04-09-2020, 03:01 PM
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (84/150) (Destination Kyoto) (fin)
- Je n’ai jamais prétendu une telle chose monsieur ! Juste que je connais parfaitement la conception de cet avion, maintenant si je reste suffisamment longtemps à vous observer, je pense qu’il me sera très facile d’en comprendre le maniement.
- (Le copilote moqueur) C’est quoi pour toi suffisamment longtemps ? Cinq ans ? Dix ?
- Une petite heure devrait suffire monsieur, je connais déjà la fonction de chacun de ces instruments.
L’homme se tourne vers son équipier.
- There is no shortage of air the minot !! (Il ne manque pas d’air le minot !!)
- It has leveling in all cases !! (Il a de l’aplomb en tous les cas !!)
- You believe that I am a liar ? (Vous croyez que je suis un menteur ?)
Les deux hommes se regardent incrédules.
- (Le commandant de bord) Tu parles combien de langues comme ça ?
- Quelques-unes pourquoi ?
- Pour rien, juste par curiosité !! Tu dois être un des traducteurs je parie ?
- Pas du tout monsieur, je suis un des chefs d’entreprises convié au congrès.
- (Le copilote surpris) Rien que ça ?
- Non en fait ! J’ai aussi mes diplômes de médecine et j’aide également à la recherche fondamentale à temps perdu, pour la médecine et l’armée.
- (Le commandant de bord) Tu m’en diras tant !! Tu ne te moquerais pas plutôt de nous par hasard ?
- Bien sûr que non !! Pourquoi ferais-je une chose pareille !!
- C’est justement la question que je me posais à l’instant ! Bon ! Admettons !! Tu voulais voir le cockpit et bien tu y es et je serais curieux de connaître tes impressions ?
- Vous devriez remonter l’assiette d’un degré commandant, sinon vous allez droit vers cette perturbation là-bas et ça risque de secouer grave !!
Les deux hommes portent leurs regards vers ce que mon doigt leur montre, ils réagissent rapidement et pendant que l’un d’eux désactive le pilote automatique, l’autre remonte légèrement le manche pour passer au-dessus de la forte dépression que nous allions certainement traverser si je ne les avais pas avertis à temps.
Ils restent attentifs le temps nécessaire à l’éviter et quand c’est chose faite, ils remettent l’appareil en automatique et se tournent de nouveau vers moi avec cette fois-ci une tout autre expression du visage.
- Comment savais-tu ce qu’il fallait faire aussi précisément ?
- A une époque j’étais très intéressé par l’aviation et j’ai beaucoup lu sur ce sujet.
- Et bien tu m’en diras tant !! Et c’était quand ?
- Il y a cinq ou six ans, mes parents sont décédés à cause d’un accident d’avion et je voulais comprendre ce qu’il avait bien pu leur arriver.
- Mais enfin !! Quel âge as-tu ?
- Dix-huit ans monsieur !
Il ne leur est pas difficile de faire la soustraction et ce sont les traits marqués par un ahurissement extrême qu’ils reportent leur attention sur moi.
- Incroyable !!
- Pardon ?
- Je disais que c’est incroyable !! Comment un garçon si jeune peut-il être tout ce que tu prétends être ? Et d’ailleurs comment peut-on l’être peu importe l’âge ?
- Vous ne me croyez toujours pas ?
- Et bien si pourtant !! C’est justement ça qui me semble ahurissant !! Peux-tu me dire ce que tu ne sais pas faire ?
Je les regarde amusé.
- Chanter Hi ! Hi ! C’est tout du moins ce que prétendent mes amis alors que moi je soutiens le contraire, vous voulez que je vous fasse une démonstration ? Comme ça, j’aurais votre avis !
Je n’attends pas de réponses de leur part et c’est en mimant un micro avec mon poing fermé devant ma bouche que j’entonne de bon cœur.
- Quoi ma gueule !! Qu’est-ce qu’elle a ma gueule !! Quelque chose qui ne va pas !! Qui ne te reviens pas !!……….
***/***
À l’intérieur de l’avion côté passager, ils entendent alors un énorme fou rire venant du poste de pilotage et se demandent tous ou presque dans quelle galère ils sont avec aux commandes des pilotes aussi enclins à la rigolade.
Seules quelques rares personnes dont Émile rit de bons cœurs, sachant très bien ce qui a déclenché cette brusque crise d’hilarité.
Le député en a les yeux qui pleurent, quand il voit le président dans le même état que lui et qu’il lui dit.
- Et ce n’est que le début !! Rendez-vous compte que nous n’avons même pas encore mis les pieds au Japon Hi ! Hi ! Non !! Décidément, je n’aurais manqué ce voyage pour rien au monde !!
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (85/150) (Les autres nations)
« Russie »
« Quelques heures plus tôt »
L’avion est prêt à décoller, n’attendant plus que Vladimir dont l’arrivée imminente vient d’être annoncée et le reste de la délégation termine de s’installer en cherchant du coin de l’œil qui parmi eux n’est pas ce qu’il semble être.
Igor termine son rapport pendant que le véhicule arrive près de l’aéroport.
- Je vous assure qu’il y a une tromperie manifeste dans tout ce que nous avons appris récemment, maintenant reste à savoir laquelle.
- (Vladimir) Un rapport avec le garçon ?
- (Igor) Très certainement excellence !
- (Vladimir) Serait-il réellement ce que nous pensions de lui au début ?
- (Igor) Déjà j’aimerais savoir ce qui vous a poussés à vous intéresser à lui en particulier ? Rappelez-vous que je ne m’occupais pas de ce dossier à cette époque.
Vladimir sourit, ironique.
- Vous n’êtes pas très curieux pour mon chef des renseignements ! Enfin bon !! Je veux bien croire que vous avez été très occupés dernièrement !! Pour répondre à votre ignorance, sachez que tout commence par un accident et un décès. La mort précipitée lors de son arrestation du directeur des renseignements généraux dont plusieurs de nos sources nous avaient remonté l’information qu’il s’intéressait tout spécialement à un très jeune garçon surdoué, ensuite et c’est ce qui m’a décidé à l’époque à envoyer votre prédécesseur en France : Plusieurs clichés sur deux jeunes adultes victimes d’un très grave accident de voiture et dont plus aucunes traces n’apparaissaient quelques jours à peine après que ce même jeune garçon s’en soit occupé. Le reste vous le connaissez et voilà que le doute revient sur ce qu’il est réellement.
- (Igor) Nous l’apprendrons très vite !! J’ai mis en place un de nos meilleurs agents actuels sur cette mission !!
- (Vladimir cette fois sarcastique) J’ai déjà entendu ce refrain avec votre soi-disant fameux Stanislas !! Et où est-il maintenant ?
- (Igor blême) Je crains qu’il n’ait été découvert !!
- (Vladimir menaçant) Faites en sorte que cela ne se reproduise pas une nouvelle fois mon cher Igor !! Cette faute ne vous serait pas pardonnée et vous en connaissez parfaitement les retombées si ma confiance en vous venait à ne plus être ce qu’elle est encore.
Igor comprend la menace :
- Cette fois-ci nous avons pris toutes les précautions pour que tout se passe comme prévu monsieur.
- (Vladimir toujours menaçant) A mon retour j’espère en savoir plus sur cette affaire !! Déjà parce que je vais rencontrer ce Florian De Bierne et ensuite parce que vous me rendrez un rapport qui cette fois-ci reflétera l’exacte réalité de cette partie que nous jouons avec la DST Française. Nous prendrons ensuite les décisions pour clore ce dossier une bonne fois pour toutes, me suis-je bien fait comprendre ?
- Oui excellence.
- Très bien alors !! Nos hommes sur place sont-ils avertis ?
- Bien sûr excellence !! Ils seront à vos ordres au cas où vous prendriez une décision rapide et ont les instructions de suivre pas à pas les faits et gestes de ce garçon.
- (Vladimir satisfait) Très bien !! J’espère simplement que d’autres gouvernements n’aient des vues sur lui et réussissent là où pour l’instant nous nous sommes lamentablement cassé les dents.
Le silence s’instaure alors, chacun des deux hommes dans des pensées pas si éloignées que ça et c’est avec un léger sursaut d’étonnement qu’ils reviennent au réel en constatant l’arrêt du véhicule à quelques pas du terminal.
***/***
« En vol »
Vladimir observe les passagers de l’avion, il reconnaît quelques personnages important du parti, quelques industriels nouvellement arrivés depuis la privatisation des entreprises d’état mais aussi plusieurs savants qui devront répondre sur l’aspect écologique du congrès.
Aspect dont Vladimir reconnaît qu’il n’en a rien à faire, sa présence à Kyoto ne servant qu’à conforter des alliances militaires ou stratégiques avec certains pays contre un veto de sa part sur les résolutions qui pourraient leur être néfastes ou coûteuses pour leur économie.
Il finit par fermer les yeux pour revenir à des pensées beaucoup plus pressantes rien que pour assouvir sa curiosité, comme celle d’imaginer ce que peut être ce jeune homme dont l’intérêt qu’il a pour lui, a déjà coûté très cher tant en hommes qu’en retombées économiques.
Vladimir a un rictus en imaginant le face-à-face avec ce Florian, il ne doute pas un instant de l’impressionner suffisamment pour lui faire craindre d’aller contre sa volonté et d’accepter ses propositions d’entrer au service de son pays et donc au sien par la même occasion, s’il se révèle exact qu’il recèle un réel potentiel.
***/***
« Pékin »
« Réunion des dirigeants du parti unique »
- Notre président aurait dû vous envoyer là-bas maître Tsu !!
- (Ming) Il doit avoir ses raisons pour avoir décidé d’y aller lui-même.
- Les connaîtriez-vous ?
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (86/150) (Les autres nations) (suite)
- S’il ne vous en a pas parlé, ce n’est certainement pas à moi de le faire !
- Est-ce en rapport avec vos dernières acquisitions ?
- Ça se pourrait oui, j’ai eu une longue conversation avec notre président à ce sujet.
- Mais enfin maître Tsu !! Pourquoi toutes ses cachotteries ? Ne sommes-nous pas vos égaux dans ce gouvernement ?
Ming se lève et s’apprête à les quitter, il se retourne néanmoins vers eux pour une dernière mise au point.
- Xi vous en dira plus à son retour, il voulait s’assurer par lui-même de l’exactitude de mes déclarations.
***/***
« À bord de l’avion emmenant les représentants de la république de Chine au congrès de Kyoto »
Xi Jinping ressasse encore une fois l’entretien qu’il a eu avec son ami Ming, celui-ci lui ayant demandé expressément à le rencontrer avant son départ pour Kyoto.
« Deux jours plus tôt, dans le bureau du président Xi à Pékin »
- Alors Ming !! Pourquoi tant d’empressement à vouloir me rencontrer sitôt ton retour d’Europe ?
- Je tenais à te parler avant que tu ne désignes lequel d’entre nous assistera au congrès de Kyoto.
- Te porterais-tu volontaire mon ami ?
- Je pense qu’une fois que tu m’auras entendu, il ne sera plus question qu’un autre que toi y aille personnellement.
- Tiens donc !! Voilà des paroles curieuses venant de ta part, qu’as-tu donc à me dire qui me pousserait à perdre mon temps là-bas ? Tu connais aussi bien que moi notre position quant aux décisions fort peu efficaces qui y seront encore prises cette fois-ci.
- Écoute donc ce que j’ai à te dire avant d’être aussi sûr que ce congrès sera aussi improductif que ceux qui l’ont précédé.
- Eh bien je t’écoute mon ami !
Ming va s’asseoir sur un des fauteuils du bureau et invite son interlocuteur à en faire de même.
- Installe-toi confortablement alors parce que ça risque d’être long.
***/***
« Deux heures plus tard »
- (Xi éberlué) En as-tu terminé de toutes ces révélations somme toute incroyables ?
- Mais vrai tu peux m’en croire !!
- Tu sais que je ne mets pas en doute tes paroles mon ami, mais reconnaît qu’elles sont pour le moins extraordinaires !!
- C’est pour cette raison que j’ai longuement hésité à t’en parler.
- Que craignais-tu donc ? Que je m’en prenne moi aussi à ce garçon auquel tu sembles tenir beaucoup ?
- J’avoue y avoir pensé oui !!
- Qu’est-ce donc qui t’as fait changer d’avis alors ?
- Peut-être le fait que je te considère comme un ami et aussi sans doute pour le bien-être de notre population, te rends-tu compte de l’impact de ces découvertes ?
- Bien sûr que crois-tu donc ? Je réalise aussi la puissance que va retrouver ce minuscule pays qui déjà dans l’état actuel où il se trouve, se prend pour le nombril du monde avec sa population totale qui ne dépasse pas celle de notre capitale.
- Ils sont fiers je te l’accorde volontiers, mais ils sont aussi pacifistes et je les connais bien pour y avoir longuement vécu, Florian est un garçon que je décrirais comme humain dans le sens le plus fort du terme. Il se voue aux autres sans jamais rien en demander en retour pour lui-même, pour lui les frontières n’existent pas et son intelligence est tel qu’il pourrait bien réussir là où jusqu’à maintenant tous ont échoué.
- Précise ta pensée mon ami !
- Faire de l’homme la priorité sur tout le reste et surtout en faire prendre conscience aux plus récalcitrants.
- Dois-je me sentir viser par tes paroles ?
- Comme nous tous je pense, il m’a fait comprendre que rien ne compte plus que les rapports entre les hommes et la nature qui nous entoure, il est comme investi d’une mission, celle de nous sauver de nous-même tu comprends ?
***/***
« En vol pour le Japon »
Xi Jinping sourit en se laissant aller sur son siège, Ming lui est apparu à l’occasion de cet entretien ce jour-là sous un nouveau jour et a su lui insuffler sa vision d’un monde pouvant retrouver un nouveau souffle.
Comme l’avait prévu son ami, il ne pouvait pas ne pas se rendre au congrès et son impatience de rencontrer ce jeune garçon lui a fait annuler toutes ses obligations pour les dix prochains jours afin d’y assister en personne.
***/***
Cette annonce aux organisateurs du congrès a fait l’effet d’une bombe, ceux-ci ne comprenant pas l’intérêt soudain de tous ses hauts personnages à y assister en personnes et renforcent les moyens de sécurités déjà mis en œuvre, craignant à juste titre des actes terroristes quand cet état de fait sera à la connaissance des médias du monde entier.
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (87/150) (Les autres nations) (suite)
« États unis »
« A l’intérieur d’air force one, en vol vers Kyoto »
Le président Bush entre en vidéo conférence avec son ambassadeur se trouvant en France, le visage de l’homme apparaît alors sur l’écran et lui fait pousser un soupir de satisfaction d’avoir pu avoir la communication malgré le temps qui ne se prête pas aux liaisons satellites.
- Alors ?? Avez-vous la confirmation qu’il sera présent ?
- À l’instant monsieur !! Nos agents l’ont vu monter dans l’avion accompagné d’un autre homme.
- Donc nos informations étaient bonnes ?
- Il semblerait monsieur !
- Avez-vous pu en apprendre plus sur ce garçon ?
- Très peu monsieur, il semblerait toutefois qu’il aurait été reconnu comme docteur en médecine par ses pairs.
- Dans quelle discipline ?
- Toutes, monsieur !!
- Comment !!!
- Vous m’avez très bien entendu, je fais actuellement vérifier cette information qui m’a paru impossible à prime abord, mais il semblerait qu’elle soit exacte et j’en attends la confirmation de notre agent en place.
- Et Poutine dans tout ça ?
- Il semble avoir cessé de vouloir s’en emparer, son organisation en France est complètement démantelée à l’heure où je vous parle.
- Hum !! Cette histoire de leurre est peut-être la réalité en fait.
- C’est ce qu’avait l’air de prétendre monsieur Désmaré lors de notre entretien, mais ça me semble vraiment gros après ce que nous avons appris sur le garçon.
- Un surdoué parmi d’autres !
- Je pense que c’est beaucoup plus que ça monsieur, nos agents rapportent qu’un nombre important de leurs homologues Français ont interrompu depuis quelque temps leurs missions en cours pour la sécurité exclusive du jeune De Bierne.
- Vous avez fait du bon travail ambassadeur !
- Merci monsieur.
- Et pour le soldat Massery où en sommes-nous ?
- Il a été mis à la disposition des services Français comme convenu monsieur, nous n’avons aucune nouvelle de lui depuis.
- N’hésitez pas à me contacter directement si vous apprenez quelque chose de nouveau surtout !
- Je n’y manquerai pas monsieur.
- Fin de la communication !!
Le président Bush éteint sa liaison vidéo et se renfonce dans son fauteuil le visage mi-figue mi-raisin, les nouvelles n’étant pas vraiment celles qu’il attendait.
Ça fait quelques mois maintenant qu’il a entendu parler pour la première fois de ce chirurgien d’exception, un pur hasard qu’une toute jeune fille et son père, américains en vacances chez des parents éloignés, aient eu affaire à lui au sortir d’un grave accident de moto.
C’est lors de la rééducation de cette enfant une fois retournée au pays, qu’un rapport médical est parvenu jusqu’à ses services et qu’un de ses conseillers y a prêté suffisamment attention pour lui en parler lors d’une conversation des plus banales.
La méthode opératoire spectaculaire qui a rendu presque à cent pour cent la mobilité de la main tranchée de la fillette ayant suscité suffisamment de curiosité pour qu’il y prête attention et donne les instructions nécessaires à son service de renseignement pour en savoir plus sur le praticien ayant réalisé l’opération.
Jusque-là rien d’exceptionnel en soi, l’idée étant d’en connaître suffisamment sur son identité pour le cas où il serait opportun d’avoir recours à ses services pour des personnes d’importance capitale.
Ce n’est que dernièrement quand il a eu en mains le rapport du jeune soldat retrouvé par miracle alors que tous le croyaient perdu, que ce nom de De Bierne lui a tout de suite sauté à la figure et qu’il en a fait le rapprochement.
S’en est suivi ensuite des recherches qui ont mené à une autre affaire où ce nom est de nouveau apparu comme le principal récipiendaire du rachat d’une importante entreprise pharmaceutique ayant pignon sur rue et qui est passée brusquement sous la coupe d’un consortium jusque-là inconnu, créer de toutes pièces de toute évidence par ce même De Bierne déjà possesseur d’une importante société multinationale n’ayant aucun rapport avec la médecine cette fois-ci.
Le dernier coup porté à une curiosité déjà bien en exergue, fut quand le nom de Massery apparu lors des recherches sur cette société comme celui de l’épouse légitime de Pierre De Bierne fondateur de ladite entreprise et le rapprochement immédiat qui a été fait avec le jeune Massery que Maurice Désmaré a tenu à garder près de lui alors qu’une visioconférence ou même des clichés photos auraient largement suffi pour lui faire reconnaître ce Sacha Voltok.
- Je n’ai jamais prétendu une telle chose monsieur ! Juste que je connais parfaitement la conception de cet avion, maintenant si je reste suffisamment longtemps à vous observer, je pense qu’il me sera très facile d’en comprendre le maniement.
- (Le copilote moqueur) C’est quoi pour toi suffisamment longtemps ? Cinq ans ? Dix ?
- Une petite heure devrait suffire monsieur, je connais déjà la fonction de chacun de ces instruments.
L’homme se tourne vers son équipier.
- There is no shortage of air the minot !! (Il ne manque pas d’air le minot !!)
- It has leveling in all cases !! (Il a de l’aplomb en tous les cas !!)
- You believe that I am a liar ? (Vous croyez que je suis un menteur ?)
Les deux hommes se regardent incrédules.
- (Le commandant de bord) Tu parles combien de langues comme ça ?
- Quelques-unes pourquoi ?
- Pour rien, juste par curiosité !! Tu dois être un des traducteurs je parie ?
- Pas du tout monsieur, je suis un des chefs d’entreprises convié au congrès.
- (Le copilote surpris) Rien que ça ?
- Non en fait ! J’ai aussi mes diplômes de médecine et j’aide également à la recherche fondamentale à temps perdu, pour la médecine et l’armée.
- (Le commandant de bord) Tu m’en diras tant !! Tu ne te moquerais pas plutôt de nous par hasard ?
- Bien sûr que non !! Pourquoi ferais-je une chose pareille !!
- C’est justement la question que je me posais à l’instant ! Bon ! Admettons !! Tu voulais voir le cockpit et bien tu y es et je serais curieux de connaître tes impressions ?
- Vous devriez remonter l’assiette d’un degré commandant, sinon vous allez droit vers cette perturbation là-bas et ça risque de secouer grave !!
Les deux hommes portent leurs regards vers ce que mon doigt leur montre, ils réagissent rapidement et pendant que l’un d’eux désactive le pilote automatique, l’autre remonte légèrement le manche pour passer au-dessus de la forte dépression que nous allions certainement traverser si je ne les avais pas avertis à temps.
Ils restent attentifs le temps nécessaire à l’éviter et quand c’est chose faite, ils remettent l’appareil en automatique et se tournent de nouveau vers moi avec cette fois-ci une tout autre expression du visage.
- Comment savais-tu ce qu’il fallait faire aussi précisément ?
- A une époque j’étais très intéressé par l’aviation et j’ai beaucoup lu sur ce sujet.
- Et bien tu m’en diras tant !! Et c’était quand ?
- Il y a cinq ou six ans, mes parents sont décédés à cause d’un accident d’avion et je voulais comprendre ce qu’il avait bien pu leur arriver.
- Mais enfin !! Quel âge as-tu ?
- Dix-huit ans monsieur !
Il ne leur est pas difficile de faire la soustraction et ce sont les traits marqués par un ahurissement extrême qu’ils reportent leur attention sur moi.
- Incroyable !!
- Pardon ?
- Je disais que c’est incroyable !! Comment un garçon si jeune peut-il être tout ce que tu prétends être ? Et d’ailleurs comment peut-on l’être peu importe l’âge ?
- Vous ne me croyez toujours pas ?
- Et bien si pourtant !! C’est justement ça qui me semble ahurissant !! Peux-tu me dire ce que tu ne sais pas faire ?
Je les regarde amusé.
- Chanter Hi ! Hi ! C’est tout du moins ce que prétendent mes amis alors que moi je soutiens le contraire, vous voulez que je vous fasse une démonstration ? Comme ça, j’aurais votre avis !
Je n’attends pas de réponses de leur part et c’est en mimant un micro avec mon poing fermé devant ma bouche que j’entonne de bon cœur.
- Quoi ma gueule !! Qu’est-ce qu’elle a ma gueule !! Quelque chose qui ne va pas !! Qui ne te reviens pas !!……….
***/***
À l’intérieur de l’avion côté passager, ils entendent alors un énorme fou rire venant du poste de pilotage et se demandent tous ou presque dans quelle galère ils sont avec aux commandes des pilotes aussi enclins à la rigolade.
Seules quelques rares personnes dont Émile rit de bons cœurs, sachant très bien ce qui a déclenché cette brusque crise d’hilarité.
Le député en a les yeux qui pleurent, quand il voit le président dans le même état que lui et qu’il lui dit.
- Et ce n’est que le début !! Rendez-vous compte que nous n’avons même pas encore mis les pieds au Japon Hi ! Hi ! Non !! Décidément, je n’aurais manqué ce voyage pour rien au monde !!
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (85/150) (Les autres nations)
« Russie »
« Quelques heures plus tôt »
L’avion est prêt à décoller, n’attendant plus que Vladimir dont l’arrivée imminente vient d’être annoncée et le reste de la délégation termine de s’installer en cherchant du coin de l’œil qui parmi eux n’est pas ce qu’il semble être.
Igor termine son rapport pendant que le véhicule arrive près de l’aéroport.
- Je vous assure qu’il y a une tromperie manifeste dans tout ce que nous avons appris récemment, maintenant reste à savoir laquelle.
- (Vladimir) Un rapport avec le garçon ?
- (Igor) Très certainement excellence !
- (Vladimir) Serait-il réellement ce que nous pensions de lui au début ?
- (Igor) Déjà j’aimerais savoir ce qui vous a poussés à vous intéresser à lui en particulier ? Rappelez-vous que je ne m’occupais pas de ce dossier à cette époque.
Vladimir sourit, ironique.
- Vous n’êtes pas très curieux pour mon chef des renseignements ! Enfin bon !! Je veux bien croire que vous avez été très occupés dernièrement !! Pour répondre à votre ignorance, sachez que tout commence par un accident et un décès. La mort précipitée lors de son arrestation du directeur des renseignements généraux dont plusieurs de nos sources nous avaient remonté l’information qu’il s’intéressait tout spécialement à un très jeune garçon surdoué, ensuite et c’est ce qui m’a décidé à l’époque à envoyer votre prédécesseur en France : Plusieurs clichés sur deux jeunes adultes victimes d’un très grave accident de voiture et dont plus aucunes traces n’apparaissaient quelques jours à peine après que ce même jeune garçon s’en soit occupé. Le reste vous le connaissez et voilà que le doute revient sur ce qu’il est réellement.
- (Igor) Nous l’apprendrons très vite !! J’ai mis en place un de nos meilleurs agents actuels sur cette mission !!
- (Vladimir cette fois sarcastique) J’ai déjà entendu ce refrain avec votre soi-disant fameux Stanislas !! Et où est-il maintenant ?
- (Igor blême) Je crains qu’il n’ait été découvert !!
- (Vladimir menaçant) Faites en sorte que cela ne se reproduise pas une nouvelle fois mon cher Igor !! Cette faute ne vous serait pas pardonnée et vous en connaissez parfaitement les retombées si ma confiance en vous venait à ne plus être ce qu’elle est encore.
Igor comprend la menace :
- Cette fois-ci nous avons pris toutes les précautions pour que tout se passe comme prévu monsieur.
- (Vladimir toujours menaçant) A mon retour j’espère en savoir plus sur cette affaire !! Déjà parce que je vais rencontrer ce Florian De Bierne et ensuite parce que vous me rendrez un rapport qui cette fois-ci reflétera l’exacte réalité de cette partie que nous jouons avec la DST Française. Nous prendrons ensuite les décisions pour clore ce dossier une bonne fois pour toutes, me suis-je bien fait comprendre ?
- Oui excellence.
- Très bien alors !! Nos hommes sur place sont-ils avertis ?
- Bien sûr excellence !! Ils seront à vos ordres au cas où vous prendriez une décision rapide et ont les instructions de suivre pas à pas les faits et gestes de ce garçon.
- (Vladimir satisfait) Très bien !! J’espère simplement que d’autres gouvernements n’aient des vues sur lui et réussissent là où pour l’instant nous nous sommes lamentablement cassé les dents.
Le silence s’instaure alors, chacun des deux hommes dans des pensées pas si éloignées que ça et c’est avec un léger sursaut d’étonnement qu’ils reviennent au réel en constatant l’arrêt du véhicule à quelques pas du terminal.
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« En vol »
Vladimir observe les passagers de l’avion, il reconnaît quelques personnages important du parti, quelques industriels nouvellement arrivés depuis la privatisation des entreprises d’état mais aussi plusieurs savants qui devront répondre sur l’aspect écologique du congrès.
Aspect dont Vladimir reconnaît qu’il n’en a rien à faire, sa présence à Kyoto ne servant qu’à conforter des alliances militaires ou stratégiques avec certains pays contre un veto de sa part sur les résolutions qui pourraient leur être néfastes ou coûteuses pour leur économie.
Il finit par fermer les yeux pour revenir à des pensées beaucoup plus pressantes rien que pour assouvir sa curiosité, comme celle d’imaginer ce que peut être ce jeune homme dont l’intérêt qu’il a pour lui, a déjà coûté très cher tant en hommes qu’en retombées économiques.
Vladimir a un rictus en imaginant le face-à-face avec ce Florian, il ne doute pas un instant de l’impressionner suffisamment pour lui faire craindre d’aller contre sa volonté et d’accepter ses propositions d’entrer au service de son pays et donc au sien par la même occasion, s’il se révèle exact qu’il recèle un réel potentiel.
***/***
« Pékin »
« Réunion des dirigeants du parti unique »
- Notre président aurait dû vous envoyer là-bas maître Tsu !!
- (Ming) Il doit avoir ses raisons pour avoir décidé d’y aller lui-même.
- Les connaîtriez-vous ?
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (86/150) (Les autres nations) (suite)
- S’il ne vous en a pas parlé, ce n’est certainement pas à moi de le faire !
- Est-ce en rapport avec vos dernières acquisitions ?
- Ça se pourrait oui, j’ai eu une longue conversation avec notre président à ce sujet.
- Mais enfin maître Tsu !! Pourquoi toutes ses cachotteries ? Ne sommes-nous pas vos égaux dans ce gouvernement ?
Ming se lève et s’apprête à les quitter, il se retourne néanmoins vers eux pour une dernière mise au point.
- Xi vous en dira plus à son retour, il voulait s’assurer par lui-même de l’exactitude de mes déclarations.
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« À bord de l’avion emmenant les représentants de la république de Chine au congrès de Kyoto »
Xi Jinping ressasse encore une fois l’entretien qu’il a eu avec son ami Ming, celui-ci lui ayant demandé expressément à le rencontrer avant son départ pour Kyoto.
« Deux jours plus tôt, dans le bureau du président Xi à Pékin »
- Alors Ming !! Pourquoi tant d’empressement à vouloir me rencontrer sitôt ton retour d’Europe ?
- Je tenais à te parler avant que tu ne désignes lequel d’entre nous assistera au congrès de Kyoto.
- Te porterais-tu volontaire mon ami ?
- Je pense qu’une fois que tu m’auras entendu, il ne sera plus question qu’un autre que toi y aille personnellement.
- Tiens donc !! Voilà des paroles curieuses venant de ta part, qu’as-tu donc à me dire qui me pousserait à perdre mon temps là-bas ? Tu connais aussi bien que moi notre position quant aux décisions fort peu efficaces qui y seront encore prises cette fois-ci.
- Écoute donc ce que j’ai à te dire avant d’être aussi sûr que ce congrès sera aussi improductif que ceux qui l’ont précédé.
- Eh bien je t’écoute mon ami !
Ming va s’asseoir sur un des fauteuils du bureau et invite son interlocuteur à en faire de même.
- Installe-toi confortablement alors parce que ça risque d’être long.
***/***
« Deux heures plus tard »
- (Xi éberlué) En as-tu terminé de toutes ces révélations somme toute incroyables ?
- Mais vrai tu peux m’en croire !!
- Tu sais que je ne mets pas en doute tes paroles mon ami, mais reconnaît qu’elles sont pour le moins extraordinaires !!
- C’est pour cette raison que j’ai longuement hésité à t’en parler.
- Que craignais-tu donc ? Que je m’en prenne moi aussi à ce garçon auquel tu sembles tenir beaucoup ?
- J’avoue y avoir pensé oui !!
- Qu’est-ce donc qui t’as fait changer d’avis alors ?
- Peut-être le fait que je te considère comme un ami et aussi sans doute pour le bien-être de notre population, te rends-tu compte de l’impact de ces découvertes ?
- Bien sûr que crois-tu donc ? Je réalise aussi la puissance que va retrouver ce minuscule pays qui déjà dans l’état actuel où il se trouve, se prend pour le nombril du monde avec sa population totale qui ne dépasse pas celle de notre capitale.
- Ils sont fiers je te l’accorde volontiers, mais ils sont aussi pacifistes et je les connais bien pour y avoir longuement vécu, Florian est un garçon que je décrirais comme humain dans le sens le plus fort du terme. Il se voue aux autres sans jamais rien en demander en retour pour lui-même, pour lui les frontières n’existent pas et son intelligence est tel qu’il pourrait bien réussir là où jusqu’à maintenant tous ont échoué.
- Précise ta pensée mon ami !
- Faire de l’homme la priorité sur tout le reste et surtout en faire prendre conscience aux plus récalcitrants.
- Dois-je me sentir viser par tes paroles ?
- Comme nous tous je pense, il m’a fait comprendre que rien ne compte plus que les rapports entre les hommes et la nature qui nous entoure, il est comme investi d’une mission, celle de nous sauver de nous-même tu comprends ?
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« En vol pour le Japon »
Xi Jinping sourit en se laissant aller sur son siège, Ming lui est apparu à l’occasion de cet entretien ce jour-là sous un nouveau jour et a su lui insuffler sa vision d’un monde pouvant retrouver un nouveau souffle.
Comme l’avait prévu son ami, il ne pouvait pas ne pas se rendre au congrès et son impatience de rencontrer ce jeune garçon lui a fait annuler toutes ses obligations pour les dix prochains jours afin d’y assister en personne.
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Cette annonce aux organisateurs du congrès a fait l’effet d’une bombe, ceux-ci ne comprenant pas l’intérêt soudain de tous ses hauts personnages à y assister en personnes et renforcent les moyens de sécurités déjà mis en œuvre, craignant à juste titre des actes terroristes quand cet état de fait sera à la connaissance des médias du monde entier.
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (87/150) (Les autres nations) (suite)
« États unis »
« A l’intérieur d’air force one, en vol vers Kyoto »
Le président Bush entre en vidéo conférence avec son ambassadeur se trouvant en France, le visage de l’homme apparaît alors sur l’écran et lui fait pousser un soupir de satisfaction d’avoir pu avoir la communication malgré le temps qui ne se prête pas aux liaisons satellites.
- Alors ?? Avez-vous la confirmation qu’il sera présent ?
- À l’instant monsieur !! Nos agents l’ont vu monter dans l’avion accompagné d’un autre homme.
- Donc nos informations étaient bonnes ?
- Il semblerait monsieur !
- Avez-vous pu en apprendre plus sur ce garçon ?
- Très peu monsieur, il semblerait toutefois qu’il aurait été reconnu comme docteur en médecine par ses pairs.
- Dans quelle discipline ?
- Toutes, monsieur !!
- Comment !!!
- Vous m’avez très bien entendu, je fais actuellement vérifier cette information qui m’a paru impossible à prime abord, mais il semblerait qu’elle soit exacte et j’en attends la confirmation de notre agent en place.
- Et Poutine dans tout ça ?
- Il semble avoir cessé de vouloir s’en emparer, son organisation en France est complètement démantelée à l’heure où je vous parle.
- Hum !! Cette histoire de leurre est peut-être la réalité en fait.
- C’est ce qu’avait l’air de prétendre monsieur Désmaré lors de notre entretien, mais ça me semble vraiment gros après ce que nous avons appris sur le garçon.
- Un surdoué parmi d’autres !
- Je pense que c’est beaucoup plus que ça monsieur, nos agents rapportent qu’un nombre important de leurs homologues Français ont interrompu depuis quelque temps leurs missions en cours pour la sécurité exclusive du jeune De Bierne.
- Vous avez fait du bon travail ambassadeur !
- Merci monsieur.
- Et pour le soldat Massery où en sommes-nous ?
- Il a été mis à la disposition des services Français comme convenu monsieur, nous n’avons aucune nouvelle de lui depuis.
- N’hésitez pas à me contacter directement si vous apprenez quelque chose de nouveau surtout !
- Je n’y manquerai pas monsieur.
- Fin de la communication !!
Le président Bush éteint sa liaison vidéo et se renfonce dans son fauteuil le visage mi-figue mi-raisin, les nouvelles n’étant pas vraiment celles qu’il attendait.
Ça fait quelques mois maintenant qu’il a entendu parler pour la première fois de ce chirurgien d’exception, un pur hasard qu’une toute jeune fille et son père, américains en vacances chez des parents éloignés, aient eu affaire à lui au sortir d’un grave accident de moto.
C’est lors de la rééducation de cette enfant une fois retournée au pays, qu’un rapport médical est parvenu jusqu’à ses services et qu’un de ses conseillers y a prêté suffisamment attention pour lui en parler lors d’une conversation des plus banales.
La méthode opératoire spectaculaire qui a rendu presque à cent pour cent la mobilité de la main tranchée de la fillette ayant suscité suffisamment de curiosité pour qu’il y prête attention et donne les instructions nécessaires à son service de renseignement pour en savoir plus sur le praticien ayant réalisé l’opération.
Jusque-là rien d’exceptionnel en soi, l’idée étant d’en connaître suffisamment sur son identité pour le cas où il serait opportun d’avoir recours à ses services pour des personnes d’importance capitale.
Ce n’est que dernièrement quand il a eu en mains le rapport du jeune soldat retrouvé par miracle alors que tous le croyaient perdu, que ce nom de De Bierne lui a tout de suite sauté à la figure et qu’il en a fait le rapprochement.
S’en est suivi ensuite des recherches qui ont mené à une autre affaire où ce nom est de nouveau apparu comme le principal récipiendaire du rachat d’une importante entreprise pharmaceutique ayant pignon sur rue et qui est passée brusquement sous la coupe d’un consortium jusque-là inconnu, créer de toutes pièces de toute évidence par ce même De Bierne déjà possesseur d’une importante société multinationale n’ayant aucun rapport avec la médecine cette fois-ci.
Le dernier coup porté à une curiosité déjà bien en exergue, fut quand le nom de Massery apparu lors des recherches sur cette société comme celui de l’épouse légitime de Pierre De Bierne fondateur de ladite entreprise et le rapprochement immédiat qui a été fait avec le jeune Massery que Maurice Désmaré a tenu à garder près de lui alors qu’une visioconférence ou même des clichés photos auraient largement suffi pour lui faire reconnaître ce Sacha Voltok.
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