04-09-2020, 02:33 PM
(Modification du message : 04-09-2020, 02:37 PM par laurentdu51100.)
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (64 / 150) (Paris) (Samedi matin) (Chez les Novak) (fin)
Jonas a les yeux étincelant d’excitation.
- Je crois qu’on avait tort hier en disant que ce matin il n’y aurait pas d’exercices de tir, pas vrai les gars ?
- (Johan amusé) Notre invité en a de toute évidence envie autant que nous et comme ce n’est pas et de loin le papy qu’on croyait, il n’y a qu’à le faire participer Hi ! Hi !
Jonas dévore Antoine du regard.
- Allez !! Ne reste pas dans ton coin, viens nous rejoindre, je vois bien que tu en crèves d’envie !
Johan pince doucement le flanc de son frère.
- Ne va pas me faire croire qu’il n’y a que lui !!
Antoine sent la chaleur de ses joues tout comme venant de son front et ne se fait pas d’illusion quant à ce que ça se remarque, il est déstabilisé par la façon qu’ont les triplés à aborder ce sujet pour lui des plus intimes et ce n’est qu’en voyant bien qu’ils le regardent tous les trois de façon amicale, qu’il se décide à les rejoindre sans plus craindre qu’ils lui aient fait cette proposition uniquement pour se moquer de lui s’il entrait dans leur jeu.
Johan et Jonas se poussent un peu pour lui faire de la place, Antoine se lève d’un bond pour se glisser dans la zone libérée en passant au-dessus de Jordan et en venant se lover tout contre Jonas qui en frémit au contact du corps chaud de celui qu’il voit déjà comme beaucoup plus qu’un éventuel ami.
Ça fait tout bizarre à Antoine de se retrouver aussi intimement près des triplés, il a l’impression de voir le même garçon dans un jeu de glace et son trouble augmente encore plus quand son corps entre en contact avec eux, même au toucher ils sont semblables avec une peau douce et chaude que le fait frissonner.
Jonas n’en peut plus, il se débarrasse d’un geste souple et fluide de son slip, très vite suivit de ses deux frères qui observent alors avec curiosité les réactions d’Antoine.
Celui-ci sent son sexe pulser et craint le pire, il respire plusieurs fois à pleins poumons pour retrouver la maîtrise de son corps et se débarrasse à son tour de son boxer dans le devant entièrement tâché commençait à lui être inconfortable.
Pour les triplés l’impression est tout autre, c’est la première fois qu’ils se retrouvent nus avec un autre garçon et la vue de celui-ci leur fait un drôle d’effet, habitués qu’ils le sont à avoir sous les yeux des anatomies entièrement identiques.
Le fait d’avoir une autre vision du corps d’un garçon les trouble, chacun à sa façon regarde ou touche ce corps différent du leur et si pour Johan et Jordan c’est purement par jeu et par curiosité, pour Jonas par contre il en va tout autrement et le jeune garçon commence à souffler fortement d’une indescriptible excitation dont il perd subitement le contrôle.
Un premier jet fuse sous les regards surpris de ses frères et d’Antoine qui sous la vision de cette éjaculation inattendue part à son tour sans ne plus pouvoir rien contrôler.
Plusieurs jets d’un blanc crémeux s’échappent alors de ces deux sexes tendus sous le regard à la fois surpris, amusé et moqueur des deux frères moins avancés qu’eux et c’est normal, dans cette petite partie matinale.
- (Johan rieur) Incident de tir !!
- (Jordan) Inspection des armes !!
Les deux frères en riant attrapent chacun le sexe de celui qui est près de lui et le palpent sur toute la longueur sous le regard amusé de Jonas mais surtout celui couvert de honte d’Antoine.
- (Johan) Un petit problème de réglage du percuteur je crois bien Hi ! Hi ! Voyons voir ça !!
Jordan en pinçant doucement le gland d’Antoine entre deux doigts qui malgré toute la gêne qu’il éprouve n’en débande pas et reste raide comme un bout de bois.
- C’est réparé on dirait Hi ! Hi !
Il montre à tous ses doigts poisseux.
- Mal nettoyé ! Juste un excès de graisse Hi ! Hi !
Malgré tout, les deux frères préfèrent se lever et laisser seuls les deux rapides de la gâchette, ils s’enferment dans la salle de bains pour se finir comme ils en ont l’habitude, c’est après quelques minutes de silence que Jonas et Antoine entendent alors.
- Feu à volonté !!
- Hé !! Fais gaffe où tu vises quand même !! J’ai reçu une balle dans le pied !!
- Oups !!! Désolé Hi ! Hi ! Je pensais que le chargeur était vide !!
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (65 / 150) (Afrique)
« Quelques jours plus tard »
Aomé, Taha et quelques autres garçons de leurs âges reviennent de la chasse, celle-ci a été visiblement très bonne car c’est pliant sous le poids de leurs charges qu’ils rentrent au village sous les yeux ravis des femmes et des quelques vieillards qui les voient rentrer.
Okoumé et ses chasseurs rentrent à leur tour manifestement beaucoup moins chanceux, ne ramenant que deux antilopes d’une journée d’absence pourtant longue.
Ils ont droit alors à la moquerie des plus jeunes mais ne s’en offusquent pas car le principal étant qu’il y ait de quoi nourrir la tribu.
Okoumé voit Taha nouer un jeune phacochère derrière son dos et se dirige vers lui en souriant.
- C’est pour le dispensaire ?
- Oui père ! Ça les changera un peu de leur ordinaire.
- Tu as vu Naomé ? Il rend visite à ses parents, tu pourrais repartir avec lui.
- Naomé est ici !!!
- Oui ! Il est arrivé ce matin juste avant que nous quittions le village pour la chasse.
- Dans ce cas je vais voir s’il veut bien repartir avec moi, la jungle est plus sûre à deux.
Okoumé a un petit sourire en coin.
- Attends-le hors du village, je vais le prévenir moi-même.
- Père !! Il faut que je te parle !!
- Qu’as-tu à me dire mon fils ?
- C’est au sujet de Naomé père !
- Vous êtes toujours amis ?
- Bien sûr !!
- C’est bien alors !! Je t’écoute mon fils.
- Te rappelles-tu de notre dernière conversation à son sujet père ?
- Comme si c’était hier et d’ailleurs cela ne date pas de si longtemps que ça.
- Eh bien j’ai réfléchi depuis à tes paroles et je suis allé chez le père Antoine il y a quelques jours, j’y ai rencontré « Nao » et je voulais mettre vraiment les choses au point avec lui, qu’il ne se fasse pas de fausses idées si je continuais à le voir tu comprends ?
- Que lui as-tu dit ?
- Que j’aimais les femmes et que je n’étais pas comme lui.
- Comment a-t-il réagi ?
- Il a commencé à pleurer père et je ne l’ai pas supporté, j’aime vraiment les femmes père !
- Mais ? Car il y a un « mais » n’est-ce pas ?
- C’est là où je n’y comprends plus rien père, quand je l’ai vu pleurer, je ne l’ai pas supporté et je l’ai pris dans mes bras pour l’embrasser.
Okoumé fixe son fils intensément.
- Aimes-tu aussi les garçons ?
- Non père ! De cela je suis certain ! Mais j’aime Naomé et lui seul.
- As-tu… !!!
- Oui père !! Avec lui je suis bien et il est prévenu que je prendrai un jour une épouse, crois-tu que je pourrai faire un bon époux si je reste aussi avec « Nao » ?
- Là mon fils, seul toi peut répondre à cette question ! Naomé ne vois et j’en suis convaincu n’a toujours vu que toi, pour lui c’est plus simple même si ça lui a fait quitter le village. Toi par contre, les questions que tu te poses prouvent bien que ton esprit est troublé et ta vie en sera fortement marquée. C’est possible oui d’avoir une épouse en aimant également une autre personne, que ce soit un garçon ne change rien ou si peu. Quelques hommes dans notre tribu je le sais aiment plusieurs femmes et je vois bien tout ce que ça leur occasionne comme tourments. Rien que le fait de garder ce secret les mine et leur vie en est affectée, ils ne sont pas forcément heureux d’avoir à toujours se cacher. Le secret quand il est découvert gâche leur vie pour toujours et ils sont montrés du doigt comme un exemple à ne pas suivre, leurs enfants les renient souvent. Voudrais-tu qu’il en soit ainsi pour toi mon fils ?
- Tu ne me renies pas toi ?
- Parce que je fais partie de ceux qui comprennent.
- Que me conseilles-tu alors ?
- Quoique je te dise, un jour tu me le reprocheras. C’est à toi de mener ta vie comme il te semble juste, le seul conseil que je peux te donner est d’en parler franchement avec celle qui sera la mère de tes enfants, qu’elle ne le découvre pas par hasard.
- Elle ne voudra jamais de moi c’est sûr !!
- C’est qu’elle ne t’aimera pas vraiment alors et cela t’évitera de passer ta vie avec une personne dont il n’y aura pas d’amour dans son cœur.
- Tu crois que mère l’aurait accepté ?
- (Okoumé sourit) J’en suis convaincu mon fils, ta mère et moi sommes ensemble depuis notre plus jeune âge.
Il voit l’air surpris de son fils.
- Hé oui !! Moi aussi j’ai transgressé les coutumes mon fils.
- Toi père ??
- Ta mère ment sur son âge depuis la naissance d’Aomé sinon les chiffres démontreraient qu’elle l’a eu avant celui requis par nos sages.
Taha tombe des nues.
- C’est pour ça qu’elle m’a toujours paru si jeune alors ?
- (Okoumé acquiesce) Ta mère n’avait que treize étés quand ton frère est né, sa famille bien sûr est au courant et garde également notre secret, ta mère a quitté sa tribu juste avant que ce ne soit trop visible. Beaucoup font comme s’ils ne le savaient pas, notre amour les a touchés car il a toujours été sincère. Vous mes enfants en êtes les fruits et nous vous aimons, rien ne saurait faire, que nos dieux en soient témoins, qu’il en soit autrement.
Taha enlace son père, touché au fond du cœur par ses paroles, Okoumé au bout d’un long moment le repousse tendrement.
- Va attendre Naomé à la sortie du village, je vais l’avertir que tu l’y attends.
- Je pourrai très bien le faire moi-même père, ce n’est pas la peine de te déranger pour ça.
- (Okoumé sarcastique) Vois-tu mon fils un bambou mort ne pointe jamais fièrement vers le ciel.
- (Taha étonné) De quoi parles-tu donc ?
Il voit alors le rictus amusé de son père en posant les yeux sur son étui pénien et comprend alors où il veut en venir, son teint change alors de confusion.
- Oh !!!
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (66 / 150) (Aix en Provence)
Thomas revient de chez Chloé et arrive devant chez son oncle en claquant la portière de la voiture, Nathalie sa tante l’a vu arriver et lui ouvre la porte, ravie de sa visite mais étonnée également qu’il soit venu en voiture.
- (Après les embrassades) Depuis quand tu as le permis ?
- Depuis hier après-midi, je voulais vous faire la surprise.
- Et bien tu as réussi !! C’est ta voiture alors ?
- Pas encore, en fait le garage me la fait essayer et je dois la ramener avant ce soir.
- Elle est belle, tu vas l’acheter ?
- (Thomas sourit) Il y a des chances, en plus je peux l’avoir à un super prix et avec une garantie d’un an.
- (Nathalie curieuse) Pourquoi ça ? Elle n’est pas neuve ?
- Bien sûr que non ! Elle est bien entretenue c’est tout, les cousins sont là ?
- Ils ne devraient plus tarder, Mathis est à son match de foot et Léa est partie voir une copine, tu peux les attendre et dîner avec nous si tu veux.
- Une autre fois ma tante, je dois encore passer montrer l’auto à Éric et « Raphi » pour qu’ils me disent ce qu’ils en pensent, ensuite il faudra que je la ramène au garage.
Il sort une enveloppe qu’il lui tend.
- Qu’est-ce que c’est ?
- Un cadeau de Florian pour les cousins
Il sourit en voyant sa tante soupeser l’enveloppe avec curiosité.
- Ce sont des abonnements de TGV pour qu’ils puissent aller à Reims quand ils le souhaitent.
- Non !! Rien que ça !! Ça ne doit pas être donné, il est fou !!
- Je viens d’en apporter un également à Chloé et j’ai aussi ceux pour mes deux zigotos, j’ai hâte de voir la tête qu’ils vont faire Hi ! Hi !
- Et toi ?
- (Thomas surpris) Quoi moi ?
- Tu n’en as pas pris un pour toi aussi ?
Thomas regarde sa tante avec étonnement.
- Je t’avoue ne pas y avoir pensé !
- Et je suis sûre que Florian non plus, pas vrai ?
- C’est vrai !
- Vous pourriez quand même penser à vous de temps en temps.
- Ne t’inquiète pas ma tante, si j’ai envie de prendre le train j’ai ce qu’il faut pour et Florian le sait très bien puisque nous avons des comptes communs.
- Tu l’as mis au courant pour ton permis ?
- Il aura la surprise Hi ! Hi ! Bon ! Ce n’est pas que je m’ennuie mais le temps passe vite et j’ai encore pas mal de trucs à faire aujourd’hui, tu feras la bise de ma part aux cousins.
***/***
« Dans la chambre d’Éric, quelques minutes plus tard »
Un coup de Klaxon appuyé fait se lever les deux garçons qui vont droit à la fenêtre pour voir qui fait autant de boucan un soir en semaine devant chez eux.
Ils arrivent juste au moment où Thomas sort d’une Mégane coupée noire, ils le voient lever la tête vers eux en souriant et claquer la portière pour se diriger tout droit vers eux.
- (Raphaël) Tu parles d’un cachottier !! Je ne savais même pas qu’il passait le permis !
- (Éric amusé) C’est un grand garçon tu sais.
- Tu insinues quoi là ?
- Que tu devrais aussi y penser.
- C’est juste le porte-monnaie qui bloque tu le sais aussi bien que moi et puis j’ai déjà un chauffeur.
La porte s’ouvre à la volée et Thomas entre dans la chambre, il reste figer un instant avant d’éclater de rire.
- Quelle vue les mecs !! Hi ! Hi !
Éric et Raphaël se regardent, d’abord surpris puis comprennent ce qui amuse leur copain.
Ils se retournent vers lui sans pudeur, n’ayant pas pensé à passer un sous-vêtement en se levant pour regarder à la fenêtre et se retrouvant nus devant Thomas ravi qui n’en perd pas une miette.
Raphaël s’approche de lui comme il le fait avec Florian quand il veut l’exciter, sa démarche féline fait assurément le même effet à Thomas qui devient rouge vif en comprenant son manège, sans pour autant pouvoir détourner son regard de son corps musclé à la toison rousse flamboyante.
- Alors beau blond !! Tu te rinces l’œil on dirait ?
- (Éric amusé) Laisse le tranquille « Raph » !!
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (67 / 150) (Aix en Provence) (fin)
Le regard de Thomas se porte sur Éric avec reconnaissance et revient se fixer dans celui de Raphaël qui frémit sous l’intensité brûlante des magnifiques yeux bleus de son ami.
- C’est déjà assez dur comme ça, alors n’en rajoute pas tu veux bien ?
Raphaël comprend le trouble de son ami et devient soudainement honteux de l’avoir aguiché de la sorte, même s’il ne pensait pas réellement à le pousser plus loin dans ses retranchements.
- Excuse-moi Thomas ! Mais c’est dur aussi pour nous tu sais ?
Éric attrape son boxer qu’il enfile rapidement et lance le sien à Raphaël qui le prend en pleine poire.
- Alors arrête de déballer le matos sous son nez !! Elle est à toi la caisse garée en bas ?
Thomas regarde Raphaël enfiler son boxer en soupirant de frustration, si seulement « Flo » était là pense-t-il alors et il se tourne vers Éric pour lui répondre.
- Pas encore mais je pense que je vais la garder.
- Cool !! Tu vas pouvoir toi aussi balader ton rouquin, je suis sûr qu’il aimera ça Hi ! Hi !
- (Raphaël) Tu penses qu’il viendra nous voir avant pâques ? Ça fait trois semaines que nous ne l’avons pas vu et je t’avouerais qu’il nous manque, pas vrai Éric ?
- C’est sûr !! Vivement que tout ça soit terminer et qu’on se retrouve enfin tous ensemble !
Thomas hoche la tête en guise d’accord, il sourit soudainement en sortant une enveloppe de sa poche qu’il tend à ses amis.
- Vous nous manquez aussi et en voilà la preuve.
- (Raphaël curieux) C’est ce que je pense ?
- Ouvre, tu verras bien !
Raphaël jette un coup d’œil à Éric qui lui fait signe de la main de ne pas perdre plus de temps, il déchire alors l’enveloppe et en sort les deux Pass SNCF qu’il tend à son ami la main tremblante.
Thomas voit bien leurs troubles et s’en retrouve tout ému à son tour.
- Vous croyez donc qu’il n’y a que vous qui trouvez le temps long ? J’espère que vous viendrez à Paris d’ici quinze jours pour nous y rejoindre chez « Yu ».
Les deux garçons lui tombent dessus les yeux brillants, le sentiment très fort qui les unit alors les laisse sans voix un long moment et c’est Raphaël qui le premier pose la question qui doit aussi tarabuster Éric.
- Et « Yu » ? Il est d’accord ?
- Bien sûr, quelle question !!
- Je voulais dire qu’il ne vous aura plus pour lui tout seul.
- J’avais bien compris !!
- (Éric) Tu crois qu’il accepterait de… Enfin tu vois quoi ?
- Je vous retourne la question ?
- (Raphaël) Nous avons revu notre position à son sujet tu sais ? Pas vrai Éric ?
- Oui mais il faudrait qu’il en ait fait autant de son côté.
- (Thomas) Les dernières vacances vous ont rapprochés de lui on dirait et je suis convaincu qu’il en va de même pour Yuan, quand Florian a eu son coup de blues en pensant à toi, il a tout de suite proposé à ce que vous veniez nous rejoindre quand vous voulez.
Éric pâlit subitement.
- C’est quoi cette histoire de coup de blues ?
Thomas se rapproche d’Éric pour le prendre par la taille, voulant ainsi minimiser au maximum l’impact sur son copain de ses prochaines paroles et surtout qu’il ne se croit pas exclu alors que ce n’est pas du tout, mais alors vraiment pas du tout le cas.
- Allons Éric ouvre les yeux s’il te plaît !! Tu n’as donc pas encore compris que « Flo » a un gros faible pour « Raph » !
Jonas a les yeux étincelant d’excitation.
- Je crois qu’on avait tort hier en disant que ce matin il n’y aurait pas d’exercices de tir, pas vrai les gars ?
- (Johan amusé) Notre invité en a de toute évidence envie autant que nous et comme ce n’est pas et de loin le papy qu’on croyait, il n’y a qu’à le faire participer Hi ! Hi !
Jonas dévore Antoine du regard.
- Allez !! Ne reste pas dans ton coin, viens nous rejoindre, je vois bien que tu en crèves d’envie !
Johan pince doucement le flanc de son frère.
- Ne va pas me faire croire qu’il n’y a que lui !!
Antoine sent la chaleur de ses joues tout comme venant de son front et ne se fait pas d’illusion quant à ce que ça se remarque, il est déstabilisé par la façon qu’ont les triplés à aborder ce sujet pour lui des plus intimes et ce n’est qu’en voyant bien qu’ils le regardent tous les trois de façon amicale, qu’il se décide à les rejoindre sans plus craindre qu’ils lui aient fait cette proposition uniquement pour se moquer de lui s’il entrait dans leur jeu.
Johan et Jonas se poussent un peu pour lui faire de la place, Antoine se lève d’un bond pour se glisser dans la zone libérée en passant au-dessus de Jordan et en venant se lover tout contre Jonas qui en frémit au contact du corps chaud de celui qu’il voit déjà comme beaucoup plus qu’un éventuel ami.
Ça fait tout bizarre à Antoine de se retrouver aussi intimement près des triplés, il a l’impression de voir le même garçon dans un jeu de glace et son trouble augmente encore plus quand son corps entre en contact avec eux, même au toucher ils sont semblables avec une peau douce et chaude que le fait frissonner.
Jonas n’en peut plus, il se débarrasse d’un geste souple et fluide de son slip, très vite suivit de ses deux frères qui observent alors avec curiosité les réactions d’Antoine.
Celui-ci sent son sexe pulser et craint le pire, il respire plusieurs fois à pleins poumons pour retrouver la maîtrise de son corps et se débarrasse à son tour de son boxer dans le devant entièrement tâché commençait à lui être inconfortable.
Pour les triplés l’impression est tout autre, c’est la première fois qu’ils se retrouvent nus avec un autre garçon et la vue de celui-ci leur fait un drôle d’effet, habitués qu’ils le sont à avoir sous les yeux des anatomies entièrement identiques.
Le fait d’avoir une autre vision du corps d’un garçon les trouble, chacun à sa façon regarde ou touche ce corps différent du leur et si pour Johan et Jordan c’est purement par jeu et par curiosité, pour Jonas par contre il en va tout autrement et le jeune garçon commence à souffler fortement d’une indescriptible excitation dont il perd subitement le contrôle.
Un premier jet fuse sous les regards surpris de ses frères et d’Antoine qui sous la vision de cette éjaculation inattendue part à son tour sans ne plus pouvoir rien contrôler.
Plusieurs jets d’un blanc crémeux s’échappent alors de ces deux sexes tendus sous le regard à la fois surpris, amusé et moqueur des deux frères moins avancés qu’eux et c’est normal, dans cette petite partie matinale.
- (Johan rieur) Incident de tir !!
- (Jordan) Inspection des armes !!
Les deux frères en riant attrapent chacun le sexe de celui qui est près de lui et le palpent sur toute la longueur sous le regard amusé de Jonas mais surtout celui couvert de honte d’Antoine.
- (Johan) Un petit problème de réglage du percuteur je crois bien Hi ! Hi ! Voyons voir ça !!
Jordan en pinçant doucement le gland d’Antoine entre deux doigts qui malgré toute la gêne qu’il éprouve n’en débande pas et reste raide comme un bout de bois.
- C’est réparé on dirait Hi ! Hi !
Il montre à tous ses doigts poisseux.
- Mal nettoyé ! Juste un excès de graisse Hi ! Hi !
Malgré tout, les deux frères préfèrent se lever et laisser seuls les deux rapides de la gâchette, ils s’enferment dans la salle de bains pour se finir comme ils en ont l’habitude, c’est après quelques minutes de silence que Jonas et Antoine entendent alors.
- Feu à volonté !!
- Hé !! Fais gaffe où tu vises quand même !! J’ai reçu une balle dans le pied !!
- Oups !!! Désolé Hi ! Hi ! Je pensais que le chargeur était vide !!
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (65 / 150) (Afrique)
« Quelques jours plus tard »
Aomé, Taha et quelques autres garçons de leurs âges reviennent de la chasse, celle-ci a été visiblement très bonne car c’est pliant sous le poids de leurs charges qu’ils rentrent au village sous les yeux ravis des femmes et des quelques vieillards qui les voient rentrer.
Okoumé et ses chasseurs rentrent à leur tour manifestement beaucoup moins chanceux, ne ramenant que deux antilopes d’une journée d’absence pourtant longue.
Ils ont droit alors à la moquerie des plus jeunes mais ne s’en offusquent pas car le principal étant qu’il y ait de quoi nourrir la tribu.
Okoumé voit Taha nouer un jeune phacochère derrière son dos et se dirige vers lui en souriant.
- C’est pour le dispensaire ?
- Oui père ! Ça les changera un peu de leur ordinaire.
- Tu as vu Naomé ? Il rend visite à ses parents, tu pourrais repartir avec lui.
- Naomé est ici !!!
- Oui ! Il est arrivé ce matin juste avant que nous quittions le village pour la chasse.
- Dans ce cas je vais voir s’il veut bien repartir avec moi, la jungle est plus sûre à deux.
Okoumé a un petit sourire en coin.
- Attends-le hors du village, je vais le prévenir moi-même.
- Père !! Il faut que je te parle !!
- Qu’as-tu à me dire mon fils ?
- C’est au sujet de Naomé père !
- Vous êtes toujours amis ?
- Bien sûr !!
- C’est bien alors !! Je t’écoute mon fils.
- Te rappelles-tu de notre dernière conversation à son sujet père ?
- Comme si c’était hier et d’ailleurs cela ne date pas de si longtemps que ça.
- Eh bien j’ai réfléchi depuis à tes paroles et je suis allé chez le père Antoine il y a quelques jours, j’y ai rencontré « Nao » et je voulais mettre vraiment les choses au point avec lui, qu’il ne se fasse pas de fausses idées si je continuais à le voir tu comprends ?
- Que lui as-tu dit ?
- Que j’aimais les femmes et que je n’étais pas comme lui.
- Comment a-t-il réagi ?
- Il a commencé à pleurer père et je ne l’ai pas supporté, j’aime vraiment les femmes père !
- Mais ? Car il y a un « mais » n’est-ce pas ?
- C’est là où je n’y comprends plus rien père, quand je l’ai vu pleurer, je ne l’ai pas supporté et je l’ai pris dans mes bras pour l’embrasser.
Okoumé fixe son fils intensément.
- Aimes-tu aussi les garçons ?
- Non père ! De cela je suis certain ! Mais j’aime Naomé et lui seul.
- As-tu… !!!
- Oui père !! Avec lui je suis bien et il est prévenu que je prendrai un jour une épouse, crois-tu que je pourrai faire un bon époux si je reste aussi avec « Nao » ?
- Là mon fils, seul toi peut répondre à cette question ! Naomé ne vois et j’en suis convaincu n’a toujours vu que toi, pour lui c’est plus simple même si ça lui a fait quitter le village. Toi par contre, les questions que tu te poses prouvent bien que ton esprit est troublé et ta vie en sera fortement marquée. C’est possible oui d’avoir une épouse en aimant également une autre personne, que ce soit un garçon ne change rien ou si peu. Quelques hommes dans notre tribu je le sais aiment plusieurs femmes et je vois bien tout ce que ça leur occasionne comme tourments. Rien que le fait de garder ce secret les mine et leur vie en est affectée, ils ne sont pas forcément heureux d’avoir à toujours se cacher. Le secret quand il est découvert gâche leur vie pour toujours et ils sont montrés du doigt comme un exemple à ne pas suivre, leurs enfants les renient souvent. Voudrais-tu qu’il en soit ainsi pour toi mon fils ?
- Tu ne me renies pas toi ?
- Parce que je fais partie de ceux qui comprennent.
- Que me conseilles-tu alors ?
- Quoique je te dise, un jour tu me le reprocheras. C’est à toi de mener ta vie comme il te semble juste, le seul conseil que je peux te donner est d’en parler franchement avec celle qui sera la mère de tes enfants, qu’elle ne le découvre pas par hasard.
- Elle ne voudra jamais de moi c’est sûr !!
- C’est qu’elle ne t’aimera pas vraiment alors et cela t’évitera de passer ta vie avec une personne dont il n’y aura pas d’amour dans son cœur.
- Tu crois que mère l’aurait accepté ?
- (Okoumé sourit) J’en suis convaincu mon fils, ta mère et moi sommes ensemble depuis notre plus jeune âge.
Il voit l’air surpris de son fils.
- Hé oui !! Moi aussi j’ai transgressé les coutumes mon fils.
- Toi père ??
- Ta mère ment sur son âge depuis la naissance d’Aomé sinon les chiffres démontreraient qu’elle l’a eu avant celui requis par nos sages.
Taha tombe des nues.
- C’est pour ça qu’elle m’a toujours paru si jeune alors ?
- (Okoumé acquiesce) Ta mère n’avait que treize étés quand ton frère est né, sa famille bien sûr est au courant et garde également notre secret, ta mère a quitté sa tribu juste avant que ce ne soit trop visible. Beaucoup font comme s’ils ne le savaient pas, notre amour les a touchés car il a toujours été sincère. Vous mes enfants en êtes les fruits et nous vous aimons, rien ne saurait faire, que nos dieux en soient témoins, qu’il en soit autrement.
Taha enlace son père, touché au fond du cœur par ses paroles, Okoumé au bout d’un long moment le repousse tendrement.
- Va attendre Naomé à la sortie du village, je vais l’avertir que tu l’y attends.
- Je pourrai très bien le faire moi-même père, ce n’est pas la peine de te déranger pour ça.
- (Okoumé sarcastique) Vois-tu mon fils un bambou mort ne pointe jamais fièrement vers le ciel.
- (Taha étonné) De quoi parles-tu donc ?
Il voit alors le rictus amusé de son père en posant les yeux sur son étui pénien et comprend alors où il veut en venir, son teint change alors de confusion.
- Oh !!!
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (66 / 150) (Aix en Provence)
Thomas revient de chez Chloé et arrive devant chez son oncle en claquant la portière de la voiture, Nathalie sa tante l’a vu arriver et lui ouvre la porte, ravie de sa visite mais étonnée également qu’il soit venu en voiture.
- (Après les embrassades) Depuis quand tu as le permis ?
- Depuis hier après-midi, je voulais vous faire la surprise.
- Et bien tu as réussi !! C’est ta voiture alors ?
- Pas encore, en fait le garage me la fait essayer et je dois la ramener avant ce soir.
- Elle est belle, tu vas l’acheter ?
- (Thomas sourit) Il y a des chances, en plus je peux l’avoir à un super prix et avec une garantie d’un an.
- (Nathalie curieuse) Pourquoi ça ? Elle n’est pas neuve ?
- Bien sûr que non ! Elle est bien entretenue c’est tout, les cousins sont là ?
- Ils ne devraient plus tarder, Mathis est à son match de foot et Léa est partie voir une copine, tu peux les attendre et dîner avec nous si tu veux.
- Une autre fois ma tante, je dois encore passer montrer l’auto à Éric et « Raphi » pour qu’ils me disent ce qu’ils en pensent, ensuite il faudra que je la ramène au garage.
Il sort une enveloppe qu’il lui tend.
- Qu’est-ce que c’est ?
- Un cadeau de Florian pour les cousins
Il sourit en voyant sa tante soupeser l’enveloppe avec curiosité.
- Ce sont des abonnements de TGV pour qu’ils puissent aller à Reims quand ils le souhaitent.
- Non !! Rien que ça !! Ça ne doit pas être donné, il est fou !!
- Je viens d’en apporter un également à Chloé et j’ai aussi ceux pour mes deux zigotos, j’ai hâte de voir la tête qu’ils vont faire Hi ! Hi !
- Et toi ?
- (Thomas surpris) Quoi moi ?
- Tu n’en as pas pris un pour toi aussi ?
Thomas regarde sa tante avec étonnement.
- Je t’avoue ne pas y avoir pensé !
- Et je suis sûre que Florian non plus, pas vrai ?
- C’est vrai !
- Vous pourriez quand même penser à vous de temps en temps.
- Ne t’inquiète pas ma tante, si j’ai envie de prendre le train j’ai ce qu’il faut pour et Florian le sait très bien puisque nous avons des comptes communs.
- Tu l’as mis au courant pour ton permis ?
- Il aura la surprise Hi ! Hi ! Bon ! Ce n’est pas que je m’ennuie mais le temps passe vite et j’ai encore pas mal de trucs à faire aujourd’hui, tu feras la bise de ma part aux cousins.
***/***
« Dans la chambre d’Éric, quelques minutes plus tard »
Un coup de Klaxon appuyé fait se lever les deux garçons qui vont droit à la fenêtre pour voir qui fait autant de boucan un soir en semaine devant chez eux.
Ils arrivent juste au moment où Thomas sort d’une Mégane coupée noire, ils le voient lever la tête vers eux en souriant et claquer la portière pour se diriger tout droit vers eux.
- (Raphaël) Tu parles d’un cachottier !! Je ne savais même pas qu’il passait le permis !
- (Éric amusé) C’est un grand garçon tu sais.
- Tu insinues quoi là ?
- Que tu devrais aussi y penser.
- C’est juste le porte-monnaie qui bloque tu le sais aussi bien que moi et puis j’ai déjà un chauffeur.
La porte s’ouvre à la volée et Thomas entre dans la chambre, il reste figer un instant avant d’éclater de rire.
- Quelle vue les mecs !! Hi ! Hi !
Éric et Raphaël se regardent, d’abord surpris puis comprennent ce qui amuse leur copain.
Ils se retournent vers lui sans pudeur, n’ayant pas pensé à passer un sous-vêtement en se levant pour regarder à la fenêtre et se retrouvant nus devant Thomas ravi qui n’en perd pas une miette.
Raphaël s’approche de lui comme il le fait avec Florian quand il veut l’exciter, sa démarche féline fait assurément le même effet à Thomas qui devient rouge vif en comprenant son manège, sans pour autant pouvoir détourner son regard de son corps musclé à la toison rousse flamboyante.
- Alors beau blond !! Tu te rinces l’œil on dirait ?
- (Éric amusé) Laisse le tranquille « Raph » !!
2eme ANNÉE avant Pâques (deuxième partie) : (67 / 150) (Aix en Provence) (fin)
Le regard de Thomas se porte sur Éric avec reconnaissance et revient se fixer dans celui de Raphaël qui frémit sous l’intensité brûlante des magnifiques yeux bleus de son ami.
- C’est déjà assez dur comme ça, alors n’en rajoute pas tu veux bien ?
Raphaël comprend le trouble de son ami et devient soudainement honteux de l’avoir aguiché de la sorte, même s’il ne pensait pas réellement à le pousser plus loin dans ses retranchements.
- Excuse-moi Thomas ! Mais c’est dur aussi pour nous tu sais ?
Éric attrape son boxer qu’il enfile rapidement et lance le sien à Raphaël qui le prend en pleine poire.
- Alors arrête de déballer le matos sous son nez !! Elle est à toi la caisse garée en bas ?
Thomas regarde Raphaël enfiler son boxer en soupirant de frustration, si seulement « Flo » était là pense-t-il alors et il se tourne vers Éric pour lui répondre.
- Pas encore mais je pense que je vais la garder.
- Cool !! Tu vas pouvoir toi aussi balader ton rouquin, je suis sûr qu’il aimera ça Hi ! Hi !
- (Raphaël) Tu penses qu’il viendra nous voir avant pâques ? Ça fait trois semaines que nous ne l’avons pas vu et je t’avouerais qu’il nous manque, pas vrai Éric ?
- C’est sûr !! Vivement que tout ça soit terminer et qu’on se retrouve enfin tous ensemble !
Thomas hoche la tête en guise d’accord, il sourit soudainement en sortant une enveloppe de sa poche qu’il tend à ses amis.
- Vous nous manquez aussi et en voilà la preuve.
- (Raphaël curieux) C’est ce que je pense ?
- Ouvre, tu verras bien !
Raphaël jette un coup d’œil à Éric qui lui fait signe de la main de ne pas perdre plus de temps, il déchire alors l’enveloppe et en sort les deux Pass SNCF qu’il tend à son ami la main tremblante.
Thomas voit bien leurs troubles et s’en retrouve tout ému à son tour.
- Vous croyez donc qu’il n’y a que vous qui trouvez le temps long ? J’espère que vous viendrez à Paris d’ici quinze jours pour nous y rejoindre chez « Yu ».
Les deux garçons lui tombent dessus les yeux brillants, le sentiment très fort qui les unit alors les laisse sans voix un long moment et c’est Raphaël qui le premier pose la question qui doit aussi tarabuster Éric.
- Et « Yu » ? Il est d’accord ?
- Bien sûr, quelle question !!
- Je voulais dire qu’il ne vous aura plus pour lui tout seul.
- J’avais bien compris !!
- (Éric) Tu crois qu’il accepterait de… Enfin tu vois quoi ?
- Je vous retourne la question ?
- (Raphaël) Nous avons revu notre position à son sujet tu sais ? Pas vrai Éric ?
- Oui mais il faudrait qu’il en ait fait autant de son côté.
- (Thomas) Les dernières vacances vous ont rapprochés de lui on dirait et je suis convaincu qu’il en va de même pour Yuan, quand Florian a eu son coup de blues en pensant à toi, il a tout de suite proposé à ce que vous veniez nous rejoindre quand vous voulez.
Éric pâlit subitement.
- C’est quoi cette histoire de coup de blues ?
Thomas se rapproche d’Éric pour le prendre par la taille, voulant ainsi minimiser au maximum l’impact sur son copain de ses prochaines paroles et surtout qu’il ne se croit pas exclu alors que ce n’est pas du tout, mais alors vraiment pas du tout le cas.
- Allons Éric ouvre les yeux s’il te plaît !! Tu n’as donc pas encore compris que « Flo » a un gros faible pour « Raph » !
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