03-09-2020, 04:04 PM
2eme ANNÉE avant Pâques (Deuxième partie) : (20 / 150) (Paris) (Les triplés se dévoilent) (fin)
L’instant est à marquer d’une pierre blanche et sera évidemment inoubliable, aussi bien pour ceux qui y assistent que pour celui qui le subit ou même celui qui en est l’instigateur et c’est Maurice qui le premier exprime son ressenti en explosant de rire devant la tête que fait Florian.
En effet celui-ci prit par surprise prend sa tête de grenouille avec ses yeux ronds marquant un étonnement non feint les bras ballants le long du corps comme une poupée de chiffon.
Malgré tout, le geste de Jonas met à mal sa libido et d’être ainsi dans les bras de ce mec qu’il kiffait déjà suffisamment sans ça, commence à faire son « petit » effet.
Jonas s’en aperçoit bien malgré lui et il commence petit à petit à être pris à son propre jeu, il est maintenant piégé de sa propre plaisanterie et son cœur comme son corps s’abandonnent à ce baiser dont il a perdu toute mainmise.
Pour Thomas et Yuan après un début où le doute les a laissés avec une drôle d’impression, celle douloureuse d’avoir été trahi par leur ami, les réactions de celui-ci qui de toute évidence est aussi surpris qu’eux les rassurent très vite et ils comprennent alors le coup monté par le troisième de la fratrie, amusés maintenant d’assister au retournement de situation.
Un petit clin d’œil de Florian fait comprendre à ses deux amis ce qu’il attend d’eux et le sourire leur vient quand ils se rapprochent des deux rouquins pour prendre doucement le plus grand par les hanches et le caresser, sentant bien qu’il a déjà perdu pied de la réalité avec l’attirance certaine sur lui de leur copain, qui a repris le dessus et mène maintenant la danse à son plus grand dam.
Maurice commence à se sentir de trop et préfère se retirer plutôt que de jouer les voyeurs, même s’il comprend bien que ça restera dans la plaisanterie et que tout ce jeu n’est en fait qu’une légitime vengeance en retour de la blague de Jonas.
Malgré tout même s’il est très ouvert d’esprit, ce genre de rapprochement entre garçons n’est pas vraiment sa tasse de thé et c’est donc avec beaucoup de discrétion qu’il quitte l’appartement, tombant sur les deux autres énergumènes qui dès qu’ils le voient ne peuvent s’empêcher de lui tomber dessus pour en savoir plus.
- (Johan) Comment ça se passe avec « Jo » ?
Savourant sa réponse par avance comme un retour de bons procédés suite à la façon dont lui aussi s’est fait mener en bateau par les trois garçons, Maurice prend un air mi-horrifié, mi-choqué quand il leur répond.
- J’espère qu’il a déjà connu ce qui se prépare pour lui, sinon ça risque d’être traumatisant pour la suite de sa vie sexuelle. C’est d’ailleurs pour ne pas faire de voyeurisme que j’ai préféré partir, sans doute je me trompe et que finalement votre frère va en éprouver du plaisir.
- (Jordan blanc comme un linge) Ils ne vont pas le violer quand même ?
- A la façon dont il a abordé Florian, ça aurait du mal à passer pour un viol et il devait s’attendre à ce que les deux autres s’y mettent aussi.
***/***
« Dans le salon »
Jonas ne sais plus quoi faire, d’un côté son esprit s’affole et voudrait prendre du champ pour réfléchir mais c’est sans compter sur toutes ces caresses qui le perturbent plus qu’il ne l’aurait cru alors que d’un autre côté son corps se tend vers ces mains qui le palpent avec envies, ses lèvres toujours soudées à Florian qui maintenant mène le jeu en le faisant frémir d’un désir qui croit en lui de façon exponentielle.
Les attouchements de Thomas et Yuan restent décents pourtant, leurs caresses ne se faisant que sur le haut du corps du jeune homme alors qu’ils sentent bien le trouble de celui-ci et l’état d’excitation que ne cachent pas ses vêtements.
C’est quand ses yeux commencent à briller et que quelques larmes s’écoulent sur ses joues que tout s’arrête et que Florian avec une dernière bise rapide sur ses lèvres le fait s’asseoir sur le canapé, s’asseyant près de lui bientôt suivi de ses deux amis visiblement navrés de voir combien leur petite vengeance a marqué ce garçon magnifique dont la douceur et la fragilité émotive leur plaisent décidément beaucoup.
- Qu’est ce qui t’a pris de faire ça ?
Jonas tourne la tête vers le petit rouquin qui encore une fois lui chamboule le cœur, il se rend compte alors qu’il a sans doute tout gâché avec lui et ses larmes redoublent alors sans qu’il puisse les retenir.
- Excuse-moi, c’était juste pour venger mes frères. Ce n’était pas malin de ma part (un petit sourire émerge quand même de son visage toujours en larmes) Maintenant j’en avais aussi envie !
La porte d’entrée s’ouvre à ce moment-là faisant apparaître les deux frères dont l’inquiétude marque leurs traits, visiblement prêts à en découdre si quelque chose de mal était arrivé à Jonas.
Ils s’arrêtent net devant la scène se passant sous leurs yeux et démontrant tout autre chose que ce à quoi ils s’attendaient, les laissant un instant tout bête ne sachant plus comment réagir.
Les avoir enfin tous les trois réunis près d’eux laissent ébahis nos amis qui restent sur le cul devant une telle ressemblance, ne serait-ce l’attirance inexplicable qu’ils éprouvent pour celui qu’ils entourent toujours en tentant de le réconforter, n’acceptant pas dans leur for intérieur de le voir dans une telle détresse émotionnelle alors qu’ils n’aimeraient que le câliner à l’envi.
C’est « Coco » qui détend l’atmosphère d’un tonitruant et inattendu.
- « Saluuutt Les Rouquemoutes !!! »
2eme ANNÉE avant Pâques (Deuxième partie) : (21 / 150) (Reims) (Chez les Viala)
« Dimanche en fin d’après-midi, dans le train menant en gare de Reims »
Je regarde le paysage défiler avec un petit pincement au cœur, les au revoir d’avec mes amis étant comme à chaque fois des plus difficiles.
J’ai beau me dire que ce n’est que pour quelques semaines, pour Thomas tout du moins parce que Yuan a prévu de passer ses week-ends à Reims et de se partager équitablement entre Patricia et lui, gardant bien sûr ses nuits pour son amie.
Le départ des triplés le samedi soir n’a pas été sans la promesse de se revoir au plus tôt dès son retour, chacun appréciant ces trois garçons qui les ont marqués par leur intelligence et leur gentillesse, leur beauté étant pour lui un facteur dont il ne tient pas forcément compte même s’il doit reconnaître que ses amis sont tous plutôt bien pourvus à ce niveau.
Maintenant il ne l’a pas fait exprès et c’est un pur hasard qu’il en soit ainsi, sans doute est-ce lié au fait qu’il préfère les garçons aux filles et que donc ses choix en amitié se portent en priorité sur des personnes en premier lieu attrayantes pour lui.
Il en est là dans ses pensées quand le train entre en gare et qu’il récupère ses valises pour attendre devant la porte du compartiment de pouvoir en sortir.
Une fois dehors, un sourire malicieux lui fait chercher du regard ceux qui ne doivent pas manquer de l’y attendre pour maintenir leurs surveillances sur lui.
Il reconnaît rapidement le véhicule ainsi que les deux personnes qui le voient arriver vers eux et avec un sans-gêne comique, ouvrir le coffre pour y déposer ses valises et venir ensuite s’installer à l’arrière.
- Salut les gars !! Vous pouvez me déposer chez les Viala ?
***/***
« Chez les Viala »
Damien termine ses cours avec un soupir de satisfaction et range ses affaires dans son sac afin de ne rien oublier le lendemain pour se rendre au bahut, il sourit car son copain ne va plus tarder et qu’il commençait à lui manquer, tout autant qu’à ses frères et ses parents d’ailleurs qui étaient tous volubiles au déjeuner, signe certain de la hâte d’être au soir pour se retrouver enfin tous ensemble.
Guillaume entre dans sa chambre et regarde le deuxième lit qui ce soir sera occupé par son ami et sourit lui aussi de satisfaction, ils ont tellement de choses à se raconter qu’il ne s’attend pas à dormir tôt ce soir surtout qu’il se doute bien à ce que Damien et Aurélien squattent ici eux aussi.
Frédéric travaille à ses cours de fac dans la pièce qui lui sert de bureau, cette semaine a été assez mouvementée car il lui a fallu en plus tout organiser pour les examens que doit passer Florian à partir de ce mercredi qui vient et dont on lui en a confié l’organisation.
Les enveloppes sous plis scellés sont parvenues au doyen dans la semaine et celui-ci les a tout de suite mises dans le coffre, dans l’attente des personnes désignées à la surveillance de Florian et qui seules seront habilités à les ouvrir au début de chaque session.
Ils seront ensuite envoyés sous plis scellés à l’académie de Paris qui devra alors les confier à des correcteurs désignés pour leurs compétences dans les domaines concernés afin de les noter sans en connaître l’auteur et de garder par là même une parfaite impartialité.
Frédéric a été impressionné par les matières choisies, il y a bien sûr les thèmes généraux que tout étudiant en dernière année devra passer pour valider son cursus et obtenir son diplôme généraliste, mais aussi toutes les spécialisations les plus poussées que seuls quelques-uns choisissent en connaissance de cause mais certainement pas dans leur intégralité comme ce sera le cas pour son protégé.
Jusqu’à ce jour, Frédéric n’a souvenir que de quelques rares personnes cumulant deux voir trois doctorats, le fait est que la mono spécialisation est de mise partout dans le monde et une personne pratiquant la chirurgie cardiaque n’aura certainement pas l’envie ou même la faculté de pratiquer par exemple l’orthophonie ou quelques autres spécialités sauf si elles se rapprochent suffisamment de son choix premier pour être complémentaires.
Trois jours d’examens sont prévus pour Florian avec la faculté de rendre ses copies avant la limite de temps octroyé pour chacune d’elles et de pouvoir ainsi en raccourcir la durée totale.
Annie comme chaque dimanche fait son repassage ou du moins ceux des vêtements trop intimes qu’elle ne confie pas à la jeune femme qui s’en occupe habituellement et son regard se porte souvent vers l’extérieur pour surveiller l’arrivée de celui qu’elle considère comme son quatrième fils.
Un claquement de portière de voiture lui amène le sourire et lui fait éteindre son fer à repasser en se dirigeant toute guillerette vers la porte d’entrée non sans oublier de lisser sa robe pour lui donner meilleure apparence, coquetterie bien féminine mais qui prouve bien la joie d’accueillir l’enfant prodige qui commençait réellement à lui manquer.
2eme ANNÉE avant Pâques (Deuxième partie) : (22 / 150) (Reims) (Chez les Viala) (suite)
***/***
« Dans la chambre après le dîner »
La fratrie écoute bouche bée la semaine que Florian a passé à Paris, leurs visages marquant les différentes anecdotes ou dangers qu’il a vécu et quand il termine enfin, un millier de questions l’assaillent auxquelles il répond du mieux qu’il peut.
L’histoire de Luka bien sûr est celle qui les a le plus marqués et c’est avec effroi qu’ils ont appris la fin brutale de celui qu’ils avaient connu au cirque et dont ils n’auraient jamais pensé qu’il puisse être aussi monstrueux au point de faire subir ce qu’il a fait au collègue de Raymond.
Damien se tient le service trois pièces en frissonnant, faisant rire les autres devant sa façon de faire.
- (Guillaume) De quoi tu as peur « Dami » ? Il y aurait déjà fallu qu’il la trouve pour te la couper Hi ! Hi !
- (Aurélien) De toute façon pour ce qu’elle te sert Hi ! Hi !
Damien fusille son frère des yeux.
- Tu veux peut-être que je te montre ? Non mais !! Qu’est-ce que ça veut dire cette phrase pourrite !!
Aurélien voit que son benjamin démarre au quart, il en rajoute donc une couche juste pour le faire marronner.
- Juste que c’est Mathis qui fait l’homme pas vrai ?
- (Damien) D’où tu tiens ça toi ?
- J’ai mes sources !!
- (Guillaume) Tu ne vois donc pas qu’il te charrie ?
Trop tard pour raisonner Damien qui déjà a baissé son pantalon et mis son sexe sous le nez de son grand frère.
- Alors t’en dis quoi ?
- Que j’ai raison Hi ! Hi ! C’est quoi ce truc tout minus ?
- Montre la tienne qu’on rigole cinq minutes ?
En disant ça, il se manipule la queue toujours sous le nez de son frère suffoqué d’un tel culot, petit à petit la bête se dévoile et prouve par là même qu’elle est plus que conséquente et qu’il n’a pas à en rougir bien au contraire.
- Alors !! Tu te dégonfles ??
Contre toute attente, Aurélien sourit et d’un mouvement inattendu pose un doigt sur l’arrière du sexe maintenant tendu à l’extrême de son frère et le plie de force pour le lâcher et le voir claquer sur son ventre.
- Eh bien mon cochon !! C’est moi qui te fais cet effet-là ?
- Bien sûr que non !! C’était juste pour te montrer !!
- (Guillaume amusé) En tous les cas ça ne te fait pas reculer « Aurél » !! T’as le nez presque dessus Hi ! Hi !
- (Aurélien stoïque) C’est pour mieux la voir mon enfant !!
- (Je ris à mon tour) Tu dois être sacrément myope alors, parce que là on pourrait croire que tu vas lui faire une gâterie Hi ! Hi !
- (Aurélien avec un clin d’œil) Hum !! Ne me tente pas !!
- (Damien avec un mouvement de recul) Hé !! Mon frère qui devient PD j’y crois pas !!
- (Guillaume surpris lui aussi) Qu’est ce qui te prend ?
- (Aurélien avec un grand sourire) Faudrait savoir ce que vous voulez les gars !! Qui c’est qui dit toujours qu’il ne faut pas mourir idiot ?
- (Guillaume sur le cul) Dis-moi que tu déconnes là ??
- (Aurélien) Bien sûr que je déconne !! Faudrait encore une fois savoir ce que vous voulez les mecs !! Vous vous êtes assez plaints que je ne participais jamais à vos petites joutes et à la moindre allusion vous m’envoyez bouler dans mon coin.
- (Guillaume) Ce n’est pas la même chose, il ne faut pas non plus tout mélanger !! Il y a une sacrée différence entre se faire une branlette entre nous et ce que tu laisses sous-entendre !!
- (Damien) Sors ta queue et montre-nous que tu serais OK pour participer à nos petits jeux alors ??
Je ne dis rien, trop éberlué par cette conversation qui sort des sentiers battus.
C’est vrai que jusque-là Aurélien n’a jamais voulu participer à nos jeux et même faisait en sorte de nous quitter vite fait dès qu’on y faisait allusion, de le voir aussi prêt à l’accepter me démontre que l’effet de manque de sa copine le travaille plus que j’aurais cru ça possible et que lui aussi cherche un exutoire à sa libido de jeune mec en pleine possession de ses moyens.
Je capte son regard qui semble attendre une réaction de ma part et je me rends compte pour la première fois que c’est moi la cause de ce refus de participer depuis tout ce temps, sans doute de peur que je me fasse une fausse idée de lui et ne le respecte plus autant car il est vrai qu’il est pour moi un exemple que j’ai toujours voulu suivre et qui m’a permis de m’affirmer depuis que je suis venu vivre chez eux.
- C’est moi qui t’ai bloqué jusque-là ?
Ses yeux se baissent, avouant ainsi que j’ai vu juste.
- Oui !!
- (Je hoche la tête) Je comprends !! Mais c’est nul !! Tu crois que ça aurait changé quoique ce soit de l’estime que j’ai pour toi ? Ça voudrait dire que je n’en ai pas pour Guillaume et Damien alors ? C’est du grand n’importe quoi, tu t’en rends compte j’espère ?
Guillaume nous regarde complètement à l’ouest.
- Arrête de parler en code !! Allume les phares !! C’est quoi cette histoire ?
- Juste que ton frangin avait peur de baisser dans mon estime s’il participait à nos petites séances de branlettes.
- (Damien ahuri) C’est pour ça qu’il n’a jamais voulu rester ?
- Demande-lui !!
Nos regards sont tous fixés sur Aurélien qui relève enfin la tête et nous sourit d’un air gêné qui nous fait nous rapprocher de lui pour lui apporter toute notre affection.
- C’est moi l’aîné vous comprenez et j’avais trop honte !!
- (Damien) Pourtant tu savais que je regardais par le trou de la serrure quand tu te le faisais en solo ?
- J’avoue oui !! Mais ce n’est pas un scoop non plus.
- T’es qu’un vieux cochon comme nous alors ?
Qui ne répond… dit l’adage et Aurélien reste muet le visage empourpré par la gêne de s’être fait démasquer.
- Bon !! OK !! Ça tombe bien en plus, j’en tiens une qui ne demande qu’à prendre son pied Hi ! Hi !
Damien va mettre un tour de clé à la porte de la chambre, le sexe toujours à l’air et avec la même raideur qui annonce ses intentions de profiter de cette conversation pour remplacer les paroles par la pratique, c’est d’une voix fortement chargée d’envie.
- Pas de tir sécurisé !! Prêt pour le lancement !!
L’instant est à marquer d’une pierre blanche et sera évidemment inoubliable, aussi bien pour ceux qui y assistent que pour celui qui le subit ou même celui qui en est l’instigateur et c’est Maurice qui le premier exprime son ressenti en explosant de rire devant la tête que fait Florian.
En effet celui-ci prit par surprise prend sa tête de grenouille avec ses yeux ronds marquant un étonnement non feint les bras ballants le long du corps comme une poupée de chiffon.
Malgré tout, le geste de Jonas met à mal sa libido et d’être ainsi dans les bras de ce mec qu’il kiffait déjà suffisamment sans ça, commence à faire son « petit » effet.
Jonas s’en aperçoit bien malgré lui et il commence petit à petit à être pris à son propre jeu, il est maintenant piégé de sa propre plaisanterie et son cœur comme son corps s’abandonnent à ce baiser dont il a perdu toute mainmise.
Pour Thomas et Yuan après un début où le doute les a laissés avec une drôle d’impression, celle douloureuse d’avoir été trahi par leur ami, les réactions de celui-ci qui de toute évidence est aussi surpris qu’eux les rassurent très vite et ils comprennent alors le coup monté par le troisième de la fratrie, amusés maintenant d’assister au retournement de situation.
Un petit clin d’œil de Florian fait comprendre à ses deux amis ce qu’il attend d’eux et le sourire leur vient quand ils se rapprochent des deux rouquins pour prendre doucement le plus grand par les hanches et le caresser, sentant bien qu’il a déjà perdu pied de la réalité avec l’attirance certaine sur lui de leur copain, qui a repris le dessus et mène maintenant la danse à son plus grand dam.
Maurice commence à se sentir de trop et préfère se retirer plutôt que de jouer les voyeurs, même s’il comprend bien que ça restera dans la plaisanterie et que tout ce jeu n’est en fait qu’une légitime vengeance en retour de la blague de Jonas.
Malgré tout même s’il est très ouvert d’esprit, ce genre de rapprochement entre garçons n’est pas vraiment sa tasse de thé et c’est donc avec beaucoup de discrétion qu’il quitte l’appartement, tombant sur les deux autres énergumènes qui dès qu’ils le voient ne peuvent s’empêcher de lui tomber dessus pour en savoir plus.
- (Johan) Comment ça se passe avec « Jo » ?
Savourant sa réponse par avance comme un retour de bons procédés suite à la façon dont lui aussi s’est fait mener en bateau par les trois garçons, Maurice prend un air mi-horrifié, mi-choqué quand il leur répond.
- J’espère qu’il a déjà connu ce qui se prépare pour lui, sinon ça risque d’être traumatisant pour la suite de sa vie sexuelle. C’est d’ailleurs pour ne pas faire de voyeurisme que j’ai préféré partir, sans doute je me trompe et que finalement votre frère va en éprouver du plaisir.
- (Jordan blanc comme un linge) Ils ne vont pas le violer quand même ?
- A la façon dont il a abordé Florian, ça aurait du mal à passer pour un viol et il devait s’attendre à ce que les deux autres s’y mettent aussi.
***/***
« Dans le salon »
Jonas ne sais plus quoi faire, d’un côté son esprit s’affole et voudrait prendre du champ pour réfléchir mais c’est sans compter sur toutes ces caresses qui le perturbent plus qu’il ne l’aurait cru alors que d’un autre côté son corps se tend vers ces mains qui le palpent avec envies, ses lèvres toujours soudées à Florian qui maintenant mène le jeu en le faisant frémir d’un désir qui croit en lui de façon exponentielle.
Les attouchements de Thomas et Yuan restent décents pourtant, leurs caresses ne se faisant que sur le haut du corps du jeune homme alors qu’ils sentent bien le trouble de celui-ci et l’état d’excitation que ne cachent pas ses vêtements.
C’est quand ses yeux commencent à briller et que quelques larmes s’écoulent sur ses joues que tout s’arrête et que Florian avec une dernière bise rapide sur ses lèvres le fait s’asseoir sur le canapé, s’asseyant près de lui bientôt suivi de ses deux amis visiblement navrés de voir combien leur petite vengeance a marqué ce garçon magnifique dont la douceur et la fragilité émotive leur plaisent décidément beaucoup.
- Qu’est ce qui t’a pris de faire ça ?
Jonas tourne la tête vers le petit rouquin qui encore une fois lui chamboule le cœur, il se rend compte alors qu’il a sans doute tout gâché avec lui et ses larmes redoublent alors sans qu’il puisse les retenir.
- Excuse-moi, c’était juste pour venger mes frères. Ce n’était pas malin de ma part (un petit sourire émerge quand même de son visage toujours en larmes) Maintenant j’en avais aussi envie !
La porte d’entrée s’ouvre à ce moment-là faisant apparaître les deux frères dont l’inquiétude marque leurs traits, visiblement prêts à en découdre si quelque chose de mal était arrivé à Jonas.
Ils s’arrêtent net devant la scène se passant sous leurs yeux et démontrant tout autre chose que ce à quoi ils s’attendaient, les laissant un instant tout bête ne sachant plus comment réagir.
Les avoir enfin tous les trois réunis près d’eux laissent ébahis nos amis qui restent sur le cul devant une telle ressemblance, ne serait-ce l’attirance inexplicable qu’ils éprouvent pour celui qu’ils entourent toujours en tentant de le réconforter, n’acceptant pas dans leur for intérieur de le voir dans une telle détresse émotionnelle alors qu’ils n’aimeraient que le câliner à l’envi.
C’est « Coco » qui détend l’atmosphère d’un tonitruant et inattendu.
- « Saluuutt Les Rouquemoutes !!! »
2eme ANNÉE avant Pâques (Deuxième partie) : (21 / 150) (Reims) (Chez les Viala)
« Dimanche en fin d’après-midi, dans le train menant en gare de Reims »
Je regarde le paysage défiler avec un petit pincement au cœur, les au revoir d’avec mes amis étant comme à chaque fois des plus difficiles.
J’ai beau me dire que ce n’est que pour quelques semaines, pour Thomas tout du moins parce que Yuan a prévu de passer ses week-ends à Reims et de se partager équitablement entre Patricia et lui, gardant bien sûr ses nuits pour son amie.
Le départ des triplés le samedi soir n’a pas été sans la promesse de se revoir au plus tôt dès son retour, chacun appréciant ces trois garçons qui les ont marqués par leur intelligence et leur gentillesse, leur beauté étant pour lui un facteur dont il ne tient pas forcément compte même s’il doit reconnaître que ses amis sont tous plutôt bien pourvus à ce niveau.
Maintenant il ne l’a pas fait exprès et c’est un pur hasard qu’il en soit ainsi, sans doute est-ce lié au fait qu’il préfère les garçons aux filles et que donc ses choix en amitié se portent en priorité sur des personnes en premier lieu attrayantes pour lui.
Il en est là dans ses pensées quand le train entre en gare et qu’il récupère ses valises pour attendre devant la porte du compartiment de pouvoir en sortir.
Une fois dehors, un sourire malicieux lui fait chercher du regard ceux qui ne doivent pas manquer de l’y attendre pour maintenir leurs surveillances sur lui.
Il reconnaît rapidement le véhicule ainsi que les deux personnes qui le voient arriver vers eux et avec un sans-gêne comique, ouvrir le coffre pour y déposer ses valises et venir ensuite s’installer à l’arrière.
- Salut les gars !! Vous pouvez me déposer chez les Viala ?
***/***
« Chez les Viala »
Damien termine ses cours avec un soupir de satisfaction et range ses affaires dans son sac afin de ne rien oublier le lendemain pour se rendre au bahut, il sourit car son copain ne va plus tarder et qu’il commençait à lui manquer, tout autant qu’à ses frères et ses parents d’ailleurs qui étaient tous volubiles au déjeuner, signe certain de la hâte d’être au soir pour se retrouver enfin tous ensemble.
Guillaume entre dans sa chambre et regarde le deuxième lit qui ce soir sera occupé par son ami et sourit lui aussi de satisfaction, ils ont tellement de choses à se raconter qu’il ne s’attend pas à dormir tôt ce soir surtout qu’il se doute bien à ce que Damien et Aurélien squattent ici eux aussi.
Frédéric travaille à ses cours de fac dans la pièce qui lui sert de bureau, cette semaine a été assez mouvementée car il lui a fallu en plus tout organiser pour les examens que doit passer Florian à partir de ce mercredi qui vient et dont on lui en a confié l’organisation.
Les enveloppes sous plis scellés sont parvenues au doyen dans la semaine et celui-ci les a tout de suite mises dans le coffre, dans l’attente des personnes désignées à la surveillance de Florian et qui seules seront habilités à les ouvrir au début de chaque session.
Ils seront ensuite envoyés sous plis scellés à l’académie de Paris qui devra alors les confier à des correcteurs désignés pour leurs compétences dans les domaines concernés afin de les noter sans en connaître l’auteur et de garder par là même une parfaite impartialité.
Frédéric a été impressionné par les matières choisies, il y a bien sûr les thèmes généraux que tout étudiant en dernière année devra passer pour valider son cursus et obtenir son diplôme généraliste, mais aussi toutes les spécialisations les plus poussées que seuls quelques-uns choisissent en connaissance de cause mais certainement pas dans leur intégralité comme ce sera le cas pour son protégé.
Jusqu’à ce jour, Frédéric n’a souvenir que de quelques rares personnes cumulant deux voir trois doctorats, le fait est que la mono spécialisation est de mise partout dans le monde et une personne pratiquant la chirurgie cardiaque n’aura certainement pas l’envie ou même la faculté de pratiquer par exemple l’orthophonie ou quelques autres spécialités sauf si elles se rapprochent suffisamment de son choix premier pour être complémentaires.
Trois jours d’examens sont prévus pour Florian avec la faculté de rendre ses copies avant la limite de temps octroyé pour chacune d’elles et de pouvoir ainsi en raccourcir la durée totale.
Annie comme chaque dimanche fait son repassage ou du moins ceux des vêtements trop intimes qu’elle ne confie pas à la jeune femme qui s’en occupe habituellement et son regard se porte souvent vers l’extérieur pour surveiller l’arrivée de celui qu’elle considère comme son quatrième fils.
Un claquement de portière de voiture lui amène le sourire et lui fait éteindre son fer à repasser en se dirigeant toute guillerette vers la porte d’entrée non sans oublier de lisser sa robe pour lui donner meilleure apparence, coquetterie bien féminine mais qui prouve bien la joie d’accueillir l’enfant prodige qui commençait réellement à lui manquer.
2eme ANNÉE avant Pâques (Deuxième partie) : (22 / 150) (Reims) (Chez les Viala) (suite)
***/***
« Dans la chambre après le dîner »
La fratrie écoute bouche bée la semaine que Florian a passé à Paris, leurs visages marquant les différentes anecdotes ou dangers qu’il a vécu et quand il termine enfin, un millier de questions l’assaillent auxquelles il répond du mieux qu’il peut.
L’histoire de Luka bien sûr est celle qui les a le plus marqués et c’est avec effroi qu’ils ont appris la fin brutale de celui qu’ils avaient connu au cirque et dont ils n’auraient jamais pensé qu’il puisse être aussi monstrueux au point de faire subir ce qu’il a fait au collègue de Raymond.
Damien se tient le service trois pièces en frissonnant, faisant rire les autres devant sa façon de faire.
- (Guillaume) De quoi tu as peur « Dami » ? Il y aurait déjà fallu qu’il la trouve pour te la couper Hi ! Hi !
- (Aurélien) De toute façon pour ce qu’elle te sert Hi ! Hi !
Damien fusille son frère des yeux.
- Tu veux peut-être que je te montre ? Non mais !! Qu’est-ce que ça veut dire cette phrase pourrite !!
Aurélien voit que son benjamin démarre au quart, il en rajoute donc une couche juste pour le faire marronner.
- Juste que c’est Mathis qui fait l’homme pas vrai ?
- (Damien) D’où tu tiens ça toi ?
- J’ai mes sources !!
- (Guillaume) Tu ne vois donc pas qu’il te charrie ?
Trop tard pour raisonner Damien qui déjà a baissé son pantalon et mis son sexe sous le nez de son grand frère.
- Alors t’en dis quoi ?
- Que j’ai raison Hi ! Hi ! C’est quoi ce truc tout minus ?
- Montre la tienne qu’on rigole cinq minutes ?
En disant ça, il se manipule la queue toujours sous le nez de son frère suffoqué d’un tel culot, petit à petit la bête se dévoile et prouve par là même qu’elle est plus que conséquente et qu’il n’a pas à en rougir bien au contraire.
- Alors !! Tu te dégonfles ??
Contre toute attente, Aurélien sourit et d’un mouvement inattendu pose un doigt sur l’arrière du sexe maintenant tendu à l’extrême de son frère et le plie de force pour le lâcher et le voir claquer sur son ventre.
- Eh bien mon cochon !! C’est moi qui te fais cet effet-là ?
- Bien sûr que non !! C’était juste pour te montrer !!
- (Guillaume amusé) En tous les cas ça ne te fait pas reculer « Aurél » !! T’as le nez presque dessus Hi ! Hi !
- (Aurélien stoïque) C’est pour mieux la voir mon enfant !!
- (Je ris à mon tour) Tu dois être sacrément myope alors, parce que là on pourrait croire que tu vas lui faire une gâterie Hi ! Hi !
- (Aurélien avec un clin d’œil) Hum !! Ne me tente pas !!
- (Damien avec un mouvement de recul) Hé !! Mon frère qui devient PD j’y crois pas !!
- (Guillaume surpris lui aussi) Qu’est ce qui te prend ?
- (Aurélien avec un grand sourire) Faudrait savoir ce que vous voulez les gars !! Qui c’est qui dit toujours qu’il ne faut pas mourir idiot ?
- (Guillaume sur le cul) Dis-moi que tu déconnes là ??
- (Aurélien) Bien sûr que je déconne !! Faudrait encore une fois savoir ce que vous voulez les mecs !! Vous vous êtes assez plaints que je ne participais jamais à vos petites joutes et à la moindre allusion vous m’envoyez bouler dans mon coin.
- (Guillaume) Ce n’est pas la même chose, il ne faut pas non plus tout mélanger !! Il y a une sacrée différence entre se faire une branlette entre nous et ce que tu laisses sous-entendre !!
- (Damien) Sors ta queue et montre-nous que tu serais OK pour participer à nos petits jeux alors ??
Je ne dis rien, trop éberlué par cette conversation qui sort des sentiers battus.
C’est vrai que jusque-là Aurélien n’a jamais voulu participer à nos jeux et même faisait en sorte de nous quitter vite fait dès qu’on y faisait allusion, de le voir aussi prêt à l’accepter me démontre que l’effet de manque de sa copine le travaille plus que j’aurais cru ça possible et que lui aussi cherche un exutoire à sa libido de jeune mec en pleine possession de ses moyens.
Je capte son regard qui semble attendre une réaction de ma part et je me rends compte pour la première fois que c’est moi la cause de ce refus de participer depuis tout ce temps, sans doute de peur que je me fasse une fausse idée de lui et ne le respecte plus autant car il est vrai qu’il est pour moi un exemple que j’ai toujours voulu suivre et qui m’a permis de m’affirmer depuis que je suis venu vivre chez eux.
- C’est moi qui t’ai bloqué jusque-là ?
Ses yeux se baissent, avouant ainsi que j’ai vu juste.
- Oui !!
- (Je hoche la tête) Je comprends !! Mais c’est nul !! Tu crois que ça aurait changé quoique ce soit de l’estime que j’ai pour toi ? Ça voudrait dire que je n’en ai pas pour Guillaume et Damien alors ? C’est du grand n’importe quoi, tu t’en rends compte j’espère ?
Guillaume nous regarde complètement à l’ouest.
- Arrête de parler en code !! Allume les phares !! C’est quoi cette histoire ?
- Juste que ton frangin avait peur de baisser dans mon estime s’il participait à nos petites séances de branlettes.
- (Damien ahuri) C’est pour ça qu’il n’a jamais voulu rester ?
- Demande-lui !!
Nos regards sont tous fixés sur Aurélien qui relève enfin la tête et nous sourit d’un air gêné qui nous fait nous rapprocher de lui pour lui apporter toute notre affection.
- C’est moi l’aîné vous comprenez et j’avais trop honte !!
- (Damien) Pourtant tu savais que je regardais par le trou de la serrure quand tu te le faisais en solo ?
- J’avoue oui !! Mais ce n’est pas un scoop non plus.
- T’es qu’un vieux cochon comme nous alors ?
Qui ne répond… dit l’adage et Aurélien reste muet le visage empourpré par la gêne de s’être fait démasquer.
- Bon !! OK !! Ça tombe bien en plus, j’en tiens une qui ne demande qu’à prendre son pied Hi ! Hi !
Damien va mettre un tour de clé à la porte de la chambre, le sexe toujours à l’air et avec la même raideur qui annonce ses intentions de profiter de cette conversation pour remplacer les paroles par la pratique, c’est d’une voix fortement chargée d’envie.
- Pas de tir sécurisé !! Prêt pour le lancement !!
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