02-09-2020, 01:28 PM
2eme ANNÉE avant Pâques : (123 / 150) (Paris) (Hôpital militaire Begin) (Vendredi) (suite)
« Quelques heures plus tôt »
Une musique douce sortant du réveil fait ouvrir les yeux à Erwan, sa main part à sa rencontre et appuie sur le bouton pour l’arrêter, il tourne la tête et sourit en regardant l’heure.
Il avait avancé celle-ci volontairement pour pouvoir profiter un peu de son chéri avant de se lever pour commencer sa journée de travail et avoir ainsi l’occasion d’un supplément de câlin, malgré que la soirée et une partie de la nuit, n’aient servi qu’à cet effet.
Le bras posé sur sa poitrine n’a pas bougé d’un poil, prouvant que Ramirez dort toujours profondément et le jeune homme tourne son visage vers lui pour admirer une fois de plus les traits endormis de celui qui remplit jours après jours toutes ses pensées.
Le visage fin de son ami même s’il n’a pas la beauté stéréotypée qui est à la mode, lui convient tout à fait ainsi que ce corps svelte tout en muscles et d’une souplesse incroyable prouvant les innombrables heures de gymnastique qui lui ont sculpté cette silhouette d’acrobate.
La main d’Erwan se pose doucement sur celle de son ami et remonte lentement le long de son bras recouvert d’un fin duvet qui lui amène un doux frisson de plaisir, sa peau comme tout d’ailleurs dans ce garçon qui partage son lit et son cœur est d’une douceur extraordinaire, sans commune mesure avec ce qu’il avait connu jusqu’alors et il se repaît de tous ses sens de ce corps alangui tout contre lui.
Les paupières de Ramirez s’ouvrent lentement et un sourire resplendissant apparaît sur son visage en captant le regard de son ami porté sur lui, il peut y lire tellement de choses qui l’émeuvent au plus haut point qu’il en reste un instant comme hypnotisé avant de se reprendre et de relever la tête pour l’embrasser fugacement sur le coin des lèvres.
- Bonjour toi ! Il y a longtemps que tu es réveillé ?
- Quelques minutes à peine !
Ramirez se blottit contre le corps de son ami et ses lèvres se posent doucement dans son cou pour l’embrasser avec une affection si forte qu’elle en laisse perler une larme dans les yeux d’Erwan qui se sent comme dans un nuage dans les bras de celui qu’il aime.
- J’aime te regarder quand tu dors !
- Hummm !!!
Ramirez bascule lentement son corps tout chaud encore rempli de sommeil sur celui d’Erwan qui vibre sous les sensations qui lui remontent au cerveau de cette douceur virile et câline qu’il apprécie par-dessus tout.
- Tu es tout doux et tout chaud !
- Toi aussi !
- Tu dois vraiment aller bosser ?
- Et oui hélas, mais j’ai encore un peu de temps avant pour un câlin.
Ramirez se frotte langoureusement en l’embrassant cette fois de façon beaucoup plus appuyée.
- J’en ai envie aussi tu sais ?
Erwan sent bien le monstre de chair qui roule contre le sien aussi tendu que possible, déjà tout humide d’excitation.
- Je sens ça ! J’ai envie de te sentir dans mon ventre, prends moi !!
Les yeux de Ramirez s’assombrissent sous l’excitation et capturent ceux de son chéri qui en frissonne tellement ce regard porté sur lui le transperce jusqu’au plus profond de son âme.
Les deux jambes d’Erwan se plient jusqu’à toucher sa poitrine, comme une invitation silencieuse à ce que son amant exécute sa demande.
Demande qui lui devient impérative tant il n’attend plus qu’à recevoir ce bâton de vie bouillonnant pour qu’il l’amène une fois de plus dans des strates de plaisirs intenses.
Ramirez descend lentement son corps jusqu’à ce que son sexe s’insinue dans le sillon légèrement poilu mais combien caressant et que son gland découvert et luisant se présente devant l’entrée palpitante qui n’attend que son visiteur avec l’exaltation du plaisir qu’il va comme à chaque fois lui procurer.
Un coup de reins souple et d’une virilité manifeste l’engloutit tout entier au plus grand plaisir d’Erwan qui ressent la saillie dans une énorme bouffée de chaleur soudaine qui lui prend le visage et les intestins.
- Arhh !!! Ouiii !!!
2eme ANNÉE avant Pâques : (124 / 150) (Paris) (Hôpital militaire Begin) (Vendredi) (suite)
Une deuxième voix se fait entendre toute aussi railleuse.
- On dirait bien oui Hi ! Hi !
Valérie et Antoine reconnaissent les voix de leurs amis et respirent mieux d’un seul coup.
- (Antoine) Fallait que ça nous tombe dessus et qu’en plus ce soit ses deux-là qui nous captent !! Dites les gars ? Ça vous dérangerait pas de sortir cinq minutes, le temps qu’on soit présentable ?
- (Romain) Et se priver de vous voir à poils ? Vous rêvez vous deux !! T’en penses quoi « Flo » ?
- Qu’ils rêvent en effet Hi ! Hi ! Je serais vous, je ferais fissa parce qu’il me semble qu’il vient du monde !! Allez gros nibards !! Sors de là qu’on puisse mater un peu le matos Hi ! Hi !
Valérie amusée malgré la situation dans laquelle elle se trouve.
- Passez-nous plutôt les serviettes bande de sales vicieux !!
Antoine entend les ricanements de ses amis et comprend que si ce n’est pas lui qui y va, elles n’arriveront pas toutes seules, aussi il ouvre la porte vitrée de la douche et sort nu sous les regards moqueurs de ses deux amis pour aller lui-même les chercher.
Il se plante quelques secondes devant eux leur exposant sans complexe son service trois pièces encore dans un état de forte excitation et les nargue d’une voix moqueuse.
- Alors les nains !! Ça vous laisse songeur pas vrai ? C’est certain qu’après ça vous allez droit vers un énorme complexe Hi ! Hi ! Bah !! Comme ça au moins vous saurez comment c’est fait un mec !!
Romain a le sourire jusqu’aux oreilles :
- Ça ira les chevilles !! Tu veux qu’on montre à « Val » ce que c’est un vrai mec ? Je serais toi je n’insisterais pas de peur de me prendre un vent après coup Hi ! Hi !
- (Antoine surpris) Houlà !!! Qu’est-ce qu’elle nous fait la crevette !! Allez oust !! Du balai les deux gnomes !! Laissez ma copine se rhabiller tranquillement, allez plutôt voir dans le couloir si blanche neige vous y attend Hi ! Hi !
Nous nous regardons tous les deux Romain, les yeux brillants d’amusement mais décidons quand même de les laisser tranquille et sortons les attendre un peu plus loin, ils ressortent quelques minutes plus tard en se tenant par la main en nous montrant ainsi à quel point leur couple a maintenant évolué.
C’est en traversant la cour pour nous rendre jusqu’au bureau de Marcel que nous voyons arriver Erwan et que nous nous arrêtons un instant pour l’attendre, je souris en voyant son visage encore marqué par la nuit qui n’a pas dû être de tout repos.
Un petit clin d’œil suivit d’un sourire de connivence lui démontre que je ne suis pas dupe et c’est tout naturellement que je lui en fais la remarque.
- À voir ta tête je présume que ton invité ne doit pas être mieux que toi !!
Erwan embrasse son ami :
- Qu’est-ce qu’elle a ma tête ?
- Celle de quelqu’un qui a abusé de son corps une bonne partie de la nuit Hi ! Hi !
- Tu ferais mieux de regarder la tienne alors parce que ce n’est pas mieux !!
Pas pour ce à quoi tu penses en tous les cas, ou du moins il n’y a pas eu que ça pour être plus exact !! Mais ce n’est pas le moment pour parler de ça et nous ne sommes pas en avance alors allons plutôt voir Marcel pour nous excuser de notre retard et voir s’il a besoin de nous.
***/***
« Bureau du général Mathéi ce matin-là »
Marcel est en pleine lecture des dossiers médicaux des deux enfants quand il entend le chahut dans le couloir lui annonçant sans risques d’erreurs l’arrivée de Florian, il referme le dossier en soupirant et attend avec le sourire l’arrivée du jeune garçon en se disant que décidément beaucoup de choses ont changé depuis sa première apparition et que la rigueur habituelle de ce lieu en a pris un sacré coup dans l’aile depuis lors.
L’accès à son bureau qui jusqu’alors était d’un silence absolu voire même assez sinistre il doit bien le reconnaître, est devenu depuis aussi bruyant qu’une rentrée en classe de maternelles et ce matin n’y fait pas abstraction car c’est un vrai concert de ricanements et de paroles dites à voix haute qui retentit soudainement à ses oreilles avant que sa porte ne s’ouvre à la volée en laissant apparaître un visage malicieux au sourire irrésistible dont les yeux verts se fixent dans les siens presque hypnotiques.
- Repos soldat !! Ce n’est que nous Hi ! Hi !
2eme ANNÉE avant Pâques : (125 / 150) (Paris) (Chez les Novak) (suite)
« Dans la chambre des triplés, vendredi matin tôt »
Comme s’ils avaient un réveil interne, les trois frères s’éveillent au même moment et se tournent les uns vers les autres avec le sourire aux lèvres comme chaque matin quand ils se retrouvent après une bonne nuit de sommeil.
Les secondes qui suivent sont privilégiées par la fratrie qui ressent alors la complémentarité qu’ils forment pour le bien de leurs santés mutuelles.
Un même mouvement qui consiste d’un geste viril de la main à pousser sur sa queue tendue rien que pour le plaisir de la sentir bien dure et de former un chapiteau sous la couette sous le regard égrillard des deux autres.
- (Johan) Wouah !! J’en tiens encore une sévère ce matin !!
- (Jonas) Et moi donc !!
- (Jordan) Pareil pour moi les mecs !!
Les triplés éclatent de rires et pour mieux montrer la véracité de leurs paroles, virent d’un coup sec les couettes pour exhiber leurs sexes tendus aux glands bien décalottés.
Comme pour le reste de leurs corps, cette partie de leur anatomie est parfaitement semblable au millimètre près et ne serait-ce celle de Jonas qui pulse plus violemment à la vue de celles de ses frères, rien ne pourrait décidément faire la différence entre eux trois.
- (Johan amusé) J’en vois un qui s’excite encore une fois à voir ma bite, pas toi « Jo » ?
- (Jordan en souriant) Bah !! Il aurait tort de s’en priver puisque on la lui met sous le nez Hi ! Hi !
Jonas s’étire alors comme un chat et commence tranquillement à se la manipuler devant ses deux frangins qui se regardent l’air égrillard.
- (Jordan) Humm !!! Ça me donne envie, pas toi « Jo » ?
Johan ne rate rien des manipulations de plus en plus précises de son frère.
- Je veux, oui !!
Jonas sourit car il sait très bien comment ça va se finir, c’est quasiment chaque matin qu’ils se donnent du plaisir et c’est toujours lui qui met la machine en route, donnant ainsi le prétexte que ses jumeaux attendent pour s’y mettre à leur tour.
- Qu’est-ce que vous attendez alors ? Putain !! Je sens bien que je vais cracher vite fait !!
Jordan qui se caresse maintenant sans pudeur, cherchant lui aussi à atteindre l’orgasme que ses reins lui réclament.
- J’imagine à quoi tu penses !! Ce ne serait pas un petit rouquin par hasard ?
Johan se manipule avec autant de ferveur, respirant déjà très fort sous les sensations qui commencent à lui monter au cerveau.
- Tu lui poses la question comme si tu ne le savais pas !!
- (Jonas amusé) Vous êtes jaloux ou quoi ?
- (Jordan) Dans tes rêves !!
- (Johan) Putain !! Je sens que ça vient !!
Les trois garçons se taisent en se secouant cette fois la bite de plus en plus rapidement, leurs genoux se soulèvent et s’écartent dans un ensemble parfait, les respirations deviennent plus rauques quand c’est Johan cette fois qui lance la phrase déclenchant les hostilités.
- Tireur numéro un, vu et prêt !!
Jordan accélère sa masturbation :
- Tireur numéro deux, vu et prêt !!
Jonas sent les prémices de la jouissance arriver comme un Stromboli et c’est d’une voix déjà chevrotante qu’il enchaîne.
- Tireur numéro trois, vu et prêt !! Feu à volonté !!
Les triplés se cambrent, leurs testicules viennent se coller à la base de leur hampe disparaissant presque dans leur toison rousse pendant que leurs glands d’un rouge purpurin gonflent encore plus en expulsant violemment la purée sur leur poitrine avec des râles de plaisir.
« Arrhhh !!!! »
Johan reçoit la première giclée jusque dans l’œil et s’exclame aussitôt.
- Incident de tir !! J’ai le viseur qui en a pris un coup Hi ! Hi !
2eme ANNÉE avant Pâques : (126 / 150) (Paris) (Hôpital militaire Begin) (Vendredi) (suite)
« Salle de débriefing, Begin »
Valérie arrive et pose son plateau contenant la cafetière, les tasses et le sucre pour tout le monde.
Elle le pose sur la table inoccupée et commence à servir ses amis tout en surveillant du coin de l’œil Florian plongé dans les fichiers informatiques des scanners effectués sur les deux enfants à plusieurs mois d’intervalles, ceci afin de voir l’évolution de leur handicap.
- Alors ? Ça dit quoi ?
-…
- Hé !! Florian !! C’est à toi que je m’adresse ?
- Hein !!! Ah oui !! Pardon !! Tu disais quoi ?
- Je te demandais si c’était grave pour les deux petits ?
- Rien qui ne puisse s’opérer en tous les cas.
Erwan prend la tasse que lui présente sa copine.
- Merci ! C’est cool alors !! Ils vont pouvoir remarcher ?
Je tourne la tête vers lui en lui faisant un gros clin d’œil.
- C’est un peu le but de leurs venues, tu ne crois pas ?
- (Antoine curieux) Pourquoi ils ont attendu si longtemps alors ?
- (Romain) Des histoires de gros zouf très certainement !!
- Pas que ça mais c’est vrai que c’est une des raisons.
Valérie m’amène ma tasse fumante qui me fait saliver du plaisir de cette boisson dont je suis devenu addict.
- Tu veux dire quoi par « pas que ça » « Flo » ?
- C’est jamais facile ce genre d’intervention sur de jeunes enfants tu sais, il y a toujours des risques avec la croissance qui n’est pas terminée et certains cas ont démontré que la partie opérée avait perdu le potentiel de se structurer, la croissance ne se faisant plus comme le reste du corps, très peu de chirurgiens tenteraient quelque chose avec ce risque qui au final ne serait pas mieux que le mal.
- (Antoine) Pourquoi tu le fais alors ?
- Parce que c’est aussi le meilleur moyen quand l’acte chirurgical est un succès pour qu’une fois adultes, ils en ressentent beaucoup moins les séquelles. Leurs corps en développement répareront beaucoup mieux les articulations et les os.
- (Valérie troublée) J’espère que tout se passera bien alors !! Pauvres gosses, déjà qu’ils n’ont plus de parents.
- C’est vrai pour l’un des deux mais pas pour l’autre.
- (Erwan sidéré) De quoi !!!
- Et oui que veux-tu !! Certains préfèrent abandonner leurs enfants plutôt que d’avoir à s’occuper de leur handicap.
- (Erwan) Mais c’est dégueulasse !!!
Je me contente de hocher la tête en terminant ma tasse de café et la reposer assez sèchement sur la table.
- Bon !! Il est temps d’y aller !! Romain et Valérie, vous allez préparer le premier et toi Antoine tu préviens l’anesthésiste qu’il se prépare également.
Une fois resté seul avec Erwan, je le prends par le bras ce qui ne manque pas de l’interpeller.
Je lui glisse un flacon dans la main en le regardant dans les yeux.
- Planque ça dans ta poche !! Je ne devrais pas en avoir besoin, c’est juste au cas où mais s’il le fallait, tu devras en remplir une seringue quand je te le demanderai.
Erwan a les yeux qui s’arrondissent d’incompréhension.
- Qu’est-ce que c’est ?
Je comprends alors que comme à mon habitude, je ne lui ai jamais fait part de mon « don » étant persuadé qu’il était au courant et je ne suis pas plus étonné que ça que la « muerta » ait encore bien fonctionné du côté de mes amis.
- Je pensais bien que tu étais au courant !! Faudra qu’on parle tous les deux !! Pas maintenant ce serait trop long, alors contente-toi de me faire confiance.
- C’est un des secrets sur toi dont mon père refuse de parler ?
- Exactement !! Seuls mes véritables amis le connaissent et je pensais vraiment que tu étais au courant, ne serait-ce déjà par ton père.
- Ah !!! Eh bien non tu vois !!
- Je te dirai tout, promis !! Allons-y, les autres doivent déjà nous attendre.
« Quelques heures plus tôt »
Une musique douce sortant du réveil fait ouvrir les yeux à Erwan, sa main part à sa rencontre et appuie sur le bouton pour l’arrêter, il tourne la tête et sourit en regardant l’heure.
Il avait avancé celle-ci volontairement pour pouvoir profiter un peu de son chéri avant de se lever pour commencer sa journée de travail et avoir ainsi l’occasion d’un supplément de câlin, malgré que la soirée et une partie de la nuit, n’aient servi qu’à cet effet.
Le bras posé sur sa poitrine n’a pas bougé d’un poil, prouvant que Ramirez dort toujours profondément et le jeune homme tourne son visage vers lui pour admirer une fois de plus les traits endormis de celui qui remplit jours après jours toutes ses pensées.
Le visage fin de son ami même s’il n’a pas la beauté stéréotypée qui est à la mode, lui convient tout à fait ainsi que ce corps svelte tout en muscles et d’une souplesse incroyable prouvant les innombrables heures de gymnastique qui lui ont sculpté cette silhouette d’acrobate.
La main d’Erwan se pose doucement sur celle de son ami et remonte lentement le long de son bras recouvert d’un fin duvet qui lui amène un doux frisson de plaisir, sa peau comme tout d’ailleurs dans ce garçon qui partage son lit et son cœur est d’une douceur extraordinaire, sans commune mesure avec ce qu’il avait connu jusqu’alors et il se repaît de tous ses sens de ce corps alangui tout contre lui.
Les paupières de Ramirez s’ouvrent lentement et un sourire resplendissant apparaît sur son visage en captant le regard de son ami porté sur lui, il peut y lire tellement de choses qui l’émeuvent au plus haut point qu’il en reste un instant comme hypnotisé avant de se reprendre et de relever la tête pour l’embrasser fugacement sur le coin des lèvres.
- Bonjour toi ! Il y a longtemps que tu es réveillé ?
- Quelques minutes à peine !
Ramirez se blottit contre le corps de son ami et ses lèvres se posent doucement dans son cou pour l’embrasser avec une affection si forte qu’elle en laisse perler une larme dans les yeux d’Erwan qui se sent comme dans un nuage dans les bras de celui qu’il aime.
- J’aime te regarder quand tu dors !
- Hummm !!!
Ramirez bascule lentement son corps tout chaud encore rempli de sommeil sur celui d’Erwan qui vibre sous les sensations qui lui remontent au cerveau de cette douceur virile et câline qu’il apprécie par-dessus tout.
- Tu es tout doux et tout chaud !
- Toi aussi !
- Tu dois vraiment aller bosser ?
- Et oui hélas, mais j’ai encore un peu de temps avant pour un câlin.
Ramirez se frotte langoureusement en l’embrassant cette fois de façon beaucoup plus appuyée.
- J’en ai envie aussi tu sais ?
Erwan sent bien le monstre de chair qui roule contre le sien aussi tendu que possible, déjà tout humide d’excitation.
- Je sens ça ! J’ai envie de te sentir dans mon ventre, prends moi !!
Les yeux de Ramirez s’assombrissent sous l’excitation et capturent ceux de son chéri qui en frissonne tellement ce regard porté sur lui le transperce jusqu’au plus profond de son âme.
Les deux jambes d’Erwan se plient jusqu’à toucher sa poitrine, comme une invitation silencieuse à ce que son amant exécute sa demande.
Demande qui lui devient impérative tant il n’attend plus qu’à recevoir ce bâton de vie bouillonnant pour qu’il l’amène une fois de plus dans des strates de plaisirs intenses.
Ramirez descend lentement son corps jusqu’à ce que son sexe s’insinue dans le sillon légèrement poilu mais combien caressant et que son gland découvert et luisant se présente devant l’entrée palpitante qui n’attend que son visiteur avec l’exaltation du plaisir qu’il va comme à chaque fois lui procurer.
Un coup de reins souple et d’une virilité manifeste l’engloutit tout entier au plus grand plaisir d’Erwan qui ressent la saillie dans une énorme bouffée de chaleur soudaine qui lui prend le visage et les intestins.
- Arhh !!! Ouiii !!!
2eme ANNÉE avant Pâques : (124 / 150) (Paris) (Hôpital militaire Begin) (Vendredi) (suite)
Une deuxième voix se fait entendre toute aussi railleuse.
- On dirait bien oui Hi ! Hi !
Valérie et Antoine reconnaissent les voix de leurs amis et respirent mieux d’un seul coup.
- (Antoine) Fallait que ça nous tombe dessus et qu’en plus ce soit ses deux-là qui nous captent !! Dites les gars ? Ça vous dérangerait pas de sortir cinq minutes, le temps qu’on soit présentable ?
- (Romain) Et se priver de vous voir à poils ? Vous rêvez vous deux !! T’en penses quoi « Flo » ?
- Qu’ils rêvent en effet Hi ! Hi ! Je serais vous, je ferais fissa parce qu’il me semble qu’il vient du monde !! Allez gros nibards !! Sors de là qu’on puisse mater un peu le matos Hi ! Hi !
Valérie amusée malgré la situation dans laquelle elle se trouve.
- Passez-nous plutôt les serviettes bande de sales vicieux !!
Antoine entend les ricanements de ses amis et comprend que si ce n’est pas lui qui y va, elles n’arriveront pas toutes seules, aussi il ouvre la porte vitrée de la douche et sort nu sous les regards moqueurs de ses deux amis pour aller lui-même les chercher.
Il se plante quelques secondes devant eux leur exposant sans complexe son service trois pièces encore dans un état de forte excitation et les nargue d’une voix moqueuse.
- Alors les nains !! Ça vous laisse songeur pas vrai ? C’est certain qu’après ça vous allez droit vers un énorme complexe Hi ! Hi ! Bah !! Comme ça au moins vous saurez comment c’est fait un mec !!
Romain a le sourire jusqu’aux oreilles :
- Ça ira les chevilles !! Tu veux qu’on montre à « Val » ce que c’est un vrai mec ? Je serais toi je n’insisterais pas de peur de me prendre un vent après coup Hi ! Hi !
- (Antoine surpris) Houlà !!! Qu’est-ce qu’elle nous fait la crevette !! Allez oust !! Du balai les deux gnomes !! Laissez ma copine se rhabiller tranquillement, allez plutôt voir dans le couloir si blanche neige vous y attend Hi ! Hi !
Nous nous regardons tous les deux Romain, les yeux brillants d’amusement mais décidons quand même de les laisser tranquille et sortons les attendre un peu plus loin, ils ressortent quelques minutes plus tard en se tenant par la main en nous montrant ainsi à quel point leur couple a maintenant évolué.
C’est en traversant la cour pour nous rendre jusqu’au bureau de Marcel que nous voyons arriver Erwan et que nous nous arrêtons un instant pour l’attendre, je souris en voyant son visage encore marqué par la nuit qui n’a pas dû être de tout repos.
Un petit clin d’œil suivit d’un sourire de connivence lui démontre que je ne suis pas dupe et c’est tout naturellement que je lui en fais la remarque.
- À voir ta tête je présume que ton invité ne doit pas être mieux que toi !!
Erwan embrasse son ami :
- Qu’est-ce qu’elle a ma tête ?
- Celle de quelqu’un qui a abusé de son corps une bonne partie de la nuit Hi ! Hi !
- Tu ferais mieux de regarder la tienne alors parce que ce n’est pas mieux !!
Pas pour ce à quoi tu penses en tous les cas, ou du moins il n’y a pas eu que ça pour être plus exact !! Mais ce n’est pas le moment pour parler de ça et nous ne sommes pas en avance alors allons plutôt voir Marcel pour nous excuser de notre retard et voir s’il a besoin de nous.
***/***
« Bureau du général Mathéi ce matin-là »
Marcel est en pleine lecture des dossiers médicaux des deux enfants quand il entend le chahut dans le couloir lui annonçant sans risques d’erreurs l’arrivée de Florian, il referme le dossier en soupirant et attend avec le sourire l’arrivée du jeune garçon en se disant que décidément beaucoup de choses ont changé depuis sa première apparition et que la rigueur habituelle de ce lieu en a pris un sacré coup dans l’aile depuis lors.
L’accès à son bureau qui jusqu’alors était d’un silence absolu voire même assez sinistre il doit bien le reconnaître, est devenu depuis aussi bruyant qu’une rentrée en classe de maternelles et ce matin n’y fait pas abstraction car c’est un vrai concert de ricanements et de paroles dites à voix haute qui retentit soudainement à ses oreilles avant que sa porte ne s’ouvre à la volée en laissant apparaître un visage malicieux au sourire irrésistible dont les yeux verts se fixent dans les siens presque hypnotiques.
- Repos soldat !! Ce n’est que nous Hi ! Hi !
2eme ANNÉE avant Pâques : (125 / 150) (Paris) (Chez les Novak) (suite)
« Dans la chambre des triplés, vendredi matin tôt »
Comme s’ils avaient un réveil interne, les trois frères s’éveillent au même moment et se tournent les uns vers les autres avec le sourire aux lèvres comme chaque matin quand ils se retrouvent après une bonne nuit de sommeil.
Les secondes qui suivent sont privilégiées par la fratrie qui ressent alors la complémentarité qu’ils forment pour le bien de leurs santés mutuelles.
Un même mouvement qui consiste d’un geste viril de la main à pousser sur sa queue tendue rien que pour le plaisir de la sentir bien dure et de former un chapiteau sous la couette sous le regard égrillard des deux autres.
- (Johan) Wouah !! J’en tiens encore une sévère ce matin !!
- (Jonas) Et moi donc !!
- (Jordan) Pareil pour moi les mecs !!
Les triplés éclatent de rires et pour mieux montrer la véracité de leurs paroles, virent d’un coup sec les couettes pour exhiber leurs sexes tendus aux glands bien décalottés.
Comme pour le reste de leurs corps, cette partie de leur anatomie est parfaitement semblable au millimètre près et ne serait-ce celle de Jonas qui pulse plus violemment à la vue de celles de ses frères, rien ne pourrait décidément faire la différence entre eux trois.
- (Johan amusé) J’en vois un qui s’excite encore une fois à voir ma bite, pas toi « Jo » ?
- (Jordan en souriant) Bah !! Il aurait tort de s’en priver puisque on la lui met sous le nez Hi ! Hi !
Jonas s’étire alors comme un chat et commence tranquillement à se la manipuler devant ses deux frangins qui se regardent l’air égrillard.
- (Jordan) Humm !!! Ça me donne envie, pas toi « Jo » ?
Johan ne rate rien des manipulations de plus en plus précises de son frère.
- Je veux, oui !!
Jonas sourit car il sait très bien comment ça va se finir, c’est quasiment chaque matin qu’ils se donnent du plaisir et c’est toujours lui qui met la machine en route, donnant ainsi le prétexte que ses jumeaux attendent pour s’y mettre à leur tour.
- Qu’est-ce que vous attendez alors ? Putain !! Je sens bien que je vais cracher vite fait !!
Jordan qui se caresse maintenant sans pudeur, cherchant lui aussi à atteindre l’orgasme que ses reins lui réclament.
- J’imagine à quoi tu penses !! Ce ne serait pas un petit rouquin par hasard ?
Johan se manipule avec autant de ferveur, respirant déjà très fort sous les sensations qui commencent à lui monter au cerveau.
- Tu lui poses la question comme si tu ne le savais pas !!
- (Jonas amusé) Vous êtes jaloux ou quoi ?
- (Jordan) Dans tes rêves !!
- (Johan) Putain !! Je sens que ça vient !!
Les trois garçons se taisent en se secouant cette fois la bite de plus en plus rapidement, leurs genoux se soulèvent et s’écartent dans un ensemble parfait, les respirations deviennent plus rauques quand c’est Johan cette fois qui lance la phrase déclenchant les hostilités.
- Tireur numéro un, vu et prêt !!
Jordan accélère sa masturbation :
- Tireur numéro deux, vu et prêt !!
Jonas sent les prémices de la jouissance arriver comme un Stromboli et c’est d’une voix déjà chevrotante qu’il enchaîne.
- Tireur numéro trois, vu et prêt !! Feu à volonté !!
Les triplés se cambrent, leurs testicules viennent se coller à la base de leur hampe disparaissant presque dans leur toison rousse pendant que leurs glands d’un rouge purpurin gonflent encore plus en expulsant violemment la purée sur leur poitrine avec des râles de plaisir.
« Arrhhh !!!! »
Johan reçoit la première giclée jusque dans l’œil et s’exclame aussitôt.
- Incident de tir !! J’ai le viseur qui en a pris un coup Hi ! Hi !
2eme ANNÉE avant Pâques : (126 / 150) (Paris) (Hôpital militaire Begin) (Vendredi) (suite)
« Salle de débriefing, Begin »
Valérie arrive et pose son plateau contenant la cafetière, les tasses et le sucre pour tout le monde.
Elle le pose sur la table inoccupée et commence à servir ses amis tout en surveillant du coin de l’œil Florian plongé dans les fichiers informatiques des scanners effectués sur les deux enfants à plusieurs mois d’intervalles, ceci afin de voir l’évolution de leur handicap.
- Alors ? Ça dit quoi ?
-…
- Hé !! Florian !! C’est à toi que je m’adresse ?
- Hein !!! Ah oui !! Pardon !! Tu disais quoi ?
- Je te demandais si c’était grave pour les deux petits ?
- Rien qui ne puisse s’opérer en tous les cas.
Erwan prend la tasse que lui présente sa copine.
- Merci ! C’est cool alors !! Ils vont pouvoir remarcher ?
Je tourne la tête vers lui en lui faisant un gros clin d’œil.
- C’est un peu le but de leurs venues, tu ne crois pas ?
- (Antoine curieux) Pourquoi ils ont attendu si longtemps alors ?
- (Romain) Des histoires de gros zouf très certainement !!
- Pas que ça mais c’est vrai que c’est une des raisons.
Valérie m’amène ma tasse fumante qui me fait saliver du plaisir de cette boisson dont je suis devenu addict.
- Tu veux dire quoi par « pas que ça » « Flo » ?
- C’est jamais facile ce genre d’intervention sur de jeunes enfants tu sais, il y a toujours des risques avec la croissance qui n’est pas terminée et certains cas ont démontré que la partie opérée avait perdu le potentiel de se structurer, la croissance ne se faisant plus comme le reste du corps, très peu de chirurgiens tenteraient quelque chose avec ce risque qui au final ne serait pas mieux que le mal.
- (Antoine) Pourquoi tu le fais alors ?
- Parce que c’est aussi le meilleur moyen quand l’acte chirurgical est un succès pour qu’une fois adultes, ils en ressentent beaucoup moins les séquelles. Leurs corps en développement répareront beaucoup mieux les articulations et les os.
- (Valérie troublée) J’espère que tout se passera bien alors !! Pauvres gosses, déjà qu’ils n’ont plus de parents.
- C’est vrai pour l’un des deux mais pas pour l’autre.
- (Erwan sidéré) De quoi !!!
- Et oui que veux-tu !! Certains préfèrent abandonner leurs enfants plutôt que d’avoir à s’occuper de leur handicap.
- (Erwan) Mais c’est dégueulasse !!!
Je me contente de hocher la tête en terminant ma tasse de café et la reposer assez sèchement sur la table.
- Bon !! Il est temps d’y aller !! Romain et Valérie, vous allez préparer le premier et toi Antoine tu préviens l’anesthésiste qu’il se prépare également.
Une fois resté seul avec Erwan, je le prends par le bras ce qui ne manque pas de l’interpeller.
Je lui glisse un flacon dans la main en le regardant dans les yeux.
- Planque ça dans ta poche !! Je ne devrais pas en avoir besoin, c’est juste au cas où mais s’il le fallait, tu devras en remplir une seringue quand je te le demanderai.
Erwan a les yeux qui s’arrondissent d’incompréhension.
- Qu’est-ce que c’est ?
Je comprends alors que comme à mon habitude, je ne lui ai jamais fait part de mon « don » étant persuadé qu’il était au courant et je ne suis pas plus étonné que ça que la « muerta » ait encore bien fonctionné du côté de mes amis.
- Je pensais bien que tu étais au courant !! Faudra qu’on parle tous les deux !! Pas maintenant ce serait trop long, alors contente-toi de me faire confiance.
- C’est un des secrets sur toi dont mon père refuse de parler ?
- Exactement !! Seuls mes véritables amis le connaissent et je pensais vraiment que tu étais au courant, ne serait-ce déjà par ton père.
- Ah !!! Eh bien non tu vois !!
- Je te dirai tout, promis !! Allons-y, les autres doivent déjà nous attendre.
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