02-09-2020, 01:24 PM
2eme ANNÉE avant Pâques : (119 / 150) (Paris) (Retrouvailles après la bataille) (fin)
« Chez Raymond et Luka, jeudi vingt heures trente »
Les quatre garçons prennent l’apéritif en attendant que Florian et Patrick arrivent pour qu’ils puissent dîner tous ensemble, un SMS de Florian leur annonçant leur sortie de l’hôpital.
Le calme est revenu dans la maison et ils discutent maintenant de choses beaucoup plus plaisantes, les trois plus jeunes cherchant à faire oublier la mort atroce de son collègue et ami à Raymond qui participe à la conversation sans réellement être avec eux.
Un bruit de moteur s’arrêtant devant la maison leur fait tourner la tête et se lever rapidement pour aller coller leurs nez à la fenêtre, un taxi garé devant le portail duquel sortent leurs deux amis les font soupirer visiblement rassurés de les voir arriver enfin.
Thomas commence à sourire en observant son chéri fouiller fébrilement dans ses poches et regarder d’un air désolé le petit frère de Raymond en lui faisant certainement comprendre qu’il n’a pas la somme demandée pour payer la course.
- C’est bien de lui ça !!! C’est bien la peine d’être multimillionnaire pour ne pas avoir un sou en poche Hi ! Hi !
Patrick règle la course et les deux amis restent un instant debout à regarder le taxi reprendre sa route avant de se tourner vers la maison et de remarquer les visages écrasés contre la vitre à les regarder.
La démarche de Patrick quoique légèrement boitillante les rassure sur sa blessure et de les voir chahuter comme ils le font leur amène le sourire avant de tous aller à leur rencontre et leur ouvrir la porte pour les accueillir comme il se doit.
Ils entendent la fin de leur chamaillerie et sourient en comprenant qu’une amitié très forte vient de se nouer entre eux.
- (Patrick) Tu me le paieras, je n’ai pas dit mon dernier mot sale gosse !!
- Hé !! Comment tu me causes toi !! N’oublie pas que tu me dois la vie, alors un peu de respect devant le maître OK ?
- Pour te foutre de ma gueule c’est sûr que tu es passé maître Hi ! Hi !
Raymond trop content de voir son cadet en si bonne forme, le prend dans ses bras avec une émotion si forte qu’elle déclenche les larmes qu’il retenait depuis un moment déjà.
Thomas et Yuan les font rentrer pour ne pas qu’ils soient à la vue des voisins et puissent s’épancher tous leurs saouls dans l’intimité.
Luka me prend dans ses bras à peine j’ai franchi le seuil et me serre fortement contre lui en laissant échapper quelques borborygmes inintelligibles tellement lui aussi est fortement ému et éprouve le besoin de me marquer toute sa reconnaissance, conscient de tout ce que j’ai encore fait pour lui.
Je me sens un peu gêner devant son geste, n’étant pas habitué à recevoir ses marques de gratitude devant ce qui pour moi allait de soi et n’était qu’un réflexe de défense devant l’inéluctable.
- Allons Luka !! Ne te mets pas dans un état pareil !!
Le jeune russe s’écarte légèrement sans pour autant détacher ses yeux des miens et parvient à reprendre quelque peu le contrôle de ses émotions.
- C’est la deuxième fois que tu me sauves la vie Florian !
- Pour la deuxième fois, j’étais aussi concerné tu sais ?
- (Patrick) Et moi donc !!
C’est juste en disant ça que Patrick fait attention pour la première fois aux deux autres garçons légèrement en retrait et il en perd le fil de sa pensée en marquant un instant de bug que bien sûr tout le monde remarque en souriant.
Il comprend alors qu’il doit réagir rapidement avant de se faire moquer de lui une nouvelle fois par le petit rouquin qui déjà le regarde avec l’œil pétillant d’amusement.
- C’est qui les deux laiderons ?
2eme ANNÉE avant Pâques : (120 / 150) (Paris) (Hôpital militaire Begin) (Vendredi)
Le lever des couleurs terminées, le général Mathéi rejoint ses quartiers en passant par la cour principale, il s’arrête un instant le regard figé vers l’entrée donnant sur l’avenue et plisse les yeux en cherchant à mieux voir le manège qui s’y passe.
Le planton est de toute évidence complètement dépassé par les événements et tente certainement de faire entendre raison au chauffeur du minibus arrêté devant sa barrière.
Voyant que tout ce cirque commence par créer un attroupement, le général se décide à y aller voir par lui-même, ce qui n’est certes pas dans ses habitudes et qui déstabilise encore plus le soldat qui du coup en l’apercevant en perd carrément toute son assurance.
- Vous devez vous tromper d’établissement, ici c’est un hôpital militaire pas un hôpital public !!
Le chauffeur visiblement fatigué par une longue route, commence à s’énerver à son tour.
- Nous savons ce qu’est cet établissement soldat !! Écoutez !! Nous venons d’Aix en Provence avec les enfants, la jeune femme que nous avons eue au téléphone nous a bien donné cette date pour nous présenter ici. Je ne suis pas fou !! Vous n’avez qu’à vous renseigner au lieu d’être aussi obtus, ce n’est pas possible d’être aussi bouché !!
- Qu’est ce qui se passe ici !! Soldat !! Votre rapport !!
Le planton se met au garde à vous.
- Mon général !! Ces personnes prétendent avoir rendez-vous pour hospitaliser ici des enfants, j’ai eu beau leur dire qu’ils faisaient certainement erreur mais ils ne veulent rien savoir et bloquent l’accès depuis un quart d’heure.
Marcel s’approche du minibus en regardant à l’intérieur, il y a bien sur le chauffeur, un homme d’une quarantaine d’années et à la place passager une femme d’à peu près le même âge qui le regarde avec anxiété.
Le général ne pose qu’un bref instant les yeux sur les deux adultes car ce qui l’intéresse vraiment se trouve à l’arrière du véhicule, deux petits garçons y sont sanglés et le dévorent du regard semblant impressionner à la vue de l’uniforme et des deux étoiles qui ornent ses épaulettes.
Deux fauteuils roulants repliés complètent l’intérieur du véhicule ainsi qu’un empilement de sacs à dos qui bouche entièrement la vitre arrière, Marcel soupire en se disant que quelqu’un aurait quand même pu le prévenir et éviter ainsi ce quiproquo.
- Laissez entrer soldat !! (Il se tourne vers le couple) Excusez-nous mais il est évident que l’information de votre arrivée s’est perdue en route, suivez les flèches indiquant l’accueil médical et je vous y rejoindrai après avoir fait prendre les dispositions pour votre prise en charge.
Le couple respire enfin, visiblement rassuré cette fois-ci car ils ont bien cru un instant qu’on leur avait monté une sinistre plaisanterie.
- (L’homme au volant) Merci monsieur !! Excusez-moi, je voulais dire mon général.
Marcel sourit gentiment aux deux garçonnets qui le dévisagent toujours avec un air craintif et se tourne vers les deux accompagnateurs.
- Il n’y a aucun mal ! Je vois que vous avez besoin de repos, rendez-vous à l’endroit que je viens de vous indiquer et nous nous occupons du reste, les deux enfants seront pris en charge et il vous sera donné à chacun une chambre pour vous y reposer. Le… (Il sourit)… Chirurgien qui va s’occuper d’eux ne devrait normalement plus tarder à arriver, je le ferai prévenir dès qu’il sera là et il vous enverra un de ses assistants pour vous donner ses directives.
L’homme voyant la barrière se lever commence à enclencher une vitesse quand une question se pose à lui.
- Excusez-moi mon général ! Mais ce jeune homme qui nous a conseillé de nous présenter ici est-il un parent à vous ?
- (Le général surpris) Il ne vous a donc rien dit sur lui ?
La femme en se penchant pour lui parler.
- Non pourquoi ?
- (L’homme sourit) Tout ce que nous savons de lui c’est qu’il est clown dans un cirque.
La femme sourit à son tour.
- Et un très bon croyez-moi, les enfants et nous-mêmes n’avons jamais ri autant.
Le général préférant leur garder la surprise.
- Vous ne m’apprenez rien Hi ! Hi !
- (L’homme curieux) C’est votre fils ?
- Un ami de mon fils plutôt, mais vous n’allez pas tarder à le revoir car il est avec nous cette semaine.
La femme tourne la tête vers les enfants :
- Vous avez entendu les garçons ?
Les deux petits sont visiblement heureux.
- Ouiiii !!!
Le général ne peut empêcher l’émotion le prendre devant leurs mines réjouies alors qu’ils sont cloués dans leurs fauteuils depuis il ne sait combien de temps et préfère entrer d’un bon pas dans la guérite pour y prendre le téléphone afin de donner les instructions nécessaires à leur accueil pendant qu’il voit s’éloigner le minibus.
Quand il raccroche enfin, le planton le fixe ayant visiblement une question qui lui brûle de lui poser.
- Permission de parler mon général ?
- Accorder !!
- Ce ne serait pas Florian le clown du cirque ?
- (Marcel sourit) Qui voulez-vous d’autre Hi ! Hi !
2eme ANNÉE avant Pâques : (121 / 150) (Paris) (Hôpital militaire Begin) (Vendredi) (suite)
Romain sort du RER et regarde l’heure à sa montre.
- Putain de merde !! Je suis à la bourre !!
Il va pour partir en footing faire les quelques centaines de mètres qui le séparent encore de Begin quand il se sent attraper par le bras et se retourne surpris.
- Relax beau brun !!
- Florian ?? Toi aussi tu es en retard ?
- Oui mais moi j’ai une bonne excuse et toi ?
Romain rougit violemment ce qui bien sûr attise ma curiosité.
- Dis donc toi !! Tu ne dors pas à la caserne d’habitude ?
- Heu !! Si !!
- Alors qu’est-ce que tu fais là ?
- J’ai passé la soirée chez un ami et comme il se faisait tard, il a préféré que je reste coucher chez lui.
- Hum !!! Tu es sûr ?
- Bien sûr que oui !! Pourquoi ?
- Parce que tu rougis comme une pucelle à son premier rencard Hi ! Hi !
Il ne me répond pas et se contente de hausser les épaules en reprenant sa marche, je le suis toujours autant intrigué et je cherche ce qu’il peut bien vouloir me cacher, un doute me vient à l’esprit et c’est avec le sourire que j’accélère l’allure pour me retrouver près de lui.
- « JB » va bien ?
- Impec !!
Je vois ses oreilles redevenir bien rouge.
- Il est plutôt beau mec tu ne trouves pas ?
Romain s’arrête d’un coup pour me regarder dans les yeux.
- Pourquoi tu me demandes ça ?
- Parce qu’il te plaît suffisamment pour que tu passes la nuit chez lui.
- Et comment tu peux savoir ça d’abord ?
- Dis-moi que je me trompe alors Hi ! Hi !
- C’est juste un ami !! Ne commence pas à te faire un film surtout.
- Donc je te repose la question, pourquoi tu as piqué ton bol ?
- C’est à cause de toi et tes allusions.
Je soupire :
- Pfff !!!! Je ne te croyais pas comme ça !
Romain plisse les yeux :
- Comment ça ?
Je commence à reprendre la marche :
- Je pensais que tu étais un mec qui s’assumait.
Romain me suit en silence pendant plusieurs dizaines de mètres avant qu’il ne reprenne la parole.
- Tu as raison, c’est un beau mec.
Je souris en accélérant le pas, certain que maintenant que la machine est lancée, il ne me reste plus qu’à attendre la suite.
- Mais ce n’est qu’un ami !
- Hum !!!
- Quoi hum ? Tu ne me crois pas ? Qu’est ce qui te fait penser que ce serait plus que ça ?
Je m’arrête à nouveau et me tourne vers lui amusé.
- L’expression de ton visage quand je te pose des questions, tu peux me raconter ce que tu veux mais lui, il ne cache rien de tes sentiments.
- Mais enfin « Flo » !! Il n’y a rien entre « JB » et moi je t’assure !!
- Peut-être pas encore, mais avoue que tu y penses ?
- Et alors !! C’est mal ?
- Bien sûr que non, où tu vas chercher ça !! Juste que je me croyais ton ami et que je vois bien que tu n’as pas suffisamment confiance pour me le dire franchement.
- Mais c’est pas ça enfin !! Ça ne fait que deux jours que je le connais et je ne sais pas encore ce que je ressens vraiment pour lui, pour l’instant nous ne sommes que des amis et c’est déjà bien, maintenant il me faut un peu de temps pour faire le tri dans ma tête de toutes les pensées qui s’y chamboulent.
- Mais tu aimerais bien ?
- Oui, là !! T’es content !!
Je lui fais un clin d’œil :
- Oui !!
2eme ANNÉE avant Pâques : (122 / 150) (Paris) (Hôpital militaire Begin) (Vendredi) (suite)
Valérie scrute le couloir depuis plusieurs minutes déjà, n’y voyant personne autour des douches réservées aux hommes si ce n’est Antoine qui y est entré juste avant qu’elle ne se poste dans l’angle pour s’assurer qu’il y est seul et surtout que personne d’autre ce matin-là n’a l’envie de se doucher.
Consciente que ce qu’elle a l’intention de faire serait très mal pris si ça venait à se savoir et qu’elle risque même de graves ennuis, malgré tout l’envie est trop forte d’aller mater son copain et peut être aussi de le décider à être plus entreprenant que ce qu’il s’est autorisé jusqu’à maintenant.
Valérie sent son cœur cogner très fort dans sa poitrine quand elle entre furtivement dans la pièce remplie de buée où seul le bruit de l’eau s’échappant d’un pommeau de douche lui démontre qu’elle est bien occupée.
Elle s’approche furtivement jusqu’à entr’apercevoir la forme du corps élancé d’Antoine et ses yeux brillent devant les deux belles pommes d’amour que font ses fesses toutes blanches quand elles se plaquent sur la vitre fermant la douche.
Sa blouse d’infirmière tombe au sol et la jeune femme se retrouve nue et déjà fortement excitée, les deux derniers pas l’amènent tout contre la vitre et elle entend la respiration calme et sereine du jeune homme qui se délasse visiblement sous le jet chaud qui lui masse le corps.
Doucement pour ne pas se faire trop vite surprendre, elle l’entrouvre et se glisse à l’intérieur, Antoine ne semblant s’être aperçu de rien.
Faut dire que le garçon est particulièrement occupé à se donner du plaisir et que la respiration qu’elle croyait sereine n’était en fait que celle d’un plaisir grandissant.
Antoine est presque arrivé au moment crucial et ses reins commencent à se cambrer devant l’orgasme qui s’annonce quand il sent enfin une présence derrière son dos et que deux mains fermes viennent s’approprier ses fesses musclées et déjà durcies par le plaisir.
Antoine en se retournant vivement :
- Hé !! Qu’est-ce que c’est !!!
Malgré la surprise de découvrir son amie, il ne peut arrêter l’inévitable et son sexe pulse en envoyant sa semence d’un blanc laiteux qui termine son trajet sur le ventre de Valérie visiblement intéressée de regarder ce bâton frémissant dans toute sa splendeur, décalotté et se répandant sur son corps en plusieurs jets puissants.
Valérie comprend qu’elle doit agir avant que son copain n’éprouve de la honte de s’être ainsi soulagé sous ses yeux et elle l’enlace rapidement pour cueillir ses lèvres dans un baiser tendre et langoureux.
Baiser qu’Antoine lui rend avec ferveur malgré la gêne qu’il éprouve de s’être laissé surprendre pendant qu’il s’adonnait à son plaisir solitaire, son sexe toujours aussi tendu se frotte contre le pubis de sa copine qui en éprouve alors une forte remontée de chaleur due au contact de ce membre viril d’une douceur et d’une dureté incomparable.
Valérie ondule alors des hanches pour aviver encore plus l’excitation de son compagnon qui soudainement pris dans ses émotions et ses envies de sexe, la soulève en la prenant à son tour par les fesses pour la plaquer à bonne hauteur et entrer en elle jusqu’à ce que leurs deux pubis se retrouvent intimement en contacts.
La jeune femme tressaille et ses jambes viennent se refermer sur les hanches de son mâle qui la saillit maintenant avec l’ardeur de sa jeunesse, la faisant geindre et pousser une longue plainte d’extase sous l’assaut viril de cette hampe qui lui emplit l’intimité de si belle façon qu’elle arrive à son tour rapidement à l’orgasme puissant qui lui laisse retomber la tête en arrière, le corps vidé de ses forces.
Un moment passe ne laissant entendre que le bruit de l’eau et les respirations rauques des deux amants qui lentement retrouvent leurs souffles, toujours imbriqués l’un dans l’autre le sexe d’Antoine ayant gardé toute sa vigueur malgré les deux jouissances rapprochées qu’il vient de connaître.
Des bruits de voix les font revenir à la réalité et comprendre qu’ils doivent très vite quitter les lieux sous peine de s’y faire prendre et d’avoir à s’expliquer de ce qu’ils y faisaient, chose qui bien sûr au sein d’une caserne ne manquerait pas de leur amener des ennuis certains.
La porte s’ouvre malgré tout avant qu’ils n’aient pu en sortir et une voix rieuse et masculine résonne dans la pièce s’adressant de toute évidence à quelqu’un se trouvant près de lui.
- J’ai l’impression qu’on arrive au bon moment Hi ! Hi !
« Chez Raymond et Luka, jeudi vingt heures trente »
Les quatre garçons prennent l’apéritif en attendant que Florian et Patrick arrivent pour qu’ils puissent dîner tous ensemble, un SMS de Florian leur annonçant leur sortie de l’hôpital.
Le calme est revenu dans la maison et ils discutent maintenant de choses beaucoup plus plaisantes, les trois plus jeunes cherchant à faire oublier la mort atroce de son collègue et ami à Raymond qui participe à la conversation sans réellement être avec eux.
Un bruit de moteur s’arrêtant devant la maison leur fait tourner la tête et se lever rapidement pour aller coller leurs nez à la fenêtre, un taxi garé devant le portail duquel sortent leurs deux amis les font soupirer visiblement rassurés de les voir arriver enfin.
Thomas commence à sourire en observant son chéri fouiller fébrilement dans ses poches et regarder d’un air désolé le petit frère de Raymond en lui faisant certainement comprendre qu’il n’a pas la somme demandée pour payer la course.
- C’est bien de lui ça !!! C’est bien la peine d’être multimillionnaire pour ne pas avoir un sou en poche Hi ! Hi !
Patrick règle la course et les deux amis restent un instant debout à regarder le taxi reprendre sa route avant de se tourner vers la maison et de remarquer les visages écrasés contre la vitre à les regarder.
La démarche de Patrick quoique légèrement boitillante les rassure sur sa blessure et de les voir chahuter comme ils le font leur amène le sourire avant de tous aller à leur rencontre et leur ouvrir la porte pour les accueillir comme il se doit.
Ils entendent la fin de leur chamaillerie et sourient en comprenant qu’une amitié très forte vient de se nouer entre eux.
- (Patrick) Tu me le paieras, je n’ai pas dit mon dernier mot sale gosse !!
- Hé !! Comment tu me causes toi !! N’oublie pas que tu me dois la vie, alors un peu de respect devant le maître OK ?
- Pour te foutre de ma gueule c’est sûr que tu es passé maître Hi ! Hi !
Raymond trop content de voir son cadet en si bonne forme, le prend dans ses bras avec une émotion si forte qu’elle déclenche les larmes qu’il retenait depuis un moment déjà.
Thomas et Yuan les font rentrer pour ne pas qu’ils soient à la vue des voisins et puissent s’épancher tous leurs saouls dans l’intimité.
Luka me prend dans ses bras à peine j’ai franchi le seuil et me serre fortement contre lui en laissant échapper quelques borborygmes inintelligibles tellement lui aussi est fortement ému et éprouve le besoin de me marquer toute sa reconnaissance, conscient de tout ce que j’ai encore fait pour lui.
Je me sens un peu gêner devant son geste, n’étant pas habitué à recevoir ses marques de gratitude devant ce qui pour moi allait de soi et n’était qu’un réflexe de défense devant l’inéluctable.
- Allons Luka !! Ne te mets pas dans un état pareil !!
Le jeune russe s’écarte légèrement sans pour autant détacher ses yeux des miens et parvient à reprendre quelque peu le contrôle de ses émotions.
- C’est la deuxième fois que tu me sauves la vie Florian !
- Pour la deuxième fois, j’étais aussi concerné tu sais ?
- (Patrick) Et moi donc !!
C’est juste en disant ça que Patrick fait attention pour la première fois aux deux autres garçons légèrement en retrait et il en perd le fil de sa pensée en marquant un instant de bug que bien sûr tout le monde remarque en souriant.
Il comprend alors qu’il doit réagir rapidement avant de se faire moquer de lui une nouvelle fois par le petit rouquin qui déjà le regarde avec l’œil pétillant d’amusement.
- C’est qui les deux laiderons ?
2eme ANNÉE avant Pâques : (120 / 150) (Paris) (Hôpital militaire Begin) (Vendredi)
Le lever des couleurs terminées, le général Mathéi rejoint ses quartiers en passant par la cour principale, il s’arrête un instant le regard figé vers l’entrée donnant sur l’avenue et plisse les yeux en cherchant à mieux voir le manège qui s’y passe.
Le planton est de toute évidence complètement dépassé par les événements et tente certainement de faire entendre raison au chauffeur du minibus arrêté devant sa barrière.
Voyant que tout ce cirque commence par créer un attroupement, le général se décide à y aller voir par lui-même, ce qui n’est certes pas dans ses habitudes et qui déstabilise encore plus le soldat qui du coup en l’apercevant en perd carrément toute son assurance.
- Vous devez vous tromper d’établissement, ici c’est un hôpital militaire pas un hôpital public !!
Le chauffeur visiblement fatigué par une longue route, commence à s’énerver à son tour.
- Nous savons ce qu’est cet établissement soldat !! Écoutez !! Nous venons d’Aix en Provence avec les enfants, la jeune femme que nous avons eue au téléphone nous a bien donné cette date pour nous présenter ici. Je ne suis pas fou !! Vous n’avez qu’à vous renseigner au lieu d’être aussi obtus, ce n’est pas possible d’être aussi bouché !!
- Qu’est ce qui se passe ici !! Soldat !! Votre rapport !!
Le planton se met au garde à vous.
- Mon général !! Ces personnes prétendent avoir rendez-vous pour hospitaliser ici des enfants, j’ai eu beau leur dire qu’ils faisaient certainement erreur mais ils ne veulent rien savoir et bloquent l’accès depuis un quart d’heure.
Marcel s’approche du minibus en regardant à l’intérieur, il y a bien sur le chauffeur, un homme d’une quarantaine d’années et à la place passager une femme d’à peu près le même âge qui le regarde avec anxiété.
Le général ne pose qu’un bref instant les yeux sur les deux adultes car ce qui l’intéresse vraiment se trouve à l’arrière du véhicule, deux petits garçons y sont sanglés et le dévorent du regard semblant impressionner à la vue de l’uniforme et des deux étoiles qui ornent ses épaulettes.
Deux fauteuils roulants repliés complètent l’intérieur du véhicule ainsi qu’un empilement de sacs à dos qui bouche entièrement la vitre arrière, Marcel soupire en se disant que quelqu’un aurait quand même pu le prévenir et éviter ainsi ce quiproquo.
- Laissez entrer soldat !! (Il se tourne vers le couple) Excusez-nous mais il est évident que l’information de votre arrivée s’est perdue en route, suivez les flèches indiquant l’accueil médical et je vous y rejoindrai après avoir fait prendre les dispositions pour votre prise en charge.
Le couple respire enfin, visiblement rassuré cette fois-ci car ils ont bien cru un instant qu’on leur avait monté une sinistre plaisanterie.
- (L’homme au volant) Merci monsieur !! Excusez-moi, je voulais dire mon général.
Marcel sourit gentiment aux deux garçonnets qui le dévisagent toujours avec un air craintif et se tourne vers les deux accompagnateurs.
- Il n’y a aucun mal ! Je vois que vous avez besoin de repos, rendez-vous à l’endroit que je viens de vous indiquer et nous nous occupons du reste, les deux enfants seront pris en charge et il vous sera donné à chacun une chambre pour vous y reposer. Le… (Il sourit)… Chirurgien qui va s’occuper d’eux ne devrait normalement plus tarder à arriver, je le ferai prévenir dès qu’il sera là et il vous enverra un de ses assistants pour vous donner ses directives.
L’homme voyant la barrière se lever commence à enclencher une vitesse quand une question se pose à lui.
- Excusez-moi mon général ! Mais ce jeune homme qui nous a conseillé de nous présenter ici est-il un parent à vous ?
- (Le général surpris) Il ne vous a donc rien dit sur lui ?
La femme en se penchant pour lui parler.
- Non pourquoi ?
- (L’homme sourit) Tout ce que nous savons de lui c’est qu’il est clown dans un cirque.
La femme sourit à son tour.
- Et un très bon croyez-moi, les enfants et nous-mêmes n’avons jamais ri autant.
Le général préférant leur garder la surprise.
- Vous ne m’apprenez rien Hi ! Hi !
- (L’homme curieux) C’est votre fils ?
- Un ami de mon fils plutôt, mais vous n’allez pas tarder à le revoir car il est avec nous cette semaine.
La femme tourne la tête vers les enfants :
- Vous avez entendu les garçons ?
Les deux petits sont visiblement heureux.
- Ouiiii !!!
Le général ne peut empêcher l’émotion le prendre devant leurs mines réjouies alors qu’ils sont cloués dans leurs fauteuils depuis il ne sait combien de temps et préfère entrer d’un bon pas dans la guérite pour y prendre le téléphone afin de donner les instructions nécessaires à leur accueil pendant qu’il voit s’éloigner le minibus.
Quand il raccroche enfin, le planton le fixe ayant visiblement une question qui lui brûle de lui poser.
- Permission de parler mon général ?
- Accorder !!
- Ce ne serait pas Florian le clown du cirque ?
- (Marcel sourit) Qui voulez-vous d’autre Hi ! Hi !
2eme ANNÉE avant Pâques : (121 / 150) (Paris) (Hôpital militaire Begin) (Vendredi) (suite)
Romain sort du RER et regarde l’heure à sa montre.
- Putain de merde !! Je suis à la bourre !!
Il va pour partir en footing faire les quelques centaines de mètres qui le séparent encore de Begin quand il se sent attraper par le bras et se retourne surpris.
- Relax beau brun !!
- Florian ?? Toi aussi tu es en retard ?
- Oui mais moi j’ai une bonne excuse et toi ?
Romain rougit violemment ce qui bien sûr attise ma curiosité.
- Dis donc toi !! Tu ne dors pas à la caserne d’habitude ?
- Heu !! Si !!
- Alors qu’est-ce que tu fais là ?
- J’ai passé la soirée chez un ami et comme il se faisait tard, il a préféré que je reste coucher chez lui.
- Hum !!! Tu es sûr ?
- Bien sûr que oui !! Pourquoi ?
- Parce que tu rougis comme une pucelle à son premier rencard Hi ! Hi !
Il ne me répond pas et se contente de hausser les épaules en reprenant sa marche, je le suis toujours autant intrigué et je cherche ce qu’il peut bien vouloir me cacher, un doute me vient à l’esprit et c’est avec le sourire que j’accélère l’allure pour me retrouver près de lui.
- « JB » va bien ?
- Impec !!
Je vois ses oreilles redevenir bien rouge.
- Il est plutôt beau mec tu ne trouves pas ?
Romain s’arrête d’un coup pour me regarder dans les yeux.
- Pourquoi tu me demandes ça ?
- Parce qu’il te plaît suffisamment pour que tu passes la nuit chez lui.
- Et comment tu peux savoir ça d’abord ?
- Dis-moi que je me trompe alors Hi ! Hi !
- C’est juste un ami !! Ne commence pas à te faire un film surtout.
- Donc je te repose la question, pourquoi tu as piqué ton bol ?
- C’est à cause de toi et tes allusions.
Je soupire :
- Pfff !!!! Je ne te croyais pas comme ça !
Romain plisse les yeux :
- Comment ça ?
Je commence à reprendre la marche :
- Je pensais que tu étais un mec qui s’assumait.
Romain me suit en silence pendant plusieurs dizaines de mètres avant qu’il ne reprenne la parole.
- Tu as raison, c’est un beau mec.
Je souris en accélérant le pas, certain que maintenant que la machine est lancée, il ne me reste plus qu’à attendre la suite.
- Mais ce n’est qu’un ami !
- Hum !!!
- Quoi hum ? Tu ne me crois pas ? Qu’est ce qui te fait penser que ce serait plus que ça ?
Je m’arrête à nouveau et me tourne vers lui amusé.
- L’expression de ton visage quand je te pose des questions, tu peux me raconter ce que tu veux mais lui, il ne cache rien de tes sentiments.
- Mais enfin « Flo » !! Il n’y a rien entre « JB » et moi je t’assure !!
- Peut-être pas encore, mais avoue que tu y penses ?
- Et alors !! C’est mal ?
- Bien sûr que non, où tu vas chercher ça !! Juste que je me croyais ton ami et que je vois bien que tu n’as pas suffisamment confiance pour me le dire franchement.
- Mais c’est pas ça enfin !! Ça ne fait que deux jours que je le connais et je ne sais pas encore ce que je ressens vraiment pour lui, pour l’instant nous ne sommes que des amis et c’est déjà bien, maintenant il me faut un peu de temps pour faire le tri dans ma tête de toutes les pensées qui s’y chamboulent.
- Mais tu aimerais bien ?
- Oui, là !! T’es content !!
Je lui fais un clin d’œil :
- Oui !!
2eme ANNÉE avant Pâques : (122 / 150) (Paris) (Hôpital militaire Begin) (Vendredi) (suite)
Valérie scrute le couloir depuis plusieurs minutes déjà, n’y voyant personne autour des douches réservées aux hommes si ce n’est Antoine qui y est entré juste avant qu’elle ne se poste dans l’angle pour s’assurer qu’il y est seul et surtout que personne d’autre ce matin-là n’a l’envie de se doucher.
Consciente que ce qu’elle a l’intention de faire serait très mal pris si ça venait à se savoir et qu’elle risque même de graves ennuis, malgré tout l’envie est trop forte d’aller mater son copain et peut être aussi de le décider à être plus entreprenant que ce qu’il s’est autorisé jusqu’à maintenant.
Valérie sent son cœur cogner très fort dans sa poitrine quand elle entre furtivement dans la pièce remplie de buée où seul le bruit de l’eau s’échappant d’un pommeau de douche lui démontre qu’elle est bien occupée.
Elle s’approche furtivement jusqu’à entr’apercevoir la forme du corps élancé d’Antoine et ses yeux brillent devant les deux belles pommes d’amour que font ses fesses toutes blanches quand elles se plaquent sur la vitre fermant la douche.
Sa blouse d’infirmière tombe au sol et la jeune femme se retrouve nue et déjà fortement excitée, les deux derniers pas l’amènent tout contre la vitre et elle entend la respiration calme et sereine du jeune homme qui se délasse visiblement sous le jet chaud qui lui masse le corps.
Doucement pour ne pas se faire trop vite surprendre, elle l’entrouvre et se glisse à l’intérieur, Antoine ne semblant s’être aperçu de rien.
Faut dire que le garçon est particulièrement occupé à se donner du plaisir et que la respiration qu’elle croyait sereine n’était en fait que celle d’un plaisir grandissant.
Antoine est presque arrivé au moment crucial et ses reins commencent à se cambrer devant l’orgasme qui s’annonce quand il sent enfin une présence derrière son dos et que deux mains fermes viennent s’approprier ses fesses musclées et déjà durcies par le plaisir.
Antoine en se retournant vivement :
- Hé !! Qu’est-ce que c’est !!!
Malgré la surprise de découvrir son amie, il ne peut arrêter l’inévitable et son sexe pulse en envoyant sa semence d’un blanc laiteux qui termine son trajet sur le ventre de Valérie visiblement intéressée de regarder ce bâton frémissant dans toute sa splendeur, décalotté et se répandant sur son corps en plusieurs jets puissants.
Valérie comprend qu’elle doit agir avant que son copain n’éprouve de la honte de s’être ainsi soulagé sous ses yeux et elle l’enlace rapidement pour cueillir ses lèvres dans un baiser tendre et langoureux.
Baiser qu’Antoine lui rend avec ferveur malgré la gêne qu’il éprouve de s’être laissé surprendre pendant qu’il s’adonnait à son plaisir solitaire, son sexe toujours aussi tendu se frotte contre le pubis de sa copine qui en éprouve alors une forte remontée de chaleur due au contact de ce membre viril d’une douceur et d’une dureté incomparable.
Valérie ondule alors des hanches pour aviver encore plus l’excitation de son compagnon qui soudainement pris dans ses émotions et ses envies de sexe, la soulève en la prenant à son tour par les fesses pour la plaquer à bonne hauteur et entrer en elle jusqu’à ce que leurs deux pubis se retrouvent intimement en contacts.
La jeune femme tressaille et ses jambes viennent se refermer sur les hanches de son mâle qui la saillit maintenant avec l’ardeur de sa jeunesse, la faisant geindre et pousser une longue plainte d’extase sous l’assaut viril de cette hampe qui lui emplit l’intimité de si belle façon qu’elle arrive à son tour rapidement à l’orgasme puissant qui lui laisse retomber la tête en arrière, le corps vidé de ses forces.
Un moment passe ne laissant entendre que le bruit de l’eau et les respirations rauques des deux amants qui lentement retrouvent leurs souffles, toujours imbriqués l’un dans l’autre le sexe d’Antoine ayant gardé toute sa vigueur malgré les deux jouissances rapprochées qu’il vient de connaître.
Des bruits de voix les font revenir à la réalité et comprendre qu’ils doivent très vite quitter les lieux sous peine de s’y faire prendre et d’avoir à s’expliquer de ce qu’ils y faisaient, chose qui bien sûr au sein d’une caserne ne manquerait pas de leur amener des ennuis certains.
La porte s’ouvre malgré tout avant qu’ils n’aient pu en sortir et une voix rieuse et masculine résonne dans la pièce s’adressant de toute évidence à quelqu’un se trouvant près de lui.
- J’ai l’impression qu’on arrive au bon moment Hi ! Hi !
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=71.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 3
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=69.0 le colocataire
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=267.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 4
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=86.0 Florian 18 ans surdoué li
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=69.0 le colocataire
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=267.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 4
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=86.0 Florian 18 ans surdoué li