02-09-2020, 01:53 PM
2eme ANNÉE avant Pâques : (149 / 150) (Paris) (Enquête)
« Huit heures, samedi matin »
Matin tête dans le cul, c’est la première idée qui me vient quand j’ouvre les yeux ce matin-là et que la seule envie qui me prend est de les refermer, ce que d’ailleurs je m’empresse de faire.
« Onze heures, samedi matin »
J’ouvre un œil en cherchant à me rappeler où je suis, un sourire me prend quand je m’en souviens et je me redresse doucement pour ne pas réveiller les autres qui sont en week-end eux alors que moi non et que je devrais déjà être à Begin à cette heure-là.
Quelle nuit !!! J’en ai encore des palpitations d’avoir autant pris mon pied et à la vue de mes deux compères qui ronflent près de moi, ils ne sont pas près d’ouvrir les yeux tellement ils étaient lessivés quand nous avons cessé nos ébats tard dans la nuit ou plutôt tôt ce matin.
Y’a pas ! Il faut que je me lève, au moins pour prévenir que je serai en retard et c’est avec la pêche d’un paresseux (l’animal) excité (quand même) que je sors de la chambre pour mettre la main sur mon portable.
Plusieurs messages me donnent la température de l’inquiétude qu’ont mes amis de ne pas me voir au taf et je prends un appel entrant juste quand j’allais les prévenir.
- Allô !!
-…
- Je ne me suis pas réveillé !!
-…
- Un peu fatigué oui, mais ça va aller.
-…
- Ça ne te dérange pas ? Tu es sûr ?
-…
- Merci alors, tu as raison un peu de repos me fera du bien.
-…
- J’essayerai de passer dans l’après-midi pour dire au revoir, je ne reviens pas avant cinq semaines rappelle-toi !
-…
- Entendu et encore merci !
-…
Je raccroche en souriant, Marcel est vraiment un chic type et il a compris que j’avais besoin d’un peu de détente, ce qui m’arrange bien en fait.
Du coup à savoir que j’ai mon week-end de libre, ça me redonne du courage et je m’habille en vitesse pour aller jusqu’à la boulangerie chercher des croissants afin de préparer un bon petit-déjeuner avec mes deux loustics qui en écrasent encore de bon cœur.
Quand je rentre les bras chargés dans l’appartement, j’entends qu’ils sont réveillés et qu’ils discutent dans la cuisine, le sifflement de la cafetière me prévient quand même que ça ne fait pas si longtemps que ça qu’ils sont levés.
La surprise se lit sur leurs visages quand ils me voient arriver dans la cuisine avec mes paquets.
- (Yuan) Je te croyais déjà parti bosser !!
- J’ai eu ma journée, de toute façon je n’avais pas trop envie d’y aller.
Thomas sourit en versant le café dans nos bols et pose le mien près du sien en s’asseyant et en tapant doucement sur ses genoux pour que je vienne m’y asseoir, ce que je m’empresse de faire au plus grand plaisir de mon chéri qui m’embrasse et me serre contre lui en guise d’accueil.
Le froid de l’extérieur plus le breuvage bien fort me remettent les idées en place et chassent la fatigue de la nuit, me redonnant les idées claires.
- (Thomas) On fait quoi après ?
- (Yuan) On ne devait pas chercher à en savoir plus sur les triplés ? Tu en dis quoi « Flo » ?
- Bonne idée !! Tu as vu où ils habitaient ?
- (Yuan) Non !! Il faisait nuit et je n’avais pas vraiment envie de m’éloigner trop de l’appart.
- (Thomas) Ça va être coton alors !! Avec le peu qu’on sait sur eux et en plus nous ne sommes même pas certain que c’est le vrai prénom de l’un d’entre eux qu’ils nous ont donné.
- Ils ne doivent pas habiter bien loin, nous irons voir dans la direction où ils se rendaient et en interrogeant quelques commerçants, nous devions en savoir plus très rapidement.
Je me relève de sur les genoux de Thomas et je vais m’asseoir dans le salon en prenant mon calepin au passage, je remets l’image de Johan en arrière-plan dans ma tête et je croque son portrait.
Thomas fait un clin d’œil à Yuan qui bien sûr ne connaît pas mon « don » pour le dessin et le prend par le bras en venant me rejoindre sur le canapé.
Quelques minutes plus tard, le visage de Johan apparaît tel que je l’ai vu la première fois et mes deux amis se penchent sur le croquis pour mieux voir, Yuan poussant un cri d’admiration.
- Wouah !! C’est bien lui !! Où t’as appris à dessiner comme ça toi ? C’est bluffant le réalisme du visage !!
Thomas est amusé mais pas moins admiratif :
- Quand il était tout petit !! Tu as un sacré coup de patte quand même « Flo », c’est aussi bon qu’une photo.
- Avec ce portrait, on devrait vite avoir des résultats. Le vôtre avait les mêmes traits alors ?
- (Yuan) Je ne le saurais pas, je croirais que c’est lui.
- (Thomas) Pareil pour moi !! Maintenant je lui trouve un air plus doux, c’est peut-être aussi ta façon de le percevoir qui rend cet effet-là.
- (Yuan) Hum !! Ouaih ! Peut-être bien que tu as raison mais ça reste subjectif, sinon c’est bien le même visage il n’y a aucun doute la dessus.
- Dans ce cas nous le saurons très vite parce que ça doit quand même se remarquer trois gars qui se ressemblent autant.
- (Yuan curieux) On fait quoi une fois qu’on les a retrouvés ?
- On cherche à en savoir plus et surtout qui nous les envoie, j’ai quand même ma petite idée et en y réfléchissant bien ça me paraît même évident.
Thomas fixe son chéri avec adoration, émerveillé comme toujours par son intelligence et son esprit d’analyse.
- Avec le peu qu’on en sait ? Moi je t’avoue que je suis dans le potage.
- (Yuan) Pareil !!
2eme ANNÉE avant Pâques : (150 / 150) (Paris) (Enquête) (fin)
- Réfléchissez un peu les gars ! Si quelqu’un les envoie, c’est qu’il nous connaît tous les trois et qu’il veut nous faire une farce.
- (Yuan) Admettons !! Ça laisse quand même un certain nombre de possibilités.
- Je suis d’accord avec toi mais si je pousse plus loin mon raisonnement, nous pouvons en éliminer pas mal. Déjà je retirerais Chan, Michaël et leurs chéris, s’ils avaient connu des rouquins et encore plus des triplés, ils en auraient parlé bien avant. En plus ils nous ont dit eux-mêmes qu’ils n’avaient pas d’amis à Paris, je serai donc enclin à les retirer de la liste.
- (Thomas) Il reste tes potes de Begin ?
- Non plus à part Erwan ils ne vous connaissent pas et « Wanou » nous en aurait parlé également, en plus je me rappelle bien qu’il n’a jamais fait allusion à des rouquins quand il me parlait de ses amis.
- (Yuan) Il pensait peut-être déjà à nous faire la farce.
- Hum !! Non !! Ce n’est pas son style.
- (Thomas) Un de ceux avec qui tu bosses alors ?
- Ils ne vous connaissent pas non plus donc difficile pour eux de donner votre description pour que les Johan vous tombent dessus.
- (Yuan) Patrice ou Camille ?
- Trop jeunes ou trop vieux !!
- (Thomas) Comment ça ?
- Nos Jonas ont dix-sept ans, c’est la seule chose de sûr que l’on sait sur eux. Trop jeunes pour être des amis de Camille et Patrice, trop vieux pour être les enfants d’amis à eux.
- (Yuan) De la famille peut être ?
- C’est une possibilité mais c’est trop tiré par les cheveux et en plus ils ne sont pas originaires de la région.
- (Thomas) Raymond ?
- (Je ris) Il a autre chose à penser en ce moment Hi ! Hi ! Et puis Patrick m’a assez fait rire en me disant que c’est la première fois qu’il voyait un rouquemoute de près, comme son frère était toujours avec eux j’en déduis que c’est sûrement pareil pour lui.
Yuan pris dans le jeu cherche dans sa mémoire qui le connaît suffisamment depuis le peu de temps qu’il est à Paris, tout comme Thomas d’ailleurs qui n’y vient que depuis peu également.
- Un des hommes à Maurice alors !! Ils nous connaissent bien tous les trois et ça pourrait le faire.
- Pourquoi cherchez-vous si loin ? Je ne vois pas où ils y trouveraient quelque chose d’amusant pour eux ? Ils ne sont pas suffisamment intimes avec moi ou même avec vous pour ça, par contre je verrais bien Maurice dans ce coup-là !! Et plus j’y pense, plus l’idée me paraît être la bonne.
- (Thomas) Il est trop sérieux et puis ce n’est pas le genre blagueur, tant s’en faut.
- Détrompe-toi mon pote, Maurice à un humour bien à lui mais un humour tout de même et si l’occasion s’y prête, je ne pense pas qu’il soit le dernier. Je ne serai d’ailleurs pas étonné si nous avions des nouvelles de lui disons dans la soirée, histoire d’être là pour voir nos têtes.
- (Thomas) Remarque ce n’est pas con comme résonnement, celui qui a monté cette farce voudra certainement y assister.
- Je vous parie que ce sera lui !! Maintenant si vous pensez à quelqu’un d’autre, mettez vos mises sur le tapis Hi ! Hi !
- (Yuan amusé) C’est quoi la tienne ?
- Johan !! Le mien pas le vôtre !!
- (Thomas) Je te vois venir avec tes gros sabots.
- (Clin d’œil) Je ne pensais pas aux sabots Hi ! Hi !
- (Yuan) Pff !! Quand tu as quelque chose dans le crâne, tu ne l’as pas ailleurs toi.
Yuan prend le calepin et regarde une nouvelle fois le visage qu’a dessiné Florian, Thomas en fait autant derrière son épaule et les deux garçons soupirent dans un ensemble parfait, ce qui ne manque pas de les faire sourire.
- (Yuan) C’est vrai que celui-là a quelque chose de spéciale que je n’ai pas remarqué quand j’ai rencontré son frère, sans doute parce que tu y as mis ce que tu as ressenti toi.
- (Thomas) Il a un petit quelque chose dans le regard, une fragilité ou un truc comme ça qui donne envie de le protéger.
Je reprends mon calepin en les observant avec attention et quelque chose me dit qu’ils pourraient bien eux aussi se retrouver comme moi sous le charme de Johan, ce qu’ils n’ont pas ressenti pour ses frères ne remet pas en cause l’attirance que pourrait leur amener le troisième car ils ont reconnu tous les deux que celui qu’ils connaissent était bien foutu et que ce n’est qu’au niveau mental qu’ils n’ont pas eu comme moi le déclic tout en souhaitant fortement le garder comme ami au point de le leur présenter.
Je ne préfère donc pas insister pour ne pas paraître lourd et vouloir leur imposer quelqu’un dont ils n’éprouveraient pas les mêmes sentiments que moi, sachant très bien qu’il est hors de question pour moi d’aller plus loin si ce n’était pas le cas.
C’est donc avec un léger pincement au cœur d’appréhension que je change de sujet et reviens à l’idée première de partir tous les trois aux renseignements.
- Habillez-vous et nous déjeunerons quelque part après avoir trouvé où ils habitent.
Il ne faut pas le leur redire deux fois, visiblement autant amusés que moi à jouer les détectives et c’est vers quinze heures après de nombreuses demandes de renseignements infructueuses, prêt à abandonner les recherches que nous tombons sur une vieille dame qui me regarde en souriant.
Je vois bien qu’elle regarde ma coupe en pétard et ça me met la puce à l’oreille, stoppant net mes deux copains en les retenant par la manche.
- (Yuan) Tu as vu quelque chose ?
- La femme là-bas a souri en regardant ma coiffure, j’ai idée que ça lui rappelle quelque chose.
- (Thomas) Il serait temps parce que je commençais à désespérer.
- Allons lui montrer le portrait, on ne sait jamais.
Nous nous dirigeons donc vers la vieille dame, elle s’en aperçoit et arrête de balayer le devant de sa maison pour se redresser, ses yeux marquant la curiosité de nous voir nous diriger vers elle.
- Bonjour madame, nous cherchons quelqu’un qui doit habiter le quartier, si vous pouviez nous renseigner ce serait très aimable de votre part. Il s’appelle Johan et la même coiffure que la mienne, j’ai vu que vous la regardiez tout à l’heure alors je me suis dit que peut-être vous le connaissiez ?
Je lui montre le portrait.
- Voilà à quoi il ressemble !
- Bonjour les garçons !! Bien sûr que je le connais !! Quoique je doive plutôt dire que je les connais, ce sont les enfants Novak les fils de Victor et Catherine, de très gentils garçons au demeurant quoiqu’ils aiment beaucoup plaisanter. Mais ce n’est jamais méchant, juste qu’ils adorent faire tourner les gens en bourriques avec leurs ressemblances. Je les connais depuis qu’ils sont tout petits et encore maintenant je ne saurais dire qui est qui.
- Johan nous a parlé de ses deux frères, je ne me souviens plus de leurs prénoms.
La vieille femme me regarde étonnée.
- Tiens donc !! Vous devez être vraiment amis alors parce qu’ils ne se montrent jamais tous les trois, deux tout au plus et il n’y a pas grand monde qui connaisse leur secret, car s’en est un pour eux et ils en jouent à la perfection croyez-moi, mais vous devez le savoir puisque vous connaissez Johan.
La vieille dame rit toute seule.
- Maintenant est ce que vous avez toujours à faire au même ? Rien n’est moins certain, Catherine leur mère m’a souvent dit qu’elle-même n’en était jamais sûre Hi ! Hi ! D’ailleurs dans le quartier on les surnomme les affreux « Jojo » Hi ! Hi ! Faut dire aussi !! Quelle drôle d’idée ont eue leurs parents de les appeler Johan, Jordan et Jonas Hi ! Hi ! Oui vraiment !! Quelle drôle d’idée.
- Vous pourriez nous indiquer où ils habitent ?
- Ça c’est facile !! C’est la maison avec le grand porche là-bas !
A suivre : [url][/url]
« Huit heures, samedi matin »
Matin tête dans le cul, c’est la première idée qui me vient quand j’ouvre les yeux ce matin-là et que la seule envie qui me prend est de les refermer, ce que d’ailleurs je m’empresse de faire.
« Onze heures, samedi matin »
J’ouvre un œil en cherchant à me rappeler où je suis, un sourire me prend quand je m’en souviens et je me redresse doucement pour ne pas réveiller les autres qui sont en week-end eux alors que moi non et que je devrais déjà être à Begin à cette heure-là.
Quelle nuit !!! J’en ai encore des palpitations d’avoir autant pris mon pied et à la vue de mes deux compères qui ronflent près de moi, ils ne sont pas près d’ouvrir les yeux tellement ils étaient lessivés quand nous avons cessé nos ébats tard dans la nuit ou plutôt tôt ce matin.
Y’a pas ! Il faut que je me lève, au moins pour prévenir que je serai en retard et c’est avec la pêche d’un paresseux (l’animal) excité (quand même) que je sors de la chambre pour mettre la main sur mon portable.
Plusieurs messages me donnent la température de l’inquiétude qu’ont mes amis de ne pas me voir au taf et je prends un appel entrant juste quand j’allais les prévenir.
- Allô !!
-…
- Je ne me suis pas réveillé !!
-…
- Un peu fatigué oui, mais ça va aller.
-…
- Ça ne te dérange pas ? Tu es sûr ?
-…
- Merci alors, tu as raison un peu de repos me fera du bien.
-…
- J’essayerai de passer dans l’après-midi pour dire au revoir, je ne reviens pas avant cinq semaines rappelle-toi !
-…
- Entendu et encore merci !
-…
Je raccroche en souriant, Marcel est vraiment un chic type et il a compris que j’avais besoin d’un peu de détente, ce qui m’arrange bien en fait.
Du coup à savoir que j’ai mon week-end de libre, ça me redonne du courage et je m’habille en vitesse pour aller jusqu’à la boulangerie chercher des croissants afin de préparer un bon petit-déjeuner avec mes deux loustics qui en écrasent encore de bon cœur.
Quand je rentre les bras chargés dans l’appartement, j’entends qu’ils sont réveillés et qu’ils discutent dans la cuisine, le sifflement de la cafetière me prévient quand même que ça ne fait pas si longtemps que ça qu’ils sont levés.
La surprise se lit sur leurs visages quand ils me voient arriver dans la cuisine avec mes paquets.
- (Yuan) Je te croyais déjà parti bosser !!
- J’ai eu ma journée, de toute façon je n’avais pas trop envie d’y aller.
Thomas sourit en versant le café dans nos bols et pose le mien près du sien en s’asseyant et en tapant doucement sur ses genoux pour que je vienne m’y asseoir, ce que je m’empresse de faire au plus grand plaisir de mon chéri qui m’embrasse et me serre contre lui en guise d’accueil.
Le froid de l’extérieur plus le breuvage bien fort me remettent les idées en place et chassent la fatigue de la nuit, me redonnant les idées claires.
- (Thomas) On fait quoi après ?
- (Yuan) On ne devait pas chercher à en savoir plus sur les triplés ? Tu en dis quoi « Flo » ?
- Bonne idée !! Tu as vu où ils habitaient ?
- (Yuan) Non !! Il faisait nuit et je n’avais pas vraiment envie de m’éloigner trop de l’appart.
- (Thomas) Ça va être coton alors !! Avec le peu qu’on sait sur eux et en plus nous ne sommes même pas certain que c’est le vrai prénom de l’un d’entre eux qu’ils nous ont donné.
- Ils ne doivent pas habiter bien loin, nous irons voir dans la direction où ils se rendaient et en interrogeant quelques commerçants, nous devions en savoir plus très rapidement.
Je me relève de sur les genoux de Thomas et je vais m’asseoir dans le salon en prenant mon calepin au passage, je remets l’image de Johan en arrière-plan dans ma tête et je croque son portrait.
Thomas fait un clin d’œil à Yuan qui bien sûr ne connaît pas mon « don » pour le dessin et le prend par le bras en venant me rejoindre sur le canapé.
Quelques minutes plus tard, le visage de Johan apparaît tel que je l’ai vu la première fois et mes deux amis se penchent sur le croquis pour mieux voir, Yuan poussant un cri d’admiration.
- Wouah !! C’est bien lui !! Où t’as appris à dessiner comme ça toi ? C’est bluffant le réalisme du visage !!
Thomas est amusé mais pas moins admiratif :
- Quand il était tout petit !! Tu as un sacré coup de patte quand même « Flo », c’est aussi bon qu’une photo.
- Avec ce portrait, on devrait vite avoir des résultats. Le vôtre avait les mêmes traits alors ?
- (Yuan) Je ne le saurais pas, je croirais que c’est lui.
- (Thomas) Pareil pour moi !! Maintenant je lui trouve un air plus doux, c’est peut-être aussi ta façon de le percevoir qui rend cet effet-là.
- (Yuan) Hum !! Ouaih ! Peut-être bien que tu as raison mais ça reste subjectif, sinon c’est bien le même visage il n’y a aucun doute la dessus.
- Dans ce cas nous le saurons très vite parce que ça doit quand même se remarquer trois gars qui se ressemblent autant.
- (Yuan curieux) On fait quoi une fois qu’on les a retrouvés ?
- On cherche à en savoir plus et surtout qui nous les envoie, j’ai quand même ma petite idée et en y réfléchissant bien ça me paraît même évident.
Thomas fixe son chéri avec adoration, émerveillé comme toujours par son intelligence et son esprit d’analyse.
- Avec le peu qu’on en sait ? Moi je t’avoue que je suis dans le potage.
- (Yuan) Pareil !!
2eme ANNÉE avant Pâques : (150 / 150) (Paris) (Enquête) (fin)
- Réfléchissez un peu les gars ! Si quelqu’un les envoie, c’est qu’il nous connaît tous les trois et qu’il veut nous faire une farce.
- (Yuan) Admettons !! Ça laisse quand même un certain nombre de possibilités.
- Je suis d’accord avec toi mais si je pousse plus loin mon raisonnement, nous pouvons en éliminer pas mal. Déjà je retirerais Chan, Michaël et leurs chéris, s’ils avaient connu des rouquins et encore plus des triplés, ils en auraient parlé bien avant. En plus ils nous ont dit eux-mêmes qu’ils n’avaient pas d’amis à Paris, je serai donc enclin à les retirer de la liste.
- (Thomas) Il reste tes potes de Begin ?
- Non plus à part Erwan ils ne vous connaissent pas et « Wanou » nous en aurait parlé également, en plus je me rappelle bien qu’il n’a jamais fait allusion à des rouquins quand il me parlait de ses amis.
- (Yuan) Il pensait peut-être déjà à nous faire la farce.
- Hum !! Non !! Ce n’est pas son style.
- (Thomas) Un de ceux avec qui tu bosses alors ?
- Ils ne vous connaissent pas non plus donc difficile pour eux de donner votre description pour que les Johan vous tombent dessus.
- (Yuan) Patrice ou Camille ?
- Trop jeunes ou trop vieux !!
- (Thomas) Comment ça ?
- Nos Jonas ont dix-sept ans, c’est la seule chose de sûr que l’on sait sur eux. Trop jeunes pour être des amis de Camille et Patrice, trop vieux pour être les enfants d’amis à eux.
- (Yuan) De la famille peut être ?
- C’est une possibilité mais c’est trop tiré par les cheveux et en plus ils ne sont pas originaires de la région.
- (Thomas) Raymond ?
- (Je ris) Il a autre chose à penser en ce moment Hi ! Hi ! Et puis Patrick m’a assez fait rire en me disant que c’est la première fois qu’il voyait un rouquemoute de près, comme son frère était toujours avec eux j’en déduis que c’est sûrement pareil pour lui.
Yuan pris dans le jeu cherche dans sa mémoire qui le connaît suffisamment depuis le peu de temps qu’il est à Paris, tout comme Thomas d’ailleurs qui n’y vient que depuis peu également.
- Un des hommes à Maurice alors !! Ils nous connaissent bien tous les trois et ça pourrait le faire.
- Pourquoi cherchez-vous si loin ? Je ne vois pas où ils y trouveraient quelque chose d’amusant pour eux ? Ils ne sont pas suffisamment intimes avec moi ou même avec vous pour ça, par contre je verrais bien Maurice dans ce coup-là !! Et plus j’y pense, plus l’idée me paraît être la bonne.
- (Thomas) Il est trop sérieux et puis ce n’est pas le genre blagueur, tant s’en faut.
- Détrompe-toi mon pote, Maurice à un humour bien à lui mais un humour tout de même et si l’occasion s’y prête, je ne pense pas qu’il soit le dernier. Je ne serai d’ailleurs pas étonné si nous avions des nouvelles de lui disons dans la soirée, histoire d’être là pour voir nos têtes.
- (Thomas) Remarque ce n’est pas con comme résonnement, celui qui a monté cette farce voudra certainement y assister.
- Je vous parie que ce sera lui !! Maintenant si vous pensez à quelqu’un d’autre, mettez vos mises sur le tapis Hi ! Hi !
- (Yuan amusé) C’est quoi la tienne ?
- Johan !! Le mien pas le vôtre !!
- (Thomas) Je te vois venir avec tes gros sabots.
- (Clin d’œil) Je ne pensais pas aux sabots Hi ! Hi !
- (Yuan) Pff !! Quand tu as quelque chose dans le crâne, tu ne l’as pas ailleurs toi.
Yuan prend le calepin et regarde une nouvelle fois le visage qu’a dessiné Florian, Thomas en fait autant derrière son épaule et les deux garçons soupirent dans un ensemble parfait, ce qui ne manque pas de les faire sourire.
- (Yuan) C’est vrai que celui-là a quelque chose de spéciale que je n’ai pas remarqué quand j’ai rencontré son frère, sans doute parce que tu y as mis ce que tu as ressenti toi.
- (Thomas) Il a un petit quelque chose dans le regard, une fragilité ou un truc comme ça qui donne envie de le protéger.
Je reprends mon calepin en les observant avec attention et quelque chose me dit qu’ils pourraient bien eux aussi se retrouver comme moi sous le charme de Johan, ce qu’ils n’ont pas ressenti pour ses frères ne remet pas en cause l’attirance que pourrait leur amener le troisième car ils ont reconnu tous les deux que celui qu’ils connaissent était bien foutu et que ce n’est qu’au niveau mental qu’ils n’ont pas eu comme moi le déclic tout en souhaitant fortement le garder comme ami au point de le leur présenter.
Je ne préfère donc pas insister pour ne pas paraître lourd et vouloir leur imposer quelqu’un dont ils n’éprouveraient pas les mêmes sentiments que moi, sachant très bien qu’il est hors de question pour moi d’aller plus loin si ce n’était pas le cas.
C’est donc avec un léger pincement au cœur d’appréhension que je change de sujet et reviens à l’idée première de partir tous les trois aux renseignements.
- Habillez-vous et nous déjeunerons quelque part après avoir trouvé où ils habitent.
Il ne faut pas le leur redire deux fois, visiblement autant amusés que moi à jouer les détectives et c’est vers quinze heures après de nombreuses demandes de renseignements infructueuses, prêt à abandonner les recherches que nous tombons sur une vieille dame qui me regarde en souriant.
Je vois bien qu’elle regarde ma coupe en pétard et ça me met la puce à l’oreille, stoppant net mes deux copains en les retenant par la manche.
- (Yuan) Tu as vu quelque chose ?
- La femme là-bas a souri en regardant ma coiffure, j’ai idée que ça lui rappelle quelque chose.
- (Thomas) Il serait temps parce que je commençais à désespérer.
- Allons lui montrer le portrait, on ne sait jamais.
Nous nous dirigeons donc vers la vieille dame, elle s’en aperçoit et arrête de balayer le devant de sa maison pour se redresser, ses yeux marquant la curiosité de nous voir nous diriger vers elle.
- Bonjour madame, nous cherchons quelqu’un qui doit habiter le quartier, si vous pouviez nous renseigner ce serait très aimable de votre part. Il s’appelle Johan et la même coiffure que la mienne, j’ai vu que vous la regardiez tout à l’heure alors je me suis dit que peut-être vous le connaissiez ?
Je lui montre le portrait.
- Voilà à quoi il ressemble !
- Bonjour les garçons !! Bien sûr que je le connais !! Quoique je doive plutôt dire que je les connais, ce sont les enfants Novak les fils de Victor et Catherine, de très gentils garçons au demeurant quoiqu’ils aiment beaucoup plaisanter. Mais ce n’est jamais méchant, juste qu’ils adorent faire tourner les gens en bourriques avec leurs ressemblances. Je les connais depuis qu’ils sont tout petits et encore maintenant je ne saurais dire qui est qui.
- Johan nous a parlé de ses deux frères, je ne me souviens plus de leurs prénoms.
La vieille femme me regarde étonnée.
- Tiens donc !! Vous devez être vraiment amis alors parce qu’ils ne se montrent jamais tous les trois, deux tout au plus et il n’y a pas grand monde qui connaisse leur secret, car s’en est un pour eux et ils en jouent à la perfection croyez-moi, mais vous devez le savoir puisque vous connaissez Johan.
La vieille dame rit toute seule.
- Maintenant est ce que vous avez toujours à faire au même ? Rien n’est moins certain, Catherine leur mère m’a souvent dit qu’elle-même n’en était jamais sûre Hi ! Hi ! D’ailleurs dans le quartier on les surnomme les affreux « Jojo » Hi ! Hi ! Faut dire aussi !! Quelle drôle d’idée ont eue leurs parents de les appeler Johan, Jordan et Jonas Hi ! Hi ! Oui vraiment !! Quelle drôle d’idée.
- Vous pourriez nous indiquer où ils habitent ?
- Ça c’est facile !! C’est la maison avec le grand porche là-bas !
A suivre : [url][/url]
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