04-09-2020, 03:04 PM
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (88/150) (Les autres nations) (fin)
« Japon »
« Palais du gouvernement »
- Les premiers congressistes ne vont plus tarder à arriver, tout est-il prêt pour les recevoir ?
- Oui votre excellence ! Chaque pays se verra attribuer un hôtel différend pour ne pas craindre une nouvelle fois les esclandres de la dernière réunion.
Jun’ichirō Koizumi, élu Premier ministre du Japon depuis peu a un soupir d’exaspération en se rappelant les débuts de scandales dus à quelques remarques aigres douces entre plusieurs représentants de nations hostiles et qu’il a fallu étouffer dans l’œuf avant qu’elles ne prennent une importance démesurée.
- Ce serait désobligeant que de telles impolitesses se renouvellent !! Ce sont les paroles de l’empereur lui-même et vous savez tout autant que moi combien les interventions d’Akihito sont suffisamment rares pour qu’elles nous mettent en garde. Le peuple ne comprendrait pas que nous n’y prêtions l’attention nécessaire.
- N’ayez crainte excellence, tout a été fait dans ce sens.
- Qu’en est-il de la demande officieuse du gouvernement Français ?
- Nous en avons tenu compte et le service de sécurité sera particulièrement attentif comme il nous l’a été suggéré, sur la personne concernée par cette requête.
- (Jun’ichirō) Vous connaissez l’affection particulière que nous portons à monsieur Chirac, faites en sorte qu’il ne soit pas déçu et que son protégé passe son séjour sans souci. Maintenant que savons-nous de cette personne ?
- J’attends toujours de nos services un rapport le concernant, il apparaît déjà qu’il est très difficile pour nos agents d’obtenir quoi que ce soit le concernant excellence !! Nous avons même été avertis par le contre-espionnage Français qu’ils ne voyaient pas d’un œil amical notre curiosité et que nous devions cesser immédiatement nos investigations.
- Surprenant vous ne trouvez pas ?
- En effet votre excellence !! Un autre point toutefois qu’ont remarqué nos spécialistes et qui amène encore plus de questionnements, il a été remarqué que d’autres que nous mènent ou ont mené les mêmes recherches.
Jun’ichirō plisse les yeux visiblement intéressé.
- Qui donc ?
- En premier lieu les Russes, les Saoudiens et les Américains, mais nous soupçonnons également l’Inde, l’Australie et dernièrement la Chine de faire ou d’avoir fait des recherches similaires aux nôtres.
Jun’ichirō donne congé d’un geste au directeur du Naisho (service secret Japonais), toute cette histoire commence à attiser sa curiosité et il se doute bien qu’il doit y avoir cause à effet, l’importance de cet homme dont il n’avait jamais entendu parler avant cette demande de protection officieuse étant suffisamment importante pour que les plus puissantes nations s’y intéressent.
Il retourne d’un pas nerveux vers son bureau et convoque dans la foulée son secrétaire particulier, celui-ci apparaît quelques minutes plus tard le visage marqué par le ton inhabituel de Jun’ichirō et c’est après force courbettes en guise de marques de respect qu’il s’enquiert alors des besoins du Premier ministre.
- Votre excellence ?
- Annulez immédiatement tous mes rendez-vous pour les dix prochains jours et faites-moi affréter un transport rapide pour Kyoto, j’assisterais en personne au congrès pendant toute sa durée et non comme prévu pour la journée de clôture.
- Bien excellence !! Si je peux me permettre excellence ?
- Oui !! Qu’y a-t-il ?
- Peut-être que Son Excellence voudra profiter du voyage impérial !! Sa Majesté l’empereur s’y rendant également dans la soirée pour l’ouverture officielle du congrès qui aura lieu demain matin.
- Merci de m’y avoir fait penser, je solliciterai moi-même cet honneur à Akihito.
- Comme Son Excellence le voudra !! Je vais de ce pas réserver une résidence à Son Excellence pour la durée de son séjour.
Le secrétaire sort à reculons avec force courbettes, butant presque dans l’homme apparaissant à l’entrée du bureau sous l’œil mi amusé mi étonné de Jun’ichirō.
Le chef du Naisho semblant pressé d’apporter des nouvelles récentes au Premier ministre, en oublie quasiment le protocole et entre en lui tendant une pochette.
- Oui ???
- Nous venons à l’instant de recevoir ces clichés excellence, j’ai cru bon de venir vous les apporter au plus vite !
Jun’ichirō lui prend le document des mains, ouvre la pochette et examine rapidement son contenu, son visage montre alors un véritable ahurissement quand son regard se reporte sur son interlocuteur.
- Qui est ce jeune garçon ?
- L’objet de nos recherches actuelles votre excellence !!
- Impossible voyons !!
- Je vous assure qu’il n’y a aucun doute d’erreurs excellence !! Ses clichés ont été pris juste avant sa montée dans l’avion de la délégation Française.
- Ne serait-ce pas plutôt l’homme près de lui ?
- Nos services sont formels, c’est bien ce garçon excellence !
Jun’ichirō reste un instant muet de stupeur.
- Mais c’est un gosse !!!
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (89/150) (Atterrissage)
« Aéroport international de Kansai »
Le régulateur de trafic pointe du doigt l’arrivée imminente de l’airbus de la compagnie Air France, il entre alors en contact avec le commandant de bord qui d’une façon très peu protocolaire lui demande.
- 着陸する許可を要求します。 (Demande autorisation d’atterrir !!)
- フライトのクリアランスを教えてください? (Veuillez nous donner vos autorisations de vol ?)
- それは私に知ってです !ちょっと、ちょっと ! 司令官 !フライトのクリアランスのだろうか、型は何言って? (Qu’est-ce que j’en sais moi !! Hé !! Commandant !! Il y a un type qui me demande les autorisations de vol, je lui dis quoi ?)
Le commandant de bord rentre dans la cabine et regarde atterré la place vide près du jeune rouquin.
- Mon copilote n’est pas là ?
- Il avait envie de prendre l’air Hi ! Hi !
- Sois sérieux Florian !! Tu vas nous faire avoir des ennuis si ça continue, il ne devait pas te quitter et d’abord qu’est-ce que tu as fait ? Ne me dis pas que tu as désactivé le pilote automatique !!
- Bah si !! Je commençais à m’ennuyer.
- Mais tu es fou ma parole !! Depuis quand as-tu fait ça ?
- Depuis un bon quart d’heure, reste zen commandant !! Je gère !!
***/***
- 私は繰り返す !ください私たちを飛行のクリアランスを与える ! (Je répète !! Veuillez nous donner vos autorisations de vol !!)
- あなたは私の大好きないが来る ! (T’énerve pas mon grand, ça vient !!)
- あなたの統率を拒否 ! (Déclinez votre identité commandant !)
- おっと !あなたを渡す 2 番目を待つ ! (Oups !! Attendez une seconde je vous le passe !)
***/***
- Mais veux-tu te taire enfin !!
- C’est l’autre gus qui me parle ! D’ailleurs vous feriez bien de lui répondre avant qu’il ne pète un plomb, il a l’air bien excité d’un seul coup.
Le commandant s’assoit à la place de son copilote, s’appareille et entre en relation avec la tour de contrôle, une longue conversation où les explications n’ont pas l’air de satisfaire entièrement le régulateur de trafic et il faut toute la finesse d’esprit du commandant pour le rassurer.
***/***
« En vue de l’aéroport »
J’écoute en me faisant le plus discret possible et j’applique à la lettre le plan de vol qui nous est transmis, ouvrant les volets libérant le train d’atterrissage au moment précis où j’entame la descente et commence la phase de décélération qui dirige tranquillement l’appareil en début de piste.
La visibilité est optimum, je redresse le nez de l’airbus pour qu’il garde son assiette et j’amène tranquillement l’avion vers sa destination, trouvant la manœuvre des plus facile à suivre.
***/***
Le commandant reste figé devant les cadrans et les diverses indications de l’ordinateur de bord où tout semble se passer pour le mieux, son regard incrédule se reporte sur le petit rouquin souriant jusqu’aux oreilles et paraissant parfaitement à son aise devant l’instrumentation pourtant complexe qu’il semble pourtant maîtriser parfaitement.
L’instant est tellement incroyable pour lui qu’il en oublie complètement de reprendre la main sur la manœuvre d’atterrissage en cours comme il devrait pourtant le faire, c’est le deuxième pilote en arrivant dans le cockpit qui le ramène à la réalité.
- Pourquoi tu ne m’as pas prévenu qu’on avait engagé les manœuvres d’approche ?
- Hein !! Comment ???
Le copilote s’aperçoit seulement alors que son collègue a les mains posées sur ses genoux, son regard fixe le manche juste au moment où il s’infléchit pour redresser l’appareil et que les roues avant atteignent le sol avec une douceur dont il n’aurait jamais imaginé l’avion capable vu sa masse.
Ses yeux se tournent alors exorbités vers l’autre siège où il se rend compte enfin de la personne qui pilote réellement l’avion.
Appareil qui termine son atterrissage en se posant comme une plume, les freins entrent rapidement en action sans brusquerie et l’avion entame bientôt le virage nécessaire qui va l’amener devant l’ouverture du terminal où il s’arrête en douceur pile-poil devant la balise de repérage.
***/***
« Tour de contrôle »
- 司令官の完璧な作戦だな !ブラボー ! (Manœuvre parfaite commandant !! Bravo !!)
- うん !それはクールだった !こんにちは!こんにちは! (Yep !! C’était cool !! Hi ! Hi !)
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (90/150) (Reims) (Chez les Viala)
« Ding ! Dong ! »
Annie sort de sa cuisine pour aller ouvrir, étonnée d’avoir de la visite un jour en semaine en fin d’après-midi. Elle ouvre la porte et reste un bref instant surprise devant sa visiteuse avant de sourire en la reconnaissant.
- Béatrice ? Quelle surprise !! Mais entrez donc !!
- Je ne vous dérange pas ?
- Bien sûr que non, quelle idée !!
Annie laisse passer sa visiteuse et referme derrière elle, elle la conduit ensuite jusqu’au salon où elle la prie de s’asseoir.
- Puis je vous offrir quelque chose ?
- Non merci ça ira !
- Qu’est-ce qui vous amène ? Nous sommes pourtant voisines et nous n’avons pas eu jusque-là l’occasion de nous revoir depuis les fêtes de Noël, avouez que c’est quand même quelque chose !!
- Ce n’était pas l’envie qui me manquait, seulement mon travail me prend beaucoup de mon temps et ce n’est pas facile de vivre seule avec deux grands garçons encore en études vous comprenez ? En fait ça fait un moment que j’hésitais à vous rendre visite.
- (Annie surprise) Comment ça vous hésitiez !!
- (Béatrice gênée) Florian est là ? C’est lui que je suis venue voir en fait.
Annie comprend immédiatement ses raisons de voir Florian pour avoir participé à plusieurs conversations avec son mari et son fils de cœur au sujet d’Anthony.
- Je suis désolée mais il est parti depuis très tôt ce matin, à l’heure où nous parlons il doit être arrivé au Japon.
- (Béatrice surprise) Au Japon ??
- Anthony et Baptiste ne vous en ont pas parlé ?
- Je ne crois pas, non ! Mais mes fils parlent très peu de Florian quand ils sont à la maison.
- (Annie souriante) Je pense connaître le but de votre visite, mon mari ne devrait plus tarder de rentrer si vous voulez bien l’attendre. Je sais qu’il a beaucoup parlé avec « Flo » au sujet de la cécité d’Anthony, c’est bien pour ça que vous êtes venue n’est-ce pas ?
Béatrice lève les yeux pleins d’espoirs vers Annie.
- Vous croyez que c’est possible ? Qu’une opération pourrait permettre à mon fils d’être comme tout le monde ?
- Vous n’avez donc jamais consulté un spécialiste ?
- Bien sûr que si !! Plusieurs même et ça depuis son plus jeune âge, seulement ils ont tous eu le même diagnostic et surtout la même réponse qui pour eux est sans appel, Anthony a une malformation de naissance du nerf optique inopérable.
- Et qu’est-ce qui vous fait croire que ça pourrait être possible maintenant ?
J’en ai appris suffisamment sur Florian et je sais qu’il a demandé à Baptiste une copie des différents examens médicaux qu’a passés mon grand fils au cours de toutes ses années.
- Vous en avez parlé avec Florian ?
- J’ai essayé quand nous étions tous à Aix.
- Que vous a-t-il répondu ?
- Il a essayé de me faire croire que ce n’était juste que pour une thèse qu’il faisait en fac sur ce sujet, mais j’ai bien senti qu’il ne me disait pas tout et quand je le lui ai fait remarquer, il m’a juste promis qu’on en reparlerait.
- (Annie curieuse) Il ne vous a rien dit d’autre ?
- Juste que ce ne serait pas forcément une bonne chose pour Anthony, je n’ai pas vraiment compris ce qu’il voulait dire par là.
- Frédéric est plus au fait des raisons qui ont poussé Florian à vous tenir un tel propos, le mieux sera d’en parler avec lui.
***/***
« Une heure plus tard »
Frédéric rentre chez lui et s’étonne de voir les deux femmes en pleine discussion dans le salon, il remet tout de suite la mère de Baptiste et d’Anthony, comprenant que le moment qu’il redoutait venait d’arriver alors que Florian est malheureusement absent.
Il s’installe donc avec les deux femmes, Annie lui rapportant la raison de la présence chez eux de Béatrice et lui faisant un bref résumé de ce qu’elles se sont dites ainsi que les espoirs d’une mère de rendre à son fils ce qu’elle se reproche depuis toujours de ne pas lui avoir donné.
Frédéric sait que ses paroles vont faire mal et préfère que ce soit lui qui les prononce plutôt que Florian qui, il en est sûr, en éprouverait un profond tourment affectif.
- Florian n’opérera pas votre fils j’en suis désolé pour vous, pas parce qu’il ne croit pas possible que cette opération réussisse, non ! Il est même persuadé du contraire et croyez-moi Béatrice, si « Flo » dit qu’il peut le faire c’est qu’il s’en sent capable.
- Mais alors pourquoi ne le veut-il pas ? Anthony est son ami il me semble !!
- C’est justement pour ça qu’il ne le fera pas, sauf si cela vient d’Anthony et qu’il lui en ait expliqué avant ses raisons pour ne pas le faire.
- Mais de quoi a-t-il peur enfin ??
- Tout simplement que le cerveau d’Anthony n’accepte pas d’intégrer quelque chose qu’il n’a jamais perçu et qu’il prenne ça pour une agression.
Frédéric voit bien que Béatrice ne comprend pas.
- Florian craint à juste raison et je suis de son avis, qu’Anthony sombre dans la folie !! Vous parliez à l’instant d’amitié et c’est justement parce que votre fils est pour lui un ami très cher, qu’il n’acceptera jamais de lui faire prendre ce risque.
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (91/150) (Tarmac de Kansai, Japon)
La délégation Française, une fois avoir quitté l’airbus après cette longue journée de vol est visiblement réjouie de pouvoir se dégourdir les jambes, chacun à sa façon appréciant l’air pur ainsi que la fraîcheur du soir.
La sécurité nippone surveille toute cette agitation d’un œil blasé, n’attendant de toute évidence que le moment où toutes ses personnalités étrangères vont enfin monter dans la navette pour Kyoto où ils pourront passer leur première nuit.
Florian descend parmi les derniers passagers, non sans avoir promis de ne jamais révéler à quiconque pour ne pas que l’information se retourne contre l’équipage, qu’il a mené lui-même l’atterrissage de l’appareil.
Maintenant il doit bien reconnaître que ça lui a enlevé sa peur viscérale et il lorgne déjà en pensées sur le jet de sa société, se voyant à ses commandes emmenant toute la bande en vacances dans un lieu paradisiaque.
- (Émile) Où avais-tu disparu tout ce temps ?
- Dans la cabine de pilotage, pourquoi ?
- Comme ça !! Je pensais te voir revenir dare-dare vu ce que tu m’as dit ce matin dans la voiture.
- Eh bien non !! En fait c’est tout le contraire qui s’est passé et j’ai bien l’intention de passer rapidement mon brevet de pilote.
- Et bien !! Tu parles d’un revirement !! Mais c’est tant mieux pour toi, vu ce que j’en sais sur ton compte et tu en auras bien besoin avec tous ces voyages qui t’attendent.
- Je crois qu’on n’attend encore une fois plus que nous Hi ! Hi ! Rejoignons le reste du groupe, j’ai hâte que cette journée se termine et surtout d’un bon lit.
***/***
« Kyoto, hôtel réservé à la délégation Française »
L’accueil tout protocolaire ne manque pas également d’une certaine chaleur due sans doute pour une bonne partie à l’amitié que ressentent les autochtones pour le président qui depuis son arrivée, n’a de cesse de serrer des mains avec une jovialité manifeste.
Le hall se vide petit à petit, quand les chambres sont attribuées et que les différentes personnalités sont conduites dans les étages.
Une suite constituée de deux chambres avec chacune une entrée individuelle et une porte de communication les séparant par un vaste salon confortable est attribuée au député Durieux et au sieur De Bierne qui aussitôt s’approprient chacun la leur et avec le même soupir de soulagement s’étendent sur le lit, vaincu par la fatigue du voyage.
***/***
« Premier jour, le matin tôt »
Émile ouvre les yeux et se lève, il passe une robe de chambre et rejoint le salon où le petit-déjeuner est déjà servi, montrant la discrétion du service d’étage.
Il s’installe donc à table en tendant l’oreille pour vérifier si Florian dort encore, la voix sans équivoque du jeune rouquin manque de lui faire recracher la première gorgée de thé qu’il venait de se servir.
- (Chant) Bien dormi… ! Toute la nuit… ! Il est huit heures… ! La bonne heure… ! Bien dormi… ! Envie de pipi… !
C’est le bruit sans équivoque qui suit les dernières syllabes qui a amené l’hilarité d’Émile, Florian ayant de toute évidence joint l’acte à la parole.
***/***
"Ouah !! Putain ça fait du bien !!"
Pensée du jeune homme en secouant la dernière goutte, une raideur persistante qui déjà l’a obligé à prendre une position des plus acrobatiques pour uriner, le fait sourire et lui donne l’idée d’inaugurer son arrivée à sa façon.
Il retourne donc s’allonger sur son lit après avoir ôté son caleçon et c’est avec un plaisir manifeste qu’il s’astique le mât de cocagne pour se donner le plaisir attendu.
***/***
« Sous-sol de l’hôtel, salle de surveillance »
- ちょうどそれを参照してください !ああ間違いなく、フランス語は必ず彼らの評判にこんにちは !こんにちは! (Viens voir ça !! Ah décidément ces Français ne manquent pas à leur réputation Hi ! Hi !)
- 何それはどうですか? (Qu’est-ce qu’il se passe donc ?)
- これはあなたを手放すべきではない子供です !我々 は彼らのスイートで彼のカメラをインストールするとき我々 はそれについて考えていなかった。 (C’est le gamin qu’on ne doit pas lâcher de vue !! Nous n’avions pas pensé à ça quand nous avons installé ces caméras dans leur suite.)
Un jeune homme visiblement nouveau dans la fonction s’approche avec curiosité des écrans de surveillance et comprend aussitôt l’amusement de son collègue, il pique direct un énorme fard qu’heureusement l’autre homme ne perçoit pas, trop obnubilé par le petit plaisir solitaire que s’offre le jeune rouquin.
L’homme reprend ses commentaires, visiblement estomaqué par la virilité en pleine gloire du petit Français.
- 見て、ギアに彼は私がある ! Pfff ! (Regarde-moi l’engin qu’il trimballe !! Pfff !!)
« Japon »
« Palais du gouvernement »
- Les premiers congressistes ne vont plus tarder à arriver, tout est-il prêt pour les recevoir ?
- Oui votre excellence ! Chaque pays se verra attribuer un hôtel différend pour ne pas craindre une nouvelle fois les esclandres de la dernière réunion.
Jun’ichirō Koizumi, élu Premier ministre du Japon depuis peu a un soupir d’exaspération en se rappelant les débuts de scandales dus à quelques remarques aigres douces entre plusieurs représentants de nations hostiles et qu’il a fallu étouffer dans l’œuf avant qu’elles ne prennent une importance démesurée.
- Ce serait désobligeant que de telles impolitesses se renouvellent !! Ce sont les paroles de l’empereur lui-même et vous savez tout autant que moi combien les interventions d’Akihito sont suffisamment rares pour qu’elles nous mettent en garde. Le peuple ne comprendrait pas que nous n’y prêtions l’attention nécessaire.
- N’ayez crainte excellence, tout a été fait dans ce sens.
- Qu’en est-il de la demande officieuse du gouvernement Français ?
- Nous en avons tenu compte et le service de sécurité sera particulièrement attentif comme il nous l’a été suggéré, sur la personne concernée par cette requête.
- (Jun’ichirō) Vous connaissez l’affection particulière que nous portons à monsieur Chirac, faites en sorte qu’il ne soit pas déçu et que son protégé passe son séjour sans souci. Maintenant que savons-nous de cette personne ?
- J’attends toujours de nos services un rapport le concernant, il apparaît déjà qu’il est très difficile pour nos agents d’obtenir quoi que ce soit le concernant excellence !! Nous avons même été avertis par le contre-espionnage Français qu’ils ne voyaient pas d’un œil amical notre curiosité et que nous devions cesser immédiatement nos investigations.
- Surprenant vous ne trouvez pas ?
- En effet votre excellence !! Un autre point toutefois qu’ont remarqué nos spécialistes et qui amène encore plus de questionnements, il a été remarqué que d’autres que nous mènent ou ont mené les mêmes recherches.
Jun’ichirō plisse les yeux visiblement intéressé.
- Qui donc ?
- En premier lieu les Russes, les Saoudiens et les Américains, mais nous soupçonnons également l’Inde, l’Australie et dernièrement la Chine de faire ou d’avoir fait des recherches similaires aux nôtres.
Jun’ichirō donne congé d’un geste au directeur du Naisho (service secret Japonais), toute cette histoire commence à attiser sa curiosité et il se doute bien qu’il doit y avoir cause à effet, l’importance de cet homme dont il n’avait jamais entendu parler avant cette demande de protection officieuse étant suffisamment importante pour que les plus puissantes nations s’y intéressent.
Il retourne d’un pas nerveux vers son bureau et convoque dans la foulée son secrétaire particulier, celui-ci apparaît quelques minutes plus tard le visage marqué par le ton inhabituel de Jun’ichirō et c’est après force courbettes en guise de marques de respect qu’il s’enquiert alors des besoins du Premier ministre.
- Votre excellence ?
- Annulez immédiatement tous mes rendez-vous pour les dix prochains jours et faites-moi affréter un transport rapide pour Kyoto, j’assisterais en personne au congrès pendant toute sa durée et non comme prévu pour la journée de clôture.
- Bien excellence !! Si je peux me permettre excellence ?
- Oui !! Qu’y a-t-il ?
- Peut-être que Son Excellence voudra profiter du voyage impérial !! Sa Majesté l’empereur s’y rendant également dans la soirée pour l’ouverture officielle du congrès qui aura lieu demain matin.
- Merci de m’y avoir fait penser, je solliciterai moi-même cet honneur à Akihito.
- Comme Son Excellence le voudra !! Je vais de ce pas réserver une résidence à Son Excellence pour la durée de son séjour.
Le secrétaire sort à reculons avec force courbettes, butant presque dans l’homme apparaissant à l’entrée du bureau sous l’œil mi amusé mi étonné de Jun’ichirō.
Le chef du Naisho semblant pressé d’apporter des nouvelles récentes au Premier ministre, en oublie quasiment le protocole et entre en lui tendant une pochette.
- Oui ???
- Nous venons à l’instant de recevoir ces clichés excellence, j’ai cru bon de venir vous les apporter au plus vite !
Jun’ichirō lui prend le document des mains, ouvre la pochette et examine rapidement son contenu, son visage montre alors un véritable ahurissement quand son regard se reporte sur son interlocuteur.
- Qui est ce jeune garçon ?
- L’objet de nos recherches actuelles votre excellence !!
- Impossible voyons !!
- Je vous assure qu’il n’y a aucun doute d’erreurs excellence !! Ses clichés ont été pris juste avant sa montée dans l’avion de la délégation Française.
- Ne serait-ce pas plutôt l’homme près de lui ?
- Nos services sont formels, c’est bien ce garçon excellence !
Jun’ichirō reste un instant muet de stupeur.
- Mais c’est un gosse !!!
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (89/150) (Atterrissage)
« Aéroport international de Kansai »
Le régulateur de trafic pointe du doigt l’arrivée imminente de l’airbus de la compagnie Air France, il entre alors en contact avec le commandant de bord qui d’une façon très peu protocolaire lui demande.
- 着陸する許可を要求します。 (Demande autorisation d’atterrir !!)
- フライトのクリアランスを教えてください? (Veuillez nous donner vos autorisations de vol ?)
- それは私に知ってです !ちょっと、ちょっと ! 司令官 !フライトのクリアランスのだろうか、型は何言って? (Qu’est-ce que j’en sais moi !! Hé !! Commandant !! Il y a un type qui me demande les autorisations de vol, je lui dis quoi ?)
Le commandant de bord rentre dans la cabine et regarde atterré la place vide près du jeune rouquin.
- Mon copilote n’est pas là ?
- Il avait envie de prendre l’air Hi ! Hi !
- Sois sérieux Florian !! Tu vas nous faire avoir des ennuis si ça continue, il ne devait pas te quitter et d’abord qu’est-ce que tu as fait ? Ne me dis pas que tu as désactivé le pilote automatique !!
- Bah si !! Je commençais à m’ennuyer.
- Mais tu es fou ma parole !! Depuis quand as-tu fait ça ?
- Depuis un bon quart d’heure, reste zen commandant !! Je gère !!
***/***
- 私は繰り返す !ください私たちを飛行のクリアランスを与える ! (Je répète !! Veuillez nous donner vos autorisations de vol !!)
- あなたは私の大好きないが来る ! (T’énerve pas mon grand, ça vient !!)
- あなたの統率を拒否 ! (Déclinez votre identité commandant !)
- おっと !あなたを渡す 2 番目を待つ ! (Oups !! Attendez une seconde je vous le passe !)
***/***
- Mais veux-tu te taire enfin !!
- C’est l’autre gus qui me parle ! D’ailleurs vous feriez bien de lui répondre avant qu’il ne pète un plomb, il a l’air bien excité d’un seul coup.
Le commandant s’assoit à la place de son copilote, s’appareille et entre en relation avec la tour de contrôle, une longue conversation où les explications n’ont pas l’air de satisfaire entièrement le régulateur de trafic et il faut toute la finesse d’esprit du commandant pour le rassurer.
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« En vue de l’aéroport »
J’écoute en me faisant le plus discret possible et j’applique à la lettre le plan de vol qui nous est transmis, ouvrant les volets libérant le train d’atterrissage au moment précis où j’entame la descente et commence la phase de décélération qui dirige tranquillement l’appareil en début de piste.
La visibilité est optimum, je redresse le nez de l’airbus pour qu’il garde son assiette et j’amène tranquillement l’avion vers sa destination, trouvant la manœuvre des plus facile à suivre.
***/***
Le commandant reste figé devant les cadrans et les diverses indications de l’ordinateur de bord où tout semble se passer pour le mieux, son regard incrédule se reporte sur le petit rouquin souriant jusqu’aux oreilles et paraissant parfaitement à son aise devant l’instrumentation pourtant complexe qu’il semble pourtant maîtriser parfaitement.
L’instant est tellement incroyable pour lui qu’il en oublie complètement de reprendre la main sur la manœuvre d’atterrissage en cours comme il devrait pourtant le faire, c’est le deuxième pilote en arrivant dans le cockpit qui le ramène à la réalité.
- Pourquoi tu ne m’as pas prévenu qu’on avait engagé les manœuvres d’approche ?
- Hein !! Comment ???
Le copilote s’aperçoit seulement alors que son collègue a les mains posées sur ses genoux, son regard fixe le manche juste au moment où il s’infléchit pour redresser l’appareil et que les roues avant atteignent le sol avec une douceur dont il n’aurait jamais imaginé l’avion capable vu sa masse.
Ses yeux se tournent alors exorbités vers l’autre siège où il se rend compte enfin de la personne qui pilote réellement l’avion.
Appareil qui termine son atterrissage en se posant comme une plume, les freins entrent rapidement en action sans brusquerie et l’avion entame bientôt le virage nécessaire qui va l’amener devant l’ouverture du terminal où il s’arrête en douceur pile-poil devant la balise de repérage.
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« Tour de contrôle »
- 司令官の完璧な作戦だな !ブラボー ! (Manœuvre parfaite commandant !! Bravo !!)
- うん !それはクールだった !こんにちは!こんにちは! (Yep !! C’était cool !! Hi ! Hi !)
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (90/150) (Reims) (Chez les Viala)
« Ding ! Dong ! »
Annie sort de sa cuisine pour aller ouvrir, étonnée d’avoir de la visite un jour en semaine en fin d’après-midi. Elle ouvre la porte et reste un bref instant surprise devant sa visiteuse avant de sourire en la reconnaissant.
- Béatrice ? Quelle surprise !! Mais entrez donc !!
- Je ne vous dérange pas ?
- Bien sûr que non, quelle idée !!
Annie laisse passer sa visiteuse et referme derrière elle, elle la conduit ensuite jusqu’au salon où elle la prie de s’asseoir.
- Puis je vous offrir quelque chose ?
- Non merci ça ira !
- Qu’est-ce qui vous amène ? Nous sommes pourtant voisines et nous n’avons pas eu jusque-là l’occasion de nous revoir depuis les fêtes de Noël, avouez que c’est quand même quelque chose !!
- Ce n’était pas l’envie qui me manquait, seulement mon travail me prend beaucoup de mon temps et ce n’est pas facile de vivre seule avec deux grands garçons encore en études vous comprenez ? En fait ça fait un moment que j’hésitais à vous rendre visite.
- (Annie surprise) Comment ça vous hésitiez !!
- (Béatrice gênée) Florian est là ? C’est lui que je suis venue voir en fait.
Annie comprend immédiatement ses raisons de voir Florian pour avoir participé à plusieurs conversations avec son mari et son fils de cœur au sujet d’Anthony.
- Je suis désolée mais il est parti depuis très tôt ce matin, à l’heure où nous parlons il doit être arrivé au Japon.
- (Béatrice surprise) Au Japon ??
- Anthony et Baptiste ne vous en ont pas parlé ?
- Je ne crois pas, non ! Mais mes fils parlent très peu de Florian quand ils sont à la maison.
- (Annie souriante) Je pense connaître le but de votre visite, mon mari ne devrait plus tarder de rentrer si vous voulez bien l’attendre. Je sais qu’il a beaucoup parlé avec « Flo » au sujet de la cécité d’Anthony, c’est bien pour ça que vous êtes venue n’est-ce pas ?
Béatrice lève les yeux pleins d’espoirs vers Annie.
- Vous croyez que c’est possible ? Qu’une opération pourrait permettre à mon fils d’être comme tout le monde ?
- Vous n’avez donc jamais consulté un spécialiste ?
- Bien sûr que si !! Plusieurs même et ça depuis son plus jeune âge, seulement ils ont tous eu le même diagnostic et surtout la même réponse qui pour eux est sans appel, Anthony a une malformation de naissance du nerf optique inopérable.
- Et qu’est-ce qui vous fait croire que ça pourrait être possible maintenant ?
J’en ai appris suffisamment sur Florian et je sais qu’il a demandé à Baptiste une copie des différents examens médicaux qu’a passés mon grand fils au cours de toutes ses années.
- Vous en avez parlé avec Florian ?
- J’ai essayé quand nous étions tous à Aix.
- Que vous a-t-il répondu ?
- Il a essayé de me faire croire que ce n’était juste que pour une thèse qu’il faisait en fac sur ce sujet, mais j’ai bien senti qu’il ne me disait pas tout et quand je le lui ai fait remarquer, il m’a juste promis qu’on en reparlerait.
- (Annie curieuse) Il ne vous a rien dit d’autre ?
- Juste que ce ne serait pas forcément une bonne chose pour Anthony, je n’ai pas vraiment compris ce qu’il voulait dire par là.
- Frédéric est plus au fait des raisons qui ont poussé Florian à vous tenir un tel propos, le mieux sera d’en parler avec lui.
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« Une heure plus tard »
Frédéric rentre chez lui et s’étonne de voir les deux femmes en pleine discussion dans le salon, il remet tout de suite la mère de Baptiste et d’Anthony, comprenant que le moment qu’il redoutait venait d’arriver alors que Florian est malheureusement absent.
Il s’installe donc avec les deux femmes, Annie lui rapportant la raison de la présence chez eux de Béatrice et lui faisant un bref résumé de ce qu’elles se sont dites ainsi que les espoirs d’une mère de rendre à son fils ce qu’elle se reproche depuis toujours de ne pas lui avoir donné.
Frédéric sait que ses paroles vont faire mal et préfère que ce soit lui qui les prononce plutôt que Florian qui, il en est sûr, en éprouverait un profond tourment affectif.
- Florian n’opérera pas votre fils j’en suis désolé pour vous, pas parce qu’il ne croit pas possible que cette opération réussisse, non ! Il est même persuadé du contraire et croyez-moi Béatrice, si « Flo » dit qu’il peut le faire c’est qu’il s’en sent capable.
- Mais alors pourquoi ne le veut-il pas ? Anthony est son ami il me semble !!
- C’est justement pour ça qu’il ne le fera pas, sauf si cela vient d’Anthony et qu’il lui en ait expliqué avant ses raisons pour ne pas le faire.
- Mais de quoi a-t-il peur enfin ??
- Tout simplement que le cerveau d’Anthony n’accepte pas d’intégrer quelque chose qu’il n’a jamais perçu et qu’il prenne ça pour une agression.
Frédéric voit bien que Béatrice ne comprend pas.
- Florian craint à juste raison et je suis de son avis, qu’Anthony sombre dans la folie !! Vous parliez à l’instant d’amitié et c’est justement parce que votre fils est pour lui un ami très cher, qu’il n’acceptera jamais de lui faire prendre ce risque.
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (91/150) (Tarmac de Kansai, Japon)
La délégation Française, une fois avoir quitté l’airbus après cette longue journée de vol est visiblement réjouie de pouvoir se dégourdir les jambes, chacun à sa façon appréciant l’air pur ainsi que la fraîcheur du soir.
La sécurité nippone surveille toute cette agitation d’un œil blasé, n’attendant de toute évidence que le moment où toutes ses personnalités étrangères vont enfin monter dans la navette pour Kyoto où ils pourront passer leur première nuit.
Florian descend parmi les derniers passagers, non sans avoir promis de ne jamais révéler à quiconque pour ne pas que l’information se retourne contre l’équipage, qu’il a mené lui-même l’atterrissage de l’appareil.
Maintenant il doit bien reconnaître que ça lui a enlevé sa peur viscérale et il lorgne déjà en pensées sur le jet de sa société, se voyant à ses commandes emmenant toute la bande en vacances dans un lieu paradisiaque.
- (Émile) Où avais-tu disparu tout ce temps ?
- Dans la cabine de pilotage, pourquoi ?
- Comme ça !! Je pensais te voir revenir dare-dare vu ce que tu m’as dit ce matin dans la voiture.
- Eh bien non !! En fait c’est tout le contraire qui s’est passé et j’ai bien l’intention de passer rapidement mon brevet de pilote.
- Et bien !! Tu parles d’un revirement !! Mais c’est tant mieux pour toi, vu ce que j’en sais sur ton compte et tu en auras bien besoin avec tous ces voyages qui t’attendent.
- Je crois qu’on n’attend encore une fois plus que nous Hi ! Hi ! Rejoignons le reste du groupe, j’ai hâte que cette journée se termine et surtout d’un bon lit.
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« Kyoto, hôtel réservé à la délégation Française »
L’accueil tout protocolaire ne manque pas également d’une certaine chaleur due sans doute pour une bonne partie à l’amitié que ressentent les autochtones pour le président qui depuis son arrivée, n’a de cesse de serrer des mains avec une jovialité manifeste.
Le hall se vide petit à petit, quand les chambres sont attribuées et que les différentes personnalités sont conduites dans les étages.
Une suite constituée de deux chambres avec chacune une entrée individuelle et une porte de communication les séparant par un vaste salon confortable est attribuée au député Durieux et au sieur De Bierne qui aussitôt s’approprient chacun la leur et avec le même soupir de soulagement s’étendent sur le lit, vaincu par la fatigue du voyage.
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« Premier jour, le matin tôt »
Émile ouvre les yeux et se lève, il passe une robe de chambre et rejoint le salon où le petit-déjeuner est déjà servi, montrant la discrétion du service d’étage.
Il s’installe donc à table en tendant l’oreille pour vérifier si Florian dort encore, la voix sans équivoque du jeune rouquin manque de lui faire recracher la première gorgée de thé qu’il venait de se servir.
- (Chant) Bien dormi… ! Toute la nuit… ! Il est huit heures… ! La bonne heure… ! Bien dormi… ! Envie de pipi… !
C’est le bruit sans équivoque qui suit les dernières syllabes qui a amené l’hilarité d’Émile, Florian ayant de toute évidence joint l’acte à la parole.
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"Ouah !! Putain ça fait du bien !!"
Pensée du jeune homme en secouant la dernière goutte, une raideur persistante qui déjà l’a obligé à prendre une position des plus acrobatiques pour uriner, le fait sourire et lui donne l’idée d’inaugurer son arrivée à sa façon.
Il retourne donc s’allonger sur son lit après avoir ôté son caleçon et c’est avec un plaisir manifeste qu’il s’astique le mât de cocagne pour se donner le plaisir attendu.
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« Sous-sol de l’hôtel, salle de surveillance »
- ちょうどそれを参照してください !ああ間違いなく、フランス語は必ず彼らの評判にこんにちは !こんにちは! (Viens voir ça !! Ah décidément ces Français ne manquent pas à leur réputation Hi ! Hi !)
- 何それはどうですか? (Qu’est-ce qu’il se passe donc ?)
- これはあなたを手放すべきではない子供です !我々 は彼らのスイートで彼のカメラをインストールするとき我々 はそれについて考えていなかった。 (C’est le gamin qu’on ne doit pas lâcher de vue !! Nous n’avions pas pensé à ça quand nous avons installé ces caméras dans leur suite.)
Un jeune homme visiblement nouveau dans la fonction s’approche avec curiosité des écrans de surveillance et comprend aussitôt l’amusement de son collègue, il pique direct un énorme fard qu’heureusement l’autre homme ne perçoit pas, trop obnubilé par le petit plaisir solitaire que s’offre le jeune rouquin.
L’homme reprend ses commentaires, visiblement estomaqué par la virilité en pleine gloire du petit Français.
- 見て、ギアに彼は私がある ! Pfff ! (Regarde-moi l’engin qu’il trimballe !! Pfff !!)
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