CHAPITRE XIV (Fin de chapitre)
Je roule vite, très vite. Je suis pressé de retrouver Alice. Je gare ma voiture à côté de la sienne. Je ferme les portières. L’ascenseur, le couloir, sa porte, sa sonnette. Elle ouvre rapidement, comme si elle m’attendait juste derrière.
- J’ai les clés. Je suis super contente. On monte ?
- Ben ! tu as oublié les bonnes manières et mon bisou ?
- Pas le temps. Allez viens. Je t’attendais. Je voulais qu’on soit tous les deux.
- Comment-ça pas le temps. Bisou sacré. Bisou maintenant où je ne monte pas.
- Bisou dans l’ascenseur alors ?
- Bon d’accord. Mais un gros !
- D’accord.
On prend l’ascenseur.
- Tu fais quoi ? Faut monter, pas descendre c’est au troisième !!!
J’enlace Alice et nos lèvres n’ont même pas le temps de se chercher qu’elles sont déjà l’une contre l’autre. Arrivés au rez-de-chaussée.
- Troisième et ne te goures pas cette fois ci. Je vais finir par croire que tu le fais exprès.
Je souris. Je prends un malin plaisir à la faire râler. Et nos lèvres se retrouvent pour s’enchaîner jusqu’au troisième. J’aime regarder son visage quand elle m’embrasse, quand ses yeux sont fermés et qu’elle s’abandonne à ma bouche gourmande. Je la trouve admirable avec ses minuscules taches de rousseur. J’adore. Et si Alice ouvre ses yeux malicieux, je sens son sourire sur mes lèvres pendant que nos langues continuent à se chamailler tendrement.
- On est arrivé. Attends avant d’ouvrir. Un autre bisou d’amour mon chéri.
- Mais, il y a deux minutes, tu étais super pressée ma puce ?
- Oui mais c’était y a deux minutes. Et puis maintenant, on est devant chez nous. Alors il vient ce bisou ?
- Pas question. A l’intérieur.
- Bon ok, à l’intérieur. Ouvre !!!
Je mets la clé dans la serrure. Je tourne. Un tour, deux tours.
- A toi pour le dernier tour.
Alice tourne la clé. La porte s’entre-ouvre légèrement. Elle lève les yeux sur moi. Ils sont immenses. Ils respirent le bien être, le bonheur dans toutes ses composantes. Elle pousse la porte. Elle me regarde encore. Nous prenons conscience tous les deux, à cet instant précis, que notre vie prend un tournant décisif. C’est un nouveau départ, un relai où le couple laisse dans sa traîne nos célibats respectifs. Désormais, nous ne serons plus « un plus un » mais « deux en un ».
- Donnes moi la main et on y va.
Elle prend ma main et on franchit ensemble le pas de la porte.
- La lumière, c’est où ?
- Mince, il n’y a pas de jus.
Alice redescend chercher une lampe torche pendant que j’ouvre les volets. Dehors, il fait nuit. A l'aide du faisceau lumineux, on passe de pièce en pièce. Un grand séjour salle à manger, cuisine et salle de bain un peu plus grande que celles de nos appartements, trois chambres, des toilettes. L’appartement est en bon état, spacieux et suffisamment grand pour héberger notre petit couple.
- Alors ?
- Ça me paraît bien.
- Coté financier, en partageant le loyer, je payerais même moins que ce que je paye maintenant. On le prend ?
- On le prend ma chérie. Et pour le déménagement, ça ne devrait pas être trop compliqué.
- Je suis super heureuse mon amour. Pourquoi il a fallu attendre tout ce temps avant que je te rencontre. Tu te rends compte. Si on s’était connu il y a dix ans, on aurait déjà une décennie de bonheur à notre actif. C’est fou ce gâchis.
- Oui mais l’appartement aurait été trop petit.
- Trop petit ?
- Pour accueillir les sept mioches que tu vas me faire.
- Taratata, si je t’en fais un ce sera déjà bien. Je ne suis pas une vache. Plus sérieusement Pascal, tu as envisagé …
- Chut. … Oui j’ai envisagé toutes les composantes et ça ne change rien parce que j’ai trop envie de vivre avec toi, là maintenant.
- Toute la journée ça m’a rongé. Je me suis dit qu’on devrait peut-être attendre, qu’on va trop vite. Que si ça se passe mal ...
- Ça va bien se passer ma chérie.
- J’ai peur.
- Je sais ma puce mais maintenant tu n’es plus seule. Je suis avec toi.
- Tu n’aurais pas oublié quelque chose ?
- Quelque chose ? non ma chérie.
- Et mon bisou alors ?
Je roule vite, très vite. Je suis pressé de retrouver Alice. Je gare ma voiture à côté de la sienne. Je ferme les portières. L’ascenseur, le couloir, sa porte, sa sonnette. Elle ouvre rapidement, comme si elle m’attendait juste derrière.
- J’ai les clés. Je suis super contente. On monte ?
- Ben ! tu as oublié les bonnes manières et mon bisou ?
- Pas le temps. Allez viens. Je t’attendais. Je voulais qu’on soit tous les deux.
- Comment-ça pas le temps. Bisou sacré. Bisou maintenant où je ne monte pas.
- Bisou dans l’ascenseur alors ?
- Bon d’accord. Mais un gros !
- D’accord.
On prend l’ascenseur.
- Tu fais quoi ? Faut monter, pas descendre c’est au troisième !!!
J’enlace Alice et nos lèvres n’ont même pas le temps de se chercher qu’elles sont déjà l’une contre l’autre. Arrivés au rez-de-chaussée.
- Troisième et ne te goures pas cette fois ci. Je vais finir par croire que tu le fais exprès.
Je souris. Je prends un malin plaisir à la faire râler. Et nos lèvres se retrouvent pour s’enchaîner jusqu’au troisième. J’aime regarder son visage quand elle m’embrasse, quand ses yeux sont fermés et qu’elle s’abandonne à ma bouche gourmande. Je la trouve admirable avec ses minuscules taches de rousseur. J’adore. Et si Alice ouvre ses yeux malicieux, je sens son sourire sur mes lèvres pendant que nos langues continuent à se chamailler tendrement.
- On est arrivé. Attends avant d’ouvrir. Un autre bisou d’amour mon chéri.
- Mais, il y a deux minutes, tu étais super pressée ma puce ?
- Oui mais c’était y a deux minutes. Et puis maintenant, on est devant chez nous. Alors il vient ce bisou ?
- Pas question. A l’intérieur.
- Bon ok, à l’intérieur. Ouvre !!!
Je mets la clé dans la serrure. Je tourne. Un tour, deux tours.
- A toi pour le dernier tour.
Alice tourne la clé. La porte s’entre-ouvre légèrement. Elle lève les yeux sur moi. Ils sont immenses. Ils respirent le bien être, le bonheur dans toutes ses composantes. Elle pousse la porte. Elle me regarde encore. Nous prenons conscience tous les deux, à cet instant précis, que notre vie prend un tournant décisif. C’est un nouveau départ, un relai où le couple laisse dans sa traîne nos célibats respectifs. Désormais, nous ne serons plus « un plus un » mais « deux en un ».
- Donnes moi la main et on y va.
Elle prend ma main et on franchit ensemble le pas de la porte.
- La lumière, c’est où ?
- Mince, il n’y a pas de jus.
Alice redescend chercher une lampe torche pendant que j’ouvre les volets. Dehors, il fait nuit. A l'aide du faisceau lumineux, on passe de pièce en pièce. Un grand séjour salle à manger, cuisine et salle de bain un peu plus grande que celles de nos appartements, trois chambres, des toilettes. L’appartement est en bon état, spacieux et suffisamment grand pour héberger notre petit couple.
- Alors ?
- Ça me paraît bien.
- Coté financier, en partageant le loyer, je payerais même moins que ce que je paye maintenant. On le prend ?
- On le prend ma chérie. Et pour le déménagement, ça ne devrait pas être trop compliqué.
- Je suis super heureuse mon amour. Pourquoi il a fallu attendre tout ce temps avant que je te rencontre. Tu te rends compte. Si on s’était connu il y a dix ans, on aurait déjà une décennie de bonheur à notre actif. C’est fou ce gâchis.
- Oui mais l’appartement aurait été trop petit.
- Trop petit ?
- Pour accueillir les sept mioches que tu vas me faire.
- Taratata, si je t’en fais un ce sera déjà bien. Je ne suis pas une vache. Plus sérieusement Pascal, tu as envisagé …
- Chut. … Oui j’ai envisagé toutes les composantes et ça ne change rien parce que j’ai trop envie de vivre avec toi, là maintenant.
- Toute la journée ça m’a rongé. Je me suis dit qu’on devrait peut-être attendre, qu’on va trop vite. Que si ça se passe mal ...
- Ça va bien se passer ma chérie.
- J’ai peur.
- Je sais ma puce mais maintenant tu n’es plus seule. Je suis avec toi.
- Tu n’aurais pas oublié quelque chose ?
- Quelque chose ? non ma chérie.
- Et mon bisou alors ?
- °° -