02-09-2020, 11:53 AM
2eme ANNÉE avant Pâques : (30 / 150) (Région parisienne) (Seizième jour) (Raymond & Luka) (Bonne année) (suite)
Luka regarde la route tout dans ses pensées, plus ils approchent et plus la boule d’appréhension grandit dans son estomac, Raymond a eu beau le rassurer en lui disant que tout se passerait bien et que sa famille l’attendait avec impatience pour découvrir celui qui avait enfin réussi à rompre sa carapace de célibataire endurci, rien n’y fait et il se sent de plus en plus mal à l’aise d’être présenté à ces inconnus.
Le bruit du clignotant le fait sursauter et revenir au présent, il tourne la tête vers Raymond qui lui n’a pas ce genre de soucis au vu du sourire qu’il tient depuis tout le trajet et qui aurait dû le rassurer sur ce qui l’attend.
La voiture se gare devant un pavillon où les places sont rares car déjà presque toutes déjà occupées, démontrant ainsi qu’il va y avoir du monde et n’arrangeant en rien son mal de ventre.
Raymond arrête le moteur et se tourne vers Luka.
- Tu es prêt pour découvrir ta nouvelle famille ?
- Tu es sûr qu’ils vont m’accepter ?
- Je ne sais pas ce qu’il leur faudrait alors !! Un beau petit jeunot tout mignon pour le vieil ours que je suis.
Luka sourit malgré le stress.
- Un vieil ours mal rasé oui !!
Raymond ne retient plus une envie qu’il a depuis qu’ils sont dans la voiture et l’embrasse avec passion.
***/***
Dans le pavillon.
Patrick a entendu le moteur de la voiture et court à la fenêtre pour être le premier à voir qui en sort, le petit Franck le rejoint et plaque son nez contre le carreau pour mieux voir.
- C’est tonton Raymond qui arrive !!!
- (Lucette sa grand-mère) qu’est-ce qu’il fait, il est drôlement long ?
- (Franck) Il embrasse son amoureux !!
- (Caroline la sœur de Raymond) Et bien !! Ce n’est pas du chiqué on dirait !! Pfftt !! Il était temps qu’il se trouve quelqu’un, il est comment le beau-frère ?
Patrick lui fait signe de la main derrière son dos d’attendre qu’il voie mieux.
- Il va bientôt sortir, attends un peu !!
- (Roger le patriarche) Bande de curieux hi ! Hi ! Vous allez tous le voir d’ici peu.
Patrick sourit à son père en lui faisant un gros clin d’œil, il regarde à nouveau dans la rue et son sourire se transforme par un étonnement manifeste avant de revenir encore plus épanoui sur son visage.
- Tout ce que je peux vous dire, c’est que vous n’allez pas en croire vos yeux Hi ! Hi ! Et que ce ne sera plus moi le jeunot de la famille après ça, le frangin nous ramène un étudiant rendez-vous compte Hi ! Hi !
Sa sœur rongée par la curiosité se précipite à la fenêtre.
- Mais c’est qu’il est à croquer en plus !! Le frangin a été long à la détente mais il s’est trouvé du lourd croyez-moi Hi ! Hi !
Patrick met un coup de coude à sa sœur.
- Hé José ?? Va falloir que tu surveilles la frangine, on dirait qu’elle vient de flasher sur le petit nouveau Hi ! Hi !
- (Roger) Revenez ici tous les trois, ça ne se fait pas d’observer les gens comme vous le faites.
- (Patrick amusé) Tout le monde aux abris !! Voilà le frangin et sa bombe !!!
***/***
Raymond ouvre le coffre pour prendre ses cadeaux, il en tend une partie à Luka et prend le reste avant de claquer le coffre et de marcher vers la porte d’entrée suivit par Luka qui se fait le plus discret possible derrière lui, il s’en aperçoit et sourit en l’encourageant.
- Allez avance !! Plus vite arrivé et plus vite tu te sentiras mieux !!
- Gna gna gna !!! Je voudrais bien t’y voir à ma place ?
- Hum !! Tu te biles pour rien tu verras.
Ils sont presque devant la porte quand celle-ci s’ouvre devant un jeune homme le sourire jusqu’aux oreilles, il vient prendre les paquets des mains de Luka ne lui laissant que son bouquet de fleurs et lui dit à l’oreille.
- Tu as fait le bon choix tu verras !! Il n’est plus de première jeunesse mais la révision est faite, le contrôle technique est OK et il n’a pas beaucoup roulé.
Luka estomaqué par cet accueil éclate de rire en entrant dans la maison et c’est comme ça qu’il apparaît pour la première fois devant toute la famille réuni, famille qui sourit, déjà conquise par le charme naturel et la jovialité de ce jeune garçon aux yeux pétillants de timidité et de gentillesse.
2eme ANNÉE avant Pâques : (31 / 150) (Aix) (Seizième jour) (Chez les De Bierne)
Les grands-parents de Florian reçoivent les premiers invités en cette fin d’après-midi là, Alain et Évelyne déposent leurs paquets dans le placard de l’entrée et entrent dans le salon où Michel est déjà tranquillement installé à écouter la radio en somnolant.
Arrivent dans la foulée Mireille et Philippe qui les rejoignent à leur tour et s’installent confortablement en attendant qu’il soit l’heure de l’apéritif.
Le fait d’être si peu nombreux leur fait tout bizarre alors que depuis deux semaines c’était plutôt la foule où qu’ils se trouvent.
Quand Maryse quitte sa cuisine et les rejoint enfin en ôtant son tablier, elle leur en fait la remarque et relance ainsi la conversation.
- Quel calme vous ne trouvez pas ? Surtout après ses derniers jours, je vous avouerai que j’en ressentais le besoin.
- (Philippe) Je pense qu’il n’y a pas que nous qui apprécions même si c’était un vrai bonheur d’être avec toute cette jeunesse.
- (Michel) La maison va nous sembler bien vide maintenant, heureusement qu’il y a Raphaël pour nous tenir compagnie.
Alain avec un grand sourire :
- Je ne sais pas pour vous et je me doute que c’est pareil que pour moi, mais je l’adore ce garçon et pas seulement parce qu’il est rouquin croyez-moi.
- (Michel amusé) Fait plutôt la liste de ceux que tu n’apprécies pas, ce sera moins long.
- Ils sont tous bien, ce n’est pas ce que j’ai voulu dire, juste qu’avec « Raphi » c’est plus fort.
- (Philippe) C’est peut-être aussi parce qu’il est très proche de ton fils.
Alain hausse les épaules :
- Peut être oui, toi pour qui c’est le métier de comprendre l’esprit des gens !! Pourrais-tu me dire pourquoi j’accepte cette relation qu’ont Florian et Thomas avec Éric et Raphaël en trouvant presque ça naturel ?
- En quelques mots ou tu veux un cours particulier sur le sujet ?
- Quelques mots suffiront je pense.
- Eh bien je dirai que c’est certainement parce que tu ressens les sentiments qu’ils éprouvent les uns pour les autres et que tu n’y trouves rien de choquant.
- (Évelyne) Pourtant reconnaissez que ce n’est pas habituel !
- (Philippe) Pour notre culture c’est un fait mais d’autres que la nôtre n’y voit là rien d’extraordinaires, voire même en ont fait leurs modes de vie. Le principe du harem, des orgies romaine ou de la polygamie en sont les exemples types, que ce soit exclusivement des garçons ne change rien au principe qui veut que l’amour ne se cantonne pas à la monogamie comme nous sommes éduqués à le penser.
- (Alain) Ce qui m’étonne le plus en fait, c’est cette idée de deux couples qui sont ensemble. J’ai eu l’occasion d’en parler avec mon fils qui m’a juste répondu qu’avec Florian ce n’était pas pareil, qu’il y avait des sentiments différents et saviez-vous qu’ils n’acceptent pas d’avoir ce genre de relation avec leurs amis s’ils ne sont pas ensemble ?
- (Philippe) J’étais au courant, oui ! Maintenant je n’ai jamais eu à faire à des cas semblables et je ne peux que conjecturer sur ce fait, je pense que c’est leur façon de rester fidèle l’un envers l’autre.
- (Maryse) C’est un peu tiré par les cheveux mais je crois comprendre ce que tu veux dire, pourtant ils n’agissent pas tous de la même façon il me semble.
- (Philippe surpris) Ah !! Parce qu’Éric et Raphaël ont des relations séparées ? Je n’aurais pas cru ça venant d’eux pourtant.
- (Maryse) Je ne pensais pas à eux deux mais à Yuan.
- Que vient faire Yuan dans cette histoire ?
Maryse explique ce qu’elle a appris de la bouche même de Florian quand il leur a annoncé à elle et à Michel, sa relation avec Yuan.
Alain n’est pas vraiment étonné.
- J’avais bien vu qu’ils se tournaient autour ses trois là.
- (Philippe) Je ne sais quoi répondre, c’est tellement inhabituel comme situation et si vous voulez mon avis, je crois sérieusement que tout est lié avec la particularité de Florian. Peut-être que ça vient de celui qui est dans sa tête et qui a peut-être désinhibé son inconscient, vous savez tous que nous sommes l’addition des expériences de notre espèce et de notre éducation ? Nos gènes nous poussent à des actes précis comme se nourrir, rester en vie ou faire l’amour et nos traditions nous disent ce qui est bien ou mal. Imaginez un peuple qui aurait évolué différemment ou depuis beaucoup plus longtemps ? Disons par exemple en développant d’autres concepts comme la sexualité libre jusqu’à un certain point ? Ou tout simplement en apprenant à utiliser comme ça a l’air d’être le cas, une plus grande portion de leur cerveau qui leur permet de voir les choses autrement et d’atteindre un potentiel tel que ce que nous prenons pour des miracles, ne soit en fait pour eux que des choses banales qu’ils réalisent inconsciemment.
- (Alain sourit) C’est ce que tu appelles en quelques mots ? Je comprends mieux pourquoi tu es aussi réputé dans ton métier.
Philippe s’enfonce confortablement dans son fauteuil :
- La psychologie humaine a toujours été ma passion et depuis que je me suis intéressé à un bambin peu ordinaire il y a de ça quatorze ans, j’ai eu largement de quoi me poser des questions et en éprouver de grandes satisfactions personnelles quand j’en obtenais les réponses.
2eme ANNÉE avant Pâques : (32 / 150) (Aix) (Seizième jour) (Chez les De Bierne) (fin)
Il les voit tous lui sourire, comprenant combien son métier était et est encore sa passion, cette conversation leur amène à tous encore plus de questions et de troubles de savoir jusqu’à quel point ce bébé sauvé des flammes et grandissant parmi eux, a été « transformé » pour devenir au fil des ans celui qui les étonne chaque jour davantage sans savoir jusqu’où ça va le mener au final.
Philippe comprend très bien à leur visage qu’ils sont encore dans la conversation et que tout comme lui, ils ne peuvent qu’extrapoler sans avoir jamais de certitudes.
L’heure avance et la comtoise sonne déjà les huit coups quand ils se remuent enfin et c’est Mireille qui prend la parole pour briser ce cercle de silence.
- Nous attendons encore quelqu’un ?
Maryse en se secouant mentalement :
- Heu !! Oui, il manque encore les garçons.
- (Mireille avec le sourire) Je pensais qu’ils étaient sortis pour faire la fête avec leurs amis.
Évelyne avec une certaine émotion dans la voix :
- Je suis certaine qu’ils n’y pensent même pas, Thomas n’est jamais sorti en boîte et Florian préfère et de loin rester en famille.
- (Mireille surprise) Pour Florian encore je veux bien comprendre, c’est un garçon qui vit dans son monde !! Mais Thomas !! Un beau garçon comme ça qui ne sort jamais !!
- (Philippe) C’est justement la cause qui est responsable du fait.
- (Mireille) Comment ça ?
- (Alain) Tout simplement pour ne pas créer de problèmes, je m’explique, prenons Mathis par exemple !! Il ressemble à s’y méprendre à son cousin vous ne direz pas le contraire ? Et bien lui sa solution a toujours été de rentrer dans le lard de ceux qui s’approchent de lui de trop près, il est conscient de son physique et de ce qu’il peut avoir d’attirant pour les autres personnes, c’est sa façon en quelque sorte de se protéger de ceux ou celles qui le serreraient de trop près si vous voyez à quoi je fais allusion. Thomas lui n’a pas du tout le même caractère, il préfère éviter ce genre d’incident qui ne manquerait pas d’arriver sur la piste de danse d’une boîte de nuit ou tout autre endroit où la promiscuité l’amènerait très certainement à se faire draguer, voire même à subir des gestes indélicats sur sa personne.
- (Philippe amusé) Comme quoi plaire aux gens n’a pas que des avantages Hi ! Hi !
Le téléphone retentit dans la pièce, Maryse décroche et écoute quelques instants en ricanant toute seule.
-…
- Et bien !! Tu m’en diras tant !!
-…
- D’accord mon doudou, nous allons prendre l’apéritif en vous attendant.
-…
- Mais non, vous avez le temps !!
-…
- Entendu, on vous attend !!
-…
Maryse raccroche et retrouve les autres dans le salon.
- C’était Florian, il appelait pour ne pas qu’on s’inquiète. Il dit qu’ils sont restés au lit toute la journée et qu’ils arrivent dès que Thomas aura pris sa douche.
- (Alain amusé) Les voilà qui font du lard maintenant, au moins ils seront en pleine forme ce soir !!
Maryse sourit en lui faisant un clin d’œil.
- Ce n’est pas exactement ce que j’ai cru comprendre, mais qu’au contraire ils seront plutôt sur les rotules.
- (Michel) Qu’ils en profitent tant qu’ils sont jeunes !! Et puis ça ne leur fait pas de mal de se retrouver tous les deux après ses dernières semaines.
- (Philippe) Oui au fait !! Comment se fait-il qu’ils ne sont qu’eux deux ?
- (Michel) Yuan est rentré à Paris avec sa copine et Raphaël passe le réveillon avec Éric chez ses parents au camping.
Philippe se tourne vers Alain.
- Et je présume que la fratrie est chez ton frère pour profiter des quelques heures qu’ils leur restent à être ensemble ?
- (Alain) Juste leurs parents, Damien et Guillaume, Aurélien par contre a emmené Chloé au restaurant et ils comptent ensuite aller danser pour finir la soirée.
- (Michel étonné) Comme quoi les idées parfois sont trompeuses, de tous, c’est bien le dernier que j’aurai imaginé aller faire la fête ce soir.
Évelyne a les yeux brillants d’amusement.
- J’imagine ce que doit être un rock endiablé avec lui Hi ! Hi ! Surtout s’il faut qu’il rattrape sa partenaire, la pauvre Chloé, elle n’a pas fini de se retrouver le cul par terre Hi ! Hi !
Tout le monde imagine la scène et se met à éclater de rire, la vision d’Aurélien tendant la main pour rattraper sa chérie qui est déjà affalée par terre leur semblant irrésistible.
2eme ANNÉE avant Pâques : (33 / 150) (Aix) (Seizième jour) (Abus de sexe = grosse fatigue)
***/***
Résidence d’Hassan.
- Tu te magnes gros !!! On n’est pas en avance !!
- De la faute à qui ???
- Heu !! Là tu ferais mieux de te taire parce qu’il me semble que c’est toi qui as lâché les chevaux le premier.
Thomas sort la tête de la douche en souriant.
- C’était ce matin pour te réveiller en douceur, je n’avais pas prévu qu’on y passerait la journée.
Il regarde un moment son petit rouquin qui lui tourne le dos pour prendre ses vêtements et ne rate rien de la belle paire de fesses toute blanche qu’il a sous les yeux.
Je vois bien son regard posé sur moi depuis la glace du lavabo, son œil pétillant d’envie me donne le frisson et mon sexe retrouve à mon plus grand étonnement après la journée que nous venons de passer, une raideur impressionnante qui si je n’y prends garde va encore une fois déclencher ma libido et nous mettre cette fois dans un retard certain.
Thomas n’est pas dupe longtemps et il capte tout de suite le frémissement des petites fesses de son copain.
- Ne me dis pas que tu es encore excité ? Si ? Putain mais tu es pire qu’un bonobo mon gars !!
Il sort de la douche et vient se plaquer tout trempé contre son dos, lui faisant bien sentir la raideur dont lui aussi est atteint et lui souffle à l’oreille, le sentant frémir d’envie.
- Mais j’aime trop mon petit bonobo rouquin sais-tu ? Seulement cette fois-ci c’est moi qui fais la visite guidée.
Thomas n’a pas terminé sa phrase que son sexe entre d’un coup dans la rosette encore ouverte de leurs précédents exploits et s’engouffre jusqu’à la garde dans l’antre chaud et accueillant.
Il surveille en profitant à son tour de la glace placée devant eux, le visage de son chéri qui se pâme sous la saillie dont il ne s’attendait certainement pas.
- Arhhh !!! Han ! Han ! Han !
Les bruits de gorge de Florian le déchaînent et ses coups de reins deviennent frénétiques, la jouissance à sa grande surprise arrive presque aussitôt et ses bras viennent enserrer le ventre de son compagnon pendant qu’il se vide en lui les jambes tremblantes dues à l’orgasme qui une fois encore le terrasse sur place.
Je sens son sexe se dilater dans mes intestins et expulser son jus en brèves saccades, cette façon de me prendre à la fois virile, rapide et passionnée m’éclate à mon tour et je n’ai que le temps de le faire mettre à genoux face à moi.
De le voir comme ça, ses yeux me fixant quémandeurs et la bouche ouverte à quelques centimètres à peine de ma virilité tendue à m’en faire mal et prête à exposer, mendiante de cette friandise sucrée qu’il sait bientôt recevoir, me rend fou à mon tour et je n’ai qu’un seul va et vient à faire sur mon membre pour qu’il entre à son tour en ébullition et que ma sève gicle sur sa langue à son plus grand plaisir.
Je n’ai pas compté combien de fois j’ai joui de toute cette journée depuis cette merveilleuse fellation qui m’a réveillé ce matin de si belle façon, mais je pense que le nombre plus que conséquent mériterait d’apparaître dans le livre des records.
C’est encore chancelant que nous repartons sous la douche pour enlever les traces encore fraîches de notre petit plaisir commun, évitant cette fois-ci de nous regarder car certain que sinon, nous allons encore une fois de plus remettre le couvert au grand dam de ceux qui nous attendent et qui vont encore trouver le temps long.
C’est dans la limousine d’Hassan qui nous ramène chez nous, que nous ressentons le contrecoup de toutes ses heures de sexe débridé et que nous nous assoupissons dans un ensemble parfait, les poches sous les yeux et les traits tirés.
- (Le chauffeur) Nous sommes arrivés messieurs !!
Il sourit quand il voit les deux zombis sortir de la limousine et se diriger au radar jusqu’à la porte d’entrée, trébuchant plusieurs fois en se tenant par la taille.
Luka regarde la route tout dans ses pensées, plus ils approchent et plus la boule d’appréhension grandit dans son estomac, Raymond a eu beau le rassurer en lui disant que tout se passerait bien et que sa famille l’attendait avec impatience pour découvrir celui qui avait enfin réussi à rompre sa carapace de célibataire endurci, rien n’y fait et il se sent de plus en plus mal à l’aise d’être présenté à ces inconnus.
Le bruit du clignotant le fait sursauter et revenir au présent, il tourne la tête vers Raymond qui lui n’a pas ce genre de soucis au vu du sourire qu’il tient depuis tout le trajet et qui aurait dû le rassurer sur ce qui l’attend.
La voiture se gare devant un pavillon où les places sont rares car déjà presque toutes déjà occupées, démontrant ainsi qu’il va y avoir du monde et n’arrangeant en rien son mal de ventre.
Raymond arrête le moteur et se tourne vers Luka.
- Tu es prêt pour découvrir ta nouvelle famille ?
- Tu es sûr qu’ils vont m’accepter ?
- Je ne sais pas ce qu’il leur faudrait alors !! Un beau petit jeunot tout mignon pour le vieil ours que je suis.
Luka sourit malgré le stress.
- Un vieil ours mal rasé oui !!
Raymond ne retient plus une envie qu’il a depuis qu’ils sont dans la voiture et l’embrasse avec passion.
***/***
Dans le pavillon.
Patrick a entendu le moteur de la voiture et court à la fenêtre pour être le premier à voir qui en sort, le petit Franck le rejoint et plaque son nez contre le carreau pour mieux voir.
- C’est tonton Raymond qui arrive !!!
- (Lucette sa grand-mère) qu’est-ce qu’il fait, il est drôlement long ?
- (Franck) Il embrasse son amoureux !!
- (Caroline la sœur de Raymond) Et bien !! Ce n’est pas du chiqué on dirait !! Pfftt !! Il était temps qu’il se trouve quelqu’un, il est comment le beau-frère ?
Patrick lui fait signe de la main derrière son dos d’attendre qu’il voie mieux.
- Il va bientôt sortir, attends un peu !!
- (Roger le patriarche) Bande de curieux hi ! Hi ! Vous allez tous le voir d’ici peu.
Patrick sourit à son père en lui faisant un gros clin d’œil, il regarde à nouveau dans la rue et son sourire se transforme par un étonnement manifeste avant de revenir encore plus épanoui sur son visage.
- Tout ce que je peux vous dire, c’est que vous n’allez pas en croire vos yeux Hi ! Hi ! Et que ce ne sera plus moi le jeunot de la famille après ça, le frangin nous ramène un étudiant rendez-vous compte Hi ! Hi !
Sa sœur rongée par la curiosité se précipite à la fenêtre.
- Mais c’est qu’il est à croquer en plus !! Le frangin a été long à la détente mais il s’est trouvé du lourd croyez-moi Hi ! Hi !
Patrick met un coup de coude à sa sœur.
- Hé José ?? Va falloir que tu surveilles la frangine, on dirait qu’elle vient de flasher sur le petit nouveau Hi ! Hi !
- (Roger) Revenez ici tous les trois, ça ne se fait pas d’observer les gens comme vous le faites.
- (Patrick amusé) Tout le monde aux abris !! Voilà le frangin et sa bombe !!!
***/***
Raymond ouvre le coffre pour prendre ses cadeaux, il en tend une partie à Luka et prend le reste avant de claquer le coffre et de marcher vers la porte d’entrée suivit par Luka qui se fait le plus discret possible derrière lui, il s’en aperçoit et sourit en l’encourageant.
- Allez avance !! Plus vite arrivé et plus vite tu te sentiras mieux !!
- Gna gna gna !!! Je voudrais bien t’y voir à ma place ?
- Hum !! Tu te biles pour rien tu verras.
Ils sont presque devant la porte quand celle-ci s’ouvre devant un jeune homme le sourire jusqu’aux oreilles, il vient prendre les paquets des mains de Luka ne lui laissant que son bouquet de fleurs et lui dit à l’oreille.
- Tu as fait le bon choix tu verras !! Il n’est plus de première jeunesse mais la révision est faite, le contrôle technique est OK et il n’a pas beaucoup roulé.
Luka estomaqué par cet accueil éclate de rire en entrant dans la maison et c’est comme ça qu’il apparaît pour la première fois devant toute la famille réuni, famille qui sourit, déjà conquise par le charme naturel et la jovialité de ce jeune garçon aux yeux pétillants de timidité et de gentillesse.
2eme ANNÉE avant Pâques : (31 / 150) (Aix) (Seizième jour) (Chez les De Bierne)
Les grands-parents de Florian reçoivent les premiers invités en cette fin d’après-midi là, Alain et Évelyne déposent leurs paquets dans le placard de l’entrée et entrent dans le salon où Michel est déjà tranquillement installé à écouter la radio en somnolant.
Arrivent dans la foulée Mireille et Philippe qui les rejoignent à leur tour et s’installent confortablement en attendant qu’il soit l’heure de l’apéritif.
Le fait d’être si peu nombreux leur fait tout bizarre alors que depuis deux semaines c’était plutôt la foule où qu’ils se trouvent.
Quand Maryse quitte sa cuisine et les rejoint enfin en ôtant son tablier, elle leur en fait la remarque et relance ainsi la conversation.
- Quel calme vous ne trouvez pas ? Surtout après ses derniers jours, je vous avouerai que j’en ressentais le besoin.
- (Philippe) Je pense qu’il n’y a pas que nous qui apprécions même si c’était un vrai bonheur d’être avec toute cette jeunesse.
- (Michel) La maison va nous sembler bien vide maintenant, heureusement qu’il y a Raphaël pour nous tenir compagnie.
Alain avec un grand sourire :
- Je ne sais pas pour vous et je me doute que c’est pareil que pour moi, mais je l’adore ce garçon et pas seulement parce qu’il est rouquin croyez-moi.
- (Michel amusé) Fait plutôt la liste de ceux que tu n’apprécies pas, ce sera moins long.
- Ils sont tous bien, ce n’est pas ce que j’ai voulu dire, juste qu’avec « Raphi » c’est plus fort.
- (Philippe) C’est peut-être aussi parce qu’il est très proche de ton fils.
Alain hausse les épaules :
- Peut être oui, toi pour qui c’est le métier de comprendre l’esprit des gens !! Pourrais-tu me dire pourquoi j’accepte cette relation qu’ont Florian et Thomas avec Éric et Raphaël en trouvant presque ça naturel ?
- En quelques mots ou tu veux un cours particulier sur le sujet ?
- Quelques mots suffiront je pense.
- Eh bien je dirai que c’est certainement parce que tu ressens les sentiments qu’ils éprouvent les uns pour les autres et que tu n’y trouves rien de choquant.
- (Évelyne) Pourtant reconnaissez que ce n’est pas habituel !
- (Philippe) Pour notre culture c’est un fait mais d’autres que la nôtre n’y voit là rien d’extraordinaires, voire même en ont fait leurs modes de vie. Le principe du harem, des orgies romaine ou de la polygamie en sont les exemples types, que ce soit exclusivement des garçons ne change rien au principe qui veut que l’amour ne se cantonne pas à la monogamie comme nous sommes éduqués à le penser.
- (Alain) Ce qui m’étonne le plus en fait, c’est cette idée de deux couples qui sont ensemble. J’ai eu l’occasion d’en parler avec mon fils qui m’a juste répondu qu’avec Florian ce n’était pas pareil, qu’il y avait des sentiments différents et saviez-vous qu’ils n’acceptent pas d’avoir ce genre de relation avec leurs amis s’ils ne sont pas ensemble ?
- (Philippe) J’étais au courant, oui ! Maintenant je n’ai jamais eu à faire à des cas semblables et je ne peux que conjecturer sur ce fait, je pense que c’est leur façon de rester fidèle l’un envers l’autre.
- (Maryse) C’est un peu tiré par les cheveux mais je crois comprendre ce que tu veux dire, pourtant ils n’agissent pas tous de la même façon il me semble.
- (Philippe surpris) Ah !! Parce qu’Éric et Raphaël ont des relations séparées ? Je n’aurais pas cru ça venant d’eux pourtant.
- (Maryse) Je ne pensais pas à eux deux mais à Yuan.
- Que vient faire Yuan dans cette histoire ?
Maryse explique ce qu’elle a appris de la bouche même de Florian quand il leur a annoncé à elle et à Michel, sa relation avec Yuan.
Alain n’est pas vraiment étonné.
- J’avais bien vu qu’ils se tournaient autour ses trois là.
- (Philippe) Je ne sais quoi répondre, c’est tellement inhabituel comme situation et si vous voulez mon avis, je crois sérieusement que tout est lié avec la particularité de Florian. Peut-être que ça vient de celui qui est dans sa tête et qui a peut-être désinhibé son inconscient, vous savez tous que nous sommes l’addition des expériences de notre espèce et de notre éducation ? Nos gènes nous poussent à des actes précis comme se nourrir, rester en vie ou faire l’amour et nos traditions nous disent ce qui est bien ou mal. Imaginez un peuple qui aurait évolué différemment ou depuis beaucoup plus longtemps ? Disons par exemple en développant d’autres concepts comme la sexualité libre jusqu’à un certain point ? Ou tout simplement en apprenant à utiliser comme ça a l’air d’être le cas, une plus grande portion de leur cerveau qui leur permet de voir les choses autrement et d’atteindre un potentiel tel que ce que nous prenons pour des miracles, ne soit en fait pour eux que des choses banales qu’ils réalisent inconsciemment.
- (Alain sourit) C’est ce que tu appelles en quelques mots ? Je comprends mieux pourquoi tu es aussi réputé dans ton métier.
Philippe s’enfonce confortablement dans son fauteuil :
- La psychologie humaine a toujours été ma passion et depuis que je me suis intéressé à un bambin peu ordinaire il y a de ça quatorze ans, j’ai eu largement de quoi me poser des questions et en éprouver de grandes satisfactions personnelles quand j’en obtenais les réponses.
2eme ANNÉE avant Pâques : (32 / 150) (Aix) (Seizième jour) (Chez les De Bierne) (fin)
Il les voit tous lui sourire, comprenant combien son métier était et est encore sa passion, cette conversation leur amène à tous encore plus de questions et de troubles de savoir jusqu’à quel point ce bébé sauvé des flammes et grandissant parmi eux, a été « transformé » pour devenir au fil des ans celui qui les étonne chaque jour davantage sans savoir jusqu’où ça va le mener au final.
Philippe comprend très bien à leur visage qu’ils sont encore dans la conversation et que tout comme lui, ils ne peuvent qu’extrapoler sans avoir jamais de certitudes.
L’heure avance et la comtoise sonne déjà les huit coups quand ils se remuent enfin et c’est Mireille qui prend la parole pour briser ce cercle de silence.
- Nous attendons encore quelqu’un ?
Maryse en se secouant mentalement :
- Heu !! Oui, il manque encore les garçons.
- (Mireille avec le sourire) Je pensais qu’ils étaient sortis pour faire la fête avec leurs amis.
Évelyne avec une certaine émotion dans la voix :
- Je suis certaine qu’ils n’y pensent même pas, Thomas n’est jamais sorti en boîte et Florian préfère et de loin rester en famille.
- (Mireille surprise) Pour Florian encore je veux bien comprendre, c’est un garçon qui vit dans son monde !! Mais Thomas !! Un beau garçon comme ça qui ne sort jamais !!
- (Philippe) C’est justement la cause qui est responsable du fait.
- (Mireille) Comment ça ?
- (Alain) Tout simplement pour ne pas créer de problèmes, je m’explique, prenons Mathis par exemple !! Il ressemble à s’y méprendre à son cousin vous ne direz pas le contraire ? Et bien lui sa solution a toujours été de rentrer dans le lard de ceux qui s’approchent de lui de trop près, il est conscient de son physique et de ce qu’il peut avoir d’attirant pour les autres personnes, c’est sa façon en quelque sorte de se protéger de ceux ou celles qui le serreraient de trop près si vous voyez à quoi je fais allusion. Thomas lui n’a pas du tout le même caractère, il préfère éviter ce genre d’incident qui ne manquerait pas d’arriver sur la piste de danse d’une boîte de nuit ou tout autre endroit où la promiscuité l’amènerait très certainement à se faire draguer, voire même à subir des gestes indélicats sur sa personne.
- (Philippe amusé) Comme quoi plaire aux gens n’a pas que des avantages Hi ! Hi !
Le téléphone retentit dans la pièce, Maryse décroche et écoute quelques instants en ricanant toute seule.
-…
- Et bien !! Tu m’en diras tant !!
-…
- D’accord mon doudou, nous allons prendre l’apéritif en vous attendant.
-…
- Mais non, vous avez le temps !!
-…
- Entendu, on vous attend !!
-…
Maryse raccroche et retrouve les autres dans le salon.
- C’était Florian, il appelait pour ne pas qu’on s’inquiète. Il dit qu’ils sont restés au lit toute la journée et qu’ils arrivent dès que Thomas aura pris sa douche.
- (Alain amusé) Les voilà qui font du lard maintenant, au moins ils seront en pleine forme ce soir !!
Maryse sourit en lui faisant un clin d’œil.
- Ce n’est pas exactement ce que j’ai cru comprendre, mais qu’au contraire ils seront plutôt sur les rotules.
- (Michel) Qu’ils en profitent tant qu’ils sont jeunes !! Et puis ça ne leur fait pas de mal de se retrouver tous les deux après ses dernières semaines.
- (Philippe) Oui au fait !! Comment se fait-il qu’ils ne sont qu’eux deux ?
- (Michel) Yuan est rentré à Paris avec sa copine et Raphaël passe le réveillon avec Éric chez ses parents au camping.
Philippe se tourne vers Alain.
- Et je présume que la fratrie est chez ton frère pour profiter des quelques heures qu’ils leur restent à être ensemble ?
- (Alain) Juste leurs parents, Damien et Guillaume, Aurélien par contre a emmené Chloé au restaurant et ils comptent ensuite aller danser pour finir la soirée.
- (Michel étonné) Comme quoi les idées parfois sont trompeuses, de tous, c’est bien le dernier que j’aurai imaginé aller faire la fête ce soir.
Évelyne a les yeux brillants d’amusement.
- J’imagine ce que doit être un rock endiablé avec lui Hi ! Hi ! Surtout s’il faut qu’il rattrape sa partenaire, la pauvre Chloé, elle n’a pas fini de se retrouver le cul par terre Hi ! Hi !
Tout le monde imagine la scène et se met à éclater de rire, la vision d’Aurélien tendant la main pour rattraper sa chérie qui est déjà affalée par terre leur semblant irrésistible.
2eme ANNÉE avant Pâques : (33 / 150) (Aix) (Seizième jour) (Abus de sexe = grosse fatigue)
***/***
Résidence d’Hassan.
- Tu te magnes gros !!! On n’est pas en avance !!
- De la faute à qui ???
- Heu !! Là tu ferais mieux de te taire parce qu’il me semble que c’est toi qui as lâché les chevaux le premier.
Thomas sort la tête de la douche en souriant.
- C’était ce matin pour te réveiller en douceur, je n’avais pas prévu qu’on y passerait la journée.
Il regarde un moment son petit rouquin qui lui tourne le dos pour prendre ses vêtements et ne rate rien de la belle paire de fesses toute blanche qu’il a sous les yeux.
Je vois bien son regard posé sur moi depuis la glace du lavabo, son œil pétillant d’envie me donne le frisson et mon sexe retrouve à mon plus grand étonnement après la journée que nous venons de passer, une raideur impressionnante qui si je n’y prends garde va encore une fois déclencher ma libido et nous mettre cette fois dans un retard certain.
Thomas n’est pas dupe longtemps et il capte tout de suite le frémissement des petites fesses de son copain.
- Ne me dis pas que tu es encore excité ? Si ? Putain mais tu es pire qu’un bonobo mon gars !!
Il sort de la douche et vient se plaquer tout trempé contre son dos, lui faisant bien sentir la raideur dont lui aussi est atteint et lui souffle à l’oreille, le sentant frémir d’envie.
- Mais j’aime trop mon petit bonobo rouquin sais-tu ? Seulement cette fois-ci c’est moi qui fais la visite guidée.
Thomas n’a pas terminé sa phrase que son sexe entre d’un coup dans la rosette encore ouverte de leurs précédents exploits et s’engouffre jusqu’à la garde dans l’antre chaud et accueillant.
Il surveille en profitant à son tour de la glace placée devant eux, le visage de son chéri qui se pâme sous la saillie dont il ne s’attendait certainement pas.
- Arhhh !!! Han ! Han ! Han !
Les bruits de gorge de Florian le déchaînent et ses coups de reins deviennent frénétiques, la jouissance à sa grande surprise arrive presque aussitôt et ses bras viennent enserrer le ventre de son compagnon pendant qu’il se vide en lui les jambes tremblantes dues à l’orgasme qui une fois encore le terrasse sur place.
Je sens son sexe se dilater dans mes intestins et expulser son jus en brèves saccades, cette façon de me prendre à la fois virile, rapide et passionnée m’éclate à mon tour et je n’ai que le temps de le faire mettre à genoux face à moi.
De le voir comme ça, ses yeux me fixant quémandeurs et la bouche ouverte à quelques centimètres à peine de ma virilité tendue à m’en faire mal et prête à exposer, mendiante de cette friandise sucrée qu’il sait bientôt recevoir, me rend fou à mon tour et je n’ai qu’un seul va et vient à faire sur mon membre pour qu’il entre à son tour en ébullition et que ma sève gicle sur sa langue à son plus grand plaisir.
Je n’ai pas compté combien de fois j’ai joui de toute cette journée depuis cette merveilleuse fellation qui m’a réveillé ce matin de si belle façon, mais je pense que le nombre plus que conséquent mériterait d’apparaître dans le livre des records.
C’est encore chancelant que nous repartons sous la douche pour enlever les traces encore fraîches de notre petit plaisir commun, évitant cette fois-ci de nous regarder car certain que sinon, nous allons encore une fois de plus remettre le couvert au grand dam de ceux qui nous attendent et qui vont encore trouver le temps long.
C’est dans la limousine d’Hassan qui nous ramène chez nous, que nous ressentons le contrecoup de toutes ses heures de sexe débridé et que nous nous assoupissons dans un ensemble parfait, les poches sous les yeux et les traits tirés.
- (Le chauffeur) Nous sommes arrivés messieurs !!
Il sourit quand il voit les deux zombis sortir de la limousine et se diriger au radar jusqu’à la porte d’entrée, trébuchant plusieurs fois en se tenant par la taille.
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