04-09-2020, 03:08 PM
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (92/150) (Kyoto) (Premier jour)
« Dans la chambre de Florian »
Je sens la jouissance proche et j’accélère mes coups de poignet jusqu’à la délivrance qui m’amène un plaisir certain, quoique bien inférieur niveau sensations de celui que j’ai avec mes amis quand nous nous astiquons ensemble.
Maintenant ça a au moins le mérite de faire redescendre ma « tension » et de pouvoir me permettre de m’habiller sereinement sans ne plus avoir ces envies qui titillaient ma libido.
Ce n’est qu’au moment de sortir de la chambre, que j’entends un léger bruit sûrement imperceptible pour tout un chacun et que je remarque enfin la minuscule caméra pointée sur moi, difficilement repérable vu la façon dont elle a été dissimulée au-dessus du lustre.
Seul le petit bruit du moteur m’a fait être suffisamment attentif pour la découvrir, je retiens un sourire en me disant qu’il y en a qui ont dû bien se rincer l’œil.
J’entre dans le salon où je repère immédiatement son homologue, cette surveillance ne m’étonne qu’à moitié et je me doute bien de la pression qu’un tel rassemblement de personnalités doit avoir sur les services concernés par leurs protections, mais je pense que le minimum aurait été de nous en informer.
Connaissant parfaitement la culture Japonaise ainsi que leur correction légendaire, je m’étonne quand même que ça n’ait pas été le cas et j’en fais part aussitôt à Émile toujours occupé à prendre son petit-déjeuner.
- Souris !! Nous sommes filmés !!
En lui disant ça, je pointe du doigt l’endroit où est implantée la caméra, Émile tourne la tête visiblement en colère et je crois bon de le tempérer avant qu’il ne déclenche un esclandre.
- D’un autre côté c’est plutôt rassurant !!
- Bonjour l’intimité car je présume qu’ils en ont mis également dans les chambres ?
- Exact !! Je m’en suis rendu compte un peu tard Hi ! Hi !
- (Émile curieux) Comment ça un peu tard ?
- Ils m’ont pris en plein tournage Hi ! Hi ! Maintenant Rocco va passer pour un petit bras crois-moi.
- (Émile sourit) Voilà ce que c’est de dormir tout nu.
- S’il n’y avait que ça !! Ils ont eu droit à une séance d’interrogatoire en règle.
- ????????
Je mêle alors l’acte en mimant la chose, à la parole en lui faisant comprendre sans risque d’erreurs de quoi je parle.
- Tu vas cracher dis !! Ou il faut que je continue à te secouer encore longtemps comme un prunier ?
La tête d’Émile vaut le coup d’œil quand il recrache une partie de son petit-déjeuner, il lui faut quelques secondes à tousser comme un malade avant de se reprendre.
- Eh bien mon cochon Hi ! Hi ! Voilà un rapport d’activité qui n’a pas fini de faire parler de toi.
- Bah écoute !! Ils auraient pu prévenir aussi !!
- Parce que ça aurait changé quelque chose peut-être ?
- Bah oui quand même !! Je ne me serais sûrement pas servi du drap pour m’essuyer.
Émile lève les yeux au plafond, la candeur des réponses montrant à quel point son jeune ami n’éprouve aucune honte à ses manipulations solitaires et qu’il en parle avec naturel comme n’importe quel autre sujet de conversation.
Quand il reporte son regard sur lui, Florian s’est déjà servi son café et visiblement ne fait déjà plus cas de ses dernières paroles, celles-ci clôturant pour lui le sujet.
- Tu es vraiment un drôle de spécimen !!
- C’est la nature, on ne va pas en faire un livre non plus !! Au fait !! Tu connais l’emploi du temps de la journée toi ?
- Pas plus que toi !! Juste que c’est l’empereur qui doit ouvrir la session ce matin et après ça je pense que nous en saurons un peu plus.
- J’ai hâte que ça commence.
- Pas avant demain je pense !! Les Japonais aiment bien mettre tout un protocole d’accueil en place avant d’aller au vif du sujet.
- C’est la journée courbette alors ?
- On peut dire ça comme ça oui !! Ils sont toujours régis par de fortes traditions ancestrales dans chacune de leurs réceptions officielles et nous n’y couperons pas encore cette fois-ci.
- Tu crois que je pourrais m’habiller comme eux ?
- (Émile surpris) Quelle idée ??
- Ce sera toujours plus confortable qu’en costume et puis j’aimerais voir quel look je peux avoir en kimono Hi ! Hi !
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (93/150) (Paris) (Commissariat du dixième arrondissement)
Maxence sort du bureau du commissaire, il retient avec difficulté le sourire de satisfaction à l’annonce qui vient de lui être faite et ce dit que décidément la chance est pour lui et que cette semaine commence plutôt bien.
Il vient d’apprendre l’arrivée d’un nouveau dont la demande de mutation depuis le nord de la France a été acceptée et que celui-ci devrait arriver dans la semaine, il a profité d’un moment d’inattention de son supérieur pour noter mentalement tout ce qu’il y a à savoir pour l’intercepter avant qu’il ne se présente pour sa prise de service.
L’affaire est trop bonne pour ne pas la prendre au vol et il pense avoir trouvé là l’occasion qu’il cherchait pour la nouvelle identité de Sacha, reste plus pour eux à mettre au point une stratégie efficace pour s’en débarrasser sans laisser de traces.
Pouvoir mettre en pratique toutes ces années de formation lui amène une joie difficile à dissimuler et c’est avec les yeux brillants d’excitations qu’il regagne son bureau sous les regards étonnés de ses collègues.
***/***
« Sortie du commissariat »
Abdel observe l’entrée du commissariat depuis l’autre côté de la rue, ça fait déjà plusieurs fois qu’il y vient et qu’il reste un moment dehors à attendre, finissant toujours par s’en aller n’ayant pas le courage nécessaire de faire le premier pas pour aborder le flic qui l’a fait triper comme il ne l’aurait jamais cru capable.
La drogue qu’il était venu chercher ce soir-là n’était pas pour lui mais pour son frère qui le charge depuis le début de le ravitailler, c’est pour cette raison qu’il était connu par les dealers et l’arrestation brutale qu’il a vécue l’a marqué plus qu’il ne l’aurait pensé.
La peur incontrôlable qu’il a ressenti, suivit par ce début de viol lui a déclenché finalement un plaisir intense qu’il n’a eu de cesse depuis d’analyser jusqu’à comprendre qu’en fait c’est son trip et que ce qu’il a vécu cette nuit-là n’était que la quintessence de toutes ses envies inconscientes.
La façon brutale dont le flic s’est servi de lui comme s’il n’était rien d’autre qu’un trou à bites, ne s’étant élancé après lui que pour qu’il lui serve de femelle l’a amené à un orgasme hors du commun.
Maintenant il aimerait revivre ces instants, devenir la chose de ce garçon qui malgré sa brutalité apparente ne lui a pas fait subir le même sort que l’autre gars et qui lui a fait comprendre qu’il apprécierait de le reprendre en mains, le laissant ensuite partir pour le protéger de son collègue visiblement déranger vu l’état d’acharnement qu’il a eu envers sa victime.
Abdel va pour faire demi-tour comme les fois précédentes, sachant bien qu’il n’aura pas encore cette fois-ci le courage de l’aborder alors qu’il en rêve la nuit, quand il le voit sortir du commissariat et que leurs yeux se croisent, le laissant d’un coup tremblant de tous ses membres d’appréhension.
Maxence encore une fois se dit que c’est son jour de chance quand il aperçoit et capte le regard fuyant du jeune rebeu si mignon, il ressent immédiatement une forte remontée de chaleur comprenant qu’il sera dorénavant tout à lui quand il en éprouvera l’envie.
Le brigadier traverse rapidement la rue et le prend sèchement par le bras pour l’emmener un peu plus loin dans un coin sombre et tranquille.
- Tu es revenu parce que ça t’a plu sale racaille !! Tu as besoin de te faire dresser c’est ça ?
-…
Maxence lui envoie une baffe qui lui rougit la joue mais dont il a retenu le coup pour une raison qu’il ne s’explique pas encore.
- Réponds quand je te parle !!
- Oui monsieur !
Maxence aperçoit les larmes du jeune garçon, celles-ci le troublent et il comprend enfin pourquoi il a retenu son coup, c’est tout simplement parce que ce mec lui plaît.
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (94/150) (Paris) (Commissariat du dixième arrondissement) (fin)
Ça lui tombe dessus sans qu’il s’y attende et il lui prend le menton qu’il relève pour le fixer dans les yeux, le regard troublé du jeune Abdel n’est pas sans lui faire un drôle d’effet, aussi c’est d’une voix changée qu’il s’adresse à lui.
- Si j’accepte de te prendre en main, tu dois bien comprendre que tu devras m’obéir en tout !! Plus de drogue !!
- Je ne suis pas un drogué monsieur, la came n’était pas pour moi.
- Relève tes manches !!
Abdel s’exécute aussitôt et lui montre deux bras hâlés mais sans aucune marque de piqûres, Maxence lui rabaisse les manches visiblement satisfait.
- Bien !! C’est comment ton prénom ?
- Abdel monsieur !
- Alors écoute-moi bien Abdel !! Tu ne devras jamais me poser de questions et n’appartenir qu’à moi, j’aime particulièrement les petites lopes dans ton genre !! Tu devras être soumis sinon tu seras puni, disponible et prêt à assouvir toutes mes envies.
- Oui monsieur !
- Alors très bien !! Suis-moi que je te montre où tu vas vivre, parce que tu vas devoir très vite quitter tes parents !!
- Tout ce que vous voulez monsieur !
- Tu fais quoi dans la vie ?
- Je suis en fac monsieur !!
Maxence continue à le fixer dans les yeux, son cœur tape très fort dans sa poitrine et c’est le signe pour lui évident qu’il est tombé sous le charme de ce garçon, comprenant également qu’il devra dès lors lui assurer son avenir s’il veut continuer avec lui.
Les jeux sexuels qu’il compte avoir avec Abdel ne seront qu’une facette d’une relation que Maxence perçoit déjà comme exceptionnellement forte en sentiments.
- Tu devras travailler dur à la fac et ne pas me décevoir, je veux que tu réussisses ta vie tu comprends ? Montre-moi que sur ce point tu seras aussi obéissant.
- Promis monsieur.
- Tu as compris j’espère que tout ce qui nous arrive n’est plus un jeu ? Enfin que ce n’est pas que ça !!
- Pourquoi croyez-vous que je sois revenu si je ne l’avais pas compris monsieur.
- Peut-être juste pour le sexe et les sensations ?
- Au début oui certainement monsieur !
- Et maintenant ?
Il voit bien le trouble que lui occasionne la question, ses yeux aux iris sombres deviennent éclatants et Maxence ne peut que ressentir les sentiments forts qui déjà marquent ce jeune homme prêt à le servir et à tout quitter pour lui.
- Parle enfin !! Et pour cette fois pas de monsieur !! Mon prénom c’est Maxence !!
Le jeune arabe avale sa salive, son visage d’ange sourit alors en le rendant encore plus désirable pour ce garçon dur, élevé dans des conditions telles que beaucoup qui en connaîtraient ne serait-ce qu’une infime partie, ne pourraient qu’en être affecté et le plaindre de tout cœur.
La seule façon de survivre à cette enfance terrible, a été pour Maxence de se montrer encore plus cruel que les autres garçons de l’institut et d’y faire sa réputation pour qu’enfin on le craigne et qu’on le respecte.
Maintenant derrière cette couche de brutalité et d’indifférence qui est devenue au fil du temps pour lui sa façon d’être, se cache un reste d’enfant simple et bon, Abdel sans s’en rendre compte, commence à faire craqueler cette carapace qu’il a mise tant de temps à se forger.
- Je me sens bien avec toi Maxence ! J’espère juste que je ne serai pas pour toi qu’un mec jetable parmi d’autres parce que je suis prêt à tout quitter pour toi. Je suis encore jeune je sais, mais je sais maintenant à quoi j’aspire et c’est avec un gars comme toi qui saura me diriger et faire de moi sa propriété, avec qui je veux vivre.
- Alors viens !!
- Et pour mes parents ?
- Ne t’inquiète pas pour ça pour le moment, nous trouverons bien comment faire pour qu’ils acceptent que tu viennes vivre avec moi. Pour l’instant j’ai envie de toi et si tu es venu, c’est aussi je pense pour ça !!
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (95/150) (Kyoto) (Premier jour) (suite)
« Palais des congrès »
Il commence à y avoir foule devant la porte principale et le service de sécurité se met très vite en mode panique, terminant par se houspiller à haute voix sous les regards courroucés des différents représentants étrangers qui y assistent.
Heureusement que ce n’est encore pas l’heure d’arrivée des chefs d’États, mais simplement de leurs collaborateurs et autres secrétaires, qui sinon en auraient très certainement fait toute une histoire quant à l’organisation de la réunion.
Malgré tout, les choses finissent par se calmer et une fois que le plus grand nombre a obtenu son droit d’entrée ainsi que sa place dans l’hémicycle, le calme revient pour la plus grande satisfaction des organisateurs qui voyaient déjà les reproches déshonorants infligés à leur encontre par l’empereur en personne, chose qui bien sûr aurait été inacceptable pour eux.
***/***
- Tu crois que je peux me balader un peu ?
- (Émile) Je t’ai expliqué les instructions du président et de Maurice pourtant !! Je ne dois te quitter que le moins possible.
- Pendant le congrès certainement, mais là il n’est pas encore commencé !!
- Tu joues sur les mots Florian !! Tu sais bien que c’est ta sécurité qui est primordiale pour le président.
- S’t’eu plais !! Il ne m’arrivera rien promis !!
- Comment tu sais ça toi ??
- Juste parce que je n’ai pas encore été présenté et que pour l’instant tout le monde me prend pour un sous-fifre sans importance.
- Sauf s’il y en a un qui a eu l’occasion de voir une photo de toi auparavant !!
- Oui mais avoue que le risque est minime que ce soit le cas !
Émile pousse un soupir en disant long sur ce qu’il pense de tout ça.
- Pfff !!! De toute façon tu n’en feras qu’à ta tête comme toujours.
- Merci « Mimile » !! Je te revaudrai ça !!
Le député n’a pas le temps de lui signifier une nouvelle fois son désaccord que Florian est déjà filé loin de lui, Émile se retrouve alors déconcerter et cherche des yeux quelqu’un qui pourrait lui venir en aide, il aperçoit un des agents de la sécurité qui était avec eux dans l’avion et Émile se dirige précipitamment vers lui.
- Excusez-moi monsieur mais je viens de perdre de vue Florian, vous pourriez prévenir vos collègues pour qu’ils le retrouvent.
Joseph ne semble pas surpris.
- Nous savons exactement où il est, ne vous inquiétez pas pour ça.
- Mais !! Comment ??
- (Joseph) Nous savions pertinemment qu’il ne resterait pas en place et qu’il vous fausserait compagnie à la première occasion, maintenant qu’il se croit seul il sera plus facile à surveiller.
- Comment ça plus facile ? Je ne comprends pas !!
- Rendez-vous compte qu’en cas d’intervention rapide, nous devions prendre votre présence en considération afin qu’il ne vous arrive rien à vous non plus.
- Ha !!! Pourtant ce n’est pas le propos qui m’a été tenu par le président et monsieur Désmaré.
- (Joseph) Ils vous parlaient de ne pas quitter Florian lors des réceptions ou encore pendant les sessions, aux moments où le monde est suffisamment compact pour que quelqu’un puisse s’approcher de trop près et avoir des intentions malveillantes, pas comme en ce moment quand il y a suffisamment d’espace pour que nous puissions agir rapidement et efficacement, comprenez-vous ?
- Bien sûr, oui ! Je n’avais tout simplement pas compris de façon aussi explicite, vous me voyez désoler de vous avoir fait perdre votre temps.
- (Joseph d’un ton aimable) Ce n’est rien monsieur le député et ça prouve que vous vous inquiétez réellement pour la sécurité de notre petit monstre.
- (Émile curieux) A vous entendre en parler, je pense que vous devez bien le connaître, n’est-il pas ?
- C’est surtout qu’il m’a aidé à un moment où j’en avais bien besoin, saviez-vous que je ne travaille pas pour l’État Français ? Enfin pas vraiment !!
- Non !! Pour qui alors ??
- Pour son altesse l’émir Hassan qui est très attaché à notre ami commun, il a sauvé son unique héritier d’une mort quasi certaine et fait depuis tout ce qu’il est en son pouvoir pour qu’il ne lui arrive rien de fâcheux.
- C’est très bien alors !! Je vais vous laisser continuer votre mission, merci pour toutes ces explications.
Joseph le salue et s’éloigne en entrant en contact avec ses hommes via son oreillette, il écoute le rapport d’activité des deux agents qui sont en charge de suivre Florian et stoppe net, le visage figé par une expression de stupeur extrême.
- Vous pouvez répéter ???
-…
- Non, surtout pas !! Prévenez immédiatement la sécurité nippone, surtout ne vous approchez pas vous m’entendez !! Je ne veux pas d’incident diplomatique majeur dès le premier jour !!
« Dans la chambre de Florian »
Je sens la jouissance proche et j’accélère mes coups de poignet jusqu’à la délivrance qui m’amène un plaisir certain, quoique bien inférieur niveau sensations de celui que j’ai avec mes amis quand nous nous astiquons ensemble.
Maintenant ça a au moins le mérite de faire redescendre ma « tension » et de pouvoir me permettre de m’habiller sereinement sans ne plus avoir ces envies qui titillaient ma libido.
Ce n’est qu’au moment de sortir de la chambre, que j’entends un léger bruit sûrement imperceptible pour tout un chacun et que je remarque enfin la minuscule caméra pointée sur moi, difficilement repérable vu la façon dont elle a été dissimulée au-dessus du lustre.
Seul le petit bruit du moteur m’a fait être suffisamment attentif pour la découvrir, je retiens un sourire en me disant qu’il y en a qui ont dû bien se rincer l’œil.
J’entre dans le salon où je repère immédiatement son homologue, cette surveillance ne m’étonne qu’à moitié et je me doute bien de la pression qu’un tel rassemblement de personnalités doit avoir sur les services concernés par leurs protections, mais je pense que le minimum aurait été de nous en informer.
Connaissant parfaitement la culture Japonaise ainsi que leur correction légendaire, je m’étonne quand même que ça n’ait pas été le cas et j’en fais part aussitôt à Émile toujours occupé à prendre son petit-déjeuner.
- Souris !! Nous sommes filmés !!
En lui disant ça, je pointe du doigt l’endroit où est implantée la caméra, Émile tourne la tête visiblement en colère et je crois bon de le tempérer avant qu’il ne déclenche un esclandre.
- D’un autre côté c’est plutôt rassurant !!
- Bonjour l’intimité car je présume qu’ils en ont mis également dans les chambres ?
- Exact !! Je m’en suis rendu compte un peu tard Hi ! Hi !
- (Émile curieux) Comment ça un peu tard ?
- Ils m’ont pris en plein tournage Hi ! Hi ! Maintenant Rocco va passer pour un petit bras crois-moi.
- (Émile sourit) Voilà ce que c’est de dormir tout nu.
- S’il n’y avait que ça !! Ils ont eu droit à une séance d’interrogatoire en règle.
- ????????
Je mêle alors l’acte en mimant la chose, à la parole en lui faisant comprendre sans risque d’erreurs de quoi je parle.
- Tu vas cracher dis !! Ou il faut que je continue à te secouer encore longtemps comme un prunier ?
La tête d’Émile vaut le coup d’œil quand il recrache une partie de son petit-déjeuner, il lui faut quelques secondes à tousser comme un malade avant de se reprendre.
- Eh bien mon cochon Hi ! Hi ! Voilà un rapport d’activité qui n’a pas fini de faire parler de toi.
- Bah écoute !! Ils auraient pu prévenir aussi !!
- Parce que ça aurait changé quelque chose peut-être ?
- Bah oui quand même !! Je ne me serais sûrement pas servi du drap pour m’essuyer.
Émile lève les yeux au plafond, la candeur des réponses montrant à quel point son jeune ami n’éprouve aucune honte à ses manipulations solitaires et qu’il en parle avec naturel comme n’importe quel autre sujet de conversation.
Quand il reporte son regard sur lui, Florian s’est déjà servi son café et visiblement ne fait déjà plus cas de ses dernières paroles, celles-ci clôturant pour lui le sujet.
- Tu es vraiment un drôle de spécimen !!
- C’est la nature, on ne va pas en faire un livre non plus !! Au fait !! Tu connais l’emploi du temps de la journée toi ?
- Pas plus que toi !! Juste que c’est l’empereur qui doit ouvrir la session ce matin et après ça je pense que nous en saurons un peu plus.
- J’ai hâte que ça commence.
- Pas avant demain je pense !! Les Japonais aiment bien mettre tout un protocole d’accueil en place avant d’aller au vif du sujet.
- C’est la journée courbette alors ?
- On peut dire ça comme ça oui !! Ils sont toujours régis par de fortes traditions ancestrales dans chacune de leurs réceptions officielles et nous n’y couperons pas encore cette fois-ci.
- Tu crois que je pourrais m’habiller comme eux ?
- (Émile surpris) Quelle idée ??
- Ce sera toujours plus confortable qu’en costume et puis j’aimerais voir quel look je peux avoir en kimono Hi ! Hi !
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (93/150) (Paris) (Commissariat du dixième arrondissement)
Maxence sort du bureau du commissaire, il retient avec difficulté le sourire de satisfaction à l’annonce qui vient de lui être faite et ce dit que décidément la chance est pour lui et que cette semaine commence plutôt bien.
Il vient d’apprendre l’arrivée d’un nouveau dont la demande de mutation depuis le nord de la France a été acceptée et que celui-ci devrait arriver dans la semaine, il a profité d’un moment d’inattention de son supérieur pour noter mentalement tout ce qu’il y a à savoir pour l’intercepter avant qu’il ne se présente pour sa prise de service.
L’affaire est trop bonne pour ne pas la prendre au vol et il pense avoir trouvé là l’occasion qu’il cherchait pour la nouvelle identité de Sacha, reste plus pour eux à mettre au point une stratégie efficace pour s’en débarrasser sans laisser de traces.
Pouvoir mettre en pratique toutes ces années de formation lui amène une joie difficile à dissimuler et c’est avec les yeux brillants d’excitations qu’il regagne son bureau sous les regards étonnés de ses collègues.
***/***
« Sortie du commissariat »
Abdel observe l’entrée du commissariat depuis l’autre côté de la rue, ça fait déjà plusieurs fois qu’il y vient et qu’il reste un moment dehors à attendre, finissant toujours par s’en aller n’ayant pas le courage nécessaire de faire le premier pas pour aborder le flic qui l’a fait triper comme il ne l’aurait jamais cru capable.
La drogue qu’il était venu chercher ce soir-là n’était pas pour lui mais pour son frère qui le charge depuis le début de le ravitailler, c’est pour cette raison qu’il était connu par les dealers et l’arrestation brutale qu’il a vécue l’a marqué plus qu’il ne l’aurait pensé.
La peur incontrôlable qu’il a ressenti, suivit par ce début de viol lui a déclenché finalement un plaisir intense qu’il n’a eu de cesse depuis d’analyser jusqu’à comprendre qu’en fait c’est son trip et que ce qu’il a vécu cette nuit-là n’était que la quintessence de toutes ses envies inconscientes.
La façon brutale dont le flic s’est servi de lui comme s’il n’était rien d’autre qu’un trou à bites, ne s’étant élancé après lui que pour qu’il lui serve de femelle l’a amené à un orgasme hors du commun.
Maintenant il aimerait revivre ces instants, devenir la chose de ce garçon qui malgré sa brutalité apparente ne lui a pas fait subir le même sort que l’autre gars et qui lui a fait comprendre qu’il apprécierait de le reprendre en mains, le laissant ensuite partir pour le protéger de son collègue visiblement déranger vu l’état d’acharnement qu’il a eu envers sa victime.
Abdel va pour faire demi-tour comme les fois précédentes, sachant bien qu’il n’aura pas encore cette fois-ci le courage de l’aborder alors qu’il en rêve la nuit, quand il le voit sortir du commissariat et que leurs yeux se croisent, le laissant d’un coup tremblant de tous ses membres d’appréhension.
Maxence encore une fois se dit que c’est son jour de chance quand il aperçoit et capte le regard fuyant du jeune rebeu si mignon, il ressent immédiatement une forte remontée de chaleur comprenant qu’il sera dorénavant tout à lui quand il en éprouvera l’envie.
Le brigadier traverse rapidement la rue et le prend sèchement par le bras pour l’emmener un peu plus loin dans un coin sombre et tranquille.
- Tu es revenu parce que ça t’a plu sale racaille !! Tu as besoin de te faire dresser c’est ça ?
-…
Maxence lui envoie une baffe qui lui rougit la joue mais dont il a retenu le coup pour une raison qu’il ne s’explique pas encore.
- Réponds quand je te parle !!
- Oui monsieur !
Maxence aperçoit les larmes du jeune garçon, celles-ci le troublent et il comprend enfin pourquoi il a retenu son coup, c’est tout simplement parce que ce mec lui plaît.
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (94/150) (Paris) (Commissariat du dixième arrondissement) (fin)
Ça lui tombe dessus sans qu’il s’y attende et il lui prend le menton qu’il relève pour le fixer dans les yeux, le regard troublé du jeune Abdel n’est pas sans lui faire un drôle d’effet, aussi c’est d’une voix changée qu’il s’adresse à lui.
- Si j’accepte de te prendre en main, tu dois bien comprendre que tu devras m’obéir en tout !! Plus de drogue !!
- Je ne suis pas un drogué monsieur, la came n’était pas pour moi.
- Relève tes manches !!
Abdel s’exécute aussitôt et lui montre deux bras hâlés mais sans aucune marque de piqûres, Maxence lui rabaisse les manches visiblement satisfait.
- Bien !! C’est comment ton prénom ?
- Abdel monsieur !
- Alors écoute-moi bien Abdel !! Tu ne devras jamais me poser de questions et n’appartenir qu’à moi, j’aime particulièrement les petites lopes dans ton genre !! Tu devras être soumis sinon tu seras puni, disponible et prêt à assouvir toutes mes envies.
- Oui monsieur !
- Alors très bien !! Suis-moi que je te montre où tu vas vivre, parce que tu vas devoir très vite quitter tes parents !!
- Tout ce que vous voulez monsieur !
- Tu fais quoi dans la vie ?
- Je suis en fac monsieur !!
Maxence continue à le fixer dans les yeux, son cœur tape très fort dans sa poitrine et c’est le signe pour lui évident qu’il est tombé sous le charme de ce garçon, comprenant également qu’il devra dès lors lui assurer son avenir s’il veut continuer avec lui.
Les jeux sexuels qu’il compte avoir avec Abdel ne seront qu’une facette d’une relation que Maxence perçoit déjà comme exceptionnellement forte en sentiments.
- Tu devras travailler dur à la fac et ne pas me décevoir, je veux que tu réussisses ta vie tu comprends ? Montre-moi que sur ce point tu seras aussi obéissant.
- Promis monsieur.
- Tu as compris j’espère que tout ce qui nous arrive n’est plus un jeu ? Enfin que ce n’est pas que ça !!
- Pourquoi croyez-vous que je sois revenu si je ne l’avais pas compris monsieur.
- Peut-être juste pour le sexe et les sensations ?
- Au début oui certainement monsieur !
- Et maintenant ?
Il voit bien le trouble que lui occasionne la question, ses yeux aux iris sombres deviennent éclatants et Maxence ne peut que ressentir les sentiments forts qui déjà marquent ce jeune homme prêt à le servir et à tout quitter pour lui.
- Parle enfin !! Et pour cette fois pas de monsieur !! Mon prénom c’est Maxence !!
Le jeune arabe avale sa salive, son visage d’ange sourit alors en le rendant encore plus désirable pour ce garçon dur, élevé dans des conditions telles que beaucoup qui en connaîtraient ne serait-ce qu’une infime partie, ne pourraient qu’en être affecté et le plaindre de tout cœur.
La seule façon de survivre à cette enfance terrible, a été pour Maxence de se montrer encore plus cruel que les autres garçons de l’institut et d’y faire sa réputation pour qu’enfin on le craigne et qu’on le respecte.
Maintenant derrière cette couche de brutalité et d’indifférence qui est devenue au fil du temps pour lui sa façon d’être, se cache un reste d’enfant simple et bon, Abdel sans s’en rendre compte, commence à faire craqueler cette carapace qu’il a mise tant de temps à se forger.
- Je me sens bien avec toi Maxence ! J’espère juste que je ne serai pas pour toi qu’un mec jetable parmi d’autres parce que je suis prêt à tout quitter pour toi. Je suis encore jeune je sais, mais je sais maintenant à quoi j’aspire et c’est avec un gars comme toi qui saura me diriger et faire de moi sa propriété, avec qui je veux vivre.
- Alors viens !!
- Et pour mes parents ?
- Ne t’inquiète pas pour ça pour le moment, nous trouverons bien comment faire pour qu’ils acceptent que tu viennes vivre avec moi. Pour l’instant j’ai envie de toi et si tu es venu, c’est aussi je pense pour ça !!
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (95/150) (Kyoto) (Premier jour) (suite)
« Palais des congrès »
Il commence à y avoir foule devant la porte principale et le service de sécurité se met très vite en mode panique, terminant par se houspiller à haute voix sous les regards courroucés des différents représentants étrangers qui y assistent.
Heureusement que ce n’est encore pas l’heure d’arrivée des chefs d’États, mais simplement de leurs collaborateurs et autres secrétaires, qui sinon en auraient très certainement fait toute une histoire quant à l’organisation de la réunion.
Malgré tout, les choses finissent par se calmer et une fois que le plus grand nombre a obtenu son droit d’entrée ainsi que sa place dans l’hémicycle, le calme revient pour la plus grande satisfaction des organisateurs qui voyaient déjà les reproches déshonorants infligés à leur encontre par l’empereur en personne, chose qui bien sûr aurait été inacceptable pour eux.
***/***
- Tu crois que je peux me balader un peu ?
- (Émile) Je t’ai expliqué les instructions du président et de Maurice pourtant !! Je ne dois te quitter que le moins possible.
- Pendant le congrès certainement, mais là il n’est pas encore commencé !!
- Tu joues sur les mots Florian !! Tu sais bien que c’est ta sécurité qui est primordiale pour le président.
- S’t’eu plais !! Il ne m’arrivera rien promis !!
- Comment tu sais ça toi ??
- Juste parce que je n’ai pas encore été présenté et que pour l’instant tout le monde me prend pour un sous-fifre sans importance.
- Sauf s’il y en a un qui a eu l’occasion de voir une photo de toi auparavant !!
- Oui mais avoue que le risque est minime que ce soit le cas !
Émile pousse un soupir en disant long sur ce qu’il pense de tout ça.
- Pfff !!! De toute façon tu n’en feras qu’à ta tête comme toujours.
- Merci « Mimile » !! Je te revaudrai ça !!
Le député n’a pas le temps de lui signifier une nouvelle fois son désaccord que Florian est déjà filé loin de lui, Émile se retrouve alors déconcerter et cherche des yeux quelqu’un qui pourrait lui venir en aide, il aperçoit un des agents de la sécurité qui était avec eux dans l’avion et Émile se dirige précipitamment vers lui.
- Excusez-moi monsieur mais je viens de perdre de vue Florian, vous pourriez prévenir vos collègues pour qu’ils le retrouvent.
Joseph ne semble pas surpris.
- Nous savons exactement où il est, ne vous inquiétez pas pour ça.
- Mais !! Comment ??
- (Joseph) Nous savions pertinemment qu’il ne resterait pas en place et qu’il vous fausserait compagnie à la première occasion, maintenant qu’il se croit seul il sera plus facile à surveiller.
- Comment ça plus facile ? Je ne comprends pas !!
- Rendez-vous compte qu’en cas d’intervention rapide, nous devions prendre votre présence en considération afin qu’il ne vous arrive rien à vous non plus.
- Ha !!! Pourtant ce n’est pas le propos qui m’a été tenu par le président et monsieur Désmaré.
- (Joseph) Ils vous parlaient de ne pas quitter Florian lors des réceptions ou encore pendant les sessions, aux moments où le monde est suffisamment compact pour que quelqu’un puisse s’approcher de trop près et avoir des intentions malveillantes, pas comme en ce moment quand il y a suffisamment d’espace pour que nous puissions agir rapidement et efficacement, comprenez-vous ?
- Bien sûr, oui ! Je n’avais tout simplement pas compris de façon aussi explicite, vous me voyez désoler de vous avoir fait perdre votre temps.
- (Joseph d’un ton aimable) Ce n’est rien monsieur le député et ça prouve que vous vous inquiétez réellement pour la sécurité de notre petit monstre.
- (Émile curieux) A vous entendre en parler, je pense que vous devez bien le connaître, n’est-il pas ?
- C’est surtout qu’il m’a aidé à un moment où j’en avais bien besoin, saviez-vous que je ne travaille pas pour l’État Français ? Enfin pas vraiment !!
- Non !! Pour qui alors ??
- Pour son altesse l’émir Hassan qui est très attaché à notre ami commun, il a sauvé son unique héritier d’une mort quasi certaine et fait depuis tout ce qu’il est en son pouvoir pour qu’il ne lui arrive rien de fâcheux.
- C’est très bien alors !! Je vais vous laisser continuer votre mission, merci pour toutes ces explications.
Joseph le salue et s’éloigne en entrant en contact avec ses hommes via son oreillette, il écoute le rapport d’activité des deux agents qui sont en charge de suivre Florian et stoppe net, le visage figé par une expression de stupeur extrême.
- Vous pouvez répéter ???
-…
- Non, surtout pas !! Prévenez immédiatement la sécurité nippone, surtout ne vous approchez pas vous m’entendez !! Je ne veux pas d’incident diplomatique majeur dès le premier jour !!
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