04-09-2020, 03:35 PM
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (119 / 150) (Kyoto) (Premier jour) (suite)
- C’est bien moi oui !!
- Vous connaissez monsieur Joseph Diokouré, c’est lui qui m’envoie pour vous aider dans vos démarches.
Thomas soupire, visiblement reconnaissant envers cet homme de lui venir en aide.
- C’est sympa, merci beaucoup ! Peut-être savez-vous où je pourrai retrouver mon ami Florian ?
- Il vient juste de sortir avec le député Durieux, il me semble qu’ils se rendaient au restaurant.
L’homme n’a pas fini de montrer du doigt la direction prise par son ami que déjà Thomas fonce pour le retrouver, il le voit au milieu de la place, discutant avec un homme d’âge mûr vêtu tout en blanc comme les anciens colons d’Afrique et qui ne dépare pas de la tenue tout aussi inhabituel en un tel lieu de son ami dont la chevelure flamboie à la lumière artificielle des lampadaires.
Il s’approche doucement pour faire la surprise à son chéri et entend les dernières phrases de leur discussion, c’est avec un immense sourire qu’il intervient en contredisant de ce fait les dernières paroles de son petit ami.
- Ça, c’est ce que tu crois !!
Il voit Florian se retourner ahuri en ayant visiblement reconnu sa voix et se jeter à son cou en poussant un cri de joie qui amène les regards surpris des passants curieux.
- Thomas !!!!!
L’instant de forte émotion entre les deux garçons est palpable, Émile comprend alors tout de suite qui est ce magnifique spécimen dans les bras duquel Florian vient de se ruer avec une joie indicible, lui aussi reste un instant à admirer la plastique parfaite du jeune homme qui maintient son copain enroulé contre lui par les fesses et reçoit une quantité impressionnante de bisous qui le font rire aux éclats le rendant encore plus troublant.
- (Émile) Eh bien dis donc !! Ce n’est pas du chiqué, je présume ne pas me tromper en pensant que tu es le fameux Thomas dont Florian nous rabâche les oreilles ?
- C’est bien moi monsieur.
- Appelle-moi Émile tu veux bien ? Et repose moi donc l’animal que tu tiens dans tes bras, ça évitera de faire trop jaser autour de nous.
Thomas essaie en vain de dénouer les bras de Florian qui de toute évidence n’en a pas la moindre envie, ce n’est pas pour déplaire au grand blond qui doit se forcer pour le réprimander alors qu’il ne souhaiterait que de lui rendre ses baisers sans plus s’occuper du reste.
- Allons « Flo » !! Sois raisonnable, tout le monde nous regarde !!
- M’en fous !!!
Émile sourit en les voyant aussi attachés et attachants, il comprend que la sortie au restaurant est fortement mise à mal et qu’il va certainement lui falloir se rabattre vers le service de l’hôtel s’il veut manger un morceau et ne pas rentrer dans sa chambre l’estomac vide.
Thomas frémit sous les sensations qui l’assaillent, autant corporels, olfactives que sentimentales et sa peau se granule de chair de poule en même temps qu’il sent ses poils se dresser, alors que son esprit résiste avec de plus en plus de difficultés à garder un minimum de contrôle sur ses pulsions qui voudraient profiter de suite de son ami et ce sans tenir compte de l’endroit où ils se trouvent.
Il sent également les ondes qui commencent à se dégager du corps de son petit rouquin, il en connaît parfaitement le résultat autour d’eux s’il ne le fait pas rapidement cesser de les émettre.
Émile commence d’ailleurs à en ressentir les effets, son pantalon blanc prenant une forme de plus en plus suggestive en ne comprenant absolument pas bien sûr ce qui lui arrive soudainement.
Thomas subitement inquiet, remarque les changements autour de lui et c’est un début de panique qui l’aide certainement à ne pas se laisser aller comme son corps le lui demande déjà avec voracité.
- Reprends-toi « Flo », ce n’est pas l’endroit !!
Son petit rouquin s’enroule encore plus autour de lui en ronronnant comme un jeune chat, ses yeux s’ouvrent subitement et deux fentes étroites captent ceux de Thomas qui est prêt à céder à l’appel d’un orgasme fulgurant, ne serait-ce les paroles d’ahurissement que pousse l’homme qui les accompagne.
- C’est quoi ce bordel enfin !! Qu’est-ce qu’il se passe ici à la fin !!
Thomas retrouve quelques secondes de lucidité, suffisantes pour qu’il arrive à repousser suffisamment Florian pour que celui-ci rompe le contact qui les maintenait ensemble et revienne à la réalité en regardant autour de lui visiblement surpris de se trouver là, en plein milieu de la place avec autour de lui tout un tas de personnes aux visages ravagés par les sensations qu’ils viennent de ressentir sans comprendre ce qu’ils leur arrivent.
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (120 / 150) (Kyoto) (Premier jour) (fin)
Thomas prend son chéri par la main et s’adresse à Émile d’une voix rauque, toujours marquée par l’envie qui lui noue les reins.
- Vous nous excuserez, mais je pense qu’il vaut mieux pour tout le monde que Florian et moi rentrions à l’hôtel avant qu’il n’arrive des choses que nous ne pourrions pas contrôler.
- Qu’est ce qui est arrivé ? Un de vous deux pourrait m’expliquer ?
- (Thomas) C’est une des particularités de Florian qui ne vous a sans doute pas été rapporté et pour cause, il vous en dira plus demain s’il le souhaite.
Je regarde Émile avec amusement car le problème des vêtements qu’il porte et que rien ne peut échapper au regard, surtout pas la tâche humide au niveau de sa braguette.
- Dis « Mimile » ? Pour cette nuit, tu as deux solutions, c’est ou tu te trouves une coquine, ou tu mets des bouchons d’oreilles Hi ! Hi ! Sinon peut être qu’un onguent contre les entorses fera l’affaire Hi ! Hi !
- Mais de quoi tu parles ?
- D’un excès d’extorsion d’aveu comme moi ce matin si tu te rappelles !
- Oh !!!
- Ne viens pas pleurer demain, tu es prévenu Hi ! Hi ! Allez, viens « Thom Thom » !! Je vais te montrer mes estampes japonaises Hi ! Hi !
Émile n’en revient pas de ce qu’il vient de comprendre, il les regarde s’éloigner en se tenant par la taille comme n’importe quels amoureux du monde entier et il se rappelle soudain un détail qu’il juge bon de leur rappeler.
- Hé les garçons ?
Je me retourne en souriant.
- Oui quoi ?
Une de ses mains mouline devant son œil.
- Souriez-vous êtes filmés Hi ! Hi !
Je lui fais un gros clin d’œil.
- Pas de soucis, ça n’a jamais tué personne !!
- Vous n’allez quand même pas… !!!!
- Et pourquoi non ? Ce n’est pas comme si nous avions été mis au courant Hi ! Hi !
Je vois avec amusement les yeux ronds que nous fait Émile quand il comprend que je n’en ai rien à faire d’être observé, néanmoins je sais pertinemment que je ne passerais pas de mes paroles aux actes rien que parce que je connais l’extrême pudeur de Thomas quand il s’agit de ce genre de chose en dehors de notre petit cercle privilégié.
- (Thomas curieux) Il voulait dire quoi ?
- Qu’il y a une caméra de surveillance dans ma chambre, ce matin je m’en suis aperçu un peu tard.
- Comment ça un peu tard ?
- Je pensais à toi tu comprends ?
- Et ???
En chantant à tue-tête amusé une chanson des Charlots :
- Pougnette !! Pougnette !! Tu es la reine des pougnettes !! Mon sexe ne serait jamais devenu si gros !! Sans toi la reine des pougnettes !! Les pougnettes de « Flo » !!…..
C’est mort de rires que nous entrons dans le hall d’accueil de l’hôtel et qu’un grand silence suit notre apparition, je n’en ai cure et toujours en tenant Thomas par la main, nous courons pour le traverser et montons quatre à quatre l’escalier puis dévalons comme des fous le couloir menant jusqu’à la suite que nous occupons Émile et moi.
C’est fébrile que je sors de ma poche la carte à puce et que je l’insère dans la fente qui autorise aussitôt l’ouverture de la chambre, nous entrons toujours en riant et je prends soin de bien refermer derrière nous, je vais ensuite verrouiller la porte de séparation et sans qu’il s’y attende, je saute sur mon Thomas pour retrouver ma place de tout à l’heure et reprendre mon câlin où il l’avait stoppé, mais cette fois-ci avec la ferme intention d’aller jusqu’au bout.
Thomas de toute évidence ne ressent plus le malaise qui l’avait pris sur la place et serre tendrement son chéri dans ses bras en cherchant ses lèvres avec une évidente avidité.
La légèreté de Florian lui amène un bref moment d’inquiétude, s’étant rendu compte depuis quelque temps qu’il lui semblait perdre du poids régulièrement sans pour autant changer physiquement et c’est cette dernière réflexion qui le rassure en se disant que c’est sans doute lui qui a pris du muscle, aussi c’est sans plus y penser qu’il l’emmène jusqu’au grand lit et s’allonge dessus avec son ami toujours enlacer contre lui comme un bébé koala contre sa mère.
C’est comme une décharge électrique quand ses lèvres entrent en contact une nouvelle fois avec celle du petit rouquin qui reprend aussitôt ses ronronnements de pur bonheur, faisant monter de plusieurs crans la libido exacerbée de Thomas qui du coup oublie complètement cette histoire de télésurveillance et commence à ôter les quelques vêtements que porte son ami, au grand dam des deux hommes placés devant l’écran et qui ont suivi leur arrivée en fanfare, les yeux ronds de stupeur.
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (121 / 150) (Paris) (Begin) (Antoine & Jonas)
« Le lendemain matin tôt, dans la chambre d’Antoine »
C’est le souffle régulier d’une respiration dans le creux de son cou qui réveille Antoine, il lui faut un bref moment pour retrouver suffisamment ses esprits et se rappeler pourquoi il n’est pas seul dans son lit, un sourire épanoui lui illumine alors le visage quand le souvenir lui revient que c’est son Jonas qui est lové contre son corps.
La main chaude enserrant son ventre d’une façon possessive lui amène un bien-être qu’il ne croyait plus connaître après la terrible désillusion de sa relation avec Sacha qui l’a laissé marquer, prêt à croire que plus jamais il ne retomberait amoureux.
Heureusement ce n’est pas le cas et Antoine tout au long de la longue conversation qu’ils ont eu cette nuit lui et « Jo », ont compris qu’une deuxième chance de connaître le bonheur lui a été donnée qu’il ne saurait cette fois laisser échapper.
C’est pour cette raison qu’il a tenu à respecter la parole qu’a donnée Jonas à sa mère et que bien qu’il ait bien senti son ami prêt à ne pas en tenir compte et assouvir son envie de connaître l’amour ce soir-là dans ses bras, ils sont restés sages en ne se contentant que de quelques bisous et caresses donnés furtivement avec amusement.
Maintenant la raideur qu’il sent en ce moment contre ses fesses ne lui laisse aucun doute quant à ce qui en est l’auteur et Antoine ne peut s’empêcher d’onduler du fessier pour mieux en sentir la raideur, la longueur et la forme plus que généreuse qui lui donne une assez bonne idée sur ce qui l’attend quand le moment sera venu pour eux d’aller plus loin dans leur relation.
Quelques larmes s’échappent involontairement des yeux d’Antoine, c’est très certainement le fait que Jonas ait été très clair quant à son choix et à sa décision de renoncer aussi vite à Florian sans ne plus jamais revenir dessus lors de leur pourtant très longue et passionnante discussion de la nuit, pourtant Antoine est certain que « Jo » tenait beaucoup à son cousin.
Pas autant qu’à lui apparemment, ou alors a-t-il compris que Florian lui serait toujours inaccessible et qu’il ne pourrait jamais être autre chose de plus pour lui que ses quelques amis avec qui il partage quelques moments intimes quand Thomas est avec lui et que les conditions s’y prêtent.
Cette pensée attriste Antoine, la question fera toujours partie de leur relation et lui amènera régulièrement un doute qui au fil du temps risque de mettre à mal leur futur couple, si futur il y a entre eux deux, ce qu’il souhaite de tout cœur en sachant très bien qu’il n’est pas le seul concerné dans cette décision.
Ses ondulations de bassin devenues presque irréfléchies, commencent à faire leurs petits effets sur le jeune rouquin endormi qui en subit les bienfaits et un merveilleux rêve érotique commence à lui titiller suffisamment le cerveau pour qu’il en prenne conscience et se réveille quelques secondes avant l’irréparable, la main de Jonas se crispe contre le ventre contracté de son ami qui cesse aussitôt tout mouvement, redevenant conscient de ce que son geste a de prématuré et qui risque de mettre à mal la confiance que « Jo » a mis en lui.
Antoine s’écarte du mieux que lui permet l’exiguïté du lit d’une personne où ils se trouvent, c’est Jonas qui revient à l’attaque en se replaçant contre lui et en plaquant encore plus fermement son membre tendu contre ses fesses.
- J’ai promis de ne rien faire cette nuit et tu m’y as beaucoup aidé bien malgré moi, mais là on est le matin !
- Tu as envie ?
- Bien sûr qu’est-ce que tu crois ! Pas toi ?
Antoine se mord la lèvre inférieure, lui aussi meurt d’envie de le sentir en lui et lui faire l’amour, il se retient malgré tout pour deux raisons qu’il trouve majeur.
La première étant qu’ils ne sont pas dans un confort digne d’une première fois, car il sait que Jonas est toujours vierge et ne voudrait pas précipiter les choses pour que plus tard il se souvienne de cette première fois comme d’un acte vite fait et hâtif manquant de saveur.
La seconde et non la moindre étant que lui n’est plus puceau et qu’il a fait l’amour de nombreuses fois sans protection avec un garçon qu’il croyait de confiance et qui lui a prouvé de la plus vile des façons que ce n’était pas le cas.
Antoine se retourne pour faire face à Jonas qui fait une moue de déception, croyant bien pourtant que l’heure était venue pour lui de connaître enfin les choses de l’amour qui depuis quelques années le perturbent au plus haut point.
- Ne fais pas cette tête « Jo » ! J’en ai autant envie que toi mais je trouve que ça va trop vite et que ni le moment ni le lieu ne sont idéals pour ta première fois, je voudrais que tu t’en souviennes comme de la plus belle chose de ta vie tu comprends.
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (122 / 150) (Paris) (Begin) (Antoine & Jonas) (suite)
- C’est déjà le plus beau jour de ma vie « Ant » !! Je suis sûr qu’il y a autre chose, parle !! Sois franc !! De quoi as-tu peur ?
- Florian !
- (Jonas sursaute) Quoi Florian ? Je t’ai dit que c’est toi que je veux, j’ai été assez clair je pense ! Quoi d’autre ?
- Mais rien enfin !!
- Quoi d’autre ? Tu me prends pour un niais parce que je suis puceau ? Si c’est des maladies que tu as peur, soit rassuré alors parce que tu es vraiment le premier en tout.
- Oui mais pas moi !!
Les yeux de Jonas s’exorbitent subitement d’horreur, puis très vite son expression change, remplacée par une extrême tristesse lui faisant jaillir les larmes qui s’écoulent lentement sur ses joues.
- Tu… Tu es malade ?
Antoine lui passe un doigt sur le visage pour les récupérer et les porter à sa bouche avec un sourire rassurant, assurer maintenant des sentiments très forts que son ami éprouve pour lui.
- Non !! Ne va pas te faire un film non plus !! Juste que j’ai fait confiance à un mec une seule fois dans ma vie, j’étais comme toi alors et j’ai cru que c’était arrivé et que j’étais amoureux, je ne parle pas de la maladie.
- Et alors !!! Je suis au courant !!
- Il a voulu me tuer tu comprends !! Il m’a dit qu’il m’aimait et je l’ai cru, qui dit maintenant qu’il n’a pas raconté ça à d’autres ? Je ne veux pas prendre de risques et tant que je n’aurais pas fait un test, il ne se passera rien de risquer entre nous. Je t’aime Jonas !! Vraiment !! Je sais que c’est réciproque, alors ne crois-tu pas que nous pouvons encore attendre un peu ?
Le jeune rouquin sourit tendrement, il comprend les affres que se pose son ami sur celui qui l’a jeté comme un morceau de viande après que la date de péremption ait été dépassée.
- Fais le vite alors, j’ai trop envie de toi.
- Moi aussi « Jo » !
Jonas repousse le drap et contemple le boxer tendu à outrance de son ami qui malgré cette conversation n’a pas perdu de sa superbe, tout comme lui d’ailleurs et c’est avec la fougue de la jeunesse qu’il se redresse et sans lui laisser le temps de protester, vient au-dessus d’Antoine en faisant voler d’une main leste son boxer vite suivi de celui de son ami à l’autre bout de la pièce.
Jonas vient ensuite s’allonger de tout son long sur le corps chaud d’Antoine, les deux sexes arrivent au contact l’un de l’autre et se frottent de façons lascives pendant que leurs lèvres se cherchent et que pour la première fois, elles restent soudées dans un baiser de feu qui leur amène au même moment un long frisson d’extase qui déclenche leurs jouissances.
Les deux sexes s’écrasent encore plus fort l’un contre l’autre en expulsant leur jus qui les rend très vite tout poisseux et collant, mais ils n’en ont cure et restent enlacés les corps vibrants au diapason d’une étreinte d’une rare intensité, leurs lèvres laissant maintenant place à leurs langues qui trouvent tout de suite la façon d’accentuer encore plus le plaisir qu’ils ont à ne faire plus qu’un.
Les mains d’Antoine descendent des épaules où elles s’étaient plaquées possessives pendant l’orgasme, vers le creux vallonné des reins dont elles caressent les fossettes avant de descendre encore plus bas pour empaumer virilement le fessier souple et doux de son jeune amant qui frémit en lâchant un râle et envoie une nouvelle dose de sperme dans les poils pubiens déjà détrempés par leur première jouissance.
Les lèvres se décollent enfin après un long moment et les yeux s’ouvrent pour fixer intensément ceux de l’être aimé, des yeux verts pour l’un et bleus pour l’autre, brillants de désirs dans lesquels ils se laissent hypnotiser avec un sourire commun de contentement, celui de s’être enfin trouvés et qui démontrent mieux que des paroles que ce qu’ils éprouvent l’un pour l’autre n’est certainement pas dû qu’au simple plaisir des corps.
C’est Antoine qui le premier reprend la parole après ce long moment de contemplation.
- Comment vois-tu l’avenir avec moi « Jo » ?
- C’est bien moi oui !!
- Vous connaissez monsieur Joseph Diokouré, c’est lui qui m’envoie pour vous aider dans vos démarches.
Thomas soupire, visiblement reconnaissant envers cet homme de lui venir en aide.
- C’est sympa, merci beaucoup ! Peut-être savez-vous où je pourrai retrouver mon ami Florian ?
- Il vient juste de sortir avec le député Durieux, il me semble qu’ils se rendaient au restaurant.
L’homme n’a pas fini de montrer du doigt la direction prise par son ami que déjà Thomas fonce pour le retrouver, il le voit au milieu de la place, discutant avec un homme d’âge mûr vêtu tout en blanc comme les anciens colons d’Afrique et qui ne dépare pas de la tenue tout aussi inhabituel en un tel lieu de son ami dont la chevelure flamboie à la lumière artificielle des lampadaires.
Il s’approche doucement pour faire la surprise à son chéri et entend les dernières phrases de leur discussion, c’est avec un immense sourire qu’il intervient en contredisant de ce fait les dernières paroles de son petit ami.
- Ça, c’est ce que tu crois !!
Il voit Florian se retourner ahuri en ayant visiblement reconnu sa voix et se jeter à son cou en poussant un cri de joie qui amène les regards surpris des passants curieux.
- Thomas !!!!!
L’instant de forte émotion entre les deux garçons est palpable, Émile comprend alors tout de suite qui est ce magnifique spécimen dans les bras duquel Florian vient de se ruer avec une joie indicible, lui aussi reste un instant à admirer la plastique parfaite du jeune homme qui maintient son copain enroulé contre lui par les fesses et reçoit une quantité impressionnante de bisous qui le font rire aux éclats le rendant encore plus troublant.
- (Émile) Eh bien dis donc !! Ce n’est pas du chiqué, je présume ne pas me tromper en pensant que tu es le fameux Thomas dont Florian nous rabâche les oreilles ?
- C’est bien moi monsieur.
- Appelle-moi Émile tu veux bien ? Et repose moi donc l’animal que tu tiens dans tes bras, ça évitera de faire trop jaser autour de nous.
Thomas essaie en vain de dénouer les bras de Florian qui de toute évidence n’en a pas la moindre envie, ce n’est pas pour déplaire au grand blond qui doit se forcer pour le réprimander alors qu’il ne souhaiterait que de lui rendre ses baisers sans plus s’occuper du reste.
- Allons « Flo » !! Sois raisonnable, tout le monde nous regarde !!
- M’en fous !!!
Émile sourit en les voyant aussi attachés et attachants, il comprend que la sortie au restaurant est fortement mise à mal et qu’il va certainement lui falloir se rabattre vers le service de l’hôtel s’il veut manger un morceau et ne pas rentrer dans sa chambre l’estomac vide.
Thomas frémit sous les sensations qui l’assaillent, autant corporels, olfactives que sentimentales et sa peau se granule de chair de poule en même temps qu’il sent ses poils se dresser, alors que son esprit résiste avec de plus en plus de difficultés à garder un minimum de contrôle sur ses pulsions qui voudraient profiter de suite de son ami et ce sans tenir compte de l’endroit où ils se trouvent.
Il sent également les ondes qui commencent à se dégager du corps de son petit rouquin, il en connaît parfaitement le résultat autour d’eux s’il ne le fait pas rapidement cesser de les émettre.
Émile commence d’ailleurs à en ressentir les effets, son pantalon blanc prenant une forme de plus en plus suggestive en ne comprenant absolument pas bien sûr ce qui lui arrive soudainement.
Thomas subitement inquiet, remarque les changements autour de lui et c’est un début de panique qui l’aide certainement à ne pas se laisser aller comme son corps le lui demande déjà avec voracité.
- Reprends-toi « Flo », ce n’est pas l’endroit !!
Son petit rouquin s’enroule encore plus autour de lui en ronronnant comme un jeune chat, ses yeux s’ouvrent subitement et deux fentes étroites captent ceux de Thomas qui est prêt à céder à l’appel d’un orgasme fulgurant, ne serait-ce les paroles d’ahurissement que pousse l’homme qui les accompagne.
- C’est quoi ce bordel enfin !! Qu’est-ce qu’il se passe ici à la fin !!
Thomas retrouve quelques secondes de lucidité, suffisantes pour qu’il arrive à repousser suffisamment Florian pour que celui-ci rompe le contact qui les maintenait ensemble et revienne à la réalité en regardant autour de lui visiblement surpris de se trouver là, en plein milieu de la place avec autour de lui tout un tas de personnes aux visages ravagés par les sensations qu’ils viennent de ressentir sans comprendre ce qu’ils leur arrivent.
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (120 / 150) (Kyoto) (Premier jour) (fin)
Thomas prend son chéri par la main et s’adresse à Émile d’une voix rauque, toujours marquée par l’envie qui lui noue les reins.
- Vous nous excuserez, mais je pense qu’il vaut mieux pour tout le monde que Florian et moi rentrions à l’hôtel avant qu’il n’arrive des choses que nous ne pourrions pas contrôler.
- Qu’est ce qui est arrivé ? Un de vous deux pourrait m’expliquer ?
- (Thomas) C’est une des particularités de Florian qui ne vous a sans doute pas été rapporté et pour cause, il vous en dira plus demain s’il le souhaite.
Je regarde Émile avec amusement car le problème des vêtements qu’il porte et que rien ne peut échapper au regard, surtout pas la tâche humide au niveau de sa braguette.
- Dis « Mimile » ? Pour cette nuit, tu as deux solutions, c’est ou tu te trouves une coquine, ou tu mets des bouchons d’oreilles Hi ! Hi ! Sinon peut être qu’un onguent contre les entorses fera l’affaire Hi ! Hi !
- Mais de quoi tu parles ?
- D’un excès d’extorsion d’aveu comme moi ce matin si tu te rappelles !
- Oh !!!
- Ne viens pas pleurer demain, tu es prévenu Hi ! Hi ! Allez, viens « Thom Thom » !! Je vais te montrer mes estampes japonaises Hi ! Hi !
Émile n’en revient pas de ce qu’il vient de comprendre, il les regarde s’éloigner en se tenant par la taille comme n’importe quels amoureux du monde entier et il se rappelle soudain un détail qu’il juge bon de leur rappeler.
- Hé les garçons ?
Je me retourne en souriant.
- Oui quoi ?
Une de ses mains mouline devant son œil.
- Souriez-vous êtes filmés Hi ! Hi !
Je lui fais un gros clin d’œil.
- Pas de soucis, ça n’a jamais tué personne !!
- Vous n’allez quand même pas… !!!!
- Et pourquoi non ? Ce n’est pas comme si nous avions été mis au courant Hi ! Hi !
Je vois avec amusement les yeux ronds que nous fait Émile quand il comprend que je n’en ai rien à faire d’être observé, néanmoins je sais pertinemment que je ne passerais pas de mes paroles aux actes rien que parce que je connais l’extrême pudeur de Thomas quand il s’agit de ce genre de chose en dehors de notre petit cercle privilégié.
- (Thomas curieux) Il voulait dire quoi ?
- Qu’il y a une caméra de surveillance dans ma chambre, ce matin je m’en suis aperçu un peu tard.
- Comment ça un peu tard ?
- Je pensais à toi tu comprends ?
- Et ???
En chantant à tue-tête amusé une chanson des Charlots :
- Pougnette !! Pougnette !! Tu es la reine des pougnettes !! Mon sexe ne serait jamais devenu si gros !! Sans toi la reine des pougnettes !! Les pougnettes de « Flo » !!…..
C’est mort de rires que nous entrons dans le hall d’accueil de l’hôtel et qu’un grand silence suit notre apparition, je n’en ai cure et toujours en tenant Thomas par la main, nous courons pour le traverser et montons quatre à quatre l’escalier puis dévalons comme des fous le couloir menant jusqu’à la suite que nous occupons Émile et moi.
C’est fébrile que je sors de ma poche la carte à puce et que je l’insère dans la fente qui autorise aussitôt l’ouverture de la chambre, nous entrons toujours en riant et je prends soin de bien refermer derrière nous, je vais ensuite verrouiller la porte de séparation et sans qu’il s’y attende, je saute sur mon Thomas pour retrouver ma place de tout à l’heure et reprendre mon câlin où il l’avait stoppé, mais cette fois-ci avec la ferme intention d’aller jusqu’au bout.
Thomas de toute évidence ne ressent plus le malaise qui l’avait pris sur la place et serre tendrement son chéri dans ses bras en cherchant ses lèvres avec une évidente avidité.
La légèreté de Florian lui amène un bref moment d’inquiétude, s’étant rendu compte depuis quelque temps qu’il lui semblait perdre du poids régulièrement sans pour autant changer physiquement et c’est cette dernière réflexion qui le rassure en se disant que c’est sans doute lui qui a pris du muscle, aussi c’est sans plus y penser qu’il l’emmène jusqu’au grand lit et s’allonge dessus avec son ami toujours enlacer contre lui comme un bébé koala contre sa mère.
C’est comme une décharge électrique quand ses lèvres entrent en contact une nouvelle fois avec celle du petit rouquin qui reprend aussitôt ses ronronnements de pur bonheur, faisant monter de plusieurs crans la libido exacerbée de Thomas qui du coup oublie complètement cette histoire de télésurveillance et commence à ôter les quelques vêtements que porte son ami, au grand dam des deux hommes placés devant l’écran et qui ont suivi leur arrivée en fanfare, les yeux ronds de stupeur.
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (121 / 150) (Paris) (Begin) (Antoine & Jonas)
« Le lendemain matin tôt, dans la chambre d’Antoine »
C’est le souffle régulier d’une respiration dans le creux de son cou qui réveille Antoine, il lui faut un bref moment pour retrouver suffisamment ses esprits et se rappeler pourquoi il n’est pas seul dans son lit, un sourire épanoui lui illumine alors le visage quand le souvenir lui revient que c’est son Jonas qui est lové contre son corps.
La main chaude enserrant son ventre d’une façon possessive lui amène un bien-être qu’il ne croyait plus connaître après la terrible désillusion de sa relation avec Sacha qui l’a laissé marquer, prêt à croire que plus jamais il ne retomberait amoureux.
Heureusement ce n’est pas le cas et Antoine tout au long de la longue conversation qu’ils ont eu cette nuit lui et « Jo », ont compris qu’une deuxième chance de connaître le bonheur lui a été donnée qu’il ne saurait cette fois laisser échapper.
C’est pour cette raison qu’il a tenu à respecter la parole qu’a donnée Jonas à sa mère et que bien qu’il ait bien senti son ami prêt à ne pas en tenir compte et assouvir son envie de connaître l’amour ce soir-là dans ses bras, ils sont restés sages en ne se contentant que de quelques bisous et caresses donnés furtivement avec amusement.
Maintenant la raideur qu’il sent en ce moment contre ses fesses ne lui laisse aucun doute quant à ce qui en est l’auteur et Antoine ne peut s’empêcher d’onduler du fessier pour mieux en sentir la raideur, la longueur et la forme plus que généreuse qui lui donne une assez bonne idée sur ce qui l’attend quand le moment sera venu pour eux d’aller plus loin dans leur relation.
Quelques larmes s’échappent involontairement des yeux d’Antoine, c’est très certainement le fait que Jonas ait été très clair quant à son choix et à sa décision de renoncer aussi vite à Florian sans ne plus jamais revenir dessus lors de leur pourtant très longue et passionnante discussion de la nuit, pourtant Antoine est certain que « Jo » tenait beaucoup à son cousin.
Pas autant qu’à lui apparemment, ou alors a-t-il compris que Florian lui serait toujours inaccessible et qu’il ne pourrait jamais être autre chose de plus pour lui que ses quelques amis avec qui il partage quelques moments intimes quand Thomas est avec lui et que les conditions s’y prêtent.
Cette pensée attriste Antoine, la question fera toujours partie de leur relation et lui amènera régulièrement un doute qui au fil du temps risque de mettre à mal leur futur couple, si futur il y a entre eux deux, ce qu’il souhaite de tout cœur en sachant très bien qu’il n’est pas le seul concerné dans cette décision.
Ses ondulations de bassin devenues presque irréfléchies, commencent à faire leurs petits effets sur le jeune rouquin endormi qui en subit les bienfaits et un merveilleux rêve érotique commence à lui titiller suffisamment le cerveau pour qu’il en prenne conscience et se réveille quelques secondes avant l’irréparable, la main de Jonas se crispe contre le ventre contracté de son ami qui cesse aussitôt tout mouvement, redevenant conscient de ce que son geste a de prématuré et qui risque de mettre à mal la confiance que « Jo » a mis en lui.
Antoine s’écarte du mieux que lui permet l’exiguïté du lit d’une personne où ils se trouvent, c’est Jonas qui revient à l’attaque en se replaçant contre lui et en plaquant encore plus fermement son membre tendu contre ses fesses.
- J’ai promis de ne rien faire cette nuit et tu m’y as beaucoup aidé bien malgré moi, mais là on est le matin !
- Tu as envie ?
- Bien sûr qu’est-ce que tu crois ! Pas toi ?
Antoine se mord la lèvre inférieure, lui aussi meurt d’envie de le sentir en lui et lui faire l’amour, il se retient malgré tout pour deux raisons qu’il trouve majeur.
La première étant qu’ils ne sont pas dans un confort digne d’une première fois, car il sait que Jonas est toujours vierge et ne voudrait pas précipiter les choses pour que plus tard il se souvienne de cette première fois comme d’un acte vite fait et hâtif manquant de saveur.
La seconde et non la moindre étant que lui n’est plus puceau et qu’il a fait l’amour de nombreuses fois sans protection avec un garçon qu’il croyait de confiance et qui lui a prouvé de la plus vile des façons que ce n’était pas le cas.
Antoine se retourne pour faire face à Jonas qui fait une moue de déception, croyant bien pourtant que l’heure était venue pour lui de connaître enfin les choses de l’amour qui depuis quelques années le perturbent au plus haut point.
- Ne fais pas cette tête « Jo » ! J’en ai autant envie que toi mais je trouve que ça va trop vite et que ni le moment ni le lieu ne sont idéals pour ta première fois, je voudrais que tu t’en souviennes comme de la plus belle chose de ta vie tu comprends.
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (122 / 150) (Paris) (Begin) (Antoine & Jonas) (suite)
- C’est déjà le plus beau jour de ma vie « Ant » !! Je suis sûr qu’il y a autre chose, parle !! Sois franc !! De quoi as-tu peur ?
- Florian !
- (Jonas sursaute) Quoi Florian ? Je t’ai dit que c’est toi que je veux, j’ai été assez clair je pense ! Quoi d’autre ?
- Mais rien enfin !!
- Quoi d’autre ? Tu me prends pour un niais parce que je suis puceau ? Si c’est des maladies que tu as peur, soit rassuré alors parce que tu es vraiment le premier en tout.
- Oui mais pas moi !!
Les yeux de Jonas s’exorbitent subitement d’horreur, puis très vite son expression change, remplacée par une extrême tristesse lui faisant jaillir les larmes qui s’écoulent lentement sur ses joues.
- Tu… Tu es malade ?
Antoine lui passe un doigt sur le visage pour les récupérer et les porter à sa bouche avec un sourire rassurant, assurer maintenant des sentiments très forts que son ami éprouve pour lui.
- Non !! Ne va pas te faire un film non plus !! Juste que j’ai fait confiance à un mec une seule fois dans ma vie, j’étais comme toi alors et j’ai cru que c’était arrivé et que j’étais amoureux, je ne parle pas de la maladie.
- Et alors !!! Je suis au courant !!
- Il a voulu me tuer tu comprends !! Il m’a dit qu’il m’aimait et je l’ai cru, qui dit maintenant qu’il n’a pas raconté ça à d’autres ? Je ne veux pas prendre de risques et tant que je n’aurais pas fait un test, il ne se passera rien de risquer entre nous. Je t’aime Jonas !! Vraiment !! Je sais que c’est réciproque, alors ne crois-tu pas que nous pouvons encore attendre un peu ?
Le jeune rouquin sourit tendrement, il comprend les affres que se pose son ami sur celui qui l’a jeté comme un morceau de viande après que la date de péremption ait été dépassée.
- Fais le vite alors, j’ai trop envie de toi.
- Moi aussi « Jo » !
Jonas repousse le drap et contemple le boxer tendu à outrance de son ami qui malgré cette conversation n’a pas perdu de sa superbe, tout comme lui d’ailleurs et c’est avec la fougue de la jeunesse qu’il se redresse et sans lui laisser le temps de protester, vient au-dessus d’Antoine en faisant voler d’une main leste son boxer vite suivi de celui de son ami à l’autre bout de la pièce.
Jonas vient ensuite s’allonger de tout son long sur le corps chaud d’Antoine, les deux sexes arrivent au contact l’un de l’autre et se frottent de façons lascives pendant que leurs lèvres se cherchent et que pour la première fois, elles restent soudées dans un baiser de feu qui leur amène au même moment un long frisson d’extase qui déclenche leurs jouissances.
Les deux sexes s’écrasent encore plus fort l’un contre l’autre en expulsant leur jus qui les rend très vite tout poisseux et collant, mais ils n’en ont cure et restent enlacés les corps vibrants au diapason d’une étreinte d’une rare intensité, leurs lèvres laissant maintenant place à leurs langues qui trouvent tout de suite la façon d’accentuer encore plus le plaisir qu’ils ont à ne faire plus qu’un.
Les mains d’Antoine descendent des épaules où elles s’étaient plaquées possessives pendant l’orgasme, vers le creux vallonné des reins dont elles caressent les fossettes avant de descendre encore plus bas pour empaumer virilement le fessier souple et doux de son jeune amant qui frémit en lâchant un râle et envoie une nouvelle dose de sperme dans les poils pubiens déjà détrempés par leur première jouissance.
Les lèvres se décollent enfin après un long moment et les yeux s’ouvrent pour fixer intensément ceux de l’être aimé, des yeux verts pour l’un et bleus pour l’autre, brillants de désirs dans lesquels ils se laissent hypnotiser avec un sourire commun de contentement, celui de s’être enfin trouvés et qui démontrent mieux que des paroles que ce qu’ils éprouvent l’un pour l’autre n’est certainement pas dû qu’au simple plaisir des corps.
C’est Antoine qui le premier reprend la parole après ce long moment de contemplation.
- Comment vois-tu l’avenir avec moi « Jo » ?
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