04-09-2020, 03:19 PM
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (104/ 150) (Kyoto) (Premier jour) (suite)
- Parce que je devrais ??
- Tu es un très beau garçon Florian, on a déjà dû te le dire et ces vêtements te rendent encore plus attirant, tu n’as qu’à voir toutes ces jeunes filles qui te regardent.
- Faudra que je me montre comme ça à mon « Thom Thom » alors !!
Émile sourit, comprenant bien qu’il n’y a aucune place de libre dans le cœur de Florian et que toutes ses œillades féminines portées sur lui ne lui font ni chaud ni froid, ses pensées étant exclusivement portées vers ce fameux Thomas qu’il espère rencontrer un jour rien que pour voir à quoi il peut bien ressembler.
Ça lui rappelle Baptiste l’ami de son fils et Émile sourit encore plus, le jeune homme lui ayant fait une très forte impression et il ne doute pas un instant que ce fameux Thomas soit de la même trempe pour avoir réussi l’exploit de prendre Florian dans ses filets.
- Tu vas le faire pâlir de jalousie Hi ! Hi !
- Pourquoi veux-tu qu’il soit jaloux ? Il n’y a aucune raison tu sais.
- Un autre garçon pourrait faire comme ces demoiselles et s’intéresser à toi, qui sais ?
- Tu crois que c’est ça qui le rendrait jaloux ?
- Le mot jalousie vient de là Florian, il n’est pas toujours ressenti consciemment et même souvent sans qu’il y ait de réelles raisons pour ça.
- En tous les cas entre Thomas et moi, ça ne risque pas d’arriver crois-moi !! Nous avons une entière confiance l’un envers l’autre et jamais rien ni personne ne viendra y changer quoi que ce soit. Bon !! Je vais faire comme tu dis et rester dans ses vêtements, allons plutôt voir ce que font les autres.
***/***
« Dans le salon de réception »
Vladimir depuis un long moment, discute avec son homologue chinois et il cherche à comprendre pourquoi il n’a pas pris son parti lors de son conflit avec le prince Hassan.
« Conversations traduites par leurs traducteurs respectifs, en Français pour une meilleure compréhension »
- Je ne m’attendais vraiment pas à un tel manque de soutien venant de ta part.
- Je ne pouvais pas agir autrement, tu as été beaucoup trop loin cette fois-ci en supprimant cet ambassadeur et en faisant croire à cet enlèvement.
- Tu es sûr qu’il n’y avait pas d’autres raisons ?
- Comme quoi par exemple ?
- Le garçon auquel je m’intéressais par exemple ?
- J’ignorais qu’il existait !! Je ne l’ai appris que très récemment et c’est d’ailleurs en grande partie la raison de ma venue ici.
- Ah oui !! Et qu’as-tu appris sur lui ?
Xi Jinping plisse les yeux d’intérêts soudains.
- Certaines choses qui si elles sont avérées, devraient ouvrir de nouveaux horizons et je ne tiens pas à ce que mon pays passe à côté par manque d’intérêt alors que d’autres vont en saisir l’opportunité.
Vladimir est surpris d’un tel langage sortant de la bouche de cet homme qui tout comme lui mène son pays à bout de bras, sans fioritures et surtout avec un manque certain d’humanité.
- Nous pourrions une nouvelle fois collaborer comme par le passé ?
- Que proposes-tu ?
- De mettre nos renseignements en commun et ensuite de prendre la décision qu’il conviendra en connaissance de cause.
- Et se mettre à dos le reste du monde ?
- Ce sont de bien grands mots !! Qui a entendu parler de ce garçon jusqu’à présent, tu peux me le dire ?
- Ne serais ce déjà tous ceux qui n’ont pas pris ta défense contre l’émir Hassan, tu rajouteras encore ceux avec qui nos relations sont tendues et tu t’apercevras que ça commence à faire du monde.
- Ne mélangerais-tu pas tout par hasard ? Quel rapport entre mes relations d’avec l’émir et ce garçon ?
- Tout est lié, ne t’en rends-tu pas compte ? Tes services d’espionnages n’ont plus l’air d’être ce qu’ils étaient !! Et d’ailleurs en parlant d’eux, j’ai entendu dire que tu avais subi de grosses pertes dernièrement.
- C’est juste un mauvais passage, le temps de faire la transition d’avec leur ancien patron qui n’était pas à la hauteur de mes espérances.
- Hum !! Pour revenir à notre présence ici tous les deux, qu’attends-tu toi de ce congrès ? Tu n’es pas venu toi non plus ici par hasard et comme je sais que tu n’en as rien à faire du réchauffement de la planète, permets-moi de te poser une nouvelle fois la question. Que viens-tu faire ici ?
Vladimir hésite à répondre ne sachant pas exactement jusqu’où vont les renseignements de Xi et ne voulant pas non plus lui avouer qu’il s’était peut-être laissé avoir dans une énorme tromperie dans laquelle il ne sortira pas indemne.
- Je viens chercher des réponses et ensuite je mènerai la politique qui me semblera la plus adaptée.
- Au risque d’un conflit international ?
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (105/ 150) (Kyoto) (Premier jour) (suite)
- (Vladimir sarcastique) Depuis quand crains-tu ce genre de chose ? Venant de toi la question est des plus inattendue avoue le !! Nos deux pays sont trop puissants pour que quelqu’un ose même en pensée risquer de venir s’y frotter, tu connais aussi bien que moi ce qu’il en découlerait comme catastrophe et pas un pays n’osera faire le premier pas contre nous, tout au plus aurons-nous à subir quelques diatribes mais ce ne seront toujours que des paroles. L’économie actuelle ne peut se passer de faire du commerce avec nous sans qu’elle ne s’écroule comme un immense château de cartes.
Xi Jinping soudainement amusé :
- C’est une conversation plutôt inattendue tu ne trouves pas, partie sur le simple fait de la curiosité envers un jeune homme et qui nous amène dans une perspective de guerre mondiale, c’est poussé un peu loin les choses mon ami.
- Que proposes-tu alors ?
- De faire tout simplement ce pour quoi nous sommes venus, vérifier de visu ce qu’est exactement ce gamin qui défraie actuellement tous nos rapports d’experts. J’attends pour ma part une synthèse de l’enquête que mes services effectuent en ce moment même en France avant de songer à toute action quelle qu’elle soit. En attendant, j’ai bien l’intention de me faire une idée par moi-même et je te conseille d’en faire autant de ton côté tout en surveillant de près ceux qui comme nous s’intéressent à cette question.
Les deux hommes d’État restent un moment dans leurs pensées respectives, sachant bien qu’aucun d’eux n’a lâché une seule information sur ce qu’il connaît ou croit connaître.
La foule commence à se rendre vers la grande salle du congrès où chaque pays va y faire son discours d’intention dont les idées seront mises aux voix après de longues et âpres délibérations lors de la décision finale qui clôturera ce énième rassemblement.
Chaque délégation rejoint sa place attitrée et c’est en se retrouvant quasiment seuls dans le salon que Vladimir et Xi Jinping décident à leurs tours d’aller prendre place.
Les longues présentations commencent alors, de longues heures interminables pendant lesquelles chacun se présente et amène sa pierre à l’édifice qu’ils veulent construire en sachant très bien qu’il sera encore une fois difficile, voire impossible de concilier les intérêts de chacun à la survie de tous.
Le président Français amène à son tour la position de son pays ainsi que les diverses propositions qu’il compte mettre aux voix, il présente ensuite ses collaborateurs comme l’ont fait tour à tour chacun des chefs d’États ou représentants passés avant lui.
Bizarrement depuis qu’il a pris la parole, l’assemblée semble beaucoup plus silencieuse et attentive, laissant à penser que beaucoup plus de nations qu’il n’aurait pu le croire connaissaient la particularité qui a fait se déplacer les grands de ce monde.
Les paroles du président Français revenu sur le podium après la présentation de son staff, comme pour celles qui ont précédé, sont reçues dans chaque oreillette dans la langue natale de la personne en recevant la traduction.
- Je tenais à vous présenter moi-même mesdames et messieurs, la dernière personne venue avec moi pour représenter la France et qui à ma demande a accepté de m’assister lors de ce congrès. Pourquoi allez-vous penser ? Tout simplement parce que cette personne n’est pas quelqu’un d’habitué à ce genre de réunion, son jeune âge risque d’en surprendre plus d’un d’entre vous et je tenais à vous en avertir, ne vous fiez surtout pas à sa jeunesse car ce garçon possède une maturité que son âge ne laisserait pas à penser. Président-directeur général de la DBIFC que beaucoup d’entre vous connaissent ou en ont entendu parler, président-directeur général d’un consortium pharmaceutique réputé internationalement, docteur en médecine pluridisciplinaire aux diplômes acquis tout dernièrement avec mentions et enfin chercheur en biologie appliquée et en génie militaire, venant de mettre au point une bi thérapie sur la maladie d’Alzheimer qui sera commercialisé dans les prochaines semaines.
Une rumeur enfle dans la salle, les paroles qu’ils entendent étant tellement incroyables qu’elles font l’effet d’une bombe, certains mêmes rentrants directement en contact avec leurs traducteurs pour s’assurer qu’il n’y a pas d’erreurs.
Le président attend que le silence revienne pour poursuivre.
- Vous avez très bien entendu, il n’y a aucune erreur d’interprétation de mes paroles et je ne vous demande que de le laisser se présenter à vous, ensuite il répondra à toutes vos questions tant qu’elles resteront dans la perspective de ce congrès. Florian !! Viens mon garçon !!
Un silence plombe soudainement la salle, chacun attendant l’arrivée de cette personne annoncée avec autant de verve ; les têtes se tournent dans tous les sens pour chercher parmi eux celui qui va se lever pour rejoindre le podium.
Jacques commence à s’agiter et réitère sa demande d’une voix forte.
- Florian De Bierne !!!
-…
Un rire énorme, gigantesque même, venant de toute l’assemblée éclate alors quand le président sursaute d’un coup en sentant une main lui taper sur l’épaule, qu’il se retourne surpris pour se retrouver devant un tout jeune garçon lui arrivant aux épaules, vêtu en costume de samouraï et qui lui sourit, les yeux flamboyants.
L’aspect qu’il dégage alors met à mal les paroles précédentes du représentant de l’État Français quant à son extrême maturité et encore pire après qu’il ait prononcé sa première phrase d’un ton rieur.
- Crie pas comme ça papy !! Tu vas nous faire un infarctus Hi ! Hi !
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (106/ 150) (Kyoto) (Premier jour) (suite)
Victor et Joseph se regardent les yeux remplis de larmes, leurs rires les faisant pleurer en se pliant en deux des douleurs que leur remontent leurs abdominaux mis à rudes épreuves sur ce coup-là, ils ne s’attendaient vraiment pas de l’entrée sur scène de Florian de cette façon si peu protocolaire.
La salle explose littéralement de rires devant autant d’aplomb et de désinvolture, beaucoup même commencent à chercher du regard avec inquiétudes où peuvent bien se trouver les toilettes, étant donné leurs âges pour la plupart avancés et les problèmes de prostates qu’ils rencontrent.
Tous les médias présents dans la salle braquent vers lui qui son micro, qui sa caméra et s’essaient à leurs tours de garder suffisamment de sérieux pour enregistrer ce qui certainement fera un scoop dans les journaux télévisés du monde entier.
Loin de prévoir tout comme ceux qui assistent en live à la scène qui se passe sous leurs yeux et qui est très éloigné de ce à quoi ils pouvaient s’attendre d’une telle réunion.
Un premier homme se lève dans la salle et prend la parole, tentant de garder le contrôle d’une voix qui ne demande qu’à partir dans les aiguës, encore prise dans un fou rire à peine contrôlé.
- Êtes-vous vraiment celui dont monsieur le président Chirac vient de vanter tant de mérites ?
- Comment ça ?
- Il faut être d’une extrême intelligence pour obtenir autant de diplômes à votre âge !
Florian prend alors sa tête de gogol primaire en louchant outrageusement et d’une voix digne d’un trisomique atteint au dernier degré.
- Pourquoi ? Ça ne se voit pas !!
Un tsunami déferle alors dans la salle, les rires en font trembler les vitres et ce n’est plus pendant les longues minutes qui suivent que glapissements de personnes cherchant désespérément à respirer en se tenant à deux mains, qui le ventre, qui les côtes, sous les spasmes de contractions douloureuses envoyés par leurs muscles noués.
Les traducteurs ont tous le nez collé à la vitre des petites salles où ils sont censés être au calme pour exercer leur métier sans que rien ne vienne les perturber, eux aussi ont les visages marqués par ce à quoi ils assistent et qui est loin de ce à quoi ils avaient été préparés.
Tous ou presque ferment les yeux pour ne plus voir le jeune samouraï au visage et à l’allure tellement expressifs, un semblant de calme revient alors, aussitôt mis à profit par beaucoup pour se diriger rapidement vers les toilettes.
Le président resté près de Florian lui glisse à l’oreille en tentant vaille que vaille de garder son sérieux.
- Eh bien mon garçon !! Voilà une entrée qui n’a pas fini de faire couler de l’encre.
- C’était pour mettre l’ambiance Hi ! Hi ! C’est certain que maintenant ils seront plus disposés à écouter les choses sérieuses et qu’ils verront je l’espère d’un autre œil ce pour quoi ils sont venus.
- Dans ce cas je te laisse, j’ai comme qui dirait moi aussi une petite envie à soulager.
***/***
« Dans la salle »
Que ce soit côté américain, russe, chinois ou autres, les dirigeants de ses grandes nations dévorent des yeux celui pour qui ils ont fait le déplacement, du moins pour certains d’entre eux et ce n’est pas son entrée en scène qui va leur ôter l’énorme curiosité qu’il leur inspire.
Aucun d’eux ne s’attendait à découvrir un énergumène pareil et tous ne souhaitent plus qu’une chose, se retrouver en sa présence pour mieux comprendre ce qui fait de ce garçon qu’il soit aussi précieux pour son pays.
Ils commencent malgré tout à en percevoir certaines facettes dans sa façon d’être et le ressenti qu’ils en ont après cette apparition des plus inhabituelles qu’il soit, conscients de l’attirance qu’ils éprouvent déjà pour lui alors qu’ils n’en connaissent encore pour le moment pas grand-chose.
L’affection est le premier qualificatif qui leur vient pour la plupart à l’esprit et qu’ils éprouvent chacun à leur façon, suivant leur culture, leur sexe, leur âge et leur éducation, c’est cette affection que ce jeune homme leur inspire dès qu’ils posent un regard sur sa silhouette fine et ses grands yeux qui même du plus éloigné qu’ils se trouvent, les marquent comme un fer rouge.
De grands yeux éclatants qui lui dévorent le visage, cernés de taches de rousseur qui le rendent incroyablement attirant et d’une beauté gracile mais à la masculinité incontestable, les femmes en étant plus sensibles que beaucoup des hommes, ne peuvent d’ailleurs pas en détacher leur regard et ce sont ces sentiments pour certaines maternels et pour d’autres d’un ordre plus intime encore, qui les font frissonner et se frictionner inconsciemment les bras avec leurs mains pour tenter de sortir de cette torpeur émotionnelle qui les a pris soudainement.
Petit à petit le calme revient tout comme ceux qui avaient quitté la salle, Florian juge le moment opportun pour reprendre la parole et cette fois-ci avec le sérieux qui n’aurait jamais dû le quitter, mais qui lui a permis de prendre cet ascendant qu’il ressent maintenant sur toutes ses personnalités importantes.
- Bien !! À mon tour de vous exposez mon projet dans les grandes lignes, nous aurons tout le temps pendant ces prochains jours pour y revenir en détail et s’il y a des questions, je me ferai un plaisir d’y répondre.
Un homme dans la salle se lève en prenant le micro placé devant lui.
- Is it true that you speak several languages, young man ? (Est-ce vrai que vous parlez plusieurs langues, jeune homme ?)
- Thats right Mr indeed ! (C’est exact en effet monsieur !)
- Parce que je devrais ??
- Tu es un très beau garçon Florian, on a déjà dû te le dire et ces vêtements te rendent encore plus attirant, tu n’as qu’à voir toutes ces jeunes filles qui te regardent.
- Faudra que je me montre comme ça à mon « Thom Thom » alors !!
Émile sourit, comprenant bien qu’il n’y a aucune place de libre dans le cœur de Florian et que toutes ses œillades féminines portées sur lui ne lui font ni chaud ni froid, ses pensées étant exclusivement portées vers ce fameux Thomas qu’il espère rencontrer un jour rien que pour voir à quoi il peut bien ressembler.
Ça lui rappelle Baptiste l’ami de son fils et Émile sourit encore plus, le jeune homme lui ayant fait une très forte impression et il ne doute pas un instant que ce fameux Thomas soit de la même trempe pour avoir réussi l’exploit de prendre Florian dans ses filets.
- Tu vas le faire pâlir de jalousie Hi ! Hi !
- Pourquoi veux-tu qu’il soit jaloux ? Il n’y a aucune raison tu sais.
- Un autre garçon pourrait faire comme ces demoiselles et s’intéresser à toi, qui sais ?
- Tu crois que c’est ça qui le rendrait jaloux ?
- Le mot jalousie vient de là Florian, il n’est pas toujours ressenti consciemment et même souvent sans qu’il y ait de réelles raisons pour ça.
- En tous les cas entre Thomas et moi, ça ne risque pas d’arriver crois-moi !! Nous avons une entière confiance l’un envers l’autre et jamais rien ni personne ne viendra y changer quoi que ce soit. Bon !! Je vais faire comme tu dis et rester dans ses vêtements, allons plutôt voir ce que font les autres.
***/***
« Dans le salon de réception »
Vladimir depuis un long moment, discute avec son homologue chinois et il cherche à comprendre pourquoi il n’a pas pris son parti lors de son conflit avec le prince Hassan.
« Conversations traduites par leurs traducteurs respectifs, en Français pour une meilleure compréhension »
- Je ne m’attendais vraiment pas à un tel manque de soutien venant de ta part.
- Je ne pouvais pas agir autrement, tu as été beaucoup trop loin cette fois-ci en supprimant cet ambassadeur et en faisant croire à cet enlèvement.
- Tu es sûr qu’il n’y avait pas d’autres raisons ?
- Comme quoi par exemple ?
- Le garçon auquel je m’intéressais par exemple ?
- J’ignorais qu’il existait !! Je ne l’ai appris que très récemment et c’est d’ailleurs en grande partie la raison de ma venue ici.
- Ah oui !! Et qu’as-tu appris sur lui ?
Xi Jinping plisse les yeux d’intérêts soudains.
- Certaines choses qui si elles sont avérées, devraient ouvrir de nouveaux horizons et je ne tiens pas à ce que mon pays passe à côté par manque d’intérêt alors que d’autres vont en saisir l’opportunité.
Vladimir est surpris d’un tel langage sortant de la bouche de cet homme qui tout comme lui mène son pays à bout de bras, sans fioritures et surtout avec un manque certain d’humanité.
- Nous pourrions une nouvelle fois collaborer comme par le passé ?
- Que proposes-tu ?
- De mettre nos renseignements en commun et ensuite de prendre la décision qu’il conviendra en connaissance de cause.
- Et se mettre à dos le reste du monde ?
- Ce sont de bien grands mots !! Qui a entendu parler de ce garçon jusqu’à présent, tu peux me le dire ?
- Ne serais ce déjà tous ceux qui n’ont pas pris ta défense contre l’émir Hassan, tu rajouteras encore ceux avec qui nos relations sont tendues et tu t’apercevras que ça commence à faire du monde.
- Ne mélangerais-tu pas tout par hasard ? Quel rapport entre mes relations d’avec l’émir et ce garçon ?
- Tout est lié, ne t’en rends-tu pas compte ? Tes services d’espionnages n’ont plus l’air d’être ce qu’ils étaient !! Et d’ailleurs en parlant d’eux, j’ai entendu dire que tu avais subi de grosses pertes dernièrement.
- C’est juste un mauvais passage, le temps de faire la transition d’avec leur ancien patron qui n’était pas à la hauteur de mes espérances.
- Hum !! Pour revenir à notre présence ici tous les deux, qu’attends-tu toi de ce congrès ? Tu n’es pas venu toi non plus ici par hasard et comme je sais que tu n’en as rien à faire du réchauffement de la planète, permets-moi de te poser une nouvelle fois la question. Que viens-tu faire ici ?
Vladimir hésite à répondre ne sachant pas exactement jusqu’où vont les renseignements de Xi et ne voulant pas non plus lui avouer qu’il s’était peut-être laissé avoir dans une énorme tromperie dans laquelle il ne sortira pas indemne.
- Je viens chercher des réponses et ensuite je mènerai la politique qui me semblera la plus adaptée.
- Au risque d’un conflit international ?
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (105/ 150) (Kyoto) (Premier jour) (suite)
- (Vladimir sarcastique) Depuis quand crains-tu ce genre de chose ? Venant de toi la question est des plus inattendue avoue le !! Nos deux pays sont trop puissants pour que quelqu’un ose même en pensée risquer de venir s’y frotter, tu connais aussi bien que moi ce qu’il en découlerait comme catastrophe et pas un pays n’osera faire le premier pas contre nous, tout au plus aurons-nous à subir quelques diatribes mais ce ne seront toujours que des paroles. L’économie actuelle ne peut se passer de faire du commerce avec nous sans qu’elle ne s’écroule comme un immense château de cartes.
Xi Jinping soudainement amusé :
- C’est une conversation plutôt inattendue tu ne trouves pas, partie sur le simple fait de la curiosité envers un jeune homme et qui nous amène dans une perspective de guerre mondiale, c’est poussé un peu loin les choses mon ami.
- Que proposes-tu alors ?
- De faire tout simplement ce pour quoi nous sommes venus, vérifier de visu ce qu’est exactement ce gamin qui défraie actuellement tous nos rapports d’experts. J’attends pour ma part une synthèse de l’enquête que mes services effectuent en ce moment même en France avant de songer à toute action quelle qu’elle soit. En attendant, j’ai bien l’intention de me faire une idée par moi-même et je te conseille d’en faire autant de ton côté tout en surveillant de près ceux qui comme nous s’intéressent à cette question.
Les deux hommes d’État restent un moment dans leurs pensées respectives, sachant bien qu’aucun d’eux n’a lâché une seule information sur ce qu’il connaît ou croit connaître.
La foule commence à se rendre vers la grande salle du congrès où chaque pays va y faire son discours d’intention dont les idées seront mises aux voix après de longues et âpres délibérations lors de la décision finale qui clôturera ce énième rassemblement.
Chaque délégation rejoint sa place attitrée et c’est en se retrouvant quasiment seuls dans le salon que Vladimir et Xi Jinping décident à leurs tours d’aller prendre place.
Les longues présentations commencent alors, de longues heures interminables pendant lesquelles chacun se présente et amène sa pierre à l’édifice qu’ils veulent construire en sachant très bien qu’il sera encore une fois difficile, voire impossible de concilier les intérêts de chacun à la survie de tous.
Le président Français amène à son tour la position de son pays ainsi que les diverses propositions qu’il compte mettre aux voix, il présente ensuite ses collaborateurs comme l’ont fait tour à tour chacun des chefs d’États ou représentants passés avant lui.
Bizarrement depuis qu’il a pris la parole, l’assemblée semble beaucoup plus silencieuse et attentive, laissant à penser que beaucoup plus de nations qu’il n’aurait pu le croire connaissaient la particularité qui a fait se déplacer les grands de ce monde.
Les paroles du président Français revenu sur le podium après la présentation de son staff, comme pour celles qui ont précédé, sont reçues dans chaque oreillette dans la langue natale de la personne en recevant la traduction.
- Je tenais à vous présenter moi-même mesdames et messieurs, la dernière personne venue avec moi pour représenter la France et qui à ma demande a accepté de m’assister lors de ce congrès. Pourquoi allez-vous penser ? Tout simplement parce que cette personne n’est pas quelqu’un d’habitué à ce genre de réunion, son jeune âge risque d’en surprendre plus d’un d’entre vous et je tenais à vous en avertir, ne vous fiez surtout pas à sa jeunesse car ce garçon possède une maturité que son âge ne laisserait pas à penser. Président-directeur général de la DBIFC que beaucoup d’entre vous connaissent ou en ont entendu parler, président-directeur général d’un consortium pharmaceutique réputé internationalement, docteur en médecine pluridisciplinaire aux diplômes acquis tout dernièrement avec mentions et enfin chercheur en biologie appliquée et en génie militaire, venant de mettre au point une bi thérapie sur la maladie d’Alzheimer qui sera commercialisé dans les prochaines semaines.
Une rumeur enfle dans la salle, les paroles qu’ils entendent étant tellement incroyables qu’elles font l’effet d’une bombe, certains mêmes rentrants directement en contact avec leurs traducteurs pour s’assurer qu’il n’y a pas d’erreurs.
Le président attend que le silence revienne pour poursuivre.
- Vous avez très bien entendu, il n’y a aucune erreur d’interprétation de mes paroles et je ne vous demande que de le laisser se présenter à vous, ensuite il répondra à toutes vos questions tant qu’elles resteront dans la perspective de ce congrès. Florian !! Viens mon garçon !!
Un silence plombe soudainement la salle, chacun attendant l’arrivée de cette personne annoncée avec autant de verve ; les têtes se tournent dans tous les sens pour chercher parmi eux celui qui va se lever pour rejoindre le podium.
Jacques commence à s’agiter et réitère sa demande d’une voix forte.
- Florian De Bierne !!!
-…
Un rire énorme, gigantesque même, venant de toute l’assemblée éclate alors quand le président sursaute d’un coup en sentant une main lui taper sur l’épaule, qu’il se retourne surpris pour se retrouver devant un tout jeune garçon lui arrivant aux épaules, vêtu en costume de samouraï et qui lui sourit, les yeux flamboyants.
L’aspect qu’il dégage alors met à mal les paroles précédentes du représentant de l’État Français quant à son extrême maturité et encore pire après qu’il ait prononcé sa première phrase d’un ton rieur.
- Crie pas comme ça papy !! Tu vas nous faire un infarctus Hi ! Hi !
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (106/ 150) (Kyoto) (Premier jour) (suite)
Victor et Joseph se regardent les yeux remplis de larmes, leurs rires les faisant pleurer en se pliant en deux des douleurs que leur remontent leurs abdominaux mis à rudes épreuves sur ce coup-là, ils ne s’attendaient vraiment pas de l’entrée sur scène de Florian de cette façon si peu protocolaire.
La salle explose littéralement de rires devant autant d’aplomb et de désinvolture, beaucoup même commencent à chercher du regard avec inquiétudes où peuvent bien se trouver les toilettes, étant donné leurs âges pour la plupart avancés et les problèmes de prostates qu’ils rencontrent.
Tous les médias présents dans la salle braquent vers lui qui son micro, qui sa caméra et s’essaient à leurs tours de garder suffisamment de sérieux pour enregistrer ce qui certainement fera un scoop dans les journaux télévisés du monde entier.
Loin de prévoir tout comme ceux qui assistent en live à la scène qui se passe sous leurs yeux et qui est très éloigné de ce à quoi ils pouvaient s’attendre d’une telle réunion.
Un premier homme se lève dans la salle et prend la parole, tentant de garder le contrôle d’une voix qui ne demande qu’à partir dans les aiguës, encore prise dans un fou rire à peine contrôlé.
- Êtes-vous vraiment celui dont monsieur le président Chirac vient de vanter tant de mérites ?
- Comment ça ?
- Il faut être d’une extrême intelligence pour obtenir autant de diplômes à votre âge !
Florian prend alors sa tête de gogol primaire en louchant outrageusement et d’une voix digne d’un trisomique atteint au dernier degré.
- Pourquoi ? Ça ne se voit pas !!
Un tsunami déferle alors dans la salle, les rires en font trembler les vitres et ce n’est plus pendant les longues minutes qui suivent que glapissements de personnes cherchant désespérément à respirer en se tenant à deux mains, qui le ventre, qui les côtes, sous les spasmes de contractions douloureuses envoyés par leurs muscles noués.
Les traducteurs ont tous le nez collé à la vitre des petites salles où ils sont censés être au calme pour exercer leur métier sans que rien ne vienne les perturber, eux aussi ont les visages marqués par ce à quoi ils assistent et qui est loin de ce à quoi ils avaient été préparés.
Tous ou presque ferment les yeux pour ne plus voir le jeune samouraï au visage et à l’allure tellement expressifs, un semblant de calme revient alors, aussitôt mis à profit par beaucoup pour se diriger rapidement vers les toilettes.
Le président resté près de Florian lui glisse à l’oreille en tentant vaille que vaille de garder son sérieux.
- Eh bien mon garçon !! Voilà une entrée qui n’a pas fini de faire couler de l’encre.
- C’était pour mettre l’ambiance Hi ! Hi ! C’est certain que maintenant ils seront plus disposés à écouter les choses sérieuses et qu’ils verront je l’espère d’un autre œil ce pour quoi ils sont venus.
- Dans ce cas je te laisse, j’ai comme qui dirait moi aussi une petite envie à soulager.
***/***
« Dans la salle »
Que ce soit côté américain, russe, chinois ou autres, les dirigeants de ses grandes nations dévorent des yeux celui pour qui ils ont fait le déplacement, du moins pour certains d’entre eux et ce n’est pas son entrée en scène qui va leur ôter l’énorme curiosité qu’il leur inspire.
Aucun d’eux ne s’attendait à découvrir un énergumène pareil et tous ne souhaitent plus qu’une chose, se retrouver en sa présence pour mieux comprendre ce qui fait de ce garçon qu’il soit aussi précieux pour son pays.
Ils commencent malgré tout à en percevoir certaines facettes dans sa façon d’être et le ressenti qu’ils en ont après cette apparition des plus inhabituelles qu’il soit, conscients de l’attirance qu’ils éprouvent déjà pour lui alors qu’ils n’en connaissent encore pour le moment pas grand-chose.
L’affection est le premier qualificatif qui leur vient pour la plupart à l’esprit et qu’ils éprouvent chacun à leur façon, suivant leur culture, leur sexe, leur âge et leur éducation, c’est cette affection que ce jeune homme leur inspire dès qu’ils posent un regard sur sa silhouette fine et ses grands yeux qui même du plus éloigné qu’ils se trouvent, les marquent comme un fer rouge.
De grands yeux éclatants qui lui dévorent le visage, cernés de taches de rousseur qui le rendent incroyablement attirant et d’une beauté gracile mais à la masculinité incontestable, les femmes en étant plus sensibles que beaucoup des hommes, ne peuvent d’ailleurs pas en détacher leur regard et ce sont ces sentiments pour certaines maternels et pour d’autres d’un ordre plus intime encore, qui les font frissonner et se frictionner inconsciemment les bras avec leurs mains pour tenter de sortir de cette torpeur émotionnelle qui les a pris soudainement.
Petit à petit le calme revient tout comme ceux qui avaient quitté la salle, Florian juge le moment opportun pour reprendre la parole et cette fois-ci avec le sérieux qui n’aurait jamais dû le quitter, mais qui lui a permis de prendre cet ascendant qu’il ressent maintenant sur toutes ses personnalités importantes.
- Bien !! À mon tour de vous exposez mon projet dans les grandes lignes, nous aurons tout le temps pendant ces prochains jours pour y revenir en détail et s’il y a des questions, je me ferai un plaisir d’y répondre.
Un homme dans la salle se lève en prenant le micro placé devant lui.
- Is it true that you speak several languages, young man ? (Est-ce vrai que vous parlez plusieurs langues, jeune homme ?)
- Thats right Mr indeed ! (C’est exact en effet monsieur !)
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=71.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 3
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=69.0 le colocataire
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=267.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 4
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=86.0 Florian 18 ans surdoué li
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=69.0 le colocataire
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=267.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 4
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=86.0 Florian 18 ans surdoué li