04-09-2020, 02:38 PM
(Modification du message : 04-09-2020, 02:41 PM par laurentdu51100.)
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (68 / 150) (Paris) (Bureau de presse de la chaîne TF1)
Les deux hommes attendent dans le couloir en tenant à la main leur matériel de prise de vue qu’ils ont pu récupérer, le rédacteur en chef les a convoqués suite à leur arrestation du week-end pour entendre ce qu’ils ont à lui dire sur ce qu’ils ont découvert.
Un étrange sourire sur leurs visages laisse à penser qu’ils vont le surprendre et les petits pas nerveux qu’ils font dans le couloir, prouvent qu’ils ont hâte de lui en faire la révélation.
La porte s’ouvre enfin, plusieurs collègues à eux en sortent et ils se saluent cordialement en se croisant, leur patron passe la tête hors de son bureau et leur fait signe d’entrer, ce qu’ils s’empressent de faire en se bousculant presque en passant la porte.
Une fois dans le bureau, ils prennent place sur des sièges que leur montre du doigt l’homme grisonnant ayant déjà repris sa place sur son fauteuil et attendent que ce soit lui qui entame la conversation.
- Expliquez-moi ce que vous foutiez en tôle ? Et d’abord qu’est-ce que vous foutiez tout court dans une propriété privée !!
- On vérifiait une de nos sources patron !
- Sur quel sujet ?
- Le bug d’internet de l’autre jour, vous savez le gars qui prend aux tripes quand il chante ?
Le rédacteur en chef se lève d’un bond.
- Ne me dites pas qu’il vit en France ??
- Et bien si justement !! Nous étions planqués à l’écouter quand nous nous sommes fait repérer et les flics nous ont cueilli presque aussitôt, comme s’ils étaient déjà là !! Plutôt bizarre non ?
- Peut être un pur hasard !
- Hum !!! En pleine campagne ? Alors que c’est plutôt du ressort de la gendarmerie ? Désolé patron mais je trouve ça gros quand même, pour moi il y a anguille sous roche.
- Et je présume qu’ils vous ont confisqué les bandes ?
- C’est évident patron, sauf qu’ils ne sont de toute évidence pas au fait de ce nouveau matériel et que j’ai eu le temps d’en faire une copie sur le disque dur intégré qui sert de sauvegarde à la caméra avant qu’ils ne me la confisquent.
L’homme ouvre un placard où se trouve un écran plat.
- Montrez-moi ça !!!
***/***
« Un petit quart d’heure à peine plus tard »
L’homme s’essuie les yeux en éteignant l’écran, il se tourne vers les deux journalistes le visage encore marqué par le fou rire qui l’a pris en visionnant le film.
- Mais qu’est-ce que c’est que ce clown à la guitare ??
- Un clown peut être, sûrement même !! Mais qui joue drôlement bien en douce !!
- Au point que vous n’avez jamais même une seconde pointé votre caméra sur celui qui chantait, alors que c’était sur lui que portait votre recherche d’informations !!
- Nous ne pensions pas nous faire repérer aussi vite patron et c’était tellement drôle que je ne pouvais pas détacher mon regard de ce gamin déchaîné !
- De ses fesses plutôt, parce que pour le reste on ne voit pas grand-chose à part que c’est un rouquin !
- La prochaine fois nous ferons plus attention patron.
L’homme les regarde soudainement avec sérieux :
- Il n’y aura pas de prochaine fois !!
- Pardon !!
- Vous m’avez très bien entendu et je ne me répéterai pas !!
- Mais enfin patron ! Pourquoi ?
- Secret-défense !! Vous savez aussi bien que moi ce que ça signifie je pense !!
- (Le journaliste incrédule) ???? Pour un groupe de jeune dans un hangar ??
- Un élément du groupe en particulier apparemment !! Ne vous approchez plus de ses jeunes gens vous m’avez bien compris ? Le patron a été très clair et à la façon dont il nous en a parlé, c’est qu’il a du bien se faire remonter les bretelles par un type du gouvernement suite à vos exploits non commandités.
- Et la liberté de la presse dans tout ça ?
- Elle ne doit pas enfreindre les règles et vous n’aviez pas à vous trouver en cet endroit sans l’autorisation de son propriétaire.
- Alors la prochaine fois nous pourrions attendre qu’ils sortent et les suivre pour en savoir plus ?
Le rédacteur en chef se relève brusquement et frappe du poing sur la table.
- Ne vous entêtez pas à vouloir mettre le doigt ou ça vous fera mal, c’est un conseil d’ami et je vous saurai gré pour votre bien à tous les deux de le suivre à la lettre. Bon Dieu !! N’avez-vous pas encore compris de qui on parle depuis que vous êtes entrés ? Ma parole ce n’est pas possible d’être aussi con !! Je ne tiens pas encore à voir les cadors de la DST ou des SG déboulés comme ils l’ont déjà fait à la régie pour stopper l’émission en plein journal télévisé et ensuite tout confisquer en bousillant la moitié du matériel !! Bien sûr que nous pourrions nous retrancher derrière le droit d’expression, et ensuite y avez-vous seulement pensé ? Qu’arrivera-t-il quand vous vous retrouverez sans-emploi avec vos noms écrits en rouge partout où vous vous présenterez ?
- (Le journaliste livide) Un de ses jeunes serait donc ce Florian De Bierne ?
- Ah !! Quand même !! Je commençais vraiment à désespérer !!
L’autre journaliste qui jusque-là n’a pas encore pris la parole.
- Patron !! Vous ne pensez pas que ce pourrait être le gosse à la guitare quand même ?
Le rédacteur en chef sourit en repensant à ce qu’il vient de visionner.
- Manquerait plus que ça Hi ! Hi ! Soyons sérieux allons !! Je pense plutôt à une des personnes qui les écoutaient jouer.
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (69 / 150) (Thillois)
Mélanie déboule toute heureuse dans la cuisine et se jette dans les bras de sa mère qui la regarde en souriant.
- Qu’est ce qui te rend si joyeuse ?
- « Ludo » vient ce week-end maman !! Il m’a dit qu’il passerait me voir.
Fabienne regarde sa fille d’un œil attendri.
- Ah !! Je comprends mieux pourquoi tu es dans tous tes états, le beau Ludovic vient voir ma petite fille chérie.
- Maman !!!
- Qu’est-ce que j’ai dit ? Il n’est pas tout mignon ton « Ludo » ?
- Bien sûr que si mais c’est ta façon de le dire !!
- Qu’est-ce qu’elle a ma façon ? Et puis tu sais ma chérie, je commence à y être habitué aux beaux blonds aux yeux bleus qui entrent dans cette maison. D’ailleurs j’y pense, tu n’as pas vu les garçons ?
- Ils sont dans leur chambre, j’ai entendu Sébastien qui faisait de drôles de bruits et Sylvain qui faisait sa grosse voix.
Fabienne lève les yeux au plafond.
- Ce n’est pas la discrétion qui les étouffe ces deux-là !
- Qu’est-ce qu’ils font toujours enfermer là-haut maman ?
Fabienne gênée cherche ses mots.
- Tu comprendras quand tu seras plus grande, quand tu en feras autant avec ton « Ludo ».
- (Mélanie rougit) Oh !! Maman !!!
- (Fabienne amusée) Allez file !! J’ai encore le dîner à préparer et il ne se fera pas tout seul !
***/***
« A l’étage au-dessus, dans la chambre des garçons »
Sylvain sent le sexe de Sébastien qui pulse et arrête aussitôt ses caresses pour retourner à ses révisions en reprenant sa place devant son bureau.
Sébastien se trémousse sur le lit, pieds et mains attachés au montant de celui-ci, il subit les attouchements de son ami depuis déjà plus d’une heure et l’excitation dans ses reins est à son comble.
L’amusement du jour de Sylvain quand ils sont revenus du bahut, a été de le faire mettre nu et de l’attacher pour ensuite lui faire subir la pire des tortures, celle de le caresser jusqu’à la limite de la jouissance et de le laisser ensuite de longues minutes en plan pour reprendre ses révisions de cours.
Plus le temps passe et plus le beau blond étendu nu sur le lit n’en peut plus, son corps tendu n’attendant plus que la libération de ses sens par de bons coups de poignet salvateurs que son copain se garde bien de lui administrer.
- Salaud !!
Sylvain se tourne vers lui amusé.
- Qui ça ? Moi ?
- Finis-moi s’il te plaît !
- Allons ! Tu vois bien que j’ai du travail !
- Fais pas le vache !
Sylvain soupire faisant semblant d’être excédé, lui aussi bien sûr est nu le sexe bandé à outrance avec l’envie de libérer son chéri pour lui faire l’amour.
Seulement il ne l’a pas encore poussé à bout, du moins pas suffisamment pour qu’il devienne la chienne en chaleur qui il le sait bien leur amènera à tous les deux un orgasme dont il savoure déjà rien qu’à l’idée et il prend le temps de l’y amener pour ensuite se laisser aller dans ses bras qui alors seront enfiévrés par son envie de jouir.
Il se lève enfin après plusieurs minutes à l’entendre le supplier et vient s’agenouiller entre ses jambes.
Sébastien se tend encore plus dans l’attente d’un supplément de caresse, qu’il reçoit comme un doux supplice car lui aussi sait jusqu’où ça va le mener ensuite.
Le nez de Sylvain vient se frotter dans l’entrejambe aux poils blond à l’odeur sans pareil, sa langue ne reste pas inactive et lèche le corps de Sébastien avec une savante lenteur en commençant depuis l’entrée de la corolle béante d’excitation, jusqu’au bout du gland qu’il prend en bouche un court moment pour redescendre ensuite toujours avec une extrême lenteur vers son point de départ.
Il réitère l’opération plusieurs fois jusqu’à ce que lui-même n’en puisse plus, sentant son corps prêt à exploser aussi bien grâce au contact de la peau de son chéri qu’à ses cris de plaisirs ainsi qu’aux caresses lancinantes qu’il lui prodigue en faisant attention surtout à ne pas l’emmener au point de non-retour.
D’un geste sûr dû à l’habitude, il dénoue les deux cordelettes qui liaient Sébastien au pied du lit et tout en l’embrassant et le caressant, il remonte le long de son corps profitant de la saveur et de la douceur musclé de celui-ci, jusqu’à arriver au creux de son cou qu’il suçote avidement en appréciant son grain de peau granuleux tout en lui déliant cette fois-ci les mains.
Sébastien se lance alors sur lui tel un animal en rut et s’empale de suite jusqu’à la garde en poussant un gémissement de délivrance qui précède de peu l’explosion de ses reins dans une chaleur insoutenable qui le fait trembler de tout son corps et le délivre enfin de son envie de jouir qui jaillit sur le torse de Sylvain, lui-même étant dans la même osmose que son compagnon et se vidant dans un grondement d’orgasme à l’intérieur de ses chairs si pourvoyeuses de sensations divines.
Sébastien s’étale sur le corps de son ami, leurs lèvres se cherchent et se trouvent pour un long baiser de reconnaissance et d’amour partagé qui les laisse un long moment exsangue et sans force.
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (70 / 150) (Reims) (Mardi fin d’après-midi)
« Ding ! Dong ! »
Émilie se redresse étonnée d’avoir de la visite à une heure pareille, elle claque gentiment les fesses des deux garçons nus allongés près d’elle dans le sofa.
- Allez-vous habiller !! Nous avons de la visite !!
- (Grégory bougon) Encore un enquiquineur de représentant, tu n’as qu’à pas répondre !
Julien sourit à sa copine :
- « Grég » a raison, laisse tomber et viens te rallonger près de nous ma puce.
Émilie se tâte quelques secondes, quand la sonnette retentit de nouveau.
« Ding ! Dont ! »
La jeune femme soupire alors en enfilant vite fait un peignoir de bain.
- Filez-vous deux !! Je vais l’expédier et lui faire passer l’envie d’emmerder le monde à celui-là !!
Émilie attend quelques secondes que les garçons disparaissent en courant dans la chambre, elle va ensuite ouvrir la porte prête à mordre l’insolent qui insiste aussi lourdement quand elle reste toute bête en reconnaissant son visiteur.
- Florian !!!
Je me retourne pour voir s’il y a quelqu’un d’autre, amusé.
- Heu !! Non c’est le surfeur d’argent !! Hi ! Hi !
- Faut plus qu’il se baigne alors !!
- Tes deux mâles sont présentables ? Je peux entrer ou tu vas me fermer la porte au nez ?
- (Émilie sourit) Qu’est ce qui te dit qu’ils étaient à poils d’abord ?
- On voit tes nibards alors j’imagine que j’arrive au mauvais moment Hi ! Hi !
Émilie referme d’un coup sec son peignoir.
- Oh !! Sale voyeur !!
- J’en ai vu d’autres tu sais et des sûrement moins bien gaulées que les tiens Hi ! Hi !
- Entre plutôt que de raconter tes conneries ! Qu’est ce qui t’amène ? Tu ne nous as pas habitués à nous rendre visite sans prévenir, surtout en semaine !
Les deux garçons sortent de la chambre avec un grand sourire aux lèvres de voir leur ami, qu’ils n’ont pourtant quitté que quelques heures plus tôt.
- (Grégory curieux) Il y a un problème « Flo » ?
- Mais non enfin !! Je n’ai pas le droit de venir voir mes amis sans raison ?
- (Julien) Bien sûr que si !!
- Pour être honnête avec vous, j’ai eu un coup de cafard et je n’avais pas envie de me montrer comme ça devant Annie, alors je suis venu vous faire un coucou pour me changer les idées.
- (Émilie) C’est Thomas qui te manque ?
Je hoche les épaules.
- Qui veux-tu d’autre !! En plus je n’ai eu aucune nouvelle du week-end, ce n’est pas dans ses habitudes pourtant !!.
Grégory prend son copain par les épaules en le secouant doucement.
- Tu as essayé chez ses parents ? Son boulot ?
- Je n’ai pas osé en fait !!
- Qu’est-ce que c’est encore cette histoire ?
- Je ne voulais pas l’inquiéter tu comprends ? Lui aussi doit trouver le temps long et si je lui montre que c’est pareil pour moi, il ne va plus fermer l’œil de la nuit, je le connais tu sais ?
Julien attrape le téléphone qui sort de la poche de son copain et après avoir vérifié, le lui met sous le nez l’air moqueur.
- Tu aurais déjà pu vérifier que le tien était allumé !! Il y a des moments où je me demande si tu es sur la même planète que nous mon pote !
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (71 / 150) (Reims) (Mardi fin d’après-midi) (fin)
Il l’allume, il ne faut que quelques secondes pour qu’un nombre impressionnant de bips ne retentissent dans le salon, montrant qu’à l’instar de Florian qui croyait que personne n’avait cherché à le joindre, c’est en fait tout le contraire qui s’était produit.
- Houlà !! Pour le coup c’est Thomas qui doit s’inquiéter !! Il cherche à te joindre depuis hier !! Regarde-moi tous les textos qu’il t’a envoyés ?
Je lui prends fébrilement l’appareil des mains et constate qu’en effet, il n’y a presque que le numéro de mon « Thom Thom » et de la messagerie qui apparaissent dans la liste.
Mon moral remonte alors à toute vitesse et c’est avec le sourire que je m’installe tranquillement sur un fauteuil et que je parcours mes messages un à un, montrant à mes amis mon étonnement le plus complet à ce que je lis et qui m’amène rapidement une larme à l’œil d’émotion.
Émilie vient s’asseoir près de moi et me serre dans un de ses bras, inquiète d’un coup de me voir dans un tel état.
- J’espère qu’il n’y a rien de grave ?
Je m’essuie les yeux en souriant.
- Non au contraire, Maurice a retrouvé quelqu’un de ma famille qu’il a emmené chez mes grands-parents.
Julien est des trois le plus au fait de la vie de son ami.
- Ça a dû leur faire un choc !! C’est qui ?
- Un cousin du côté de ma mère.
- (Grégory surpris) Je croyais qu’elle était orpheline ?
Je relis le long texto de Thomas, ayant du mal moi-même à y croire.
- Apparemment non !! Elle aurait eu un frère qui vit en Amérique et mon oncle a eu un fils qui est actuellement à Paris sous la protection de Maurice.
- (Grégory sidéré) Le monde est petit tu te rends compte ? Pourquoi est-il sous sa protection ? À cause de toi ou pour une autre affaire ? Quel âge il a ? Et toi ? Qu’est-ce que tu vas faire ?
Je souris à mon ami qui est devenu d’un coup fébrile, m’envoyant les questions comme un tir de mitrailleuse.
- Je n’en sais pas plus que toi.
- Appelle Thomas alors !! C’est dingue cette histoire !!
Julien regarde Grégory en se moquant visiblement de lui.
- Arrête « Greg » !! On croirait que c’est ton cousin à toi qui vient d’apparaître dans ta vie Hi ! Hi !
- Je me mets à la place de « Flo » !! Tu imagines un peu le scoop ? Tu te crois seul au monde et d’un coup tu apprends que tu as une vraie famille !! C’est dingue, non ?
J’écoute d’une oreille en appelant mon chéri qui décroche à la deuxième sonnerie en m’engueulant presque tellement il était inquiet de ne pas pouvoir me joindre depuis hier.
Notre conversation dure un bon moment avant qu’il ne m’ait tout expliqué de ce qu’il en sait de cette histoire et que je raccroche enfin en me levant pour prendre congé de mes amis.
- (Émilie en m’embrassant) Tu vas faire quoi ?
- Je file à Begin !! Je préviendrais Yuan en route que je passerai la nuit chez lui.
- (Julien) A cette heure-là ? Tu ne peux pas attendre demain ?
- Pour faire la crêpe toute la nuit dans mon lit ? Hors de questions !!
***/***
« Vingt-deux heures ce soir-là, hôpital militaire de Begin »
- Qui va là !!
Une lumière aveuglante me fait fermer vivement les yeux, mes mains toujours tenant fermement la grille close que je m’étais mis à secouer pour attirer l’attention du planton enfermé dans sa guitoune.
- Florian ??? Qu’est-ce que tu viens faire ici à cette heure ?
- Ouvre !! Je dois voir quelqu’un, c’est urgent !!
La lampe torche s’éteint à mon plus grand soulagement, des pas rapides s’approchent alors et le planton déverrouille la grille qui s’ouvre alors dans un grincement étrange dans la nuit redevenue presque noire, simplement éclairée par un réverbère au loin et la lumière de la guérite à quelques mètres de là.
Je fais signe aux deux hommes qui m’ont conduit jusqu’ici sans poser de questions malgré l’aspect inhabituel de ma demande.
- Merci les gars !!
- De rien Florian, tu comptes ressortir avant demain ?
- Oui ! Je vais chez « Yu » après.
- D’accord !! On t’attend dans la voiture alors !!
- Allez plutôt casser la croûte, j’en ai au moins pour deux heures !!
- D’accord !! On prévient le service avant pour qu’ils envoient des renforts, on sera de retour vers minuit !!
- Entendu et encore merci, je vous revaudrai ça !!
Je les regarde s’éloigner et me tourne ensuite vers le soldat qui est resté figé près de moi.
- Tu ne saurais pas par hasard où loge le garçon américain qui est arrivé dernièrement ?
- Il a pris la chambre du maréchal des logis Duval je crois.
- OK merci !!
***/***
« Casernement de l’hôpital Begin »
Je marche le long du couloir silencieux, je vais pour frapper à la porte de la petite chambre qu’occupait Romain avant d’emménager chez Jean Baptiste quand je me sens ceinturer et soulever brusquement du sol, mon bonnet que j’avais rabattu sur mes oreilles à cause du froid vient heurter durement le menton du colosse qui me bloque les membres.
- Aïe !! Mais lâchez-moi enfin !! Grande brute !!
Les deux hommes attendent dans le couloir en tenant à la main leur matériel de prise de vue qu’ils ont pu récupérer, le rédacteur en chef les a convoqués suite à leur arrestation du week-end pour entendre ce qu’ils ont à lui dire sur ce qu’ils ont découvert.
Un étrange sourire sur leurs visages laisse à penser qu’ils vont le surprendre et les petits pas nerveux qu’ils font dans le couloir, prouvent qu’ils ont hâte de lui en faire la révélation.
La porte s’ouvre enfin, plusieurs collègues à eux en sortent et ils se saluent cordialement en se croisant, leur patron passe la tête hors de son bureau et leur fait signe d’entrer, ce qu’ils s’empressent de faire en se bousculant presque en passant la porte.
Une fois dans le bureau, ils prennent place sur des sièges que leur montre du doigt l’homme grisonnant ayant déjà repris sa place sur son fauteuil et attendent que ce soit lui qui entame la conversation.
- Expliquez-moi ce que vous foutiez en tôle ? Et d’abord qu’est-ce que vous foutiez tout court dans une propriété privée !!
- On vérifiait une de nos sources patron !
- Sur quel sujet ?
- Le bug d’internet de l’autre jour, vous savez le gars qui prend aux tripes quand il chante ?
Le rédacteur en chef se lève d’un bond.
- Ne me dites pas qu’il vit en France ??
- Et bien si justement !! Nous étions planqués à l’écouter quand nous nous sommes fait repérer et les flics nous ont cueilli presque aussitôt, comme s’ils étaient déjà là !! Plutôt bizarre non ?
- Peut être un pur hasard !
- Hum !!! En pleine campagne ? Alors que c’est plutôt du ressort de la gendarmerie ? Désolé patron mais je trouve ça gros quand même, pour moi il y a anguille sous roche.
- Et je présume qu’ils vous ont confisqué les bandes ?
- C’est évident patron, sauf qu’ils ne sont de toute évidence pas au fait de ce nouveau matériel et que j’ai eu le temps d’en faire une copie sur le disque dur intégré qui sert de sauvegarde à la caméra avant qu’ils ne me la confisquent.
L’homme ouvre un placard où se trouve un écran plat.
- Montrez-moi ça !!!
***/***
« Un petit quart d’heure à peine plus tard »
L’homme s’essuie les yeux en éteignant l’écran, il se tourne vers les deux journalistes le visage encore marqué par le fou rire qui l’a pris en visionnant le film.
- Mais qu’est-ce que c’est que ce clown à la guitare ??
- Un clown peut être, sûrement même !! Mais qui joue drôlement bien en douce !!
- Au point que vous n’avez jamais même une seconde pointé votre caméra sur celui qui chantait, alors que c’était sur lui que portait votre recherche d’informations !!
- Nous ne pensions pas nous faire repérer aussi vite patron et c’était tellement drôle que je ne pouvais pas détacher mon regard de ce gamin déchaîné !
- De ses fesses plutôt, parce que pour le reste on ne voit pas grand-chose à part que c’est un rouquin !
- La prochaine fois nous ferons plus attention patron.
L’homme les regarde soudainement avec sérieux :
- Il n’y aura pas de prochaine fois !!
- Pardon !!
- Vous m’avez très bien entendu et je ne me répéterai pas !!
- Mais enfin patron ! Pourquoi ?
- Secret-défense !! Vous savez aussi bien que moi ce que ça signifie je pense !!
- (Le journaliste incrédule) ???? Pour un groupe de jeune dans un hangar ??
- Un élément du groupe en particulier apparemment !! Ne vous approchez plus de ses jeunes gens vous m’avez bien compris ? Le patron a été très clair et à la façon dont il nous en a parlé, c’est qu’il a du bien se faire remonter les bretelles par un type du gouvernement suite à vos exploits non commandités.
- Et la liberté de la presse dans tout ça ?
- Elle ne doit pas enfreindre les règles et vous n’aviez pas à vous trouver en cet endroit sans l’autorisation de son propriétaire.
- Alors la prochaine fois nous pourrions attendre qu’ils sortent et les suivre pour en savoir plus ?
Le rédacteur en chef se relève brusquement et frappe du poing sur la table.
- Ne vous entêtez pas à vouloir mettre le doigt ou ça vous fera mal, c’est un conseil d’ami et je vous saurai gré pour votre bien à tous les deux de le suivre à la lettre. Bon Dieu !! N’avez-vous pas encore compris de qui on parle depuis que vous êtes entrés ? Ma parole ce n’est pas possible d’être aussi con !! Je ne tiens pas encore à voir les cadors de la DST ou des SG déboulés comme ils l’ont déjà fait à la régie pour stopper l’émission en plein journal télévisé et ensuite tout confisquer en bousillant la moitié du matériel !! Bien sûr que nous pourrions nous retrancher derrière le droit d’expression, et ensuite y avez-vous seulement pensé ? Qu’arrivera-t-il quand vous vous retrouverez sans-emploi avec vos noms écrits en rouge partout où vous vous présenterez ?
- (Le journaliste livide) Un de ses jeunes serait donc ce Florian De Bierne ?
- Ah !! Quand même !! Je commençais vraiment à désespérer !!
L’autre journaliste qui jusque-là n’a pas encore pris la parole.
- Patron !! Vous ne pensez pas que ce pourrait être le gosse à la guitare quand même ?
Le rédacteur en chef sourit en repensant à ce qu’il vient de visionner.
- Manquerait plus que ça Hi ! Hi ! Soyons sérieux allons !! Je pense plutôt à une des personnes qui les écoutaient jouer.
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (69 / 150) (Thillois)
Mélanie déboule toute heureuse dans la cuisine et se jette dans les bras de sa mère qui la regarde en souriant.
- Qu’est ce qui te rend si joyeuse ?
- « Ludo » vient ce week-end maman !! Il m’a dit qu’il passerait me voir.
Fabienne regarde sa fille d’un œil attendri.
- Ah !! Je comprends mieux pourquoi tu es dans tous tes états, le beau Ludovic vient voir ma petite fille chérie.
- Maman !!!
- Qu’est-ce que j’ai dit ? Il n’est pas tout mignon ton « Ludo » ?
- Bien sûr que si mais c’est ta façon de le dire !!
- Qu’est-ce qu’elle a ma façon ? Et puis tu sais ma chérie, je commence à y être habitué aux beaux blonds aux yeux bleus qui entrent dans cette maison. D’ailleurs j’y pense, tu n’as pas vu les garçons ?
- Ils sont dans leur chambre, j’ai entendu Sébastien qui faisait de drôles de bruits et Sylvain qui faisait sa grosse voix.
Fabienne lève les yeux au plafond.
- Ce n’est pas la discrétion qui les étouffe ces deux-là !
- Qu’est-ce qu’ils font toujours enfermer là-haut maman ?
Fabienne gênée cherche ses mots.
- Tu comprendras quand tu seras plus grande, quand tu en feras autant avec ton « Ludo ».
- (Mélanie rougit) Oh !! Maman !!!
- (Fabienne amusée) Allez file !! J’ai encore le dîner à préparer et il ne se fera pas tout seul !
***/***
« A l’étage au-dessus, dans la chambre des garçons »
Sylvain sent le sexe de Sébastien qui pulse et arrête aussitôt ses caresses pour retourner à ses révisions en reprenant sa place devant son bureau.
Sébastien se trémousse sur le lit, pieds et mains attachés au montant de celui-ci, il subit les attouchements de son ami depuis déjà plus d’une heure et l’excitation dans ses reins est à son comble.
L’amusement du jour de Sylvain quand ils sont revenus du bahut, a été de le faire mettre nu et de l’attacher pour ensuite lui faire subir la pire des tortures, celle de le caresser jusqu’à la limite de la jouissance et de le laisser ensuite de longues minutes en plan pour reprendre ses révisions de cours.
Plus le temps passe et plus le beau blond étendu nu sur le lit n’en peut plus, son corps tendu n’attendant plus que la libération de ses sens par de bons coups de poignet salvateurs que son copain se garde bien de lui administrer.
- Salaud !!
Sylvain se tourne vers lui amusé.
- Qui ça ? Moi ?
- Finis-moi s’il te plaît !
- Allons ! Tu vois bien que j’ai du travail !
- Fais pas le vache !
Sylvain soupire faisant semblant d’être excédé, lui aussi bien sûr est nu le sexe bandé à outrance avec l’envie de libérer son chéri pour lui faire l’amour.
Seulement il ne l’a pas encore poussé à bout, du moins pas suffisamment pour qu’il devienne la chienne en chaleur qui il le sait bien leur amènera à tous les deux un orgasme dont il savoure déjà rien qu’à l’idée et il prend le temps de l’y amener pour ensuite se laisser aller dans ses bras qui alors seront enfiévrés par son envie de jouir.
Il se lève enfin après plusieurs minutes à l’entendre le supplier et vient s’agenouiller entre ses jambes.
Sébastien se tend encore plus dans l’attente d’un supplément de caresse, qu’il reçoit comme un doux supplice car lui aussi sait jusqu’où ça va le mener ensuite.
Le nez de Sylvain vient se frotter dans l’entrejambe aux poils blond à l’odeur sans pareil, sa langue ne reste pas inactive et lèche le corps de Sébastien avec une savante lenteur en commençant depuis l’entrée de la corolle béante d’excitation, jusqu’au bout du gland qu’il prend en bouche un court moment pour redescendre ensuite toujours avec une extrême lenteur vers son point de départ.
Il réitère l’opération plusieurs fois jusqu’à ce que lui-même n’en puisse plus, sentant son corps prêt à exploser aussi bien grâce au contact de la peau de son chéri qu’à ses cris de plaisirs ainsi qu’aux caresses lancinantes qu’il lui prodigue en faisant attention surtout à ne pas l’emmener au point de non-retour.
D’un geste sûr dû à l’habitude, il dénoue les deux cordelettes qui liaient Sébastien au pied du lit et tout en l’embrassant et le caressant, il remonte le long de son corps profitant de la saveur et de la douceur musclé de celui-ci, jusqu’à arriver au creux de son cou qu’il suçote avidement en appréciant son grain de peau granuleux tout en lui déliant cette fois-ci les mains.
Sébastien se lance alors sur lui tel un animal en rut et s’empale de suite jusqu’à la garde en poussant un gémissement de délivrance qui précède de peu l’explosion de ses reins dans une chaleur insoutenable qui le fait trembler de tout son corps et le délivre enfin de son envie de jouir qui jaillit sur le torse de Sylvain, lui-même étant dans la même osmose que son compagnon et se vidant dans un grondement d’orgasme à l’intérieur de ses chairs si pourvoyeuses de sensations divines.
Sébastien s’étale sur le corps de son ami, leurs lèvres se cherchent et se trouvent pour un long baiser de reconnaissance et d’amour partagé qui les laisse un long moment exsangue et sans force.
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (70 / 150) (Reims) (Mardi fin d’après-midi)
« Ding ! Dong ! »
Émilie se redresse étonnée d’avoir de la visite à une heure pareille, elle claque gentiment les fesses des deux garçons nus allongés près d’elle dans le sofa.
- Allez-vous habiller !! Nous avons de la visite !!
- (Grégory bougon) Encore un enquiquineur de représentant, tu n’as qu’à pas répondre !
Julien sourit à sa copine :
- « Grég » a raison, laisse tomber et viens te rallonger près de nous ma puce.
Émilie se tâte quelques secondes, quand la sonnette retentit de nouveau.
« Ding ! Dont ! »
La jeune femme soupire alors en enfilant vite fait un peignoir de bain.
- Filez-vous deux !! Je vais l’expédier et lui faire passer l’envie d’emmerder le monde à celui-là !!
Émilie attend quelques secondes que les garçons disparaissent en courant dans la chambre, elle va ensuite ouvrir la porte prête à mordre l’insolent qui insiste aussi lourdement quand elle reste toute bête en reconnaissant son visiteur.
- Florian !!!
Je me retourne pour voir s’il y a quelqu’un d’autre, amusé.
- Heu !! Non c’est le surfeur d’argent !! Hi ! Hi !
- Faut plus qu’il se baigne alors !!
- Tes deux mâles sont présentables ? Je peux entrer ou tu vas me fermer la porte au nez ?
- (Émilie sourit) Qu’est ce qui te dit qu’ils étaient à poils d’abord ?
- On voit tes nibards alors j’imagine que j’arrive au mauvais moment Hi ! Hi !
Émilie referme d’un coup sec son peignoir.
- Oh !! Sale voyeur !!
- J’en ai vu d’autres tu sais et des sûrement moins bien gaulées que les tiens Hi ! Hi !
- Entre plutôt que de raconter tes conneries ! Qu’est ce qui t’amène ? Tu ne nous as pas habitués à nous rendre visite sans prévenir, surtout en semaine !
Les deux garçons sortent de la chambre avec un grand sourire aux lèvres de voir leur ami, qu’ils n’ont pourtant quitté que quelques heures plus tôt.
- (Grégory curieux) Il y a un problème « Flo » ?
- Mais non enfin !! Je n’ai pas le droit de venir voir mes amis sans raison ?
- (Julien) Bien sûr que si !!
- Pour être honnête avec vous, j’ai eu un coup de cafard et je n’avais pas envie de me montrer comme ça devant Annie, alors je suis venu vous faire un coucou pour me changer les idées.
- (Émilie) C’est Thomas qui te manque ?
Je hoche les épaules.
- Qui veux-tu d’autre !! En plus je n’ai eu aucune nouvelle du week-end, ce n’est pas dans ses habitudes pourtant !!.
Grégory prend son copain par les épaules en le secouant doucement.
- Tu as essayé chez ses parents ? Son boulot ?
- Je n’ai pas osé en fait !!
- Qu’est-ce que c’est encore cette histoire ?
- Je ne voulais pas l’inquiéter tu comprends ? Lui aussi doit trouver le temps long et si je lui montre que c’est pareil pour moi, il ne va plus fermer l’œil de la nuit, je le connais tu sais ?
Julien attrape le téléphone qui sort de la poche de son copain et après avoir vérifié, le lui met sous le nez l’air moqueur.
- Tu aurais déjà pu vérifier que le tien était allumé !! Il y a des moments où je me demande si tu es sur la même planète que nous mon pote !
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (71 / 150) (Reims) (Mardi fin d’après-midi) (fin)
Il l’allume, il ne faut que quelques secondes pour qu’un nombre impressionnant de bips ne retentissent dans le salon, montrant qu’à l’instar de Florian qui croyait que personne n’avait cherché à le joindre, c’est en fait tout le contraire qui s’était produit.
- Houlà !! Pour le coup c’est Thomas qui doit s’inquiéter !! Il cherche à te joindre depuis hier !! Regarde-moi tous les textos qu’il t’a envoyés ?
Je lui prends fébrilement l’appareil des mains et constate qu’en effet, il n’y a presque que le numéro de mon « Thom Thom » et de la messagerie qui apparaissent dans la liste.
Mon moral remonte alors à toute vitesse et c’est avec le sourire que je m’installe tranquillement sur un fauteuil et que je parcours mes messages un à un, montrant à mes amis mon étonnement le plus complet à ce que je lis et qui m’amène rapidement une larme à l’œil d’émotion.
Émilie vient s’asseoir près de moi et me serre dans un de ses bras, inquiète d’un coup de me voir dans un tel état.
- J’espère qu’il n’y a rien de grave ?
Je m’essuie les yeux en souriant.
- Non au contraire, Maurice a retrouvé quelqu’un de ma famille qu’il a emmené chez mes grands-parents.
Julien est des trois le plus au fait de la vie de son ami.
- Ça a dû leur faire un choc !! C’est qui ?
- Un cousin du côté de ma mère.
- (Grégory surpris) Je croyais qu’elle était orpheline ?
Je relis le long texto de Thomas, ayant du mal moi-même à y croire.
- Apparemment non !! Elle aurait eu un frère qui vit en Amérique et mon oncle a eu un fils qui est actuellement à Paris sous la protection de Maurice.
- (Grégory sidéré) Le monde est petit tu te rends compte ? Pourquoi est-il sous sa protection ? À cause de toi ou pour une autre affaire ? Quel âge il a ? Et toi ? Qu’est-ce que tu vas faire ?
Je souris à mon ami qui est devenu d’un coup fébrile, m’envoyant les questions comme un tir de mitrailleuse.
- Je n’en sais pas plus que toi.
- Appelle Thomas alors !! C’est dingue cette histoire !!
Julien regarde Grégory en se moquant visiblement de lui.
- Arrête « Greg » !! On croirait que c’est ton cousin à toi qui vient d’apparaître dans ta vie Hi ! Hi !
- Je me mets à la place de « Flo » !! Tu imagines un peu le scoop ? Tu te crois seul au monde et d’un coup tu apprends que tu as une vraie famille !! C’est dingue, non ?
J’écoute d’une oreille en appelant mon chéri qui décroche à la deuxième sonnerie en m’engueulant presque tellement il était inquiet de ne pas pouvoir me joindre depuis hier.
Notre conversation dure un bon moment avant qu’il ne m’ait tout expliqué de ce qu’il en sait de cette histoire et que je raccroche enfin en me levant pour prendre congé de mes amis.
- (Émilie en m’embrassant) Tu vas faire quoi ?
- Je file à Begin !! Je préviendrais Yuan en route que je passerai la nuit chez lui.
- (Julien) A cette heure-là ? Tu ne peux pas attendre demain ?
- Pour faire la crêpe toute la nuit dans mon lit ? Hors de questions !!
***/***
« Vingt-deux heures ce soir-là, hôpital militaire de Begin »
- Qui va là !!
Une lumière aveuglante me fait fermer vivement les yeux, mes mains toujours tenant fermement la grille close que je m’étais mis à secouer pour attirer l’attention du planton enfermé dans sa guitoune.
- Florian ??? Qu’est-ce que tu viens faire ici à cette heure ?
- Ouvre !! Je dois voir quelqu’un, c’est urgent !!
La lampe torche s’éteint à mon plus grand soulagement, des pas rapides s’approchent alors et le planton déverrouille la grille qui s’ouvre alors dans un grincement étrange dans la nuit redevenue presque noire, simplement éclairée par un réverbère au loin et la lumière de la guérite à quelques mètres de là.
Je fais signe aux deux hommes qui m’ont conduit jusqu’ici sans poser de questions malgré l’aspect inhabituel de ma demande.
- Merci les gars !!
- De rien Florian, tu comptes ressortir avant demain ?
- Oui ! Je vais chez « Yu » après.
- D’accord !! On t’attend dans la voiture alors !!
- Allez plutôt casser la croûte, j’en ai au moins pour deux heures !!
- D’accord !! On prévient le service avant pour qu’ils envoient des renforts, on sera de retour vers minuit !!
- Entendu et encore merci, je vous revaudrai ça !!
Je les regarde s’éloigner et me tourne ensuite vers le soldat qui est resté figé près de moi.
- Tu ne saurais pas par hasard où loge le garçon américain qui est arrivé dernièrement ?
- Il a pris la chambre du maréchal des logis Duval je crois.
- OK merci !!
***/***
« Casernement de l’hôpital Begin »
Je marche le long du couloir silencieux, je vais pour frapper à la porte de la petite chambre qu’occupait Romain avant d’emménager chez Jean Baptiste quand je me sens ceinturer et soulever brusquement du sol, mon bonnet que j’avais rabattu sur mes oreilles à cause du froid vient heurter durement le menton du colosse qui me bloque les membres.
- Aïe !! Mais lâchez-moi enfin !! Grande brute !!
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