CHAPITRE XV (Suite)
Dans l’après-midi, la valse des cartons s’est mise en musique suivie de près par le démontage des meubles, le remontage un étage plus haut. Ma petite amazone est dégourdie. Elle manie aussi bien le tournevis que le marteau. Elle est volontaire, dynamique, concentrée, tout en sourire parfois avec un zeste de sérieux lorsque des choses un peu plus coriaces viennent lui tenir tête. Je suis admiratif. Elle démonte en bas, elle charge dans l’ascenseur, je réceptionne en haut et je remonte. Parfois, dans le chargement une feuille de papier avec un cœur dessiné est scotchée sur la glace du monte-charge, parfois c’est un smiley et parfois aussi il n’y a rien du tout. Je m’amuse à doubler la mise en ajoutant moi aussi ma griffe pour le retour à vide.
L’électricité a été rétablie. L’eau n’avait pas été coupée et Internet est commandé. A ce rythme-là, on tient fièrement l’objectif. Notre future chambre est opérationnelle, prête à l’emploi. La cuisine étant équipée comme dans nos appartements respectifs, il n’y a que la vaisselle à transférer. Les meubles du séjour salle à manger les plus petits ont bien atterri un étage plus haut. Il reste maintenant les plus encombrants.
Le dernier signe reçu comportait deux flèches vers le bas avec des lèvres dessinées en dessous. Je comprends que c’est l’heure du "bibi". Je prends l’ascenseur direction l’étage en dessous où ma petite chérie m’attend à la porte.
- Tu n’es pas en manque toi ? Moi ça fait un quart d’heure que je trépigne.
- Arrête de râler, on va arranger ça tout de suite ma chérie.
Je l’embrasse tendrement, comme une friandise qu’on a envie de dévorer avec passion mais pas trop vite pour que ça dure encore très longtemps. Ses yeux innocents témoignent d’un plaisir non contenu. Elle me serre dans ses bras. Je suis tout chose.
Les plus grosses pièces sont enfin chargées. Il reste encore un peu de vaisselle, les victuailles et surtout Camille.
- Je vais te laisser finir Pascal. Il faut que je m’occupe de « Voie-Lactée ». Je serai de retour vers 18h00.
- Ok, pas de soucis mon cœur. A tout à l’heure.
A peine Alice a tourné les talons que j’appelle le centre équestre pour reporter le cours prévu ce soir. Julie semblait de bonne composition pour une fois. Peut-être la fin des ragnagnas ? Je pense aussi à me méfier de ces petites cachotteries qui pourraient être perçues différemment et l’effet de surprise pourrait me revenir en boomerang. Mais là, je n’avais guère le choix si ce n’est que de devoir tout lui avouer alors que le but est à l’horizon.
Je continue l’aménagement de notre appartement. Je place Camille dans notre chambre sur le même promontoire qu’elle avait déjà pour ne pas la perturber. J’accroche « Voie-Lactée » sur un mur du salon. Et je déballe les cartons pour alimenter la penderie.
Le premier carton est rempli de culottes, soutien-gorge, bas, chaussettes en tout genre. C’est surprenant d’accéder ainsi à l’intimité d’une femme. Et c’est bien Alice que je retrouve dans ce carton. Les petites culottes sont simples, mise à part deux ou trois shortys et les strings que je lui ai offerts. Parfois j’en trouve une un peu plus rigolote que les autres. Cadeaux ou humour personnel ? Je m’interroge. Je ne connais pas son passé. Il doit être en partie enfoui au cœur de cette lingerie, et ça ne m’intéresse pas plus que ça. Alice m’en parlera probablement un jour. Je caresse les tissus presque avec le même plaisir que si je caressais son sexe ou ses fesses. Mon imaginaire titillé prend le relai et des clichés sauvages s’affichent dans ma mémoire. J’ai subitement envie de sa présence pour partager avec moi ce moment un peu féerique. J’allais refermer le carton quand mon regard tombe sur une ficelle. Je tire. Un porte jarretelle noir s’extirpe difficilement du lot de sous-vêtements. J’imagine de suite les fesses de ma petite Alice bouger dans cet artifice plutôt sexy. Je mets de côté le précieux carton.
Le suivant contient des tenues plus classiques, shorts, chandails, chemisiers, pantalons. Je repense au déhanché ultra sexy de Sarah lorsqu’elle a fait glisser son short le long de ses jambes au bord de la piscine chez Marion. Ici point de ça. L’originalité vestimentaire de ma chérie n’est pas sa préoccupation essentielle. Alice a des goûts simples, sans extravagance. Je reconnais le short marron qu’elle portait lors de notre première rencontre. C’est amusant. J’aime Alice telle qu’elle est. Ce n’est pas mon objectif de la changer, de la façonner à mes désirs. Je veux qu’elle reste elle, fidèle à ses envies et ses aspirations, simple, sans fioriture si c'est sa volonté. Le reste n’a guère d’importance. Rien n’empêchera de partager des moments plus sexy en employant une fantaisie éphémère, juste pour le moment présent. J’ai vu son regard lorsqu’elle a découvert le shorty qui s’ouvre sur les fesses, sa première réaction. Ses yeux un peu surpris de prime abord, qui se sont amadoués par la suite, pour briller d’une certaine excitation refoulée. Enfin, j’espère ne pas me tromper. On verra bien ce soir.
Je range ses vêtements avec amour dans les placards de la chambre. J’empile les miens aussi à côté des siens. Ça ira bien pour aujourd’hui.
Je prépare quelque chose à manger, simple et rapide. Je mets la table. Sur la terrasse beaucoup plus grande que les deux nôtres réunis, je dispose sur le salon de jardin les ingrédients pour l’apéritif.
Dans le lit fraîchement drapé, j’ai déposé sous l’oreiller, de son côté, la petite culotte fantaisiste. Ce soir, j’ai vraiment envie d’être coquin, très coquin et cette petite culotte me donne des idées un peu folles. Je souris devant les scénarios qui s’offrent à mon imaginaire libéré, peut-être même dépravé.
Je me demande ce qu’elle m’a préparé de son côté. La dernière fois, elle était si fatiguée qu’il ne s’est rien passé. Possible qu’il en soit de même pour aujourd’hui. Après tout, elle s’est démenée comme un tigre, sans se ménager une seule seconde et j’ignore si son état n’aggrave pas la situation. Mon amazone est vraiment courageuse. Je suis fier, très fier d’être son compagnon de vie maintenant.
Dans l’après-midi, la valse des cartons s’est mise en musique suivie de près par le démontage des meubles, le remontage un étage plus haut. Ma petite amazone est dégourdie. Elle manie aussi bien le tournevis que le marteau. Elle est volontaire, dynamique, concentrée, tout en sourire parfois avec un zeste de sérieux lorsque des choses un peu plus coriaces viennent lui tenir tête. Je suis admiratif. Elle démonte en bas, elle charge dans l’ascenseur, je réceptionne en haut et je remonte. Parfois, dans le chargement une feuille de papier avec un cœur dessiné est scotchée sur la glace du monte-charge, parfois c’est un smiley et parfois aussi il n’y a rien du tout. Je m’amuse à doubler la mise en ajoutant moi aussi ma griffe pour le retour à vide.
L’électricité a été rétablie. L’eau n’avait pas été coupée et Internet est commandé. A ce rythme-là, on tient fièrement l’objectif. Notre future chambre est opérationnelle, prête à l’emploi. La cuisine étant équipée comme dans nos appartements respectifs, il n’y a que la vaisselle à transférer. Les meubles du séjour salle à manger les plus petits ont bien atterri un étage plus haut. Il reste maintenant les plus encombrants.
Le dernier signe reçu comportait deux flèches vers le bas avec des lèvres dessinées en dessous. Je comprends que c’est l’heure du "bibi". Je prends l’ascenseur direction l’étage en dessous où ma petite chérie m’attend à la porte.
- Tu n’es pas en manque toi ? Moi ça fait un quart d’heure que je trépigne.
- Arrête de râler, on va arranger ça tout de suite ma chérie.
Je l’embrasse tendrement, comme une friandise qu’on a envie de dévorer avec passion mais pas trop vite pour que ça dure encore très longtemps. Ses yeux innocents témoignent d’un plaisir non contenu. Elle me serre dans ses bras. Je suis tout chose.
Les plus grosses pièces sont enfin chargées. Il reste encore un peu de vaisselle, les victuailles et surtout Camille.
- Je vais te laisser finir Pascal. Il faut que je m’occupe de « Voie-Lactée ». Je serai de retour vers 18h00.
- Ok, pas de soucis mon cœur. A tout à l’heure.
A peine Alice a tourné les talons que j’appelle le centre équestre pour reporter le cours prévu ce soir. Julie semblait de bonne composition pour une fois. Peut-être la fin des ragnagnas ? Je pense aussi à me méfier de ces petites cachotteries qui pourraient être perçues différemment et l’effet de surprise pourrait me revenir en boomerang. Mais là, je n’avais guère le choix si ce n’est que de devoir tout lui avouer alors que le but est à l’horizon.
Je continue l’aménagement de notre appartement. Je place Camille dans notre chambre sur le même promontoire qu’elle avait déjà pour ne pas la perturber. J’accroche « Voie-Lactée » sur un mur du salon. Et je déballe les cartons pour alimenter la penderie.
Le premier carton est rempli de culottes, soutien-gorge, bas, chaussettes en tout genre. C’est surprenant d’accéder ainsi à l’intimité d’une femme. Et c’est bien Alice que je retrouve dans ce carton. Les petites culottes sont simples, mise à part deux ou trois shortys et les strings que je lui ai offerts. Parfois j’en trouve une un peu plus rigolote que les autres. Cadeaux ou humour personnel ? Je m’interroge. Je ne connais pas son passé. Il doit être en partie enfoui au cœur de cette lingerie, et ça ne m’intéresse pas plus que ça. Alice m’en parlera probablement un jour. Je caresse les tissus presque avec le même plaisir que si je caressais son sexe ou ses fesses. Mon imaginaire titillé prend le relai et des clichés sauvages s’affichent dans ma mémoire. J’ai subitement envie de sa présence pour partager avec moi ce moment un peu féerique. J’allais refermer le carton quand mon regard tombe sur une ficelle. Je tire. Un porte jarretelle noir s’extirpe difficilement du lot de sous-vêtements. J’imagine de suite les fesses de ma petite Alice bouger dans cet artifice plutôt sexy. Je mets de côté le précieux carton.
Le suivant contient des tenues plus classiques, shorts, chandails, chemisiers, pantalons. Je repense au déhanché ultra sexy de Sarah lorsqu’elle a fait glisser son short le long de ses jambes au bord de la piscine chez Marion. Ici point de ça. L’originalité vestimentaire de ma chérie n’est pas sa préoccupation essentielle. Alice a des goûts simples, sans extravagance. Je reconnais le short marron qu’elle portait lors de notre première rencontre. C’est amusant. J’aime Alice telle qu’elle est. Ce n’est pas mon objectif de la changer, de la façonner à mes désirs. Je veux qu’elle reste elle, fidèle à ses envies et ses aspirations, simple, sans fioriture si c'est sa volonté. Le reste n’a guère d’importance. Rien n’empêchera de partager des moments plus sexy en employant une fantaisie éphémère, juste pour le moment présent. J’ai vu son regard lorsqu’elle a découvert le shorty qui s’ouvre sur les fesses, sa première réaction. Ses yeux un peu surpris de prime abord, qui se sont amadoués par la suite, pour briller d’une certaine excitation refoulée. Enfin, j’espère ne pas me tromper. On verra bien ce soir.
Je range ses vêtements avec amour dans les placards de la chambre. J’empile les miens aussi à côté des siens. Ça ira bien pour aujourd’hui.
Je prépare quelque chose à manger, simple et rapide. Je mets la table. Sur la terrasse beaucoup plus grande que les deux nôtres réunis, je dispose sur le salon de jardin les ingrédients pour l’apéritif.
Dans le lit fraîchement drapé, j’ai déposé sous l’oreiller, de son côté, la petite culotte fantaisiste. Ce soir, j’ai vraiment envie d’être coquin, très coquin et cette petite culotte me donne des idées un peu folles. Je souris devant les scénarios qui s’offrent à mon imaginaire libéré, peut-être même dépravé.
Je me demande ce qu’elle m’a préparé de son côté. La dernière fois, elle était si fatiguée qu’il ne s’est rien passé. Possible qu’il en soit de même pour aujourd’hui. Après tout, elle s’est démenée comme un tigre, sans se ménager une seule seconde et j’ignore si son état n’aggrave pas la situation. Mon amazone est vraiment courageuse. Je suis fier, très fier d’être son compagnon de vie maintenant.
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