04-09-2020, 03:40 PM
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (123 / 150) (Paris) (Begin) (Antoine & Jonas) (fin)
- Comme n’importe quel couple je pense, et toi ?
- Nous devrons surmonter quelques obstacles avant d’être vraiment ensemble, tu en es bien conscient j’espère ?
- Je n’en vois que deux et ils ne sont pas insurmontables, chacun de nous devra faire une concession et je suis prêt pour les négociations Hi ! Hi !
- Tes frères ?
- Ton pays ?
- Pour moi c’est plus simple, j’ai la bi nationalité grâce à mes parents qui m’ont déclaré comme tel à ma naissance.
- Tu serais prêt à rester en France alors ?
- Maintenant que j’y ai retrouvé de la famille et que je t’ai toi, bien sûr !!
- Je ne pourrais pas m’éloigner loin de mes frères tu t’en doutes bien ? Nous sommes trop fusionnels et je ne pourrais même pas m’imaginer séparé d’eux.
- Il le faudra bien un jour ou l’autre pourtant ? Chacun de vous devra faire sa vie et tu es seulement le premier de vous trois.
- Nous en avons déjà souvent parlé tu sais ?
- Et ça a donné quoi ?
- (Jonas amusé) Que nous devrions aimer la même personne pour vivre ensemble.
- (Antoine surpris) Tu déconnes !!!
- Je te jure que ça a été longtemps l’idée qui primait de nos discussions Hi ! Hi ! Mais c’était avant que je ne me découvre homo et je ne pense pas que mes frères suivent le même chemin, sinon l’idée en soi était plutôt bonne puisque notre chérie n’aurait vu aucune différence entre nous trois et aurait au contraire eu trois fois plus de plaisirs, que demander de plus pour une fille ?
Antoine sourit en se doutant bien que cette idée quand ils l’ont eue, n’était qu’un concept de gamins et qu’une fois ado ils ont bien dû se rendre compte qu’il n’était pas viable, même si l’idée en soi pouvait avoir son charme.
- Remarque ça aurait pu être cool !! Miam !! Trois beaux rouquins rien que pour moi.
- (Clin d’œil de Jonas) Je peux voir avec eux si c’est toujours faisable si tu veux ?
- N’essaye même pas !! C’est toi que je veux et certainement pas un de tes frères, j’ai bien une autre solution qui là où j’ai vécu jusqu’à maintenant est très répandue.
Jonas se redresse soudainement passionné, ses yeux brillent dans l’attente d’en savoir plus.
- Vas-y !! Développe, ça m’intéresse !!
- Les coûts d’achat d’appartements chez nous sont assez prohibitifs surtout dans les grandes villes et beaucoup d’Américains se mettent à plusieurs couples et vivent ensemble en partageant les frais, les enfants sont bien souvent gardés par une des femmes qui du coup reste au foyer pendant que les autres ont un travail et ne se posent plus la question pour leur garde. Pour le reste, c’est chacun chez soi et les parties communes sont traitées suivant chaque cas, certains partagent jusqu’aux repas alors que d’autres choisissent d’autres options.
- Waouh !! C’est cool !! Et ça marche vraiment ? Je veux dire qu’est-ce qu’il se passe quand un des couples ne s’entend plus avec les autres ?
- Ce n’est pas pire qu’un divorce, tu sais ? En tous les cas ce qui est sûr c’est qu’il y en a de plus en plus et tu verrais les baraques qu’ils se payent !!! C’est le grand luxe, normal vu le nombre de salaires qui rentrent !!
- Tu serais d’accord toi pour qu’on fasse ce genre d’arrangement avec mes frères ?
- Bien sûr !! C’est encore mieux quand c’est une fratrie, les liens sont à la base plus solide et en plus nous aurons des enfants à pouponner, des rouquemoutes avec un peu de chance Hi ! Hi ! Maintenant il faut aussi que leurs copines soient d’accord pour ça.
- Elles n’auront pas vraiment le choix si elles veulent vraiment mes frères parce qu’ils sont dans le même esprit que moi niveau éventuelle séparation.
Antoine reste un moment songeur, il a déjà appris à apprécier fortement les trois « Jo », étant sensible à leur gentillesse et à l’attachement qu’ils éprouvent les uns pour les autres, l’idée donc fait son chemin petit à petit et il ne doute pas un instant que le moment venu, ils trouveront le moyen de rester proches et cette solution en vaut largement une autre.
Antoine en soulevant gentiment Jonas qui commence à peser.
- De toute façon ce n’est pas encore pour demain, il y a déjà les études à terminer et ensuite trouver un travail avant de penser à se mettre en ménage. D’ici là beaucoup de choses auront eu le temps d’évoluer, tu ne crois pas ?
- Bien sûr, oui ! Mais de savoir que tu pourrais envisager ça, me fait plaisir et je ne t’en aime que plus, tu travailles aujourd’hui ?
- Bien sûr pourquoi ?
- Ce soir je t’invite chez nous, j’en parle à mes parents et comme ça, tu pourras parler de tout ça avec mes frangins, je suis certain que tu vas très vite les intéresser avec cette histoire et qu’ils vont eux aussi t’apprécier comme il se doit, bien que je sois déjà certain qu’ils t’aiment beaucoup.
- Comment peux-tu savoir ça ? Ils t’en ont parlé ?
- Pas besoin !! N’oublie pas que nous sommes semblables et que ce que ressent l’un, les autres le ressentent aussi.
- (Antoine amusé) Ils vont en vouloir à mon cul tu crois ?
- Pfftt !! T’es con quand tu t’y mets Hi ! Hi ! Je voudrais bien voir ça !! Je pense que tu m’as très bien compris en plus.
Clin d’œil d’Antoine qui se lève.
- Allons prendre une bonne douche !! Ca va bientôt être le lever des couleurs et je ne voudrais pas y arriver à la bourre surtout si je demande à terminer mes études ici comme j’en ai maintenant l’intention, tu penses juste à me dire si tes parents sont OK pour ce soir ?
- T’inquiète pas pour ça, c’est comme si c’était fait. Il faut juste que je vérifie à quelle heure je peux appeler mon père avec les fuseaux horaires, sinon je passerai un coup de fil à Maurice pour lui demander si ça ne le dérange pas. De toute façon c’est ce que fera mon père avant de me répondre, alors…
2eme ANNÉE avant pâques (deuxième partie) : (124 / 150) (Kyoto) (deuxième jour)
« Matin tôt, chambre de Florian »
Deux garçons nus enlacés dorment à poings fermés, le plus petit dans les bras protecteurs du plus grand et leurs visages épanouis montrent à quel point ils sont heureux d’être ensemble pour partager ce moment de forte intimité.
Le visage angélique du petit rouquin ne dépare en rien de celui du grand blond ne serait-ce la coupe de cheveux qui mange le visage de l’un en lui couvrant partiellement les yeux d’une magnifique frange ondulée, alors que pour l’autre les épis indisciplinés se dressent en tous sens pour couvrir une partie de l’oreiller.
L’atmosphère paisible qui règne dans la chambre ne laisserait certainement pas à penser que la nuit n’a été que sexe et jouissances issus de retrouvailles pour le moins ardentes, la sérénité apparente n’étant due qu’à un épuisement qui les a vaincus en fin de nuit alors qu’ils en étaient à leur énième câlin.
Le plus bizarre pour une personne arrivant dans l’hôtel à cette heure matinale, serait qu’il en va de même dans tout l’établissement alors qu’habituellement il grouille déjà d’activités diverses.
Alors que le soleil darde déjà ses premiers rayons, le calme ferait pourtant penser que c’est encore le milieu de la nuit tant le silence des lieux est profond.
***/***
« Salle de vidéo surveillance »
L’écran montre les deux garçons endormis le corps nu et alangui dans une position d’un érotisme certain, seulement personne ne le regarde et pour cause puisque les deux hommes de faction dorment également, ne serait-ce la position et la tenue qui est la leur et qui pourrait prêter à polémique s’ils étaient découverts.
Tout a commencé pour eux comme pour presque tout le reste de l’hôtel, quand le grand blond a enlevé les effets du petit rouquin et que celui-ci s’est mis à ronronner d’une façon si sensuelle que ce fut le ramdam immédiat dans leur pantalon.
Un besoin incontrôlable de sexe dû à une forte montée de libido les a dans un premier temps fait se regarder bizarrement jusqu’à ce que le plus jeune ne tienne plus et baisse son pantalon pour se masturber devant l’écran où les deux amants enlacés se donnent à fond à leurs besoins de caresses et d’amour.
L’homme plus âgé l’a d’abord regardé faire avec un étonnement non feint jusqu’à ce que lui aussi soit pris dans le cercle de ses envies et qu’à son tour il sorte son sexe bandé déjà prêt à jouir.
C’en est suivi une nuit de débauche totale dans un déchaînement de stupre ou les deux hommes se sont donnés sans compter l’un à l’autre, leur amenant des moments de jouissances qu’ils n’avaient encore jamais atteints jusque-là.
L’aîné pourtant marié et père de plusieurs enfants taraudant avec passion à maintes reprises le plus jeune, qui l’a reçu en poussant des cris aigus dus à un plaisir indicible de se sentir pénétrer avec une telle ardeur, étant dans sa nature jusqu’alors cachée d’aimer les hommes.
Chaque chambre a ressenti à sa façon, soit seul ou en couple, l’impérieux besoin de libérer la libido de son ou ses occupants et cela durant toute la nuit qui fut l’unique témoin de toutes ces scènes de sexe débridées, d’où ce calme olympien de ce début de matinée dédié au sommeil réparateur après la débauche des sens.
***/***
Émile ouvre les yeux parfaitement reposé et son premier geste est d’ôter ses bouchons d’oreilles, ayant suivi le conseil de Florian et étant sans doute un des rares à avoir dormi comme un loir et à être en forme ce matin-là.
Il s’étire en souriant et se lève dans la foulée, n’aimant pas particulièrement traîner au lit. Il part faire ses ablutions du matin et entre dans la partie jour de la suite, étonné que le petit-déjeuner n’y soit pas servi comme ce fut fait la veille.
Il tente vainement plusieurs appels au room-service pour que quelqu’un le lui monte et décide de descendre en personne jusqu’à l’accueil pour protester d’un tel manque d’attentions.
Bien sûr il fait chou blanc car comme durant tout le trajet où il n’a croisé personne, celui-ci est vide de tout employé et c’est agacé qu’il se dirige vers l’office pour y réclamer son plateau-repas.
Émile pousse les deux portes battantes et entre dans les cuisines de l’hôtel où il reste un long moment ahuri devant le spectacle qu’il a sous les yeux.
Une vingtaine voir plus du personnel des deux sexes de l’établissement sont affalés sur le sol, endormis nus et dans des positions ne laissant aucune équivoque quant aux activités auxquelles ils se sont données de toute évidence une grande partie, pour ne pas dire toute la nuit au vu de l’état calamiteux et de l’odeur âcre baignant la pièce et lui faisant plissé les narines.
- Qu’est-ce que c’est que ce cirque !!!
Émile repense alors aux bouchons d’oreilles et à la raison qui lui a fait les mettre, son front se plisse alors d’un immense questionnement auquel il ne trouve pas grand-chose de concret à se raccrocher, ne serait-ce la brève mais combien troublante expérience vécue en début de soirée.
- Il va falloir qu’on cause tous les deux et que tu m’expliques à quoi rime cette pagaille !!
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (125 / 150) (Kyoto) (Deuxième jour) (suite)
- A qui parlez-vous donc monsieur Durieux ? Et où donc se trouve tout le personnel de l’hôtel ? Cette façon de recevoir les clients est inqualifiable et j’en informerai qui de droit !!!
Émile n’a pas le temps de comprendre qui lui parle que déjà celui-ci enchaîne en découvrant le spectacle dans les cuisines de l’office.
- Que font tous ces gens nus étalés sur le sol ??
- (Émile) Je me posais justement la question monsieur le président ! La réponse me paraît toutefois évidente.
- Et avec qui vouliez-vous donc causer ?
- Je crains que ce ne soit encore une des particularités de notre jeune ami monsieur.
- Comment ça !! Expliquez-vous je vous prie ?
- Je ne serai pas plus étonné que ça d’apprendre que quasiment tout l’hôtel est dans cet état et que beaucoup vont avoir un mal de chien à ouvrir les yeux ce matin.
- Que me dites-vous là !! Je me sens pour ma part en pleine forme et vous aussi il me semble ?
Émile sort ses bouchons d’oreilles de sa poche.
- Florian m’avait conseillé d’en mettre cette nuit et je comprends subitement mieux pourquoi, mais vous Monsieur le président ? N’avez-vous rien ressenti de bizarre pendant la nuit ? Entendu quelque chose qui aurait pu vous troubler ?
- (Le président sourit) Absolument rien de tout cela !! C’est bien dommage n’est-ce pas ? Tous ces gens ont l’air de s’être bien amusé pourtant !
Émile se sent un peu gêné de la tournure que prend la conversation et préfère botter en touche en changeant de sujet pour revenir à des choses plus concrètes.
- La session commence dans à peine deux heures, ne croyez-vous pas qu’il serait bon de battre le rappel avant que nous nous fassions remarquer par notre absence ?
- Je pense même que ce serait des plus judicieux, je vais de se pas prévenir la direction de l’hôtel pour qu’elle prenne immédiatement les mesures qui s’imposent ! En attendant, essayez si vous le pouvez de nous faire du café en quantité suffisante pour remettre tout le monde en forme.
- Je vais voir ce que je peux faire monsieur.
- Ne perdons plus de temps alors !! Décidément il va falloir que je consulte un spécialiste Hi ! Hi !
Émile le regarde quitter la pièce non sans avoir jeté avec regret un dernier coup d’œil sur certaines demoiselles à la position des plus évocatrices.
Il sourit à son tour en prenant bonne note que derrière la fonction, l’homme reste avant tout un homme et c’est en couvrant au mieux le personnel endormi, qu’il se met à la recherche du nécessaire pour préparer la boisson demandée.
***/***
« Une heure et demie plus tard dans la salle de repas »
L’étonnement peut se lire à livre ouvert dans les regards encore bouffis de fatigue des divers délégués de la commission attablés seuls ou en groupes à boire avec avidité leurs boissons chaudes en espérant ainsi combattre le sommeil que leurs corps réclament à cor et à cri.
Les situations auxquelles ils se sont retrouvés quand des mains fermes ont tambouriné avec insistance à leurs portes, les ont tous laissés dans un état de questionnement dont aucun n’a la réponse et le souvenir de la nuit refaisant petit à petit surface dans leurs esprits toujours embrumés, les laissent dans une expectative des plus gênantes surtout pour ceux qui se sont retrouvés à plusieurs dans la même chambre.
Maintenant ils se rendent bien comptent qu’ils ne sont pas les seuls, ce qui augmente encore plus les questions qu’ils se posent sur ce qui a bien pu être l’élément déclencheur de cette nuit de luxure à laquelle ils se sont tous donnés de toute évidence avec un engouement dont ils n’étaient plus habitués depuis bien longtemps pour plus d’un d’entre eux.
***/***
« Chambre de Florian et Thomas »
Toc ! Toc ! Toc !
Les deux garçons comme s’ils s’étaient concertés, mettent leur oreiller sur leur tête pour ne plus entendre ce son qui les perturbe alors qu’ils sont partis dans un rêve sensuel ou l’autre est comme de bien entendu l’acteur principal de toute cette félicité.
Toc ! Toc ! Toc !
- Il faut se lever monsieur !! Le président vous rappelle que la commission va bientôt débuter.
Lever !! Commission !! Débuter !!! Waouh !! Je m’assois d’un bond sur le matelas en cherchant ma montre du regard, l’heure qu’elle m’indique me fait sauter du lit et me précipiter dans la salle d’eau pour ouvrir la douche en grand et me placer dessous dès que celle-ci a atteint une température suffisante, l’envie de pisser me prend soudainement et c’est avec un extrême plaisir que je me soulage dans le bac à douche en pensant amusé qu’il ne manquerait plus que ça, qu’ici aussi il y ait une caméra de surveillance.
Une ombre vient s’interposer entre moi et la lampe, je me retourne et regarde mon « Thom Thom » qui me fixe visiblement amusé lui aussi alors qu’il se place au-dessus des toilettes pour soulager sa vessie.
- Depuis quand tu pisses sous la douche sale cochon ?
- Depuis toujours, pourquoi ?
- Comme n’importe quel couple je pense, et toi ?
- Nous devrons surmonter quelques obstacles avant d’être vraiment ensemble, tu en es bien conscient j’espère ?
- Je n’en vois que deux et ils ne sont pas insurmontables, chacun de nous devra faire une concession et je suis prêt pour les négociations Hi ! Hi !
- Tes frères ?
- Ton pays ?
- Pour moi c’est plus simple, j’ai la bi nationalité grâce à mes parents qui m’ont déclaré comme tel à ma naissance.
- Tu serais prêt à rester en France alors ?
- Maintenant que j’y ai retrouvé de la famille et que je t’ai toi, bien sûr !!
- Je ne pourrais pas m’éloigner loin de mes frères tu t’en doutes bien ? Nous sommes trop fusionnels et je ne pourrais même pas m’imaginer séparé d’eux.
- Il le faudra bien un jour ou l’autre pourtant ? Chacun de vous devra faire sa vie et tu es seulement le premier de vous trois.
- Nous en avons déjà souvent parlé tu sais ?
- Et ça a donné quoi ?
- (Jonas amusé) Que nous devrions aimer la même personne pour vivre ensemble.
- (Antoine surpris) Tu déconnes !!!
- Je te jure que ça a été longtemps l’idée qui primait de nos discussions Hi ! Hi ! Mais c’était avant que je ne me découvre homo et je ne pense pas que mes frères suivent le même chemin, sinon l’idée en soi était plutôt bonne puisque notre chérie n’aurait vu aucune différence entre nous trois et aurait au contraire eu trois fois plus de plaisirs, que demander de plus pour une fille ?
Antoine sourit en se doutant bien que cette idée quand ils l’ont eue, n’était qu’un concept de gamins et qu’une fois ado ils ont bien dû se rendre compte qu’il n’était pas viable, même si l’idée en soi pouvait avoir son charme.
- Remarque ça aurait pu être cool !! Miam !! Trois beaux rouquins rien que pour moi.
- (Clin d’œil de Jonas) Je peux voir avec eux si c’est toujours faisable si tu veux ?
- N’essaye même pas !! C’est toi que je veux et certainement pas un de tes frères, j’ai bien une autre solution qui là où j’ai vécu jusqu’à maintenant est très répandue.
Jonas se redresse soudainement passionné, ses yeux brillent dans l’attente d’en savoir plus.
- Vas-y !! Développe, ça m’intéresse !!
- Les coûts d’achat d’appartements chez nous sont assez prohibitifs surtout dans les grandes villes et beaucoup d’Américains se mettent à plusieurs couples et vivent ensemble en partageant les frais, les enfants sont bien souvent gardés par une des femmes qui du coup reste au foyer pendant que les autres ont un travail et ne se posent plus la question pour leur garde. Pour le reste, c’est chacun chez soi et les parties communes sont traitées suivant chaque cas, certains partagent jusqu’aux repas alors que d’autres choisissent d’autres options.
- Waouh !! C’est cool !! Et ça marche vraiment ? Je veux dire qu’est-ce qu’il se passe quand un des couples ne s’entend plus avec les autres ?
- Ce n’est pas pire qu’un divorce, tu sais ? En tous les cas ce qui est sûr c’est qu’il y en a de plus en plus et tu verrais les baraques qu’ils se payent !!! C’est le grand luxe, normal vu le nombre de salaires qui rentrent !!
- Tu serais d’accord toi pour qu’on fasse ce genre d’arrangement avec mes frères ?
- Bien sûr !! C’est encore mieux quand c’est une fratrie, les liens sont à la base plus solide et en plus nous aurons des enfants à pouponner, des rouquemoutes avec un peu de chance Hi ! Hi ! Maintenant il faut aussi que leurs copines soient d’accord pour ça.
- Elles n’auront pas vraiment le choix si elles veulent vraiment mes frères parce qu’ils sont dans le même esprit que moi niveau éventuelle séparation.
Antoine reste un moment songeur, il a déjà appris à apprécier fortement les trois « Jo », étant sensible à leur gentillesse et à l’attachement qu’ils éprouvent les uns pour les autres, l’idée donc fait son chemin petit à petit et il ne doute pas un instant que le moment venu, ils trouveront le moyen de rester proches et cette solution en vaut largement une autre.
Antoine en soulevant gentiment Jonas qui commence à peser.
- De toute façon ce n’est pas encore pour demain, il y a déjà les études à terminer et ensuite trouver un travail avant de penser à se mettre en ménage. D’ici là beaucoup de choses auront eu le temps d’évoluer, tu ne crois pas ?
- Bien sûr, oui ! Mais de savoir que tu pourrais envisager ça, me fait plaisir et je ne t’en aime que plus, tu travailles aujourd’hui ?
- Bien sûr pourquoi ?
- Ce soir je t’invite chez nous, j’en parle à mes parents et comme ça, tu pourras parler de tout ça avec mes frangins, je suis certain que tu vas très vite les intéresser avec cette histoire et qu’ils vont eux aussi t’apprécier comme il se doit, bien que je sois déjà certain qu’ils t’aiment beaucoup.
- Comment peux-tu savoir ça ? Ils t’en ont parlé ?
- Pas besoin !! N’oublie pas que nous sommes semblables et que ce que ressent l’un, les autres le ressentent aussi.
- (Antoine amusé) Ils vont en vouloir à mon cul tu crois ?
- Pfftt !! T’es con quand tu t’y mets Hi ! Hi ! Je voudrais bien voir ça !! Je pense que tu m’as très bien compris en plus.
Clin d’œil d’Antoine qui se lève.
- Allons prendre une bonne douche !! Ca va bientôt être le lever des couleurs et je ne voudrais pas y arriver à la bourre surtout si je demande à terminer mes études ici comme j’en ai maintenant l’intention, tu penses juste à me dire si tes parents sont OK pour ce soir ?
- T’inquiète pas pour ça, c’est comme si c’était fait. Il faut juste que je vérifie à quelle heure je peux appeler mon père avec les fuseaux horaires, sinon je passerai un coup de fil à Maurice pour lui demander si ça ne le dérange pas. De toute façon c’est ce que fera mon père avant de me répondre, alors…
2eme ANNÉE avant pâques (deuxième partie) : (124 / 150) (Kyoto) (deuxième jour)
« Matin tôt, chambre de Florian »
Deux garçons nus enlacés dorment à poings fermés, le plus petit dans les bras protecteurs du plus grand et leurs visages épanouis montrent à quel point ils sont heureux d’être ensemble pour partager ce moment de forte intimité.
Le visage angélique du petit rouquin ne dépare en rien de celui du grand blond ne serait-ce la coupe de cheveux qui mange le visage de l’un en lui couvrant partiellement les yeux d’une magnifique frange ondulée, alors que pour l’autre les épis indisciplinés se dressent en tous sens pour couvrir une partie de l’oreiller.
L’atmosphère paisible qui règne dans la chambre ne laisserait certainement pas à penser que la nuit n’a été que sexe et jouissances issus de retrouvailles pour le moins ardentes, la sérénité apparente n’étant due qu’à un épuisement qui les a vaincus en fin de nuit alors qu’ils en étaient à leur énième câlin.
Le plus bizarre pour une personne arrivant dans l’hôtel à cette heure matinale, serait qu’il en va de même dans tout l’établissement alors qu’habituellement il grouille déjà d’activités diverses.
Alors que le soleil darde déjà ses premiers rayons, le calme ferait pourtant penser que c’est encore le milieu de la nuit tant le silence des lieux est profond.
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« Salle de vidéo surveillance »
L’écran montre les deux garçons endormis le corps nu et alangui dans une position d’un érotisme certain, seulement personne ne le regarde et pour cause puisque les deux hommes de faction dorment également, ne serait-ce la position et la tenue qui est la leur et qui pourrait prêter à polémique s’ils étaient découverts.
Tout a commencé pour eux comme pour presque tout le reste de l’hôtel, quand le grand blond a enlevé les effets du petit rouquin et que celui-ci s’est mis à ronronner d’une façon si sensuelle que ce fut le ramdam immédiat dans leur pantalon.
Un besoin incontrôlable de sexe dû à une forte montée de libido les a dans un premier temps fait se regarder bizarrement jusqu’à ce que le plus jeune ne tienne plus et baisse son pantalon pour se masturber devant l’écran où les deux amants enlacés se donnent à fond à leurs besoins de caresses et d’amour.
L’homme plus âgé l’a d’abord regardé faire avec un étonnement non feint jusqu’à ce que lui aussi soit pris dans le cercle de ses envies et qu’à son tour il sorte son sexe bandé déjà prêt à jouir.
C’en est suivi une nuit de débauche totale dans un déchaînement de stupre ou les deux hommes se sont donnés sans compter l’un à l’autre, leur amenant des moments de jouissances qu’ils n’avaient encore jamais atteints jusque-là.
L’aîné pourtant marié et père de plusieurs enfants taraudant avec passion à maintes reprises le plus jeune, qui l’a reçu en poussant des cris aigus dus à un plaisir indicible de se sentir pénétrer avec une telle ardeur, étant dans sa nature jusqu’alors cachée d’aimer les hommes.
Chaque chambre a ressenti à sa façon, soit seul ou en couple, l’impérieux besoin de libérer la libido de son ou ses occupants et cela durant toute la nuit qui fut l’unique témoin de toutes ces scènes de sexe débridées, d’où ce calme olympien de ce début de matinée dédié au sommeil réparateur après la débauche des sens.
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Émile ouvre les yeux parfaitement reposé et son premier geste est d’ôter ses bouchons d’oreilles, ayant suivi le conseil de Florian et étant sans doute un des rares à avoir dormi comme un loir et à être en forme ce matin-là.
Il s’étire en souriant et se lève dans la foulée, n’aimant pas particulièrement traîner au lit. Il part faire ses ablutions du matin et entre dans la partie jour de la suite, étonné que le petit-déjeuner n’y soit pas servi comme ce fut fait la veille.
Il tente vainement plusieurs appels au room-service pour que quelqu’un le lui monte et décide de descendre en personne jusqu’à l’accueil pour protester d’un tel manque d’attentions.
Bien sûr il fait chou blanc car comme durant tout le trajet où il n’a croisé personne, celui-ci est vide de tout employé et c’est agacé qu’il se dirige vers l’office pour y réclamer son plateau-repas.
Émile pousse les deux portes battantes et entre dans les cuisines de l’hôtel où il reste un long moment ahuri devant le spectacle qu’il a sous les yeux.
Une vingtaine voir plus du personnel des deux sexes de l’établissement sont affalés sur le sol, endormis nus et dans des positions ne laissant aucune équivoque quant aux activités auxquelles ils se sont données de toute évidence une grande partie, pour ne pas dire toute la nuit au vu de l’état calamiteux et de l’odeur âcre baignant la pièce et lui faisant plissé les narines.
- Qu’est-ce que c’est que ce cirque !!!
Émile repense alors aux bouchons d’oreilles et à la raison qui lui a fait les mettre, son front se plisse alors d’un immense questionnement auquel il ne trouve pas grand-chose de concret à se raccrocher, ne serait-ce la brève mais combien troublante expérience vécue en début de soirée.
- Il va falloir qu’on cause tous les deux et que tu m’expliques à quoi rime cette pagaille !!
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (125 / 150) (Kyoto) (Deuxième jour) (suite)
- A qui parlez-vous donc monsieur Durieux ? Et où donc se trouve tout le personnel de l’hôtel ? Cette façon de recevoir les clients est inqualifiable et j’en informerai qui de droit !!!
Émile n’a pas le temps de comprendre qui lui parle que déjà celui-ci enchaîne en découvrant le spectacle dans les cuisines de l’office.
- Que font tous ces gens nus étalés sur le sol ??
- (Émile) Je me posais justement la question monsieur le président ! La réponse me paraît toutefois évidente.
- Et avec qui vouliez-vous donc causer ?
- Je crains que ce ne soit encore une des particularités de notre jeune ami monsieur.
- Comment ça !! Expliquez-vous je vous prie ?
- Je ne serai pas plus étonné que ça d’apprendre que quasiment tout l’hôtel est dans cet état et que beaucoup vont avoir un mal de chien à ouvrir les yeux ce matin.
- Que me dites-vous là !! Je me sens pour ma part en pleine forme et vous aussi il me semble ?
Émile sort ses bouchons d’oreilles de sa poche.
- Florian m’avait conseillé d’en mettre cette nuit et je comprends subitement mieux pourquoi, mais vous Monsieur le président ? N’avez-vous rien ressenti de bizarre pendant la nuit ? Entendu quelque chose qui aurait pu vous troubler ?
- (Le président sourit) Absolument rien de tout cela !! C’est bien dommage n’est-ce pas ? Tous ces gens ont l’air de s’être bien amusé pourtant !
Émile se sent un peu gêné de la tournure que prend la conversation et préfère botter en touche en changeant de sujet pour revenir à des choses plus concrètes.
- La session commence dans à peine deux heures, ne croyez-vous pas qu’il serait bon de battre le rappel avant que nous nous fassions remarquer par notre absence ?
- Je pense même que ce serait des plus judicieux, je vais de se pas prévenir la direction de l’hôtel pour qu’elle prenne immédiatement les mesures qui s’imposent ! En attendant, essayez si vous le pouvez de nous faire du café en quantité suffisante pour remettre tout le monde en forme.
- Je vais voir ce que je peux faire monsieur.
- Ne perdons plus de temps alors !! Décidément il va falloir que je consulte un spécialiste Hi ! Hi !
Émile le regarde quitter la pièce non sans avoir jeté avec regret un dernier coup d’œil sur certaines demoiselles à la position des plus évocatrices.
Il sourit à son tour en prenant bonne note que derrière la fonction, l’homme reste avant tout un homme et c’est en couvrant au mieux le personnel endormi, qu’il se met à la recherche du nécessaire pour préparer la boisson demandée.
***/***
« Une heure et demie plus tard dans la salle de repas »
L’étonnement peut se lire à livre ouvert dans les regards encore bouffis de fatigue des divers délégués de la commission attablés seuls ou en groupes à boire avec avidité leurs boissons chaudes en espérant ainsi combattre le sommeil que leurs corps réclament à cor et à cri.
Les situations auxquelles ils se sont retrouvés quand des mains fermes ont tambouriné avec insistance à leurs portes, les ont tous laissés dans un état de questionnement dont aucun n’a la réponse et le souvenir de la nuit refaisant petit à petit surface dans leurs esprits toujours embrumés, les laissent dans une expectative des plus gênantes surtout pour ceux qui se sont retrouvés à plusieurs dans la même chambre.
Maintenant ils se rendent bien comptent qu’ils ne sont pas les seuls, ce qui augmente encore plus les questions qu’ils se posent sur ce qui a bien pu être l’élément déclencheur de cette nuit de luxure à laquelle ils se sont tous donnés de toute évidence avec un engouement dont ils n’étaient plus habitués depuis bien longtemps pour plus d’un d’entre eux.
***/***
« Chambre de Florian et Thomas »
Toc ! Toc ! Toc !
Les deux garçons comme s’ils s’étaient concertés, mettent leur oreiller sur leur tête pour ne plus entendre ce son qui les perturbe alors qu’ils sont partis dans un rêve sensuel ou l’autre est comme de bien entendu l’acteur principal de toute cette félicité.
Toc ! Toc ! Toc !
- Il faut se lever monsieur !! Le président vous rappelle que la commission va bientôt débuter.
Lever !! Commission !! Débuter !!! Waouh !! Je m’assois d’un bond sur le matelas en cherchant ma montre du regard, l’heure qu’elle m’indique me fait sauter du lit et me précipiter dans la salle d’eau pour ouvrir la douche en grand et me placer dessous dès que celle-ci a atteint une température suffisante, l’envie de pisser me prend soudainement et c’est avec un extrême plaisir que je me soulage dans le bac à douche en pensant amusé qu’il ne manquerait plus que ça, qu’ici aussi il y ait une caméra de surveillance.
Une ombre vient s’interposer entre moi et la lampe, je me retourne et regarde mon « Thom Thom » qui me fixe visiblement amusé lui aussi alors qu’il se place au-dessus des toilettes pour soulager sa vessie.
- Depuis quand tu pisses sous la douche sale cochon ?
- Depuis toujours, pourquoi ?
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