02-09-2020, 11:50 AM
2eme ANNÉE avant Pâques : (26 / 150) (Aix) (Seizième jour) (Résidence d’Hassan) (fin)
Christophe fait comme si de rien n’était, prenant un air innocent qui ne trompe personne parmi ceux qui sont restés dans la chambre.
Je le palpe en remontant lentement depuis ses globes fessiers jusqu’à ce que mes doigts rencontrent le muscle déplacer par les mouvements trop brusques et prématurés suite à son opération, par chance les vertèbres sont restées en place et il n’y a donc pas de soucis à se faire de ce côté-là.
Maintenant pour être efficace, il faut absolument que j’aie accès à ce muscle dorsal, mais surtout aux ligaments qui le maintiennent et lui permettent d’assumer sa fonction et qui sont encore trop distendus, n’étant pas encore suffisamment remis de ma première intervention pour l’y maintenir en place en cas d’un effort trop brusque, ce qui vient assurément d’arriver ce soir.
- Il va me falloir des serviettes et une lame de rasoir neuve pour que j’incise l’épiderme, quelqu’un peut-il s’en charger ?
- (Hassan) Je m’en occupe, il t’en faut beaucoup ?
- Assez oui, il risque d’y avoir pas mal de sang.
Christophe avec un début de panique :
- Tu ne vas quand même pas l’opérer sur le lit ? En plus tu n’as rien pour ça !!!
- Ce n’est pas vraiment une opération t’inquiète, juste que je dois remettre le muscle en place avant de faire ce que j’ai à faire.
- Mais !!! Tu n’as rien pour le recoudre ??? C’est de la folie !!!
- Écoute Christophe !! Je ne t’ai pas demandé de rester, tu me fais confiance ou tu sors !! C’est bien compris ??
- (Thomas rassurant) Fais lui confiance, crois-tu que je le laisserai faire si je ne savais pas qu’Amid ne risque rien ? Et son père ? S’il n’avait pas une entière confiance en Florian, tu crois sincèrement qu’il n’aurait pas déjà fait venir les meilleurs médecins qui soient ?
Le petit prince ne dit rien mais je vois bien qu’il en est au même point de raisonnements que son copain et je vais devoir leur démontrer avant d’intervenir, qu’ils ne doivent pas avoir peur des conséquences de mes futurs actes.
- Tu vois sa cicatrice ?
- (Christophe) Bien sûr !!
- Alors regarde bien, je vais te faire un tour de magie Hi ! Hi !
Je mouille mon index et suis la ligne plus blanche des sutures de l’opération précédente ; tous les quelques centimètres, je recommence à mouiller mon doigt jusqu’à ce qu’enfin je l’aie parcourue en entier.
Hassan revient charger de ses serviettes et comme les trois garçons, assiste à ce « don » dont il a entendu parler mais qu’il n’a encore jamais assisté de visu.
Petit à petit, en suivant le même sens que mon doigt quelques instants plus tôt, la marque s’estompe pour disparaître complètement en laissant le dos du jeune prince intact de toute trace d’opération.
- Et voilà le travail !! C’est magique hi ! Hi !
Amid ne pouvant bien sûr rien voir, pose la question en remarquant bien l’air ahuri sur les visages de Christophe et de son père.
- Qu’est ce qui se passe ?
Christophe qui n’en croit pas ses yeux :
- C’est ta cicatrice !! Elle a entièrement disparu !!!
- Hein !!!!
- Si je te le dis !!! C’est comme si elle n’avait jamais existé !!!
Pendant qu’ils s’émerveillent en cherchant à comprendre ce qui bien sûr restera un mystère pour eux, je prends les serviettes des mains d’Hassan et je les dispose de façon à arrêter la coulée de sang qui ne va pas manquer le temps qu’il va me falloir pour remettre tout en place et qu’agisse ma salive pour réparer tout ça.
Je prends la lame de rasoir et sans prévenir le jeune prince pour ne pas qu’il se crispe d’appréhension, j’incise profondément la peau et les chairs qui me gênent sur vingt bons centimètres.
- Aïe !!!
- C’est fini doudouille, ne bouge pas surtout, je n’en ai que pour quelques minutes.
Mon doigt est déjà dans la plaie quand je lui dis ces quelques mots, le ligament ainsi que le muscle sont remis en place rapidement alors que déjà un filet de salive entre en contact avec eux, je ne m’occupe pas des quelques nerfs sectionnés en sachant très bien qu’ils vont se reconstituer.
J’envoie plusieurs autres jets dans la plaie qui déjà ne saigne presque plus et comme les personnes autour de moi, je regarde avec le même émerveillement qu’eux, les chairs se rapprocher et se refermer, ne laissant bientôt plus aucunes traces de mon intervention sur sa peau mate.
Le tout n’a pas pris cinq minutes et me sentant observer, je relève les yeux vers Hassan et Christophe qui me fixent intensément cherchant certainement à comprendre ce que je suis vraiment.
Question dont moi-même je n’ai bien sûr pas la réponse, me contentant de hocher les épaules devant leurs expressions interrogatives.
- (Amid surpris) C’est déjà fini ? C’est incroyable, je n’ai plus mal !! Je fais quoi maintenant ?
Amusé par sa bouille incrédule, je lui réponds l’air sentencieux en levant les bras au-dessus de ma tête.
- Lève-toi et marche !!!
***/***
Thomas toujours allongé dans le lit les mains derrière la tête, soupir amusé. Oui vraiment, une sacrée soirée qui s’est heureusement bien terminée et qui a été suivie d’un repas tout en découverte de nouvelles saveurs, ainsi que d’une longue discussion où les idées les plus folles ont été extrapolées jusque tard dans la nuit.
Il se redresse sur un coude pour regarder son ami dormir et ses yeux s’allument devant la forme qu’a prise la couette à un endroit qui ne trompe pas sur ce qui peut la lui avoir donnée.
Thomas se penche alors en se disant qu’il est grand temps d’avoir ce moment d’intimité qui les avait décidés à passer la nuit ici, sa main doucement entre sous la couette et c’est avec un soupir de satisfaction cette fois, qu’il s’empare de la chose en plein émoi qui ne va pas tarder à lui donner le plaisir qu’il en attend.
2eme ANNÉE avant Pâques : (27 / 150) (Région parisienne) (Seizième jour) (Raymond & Luka) (Bonne année)
Luka monte dans la voiture que Raymond vient de sortir du garage et boucle sa ceinture de sécurité en attendant qu’il monte et s’installe à son tour.
L’appréhension marque son visage, conscient qu’il est que cette soirée sera décisive pour la suite de leur relation et que d’être présenté à la famille de son ami, est pour Raymond un signe évident de l’attachement qu’il lui porte.
Pendant que Luka prenait sa douche et se préparait pour la soirée, Raymond a eu une longue conversation téléphonique avec ses parents en leur expliquant qu’il était de retour de mission et que donc il pourrait en fin de compte être auprès d’eux, mais qu’il ne serait pas seul.
Ses parents connaissent depuis longtemps les penchants sexuels de leur fils, toutefois il s’était toujours bien gardé d’amener un garçon chez eux et ils se doutent bien que s’il le fait en un jour si particulier, c’est que les sentiments qu’il éprouve pour cet homme sont suffisamment forts pour qu’il envisage une relation à long terme.
Raymond a raccroché, rassuré du fait qu’ils accueilleront Luka comme il se doit, il n’en a pas dit plus à ses parents et ils découvriront par eux-mêmes la jeunesse de son ami, souhaitant de tout cœur qu’il l’accepte sans réserves.
Il est quand même relativement nerveux quand il s’installe au volant et c’est avec un petit sourire crispé qu’il tente de détendre son ami.
Ils ont passé le reste de la journée à s’embrasser, n’ayant pas besoin de sortir puisque les cadeaux étaient déjà prévus de longue date pour tous les invités.
Ce n’est que quelques rues plus loin, quand ils passent devant une boutique de fleurs que Luka lui demande d’une voix timide.
- J’aimerais acheter un bouquet pour ta mère, tu peux t’arrêter ?
- Il y a déjà des cadeaux pour tout le monde, tu sais ?
- Oui mais pas de moi !!
Raymond se gare donc sur le parking d’un petit centre commercial, il sort son portefeuille et tend quelques billets au jeune homme dont il sait bien qu’il n’a pas un sou en poche et voulant lui éviter que ce soit lui qui le lui demande pour préserver sa pudeur.
- Tiens prends !! Si tu n’as pas assez, n’hésite pas à me le dire.
Le visage reconnaissant de Luka démontre que son geste le touche et qu’il lui a évité ce que de toute évidence le jeune homme cherchait à lui faire savoir sans paraître le taper.
- Merci !! Je te les rendrai dès que j’aurai à nouveau accès à mon compte en banque.
Raymond sourit :
- Je le mettrai sur ta note, j’ai moi aussi encore un ou deux trucs à acheter et si tu es d’accord, on se retrouve à la voiture d’ici une petite demi-heure.
- Entendu !
Pendant que Luka part directement en direction du fleuriste, Raymond entre dans le centre commercial y faire ses dernières emplettes et surtout y chercher un cadeau qui fera plaisir à son ami.
Il profite également d’être seul pour passer quelques coups de téléphone professionnels, le dernier lui amène le sourire aux lèvres.
- Nous pourrons les avoir pour quand ?
-…
- Oui je passerai demain les prendre alors ?
-…
- Je ne doutais pas un instant de leur efficacité tu sais !! Et pour l’argent ?
-…
- A quand même !! Ils ne se sont pas foutus de lui à ce que je vois !!
-…
- Elle est à son nouveau nom ?
-…
- J’en connais un qui va se sentir soulager avec ça, imagine-toi à sa place aussi.
-…
- Chez moi oui et je pense qu’il y restera.
-…
- Pendant la durée de la mission oui !! Mais je pensais aussi après coup en te disant ça !!
-… ????
2eme ANNÉE avant Pâques : (28 / 150) (Région parisienne) (Seizième jour) (Raymond & Luka) (Bonne année) (suite)
- Hi ! Hi ! Le coup de foudre est enfin tombé sur moi que veux-tu !! Et toi toujours rien de neuf à l’horizon ?
-…
- Bah !! Il n’y a pas de raisons et puis ça peut aller vite tu sais ? Regarde pour moi, tu crois que je m’y étais préparé ? Ça m’est tombé dessus sans prévenir et ça t’arrivera pareil.
-…
- Oui, pas de soucis !! Nous viendrons vous faire un coucou avant que je me remette au boulot.
-…
- J’ai pris un week-end prolongé, de toute façon l’affaire est résolue.
-…
- C’est un peu plus compliqué que ça, je vous expliquerai ça à mon retour. En attendant passe de bonnes fêtes et donne le bonjour aux copains de ma part.
-…
- Oui Hi ! Hi ! Comme tu dis, je m’en souviendrais de celles-là.
Raymond raccroche en souriant, maintenant il ne reste plus qu’au téléphone arabe de fonctionner et d’ici pas longtemps tout le service saura qu’il s’est mis « enfin » avec quelqu’un, il n’a jamais caché sa vraie nature et même s’il ne montrait pas ses relations épisodiques, il ne faisait pas non plus semblant d’être autrement que ce qu’il est.
Quand ils l’ont appris la première fois, ses collègues sont tombés sur le cul ; son apparence macho leur laissait loin à penser qu’il ne tombait pas les femmes comme des petits pains mais qu’au contraire son attirance allait plutôt pour la gent masculine.
Dans l’ensemble, ils l’ont plutôt bien pris. Surtout quand ils se sont rendu compte qu’il cherchait tout comme eux à vivre en couple et pas à s’éclater avec des coups d’un soir, ce qui d’ailleurs n’a jamais été dans ses intentions.
Quand il arrive à la voiture, Luka n’est pas encore là et ce n’est que quelques minutes plus tard qu’il le voit arriver en courant en tenant son bouquet dans une main et un sac dans l’autre.
- (Luka) Il y a longtemps que tu m’attends ?
- Je viens juste d’arriver, je vois que tu as dépensé ton prêt Hi ! Hi !
- Ce n’est pas grand-chose mais je voulais marquer le coup.
- Je connais ta situation et tu n’étais pas obligé, en parlant de ça, j’ai plutôt de bonnes nouvelles : tes nouveaux papiers seront prêts d’ici demain et ton allocation que t’a promis Maurice également, il t’a déjà fait verser deux mille euros sur ton nouveau compte et tu recevras cette somme chaque mois tant que tu n’auras pas retrouvé ta véritable identité, nous irons chercher tes papiers et ta carte bleue demain au bureau.
Luka impressionné et curieux :
- Wouah !!! Je n’ai jamais eu autant d’argent !! Tu sais comment je vais m’appeler ?
- Aucune idée !! Ce sera la surprise, je te verrais bien en Kader moi !!
- (Luka amusé) Je n’ai pas franchement le look, admets-le !!
- Pas vraiment non Hi ! Hi !
Luka hésite un instant, Raymond comprend et lui tend les bras pour qu’il vienne l’embrasser comme il en a de toute évidence envie, lui montrant par ce geste qu’il ne cachera pas sa relation avec lui à qui que ce soit.
Les deux garçons s’embrassent alors fougueusement, ce n’est que quelques secondes plus tard, quand ils se séparent, que Raymond voit les larmes perlées des yeux de Luka et en est tout retourné à son tour.
- Et bien !! Qu’est-ce qu’il se passe ?
- Je suis trop heureux tu sais, plus j’y pense et plus je me dis que cette agression a eu du bon. Elle m’a permis de te rencontrer et de ne plus être seul au monde.
Raymond ému plus qu’il ne voudrait se l’avouer, sèche les larmes de Luka en passant un doigt sous ses yeux.
- Nous ne serons plus jamais seuls à présent, allez !! Un petit sourire et on y va !! Ils vont commencer à se demander ce que nous faisons et ils risquent de s’imaginer des choses !!
- Ils seront juste en avance de quelques heures si tu veux bien de moi dans ton lit ce soir ou plutôt demain matin quand nous rentrerons.
Raymond sent son cœur s’affoler.
- Et comment que je veux de toi !! Et pour longtemps, très longtemps crois-moi !!
Le sourire de Luka lui fait remonter un frisson tout au long de sa colonne vertébrale et ce sont les yeux remplis de bonheur que Raymond monte en voiture et qu’ils quittent le centre commercial pour continuer à deux la longue route qu’ils ont déjà trop longtemps, pour lui tout au moins, traversé seuls.
***/***
Chez les Baltot.
Lucette Baltot la mère de Raymond est très superstitieuse et elle vient tout juste de s’apercevoir qu’avec le petit ami de son fils, ils seront treize à table. Elle décide de mettre un quatorzième couvert sous le regard amusé de Roger son mari, qui se moque gentiment d’elle
- Ils n’ont pas encore eu le temps d’avoir un enfant tu sais maman !! Hi ! Hi !
2eme ANNÉE avant Pâques : (29 / 150) (Région parisienne) (Seizième jour) (Raymond & Luka) (Bonne année) (suite)
- Mon Dieu !! Vous entendez ça les enfants ?? Voilà votre père qui fait de l’humour !!
- (Lucien le fils cadet) Pourquoi tu as mis un couvert de plus m’man ?
- Parce que treize à table ça porte malheur, voilà pourquoi.
Caroline la seule fille de la fratrie.
- Il va nous falloir aller chercher un SDF dans la rue ou tu vas nous inviter quelqu’un de dernière minute ?
Lucette tire la langue à sa fille.
- C’est une bonne idée ça, va voir dehors s’il n’y a pas un pauvre malheureux qui voudrait partager notre repas.
De la plus jeune au plus vieux, tous écoutent avec amusement le même refrain qui dure depuis des années quand la famille Baltot organise une soirée et que le fameux chiffre treize revient d’actualité.
***/***
Pour faire connaissance avec eux, voici un récapitulatif des membres de la famille.
Roger Baltot le père, fonctionnaire de police, est un homme de cinquante-sept ans bien bâtit pour ne pas dire qu’il a un début d’embonpoint ; un mètre quatre-vingt pour quatre-vingt-cinq kilos, comme le reste de la famille il est ou plutôt était châtain les yeux marron.
C’est un homme qui apprécie la vie, sa famille et ses amis, il n’est jamais en reste pour faire la fête surtout que ce n’est pas lui qui fait la cuisine, préférant de loin lire son journal pendant que sa femme s’active aux fourneaux.
Lucette Baltot la mère, ayant eu quatre enfants est restée mère au foyer pour les élever comme il se doit ; Cinquante-six ans, un mètre soixante-dix pour soixante kilos, les cheveux restant d’un beau châtain clair entretenu par de longues séances régulières chez son coiffeur.
C’est une maîtresse femme qui mène sa petite tribu à la baguette en restant dans la jovialité et la douceur, ne serait-ce l’aspect superstition qui fait sourire tout le monde quand comme aujourd’hui, il se démarque par l’exagération et le non-sens.
Raymond Baltot le fils aîné que nous connaissons déjà, trente-cinq ans, fonctionnaire de police comme son père, célibataire du moins jusqu’à aujourd’hui ; Un mètre soixante-dix-huit pour soixante-quinze kilos, châtain déjà grisonnant et les yeux marron marque de fabrique de la famille.
Lucien Baltot le second fils, chauffeur de bus à Meaux est un garçon qui prend la vie comme elle vient au grand dam parfois de sa femme Éléonore qui préférerait de temps en temps le voir plus terre à terre vis-à-vis de l’argent qu’il aurait tendance à jeter par les fenêtres, si elle n’était pas là pour y mettre le holà.
Trente ans pour un mètre quatre-vingts et quatre-vingts kilos, il est de la fratrie celui qui ressemble le plus à son père, ne serait-ce les cheveux non encore grisonnants.
Caroline Baltot arrive juste derrière par l’âge, vingt-sept ans pour un mètre soixante-huit et cinquante-cinq kilos, c’est la plus petite de la famille mais elle a un charme fou et son mari José la couve comme le plus important des trésors.
Elle est esthéticienne au plus grand plaisir de sa mère qui ne manque pas de venir à son cabinet à chaque fois que l’occasion se présente. D’une nature très douce, elle est la coqueluche des enfants qui sont attirés par elle comme un papillon par la lumière des phares.
Patrick Baltot le benjamin est électricien industriel dans une grande entreprise d’état, vingt-cinq ans à l’allure sportive, pas beaucoup plus grand que sa sœur avec ses un mètre soixante-dix pour cinquante-cinq kilos et ses cheveux châtains en brosse.
C’est le tout fou de la famille qui ne rate jamais l’occasion de s’amuser avec ses nombreux copains et qui a eu la chance de se marier avec Nadia qui est tout comme lui une fêtarde invétérée, mais qui tient son ménage de façon magistrale en dehors des week-ends où ils se lâchent en boîtes de nuit, laissant la petite Lisbeth à la garde des grands-parents qui sont aux anges avec ce petit bout de chou d’à peine trois ans.
Reste Damien cinq ans, le fils de Caroline et de José qui est un enfant calme et souriant tout comme le petit Franck neuf ans le fils de Lucien et d’Éléonore, qui lui est un terrible et n’a peur de rien si ce n’est quand il en fait trop, de la main droite de son père quand elle atteint heureusement rarement ses fesses.
***/***
L’ambiance dans la maison ne manque donc pas de piquants en sachant que tous, enfants, parents, petits-enfants, gendre ou bru s’entendent à merveilles, n’attendant plus que celui qu’ils n’espéraient plus avant ce coup de téléphone qui leur a amené à tous le sourire et surtout aussi la curiosité de connaître celui qui a su prendre le cœur du fils prodigue et au combien solitaire.
Christophe fait comme si de rien n’était, prenant un air innocent qui ne trompe personne parmi ceux qui sont restés dans la chambre.
Je le palpe en remontant lentement depuis ses globes fessiers jusqu’à ce que mes doigts rencontrent le muscle déplacer par les mouvements trop brusques et prématurés suite à son opération, par chance les vertèbres sont restées en place et il n’y a donc pas de soucis à se faire de ce côté-là.
Maintenant pour être efficace, il faut absolument que j’aie accès à ce muscle dorsal, mais surtout aux ligaments qui le maintiennent et lui permettent d’assumer sa fonction et qui sont encore trop distendus, n’étant pas encore suffisamment remis de ma première intervention pour l’y maintenir en place en cas d’un effort trop brusque, ce qui vient assurément d’arriver ce soir.
- Il va me falloir des serviettes et une lame de rasoir neuve pour que j’incise l’épiderme, quelqu’un peut-il s’en charger ?
- (Hassan) Je m’en occupe, il t’en faut beaucoup ?
- Assez oui, il risque d’y avoir pas mal de sang.
Christophe avec un début de panique :
- Tu ne vas quand même pas l’opérer sur le lit ? En plus tu n’as rien pour ça !!!
- Ce n’est pas vraiment une opération t’inquiète, juste que je dois remettre le muscle en place avant de faire ce que j’ai à faire.
- Mais !!! Tu n’as rien pour le recoudre ??? C’est de la folie !!!
- Écoute Christophe !! Je ne t’ai pas demandé de rester, tu me fais confiance ou tu sors !! C’est bien compris ??
- (Thomas rassurant) Fais lui confiance, crois-tu que je le laisserai faire si je ne savais pas qu’Amid ne risque rien ? Et son père ? S’il n’avait pas une entière confiance en Florian, tu crois sincèrement qu’il n’aurait pas déjà fait venir les meilleurs médecins qui soient ?
Le petit prince ne dit rien mais je vois bien qu’il en est au même point de raisonnements que son copain et je vais devoir leur démontrer avant d’intervenir, qu’ils ne doivent pas avoir peur des conséquences de mes futurs actes.
- Tu vois sa cicatrice ?
- (Christophe) Bien sûr !!
- Alors regarde bien, je vais te faire un tour de magie Hi ! Hi !
Je mouille mon index et suis la ligne plus blanche des sutures de l’opération précédente ; tous les quelques centimètres, je recommence à mouiller mon doigt jusqu’à ce qu’enfin je l’aie parcourue en entier.
Hassan revient charger de ses serviettes et comme les trois garçons, assiste à ce « don » dont il a entendu parler mais qu’il n’a encore jamais assisté de visu.
Petit à petit, en suivant le même sens que mon doigt quelques instants plus tôt, la marque s’estompe pour disparaître complètement en laissant le dos du jeune prince intact de toute trace d’opération.
- Et voilà le travail !! C’est magique hi ! Hi !
Amid ne pouvant bien sûr rien voir, pose la question en remarquant bien l’air ahuri sur les visages de Christophe et de son père.
- Qu’est ce qui se passe ?
Christophe qui n’en croit pas ses yeux :
- C’est ta cicatrice !! Elle a entièrement disparu !!!
- Hein !!!!
- Si je te le dis !!! C’est comme si elle n’avait jamais existé !!!
Pendant qu’ils s’émerveillent en cherchant à comprendre ce qui bien sûr restera un mystère pour eux, je prends les serviettes des mains d’Hassan et je les dispose de façon à arrêter la coulée de sang qui ne va pas manquer le temps qu’il va me falloir pour remettre tout en place et qu’agisse ma salive pour réparer tout ça.
Je prends la lame de rasoir et sans prévenir le jeune prince pour ne pas qu’il se crispe d’appréhension, j’incise profondément la peau et les chairs qui me gênent sur vingt bons centimètres.
- Aïe !!!
- C’est fini doudouille, ne bouge pas surtout, je n’en ai que pour quelques minutes.
Mon doigt est déjà dans la plaie quand je lui dis ces quelques mots, le ligament ainsi que le muscle sont remis en place rapidement alors que déjà un filet de salive entre en contact avec eux, je ne m’occupe pas des quelques nerfs sectionnés en sachant très bien qu’ils vont se reconstituer.
J’envoie plusieurs autres jets dans la plaie qui déjà ne saigne presque plus et comme les personnes autour de moi, je regarde avec le même émerveillement qu’eux, les chairs se rapprocher et se refermer, ne laissant bientôt plus aucunes traces de mon intervention sur sa peau mate.
Le tout n’a pas pris cinq minutes et me sentant observer, je relève les yeux vers Hassan et Christophe qui me fixent intensément cherchant certainement à comprendre ce que je suis vraiment.
Question dont moi-même je n’ai bien sûr pas la réponse, me contentant de hocher les épaules devant leurs expressions interrogatives.
- (Amid surpris) C’est déjà fini ? C’est incroyable, je n’ai plus mal !! Je fais quoi maintenant ?
Amusé par sa bouille incrédule, je lui réponds l’air sentencieux en levant les bras au-dessus de ma tête.
- Lève-toi et marche !!!
***/***
Thomas toujours allongé dans le lit les mains derrière la tête, soupir amusé. Oui vraiment, une sacrée soirée qui s’est heureusement bien terminée et qui a été suivie d’un repas tout en découverte de nouvelles saveurs, ainsi que d’une longue discussion où les idées les plus folles ont été extrapolées jusque tard dans la nuit.
Il se redresse sur un coude pour regarder son ami dormir et ses yeux s’allument devant la forme qu’a prise la couette à un endroit qui ne trompe pas sur ce qui peut la lui avoir donnée.
Thomas se penche alors en se disant qu’il est grand temps d’avoir ce moment d’intimité qui les avait décidés à passer la nuit ici, sa main doucement entre sous la couette et c’est avec un soupir de satisfaction cette fois, qu’il s’empare de la chose en plein émoi qui ne va pas tarder à lui donner le plaisir qu’il en attend.
2eme ANNÉE avant Pâques : (27 / 150) (Région parisienne) (Seizième jour) (Raymond & Luka) (Bonne année)
Luka monte dans la voiture que Raymond vient de sortir du garage et boucle sa ceinture de sécurité en attendant qu’il monte et s’installe à son tour.
L’appréhension marque son visage, conscient qu’il est que cette soirée sera décisive pour la suite de leur relation et que d’être présenté à la famille de son ami, est pour Raymond un signe évident de l’attachement qu’il lui porte.
Pendant que Luka prenait sa douche et se préparait pour la soirée, Raymond a eu une longue conversation téléphonique avec ses parents en leur expliquant qu’il était de retour de mission et que donc il pourrait en fin de compte être auprès d’eux, mais qu’il ne serait pas seul.
Ses parents connaissent depuis longtemps les penchants sexuels de leur fils, toutefois il s’était toujours bien gardé d’amener un garçon chez eux et ils se doutent bien que s’il le fait en un jour si particulier, c’est que les sentiments qu’il éprouve pour cet homme sont suffisamment forts pour qu’il envisage une relation à long terme.
Raymond a raccroché, rassuré du fait qu’ils accueilleront Luka comme il se doit, il n’en a pas dit plus à ses parents et ils découvriront par eux-mêmes la jeunesse de son ami, souhaitant de tout cœur qu’il l’accepte sans réserves.
Il est quand même relativement nerveux quand il s’installe au volant et c’est avec un petit sourire crispé qu’il tente de détendre son ami.
Ils ont passé le reste de la journée à s’embrasser, n’ayant pas besoin de sortir puisque les cadeaux étaient déjà prévus de longue date pour tous les invités.
Ce n’est que quelques rues plus loin, quand ils passent devant une boutique de fleurs que Luka lui demande d’une voix timide.
- J’aimerais acheter un bouquet pour ta mère, tu peux t’arrêter ?
- Il y a déjà des cadeaux pour tout le monde, tu sais ?
- Oui mais pas de moi !!
Raymond se gare donc sur le parking d’un petit centre commercial, il sort son portefeuille et tend quelques billets au jeune homme dont il sait bien qu’il n’a pas un sou en poche et voulant lui éviter que ce soit lui qui le lui demande pour préserver sa pudeur.
- Tiens prends !! Si tu n’as pas assez, n’hésite pas à me le dire.
Le visage reconnaissant de Luka démontre que son geste le touche et qu’il lui a évité ce que de toute évidence le jeune homme cherchait à lui faire savoir sans paraître le taper.
- Merci !! Je te les rendrai dès que j’aurai à nouveau accès à mon compte en banque.
Raymond sourit :
- Je le mettrai sur ta note, j’ai moi aussi encore un ou deux trucs à acheter et si tu es d’accord, on se retrouve à la voiture d’ici une petite demi-heure.
- Entendu !
Pendant que Luka part directement en direction du fleuriste, Raymond entre dans le centre commercial y faire ses dernières emplettes et surtout y chercher un cadeau qui fera plaisir à son ami.
Il profite également d’être seul pour passer quelques coups de téléphone professionnels, le dernier lui amène le sourire aux lèvres.
- Nous pourrons les avoir pour quand ?
-…
- Oui je passerai demain les prendre alors ?
-…
- Je ne doutais pas un instant de leur efficacité tu sais !! Et pour l’argent ?
-…
- A quand même !! Ils ne se sont pas foutus de lui à ce que je vois !!
-…
- Elle est à son nouveau nom ?
-…
- J’en connais un qui va se sentir soulager avec ça, imagine-toi à sa place aussi.
-…
- Chez moi oui et je pense qu’il y restera.
-…
- Pendant la durée de la mission oui !! Mais je pensais aussi après coup en te disant ça !!
-… ????
2eme ANNÉE avant Pâques : (28 / 150) (Région parisienne) (Seizième jour) (Raymond & Luka) (Bonne année) (suite)
- Hi ! Hi ! Le coup de foudre est enfin tombé sur moi que veux-tu !! Et toi toujours rien de neuf à l’horizon ?
-…
- Bah !! Il n’y a pas de raisons et puis ça peut aller vite tu sais ? Regarde pour moi, tu crois que je m’y étais préparé ? Ça m’est tombé dessus sans prévenir et ça t’arrivera pareil.
-…
- Oui, pas de soucis !! Nous viendrons vous faire un coucou avant que je me remette au boulot.
-…
- J’ai pris un week-end prolongé, de toute façon l’affaire est résolue.
-…
- C’est un peu plus compliqué que ça, je vous expliquerai ça à mon retour. En attendant passe de bonnes fêtes et donne le bonjour aux copains de ma part.
-…
- Oui Hi ! Hi ! Comme tu dis, je m’en souviendrais de celles-là.
Raymond raccroche en souriant, maintenant il ne reste plus qu’au téléphone arabe de fonctionner et d’ici pas longtemps tout le service saura qu’il s’est mis « enfin » avec quelqu’un, il n’a jamais caché sa vraie nature et même s’il ne montrait pas ses relations épisodiques, il ne faisait pas non plus semblant d’être autrement que ce qu’il est.
Quand ils l’ont appris la première fois, ses collègues sont tombés sur le cul ; son apparence macho leur laissait loin à penser qu’il ne tombait pas les femmes comme des petits pains mais qu’au contraire son attirance allait plutôt pour la gent masculine.
Dans l’ensemble, ils l’ont plutôt bien pris. Surtout quand ils se sont rendu compte qu’il cherchait tout comme eux à vivre en couple et pas à s’éclater avec des coups d’un soir, ce qui d’ailleurs n’a jamais été dans ses intentions.
Quand il arrive à la voiture, Luka n’est pas encore là et ce n’est que quelques minutes plus tard qu’il le voit arriver en courant en tenant son bouquet dans une main et un sac dans l’autre.
- (Luka) Il y a longtemps que tu m’attends ?
- Je viens juste d’arriver, je vois que tu as dépensé ton prêt Hi ! Hi !
- Ce n’est pas grand-chose mais je voulais marquer le coup.
- Je connais ta situation et tu n’étais pas obligé, en parlant de ça, j’ai plutôt de bonnes nouvelles : tes nouveaux papiers seront prêts d’ici demain et ton allocation que t’a promis Maurice également, il t’a déjà fait verser deux mille euros sur ton nouveau compte et tu recevras cette somme chaque mois tant que tu n’auras pas retrouvé ta véritable identité, nous irons chercher tes papiers et ta carte bleue demain au bureau.
Luka impressionné et curieux :
- Wouah !!! Je n’ai jamais eu autant d’argent !! Tu sais comment je vais m’appeler ?
- Aucune idée !! Ce sera la surprise, je te verrais bien en Kader moi !!
- (Luka amusé) Je n’ai pas franchement le look, admets-le !!
- Pas vraiment non Hi ! Hi !
Luka hésite un instant, Raymond comprend et lui tend les bras pour qu’il vienne l’embrasser comme il en a de toute évidence envie, lui montrant par ce geste qu’il ne cachera pas sa relation avec lui à qui que ce soit.
Les deux garçons s’embrassent alors fougueusement, ce n’est que quelques secondes plus tard, quand ils se séparent, que Raymond voit les larmes perlées des yeux de Luka et en est tout retourné à son tour.
- Et bien !! Qu’est-ce qu’il se passe ?
- Je suis trop heureux tu sais, plus j’y pense et plus je me dis que cette agression a eu du bon. Elle m’a permis de te rencontrer et de ne plus être seul au monde.
Raymond ému plus qu’il ne voudrait se l’avouer, sèche les larmes de Luka en passant un doigt sous ses yeux.
- Nous ne serons plus jamais seuls à présent, allez !! Un petit sourire et on y va !! Ils vont commencer à se demander ce que nous faisons et ils risquent de s’imaginer des choses !!
- Ils seront juste en avance de quelques heures si tu veux bien de moi dans ton lit ce soir ou plutôt demain matin quand nous rentrerons.
Raymond sent son cœur s’affoler.
- Et comment que je veux de toi !! Et pour longtemps, très longtemps crois-moi !!
Le sourire de Luka lui fait remonter un frisson tout au long de sa colonne vertébrale et ce sont les yeux remplis de bonheur que Raymond monte en voiture et qu’ils quittent le centre commercial pour continuer à deux la longue route qu’ils ont déjà trop longtemps, pour lui tout au moins, traversé seuls.
***/***
Chez les Baltot.
Lucette Baltot la mère de Raymond est très superstitieuse et elle vient tout juste de s’apercevoir qu’avec le petit ami de son fils, ils seront treize à table. Elle décide de mettre un quatorzième couvert sous le regard amusé de Roger son mari, qui se moque gentiment d’elle
- Ils n’ont pas encore eu le temps d’avoir un enfant tu sais maman !! Hi ! Hi !
2eme ANNÉE avant Pâques : (29 / 150) (Région parisienne) (Seizième jour) (Raymond & Luka) (Bonne année) (suite)
- Mon Dieu !! Vous entendez ça les enfants ?? Voilà votre père qui fait de l’humour !!
- (Lucien le fils cadet) Pourquoi tu as mis un couvert de plus m’man ?
- Parce que treize à table ça porte malheur, voilà pourquoi.
Caroline la seule fille de la fratrie.
- Il va nous falloir aller chercher un SDF dans la rue ou tu vas nous inviter quelqu’un de dernière minute ?
Lucette tire la langue à sa fille.
- C’est une bonne idée ça, va voir dehors s’il n’y a pas un pauvre malheureux qui voudrait partager notre repas.
De la plus jeune au plus vieux, tous écoutent avec amusement le même refrain qui dure depuis des années quand la famille Baltot organise une soirée et que le fameux chiffre treize revient d’actualité.
***/***
Pour faire connaissance avec eux, voici un récapitulatif des membres de la famille.
Roger Baltot le père, fonctionnaire de police, est un homme de cinquante-sept ans bien bâtit pour ne pas dire qu’il a un début d’embonpoint ; un mètre quatre-vingt pour quatre-vingt-cinq kilos, comme le reste de la famille il est ou plutôt était châtain les yeux marron.
C’est un homme qui apprécie la vie, sa famille et ses amis, il n’est jamais en reste pour faire la fête surtout que ce n’est pas lui qui fait la cuisine, préférant de loin lire son journal pendant que sa femme s’active aux fourneaux.
Lucette Baltot la mère, ayant eu quatre enfants est restée mère au foyer pour les élever comme il se doit ; Cinquante-six ans, un mètre soixante-dix pour soixante kilos, les cheveux restant d’un beau châtain clair entretenu par de longues séances régulières chez son coiffeur.
C’est une maîtresse femme qui mène sa petite tribu à la baguette en restant dans la jovialité et la douceur, ne serait-ce l’aspect superstition qui fait sourire tout le monde quand comme aujourd’hui, il se démarque par l’exagération et le non-sens.
Raymond Baltot le fils aîné que nous connaissons déjà, trente-cinq ans, fonctionnaire de police comme son père, célibataire du moins jusqu’à aujourd’hui ; Un mètre soixante-dix-huit pour soixante-quinze kilos, châtain déjà grisonnant et les yeux marron marque de fabrique de la famille.
Lucien Baltot le second fils, chauffeur de bus à Meaux est un garçon qui prend la vie comme elle vient au grand dam parfois de sa femme Éléonore qui préférerait de temps en temps le voir plus terre à terre vis-à-vis de l’argent qu’il aurait tendance à jeter par les fenêtres, si elle n’était pas là pour y mettre le holà.
Trente ans pour un mètre quatre-vingts et quatre-vingts kilos, il est de la fratrie celui qui ressemble le plus à son père, ne serait-ce les cheveux non encore grisonnants.
Caroline Baltot arrive juste derrière par l’âge, vingt-sept ans pour un mètre soixante-huit et cinquante-cinq kilos, c’est la plus petite de la famille mais elle a un charme fou et son mari José la couve comme le plus important des trésors.
Elle est esthéticienne au plus grand plaisir de sa mère qui ne manque pas de venir à son cabinet à chaque fois que l’occasion se présente. D’une nature très douce, elle est la coqueluche des enfants qui sont attirés par elle comme un papillon par la lumière des phares.
Patrick Baltot le benjamin est électricien industriel dans une grande entreprise d’état, vingt-cinq ans à l’allure sportive, pas beaucoup plus grand que sa sœur avec ses un mètre soixante-dix pour cinquante-cinq kilos et ses cheveux châtains en brosse.
C’est le tout fou de la famille qui ne rate jamais l’occasion de s’amuser avec ses nombreux copains et qui a eu la chance de se marier avec Nadia qui est tout comme lui une fêtarde invétérée, mais qui tient son ménage de façon magistrale en dehors des week-ends où ils se lâchent en boîtes de nuit, laissant la petite Lisbeth à la garde des grands-parents qui sont aux anges avec ce petit bout de chou d’à peine trois ans.
Reste Damien cinq ans, le fils de Caroline et de José qui est un enfant calme et souriant tout comme le petit Franck neuf ans le fils de Lucien et d’Éléonore, qui lui est un terrible et n’a peur de rien si ce n’est quand il en fait trop, de la main droite de son père quand elle atteint heureusement rarement ses fesses.
***/***
L’ambiance dans la maison ne manque donc pas de piquants en sachant que tous, enfants, parents, petits-enfants, gendre ou bru s’entendent à merveilles, n’attendant plus que celui qu’ils n’espéraient plus avant ce coup de téléphone qui leur a amené à tous le sourire et surtout aussi la curiosité de connaître celui qui a su prendre le cœur du fils prodigue et au combien solitaire.
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