02-09-2020, 12:08 PM
2eme ANNÉE avant Pâques : (45 / 150) (Chez les Merlot)
"Retour en arrière"
« La veille du jour de l’an, Lille »
Sylvie regarde l’horloge, il va bientôt être midi et elle jette de plus en plus souvent un œil par la fenêtre pour surveiller l’arrivée des jumeaux et de leurs compagnons, la brave femme est toute souriante même si elle éprouve un petit pincement au cœur d’appréhension.
Carole sa fille va leur présenter son petit copain et elle se demande s’ils vont bien s’entendre avec lui, pour Sylvain, il n’y a eu aucun problème parce qu’ils le connaissaient depuis son plus jeune âge et ils avaient depuis longtemps apprécié ce jeune garçon ami d’enfance des jumeaux.
Henry rentre du travail à ce moment-là et la voit le nez collé au carreau de la cuisine, il sourit d’un air légèrement moqueur car il sait très bien ce qu’il se passe en ce moment dans la tête de sa femme.
Pour lui aussi c’est quelque chose de rencontrer son futur gendre, encore plus que pour Sylvain car c’est sa petite Carole et qu’un père se doit d’être un peu jaloux de celui qui va la lui enlever.
- Allons maman !! Ils n’arriveront pas plus vite parce que tu vas les attendre comme ça !!
Sylvie sursaute car elle ne l’avait pas entendu arriver.
- Ahhh !!! C’est toi ? Tu pourrais prévenir quand tu rentres !
- J’ai pourtant fait assez de bruit, pourquoi es-tu si nerveuse ?
- Pourquoi ? Tu ne l’es pas toi peut-être ?
- Un peu je dois bien te l’avouer, de toute façon ça ne changera rien et c’est le garçon que ta fille a choisi, j’espère simplement que nous l’apprécierons.
- Les garçons en ont fait des éloges pourtant, cela devrait nous rassurer et la description qu’ils en ont donnée devrait te plaire.
- (Henry) Qu’est-ce qu’on sait de lui ? À part que c’est un grand blond aux yeux bleus ?
- (Sylvie amusée) Ça aurait pu être pire, non ?
- Ce qui m’intéresse, c’est surtout ce qu’il a dans le crâne, le physique n’est pas tout et puis des grands blonds, j’en ai connu et je ne leur aurais pas confié Carole pour autant, rappelle-toi du jeune Gabriel Hi ! Hi !
- (Sylvie sourit) Ne te moque pas, allons !! Ce n’était pas de sa faute s’il était aussi laid.
- (Henry sarcastique) Bien sûr, mais pourtant c’était lui aussi un blond aux yeux bleus si tu t’en souviens et question comprenette, ce n’était pas le top bien qu’il ait fait « Mat-sup ».
- (Sylvie surprise) Ah oui ?? Je n’aurais pas pensé ça !!
- (Henry en riant) Maternelle supérieure Hi ! Hi ! C’est le seul qui a redoublé sa dernière année, il n’avait vraiment rien pour lui ce garçon Hi ! Hi !
Sylvie va pour répondre que la beauté est subjective et que Gabriel a dû sans doute trouver quelqu’un à qui il plairait, mais la vision d’une Clio blanche venant se garer sur le parking devant chez eux lui fait complètement oublié ce qu’elle s’apprêtait à répondre.
La voiture semble fortement chargée et elle observe curieuse ceux qui commencent à en sortir, reconnaissant tout de suite Sylvain et Sébastien qui apparaissent en premier de l’arrière du véhicule.
- Les voilà justement qui arrivent !!
- (Henry curieux) Alors ??
- Mais attends !! Il est encore dans l’auto !! Ah !! Le voilà qui descend !! Oups !!
- Quoi oups !!
Sylvie se tourne vers son mari visiblement impressionnée.
- Attends-toi à un choc mon chéri, je ne sais pas comment tu l’imagines mais je t’assure que tu dois être loin du compte.
Elle remet son visage au carreau et sourit en contemplant l’armoire à glace qui vient de descendre de la Clio en faisant remonter l’assiette de la voiture de plusieurs centimètres.
Sylvie sent son cœur battre très fortement devant ce jeune homme qui maintenant tient Carole par la taille et tout comme elle, lève les yeux vers la fenêtre où Sylvie se trouve toujours le nez collé à la vitre.
Un corps d’athlète sous un visage d’ange, voilà la première impression qui lui vient en découvrant Flavien avec sa coupe en brosse et son sourire naturel qui l’épanouit et lui donne cet air angélique.
Sylvie le voit se baisser pour embrasser sa fille qui lui noue les bras autour du cou, visiblement heureuse de son geste.
La différence de corpulence entre eux deux fait sourire Sylvie qui comme beaucoup l’ont fait ou le feront, se demande bien comment ils gèrent les câlins pendant les moments intimes.
Henry dévisage sa femme et la curiosité peut se lire également sur son visage à voir les différentes expressions qu’il peut y observer comme dans un livre ouvert.
- Au moins celui-là aura déjà un exploit à son actif Hi ! Hi !
Sylvie se tourne vers son mari, étonnée.
- Ah oui !! Lequel ?
- Celui de t’avoir cloué le bec Hi ! Hi !
2eme ANNÉE avant Pâques : (46 / 150) (Chez les Merlot) (fin)
***/***
« Pendant ce temps-là près de la Clio »
- (Flavien) Il y a quelqu’un qui nous regarde.
Carole se détache de ses bras et regarde dans la direction qu’il vient de lui indiquer, elle sourit en faisant un petit signe de la main.
- C’est ma mère !
- Elle en fait une tête ? !
Sébastien qui les a entendus.
- Elle doit t’avoir vu c’est pour ça Hi ! Hi !
- (Carole amusée) Tu as dû l’impressionner.
- (Sylvain) Qu’est-ce que ça va être quand tu seras à côté d’elle alors !!
- (Sébastien en riant) Surtout si elle te pose la question, tu réponds que c’est Carole qui est au-dessus pendant les câlins Hi ! Hi ! Sinon elle va nous faire une syncope directe !!
- (Flavien gêné) Tu penses qu’elle va nous poser ce genre de question ?
- (Carole) Bien sûr que non !! Mais y penser, je pense oui !! En fait la connaissant, j’en suis même certaine Hi ! Hi !
Sébastien en ouvrant le coffre.
- Venez plutôt m’aider à décharger les bagages !!
Flavien obtempère aussitôt et c’est bientôt les bras chargés de toutes les valises qu’il s’avance vers la porte d’entrée à la suite de sa chérie.
Celle-ci en se retournant et en le voyant charger comme une bourrique jette un regard noir à son frère et son copain.
- Ça ira vous deux ? Pas trop fatigués sur ce coup-là !!
Les deux garçons lui tirent la langue sans pour autant proposer de l’aide à Flavien qui ne semble d’ailleurs pas en avoir un réel besoin.
***/***
Sylvie les ayant perdus de son champ de vision, se retourne une nouvelle fois vers son mari.
- Tu peux aller leur ouvrir chéri ? Ils arrivent !!
- Bien sûr où ai-je la tête !
Henry sort de la cuisine et parcourt le couloir jusqu’à la porte d’entrée, il va pour l’ouvrir en même temps qu’un léger coup de sonnette retentit dans la maison.
- Oui voilà ! J’arrive !!
Henry déverrouille et ouvre la porte pour se retrouver nez à nez, ou plutôt nez à poitrine devant ce qui lui semble être une montagne de muscle.
Il lève alors les yeux surpris et son regard se porte sur un visage souriant aux yeux d’un bleu très pur, la carrure et la beauté du garçon le laissent un instant sans réaction et c’est Carole en passant la tête sur le côté de son copain qui l’interpelle gentiment.
- Bonjour p’pa !! Tu nous laisses entrer ?
- Comment ? Oui bien sûr !!
Il fait un pas en arrière et se plaque au mur, ce qui laisse juste la place à Flavien et les bagages qu’il porte pour se faufiler à l’intérieur du couloir.
Henry a toujours la tête levée vers le jeune homme qui prend tout l’espace et ce n’est que quand sa fille lui tombe dans les bras pour l’embrasser, qu’il se reprend et lui rend ses bisous en souriant.
Carole a bien vu l’énorme impression que Flavien vient de faire à son père et s’en amuse ainsi que les deux autres garçons l’embrassant à leur tour.
- Papa !! Je te présente mon « petit » copain Flavien, Flavien je te présente Henry mon père.
- Enchanté monsieur.
Henry relève les yeux vers le visage souriant du jeune homme et le courant entre les deux hommes passe tout de suite.
- Petit !!! Tu m’en diras tant !! Bienvenue dans notre famille jeune homme, mais pose donc toutes ses valises dans la pièce juste derrière toi.
- Merci monsieur.
Le brave homme rentre dans le salon sous l’œil goguenard de son épouse qui s’amuse comme une folle à voir son expression quand il entre dans la pièce où elle les attendait, ce n’est que quand c’est à son tour d’avoir Flavien tout près d’elle pour l’embrasser, qu’elle aussi ressent le trouble de sa présence imposante et de la force tranquille qu’il dégage.
- Bienvenue mon garçon, excuse-nous si nous te paraissons bizarres mais nous ne nous attendions vraiment pas à ce que notre fille nous amène un garçon aussi beau et bien bâti comme tu l’es.
Flavien devient rouge vif sous le compliment et ne sait plus où se mettre, c’est Carole qui s’en apercevant lui vient en aide en le prenant tendrement par la taille et en plaisantant avec sa mère.
- Il est à moi celui-là m’man !! Toi tu as déjà papa alors pas touche Hi ! Hi !
2eme ANNÉE avant Pâques : (47 / 150) (Reims) (Chez les Durieux)
"Retour en arrière"
« Fin d’après-midi, juste avant le réveillon du jour de l’an »
Émile est dans son bureau où il y travaille quand il ne se trouve pas à la chambre ou en visite auprès de ses administrés, il est plongé dans ses pensées suite à un entretien qu’il a eu le matin même où il était convoqué à l’Élysée.
N’étant pas du parti politique du président actuel, il a été vraiment très surpris de cette demande d’entretien et s’y est rendu avec beaucoup de questions en tête quant à la raison de cette convocation.
***/***
« Palais de l’Élysée, ce matin-là »
Il est arrivé tôt au poste de garde ce matin-là et a été conduit devant son interlocuteur tout de suite après avoir montré ses papiers d’identité.
Deux personnes occupaient déjà le bureau quand on l’y a fait rentrer, il reconnaît tout de suite la stature imposante et tellement connue du président et cherche dans sa mémoire où il aurait pu déjà rencontrer l’autre homme tout aussi imposant quoique beaucoup plus en muscle.
- Le député Émile Durieux monsieur le président !!
- Ah !! Oui très bien, vous pouvez nous laisser.
- Bien monsieur le président.
Émile reste un moment figé, ne sachant trop quoi faire, n’étant pas féru de l’étiquette qu’un tel lieu suppose et est très vite surpris par l’apparente jovialité du président qui sans autre forme de procédure, vient lui serrer franchement la main.
- Heureux de faire votre connaissance député Durieux.
- Moi de même monsieur le président.
- Il est étonnant que je ne vous connaisse pas ?
- Je suis un récent élu du peuple et la politique politicienne m’est encore inconnue, je préfère travailler au bien-être de mes électeurs plutôt qu’aux rodomontades de la fonction.
L’autre homme éclate de rire.
- Je ne m’étonne plus de rien alors Hi ! Hi !
- Pardon !!!
- (Le président) Je vous présente monsieur Désmaré qui est le directeur actuel de la DST et je pense qu’il faisait allusion avec un ami que vous avez en commun.
- C’est possible monsieur même si personne de mes amis ne m’a jamais fait part des liens qu’ils auraient avec monsieur Désmaré, de qui s’agit-il ? Si je puis me permettre cette question !
Maurice redevenu sérieux :
- Puis je vous demander à quelle étiquette vous vous êtes rattaché ?
- (Émile sourit) Je vous croyais le patron des renseignements ?
- Je n’étais pas au courant de cette rencontre en venant ce matin, sinon croyez-moi que j’en saurais beaucoup plus sur votre compte, par contre si vous me répondiez « écologiste », je n’en serais pas surpris étant donné l’ami commun dont nous venons de parler.
Émile cherche quelques instants.
- Si vous pouviez m’en dire un peu plus, je ne comprends pas vraiment l’intérêt qu’il y en a sauf évidemment si c’est cet ami le but de notre entretien.
- (Maurice) Il vous a je crois récemment sauvé la vie.
Émile le regarde stupéfié :
- Florian !!!
- (Maurice sourit) Lui-même, en chair et en rousseur Hi ! Hi !
- (Le président) Bien !! Asseyons-nous, nous avons à parler sérieusement de ce garçon.
Les trois hommes prennent place dans de confortables fauteuils, Émile est encore plus curieux qu’à son arrivée et s’interroge sur le lien qu’il peut y avoir entre Florian et ses deux personnages au sommet de l’état, les questions sont trop nombreuses et c’est celle qui lui brûle le plus les lèvres qu’il ose poser avant que ce soit quelqu’un d’autre qui reprenne la parole.
- Il n’a rien fait de mal j’espère ?
Maurice dévisage cet homme visiblement troublé.
- Bien sûr que non !!
- C’est un gamin !! Pourquoi vous intéressez-vous à lui ?
- (Maurice) Parce qu’il nous est précieux et que certaines personnes mal intentionnées voudraient s’en prendre à lui.
Émile sursaute et son visage se crispe soudainement.
- Il est en danger ?
Maurice se voulant rassurant :
- Je n’irai pas jusque-là, quoiqu’il ait eu droit déjà à plusieurs tentatives d’enlèvements récemment.
- Demandez-moi ce que vous voulez !! Florian est un ami de ma famille et je ferai tout !! Vous m’entendez !! Tout pour qu’il ne lui arrive rien.
- (Le président) C’est le but de cette convocation monsieur le député !! Je vous ai fait venir pour vous demander un service, dans quelques semaines comme vous le savez certainement, se déroulera un congrès international pour réguler nos émissions de CO2 et le jeune De Bierne fait partie du staff des industriels qui m’accompagneront à Kyoto.
Émile est sur le cul à cette annonce.
- En quel honneur s’y rend-il ? C’est un futur chirurgien, je ne vois pas ce qu’il ira faire là-bas !!
Maurice pas plus étonné que ça de l’ignorance du député :
- Florian est un garçon qui ne parle pas souvent de lui et je ne suis pas surpris outre mesure que vous ne connaissiez pas ce qu’il est exactement et ce qu’il représente pour notre pays, sachez qu’il aura sa place à Kyoto et qu’il en étonnera certainement plus d’un qui comme vous ne connaisse qu’une facette voire absolument rien sur lui. Il est le patron d’une entreprise multinationale, ce qu’apparemment vous ignoriez, mais aussi un cerveau très pointu dans la recherche avancée.
Émile ne peut s’empêcher de ricaner bêtement.
- Nous parlons du même Florian ? Je veux dire, le petit rouquin adorable qui n’arrête jamais de plaisanter ?
Maurice avec un grand sourire.
- Ça vous la coupe hein ??
"Retour en arrière"
« La veille du jour de l’an, Lille »
Sylvie regarde l’horloge, il va bientôt être midi et elle jette de plus en plus souvent un œil par la fenêtre pour surveiller l’arrivée des jumeaux et de leurs compagnons, la brave femme est toute souriante même si elle éprouve un petit pincement au cœur d’appréhension.
Carole sa fille va leur présenter son petit copain et elle se demande s’ils vont bien s’entendre avec lui, pour Sylvain, il n’y a eu aucun problème parce qu’ils le connaissaient depuis son plus jeune âge et ils avaient depuis longtemps apprécié ce jeune garçon ami d’enfance des jumeaux.
Henry rentre du travail à ce moment-là et la voit le nez collé au carreau de la cuisine, il sourit d’un air légèrement moqueur car il sait très bien ce qu’il se passe en ce moment dans la tête de sa femme.
Pour lui aussi c’est quelque chose de rencontrer son futur gendre, encore plus que pour Sylvain car c’est sa petite Carole et qu’un père se doit d’être un peu jaloux de celui qui va la lui enlever.
- Allons maman !! Ils n’arriveront pas plus vite parce que tu vas les attendre comme ça !!
Sylvie sursaute car elle ne l’avait pas entendu arriver.
- Ahhh !!! C’est toi ? Tu pourrais prévenir quand tu rentres !
- J’ai pourtant fait assez de bruit, pourquoi es-tu si nerveuse ?
- Pourquoi ? Tu ne l’es pas toi peut-être ?
- Un peu je dois bien te l’avouer, de toute façon ça ne changera rien et c’est le garçon que ta fille a choisi, j’espère simplement que nous l’apprécierons.
- Les garçons en ont fait des éloges pourtant, cela devrait nous rassurer et la description qu’ils en ont donnée devrait te plaire.
- (Henry) Qu’est-ce qu’on sait de lui ? À part que c’est un grand blond aux yeux bleus ?
- (Sylvie amusée) Ça aurait pu être pire, non ?
- Ce qui m’intéresse, c’est surtout ce qu’il a dans le crâne, le physique n’est pas tout et puis des grands blonds, j’en ai connu et je ne leur aurais pas confié Carole pour autant, rappelle-toi du jeune Gabriel Hi ! Hi !
- (Sylvie sourit) Ne te moque pas, allons !! Ce n’était pas de sa faute s’il était aussi laid.
- (Henry sarcastique) Bien sûr, mais pourtant c’était lui aussi un blond aux yeux bleus si tu t’en souviens et question comprenette, ce n’était pas le top bien qu’il ait fait « Mat-sup ».
- (Sylvie surprise) Ah oui ?? Je n’aurais pas pensé ça !!
- (Henry en riant) Maternelle supérieure Hi ! Hi ! C’est le seul qui a redoublé sa dernière année, il n’avait vraiment rien pour lui ce garçon Hi ! Hi !
Sylvie va pour répondre que la beauté est subjective et que Gabriel a dû sans doute trouver quelqu’un à qui il plairait, mais la vision d’une Clio blanche venant se garer sur le parking devant chez eux lui fait complètement oublié ce qu’elle s’apprêtait à répondre.
La voiture semble fortement chargée et elle observe curieuse ceux qui commencent à en sortir, reconnaissant tout de suite Sylvain et Sébastien qui apparaissent en premier de l’arrière du véhicule.
- Les voilà justement qui arrivent !!
- (Henry curieux) Alors ??
- Mais attends !! Il est encore dans l’auto !! Ah !! Le voilà qui descend !! Oups !!
- Quoi oups !!
Sylvie se tourne vers son mari visiblement impressionnée.
- Attends-toi à un choc mon chéri, je ne sais pas comment tu l’imagines mais je t’assure que tu dois être loin du compte.
Elle remet son visage au carreau et sourit en contemplant l’armoire à glace qui vient de descendre de la Clio en faisant remonter l’assiette de la voiture de plusieurs centimètres.
Sylvie sent son cœur battre très fortement devant ce jeune homme qui maintenant tient Carole par la taille et tout comme elle, lève les yeux vers la fenêtre où Sylvie se trouve toujours le nez collé à la vitre.
Un corps d’athlète sous un visage d’ange, voilà la première impression qui lui vient en découvrant Flavien avec sa coupe en brosse et son sourire naturel qui l’épanouit et lui donne cet air angélique.
Sylvie le voit se baisser pour embrasser sa fille qui lui noue les bras autour du cou, visiblement heureuse de son geste.
La différence de corpulence entre eux deux fait sourire Sylvie qui comme beaucoup l’ont fait ou le feront, se demande bien comment ils gèrent les câlins pendant les moments intimes.
Henry dévisage sa femme et la curiosité peut se lire également sur son visage à voir les différentes expressions qu’il peut y observer comme dans un livre ouvert.
- Au moins celui-là aura déjà un exploit à son actif Hi ! Hi !
Sylvie se tourne vers son mari, étonnée.
- Ah oui !! Lequel ?
- Celui de t’avoir cloué le bec Hi ! Hi !
2eme ANNÉE avant Pâques : (46 / 150) (Chez les Merlot) (fin)
***/***
« Pendant ce temps-là près de la Clio »
- (Flavien) Il y a quelqu’un qui nous regarde.
Carole se détache de ses bras et regarde dans la direction qu’il vient de lui indiquer, elle sourit en faisant un petit signe de la main.
- C’est ma mère !
- Elle en fait une tête ? !
Sébastien qui les a entendus.
- Elle doit t’avoir vu c’est pour ça Hi ! Hi !
- (Carole amusée) Tu as dû l’impressionner.
- (Sylvain) Qu’est-ce que ça va être quand tu seras à côté d’elle alors !!
- (Sébastien en riant) Surtout si elle te pose la question, tu réponds que c’est Carole qui est au-dessus pendant les câlins Hi ! Hi ! Sinon elle va nous faire une syncope directe !!
- (Flavien gêné) Tu penses qu’elle va nous poser ce genre de question ?
- (Carole) Bien sûr que non !! Mais y penser, je pense oui !! En fait la connaissant, j’en suis même certaine Hi ! Hi !
Sébastien en ouvrant le coffre.
- Venez plutôt m’aider à décharger les bagages !!
Flavien obtempère aussitôt et c’est bientôt les bras chargés de toutes les valises qu’il s’avance vers la porte d’entrée à la suite de sa chérie.
Celle-ci en se retournant et en le voyant charger comme une bourrique jette un regard noir à son frère et son copain.
- Ça ira vous deux ? Pas trop fatigués sur ce coup-là !!
Les deux garçons lui tirent la langue sans pour autant proposer de l’aide à Flavien qui ne semble d’ailleurs pas en avoir un réel besoin.
***/***
Sylvie les ayant perdus de son champ de vision, se retourne une nouvelle fois vers son mari.
- Tu peux aller leur ouvrir chéri ? Ils arrivent !!
- Bien sûr où ai-je la tête !
Henry sort de la cuisine et parcourt le couloir jusqu’à la porte d’entrée, il va pour l’ouvrir en même temps qu’un léger coup de sonnette retentit dans la maison.
- Oui voilà ! J’arrive !!
Henry déverrouille et ouvre la porte pour se retrouver nez à nez, ou plutôt nez à poitrine devant ce qui lui semble être une montagne de muscle.
Il lève alors les yeux surpris et son regard se porte sur un visage souriant aux yeux d’un bleu très pur, la carrure et la beauté du garçon le laissent un instant sans réaction et c’est Carole en passant la tête sur le côté de son copain qui l’interpelle gentiment.
- Bonjour p’pa !! Tu nous laisses entrer ?
- Comment ? Oui bien sûr !!
Il fait un pas en arrière et se plaque au mur, ce qui laisse juste la place à Flavien et les bagages qu’il porte pour se faufiler à l’intérieur du couloir.
Henry a toujours la tête levée vers le jeune homme qui prend tout l’espace et ce n’est que quand sa fille lui tombe dans les bras pour l’embrasser, qu’il se reprend et lui rend ses bisous en souriant.
Carole a bien vu l’énorme impression que Flavien vient de faire à son père et s’en amuse ainsi que les deux autres garçons l’embrassant à leur tour.
- Papa !! Je te présente mon « petit » copain Flavien, Flavien je te présente Henry mon père.
- Enchanté monsieur.
Henry relève les yeux vers le visage souriant du jeune homme et le courant entre les deux hommes passe tout de suite.
- Petit !!! Tu m’en diras tant !! Bienvenue dans notre famille jeune homme, mais pose donc toutes ses valises dans la pièce juste derrière toi.
- Merci monsieur.
Le brave homme rentre dans le salon sous l’œil goguenard de son épouse qui s’amuse comme une folle à voir son expression quand il entre dans la pièce où elle les attendait, ce n’est que quand c’est à son tour d’avoir Flavien tout près d’elle pour l’embrasser, qu’elle aussi ressent le trouble de sa présence imposante et de la force tranquille qu’il dégage.
- Bienvenue mon garçon, excuse-nous si nous te paraissons bizarres mais nous ne nous attendions vraiment pas à ce que notre fille nous amène un garçon aussi beau et bien bâti comme tu l’es.
Flavien devient rouge vif sous le compliment et ne sait plus où se mettre, c’est Carole qui s’en apercevant lui vient en aide en le prenant tendrement par la taille et en plaisantant avec sa mère.
- Il est à moi celui-là m’man !! Toi tu as déjà papa alors pas touche Hi ! Hi !
2eme ANNÉE avant Pâques : (47 / 150) (Reims) (Chez les Durieux)
"Retour en arrière"
« Fin d’après-midi, juste avant le réveillon du jour de l’an »
Émile est dans son bureau où il y travaille quand il ne se trouve pas à la chambre ou en visite auprès de ses administrés, il est plongé dans ses pensées suite à un entretien qu’il a eu le matin même où il était convoqué à l’Élysée.
N’étant pas du parti politique du président actuel, il a été vraiment très surpris de cette demande d’entretien et s’y est rendu avec beaucoup de questions en tête quant à la raison de cette convocation.
***/***
« Palais de l’Élysée, ce matin-là »
Il est arrivé tôt au poste de garde ce matin-là et a été conduit devant son interlocuteur tout de suite après avoir montré ses papiers d’identité.
Deux personnes occupaient déjà le bureau quand on l’y a fait rentrer, il reconnaît tout de suite la stature imposante et tellement connue du président et cherche dans sa mémoire où il aurait pu déjà rencontrer l’autre homme tout aussi imposant quoique beaucoup plus en muscle.
- Le député Émile Durieux monsieur le président !!
- Ah !! Oui très bien, vous pouvez nous laisser.
- Bien monsieur le président.
Émile reste un moment figé, ne sachant trop quoi faire, n’étant pas féru de l’étiquette qu’un tel lieu suppose et est très vite surpris par l’apparente jovialité du président qui sans autre forme de procédure, vient lui serrer franchement la main.
- Heureux de faire votre connaissance député Durieux.
- Moi de même monsieur le président.
- Il est étonnant que je ne vous connaisse pas ?
- Je suis un récent élu du peuple et la politique politicienne m’est encore inconnue, je préfère travailler au bien-être de mes électeurs plutôt qu’aux rodomontades de la fonction.
L’autre homme éclate de rire.
- Je ne m’étonne plus de rien alors Hi ! Hi !
- Pardon !!!
- (Le président) Je vous présente monsieur Désmaré qui est le directeur actuel de la DST et je pense qu’il faisait allusion avec un ami que vous avez en commun.
- C’est possible monsieur même si personne de mes amis ne m’a jamais fait part des liens qu’ils auraient avec monsieur Désmaré, de qui s’agit-il ? Si je puis me permettre cette question !
Maurice redevenu sérieux :
- Puis je vous demander à quelle étiquette vous vous êtes rattaché ?
- (Émile sourit) Je vous croyais le patron des renseignements ?
- Je n’étais pas au courant de cette rencontre en venant ce matin, sinon croyez-moi que j’en saurais beaucoup plus sur votre compte, par contre si vous me répondiez « écologiste », je n’en serais pas surpris étant donné l’ami commun dont nous venons de parler.
Émile cherche quelques instants.
- Si vous pouviez m’en dire un peu plus, je ne comprends pas vraiment l’intérêt qu’il y en a sauf évidemment si c’est cet ami le but de notre entretien.
- (Maurice) Il vous a je crois récemment sauvé la vie.
Émile le regarde stupéfié :
- Florian !!!
- (Maurice sourit) Lui-même, en chair et en rousseur Hi ! Hi !
- (Le président) Bien !! Asseyons-nous, nous avons à parler sérieusement de ce garçon.
Les trois hommes prennent place dans de confortables fauteuils, Émile est encore plus curieux qu’à son arrivée et s’interroge sur le lien qu’il peut y avoir entre Florian et ses deux personnages au sommet de l’état, les questions sont trop nombreuses et c’est celle qui lui brûle le plus les lèvres qu’il ose poser avant que ce soit quelqu’un d’autre qui reprenne la parole.
- Il n’a rien fait de mal j’espère ?
Maurice dévisage cet homme visiblement troublé.
- Bien sûr que non !!
- C’est un gamin !! Pourquoi vous intéressez-vous à lui ?
- (Maurice) Parce qu’il nous est précieux et que certaines personnes mal intentionnées voudraient s’en prendre à lui.
Émile sursaute et son visage se crispe soudainement.
- Il est en danger ?
Maurice se voulant rassurant :
- Je n’irai pas jusque-là, quoiqu’il ait eu droit déjà à plusieurs tentatives d’enlèvements récemment.
- Demandez-moi ce que vous voulez !! Florian est un ami de ma famille et je ferai tout !! Vous m’entendez !! Tout pour qu’il ne lui arrive rien.
- (Le président) C’est le but de cette convocation monsieur le député !! Je vous ai fait venir pour vous demander un service, dans quelques semaines comme vous le savez certainement, se déroulera un congrès international pour réguler nos émissions de CO2 et le jeune De Bierne fait partie du staff des industriels qui m’accompagneront à Kyoto.
Émile est sur le cul à cette annonce.
- En quel honneur s’y rend-il ? C’est un futur chirurgien, je ne vois pas ce qu’il ira faire là-bas !!
Maurice pas plus étonné que ça de l’ignorance du député :
- Florian est un garçon qui ne parle pas souvent de lui et je ne suis pas surpris outre mesure que vous ne connaissiez pas ce qu’il est exactement et ce qu’il représente pour notre pays, sachez qu’il aura sa place à Kyoto et qu’il en étonnera certainement plus d’un qui comme vous ne connaisse qu’une facette voire absolument rien sur lui. Il est le patron d’une entreprise multinationale, ce qu’apparemment vous ignoriez, mais aussi un cerveau très pointu dans la recherche avancée.
Émile ne peut s’empêcher de ricaner bêtement.
- Nous parlons du même Florian ? Je veux dire, le petit rouquin adorable qui n’arrête jamais de plaisanter ?
Maurice avec un grand sourire.
- Ça vous la coupe hein ??
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=71.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 3
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=69.0 le colocataire
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=267.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 4
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=86.0 Florian 18 ans surdoué li
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https://forum.slygame.fr/index.php?topic=86.0 Florian 18 ans surdoué li