04-09-2020, 02:42 PM
(Modification du message : 04-09-2020, 02:44 PM par laurentdu51100.)
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (72 / 150) (Begin) (Le nouveau don)
Je me sens reposer au sol et j’entends alors un rire grave que je reconnais de suite et qui me rassure bien que je ne pense pas risquer grand-chose au sein de l’établissement.
- Titi !! Qu’est ce qui t’a pris de me faire une trouille pareille ?
- Oups !! Hi ! Hi ! J’ai cru voir un « ro » minet !! Hi ! Hi !
- Très drôle !! Si tu m’expliquais plutôt ce que tu faisais planquer dans le couloir ?
- Je suis de garde figure toi !! Le garçon que tu viens apparemment voir est sous surveillance.
- Ici !! Dans la caserne ??
- Ce sont les ordres !! Personne ne doit entrer dans cette chambre sans montrer pattes blanches.
- Je comprends pourquoi tu restes dans le couloir alors Hi ! Hi !
Je lui mets les miennes sous le nez.
- Tiens, regarde !! Elles le sont assez pour toi ?
- (Stephan) Faut voir Hi ! Hi ! Qu’est-ce que tu lui veux à ce gars, à une heure pareille ?
- Juste faire sa connaissance, c’est mon cousin !
Stephan sourit en plissant les yeux d’amusement.
- Je me disais aussi qu’il avait un petit quelque chose qui me rappelait quelqu’un et maintenant que tu me le dis, ça ne m’étonne plus du tout que vous soyez de la même famille.
- Il doit être beau gosse alors Hi ! Hi !
- Ça ira les chevilles !!
Je lui tire la langue.
- Dis plutôt que tu es jaloux de mon physique de rêve, gringalet !!
Une main attrape la ceinture de mon pantalon et me soulève sans effort apparent, amenant mes yeux en face des siens rieurs.
- Alors terreur ?
Je le fixe intensément dans les yeux, quelque chose se passe alors qui me surprend au plus haut point.
Mon esprit entre en lui et je peux y lire comme dans un livre ouvert, y découvrant l’énorme sympathie que je lui inspire ainsi que ce qu’il serait capable de faire à toute personne qui me voudrait du mal.
Cette sensation étrange m’amène un long frisson et me fait détourner le regard, ne voulant pas continuer plus longtemps ce qui pour moi est une atteinte manifeste à son intimité.
Stephan doit avoir lui aussi ressenti quelque chose de pas naturelle car son visage exprime alors une expression d’intense surprise.
Il me repose alors au sol en se reculant d’un pas.
- Qu’est-ce que tu viens de faire ?
J’essaie de garder un air le plus naturel possible pour répondre.
- Comment ça ?
- J’ai eu l’impression que tu étais dans ma tête !
- Tu sais bien que c’est impossible !!
- Alors dis-moi pourquoi tu as eu cette expression et que tu as détourné les yeux ?
- Mais non je t’assure !! Juste que je me suis senti soudainement gêner de te fixer comme ça !!
Stephan me regarde longuement, cherchant à comprendre ce qu’il vient de ressentir comme une intrusion dans son esprit et qui lui a fait poser cette question, maintenant il n’est sûr de rien et est prêt à penser que ce n’était qu’une impression sans réel fondement.
- Tu es un garçon étrange Florian, je préfère être du bon côté de la barrière avec toi, crois-moi, et je plains ceux qui auraient de mauvaises intentions à ton égard, je ne sais pas d’où me vient cette impression mais je suis certain que quelque chose de pas habituelle émane de toi.
- Ne dis pas de bêtises allons !! C’est juste le contexte de se retrouver ici en pleine nuit qui t’amène ces réflexions et rien d’autre.
- Tu as sans doute raison !! Allez !! Va faire connaissance avec ton cousin, je suis sûr qu’il sera aussi curieux que toi de te connaître enfin.
Stephan repart alors dans l’angle du couloir où il se rassoit sur la chaise qu’il a mise là pour prendre son tour de garde discrètement.
Je reste un instant planté sans ne plus rien faire que réfléchir intensément sur ce qu’il vient de m’arriver, je me concentre alors sur la seule personne qui compte plus pour moi que ma propre vie et je sens mon esprit partir loin d’ici et se connecter au sien.
***/***
« Aix en Provence, chambre de Thomas »
Thomas se redresse soudainement, une voix bien connue résonne dans sa tête nette et claire comme si la personne était près de lui et lui susurrait ses paroles à l’oreille.
- Thomas ? C’est « Flo » !
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (73 / 150) (Begin) (Mon cousin/ma famille)
L’étonnement de Thomas est à son comble quand il comprend après l’avoir cherché partout du regard, que son ami n’est pas à ses côtés dans sa chambre.
- Florian ? Mais où es-tu ?
- A Paris !!
Le grand blond toujours dans un ahurissement des plus comiques, attrape son portable posé près de lui sur sa table de chevet et le met à son oreille.
- Hi ! Hi !
- Allô !!!
- Ne sois pas ridicule « Thom », tu vois bien qu’il est éteint !!
- Mais !!! ….. Comment !!! ….
- Tu as déjà entendu parler de la télépathie quand même ?
- (Thomas croit comprendre) J’ai une de ses choses dans la tête comme Taha et son frère ?
- Non t’inquiète !! C’est juste moi qui fais ça en me concentrant sur toi !! Par contre je ne vais pas pouvoir continuer longtemps, ça me pompe toute mon énergie.
- Encore un de tes « dons » qui se réveille ?
- On dirait bien oui ! Je dois couper la com sinon la facture va être salée, je t’aime !! Bisous mon Thomas !!
Mon esprit revient brusquement et me laisse avec une énorme impression de fatigue qui m’oblige à me retenir au mur du couloir.
***/***
« Afrique, clairière des arbres torturés »
Une brume opaque se répand sur les pierres, démontrant que celles-ci ressentent et communiquent entre elles.
- Son esprit s’est libéré !! L’enfant humain a trouvé son potentiel, il ne lui reste plus qu’à le développer.
- Il est comme nous avant l’ascension maintenant.
- Oui !! Il ne lui reste plus qu’à comprendre.
- De son inconscient viendra le savoir !
- Il le faut s’il veut vivre cette existence.
- Il n’aura bientôt plus le choix, son corps le ramènera vers ce qui doit être.
- Nous l’aiderons à revenir, il est celui que nous attendions et qui empêchera ce monde de sombrer comme le nôtre l’a fait à cause de notre ignorance d’alors, il y a si longtemps.
- Voilà donc la raison qui a poussé notre frère à entrer en lui, c’était pour le sauver mais aussi pour le former, il avait déjà senti en ce jeune carboné à peine né qu’il était habité par cet esprit pur.
- Pourquoi ne nous l’a-t-il pas dit ?
- L’aurions-nous cru ?
- Non !! Les chances que ce soit ça étaient trop infimes et pourtant !!!
***/***
« Retour à Begin »
Je prends sur moi pour ne pas que mon attente fasse revenir « Titi » en se demandant ce que je peux bien attendre à rester planter là devant cette porte depuis si longtemps, une grande bolée d’air m‘aide à combattre l’impression de lassitude et c’est maintenant d’une main redevenue ferme que je frappe à la porte pour découvrir enfin celui dont l’existence m’était encore il y a quelques heures complètement inconnue.
« Toc ! Toc ! Toc ! »
Un bruit de lit qui grince me prouve que quelqu’un est bien dans la chambre, j’attends alors avec impatience qu’apparaisse à ma vue ce garçon qui est de mon sang et dont j’avais toujours rêvé avoir rien que pour pouvoir être comme tout le monde avec une vraie famille.
Apparemment les coups frappés à sa porte n’ont pas été suffisants, je recommence alors un peu plus fort cette fois.
« Toc ! Toc ! Toc ! »
Une voix jeune et ensommeillée questionne alors.
- Oui ???
- Ouvre cousin !! C’est Florian !!
Je n’ai pas terminé ma phrase qu’une énorme boule d’émotion me remonte dans la gorge, ce simple mot de cousin que je viens de prononcer m’émeut plus que je n’y aurais pensé de prime abord et c’est avec une fébrilité manifeste que j’attends derrière cette porte que la personne dont les pas approchants vienne ouvrir et que je découvre enfin celui qui va sans aucun doute apporter un énorme changement dans ma vie.
Antoine n’est guère mieux dans l’instant présent que celui qui vient de s’annoncer à une heure si tardive, son cœur bat la chamade et ses mains tremblent de la même émotivité que celle qu’il a ressentie dans cette voix juvénile.
C’est donc dans cet état de trouble manifeste qu’il ouvre la porte et se présente devant celui qui pour lui également est sa seule famille.
Les deux garçons restent un long moment les yeux dans les yeux sans pouvoir ni bouger, ni prononcer la moindre parole.
Leurs regards étrangement semblables se fixent avec intensité, une lueur les allume alors de la joie intense qu’ils éprouvent de cette rencontre et qui sera, ils n’en doutent ni l’un ni l’autre, un tournant essentiel dans leur vie future.
Une personne qui assisterait à cette première rencontre, verrait tout de suite à quel point le courant passe entre ses deux grands adolescents quasiment du même âge, ne serait-ce déjà dans ce sourire marquant leur visage et prouvant sans contexte l’attirance qu’ils éprouvent déjà l’un pour l’autre.
Leurs yeux d’un vert éclatant presque magnétique, brillent d’émotions et c’est le jeune rouquin d’un naturel plus expressif que le grand brun qui se jette le premier dans ses bras, fondant littéralement en larmes trop longtemps retenues d’une émotivité dont il n’est et n’a jamais été maître.
Antoine lui aussi se laisse aller dans les bras semblant frêles mais non dénués de force de ce jeune homme qui l’attire déjà au premier contact et ses mains d’abord hésitantes, serrent à leurs tours les reins souples à la chaleur apaisante pour l’amener encore plus contre lui dans une étreinte tout amicale et, déjà ils le sentent bien tous les deux, fraternelle.
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (74 / 150) (Paris) (Sacha)
« Au même moment en proche banlieue »
Les deux hommes restent à épier les faits et gestes des trois zonards qui de toute évidence dealent dans la nuit sombre et glauque de ce quartier à la réputation qui n’est plus à faire.
- Qu’est-ce qu’on attend ?
- Il faut les prendre en flag sinon ils ne se priveront pas d’aller porter plainte !
- Bah !! Quels sont les risques qu’ils nous dénoncent ?
- Minime, je te l’accorde mais il vaut mieux rester un minimum dans la légalité, rappelle-toi que nous ne sommes là ce soir que pour te montrer la procédure au cas où ils te mettraient avec un autre équipier.
- (Sacha narquois) Avec ce que tu m’as raconté, ce serait quand même étonnant pas vrai ?
- On ne sait jamais !! Tiens ! Voilà un client ! Attendons que la transaction se fasse avant d’intervenir.
Un jeune gars tout juste sorti de l’adolescence s’avance vers les trois autres personnes en rasant les murs, cherchant de toute évidence à rester le plus discret possible.
Les trois lascars semblent le connaître car ils arrivent directement vers lui en l’entourant le sourire aux lèvres, une poignée de mains et Maxence repère par habitude les petits sachets et les billets de banque qu’ils s’échangent subrepticement en profitant de cette soi-disant étreinte amicale.
- C’est bon !! On peut y aller, reste derrière moi et n’oublie pas que tu n’es pas encore assermenté alors pas de vagues.
- (Sacha moqueur) Oui chef !
Le jeune camé se prépare à repartir d’où il était venu quand il voit les deux ombres s’avancer vers eux et pousse un cri d’alerte.
- Vingt-deux les gars !! C’est les poulets !!
Les quatre jeunes se dispersent alors dans toutes les directions, Maxence a repéré celui qui l’intéresse dans le tas et qui a déjà eu droit plusieurs fois à se faire interpeller par lui, il s’exclame alors.
- Halte police !! Occupe-toi du client, je prends l’autre là-bas !!
La poursuite ne dure pas très longtemps, les deux hommes trop habitués aux sports extrêmes pour se laisser semer par des débutants et quelques minutes à peine plus tard, ils se retrouvent dans un coin tranquille avec les deux jeunes menottés qui n’en mènent pas large.
Disons plutôt que c’est celui qui a porté le pet qui tremble de s’être fait coincer, car pour l’autre c’est le sourire en coin qu’il se laisse emmener dans ce recoin sombre où il sait très bien ce qui l’attend.
- (Maxence) Main derrière la tête face au mur !! Reculez et écartez les jambes !! Allez plus vite !!
Maintenant les deux jeunes se retrouvent en équilibre précaire, le moindre mouvement les faisant chuter s’ils leur prenaient envie de vouloir s’échapper.
- Fouille celui-là, il connaît le manège et saura fermer sa gueule, moi je prends l’autre !!
Sacha commence à palper le jeune loubard qui se contente de ricaner, il lui sort des poches quelques sachets de came et une liasse déjà conséquente de billets qu’il glisse dans sa poche, voyant ça le mec commence à protester.
- Hé !! Le fric est à moi !!
Il reçoit alors une mandale qui lui fait voir trente-six chandelles, son visage change alors du tout au tout en comprenant que cette fois-ci il va y avoir du changement et que les deux flics sont du même acabit, ce qui n’est pas pour le rassurer.
D’ordinaire il ferme sa gueule de la fouille plus que poussée qu’il subit et se laisse ensuite emmener au poste où il en ressort le lendemain matin non sans avoir eu droit au préalable à un pelotage en règle du flic PD qui lui doigte le cul et lui pelote outrageusement la queue en faisant attention que son collègue ne s’en aperçoive pas.
Ça ne va jamais plus loin et le deal lui va bien puisqu’il ne perd que quelques grammes vite remplacés, seulement il sent bien que la donne vient de changer avec le ton et la baffe en pleine tronche que l’autre tâche vient de lui asséner sans retenir son coup.
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (75 / 150) (Paris) (Sacha) (suite)
Maxence termine sa fouille des vêtements de l’autre jeune en lui soutirant la coke qu’il venait de s’acheter, il n’avait encore jamais eu affaire à ce gars et il doit reconnaître qu’il le fait déjà bien bander, la peur du jeune type est flagrante car il le sent trembler de tout son corps.
- Voyons voir si tu n’en caches pas ailleurs !!
- Je vous jure que non monsieur !!
- Ta gueule, bâtard !! Sinon tu vas en recevoir une comme ton pote.
Il lui remonte son tee-shirt, faisant apparaître son ventre mat de jeune rebeu et ses mains lui détachent son ceinturon pour ensuite lui baisser le pantalon et le slip jusqu’aux chevilles.
- Qu’est-ce que vous faites !!
- J’ai dit ta gueule !! Cambre bien ton cul que je regarde si tu ne planques rien à l’intérieur !!
Une énorme claque résonne dans la nuit, marquant la fesse gauche du jeune gars qui s’exécute alors en comprenant qu’il ne lui sert à rien de résister, si ce n’est de se faire défoncer la tête en plus du reste.
Maxence a le regard qui s’allume de plaisir à regarder sa victime qui a enfin compris qu’il valait mieux se laisser faire et ses mains prennent les deux fesses encore imberbes qu’elles écartent pour lui dévoiler l’anus plissé qui lui met le sexe en ébullition.
Sacha fait exactement comme son copain, sauf que lui en est déjà à le doigter en profondeur et sa victime serre les dents en n’osant pas protester, ayant déjà compris ce qu’il lui arriverait s’il s’y essayait.
Maxence entre à son tour son majeur dans le fondement du jeune arabe qui pousse un cri de douleur, le doigt étant entré sans aucune préparation et lui occasionnant une atroce brûlure.
- Aïe !!!
Maxence d’une voix excitée :
- J’ai dit ta gueule !! Je vais te mettre ma queue bien profond et tu n’as pas intérêt à la ramener si tu ne veux pas te retrouver aux urgences.
- Pitié non !! Pas ça !!
- Alors ferme ta gueule !! Tu m’excites alors ça ira vite et après je te laisserais repartir sans t’amener au poste, à moins que tu préfères cette solution ?
Le jeune ne dit rien et Maxence a un sourire de prédateur en comprenant qu’il a encore gagné et que ce jeune gars doit toujours vivre chez ses parents, préférant le subir plutôt à ce qu’ils connaissent ses propensions à se droguer.
Maxence jette un œil sur Sacha qui déjà pointe sa queue au bord du trou de l’autre mec qui serre les dents dans l’attente de la douleur qui ne saurait tarder à arriver.
- Mets une capote !! Ne va pas prendre de risques avec ce genre de mecs !
Il en sort une de sa poche qu’il lui envoie, Sacha déchire l’emballage et met le préservatif en un temps record, il enfile alors direct le jeune mec qui serre les dents sous la violence du geste.
- Mmmm !!!
Son doigt toujours planté dans l’anus de son jeune arabe, Maxence regarde son copain se déchaîner sur l’autre type et le défoncer avec ardeur tout en lui serrant fortement la gorge de sa main droite.
Il sourit en reconnaissant bien là la brutalité innée de Sacha et reporte son attention sur celui qu’il a sous la main, celui-ci ne bronche pas en observant ce qu’il se passe à côté de lui et ses yeux se couvrent de larmes en comprenant ce qui l’attend, il tourne son visage suppliant vers Maxence qui ricane alors en comprenant bien ses appréhensions.
- T’es puceau pas vrai ?
- Oui monsieur ! Pitié !!
- Tant mieux alors, ça va me faire faire des économies et en plus je préfère sans !!
Moins cruel que son copain, Maxence crache dans sa main et enduit son sexe de sa salive avant de pénétrer sa victime qui se cabre sous la douleur violente qu’il ressent sur l’instant où ce sexe lui semblant énorme écarte ses chairs pour le transpercer jusqu’à la garde.
- T’inquiète !! C’était le plus dur, maintenant tu vas prendre ton pied gamin !!
Les minutes qui suivent ne sont troublées que par les ahanements des deux hommes qui pourfendent avec un plaisir manifeste leurs deux victimes qui sont au bord de l’évanouissement, du moins pour l’une d’elles, sous les coups de boutoirs qui leur transpercent les intestins avec une excitation et une fureur sans commune mesure avec le plaisir qu’ils devraient normalement prendre avec un partenaire choisi et consentant.
Je me sens reposer au sol et j’entends alors un rire grave que je reconnais de suite et qui me rassure bien que je ne pense pas risquer grand-chose au sein de l’établissement.
- Titi !! Qu’est ce qui t’a pris de me faire une trouille pareille ?
- Oups !! Hi ! Hi ! J’ai cru voir un « ro » minet !! Hi ! Hi !
- Très drôle !! Si tu m’expliquais plutôt ce que tu faisais planquer dans le couloir ?
- Je suis de garde figure toi !! Le garçon que tu viens apparemment voir est sous surveillance.
- Ici !! Dans la caserne ??
- Ce sont les ordres !! Personne ne doit entrer dans cette chambre sans montrer pattes blanches.
- Je comprends pourquoi tu restes dans le couloir alors Hi ! Hi !
Je lui mets les miennes sous le nez.
- Tiens, regarde !! Elles le sont assez pour toi ?
- (Stephan) Faut voir Hi ! Hi ! Qu’est-ce que tu lui veux à ce gars, à une heure pareille ?
- Juste faire sa connaissance, c’est mon cousin !
Stephan sourit en plissant les yeux d’amusement.
- Je me disais aussi qu’il avait un petit quelque chose qui me rappelait quelqu’un et maintenant que tu me le dis, ça ne m’étonne plus du tout que vous soyez de la même famille.
- Il doit être beau gosse alors Hi ! Hi !
- Ça ira les chevilles !!
Je lui tire la langue.
- Dis plutôt que tu es jaloux de mon physique de rêve, gringalet !!
Une main attrape la ceinture de mon pantalon et me soulève sans effort apparent, amenant mes yeux en face des siens rieurs.
- Alors terreur ?
Je le fixe intensément dans les yeux, quelque chose se passe alors qui me surprend au plus haut point.
Mon esprit entre en lui et je peux y lire comme dans un livre ouvert, y découvrant l’énorme sympathie que je lui inspire ainsi que ce qu’il serait capable de faire à toute personne qui me voudrait du mal.
Cette sensation étrange m’amène un long frisson et me fait détourner le regard, ne voulant pas continuer plus longtemps ce qui pour moi est une atteinte manifeste à son intimité.
Stephan doit avoir lui aussi ressenti quelque chose de pas naturelle car son visage exprime alors une expression d’intense surprise.
Il me repose alors au sol en se reculant d’un pas.
- Qu’est-ce que tu viens de faire ?
J’essaie de garder un air le plus naturel possible pour répondre.
- Comment ça ?
- J’ai eu l’impression que tu étais dans ma tête !
- Tu sais bien que c’est impossible !!
- Alors dis-moi pourquoi tu as eu cette expression et que tu as détourné les yeux ?
- Mais non je t’assure !! Juste que je me suis senti soudainement gêner de te fixer comme ça !!
Stephan me regarde longuement, cherchant à comprendre ce qu’il vient de ressentir comme une intrusion dans son esprit et qui lui a fait poser cette question, maintenant il n’est sûr de rien et est prêt à penser que ce n’était qu’une impression sans réel fondement.
- Tu es un garçon étrange Florian, je préfère être du bon côté de la barrière avec toi, crois-moi, et je plains ceux qui auraient de mauvaises intentions à ton égard, je ne sais pas d’où me vient cette impression mais je suis certain que quelque chose de pas habituelle émane de toi.
- Ne dis pas de bêtises allons !! C’est juste le contexte de se retrouver ici en pleine nuit qui t’amène ces réflexions et rien d’autre.
- Tu as sans doute raison !! Allez !! Va faire connaissance avec ton cousin, je suis sûr qu’il sera aussi curieux que toi de te connaître enfin.
Stephan repart alors dans l’angle du couloir où il se rassoit sur la chaise qu’il a mise là pour prendre son tour de garde discrètement.
Je reste un instant planté sans ne plus rien faire que réfléchir intensément sur ce qu’il vient de m’arriver, je me concentre alors sur la seule personne qui compte plus pour moi que ma propre vie et je sens mon esprit partir loin d’ici et se connecter au sien.
***/***
« Aix en Provence, chambre de Thomas »
Thomas se redresse soudainement, une voix bien connue résonne dans sa tête nette et claire comme si la personne était près de lui et lui susurrait ses paroles à l’oreille.
- Thomas ? C’est « Flo » !
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (73 / 150) (Begin) (Mon cousin/ma famille)
L’étonnement de Thomas est à son comble quand il comprend après l’avoir cherché partout du regard, que son ami n’est pas à ses côtés dans sa chambre.
- Florian ? Mais où es-tu ?
- A Paris !!
Le grand blond toujours dans un ahurissement des plus comiques, attrape son portable posé près de lui sur sa table de chevet et le met à son oreille.
- Hi ! Hi !
- Allô !!!
- Ne sois pas ridicule « Thom », tu vois bien qu’il est éteint !!
- Mais !!! ….. Comment !!! ….
- Tu as déjà entendu parler de la télépathie quand même ?
- (Thomas croit comprendre) J’ai une de ses choses dans la tête comme Taha et son frère ?
- Non t’inquiète !! C’est juste moi qui fais ça en me concentrant sur toi !! Par contre je ne vais pas pouvoir continuer longtemps, ça me pompe toute mon énergie.
- Encore un de tes « dons » qui se réveille ?
- On dirait bien oui ! Je dois couper la com sinon la facture va être salée, je t’aime !! Bisous mon Thomas !!
Mon esprit revient brusquement et me laisse avec une énorme impression de fatigue qui m’oblige à me retenir au mur du couloir.
***/***
« Afrique, clairière des arbres torturés »
Une brume opaque se répand sur les pierres, démontrant que celles-ci ressentent et communiquent entre elles.
- Son esprit s’est libéré !! L’enfant humain a trouvé son potentiel, il ne lui reste plus qu’à le développer.
- Il est comme nous avant l’ascension maintenant.
- Oui !! Il ne lui reste plus qu’à comprendre.
- De son inconscient viendra le savoir !
- Il le faut s’il veut vivre cette existence.
- Il n’aura bientôt plus le choix, son corps le ramènera vers ce qui doit être.
- Nous l’aiderons à revenir, il est celui que nous attendions et qui empêchera ce monde de sombrer comme le nôtre l’a fait à cause de notre ignorance d’alors, il y a si longtemps.
- Voilà donc la raison qui a poussé notre frère à entrer en lui, c’était pour le sauver mais aussi pour le former, il avait déjà senti en ce jeune carboné à peine né qu’il était habité par cet esprit pur.
- Pourquoi ne nous l’a-t-il pas dit ?
- L’aurions-nous cru ?
- Non !! Les chances que ce soit ça étaient trop infimes et pourtant !!!
***/***
« Retour à Begin »
Je prends sur moi pour ne pas que mon attente fasse revenir « Titi » en se demandant ce que je peux bien attendre à rester planter là devant cette porte depuis si longtemps, une grande bolée d’air m‘aide à combattre l’impression de lassitude et c’est maintenant d’une main redevenue ferme que je frappe à la porte pour découvrir enfin celui dont l’existence m’était encore il y a quelques heures complètement inconnue.
« Toc ! Toc ! Toc ! »
Un bruit de lit qui grince me prouve que quelqu’un est bien dans la chambre, j’attends alors avec impatience qu’apparaisse à ma vue ce garçon qui est de mon sang et dont j’avais toujours rêvé avoir rien que pour pouvoir être comme tout le monde avec une vraie famille.
Apparemment les coups frappés à sa porte n’ont pas été suffisants, je recommence alors un peu plus fort cette fois.
« Toc ! Toc ! Toc ! »
Une voix jeune et ensommeillée questionne alors.
- Oui ???
- Ouvre cousin !! C’est Florian !!
Je n’ai pas terminé ma phrase qu’une énorme boule d’émotion me remonte dans la gorge, ce simple mot de cousin que je viens de prononcer m’émeut plus que je n’y aurais pensé de prime abord et c’est avec une fébrilité manifeste que j’attends derrière cette porte que la personne dont les pas approchants vienne ouvrir et que je découvre enfin celui qui va sans aucun doute apporter un énorme changement dans ma vie.
Antoine n’est guère mieux dans l’instant présent que celui qui vient de s’annoncer à une heure si tardive, son cœur bat la chamade et ses mains tremblent de la même émotivité que celle qu’il a ressentie dans cette voix juvénile.
C’est donc dans cet état de trouble manifeste qu’il ouvre la porte et se présente devant celui qui pour lui également est sa seule famille.
Les deux garçons restent un long moment les yeux dans les yeux sans pouvoir ni bouger, ni prononcer la moindre parole.
Leurs regards étrangement semblables se fixent avec intensité, une lueur les allume alors de la joie intense qu’ils éprouvent de cette rencontre et qui sera, ils n’en doutent ni l’un ni l’autre, un tournant essentiel dans leur vie future.
Une personne qui assisterait à cette première rencontre, verrait tout de suite à quel point le courant passe entre ses deux grands adolescents quasiment du même âge, ne serait-ce déjà dans ce sourire marquant leur visage et prouvant sans contexte l’attirance qu’ils éprouvent déjà l’un pour l’autre.
Leurs yeux d’un vert éclatant presque magnétique, brillent d’émotions et c’est le jeune rouquin d’un naturel plus expressif que le grand brun qui se jette le premier dans ses bras, fondant littéralement en larmes trop longtemps retenues d’une émotivité dont il n’est et n’a jamais été maître.
Antoine lui aussi se laisse aller dans les bras semblant frêles mais non dénués de force de ce jeune homme qui l’attire déjà au premier contact et ses mains d’abord hésitantes, serrent à leurs tours les reins souples à la chaleur apaisante pour l’amener encore plus contre lui dans une étreinte tout amicale et, déjà ils le sentent bien tous les deux, fraternelle.
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (74 / 150) (Paris) (Sacha)
« Au même moment en proche banlieue »
Les deux hommes restent à épier les faits et gestes des trois zonards qui de toute évidence dealent dans la nuit sombre et glauque de ce quartier à la réputation qui n’est plus à faire.
- Qu’est-ce qu’on attend ?
- Il faut les prendre en flag sinon ils ne se priveront pas d’aller porter plainte !
- Bah !! Quels sont les risques qu’ils nous dénoncent ?
- Minime, je te l’accorde mais il vaut mieux rester un minimum dans la légalité, rappelle-toi que nous ne sommes là ce soir que pour te montrer la procédure au cas où ils te mettraient avec un autre équipier.
- (Sacha narquois) Avec ce que tu m’as raconté, ce serait quand même étonnant pas vrai ?
- On ne sait jamais !! Tiens ! Voilà un client ! Attendons que la transaction se fasse avant d’intervenir.
Un jeune gars tout juste sorti de l’adolescence s’avance vers les trois autres personnes en rasant les murs, cherchant de toute évidence à rester le plus discret possible.
Les trois lascars semblent le connaître car ils arrivent directement vers lui en l’entourant le sourire aux lèvres, une poignée de mains et Maxence repère par habitude les petits sachets et les billets de banque qu’ils s’échangent subrepticement en profitant de cette soi-disant étreinte amicale.
- C’est bon !! On peut y aller, reste derrière moi et n’oublie pas que tu n’es pas encore assermenté alors pas de vagues.
- (Sacha moqueur) Oui chef !
Le jeune camé se prépare à repartir d’où il était venu quand il voit les deux ombres s’avancer vers eux et pousse un cri d’alerte.
- Vingt-deux les gars !! C’est les poulets !!
Les quatre jeunes se dispersent alors dans toutes les directions, Maxence a repéré celui qui l’intéresse dans le tas et qui a déjà eu droit plusieurs fois à se faire interpeller par lui, il s’exclame alors.
- Halte police !! Occupe-toi du client, je prends l’autre là-bas !!
La poursuite ne dure pas très longtemps, les deux hommes trop habitués aux sports extrêmes pour se laisser semer par des débutants et quelques minutes à peine plus tard, ils se retrouvent dans un coin tranquille avec les deux jeunes menottés qui n’en mènent pas large.
Disons plutôt que c’est celui qui a porté le pet qui tremble de s’être fait coincer, car pour l’autre c’est le sourire en coin qu’il se laisse emmener dans ce recoin sombre où il sait très bien ce qui l’attend.
- (Maxence) Main derrière la tête face au mur !! Reculez et écartez les jambes !! Allez plus vite !!
Maintenant les deux jeunes se retrouvent en équilibre précaire, le moindre mouvement les faisant chuter s’ils leur prenaient envie de vouloir s’échapper.
- Fouille celui-là, il connaît le manège et saura fermer sa gueule, moi je prends l’autre !!
Sacha commence à palper le jeune loubard qui se contente de ricaner, il lui sort des poches quelques sachets de came et une liasse déjà conséquente de billets qu’il glisse dans sa poche, voyant ça le mec commence à protester.
- Hé !! Le fric est à moi !!
Il reçoit alors une mandale qui lui fait voir trente-six chandelles, son visage change alors du tout au tout en comprenant que cette fois-ci il va y avoir du changement et que les deux flics sont du même acabit, ce qui n’est pas pour le rassurer.
D’ordinaire il ferme sa gueule de la fouille plus que poussée qu’il subit et se laisse ensuite emmener au poste où il en ressort le lendemain matin non sans avoir eu droit au préalable à un pelotage en règle du flic PD qui lui doigte le cul et lui pelote outrageusement la queue en faisant attention que son collègue ne s’en aperçoive pas.
Ça ne va jamais plus loin et le deal lui va bien puisqu’il ne perd que quelques grammes vite remplacés, seulement il sent bien que la donne vient de changer avec le ton et la baffe en pleine tronche que l’autre tâche vient de lui asséner sans retenir son coup.
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (75 / 150) (Paris) (Sacha) (suite)
Maxence termine sa fouille des vêtements de l’autre jeune en lui soutirant la coke qu’il venait de s’acheter, il n’avait encore jamais eu affaire à ce gars et il doit reconnaître qu’il le fait déjà bien bander, la peur du jeune type est flagrante car il le sent trembler de tout son corps.
- Voyons voir si tu n’en caches pas ailleurs !!
- Je vous jure que non monsieur !!
- Ta gueule, bâtard !! Sinon tu vas en recevoir une comme ton pote.
Il lui remonte son tee-shirt, faisant apparaître son ventre mat de jeune rebeu et ses mains lui détachent son ceinturon pour ensuite lui baisser le pantalon et le slip jusqu’aux chevilles.
- Qu’est-ce que vous faites !!
- J’ai dit ta gueule !! Cambre bien ton cul que je regarde si tu ne planques rien à l’intérieur !!
Une énorme claque résonne dans la nuit, marquant la fesse gauche du jeune gars qui s’exécute alors en comprenant qu’il ne lui sert à rien de résister, si ce n’est de se faire défoncer la tête en plus du reste.
Maxence a le regard qui s’allume de plaisir à regarder sa victime qui a enfin compris qu’il valait mieux se laisser faire et ses mains prennent les deux fesses encore imberbes qu’elles écartent pour lui dévoiler l’anus plissé qui lui met le sexe en ébullition.
Sacha fait exactement comme son copain, sauf que lui en est déjà à le doigter en profondeur et sa victime serre les dents en n’osant pas protester, ayant déjà compris ce qu’il lui arriverait s’il s’y essayait.
Maxence entre à son tour son majeur dans le fondement du jeune arabe qui pousse un cri de douleur, le doigt étant entré sans aucune préparation et lui occasionnant une atroce brûlure.
- Aïe !!!
Maxence d’une voix excitée :
- J’ai dit ta gueule !! Je vais te mettre ma queue bien profond et tu n’as pas intérêt à la ramener si tu ne veux pas te retrouver aux urgences.
- Pitié non !! Pas ça !!
- Alors ferme ta gueule !! Tu m’excites alors ça ira vite et après je te laisserais repartir sans t’amener au poste, à moins que tu préfères cette solution ?
Le jeune ne dit rien et Maxence a un sourire de prédateur en comprenant qu’il a encore gagné et que ce jeune gars doit toujours vivre chez ses parents, préférant le subir plutôt à ce qu’ils connaissent ses propensions à se droguer.
Maxence jette un œil sur Sacha qui déjà pointe sa queue au bord du trou de l’autre mec qui serre les dents dans l’attente de la douleur qui ne saurait tarder à arriver.
- Mets une capote !! Ne va pas prendre de risques avec ce genre de mecs !
Il en sort une de sa poche qu’il lui envoie, Sacha déchire l’emballage et met le préservatif en un temps record, il enfile alors direct le jeune mec qui serre les dents sous la violence du geste.
- Mmmm !!!
Son doigt toujours planté dans l’anus de son jeune arabe, Maxence regarde son copain se déchaîner sur l’autre type et le défoncer avec ardeur tout en lui serrant fortement la gorge de sa main droite.
Il sourit en reconnaissant bien là la brutalité innée de Sacha et reporte son attention sur celui qu’il a sous la main, celui-ci ne bronche pas en observant ce qu’il se passe à côté de lui et ses yeux se couvrent de larmes en comprenant ce qui l’attend, il tourne son visage suppliant vers Maxence qui ricane alors en comprenant bien ses appréhensions.
- T’es puceau pas vrai ?
- Oui monsieur ! Pitié !!
- Tant mieux alors, ça va me faire faire des économies et en plus je préfère sans !!
Moins cruel que son copain, Maxence crache dans sa main et enduit son sexe de sa salive avant de pénétrer sa victime qui se cabre sous la douleur violente qu’il ressent sur l’instant où ce sexe lui semblant énorme écarte ses chairs pour le transpercer jusqu’à la garde.
- T’inquiète !! C’était le plus dur, maintenant tu vas prendre ton pied gamin !!
Les minutes qui suivent ne sont troublées que par les ahanements des deux hommes qui pourfendent avec un plaisir manifeste leurs deux victimes qui sont au bord de l’évanouissement, du moins pour l’une d’elles, sous les coups de boutoirs qui leur transpercent les intestins avec une excitation et une fureur sans commune mesure avec le plaisir qu’ils devraient normalement prendre avec un partenaire choisi et consentant.
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=71.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 3
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=69.0 le colocataire
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=267.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 4
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=86.0 Florian 18 ans surdoué li
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=69.0 le colocataire
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=267.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 4
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=86.0 Florian 18 ans surdoué li