04-09-2020, 03:32 PM
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (115 / 150) (Paris) (Antoine) (suite)
Fabienne voit le trouble de son fils, ses yeux humides prêchent en sa faveur et elle le connaît suffisamment pour savoir qu’il ne lui mentirait pas sur un sujet aussi délicat, aussi elle le prend dans ses bras et l’embrasse tendrement comme seule une mère sait le faire.
- Je vois bien que tu es troublé mon fils, je ne veux juste pas qu’un jour tu regrettes de t’être laissé aller à tes sentiments sans en connaître la réciprocité, au risque de prendre une énorme claque et que tu t’imagines ensuite que la vie est toujours comme ça.
- Je comprends maman !
Jonas se détache doucement de ses bras, il lui fait un timide sourire empreint d’une immense tristesse et s’apprête à rejoindre ses frères dans leur chambre quand Fabienne le retient en soupirant, se sachant perdante d’avance quand elle le voit dans un tel état.
- Bon d’accord !! Tu peux aller le rejoindre ton Antoine !! Mais avant je préviens le patron de ton père pour savoir s’il l’autorise.
Jonas sent son cœur battre très fort et sourit à sa mère, sachant pertinemment qu’il n’y a aucune raison pour que Maurice y voie quelque chose à redire.
- D’accord et merci maman !
***/***
« Begin, chambre d’Antoine »
La douche qu’il vient de prendre lui a fait un grand bien, Antoine s’allonge sur son lit avec toujours cette érection qui ne veut pas le quitter et il va pour faire la seule chose qu’il lui reste à faire pour que ça passe quand trois coups résonnent à sa porte, il se redresse vivement en cherchant quelque chose à se mettre qui évitera une situation délicate à expliquer.
***/***
« Quelques minutes avant »
Jonas arrive devant le portail d’entrée de l’hôpital militaire encore ouvert à cette heure, l’homme qui l’accompagne travaille avec son père et Jonas le connaît bien pour l’avoir souvent rencontré lors de dîners à la maison.
Maurice n’ayant donné que cette condition à son accord, qu’un homme à lui le conduise jusque-là bas et le dépose jusqu’à l’intérieur du centre, où il sera pris en charge et conduit près de son ami.
Le planton sourit en voyant ce grand jeune garçon aux cheveux roux lui faisant une crête sur le sommet du crâne et qui lui fait penser aussitôt ne serait-ce sa taille à un autre rouquin à la même coupe de cheveux pas vraiment des plus militaires.
Une fois l’homme de la DST reparti, il ne peut s’empêcher de lui poser la question qui lui brûle les lèvres.
- Tu connais Florian ?
- (Jonas sourit) Oui pourquoi ?
- Pour rien, juste que je me posais la question !! Il n’est pas là cette semaine, j’espère que ce n’est pas lui que tu viens voir ?
- Je suis au courant, en fait je viens voir Antoine son cousin.
- (Le planton étonné) Son cousin !! Tu parles bien du même Antoine ?? L’amerloque ??
- Oui pourquoi ?
- Je ne savais pas que c’était le cousin de « Flo » !!
- Et bien si tu vois !! Je peux le trouver où ?
- « Titi » ne devrait plus tarder, je l’ai bipé quand je vous ai vus arriver !! C’est aussi un copain de « Flo » comme beaucoup ici tu me diras, il est chargé de la protection d’Antoine pour une raison que j’ignore. Il paraîtrait qu’il serait là comme témoin à charge pour une histoire d’espionnage, mais peut-être que tu en sais plus que moi ?
- Tu me l’apprends !! C’est juste un ami depuis que Florian nous l’a présenté et j’ignore tout de cette histoire, je croyais au contraire qu’il n’était là que dans le cadre d’un échange international pour apprendre nos méthodes de soins aux blessés lors de conflits sur le terrain.
- Pour ce que j’en sais, tu as sans doute raison !! Tiens !! Voilà « Titi » qui arrive !!
Jonas se retourne dans la direction indiquée, malgré la nuit qui est déjà bien présente, il ne peut pas ne pas remarquer l’armoire à glace impressionnante qui s’avance vers eux et qui lui semble bien plus grand que lui malgré le bon mètre quatre-vingt-deux qu’il mesure déjà.
C’est ensuite avec amusement qu’il se rappelle son surnom, il ne peut s’empêcher de montrer son étonnement à haute voix.
- « Titi » ???
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (116 / 150) (Paris) (Antoine) (suite)
Le planton rigole devant la bouille du grand rouquin.
- Ça surprend, pas vrai Hi ! Hi !
- Tu peux le dire, oui !! Wouah !! C’est une vraie montagne ce gars !!
Le planton n’a pas le temps de lui répondre que déjà le colosse est devant eux et qu’il se met au garde à vous.
- C’est le garçon qui vient voir Antoine mon capitaine !!
- Bien !! Repos soldat !!
Stephan observe un petit moment le jeune rouquin somme toute très sympathique à première vue qui le regarde avec effarement, il sourit en comprenant la raison, habitué qu’il est à ce genre de réaction à sa vue.
- Et toi mon garçon, suis moi !!
***/***
« Retour au présent, dans la chambre d’Antoine »
Il ne trouve rien de mieux que son oreiller qu’il tient d’une main devant sa virilité envahissante en entrouvrant la porte de sa chambre pour voir ce qu’on lui veut à une heure pareille.
Que ce soit précisément celui qui le met depuis un moment dans tous ses états qui se trouve de l’autre côté, amène à Antoine cet air étonné qui ne manque pas de faire comme à son habitude sourire d’amusement celui qui se trouve devant lui à ce moment-là.
- Coa ! Coa ! Hi ! Hi !
- « Jo » ???
- Oui mais lequel ?
- Le mien pardi !!
Jonas pousse doucement la porte pour entrer dans la chambre, la vue d’Antoine torse nu avec son oreiller lui cachant le bassin l’amuse beaucoup et il referme vite fait la porte derrière lui.
Une fois à l’intérieur de la chambre :
- Comment ça le tien ??
Antoine ne cache pas sa joie de le voir.
- Eh bien oui quoi !! Le mien Hi ! Hi ! Justement je pensais à toi !!
Jonas fait une moue malicieuse en prenant l’oreiller et en le séparant suffisamment du corps de son ami pour découvrir la raison de sa présence.
- Ah !! Je comprends mieux !! Eh bien mon cochon !!
Antoine rougit immédiatement une fois découvert et fonce direct dans son lit se recouvrir de son drap pour ensuite reporter son regard sur son visiteur.
- Difficile maintenant de te faire croire que je ne te trouve pas à mon goût !!
- Difficile en effet !! Et moi qui venais juste pour discuter et te tenir compagnie, j’espère que tu sauras respecter ma virginité Hi ! Hi !
- Pourquoi ? Tu as peur de ne pas pouvoir résister à mon charme ?
- C’est que j’ai promis à ma mère tu comprends ?
- (Antoine ahuri) De quoi tu parles ?
- De nous deux bien sûr !! J’ai dû promettre à ma mère que je venais passer la nuit avec toi en toute amitié.
Antoine a le sexe qui fait un bond en entendant son ami lui dire qu’il va rester coucher là, le drap ne cache rien de ces soubresauts incontrôlables et Jonas ne peut que les remarquer vu qu’il ne détache pas les yeux de cet endroit précis depuis qu’il est entré.
- Ça ne va pas être évident si j’en crois ce que je vois !
- Pas évident du tout même !! Vu que ça a l’air d’être pareil pour toi.
Jonas baisse les yeux vers sa braguette prête à craquer, il rougit à son tour violemment et fixe de nouveau dans les yeux son ami, chose à ne pas faire vu son attirance manifeste pour ce genre de regard d’un vert pénétrant.
- C’est clair !! Peut-être n’était-ce pas une bonne idée en fin de compte de venir te voir dans ta chambre à une heure pareille.
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (117 / 150) (Paris) (Antoine) (fin)
- Tu ne vas pas repartir à cause de ça quand même ? J’ai des sentiments pour toi « Jo » et je suis certain que tu as les mêmes, alors il n’y a pas de quoi en faire un drame tu sais ? Si tu ne te sens pas prêt, nous nous contenterons de discuter et rien de plus.
- Ce n’est pas une histoire d’être prêt ou pas, j’ai presque dix-huit ans et je ne suis pas Gogols quand même !!
- C’est quoi le problème alors ?
- Il n’y a pas de problèmes !! Juste que je veux être sûr que ce que je ressens pour toi est bien réciproque et que ce n’est pas juste une attirance sexuelle tu comprends ? En plus c’est la première fois que j’éprouve ce genre de chose et ce qui me fait hésiter c’est que c’est envers deux garçons en même temps.
- Florian ?
- Oui !! Excuse-moi si je te fais de la peine mais je n’y peux rien, j’en suis le premier contrarié crois-moi !!
- Il a déjà quelqu’un tu sais ?
- Je connais Thomas et je sais aussi que je n’ai aucune chance contre lui.
- Mais avec lui, si !!
Jonas écoute effaré.
- De quoi ?
Antoine se serre d’un côté du lit et tapote de la main de l’autre côté, signifiant ainsi à son ami de venir le rejoindre.
Jonas hésite un bref instant, il comprend au regard franc d’Antoine qu’il n’y a aucune arrière-pensée dans son geste et il se déshabille rapidement pour le rejoindre en boxer dans le petit lit d’une personne, serrer contre celui qui tout comme Florian lui amène de fortes bouffées de chaleurs et encore plus comme en cet instant où leurs peaux sont en contact intime.
Antoine lui explique alors longuement les liens qui lient son cousin avec Thomas et ses autres amis, l’amour indéfectible et réciproque que Florian ressent envers ce magnifique garçon aux cheveux blonds, amour qu’il ne partage avec d’autres que quand ils sont ensemble.
Il lui explique aussi qui sont ses autres amis, leurs relations de couples et les forts sentiments qu’ils partagent lorsque les conditions qu’ils se sont données le permettent.
Jonas écoute bouche bée les explications que lui donne Antoine, il comprend petit à petit cette étrange et peu orthodoxe situation, son visage s’illumine alors d’une joie qui va droit au cœur d’Antoine malgré qu’il n’en comprenne pas la raison, mais qui rend Jonas encore plus craquant qu’il ne le croyait possible.
- Tu comprends mieux maintenant qu’elle est la seule solution pour toi pour qu’avec Florian ça devienne possible ? Crois-moi c’est la seule parce qu’il ne fera jamais rien sans la présence de Thomas, ni sans que ce même Thomas n’en éprouve la même envie.
- Waouhhh !!! Je signe quand ils veulent moi ? Pas toi ?
- Tu oublies que Florian et moi sommes de la même famille ?
- (Jonas curieux) Ça vous pose un problème ? Ce n’est pas comme si vous aviez été élevés ensemble !!
- Ça pourrait en effet mais ce n’est pas que pour cette raison que ça ne se fera jamais.
- Pourquoi alors ?
- Tout simplement parce que nous n’éprouvons pas ce genre de sentiments l’un pour l’autre, avec Thomas je ne dis pas mais avec « Flo » c’est tout simplement impossible comprends le, je l’aime déjà comme un frère mais ça n’ira pas au-delà.
Jonas d’abord contrarié, sourit et revient à l’attaque visiblement désireux de ne pas avoir à faire ce choix cornélien entre les deux garçons qui l’attirent tout autant l’un que l’autre.
- Et bien pas de soucis, tu seras ma « Pat » et moi ton « Yu » Hi ! Hi !
- Tu vois ça à ta fenêtre toi !! Crois-tu que je laisserais celui que j’aime se partager avec mon cousin et ses amis ? Ou qui que ce soit d’autre d’ailleurs !!
Jonas troublé se colle encore plus contre le corps d’Antoine, sa main vient se poser sur sa poitrine dont il sent immédiatement le cœur s’accélérer et le jeune rouquin comprend toute la portée des paroles de son ami aux réactions qu’il a à son contact.
- C’est dommage alors ?
Antoine à la gorge qui se serre, libérant ses paroles d’une voix crispée et rocailleuse.
- Pour qui ?
Jonas se resserre encore plus comme si son corps ne faisait plus qu’un avec celui d’Antoine et sa main descend doucement de sa poitrine vers son abdomen durcit par la caresse lancinante que le contact de ses doigts lui procurent, ils jouent un moment avec l’amorce des poils pubiens sans aller plus loin que la limite autorisée par l’élastique du boxer.
- Pour Florian et ses amis tiens donc !!! Qui croyais-tu d’autres !! Ils ne connaîtront jamais la chance que tu as d’avoir un si beau mec dans les bras.
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (118 / 150) (Kyoto) (Premier jour) (suite)
« Quelques heures en arrière, Thomas »
Le jet de la DBIFC s’est posé sur le tarmac du petit aéroport de Kyoto en fin d’après-midi, le personnel de vol a pour instruction d’attendre que le jeune passager qui n’est autre que leur futur patron leur donne le feu vert pour repartir vers Sydney.
Au contrôle aéroportuaire, Thomas n’en mène pas large dans ce pays où il n’a aucune idée ni des coutumes, ni de la langue et encore moins du lieu où il se trouve et de celui où il doit aller.
Maintenant il manie suffisamment bien l’Anglais pour se sortir d’affaire et c’est avec son plus beau sourire qu’il s’adresse à une hôtesse d’accueil qui ne demande qu’à renseigner un si beau garçon et en est même tellement intimidée d’être en sa présence qu’elle en bafouille, faisant sourire encore plus Thomas qui de ce fait en rajoute au trouble de la jeune fille qui n’avait pas vraiment besoin de ça.
C’est une fois installé dans un taxi qu’il l’a quittée en remarquant bien le regard de déception qu’elle lui jette quand il l’a remerciée de sa gentillesse envers lui et qu’il claque la portière n’ayant plus en tête qu’une seule idée, retrouver celui qui seul l’intéresse dans ce pays.
Le chauffeur du taxi ne peut détacher son regard du rétroviseur, obnubilé qu’il est par son jeune client qui s’est enfoncé au fond de la banquette les yeux bleus magnifiques grands ouverts au-dessous de la frange de cheveux blonds bouclés à fixer le plafond d’un air rêveur et ce n’est qu’un violent coup de klaxon qui le rappelle à l’ordre sur sa conduite visiblement peu orthodoxe.
Thomas jette un bref coup d’œil sur la route suite au coup de volant qui remet le véhicule dans sa voie de circulation, il s’étonne de la conduite à gauche qui lui fait bizarre et repart en soupirant dans ses pensées où un jeune et mignon petit rouquin occupe toute la place, anticipant leurs retrouvailles à l’avance.
L’hôtel que lui a indiqué l’hôtesse après s’être renseignée, comme étant celui où la délégation Française avait ses quartiers apparaît enfin et le grand blond se réveille de sa rêverie quand il entend le clignotant et ressent la décélération du taxi qui s’engage vers le parking minute situé directement devant le porche d’entrée du bâtiment immense qu’est l’hôtel.
Il paie la course avec la carte premier que lui a confiée l’entreprise, laisse quelques Yens en pourboire de l’argent liquide retiré avant son départ d’Australie et reçoit en retour une courbette de reconnaissance qui surprend Thomas, n’étant pas au fait de ses formules de remerciements et de politesses.
Sac à dos en bandoulière, le voilà qui entre dans l’hôtel où bien sûr il ne passe pas inaperçu, faisant se retourner sur lui aussi bien les femmes que les hommes qui semblent subjugués par ce grand blond rayonnant d’une beauté hors du commun qui correspond certainement pour plus d’un à leurs rêves, voire leurs fantasmes les plus fous.
***/***
« Salle de surveillance mise à la disposition des services spéciaux Français »
- Bon Dieu !!! Regardez-moi ce mec les gars !! C’est une vraie bombe je vous jure !! Les « Japs » sont tous scotchés à le dévorer des yeux !!
Victor s’approche le premier, autant par curiosité que pour se faire une idée de la dangerosité ou non de l’arrivant et comprend aussitôt les exclamations de son collègue.
- Pffttt !!! Y a pas, c’est du lourd !! (Il sourit) Heureusement que mon « Jo » n’est pas là !! C’est marrant quand même, il ressemble quasi trait pour trait à la description que j’ai eue du petit copain de Florian ?
Joseph l’entend et s’approche à son tour de l’écran montrant Thomas tout intimidé par les regards portés sur lui et n’osant pas s’avancer dans l’immense hall de l’hôtel.
- Thomas ??? Mais qu’est-ce qu’il fait ici ?? Je le croyais en voyage à l’étranger pour sa boite ?
- (Victor ahuri) Je comprends mieux et je présume que leur ami Yuan est le même ?
- (Joseph amusé) En brun oui !! Mais je pensais que tu les connaissais ?
- J’ai juste eu une description par Maurice pour une farce qu’il voulait leur faire, mais entre ses paroles et la réalité !! Ce sont des coups à virer homo !!
- N’abuse pas quand même Hi ! Hi ! Comme dirait « Flo », c’est l’effet kiss-cool !! Préviens plutôt un de nos gars à l’entrée qu’il le prenne en charge, sinon il va finir par prendre racine devant la porte !!
***/***
L’homme écoute les instructions à son oreillette et sourit en se dirigeant vers le grand blond planté depuis plusieurs minutes en n’osant traverser l’immense hall.
- Thomas Louvain ?
Thomas sursaute, étonné que quelqu’un l’appelle par son nom.
Fabienne voit le trouble de son fils, ses yeux humides prêchent en sa faveur et elle le connaît suffisamment pour savoir qu’il ne lui mentirait pas sur un sujet aussi délicat, aussi elle le prend dans ses bras et l’embrasse tendrement comme seule une mère sait le faire.
- Je vois bien que tu es troublé mon fils, je ne veux juste pas qu’un jour tu regrettes de t’être laissé aller à tes sentiments sans en connaître la réciprocité, au risque de prendre une énorme claque et que tu t’imagines ensuite que la vie est toujours comme ça.
- Je comprends maman !
Jonas se détache doucement de ses bras, il lui fait un timide sourire empreint d’une immense tristesse et s’apprête à rejoindre ses frères dans leur chambre quand Fabienne le retient en soupirant, se sachant perdante d’avance quand elle le voit dans un tel état.
- Bon d’accord !! Tu peux aller le rejoindre ton Antoine !! Mais avant je préviens le patron de ton père pour savoir s’il l’autorise.
Jonas sent son cœur battre très fort et sourit à sa mère, sachant pertinemment qu’il n’y a aucune raison pour que Maurice y voie quelque chose à redire.
- D’accord et merci maman !
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« Begin, chambre d’Antoine »
La douche qu’il vient de prendre lui a fait un grand bien, Antoine s’allonge sur son lit avec toujours cette érection qui ne veut pas le quitter et il va pour faire la seule chose qu’il lui reste à faire pour que ça passe quand trois coups résonnent à sa porte, il se redresse vivement en cherchant quelque chose à se mettre qui évitera une situation délicate à expliquer.
***/***
« Quelques minutes avant »
Jonas arrive devant le portail d’entrée de l’hôpital militaire encore ouvert à cette heure, l’homme qui l’accompagne travaille avec son père et Jonas le connaît bien pour l’avoir souvent rencontré lors de dîners à la maison.
Maurice n’ayant donné que cette condition à son accord, qu’un homme à lui le conduise jusque-là bas et le dépose jusqu’à l’intérieur du centre, où il sera pris en charge et conduit près de son ami.
Le planton sourit en voyant ce grand jeune garçon aux cheveux roux lui faisant une crête sur le sommet du crâne et qui lui fait penser aussitôt ne serait-ce sa taille à un autre rouquin à la même coupe de cheveux pas vraiment des plus militaires.
Une fois l’homme de la DST reparti, il ne peut s’empêcher de lui poser la question qui lui brûle les lèvres.
- Tu connais Florian ?
- (Jonas sourit) Oui pourquoi ?
- Pour rien, juste que je me posais la question !! Il n’est pas là cette semaine, j’espère que ce n’est pas lui que tu viens voir ?
- Je suis au courant, en fait je viens voir Antoine son cousin.
- (Le planton étonné) Son cousin !! Tu parles bien du même Antoine ?? L’amerloque ??
- Oui pourquoi ?
- Je ne savais pas que c’était le cousin de « Flo » !!
- Et bien si tu vois !! Je peux le trouver où ?
- « Titi » ne devrait plus tarder, je l’ai bipé quand je vous ai vus arriver !! C’est aussi un copain de « Flo » comme beaucoup ici tu me diras, il est chargé de la protection d’Antoine pour une raison que j’ignore. Il paraîtrait qu’il serait là comme témoin à charge pour une histoire d’espionnage, mais peut-être que tu en sais plus que moi ?
- Tu me l’apprends !! C’est juste un ami depuis que Florian nous l’a présenté et j’ignore tout de cette histoire, je croyais au contraire qu’il n’était là que dans le cadre d’un échange international pour apprendre nos méthodes de soins aux blessés lors de conflits sur le terrain.
- Pour ce que j’en sais, tu as sans doute raison !! Tiens !! Voilà « Titi » qui arrive !!
Jonas se retourne dans la direction indiquée, malgré la nuit qui est déjà bien présente, il ne peut pas ne pas remarquer l’armoire à glace impressionnante qui s’avance vers eux et qui lui semble bien plus grand que lui malgré le bon mètre quatre-vingt-deux qu’il mesure déjà.
C’est ensuite avec amusement qu’il se rappelle son surnom, il ne peut s’empêcher de montrer son étonnement à haute voix.
- « Titi » ???
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (116 / 150) (Paris) (Antoine) (suite)
Le planton rigole devant la bouille du grand rouquin.
- Ça surprend, pas vrai Hi ! Hi !
- Tu peux le dire, oui !! Wouah !! C’est une vraie montagne ce gars !!
Le planton n’a pas le temps de lui répondre que déjà le colosse est devant eux et qu’il se met au garde à vous.
- C’est le garçon qui vient voir Antoine mon capitaine !!
- Bien !! Repos soldat !!
Stephan observe un petit moment le jeune rouquin somme toute très sympathique à première vue qui le regarde avec effarement, il sourit en comprenant la raison, habitué qu’il est à ce genre de réaction à sa vue.
- Et toi mon garçon, suis moi !!
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« Retour au présent, dans la chambre d’Antoine »
Il ne trouve rien de mieux que son oreiller qu’il tient d’une main devant sa virilité envahissante en entrouvrant la porte de sa chambre pour voir ce qu’on lui veut à une heure pareille.
Que ce soit précisément celui qui le met depuis un moment dans tous ses états qui se trouve de l’autre côté, amène à Antoine cet air étonné qui ne manque pas de faire comme à son habitude sourire d’amusement celui qui se trouve devant lui à ce moment-là.
- Coa ! Coa ! Hi ! Hi !
- « Jo » ???
- Oui mais lequel ?
- Le mien pardi !!
Jonas pousse doucement la porte pour entrer dans la chambre, la vue d’Antoine torse nu avec son oreiller lui cachant le bassin l’amuse beaucoup et il referme vite fait la porte derrière lui.
Une fois à l’intérieur de la chambre :
- Comment ça le tien ??
Antoine ne cache pas sa joie de le voir.
- Eh bien oui quoi !! Le mien Hi ! Hi ! Justement je pensais à toi !!
Jonas fait une moue malicieuse en prenant l’oreiller et en le séparant suffisamment du corps de son ami pour découvrir la raison de sa présence.
- Ah !! Je comprends mieux !! Eh bien mon cochon !!
Antoine rougit immédiatement une fois découvert et fonce direct dans son lit se recouvrir de son drap pour ensuite reporter son regard sur son visiteur.
- Difficile maintenant de te faire croire que je ne te trouve pas à mon goût !!
- Difficile en effet !! Et moi qui venais juste pour discuter et te tenir compagnie, j’espère que tu sauras respecter ma virginité Hi ! Hi !
- Pourquoi ? Tu as peur de ne pas pouvoir résister à mon charme ?
- C’est que j’ai promis à ma mère tu comprends ?
- (Antoine ahuri) De quoi tu parles ?
- De nous deux bien sûr !! J’ai dû promettre à ma mère que je venais passer la nuit avec toi en toute amitié.
Antoine a le sexe qui fait un bond en entendant son ami lui dire qu’il va rester coucher là, le drap ne cache rien de ces soubresauts incontrôlables et Jonas ne peut que les remarquer vu qu’il ne détache pas les yeux de cet endroit précis depuis qu’il est entré.
- Ça ne va pas être évident si j’en crois ce que je vois !
- Pas évident du tout même !! Vu que ça a l’air d’être pareil pour toi.
Jonas baisse les yeux vers sa braguette prête à craquer, il rougit à son tour violemment et fixe de nouveau dans les yeux son ami, chose à ne pas faire vu son attirance manifeste pour ce genre de regard d’un vert pénétrant.
- C’est clair !! Peut-être n’était-ce pas une bonne idée en fin de compte de venir te voir dans ta chambre à une heure pareille.
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (117 / 150) (Paris) (Antoine) (fin)
- Tu ne vas pas repartir à cause de ça quand même ? J’ai des sentiments pour toi « Jo » et je suis certain que tu as les mêmes, alors il n’y a pas de quoi en faire un drame tu sais ? Si tu ne te sens pas prêt, nous nous contenterons de discuter et rien de plus.
- Ce n’est pas une histoire d’être prêt ou pas, j’ai presque dix-huit ans et je ne suis pas Gogols quand même !!
- C’est quoi le problème alors ?
- Il n’y a pas de problèmes !! Juste que je veux être sûr que ce que je ressens pour toi est bien réciproque et que ce n’est pas juste une attirance sexuelle tu comprends ? En plus c’est la première fois que j’éprouve ce genre de chose et ce qui me fait hésiter c’est que c’est envers deux garçons en même temps.
- Florian ?
- Oui !! Excuse-moi si je te fais de la peine mais je n’y peux rien, j’en suis le premier contrarié crois-moi !!
- Il a déjà quelqu’un tu sais ?
- Je connais Thomas et je sais aussi que je n’ai aucune chance contre lui.
- Mais avec lui, si !!
Jonas écoute effaré.
- De quoi ?
Antoine se serre d’un côté du lit et tapote de la main de l’autre côté, signifiant ainsi à son ami de venir le rejoindre.
Jonas hésite un bref instant, il comprend au regard franc d’Antoine qu’il n’y a aucune arrière-pensée dans son geste et il se déshabille rapidement pour le rejoindre en boxer dans le petit lit d’une personne, serrer contre celui qui tout comme Florian lui amène de fortes bouffées de chaleurs et encore plus comme en cet instant où leurs peaux sont en contact intime.
Antoine lui explique alors longuement les liens qui lient son cousin avec Thomas et ses autres amis, l’amour indéfectible et réciproque que Florian ressent envers ce magnifique garçon aux cheveux blonds, amour qu’il ne partage avec d’autres que quand ils sont ensemble.
Il lui explique aussi qui sont ses autres amis, leurs relations de couples et les forts sentiments qu’ils partagent lorsque les conditions qu’ils se sont données le permettent.
Jonas écoute bouche bée les explications que lui donne Antoine, il comprend petit à petit cette étrange et peu orthodoxe situation, son visage s’illumine alors d’une joie qui va droit au cœur d’Antoine malgré qu’il n’en comprenne pas la raison, mais qui rend Jonas encore plus craquant qu’il ne le croyait possible.
- Tu comprends mieux maintenant qu’elle est la seule solution pour toi pour qu’avec Florian ça devienne possible ? Crois-moi c’est la seule parce qu’il ne fera jamais rien sans la présence de Thomas, ni sans que ce même Thomas n’en éprouve la même envie.
- Waouhhh !!! Je signe quand ils veulent moi ? Pas toi ?
- Tu oublies que Florian et moi sommes de la même famille ?
- (Jonas curieux) Ça vous pose un problème ? Ce n’est pas comme si vous aviez été élevés ensemble !!
- Ça pourrait en effet mais ce n’est pas que pour cette raison que ça ne se fera jamais.
- Pourquoi alors ?
- Tout simplement parce que nous n’éprouvons pas ce genre de sentiments l’un pour l’autre, avec Thomas je ne dis pas mais avec « Flo » c’est tout simplement impossible comprends le, je l’aime déjà comme un frère mais ça n’ira pas au-delà.
Jonas d’abord contrarié, sourit et revient à l’attaque visiblement désireux de ne pas avoir à faire ce choix cornélien entre les deux garçons qui l’attirent tout autant l’un que l’autre.
- Et bien pas de soucis, tu seras ma « Pat » et moi ton « Yu » Hi ! Hi !
- Tu vois ça à ta fenêtre toi !! Crois-tu que je laisserais celui que j’aime se partager avec mon cousin et ses amis ? Ou qui que ce soit d’autre d’ailleurs !!
Jonas troublé se colle encore plus contre le corps d’Antoine, sa main vient se poser sur sa poitrine dont il sent immédiatement le cœur s’accélérer et le jeune rouquin comprend toute la portée des paroles de son ami aux réactions qu’il a à son contact.
- C’est dommage alors ?
Antoine à la gorge qui se serre, libérant ses paroles d’une voix crispée et rocailleuse.
- Pour qui ?
Jonas se resserre encore plus comme si son corps ne faisait plus qu’un avec celui d’Antoine et sa main descend doucement de sa poitrine vers son abdomen durcit par la caresse lancinante que le contact de ses doigts lui procurent, ils jouent un moment avec l’amorce des poils pubiens sans aller plus loin que la limite autorisée par l’élastique du boxer.
- Pour Florian et ses amis tiens donc !!! Qui croyais-tu d’autres !! Ils ne connaîtront jamais la chance que tu as d’avoir un si beau mec dans les bras.
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (118 / 150) (Kyoto) (Premier jour) (suite)
« Quelques heures en arrière, Thomas »
Le jet de la DBIFC s’est posé sur le tarmac du petit aéroport de Kyoto en fin d’après-midi, le personnel de vol a pour instruction d’attendre que le jeune passager qui n’est autre que leur futur patron leur donne le feu vert pour repartir vers Sydney.
Au contrôle aéroportuaire, Thomas n’en mène pas large dans ce pays où il n’a aucune idée ni des coutumes, ni de la langue et encore moins du lieu où il se trouve et de celui où il doit aller.
Maintenant il manie suffisamment bien l’Anglais pour se sortir d’affaire et c’est avec son plus beau sourire qu’il s’adresse à une hôtesse d’accueil qui ne demande qu’à renseigner un si beau garçon et en est même tellement intimidée d’être en sa présence qu’elle en bafouille, faisant sourire encore plus Thomas qui de ce fait en rajoute au trouble de la jeune fille qui n’avait pas vraiment besoin de ça.
C’est une fois installé dans un taxi qu’il l’a quittée en remarquant bien le regard de déception qu’elle lui jette quand il l’a remerciée de sa gentillesse envers lui et qu’il claque la portière n’ayant plus en tête qu’une seule idée, retrouver celui qui seul l’intéresse dans ce pays.
Le chauffeur du taxi ne peut détacher son regard du rétroviseur, obnubilé qu’il est par son jeune client qui s’est enfoncé au fond de la banquette les yeux bleus magnifiques grands ouverts au-dessous de la frange de cheveux blonds bouclés à fixer le plafond d’un air rêveur et ce n’est qu’un violent coup de klaxon qui le rappelle à l’ordre sur sa conduite visiblement peu orthodoxe.
Thomas jette un bref coup d’œil sur la route suite au coup de volant qui remet le véhicule dans sa voie de circulation, il s’étonne de la conduite à gauche qui lui fait bizarre et repart en soupirant dans ses pensées où un jeune et mignon petit rouquin occupe toute la place, anticipant leurs retrouvailles à l’avance.
L’hôtel que lui a indiqué l’hôtesse après s’être renseignée, comme étant celui où la délégation Française avait ses quartiers apparaît enfin et le grand blond se réveille de sa rêverie quand il entend le clignotant et ressent la décélération du taxi qui s’engage vers le parking minute situé directement devant le porche d’entrée du bâtiment immense qu’est l’hôtel.
Il paie la course avec la carte premier que lui a confiée l’entreprise, laisse quelques Yens en pourboire de l’argent liquide retiré avant son départ d’Australie et reçoit en retour une courbette de reconnaissance qui surprend Thomas, n’étant pas au fait de ses formules de remerciements et de politesses.
Sac à dos en bandoulière, le voilà qui entre dans l’hôtel où bien sûr il ne passe pas inaperçu, faisant se retourner sur lui aussi bien les femmes que les hommes qui semblent subjugués par ce grand blond rayonnant d’une beauté hors du commun qui correspond certainement pour plus d’un à leurs rêves, voire leurs fantasmes les plus fous.
***/***
« Salle de surveillance mise à la disposition des services spéciaux Français »
- Bon Dieu !!! Regardez-moi ce mec les gars !! C’est une vraie bombe je vous jure !! Les « Japs » sont tous scotchés à le dévorer des yeux !!
Victor s’approche le premier, autant par curiosité que pour se faire une idée de la dangerosité ou non de l’arrivant et comprend aussitôt les exclamations de son collègue.
- Pffttt !!! Y a pas, c’est du lourd !! (Il sourit) Heureusement que mon « Jo » n’est pas là !! C’est marrant quand même, il ressemble quasi trait pour trait à la description que j’ai eue du petit copain de Florian ?
Joseph l’entend et s’approche à son tour de l’écran montrant Thomas tout intimidé par les regards portés sur lui et n’osant pas s’avancer dans l’immense hall de l’hôtel.
- Thomas ??? Mais qu’est-ce qu’il fait ici ?? Je le croyais en voyage à l’étranger pour sa boite ?
- (Victor ahuri) Je comprends mieux et je présume que leur ami Yuan est le même ?
- (Joseph amusé) En brun oui !! Mais je pensais que tu les connaissais ?
- J’ai juste eu une description par Maurice pour une farce qu’il voulait leur faire, mais entre ses paroles et la réalité !! Ce sont des coups à virer homo !!
- N’abuse pas quand même Hi ! Hi ! Comme dirait « Flo », c’est l’effet kiss-cool !! Préviens plutôt un de nos gars à l’entrée qu’il le prenne en charge, sinon il va finir par prendre racine devant la porte !!
***/***
L’homme écoute les instructions à son oreillette et sourit en se dirigeant vers le grand blond planté depuis plusieurs minutes en n’osant traverser l’immense hall.
- Thomas Louvain ?
Thomas sursaute, étonné que quelqu’un l’appelle par son nom.
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