03-09-2020, 04:09 PM
2eme ANNÉE avant Pâques (Deuxième partie) : (23 / 150) (Reims) (Chez les Viala) (fin)
En prononçant ses paroles, son pantalon et son slip tombe au sol, vite suivit par son tee-shirt pour se retrouver nu devant ses frères et prendre en main son sexe palpitant, déjà prêt à se donner du plaisir.
Aurélien a le regard fixé sur son jeune frère et se mordille les lèvres, n’osant encore faire comme lui et ce n’est que quand il voit les deux autres se mettre nus à leur tour et entamer côte à côte une branlette frénétique sans faire attention à lui, ou du moins sans le faire voir, qu’il soupire un grand coup et dégrafe son pantalon pour se mettre à son tour à poil, le sexe tendu à outrance faisant sourire subrepticement les trois compères qui ont enfin la preuve qu’il ne demandait que ça lui aussi.
***/***
Chacun de nous se met alors dans la position qui lui convient le mieux, je m’allonge sur mon lit vite rejoint par Guillaume qui me sourit.
Damien va s’allonger sur l’autre lit en regardant son grand frère qui soupire et le rejoint à son tour, les quelques minutes qui suivent ne sont plus troublées que par les frottements humides de nos manipulations.
Le fait qu’Aurélien soit avec nous m’amène un plaisir autre que sexuel, mais plutôt celui d’une grande connivence entre nous qui nous permet d’assouvir ensemble et sans honte, ce que beaucoup se donnent seuls dans les endroits les plus insolites.
Je vois bien que tous nos yeux convergent vers le sexe d’Aurélien, que nous n’avions jamais ou très rarement eu l’occasion de voir d’aussi près et surtout dans cette situation, il n’a pas à rougir de cette bite magnifique aux proportions honorables avec pendant au-dessous deux belles boules bien poilues.
Ses yeux à lui sont de toute évidence portés sur moi et mon sexe, qui du fait de ma petite taille semble encore plus démesuré qu’il ne l’est réellement et je crois que c’est ce regard qui me fait partir le premier et envoyer la sauce dans un grand arc de sexe qui atterri sur mon visage en m’éclatant de rire.
Guillaume part à son tour et sa gorge émet un son guttural marquant son extrême plaisir quand son sexe fuse en plusieurs giclées qui lui décorent le ventre de traînées blanchâtres.
Nous nous tournons alors vers l’autre lit avec curiosité, Damien accélère l’allure montrant ainsi qu’il ne va plus tarder à jouir et il nous sidère quant au moment crucial il se tourne vers son frère les yeux exorbités par l’orgasme qui monte en lui et lâche sa gourme sur Aurélien en lui maculant les poils du pubis de son jus abondant qui n’en finit pas de sortir de son gland cramoisi.
Aurélien ne s’en offusque pas, bien au contraire car c’est quand il reçoit le sperme de Damien que ses cuisses se crispent et qu’il envoie à son tour la sauce à tout vent en poussant un râle de jouissance qui nous donne le frisson tellement le son est d’une virilité exceptionnelle.
Le nettoyage est vite mené ainsi que nos sous-vêtements remis en place quand nous nous regardons une nouvelle fois en souriant, Aurélien visiblement heureux d’avoir enfin pu partager ce moment intense avec nous.
Guillaume est allongé sur mon lit les mains derrière la tête :
- Wahou !! C’était chaud !!
- (Je m’allonge près de lui) Tu vois « Aurél » ? Il n’y avait pas de quoi en chier une pendule !!
Damien revenu près de son grand frère :
- C’est mieux qu’en solo pas vrai ?
Aurélien tourne sa tête vers lui, visiblement tout tabou sur le sujet disparu.
- C’est plus humide surtout !! Tu m’en as foutu partout espèce de sale pervers !!
- (Damien) J’ai pas pu me retenir !! C’était trop excitant !!
- (Guillaume en me regardant) Comment tu fais pour avoir autant de réserve toi ? Un peu plus tu te faisais un shampoing Hi ! Hi !
- Je dois être un peu exhibitionniste sur les bords Hi ! Hi ! Ça m’excite grave dès que je ne suis plus seul.
- Pourtant tu n’es pas encore en manque ?
- On dirait bien que si comme tu as pu le voir !!
- Ne me dis pas qu’avec « Thom » et « Yu » vous n’avez rien fait ce matin pour vous dire au revoir, je ne te croirai pas !!
- Ça me manque déjà apparemment, et puis de vous voir aussi chaud, c’est quand même quelque chose !! Pourquoi vous n’invitez pas vos copines un week-end de temps en temps ? Avec le TGV c’est pourtant rapide !!
Guillaume fait alors une grimace des plus explicite.
- Oui mais ça revient cher !!
Je comprends subitement qu’ils n’ont pas les moyens suffisants et qu’ils ne veulent pas demander à leurs parents l’argent nécessaire pour qu’ils puissent se voir plus souvent.
Je prends alors mon téléphone sous leurs regards surpris et j’appelle mon blondinet d’amour qui décroche dès la première sonnerie comme s’il couchait avec.
- C’est du rapide dis donc Hi ! Hi !
-…
- Oui ça fait un moment déjà et toi bien rentré ?
-…
- Tu les embrasses de ma part !!
-…
- J’ai un service à te demander, demain tu peux passer à la gare et voir si c’est possible d’acheter trois abonnements à l’année pour des allers retours Aix-Reims ?
-…
- Bingo !! T’as tout compris beau blond Hi ! Hi ! J’ai les frangins qui ont les poils des balloches qui s’emmêlent avec la moquette !!
-…
- Rigole pas c’est sérieux !!
-…
- OK !! T’es un chef !! D’ailleurs ça me fait penser que tu pourrais aussi en prendre pour nos deux loulous !! J’aimerais bien les avoir en week-end avec nous quand nous sommes à Paris, « Yu » a de la place !!
-…
- Bah !! On verra !! De toute façon ça me permettra de les voir.
-…
- Bisous tout partout mon grand !!!
-…
- Oui !! Là aussi Hi ! Hi !
Je raccroche juste à temps pour mettre mes bras devant moi et recevoir mes trois copains sur le paletot, trop content par ce qu’ils ont compris que je faisais pour eux.
C’est Annie qui me sauve des chatouilles en tapant à la porte.
- C’est fini ce chahut oui !!! Quel âge vous avez donc !!
2eme ANNÉE avant Pâques (Deuxième partie) : (24 / 150) (Reims) (Lundi)
« CHU, début de matinée, dans le bureau du directeur »
-…
- Demande-lui de passer à mon bureau s’il te plaît
-…
Robert Mercier raccroche son téléphone et machinalement regarde l’heure à sa montre, il sourit en se demandant combien de temps cette fois encore il va falloir à Florian pour faire la centaine de mètres qui les sépare.
Il parie pour une demi-heure au moins étant donné le temps qu’il s’est passé depuis sa dernière apparition au centre hospitalier qui date déjà d’une grosse semaine, cette pensée lui amène une grimace de contrariété car il est conscient qu’ils n’auront certainement plus d’ici peu la chance de l’avoir avec eux.
Maintenant il se trompe peut-être car il se rappelle aussi que c’est Florian qui a choisi cet hôpital alors qu’il aurait pu déjà il y a quelque temps choisir un établissement beaucoup plus réputé, le fait qu’il soit aussi lié avec les Viala lui laisse une lueur d’espoir de pouvoir le garder encore quelque temps même si tout ce qu’il entend depuis plusieurs semaines lui laisse le doute là-dessus.
Un bref coup à sa porte qui s’ouvre dans la foulée, laisse apparaître le visage grêlé aux yeux si perturbant et Robert retrouve instantanément le sourire, étant incapable de résister à ce visage si particulier.
Le garçon comme à son habitude lui tombe dans les bras pour l’embrasser, Robert reste même avec le temps très sensible à cette petite attention qui fait que le lien entre eux soit si personnel.
- Tu voulais me voir ?
- Oui ! C’est au sujet de tes prochains examens !
- On a encore le temps d’ici juin, non ?
- Comment ça juin ?? Tu n’es donc pas au courant ?
- Mais de quoi tu parles à la fin ? Au courant de quoi ?
- C’est mercredi qui vient que tu les passes, ils auraient pu te prévenir quand même !!
- Bah !! Pas grave !!
- Comment ça pas grave ? Tu n’as que deux jours pour réviser !!
- Réviser quoi ??
- Eh bien tes cours par exemple !! N’importe quel étudiant révise avant un examen, c’est pourtant bien connu !!
Je frappe mon front d’un doigt.
- Tout est déjà là-dedans tu sais ? Dis-moi plutôt où ça va se passer ?
- A la fac !! C’est quand même étonnant que Frédéric ne t’en ait pas parlé puisque c’est lui qui était chargé de tout organiser.
- Je suis rentré d’hier soir et on a beaucoup parlé, il a sans doute oublié et en plus il sait très bien que je n’ai pas besoin de revoir quoi que ce soit.
- Tu m’étonneras toujours !! Parlons d’autre chose, tu as vu André ce matin ?
- Non ! Pas encore pourquoi ?
- (Robert sourit) Parce qu’il ne va pas te rater Hi ! Hi ! Il n’oubliera sûrement pas à qui il doit sa guérison, attends-toi à ce qu’il te tombe dessus dès qu’il apprendra que tu es là.
- (Amusé à l’idée) Beurk !!
- Tu n’y couperas pas alors reste zen !! Il t’aime beaucoup et il te doit également beaucoup, laisse-le te remercier, il y tient trop.
- Bon !! D’accord, de toute façon il faudra bien que j’y passe Hi ! Hi !
- Tu bosses avec René aujourd’hui ?
- Non !! En pédiatrie, paraît qu’il y a deux minots qui ont des gros problèmes cardiaques et l’équipe prépare déjà le bloc.
- Comment Julien a-t-il pris sa mise à l’écart ?
- Pas trop mal je crois, il est conscient qu’il y arrivera mieux en restant sur une seule spécialité et Maxime l’a heureusement bien compris lui aussi.
- Tout va pour le mieux alors ? C’est bien ! J’aurais été contrarié si vous vous étiez disputés.
- Il n’y a pas de raisons, c’est purement professionnel et ça ne change rien à notre amitié.
Robert va pour répondre que son téléphone retentit et l’en empêche.
- Oui allô !!
-…
- Il est là oui !! Pourquoi ?
-…
- Entendu, je lui dis qu’il vous rejoigne tout de suite !!
Robert raccroche visiblement contrarié.
- On t’attend au bloc !! Un des nouveau-nés vient de faire un arrêt cardiaque !!
- Et merde !!!
Je prends mes jambes à mon cou en criant « chaud devant » dès que je croise une personne dans le couloir qui aussitôt se plaque le long du mur en me regardant avec étonnement courir comme un dératé.
J’arrive quelques secondes plus tard au bloc, Patricia est penchée sur le bébé et lui fait un massage cardiaque, deux doigts appuyant en rythme sur sa poitrine pendant que Maxime lui applique un masque à oxygène.
Elle me voit arriver et d’une voix marquée par l’inquiétude.
- On est en train de le perdre !!
2eme ANNÉE avant Pâques (Deuxième partie) : (25 / 150) (Reims) (Lundi) (suite)
J’analyse quelques secondes l’état de l’enfant et ma décision se prend dans la foulée, comprenant qu’il n’y a plus que cette solution pour le rattraper.
- Émilie un scalpel vite !!! Julien !! Une perf de "O" neg" vite !!
Patricia comprend mon intention et son visage exprime toute la tristesse d’en arriver à cette extrémité mais comprend très bien que c’est le dernier espoir de sauver le nourrisson.
J’incise précisément la poitrine du bébé et y place deux écarteurs, le petit cœur apparaît alors que je le prends entre mes doigts pour le masser doucement.
- Branchez-le sur un respirateur !! De toute façon il fallait qu’on l’opère.
Les minutes sont précieuses et chacun en est conscient, malgré le stress tous restent très professionnels et gardent un calme que beaucoup leur envieraient au vu de la situation.
Heureusement que j’avais eu le temps de prendre connaissance de son dossier médical avant d’être convoqué chez Robert, ça me permet de trouver tout de suite la valvule mal formée qui bouche l’entrée au ventricule droit et qui a de ce fait, a fini par occasionner cet arrêt cardiaque.
Je compte les secondes dans ma tête en y adaptant l’acte chirurgical pour ne pas dépasser le temps maximum qui permettra de refaire repartir le cœur sans trop de dommages collatéraux.
Ma dernière suture arrive quand mon décompte arrive à dix secondes et j’envoie un courant à cœur ouvert pour le faire repartir en surveillant d’un œil le moniteur toujours plat.
J’augmente légèrement le voltage et envoie une deuxième décharge, toujours rien et je sens l’ambiance autour de moi qui devient fataliste, s’attendant à la triste finalité de notre action désespérée.
Ce n’est pas dans ma nature de baisser les bras, je masse à nouveau le minuscule organe en priant pour qu’il reparte.
- « Pat » envoie le jus !! Ne t’occupe pas de mes mains !!
Patricia replace rapidement les électrodes et remet en route le stimulateur, je ressens le picotement du courant mais aussi la pulsation du muscle qui reprend son rythme aidé par mes doigts qui le massent toujours.
- (Julien) C’est bon !! Ça repart !!
- (Maxime) Nous avons été le rechercher loin celui-là !!
Je regarde Patricia qui me fait un grand sourire.
- Tu le refermes ? Surveille bien ses constantes, garde le sous oxygène et mets le sous couveuse, il faut que son organisme se renforce avant de le débrancher. Émilie !! Tu surveilles son état infectieux, manquerait plus qu’une de ses saloperies se développe en profitant de sa faiblesse actuelle.
Je sors du bloc pour changer de vêtements et me désinfecter les mains, Maxime me rejoint avec un regard qui en dit long sur ce qu’il pense de tout ça.
- On a eu chaud cette fois-ci pas vraie ?
- (Maxime acquiesce) C’est rien de le dire, j’ai bien cru qu’il ne reviendrait pas !
- Comme quoi il ne faut jamais baisser les bras, j’ai bien senti tout à l’heure que vous étiez prêts à le faire. Tu aurais toi aussi pu être un bon médecin « Max », mais n’oublie jamais qu’il faut toujours y croire.
- Je m’en souviendrai !! J’ai un bon professeur !!
- Ah oui ?? Je le connais ??
Maxime se demande un instant s’il plaisante, mais l’air sérieux de son ami lui démontre que ce n’est pas le cas et il en reste un instant sans voix.
- Mais enfin « Flo » !! C’est de toi que je parlais !!
- Ah !! Et tu disais quoi ??
Maxime n’étant pas autant habitué que d’autres aux sautes d’esprit de son ami, le regarde avec stupeur en se demandant bien ce qu’il lui arrive.
- Tu te sens bien ??
2eme ANNÉE avant Pâques (Deuxième partie) : (26 / 150) (Reims) (Lundi) (suite)
Sa question, mais surtout le ton avec lequel il l’a posée me fait revenir à la réalité.
- Oui c’est bon !! Juste que j’étais perdu dans mes pensées.
- Ça t’arrive souvent ? C’est assez tripant comme truc !! Tu devrais consulter un psy !!
- Ça fait quatorze ans que j’en vois un tu sais ?
- Et il en dit quoi ?
- Il cherche toujours à comprendre je crois bien Hi ! Hi !
Julien arrive à son tour, il voit bien l’air inquiet de Maxime ainsi que l’amusement de Florian.
- Un souci ?
- (Maxime me fixe) Non !! J’ai juste eu peur pour le bébé et Florian trouve ça marrant.
- Je vais prendre un jus les gars, préparez le bloc pour le deuxième bébé !!
Maxime attend que son ami ait tourné à l’angle du couloir pour attraper Julien par le bras.
- Florian m’inquiète, tu sais !!
- Comment ça ?
- Tout à l’heure il était comme absent, je lui parlais et il répondait à côté.
- J’ai déjà été confronté à ça une ou deux fois, il n’y a pas de quoi en faire un plat !! Juste qu’il faut toujours que son cerveau travaille sur quelque chose et des fois c’est comme s’il était dans une autre réalité, mais ça ne dure jamais bien longtemps.
- Ça m’a fait bizarre, tu ne peux pas imaginer !!
- Moi aussi la première fois et Thomas m’a raconté qu’il l’a toujours connu comme ça et que souvent quand ils étaient plus jeunes, il passait des après-midi complètes enfermé dans ses pensées. Viens plutôt m’aider à préparer le bloc, je n’aimerais pas que l’autre nourrisson nous fasse le même coup que tout à l’heure.
***/***
« Salle de pause »
- Ah !! Je te tiens enfin toi !!
Je me retourne brusquement, surpris par cette voix qui me fait renverser une bonne dose de mon gobelet sur le sol.
- Oups !! Ça te prend souvent de surprendre les gens comme ça ?
André ne se démonte pas et vient prendre le jeune garçon dans ses bras, le gobelet termine sa course sur le sol mais il n’en a cure et embrasse avec effusion les joues du petit rouquin à qui il doit tant.
- Merci pour tout mon garçon, je sais que tu n’aimes pas forcément qu’on vienne te remercier mais j’avais trop envie de te serrer dans mes bras.
Je louche sur les dégâts au sol.
- Regarde le résultat Hi ! Hi ! Tu es quitte pour me repayer un café !!
- Autant que tu voudras, tu te rends compte que sans toi ma vie était foutue ?
- Tout va bien maintenant pas vrai ?
- Grâce à toi, oui ! Je t’en serai éternellement reconnaissant tu sais ?
- Surtout n’arrête pas tes médicaments, je t’en préparerai d’autres cette semaine. Suffisamment pour que tu tiennes jusqu’à ce qu’il soit commercialisé, mais n’en parle à personne pour l’instant surtout !!
- Pour qui tu me prends ? Bien sûr que je n’en parlerai pas !! Cette découverte que tu as faite va marquer les esprits encore plus que ce qui a été trouvé ses dernières années.
- Même les petites pilules bleues Hi ! Hi !
- Même ça oui !! Quoiqu’à nos âges cela pourrait devenir utile hi ! Hi !
- Tu parles pour toi là, heureusement pour moi de ce côté-là ça va plutôt bien. Bon !! Tu me le payes ce café ? J’ai encore du taf ce matin moi !!
***/***
« Quelques minutes plus tard »
Je sors de la salle de pause songeur, un sourire aux lèvres à l’idée de la petite farce que je vais lui faire suite à notre petite conversation et c’est avec amusement que je retourne au bloc en me promettant de me mettre au travail cet après-midi même.
Le deuxième bébé ne posa aucun problème et son opération se déroula en deux temps trois mouvements, laissant encore une fois la rumeur augmenter une réputation qui n’a plus rien à prouver.
***/***
« Début d’après-midi au laboratoire de préparation pharmaceutique du CHU »
Les deux pharmaciens préparateurs du centre sont surpris de voir entrer dans leur labo le petit rouquin avec son éternel sourire, ils lui cèdent volontiers les lieux sur sa demande et malgré la forte envie qu’ils ont d’assister à ses recherches fondamentales, ils rentrent chez eux profitant de cette liberté pour récupérer quelques heures sur leur quota conséquent de repos compensateurs.
Je vérifie qu’il ne me manque rien et satisfait de mon inventaire, je commence à mettre en culture rapide les molécules nécessaires à la conception de ma bi thérapie.
Pour aller plus vite, je change quelque peu la posologie pour en faire des sachets de poudre buvable plutôt que la plus longue fabrication des comprimés qui me prendraient vraiment trop de temps.
En prononçant ses paroles, son pantalon et son slip tombe au sol, vite suivit par son tee-shirt pour se retrouver nu devant ses frères et prendre en main son sexe palpitant, déjà prêt à se donner du plaisir.
Aurélien a le regard fixé sur son jeune frère et se mordille les lèvres, n’osant encore faire comme lui et ce n’est que quand il voit les deux autres se mettre nus à leur tour et entamer côte à côte une branlette frénétique sans faire attention à lui, ou du moins sans le faire voir, qu’il soupire un grand coup et dégrafe son pantalon pour se mettre à son tour à poil, le sexe tendu à outrance faisant sourire subrepticement les trois compères qui ont enfin la preuve qu’il ne demandait que ça lui aussi.
***/***
Chacun de nous se met alors dans la position qui lui convient le mieux, je m’allonge sur mon lit vite rejoint par Guillaume qui me sourit.
Damien va s’allonger sur l’autre lit en regardant son grand frère qui soupire et le rejoint à son tour, les quelques minutes qui suivent ne sont plus troublées que par les frottements humides de nos manipulations.
Le fait qu’Aurélien soit avec nous m’amène un plaisir autre que sexuel, mais plutôt celui d’une grande connivence entre nous qui nous permet d’assouvir ensemble et sans honte, ce que beaucoup se donnent seuls dans les endroits les plus insolites.
Je vois bien que tous nos yeux convergent vers le sexe d’Aurélien, que nous n’avions jamais ou très rarement eu l’occasion de voir d’aussi près et surtout dans cette situation, il n’a pas à rougir de cette bite magnifique aux proportions honorables avec pendant au-dessous deux belles boules bien poilues.
Ses yeux à lui sont de toute évidence portés sur moi et mon sexe, qui du fait de ma petite taille semble encore plus démesuré qu’il ne l’est réellement et je crois que c’est ce regard qui me fait partir le premier et envoyer la sauce dans un grand arc de sexe qui atterri sur mon visage en m’éclatant de rire.
Guillaume part à son tour et sa gorge émet un son guttural marquant son extrême plaisir quand son sexe fuse en plusieurs giclées qui lui décorent le ventre de traînées blanchâtres.
Nous nous tournons alors vers l’autre lit avec curiosité, Damien accélère l’allure montrant ainsi qu’il ne va plus tarder à jouir et il nous sidère quant au moment crucial il se tourne vers son frère les yeux exorbités par l’orgasme qui monte en lui et lâche sa gourme sur Aurélien en lui maculant les poils du pubis de son jus abondant qui n’en finit pas de sortir de son gland cramoisi.
Aurélien ne s’en offusque pas, bien au contraire car c’est quand il reçoit le sperme de Damien que ses cuisses se crispent et qu’il envoie à son tour la sauce à tout vent en poussant un râle de jouissance qui nous donne le frisson tellement le son est d’une virilité exceptionnelle.
Le nettoyage est vite mené ainsi que nos sous-vêtements remis en place quand nous nous regardons une nouvelle fois en souriant, Aurélien visiblement heureux d’avoir enfin pu partager ce moment intense avec nous.
Guillaume est allongé sur mon lit les mains derrière la tête :
- Wahou !! C’était chaud !!
- (Je m’allonge près de lui) Tu vois « Aurél » ? Il n’y avait pas de quoi en chier une pendule !!
Damien revenu près de son grand frère :
- C’est mieux qu’en solo pas vrai ?
Aurélien tourne sa tête vers lui, visiblement tout tabou sur le sujet disparu.
- C’est plus humide surtout !! Tu m’en as foutu partout espèce de sale pervers !!
- (Damien) J’ai pas pu me retenir !! C’était trop excitant !!
- (Guillaume en me regardant) Comment tu fais pour avoir autant de réserve toi ? Un peu plus tu te faisais un shampoing Hi ! Hi !
- Je dois être un peu exhibitionniste sur les bords Hi ! Hi ! Ça m’excite grave dès que je ne suis plus seul.
- Pourtant tu n’es pas encore en manque ?
- On dirait bien que si comme tu as pu le voir !!
- Ne me dis pas qu’avec « Thom » et « Yu » vous n’avez rien fait ce matin pour vous dire au revoir, je ne te croirai pas !!
- Ça me manque déjà apparemment, et puis de vous voir aussi chaud, c’est quand même quelque chose !! Pourquoi vous n’invitez pas vos copines un week-end de temps en temps ? Avec le TGV c’est pourtant rapide !!
Guillaume fait alors une grimace des plus explicite.
- Oui mais ça revient cher !!
Je comprends subitement qu’ils n’ont pas les moyens suffisants et qu’ils ne veulent pas demander à leurs parents l’argent nécessaire pour qu’ils puissent se voir plus souvent.
Je prends alors mon téléphone sous leurs regards surpris et j’appelle mon blondinet d’amour qui décroche dès la première sonnerie comme s’il couchait avec.
- C’est du rapide dis donc Hi ! Hi !
-…
- Oui ça fait un moment déjà et toi bien rentré ?
-…
- Tu les embrasses de ma part !!
-…
- J’ai un service à te demander, demain tu peux passer à la gare et voir si c’est possible d’acheter trois abonnements à l’année pour des allers retours Aix-Reims ?
-…
- Bingo !! T’as tout compris beau blond Hi ! Hi ! J’ai les frangins qui ont les poils des balloches qui s’emmêlent avec la moquette !!
-…
- Rigole pas c’est sérieux !!
-…
- OK !! T’es un chef !! D’ailleurs ça me fait penser que tu pourrais aussi en prendre pour nos deux loulous !! J’aimerais bien les avoir en week-end avec nous quand nous sommes à Paris, « Yu » a de la place !!
-…
- Bah !! On verra !! De toute façon ça me permettra de les voir.
-…
- Bisous tout partout mon grand !!!
-…
- Oui !! Là aussi Hi ! Hi !
Je raccroche juste à temps pour mettre mes bras devant moi et recevoir mes trois copains sur le paletot, trop content par ce qu’ils ont compris que je faisais pour eux.
C’est Annie qui me sauve des chatouilles en tapant à la porte.
- C’est fini ce chahut oui !!! Quel âge vous avez donc !!
2eme ANNÉE avant Pâques (Deuxième partie) : (24 / 150) (Reims) (Lundi)
« CHU, début de matinée, dans le bureau du directeur »
-…
- Demande-lui de passer à mon bureau s’il te plaît
-…
Robert Mercier raccroche son téléphone et machinalement regarde l’heure à sa montre, il sourit en se demandant combien de temps cette fois encore il va falloir à Florian pour faire la centaine de mètres qui les sépare.
Il parie pour une demi-heure au moins étant donné le temps qu’il s’est passé depuis sa dernière apparition au centre hospitalier qui date déjà d’une grosse semaine, cette pensée lui amène une grimace de contrariété car il est conscient qu’ils n’auront certainement plus d’ici peu la chance de l’avoir avec eux.
Maintenant il se trompe peut-être car il se rappelle aussi que c’est Florian qui a choisi cet hôpital alors qu’il aurait pu déjà il y a quelque temps choisir un établissement beaucoup plus réputé, le fait qu’il soit aussi lié avec les Viala lui laisse une lueur d’espoir de pouvoir le garder encore quelque temps même si tout ce qu’il entend depuis plusieurs semaines lui laisse le doute là-dessus.
Un bref coup à sa porte qui s’ouvre dans la foulée, laisse apparaître le visage grêlé aux yeux si perturbant et Robert retrouve instantanément le sourire, étant incapable de résister à ce visage si particulier.
Le garçon comme à son habitude lui tombe dans les bras pour l’embrasser, Robert reste même avec le temps très sensible à cette petite attention qui fait que le lien entre eux soit si personnel.
- Tu voulais me voir ?
- Oui ! C’est au sujet de tes prochains examens !
- On a encore le temps d’ici juin, non ?
- Comment ça juin ?? Tu n’es donc pas au courant ?
- Mais de quoi tu parles à la fin ? Au courant de quoi ?
- C’est mercredi qui vient que tu les passes, ils auraient pu te prévenir quand même !!
- Bah !! Pas grave !!
- Comment ça pas grave ? Tu n’as que deux jours pour réviser !!
- Réviser quoi ??
- Eh bien tes cours par exemple !! N’importe quel étudiant révise avant un examen, c’est pourtant bien connu !!
Je frappe mon front d’un doigt.
- Tout est déjà là-dedans tu sais ? Dis-moi plutôt où ça va se passer ?
- A la fac !! C’est quand même étonnant que Frédéric ne t’en ait pas parlé puisque c’est lui qui était chargé de tout organiser.
- Je suis rentré d’hier soir et on a beaucoup parlé, il a sans doute oublié et en plus il sait très bien que je n’ai pas besoin de revoir quoi que ce soit.
- Tu m’étonneras toujours !! Parlons d’autre chose, tu as vu André ce matin ?
- Non ! Pas encore pourquoi ?
- (Robert sourit) Parce qu’il ne va pas te rater Hi ! Hi ! Il n’oubliera sûrement pas à qui il doit sa guérison, attends-toi à ce qu’il te tombe dessus dès qu’il apprendra que tu es là.
- (Amusé à l’idée) Beurk !!
- Tu n’y couperas pas alors reste zen !! Il t’aime beaucoup et il te doit également beaucoup, laisse-le te remercier, il y tient trop.
- Bon !! D’accord, de toute façon il faudra bien que j’y passe Hi ! Hi !
- Tu bosses avec René aujourd’hui ?
- Non !! En pédiatrie, paraît qu’il y a deux minots qui ont des gros problèmes cardiaques et l’équipe prépare déjà le bloc.
- Comment Julien a-t-il pris sa mise à l’écart ?
- Pas trop mal je crois, il est conscient qu’il y arrivera mieux en restant sur une seule spécialité et Maxime l’a heureusement bien compris lui aussi.
- Tout va pour le mieux alors ? C’est bien ! J’aurais été contrarié si vous vous étiez disputés.
- Il n’y a pas de raisons, c’est purement professionnel et ça ne change rien à notre amitié.
Robert va pour répondre que son téléphone retentit et l’en empêche.
- Oui allô !!
-…
- Il est là oui !! Pourquoi ?
-…
- Entendu, je lui dis qu’il vous rejoigne tout de suite !!
Robert raccroche visiblement contrarié.
- On t’attend au bloc !! Un des nouveau-nés vient de faire un arrêt cardiaque !!
- Et merde !!!
Je prends mes jambes à mon cou en criant « chaud devant » dès que je croise une personne dans le couloir qui aussitôt se plaque le long du mur en me regardant avec étonnement courir comme un dératé.
J’arrive quelques secondes plus tard au bloc, Patricia est penchée sur le bébé et lui fait un massage cardiaque, deux doigts appuyant en rythme sur sa poitrine pendant que Maxime lui applique un masque à oxygène.
Elle me voit arriver et d’une voix marquée par l’inquiétude.
- On est en train de le perdre !!
2eme ANNÉE avant Pâques (Deuxième partie) : (25 / 150) (Reims) (Lundi) (suite)
J’analyse quelques secondes l’état de l’enfant et ma décision se prend dans la foulée, comprenant qu’il n’y a plus que cette solution pour le rattraper.
- Émilie un scalpel vite !!! Julien !! Une perf de "O" neg" vite !!
Patricia comprend mon intention et son visage exprime toute la tristesse d’en arriver à cette extrémité mais comprend très bien que c’est le dernier espoir de sauver le nourrisson.
J’incise précisément la poitrine du bébé et y place deux écarteurs, le petit cœur apparaît alors que je le prends entre mes doigts pour le masser doucement.
- Branchez-le sur un respirateur !! De toute façon il fallait qu’on l’opère.
Les minutes sont précieuses et chacun en est conscient, malgré le stress tous restent très professionnels et gardent un calme que beaucoup leur envieraient au vu de la situation.
Heureusement que j’avais eu le temps de prendre connaissance de son dossier médical avant d’être convoqué chez Robert, ça me permet de trouver tout de suite la valvule mal formée qui bouche l’entrée au ventricule droit et qui a de ce fait, a fini par occasionner cet arrêt cardiaque.
Je compte les secondes dans ma tête en y adaptant l’acte chirurgical pour ne pas dépasser le temps maximum qui permettra de refaire repartir le cœur sans trop de dommages collatéraux.
Ma dernière suture arrive quand mon décompte arrive à dix secondes et j’envoie un courant à cœur ouvert pour le faire repartir en surveillant d’un œil le moniteur toujours plat.
J’augmente légèrement le voltage et envoie une deuxième décharge, toujours rien et je sens l’ambiance autour de moi qui devient fataliste, s’attendant à la triste finalité de notre action désespérée.
Ce n’est pas dans ma nature de baisser les bras, je masse à nouveau le minuscule organe en priant pour qu’il reparte.
- « Pat » envoie le jus !! Ne t’occupe pas de mes mains !!
Patricia replace rapidement les électrodes et remet en route le stimulateur, je ressens le picotement du courant mais aussi la pulsation du muscle qui reprend son rythme aidé par mes doigts qui le massent toujours.
- (Julien) C’est bon !! Ça repart !!
- (Maxime) Nous avons été le rechercher loin celui-là !!
Je regarde Patricia qui me fait un grand sourire.
- Tu le refermes ? Surveille bien ses constantes, garde le sous oxygène et mets le sous couveuse, il faut que son organisme se renforce avant de le débrancher. Émilie !! Tu surveilles son état infectieux, manquerait plus qu’une de ses saloperies se développe en profitant de sa faiblesse actuelle.
Je sors du bloc pour changer de vêtements et me désinfecter les mains, Maxime me rejoint avec un regard qui en dit long sur ce qu’il pense de tout ça.
- On a eu chaud cette fois-ci pas vraie ?
- (Maxime acquiesce) C’est rien de le dire, j’ai bien cru qu’il ne reviendrait pas !
- Comme quoi il ne faut jamais baisser les bras, j’ai bien senti tout à l’heure que vous étiez prêts à le faire. Tu aurais toi aussi pu être un bon médecin « Max », mais n’oublie jamais qu’il faut toujours y croire.
- Je m’en souviendrai !! J’ai un bon professeur !!
- Ah oui ?? Je le connais ??
Maxime se demande un instant s’il plaisante, mais l’air sérieux de son ami lui démontre que ce n’est pas le cas et il en reste un instant sans voix.
- Mais enfin « Flo » !! C’est de toi que je parlais !!
- Ah !! Et tu disais quoi ??
Maxime n’étant pas autant habitué que d’autres aux sautes d’esprit de son ami, le regarde avec stupeur en se demandant bien ce qu’il lui arrive.
- Tu te sens bien ??
2eme ANNÉE avant Pâques (Deuxième partie) : (26 / 150) (Reims) (Lundi) (suite)
Sa question, mais surtout le ton avec lequel il l’a posée me fait revenir à la réalité.
- Oui c’est bon !! Juste que j’étais perdu dans mes pensées.
- Ça t’arrive souvent ? C’est assez tripant comme truc !! Tu devrais consulter un psy !!
- Ça fait quatorze ans que j’en vois un tu sais ?
- Et il en dit quoi ?
- Il cherche toujours à comprendre je crois bien Hi ! Hi !
Julien arrive à son tour, il voit bien l’air inquiet de Maxime ainsi que l’amusement de Florian.
- Un souci ?
- (Maxime me fixe) Non !! J’ai juste eu peur pour le bébé et Florian trouve ça marrant.
- Je vais prendre un jus les gars, préparez le bloc pour le deuxième bébé !!
Maxime attend que son ami ait tourné à l’angle du couloir pour attraper Julien par le bras.
- Florian m’inquiète, tu sais !!
- Comment ça ?
- Tout à l’heure il était comme absent, je lui parlais et il répondait à côté.
- J’ai déjà été confronté à ça une ou deux fois, il n’y a pas de quoi en faire un plat !! Juste qu’il faut toujours que son cerveau travaille sur quelque chose et des fois c’est comme s’il était dans une autre réalité, mais ça ne dure jamais bien longtemps.
- Ça m’a fait bizarre, tu ne peux pas imaginer !!
- Moi aussi la première fois et Thomas m’a raconté qu’il l’a toujours connu comme ça et que souvent quand ils étaient plus jeunes, il passait des après-midi complètes enfermé dans ses pensées. Viens plutôt m’aider à préparer le bloc, je n’aimerais pas que l’autre nourrisson nous fasse le même coup que tout à l’heure.
***/***
« Salle de pause »
- Ah !! Je te tiens enfin toi !!
Je me retourne brusquement, surpris par cette voix qui me fait renverser une bonne dose de mon gobelet sur le sol.
- Oups !! Ça te prend souvent de surprendre les gens comme ça ?
André ne se démonte pas et vient prendre le jeune garçon dans ses bras, le gobelet termine sa course sur le sol mais il n’en a cure et embrasse avec effusion les joues du petit rouquin à qui il doit tant.
- Merci pour tout mon garçon, je sais que tu n’aimes pas forcément qu’on vienne te remercier mais j’avais trop envie de te serrer dans mes bras.
Je louche sur les dégâts au sol.
- Regarde le résultat Hi ! Hi ! Tu es quitte pour me repayer un café !!
- Autant que tu voudras, tu te rends compte que sans toi ma vie était foutue ?
- Tout va bien maintenant pas vrai ?
- Grâce à toi, oui ! Je t’en serai éternellement reconnaissant tu sais ?
- Surtout n’arrête pas tes médicaments, je t’en préparerai d’autres cette semaine. Suffisamment pour que tu tiennes jusqu’à ce qu’il soit commercialisé, mais n’en parle à personne pour l’instant surtout !!
- Pour qui tu me prends ? Bien sûr que je n’en parlerai pas !! Cette découverte que tu as faite va marquer les esprits encore plus que ce qui a été trouvé ses dernières années.
- Même les petites pilules bleues Hi ! Hi !
- Même ça oui !! Quoiqu’à nos âges cela pourrait devenir utile hi ! Hi !
- Tu parles pour toi là, heureusement pour moi de ce côté-là ça va plutôt bien. Bon !! Tu me le payes ce café ? J’ai encore du taf ce matin moi !!
***/***
« Quelques minutes plus tard »
Je sors de la salle de pause songeur, un sourire aux lèvres à l’idée de la petite farce que je vais lui faire suite à notre petite conversation et c’est avec amusement que je retourne au bloc en me promettant de me mettre au travail cet après-midi même.
Le deuxième bébé ne posa aucun problème et son opération se déroula en deux temps trois mouvements, laissant encore une fois la rumeur augmenter une réputation qui n’a plus rien à prouver.
***/***
« Début d’après-midi au laboratoire de préparation pharmaceutique du CHU »
Les deux pharmaciens préparateurs du centre sont surpris de voir entrer dans leur labo le petit rouquin avec son éternel sourire, ils lui cèdent volontiers les lieux sur sa demande et malgré la forte envie qu’ils ont d’assister à ses recherches fondamentales, ils rentrent chez eux profitant de cette liberté pour récupérer quelques heures sur leur quota conséquent de repos compensateurs.
Je vérifie qu’il ne me manque rien et satisfait de mon inventaire, je commence à mettre en culture rapide les molécules nécessaires à la conception de ma bi thérapie.
Pour aller plus vite, je change quelque peu la posologie pour en faire des sachets de poudre buvable plutôt que la plus longue fabrication des comprimés qui me prendraient vraiment trop de temps.
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