je me suis dit que j’étais folle, que peut-être j’allais tout gâcher. Que je devrais plutôt continuer à être une femme bien sage. Et toi, tu m’as fait confiance. Dans l’obscurité, c’est magique mais c’est aussi perturbant. Je ne voyais pas tes yeux. Je ne pouvais pas lire ce que tu ressentais, si tu aimais, si j’allais trop loin. J’ai adoré lorsque tu voulais participer et que j’étais obligée de te retenir. Je savais que tu appréciais. Et plus que tout, tu me comprenais. C’était magique. Une toute petite tape et tu savais ce que j’attendais. Derrière cela, je te rassure, il n’y avait aucun désir de soumission, ce n’est pas dans ma nature. Juste te guider là où je voulais nous amener tous les deux. J’ai échoué parce que tu as été d’une efficacité redoutable, bien au-delà de mes espérances. Alors j’ai craqué. Je ne me suis pas assez méfiée, mais tu ne perds rien pour attendre.
- J’aime quand tu ne te méfies pas ma chérie. On allume ?
A la lumière, ma chérie est adorable. Elle me regarde avec ses yeux embués, confiante. Heureuse.
- Embrasse-moi, gros coquin.
Nos lèvres s’allient ensemble dans un baiser sans retenu dont elle a le secret.
- Je t’aime ma chérie. Moi je n’ai jamais aimé quelqu’un comme je t’aime et je suis heureux que les autres n’ont rien compris. Tant pis pour eux et tant mieux pour moi, tant mieux pour nous.
Alice ramasse sa culotte prête à la revêtir.
- Hep là ! Sacrilège.
- Qu’est-ce qui t’arrive mon amour ?
- Tu m’as promis.
- Quoi donc ? Tu perds la boule. Je n’ai rien promis du tout.
- Si, si. Rappelle-toi ?
Et je sors la petite culotte cachée sous l’oreiller.
- Allez exécution. Mets tes petites fesses là-dedans que je regarde l’effet que ça donne.
Alice rougit.
- C’est quand même cochon ?
- Cochon ou pas, moi je suis toujours en pleine forme et une promesse c'est une promesse.
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