01-09-2020, 04:52 PM
(Modification du message : 02-09-2020, 11:19 AM par laurentdu51100.)
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année, 2ème partie : (149 / 150) (Moscou) (Joseph) (fin)
Joseph cogite de tout ce qu’il vient d’apprendre et son esprit tourne à plein rendement pour trouver un moyen d’en avertir qui de droit.
Il a retenu deux choses de sa conversation d’avec Igor, la première est qu’il y a toujours un de ses agents qui fouine autour de ce fameux Florian qu’il aimerait quand même rencontrer un jour rien que pour se faire une idée de qui il est et à quoi il ressemble.
La deuxième est sur cet espionnage des recherches Françaises qui apparemment intéresse beaucoup les Russes pour y avoir infiltré ses agents en grand nombre.
Il revient vite à la réalité des choses quand ils entrent au Kremlin et qu’il sent son voisin prendre conscience de son état d’ébriété alors qu’il va être mis en présence de son président qui ne manquera certainement pas de s’en apercevoir.
- Tu devrais m’y laisser y aller seul, tu dois avoir beaucoup d’occupations et de toute façon je te tiendrai au courant de tout ce qui se sera dit quand je te rejoindrai à ton bureau pour que tu me fasses raccompagner à l’hôtel.
Igor est visiblement soulagé.
- Tu as raison, je vais m’avancer sur quelques questions urgentes et nous nous retrouverons ensuite.
Igor descend et donne ses instructions à un militaire qui s’empresse d’emmener Joseph à son rendez-vous.
Vladimir le reçoit courtoisement, visiblement satisfait de le revoir et l’invite à s’asseoir pour poursuivre leur conversation.
- Vos informations se sont révélées exactes.
- (Joseph sourit) Me pensez-vous assez idiot pour venir vous voir avec des documents trafiqués ? D’ailleurs je n’en vois pas l’intérêt, je vends mes prestations très chères et je tiens à conserver ma réputation.
Vladimir acquiesce et poursuit.
- J’ai également réfléchi à votre proposition et je vous avoue que ma curiosité envers ce Florian reste vive même si elle est d’une autre teneur que précédemment.
- Vous pensiez réellement qu’il pouvait être ce qu’on voulait vous faire croire ?
- J’avoue m’y être laissé abuser, sans doute l’attrait de choses que je ne comprenais pas.
- (Joseph moqueur) La recherche du Graal en quelque sorte ?
- Beaucoup s’y sont laissés avoir vous savez, maintenant en y réfléchissant, je dois vous avouer que ça me fait sourire et que je ne suis pas prêt à m’y faire reprendre.
- Mais vous aimeriez quand même vérifier ça par vous-même en rencontrant ce garçon ?
- En effet !! Je m’interroge surtout sur cette amitié soudaine d’avec l’émir Hassan, amitié qui lui a fait rompre aussi rapidement nos liens diplomatiques et surtout financiers.
- D’après mes sources, ce garçon est d’une intelligence rare et les personnes qui le côtoient en gardent une forte impression, il en ressort souvent une amitié très forte qu’Hassan Al Malouf n’est pas le seul à s’y être laissé séduire.
- Vraiment ?
- Connaissez-vous le magnat chinois Ming Tsu ?
- Qui ne le connaît pas au moins de par sa fortune colossale !! Attendez !!! Vous n’allez quand même pas me dire que lui aussi ??
- Comme pour l’émir, le fils de monsieur Ming a eu droit aux soins du jeune De Bierne et se serait remis d’une affection de la peau qu’il traînait depuis sa naissance, depuis la famille Tsu est devenue très proche du jeune homme et j’ai entendu dire qu’une forte amitié les liait également à lui.
- Je comprends mieux maintenant d’où vient cette neutralité Chinoise à mon différend Saoudien.
- Ming Tsu est très respecté dans son pays, il fait partie des douze qui tiennent le pouvoir rappelez-vous.
- Combien !!!
- (Joseph surpris) Pardon ???
- Je vous ai demandé combien pour que vous m’arrangiez cette rencontre ?
- (Joseph sourit) A combien l’estimez-vous ?
- Au vu de vos derniers émoluments, je dirais cent mille ?
- Vous pourriez organiser ça vous-même savez-vous ? Une bonne mise au point et quelques excuses à l’émir Hassan, ainsi qu’une promesse de votre part de stopper toute action à l’encontre de son jeune ami chirurgien en échange d’une présentation devrait faire l’affaire.
- Vous croyez que ce serait si simple ?
- Surtout si je faisais savoir à l’émir que vos intentions ne sont marquées que par une extrême curiosité envers ce garçon ainsi qu’une véritable envie de renouer le dialogue diplomatique entre vos deux pays.
- Est-il seulement prêt à le faire, j’ai commis un acte disons « indélicat » et je ne pense pas qu’il soit prêt à en faire aussi rapidement abstraction.
- C’est avant tout un chef d’État et il s’en sortira grandi s’il acceptait, il n’est pas fou et connaît certainement les troubles qui agitent votre pays ainsi que le besoin de rasseoir votre position et de faire cesser l’embargo qui commence à troubler l’ordre public, les médias en font les gorges chaudes depuis plus d’une semaine et cette tension gène de toute évidence tout autant les pays voisins qui craignent un conflit armé si rien ne s’arrange.
Vladimir fixe Joseph avec étonnement.
- Vous êtes vraiment quelqu’un de très particulier le savez-vous ? Je comprends bien mieux à présent cette réputation qui vous précède.
Joseph sans baisser les yeux.
- Vous me flattez monsieur, j’essaie juste de faire mon métier en respectant à la lettre le terme de mes contrats à la satisfaction de ceux qui m’emploient.
- Avez-vous déjà travaillé par la suite contre les intérêts d’un de vos anciens employeurs ?
- Vous n’attendez pas de réponses de ma part j’espère ? Mon honnêteté va à la personne qui se paie mes services jusqu’au terme de l’accord, ensuite à eux de se poser la question si leurs agents de renseignements me retrouvent dans les parages.
- Chose qui ne doit pas être évidente pour eux étant donné votre liberté évidente.
- Je suis comme les caméléons monsieur, je me fonds dans le paysage et même la couleur de ma peau n’est pas suffisante pour me repérer quand je tiens à rester discret.
- Savez-vous que je pourrais vous faire disparaître sans aucun remords si je le voulais ?
- Mais vous ne le ferez pas, j’en suis convaincu.
- Voilà qui est intéressant !! Et pourquoi donc ?
- Parce que vous pourriez encore avoir besoin de mes services et que vous avez appris à m’apprécier peut-être ?
Vladimir détache son regard de celui de Joseph qui tout le temps de la conversation n’a pas cillé un seul instant.
- J’apprécie votre franchise et je vais mettre vos conseils en pratique, maintenant s’il vous prenait de revenir chez nous pour remplir un contrat, sachez que vous recevriez le même sort que n’importe quel espion découvert par nos services.
Joseph retient in extremis un rictus de moquerie.
- Ça fait partie des risques de mon métier mais sachez que je ne m’engage jamais sans en avoir conscience, je verrais de mon côté pour cette rencontre et je vous tiendrais au courant.
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année, 2ème partie : (150 / 150) (Aix) (Douzième jour) (Centre hospitalier Paul Cézanne) (suite)
Raymond Baltot arrive à quelques mètres du centre hospitalier d’Aix en Provence, il avait besoin de s’éclaircir les idées en marchant depuis l’hôtel où il réside pour les quelques jours qu’il compte passer ici.
Sa rencontre avec Désmaré et la conversation qui en a suivi, lui a laissé comme un arrière-goût dans la bouche et depuis ce matin, Raymond cherche ce qui dans les paroles pour le moins étrange du directeur de la DST, lui a donné cette impression bizarre qu’il n’arrive pas à cataloguer et qui le met dans cet état nerveux particulier pour lui, qu’il ressent à chaque fois qu’une information lui échappe alors qu’il l’a au bout de la langue.
Il entre donc dans l’hôpital cette fin d’après-midi là avec la ferme intention d’en savoir plus sur la raison réelle qui a poussé ce haut fonctionnaire à faire transférer ici celui dont il s’est juré de trouver son ou ses agresseurs.
Sa carte de police lui permet de passer à travers les interdictions diverses de circuler librement et il se retrouve très vite devant la chambre où on lui a indiqué qu’il trouverait le patient héliporté la veille.
***/***
« Quelques heures plus tôt »
Le jeune homme encore allongé sur la table d’opération, vient juste de poser la question au jeune rouquin qui le regarde dans les yeux depuis qu’il s’est réveillé.
- On se connaît ?
- Maintenant oui Hi ! Hi ! Moi c’est Florian et toi c’est bien Luka, non ?
- Oui mais comment le sais-tu ?
Il s’aperçoit alors de l’endroit où il se trouve, ses yeux s’arrondissent alors d’étonnement.
- Qu’est-ce que je fais là ? Et d’ailleurs où est-ce que je suis ?
- Tu ne te souviens de rien ?
Luka fouille dans sa mémoire et ses yeux se plissent soudainement, ses souvenirs remontant en force dans son cerveau.
- Quelqu’un m’a demandé si j’étais bien Luka Leonov et ensuite c’est comme un trou noir !! Je me souviens d’une forte douleur à la poitrine et je me retrouve ici devant tout un tas d’inconnus.
Maurice s’approche et pose sa main sur l’épaule du garçon.
- Ton oncle est bien Nicolaï Sergeyevich Leonov ? Tu vis à Paris et tu es en fac de droit ?
Luka ne comprenant pas pourquoi toutes ces questions.
- C’est exact oui mais je ne vois pas ce que vient faire mon oncle « Nico » dans tout ça !!
Je prends rapidement la parole avant que Maurice continue son interrogatoire.
- Vous verrez tout ça plus tard !! Je dois encore lui remettre ses bandages et il a besoin de se reposer.
- (Luka surpris) Pourquoi dois-tu me mettre des bandages ? Je me sens bien !!
- Parce que personne ne doit te voir pour l’instant et tant que tu ne seras pas mis au courant de tout ce qui te concerne, je te demanderai de faire exactement ce qu’on te dit sans faire d’histoires. Sache quand même que tu as été laissé pour mort lors de ton agression et que tu devras en dire le moins possible et rester avec tes bandages jusqu’à ce qu’on te sorte de là.
- Mais enfin !! Qui es-tu ??
- (Maurice) Florian est celui qui t’a sans doute sauvé la vie mon garçon et je te conseille d’écouter ses paroles et de faire comme il vient de te le demander.
Luka regarde tour à tour ceux qui sont présents dans la salle et ils sont tous pour lui de parfaits inconnus.
- Qu’est-ce que vous me voulez ? Je ne demande qu’à rentrer chez moi !
- (Maurice) J’ai bien peur que tu n’y sois plus seul si tu rentres chez toi, nous ne voulons que te protéger et que tu témoignes sur l’identité de ton agresseur.
Maurice sort sa carte de son portefeuille et la met sous le nez de Luka qui en prend connaissance en ouvrant la bouche en grand d’ébahissement, Florian amusé par son air stupéfait, demande à Maurice.
- Tu devais être aussi beau que mon « Thom Thom » étant jeune Hi ! Hi ! Fais voir ?
La phrase, même si Luka ne la comprend pas forcément, a quand même le chic de le faire sourire et de le détendre.
- La DST ? Depuis quand est-ce la DST qui s’occupe des homicides ?
- (Maurice) Depuis que celui-ci est lié à une affaire d’espionnage.
Pendant que l’équipe s’occupe à lui remettre des bandages propres sur les parties du corps censées en avoir besoin, Maurice donne quelques renseignements succincts au jeune Luka qui comprend alors dans quoi il a été embringué sans qu’on le lui demande.
Il comprend malgré tout qu’il vient de réchapper à un assassinat et qu’il doit continuer à cacher son identité pendant encore quelque temps.
Luka est surpris quand il apprend qu’il a été transféré à Aix en Provence et Maurice doit se résigner à lui dévoiler une partie des raisons qui l’ont amené ici, raisons dont Luka a du mal à en croire la véracité tant celles-ci lui semblent invraisemblables.
Quelques photos prises lors de sa découverte le long de la Seine lui font dresser les poils et c’est avec un autre regard cette fois, qu’il fixe le jeune rouquin souriant en comprenant enfin les raisons de sa présence.
- Comment est-ce possible ? Toutes ses atrocités n’ont pu disparaître en si peu de temps.
Je suis un peu gêné qu’il en ait appris autant aussi vite et c’est dans sa langue que je lui réponds.
- Rappelle-toi juste que tu ne devrais plus être en vie ou du moins dans un état tel que tu souhaiterais certainement ne plus y être et que ce que je t’ai fait te permettra de la reprendre là où elle a failli s’arrêter, je me doute bien que tu voudras en savoir plus et c’est bien naturel. Je te promets que tu auras toutes les réponses, mais tu devras attendre que toute cette affaire soit terminée. En attendant rappelle-toi que tu dois jouer le jeu et faire tout ce qu’on te demande, c’est bien compris ?
Luka dévisage un long moment le jeune rouquin et un sourire amical se forme alors sur ses lèvres en même temps que ses yeux brillent de reconnaissance, comprenant enfin tout ce qu’il lui doit.
- Merci pour tout « Flo » !!!
A suivre : https://forum.slygame.fr/index.php?topic=179.0
Joseph cogite de tout ce qu’il vient d’apprendre et son esprit tourne à plein rendement pour trouver un moyen d’en avertir qui de droit.
Il a retenu deux choses de sa conversation d’avec Igor, la première est qu’il y a toujours un de ses agents qui fouine autour de ce fameux Florian qu’il aimerait quand même rencontrer un jour rien que pour se faire une idée de qui il est et à quoi il ressemble.
La deuxième est sur cet espionnage des recherches Françaises qui apparemment intéresse beaucoup les Russes pour y avoir infiltré ses agents en grand nombre.
Il revient vite à la réalité des choses quand ils entrent au Kremlin et qu’il sent son voisin prendre conscience de son état d’ébriété alors qu’il va être mis en présence de son président qui ne manquera certainement pas de s’en apercevoir.
- Tu devrais m’y laisser y aller seul, tu dois avoir beaucoup d’occupations et de toute façon je te tiendrai au courant de tout ce qui se sera dit quand je te rejoindrai à ton bureau pour que tu me fasses raccompagner à l’hôtel.
Igor est visiblement soulagé.
- Tu as raison, je vais m’avancer sur quelques questions urgentes et nous nous retrouverons ensuite.
Igor descend et donne ses instructions à un militaire qui s’empresse d’emmener Joseph à son rendez-vous.
Vladimir le reçoit courtoisement, visiblement satisfait de le revoir et l’invite à s’asseoir pour poursuivre leur conversation.
- Vos informations se sont révélées exactes.
- (Joseph sourit) Me pensez-vous assez idiot pour venir vous voir avec des documents trafiqués ? D’ailleurs je n’en vois pas l’intérêt, je vends mes prestations très chères et je tiens à conserver ma réputation.
Vladimir acquiesce et poursuit.
- J’ai également réfléchi à votre proposition et je vous avoue que ma curiosité envers ce Florian reste vive même si elle est d’une autre teneur que précédemment.
- Vous pensiez réellement qu’il pouvait être ce qu’on voulait vous faire croire ?
- J’avoue m’y être laissé abuser, sans doute l’attrait de choses que je ne comprenais pas.
- (Joseph moqueur) La recherche du Graal en quelque sorte ?
- Beaucoup s’y sont laissés avoir vous savez, maintenant en y réfléchissant, je dois vous avouer que ça me fait sourire et que je ne suis pas prêt à m’y faire reprendre.
- Mais vous aimeriez quand même vérifier ça par vous-même en rencontrant ce garçon ?
- En effet !! Je m’interroge surtout sur cette amitié soudaine d’avec l’émir Hassan, amitié qui lui a fait rompre aussi rapidement nos liens diplomatiques et surtout financiers.
- D’après mes sources, ce garçon est d’une intelligence rare et les personnes qui le côtoient en gardent une forte impression, il en ressort souvent une amitié très forte qu’Hassan Al Malouf n’est pas le seul à s’y être laissé séduire.
- Vraiment ?
- Connaissez-vous le magnat chinois Ming Tsu ?
- Qui ne le connaît pas au moins de par sa fortune colossale !! Attendez !!! Vous n’allez quand même pas me dire que lui aussi ??
- Comme pour l’émir, le fils de monsieur Ming a eu droit aux soins du jeune De Bierne et se serait remis d’une affection de la peau qu’il traînait depuis sa naissance, depuis la famille Tsu est devenue très proche du jeune homme et j’ai entendu dire qu’une forte amitié les liait également à lui.
- Je comprends mieux maintenant d’où vient cette neutralité Chinoise à mon différend Saoudien.
- Ming Tsu est très respecté dans son pays, il fait partie des douze qui tiennent le pouvoir rappelez-vous.
- Combien !!!
- (Joseph surpris) Pardon ???
- Je vous ai demandé combien pour que vous m’arrangiez cette rencontre ?
- (Joseph sourit) A combien l’estimez-vous ?
- Au vu de vos derniers émoluments, je dirais cent mille ?
- Vous pourriez organiser ça vous-même savez-vous ? Une bonne mise au point et quelques excuses à l’émir Hassan, ainsi qu’une promesse de votre part de stopper toute action à l’encontre de son jeune ami chirurgien en échange d’une présentation devrait faire l’affaire.
- Vous croyez que ce serait si simple ?
- Surtout si je faisais savoir à l’émir que vos intentions ne sont marquées que par une extrême curiosité envers ce garçon ainsi qu’une véritable envie de renouer le dialogue diplomatique entre vos deux pays.
- Est-il seulement prêt à le faire, j’ai commis un acte disons « indélicat » et je ne pense pas qu’il soit prêt à en faire aussi rapidement abstraction.
- C’est avant tout un chef d’État et il s’en sortira grandi s’il acceptait, il n’est pas fou et connaît certainement les troubles qui agitent votre pays ainsi que le besoin de rasseoir votre position et de faire cesser l’embargo qui commence à troubler l’ordre public, les médias en font les gorges chaudes depuis plus d’une semaine et cette tension gène de toute évidence tout autant les pays voisins qui craignent un conflit armé si rien ne s’arrange.
Vladimir fixe Joseph avec étonnement.
- Vous êtes vraiment quelqu’un de très particulier le savez-vous ? Je comprends bien mieux à présent cette réputation qui vous précède.
Joseph sans baisser les yeux.
- Vous me flattez monsieur, j’essaie juste de faire mon métier en respectant à la lettre le terme de mes contrats à la satisfaction de ceux qui m’emploient.
- Avez-vous déjà travaillé par la suite contre les intérêts d’un de vos anciens employeurs ?
- Vous n’attendez pas de réponses de ma part j’espère ? Mon honnêteté va à la personne qui se paie mes services jusqu’au terme de l’accord, ensuite à eux de se poser la question si leurs agents de renseignements me retrouvent dans les parages.
- Chose qui ne doit pas être évidente pour eux étant donné votre liberté évidente.
- Je suis comme les caméléons monsieur, je me fonds dans le paysage et même la couleur de ma peau n’est pas suffisante pour me repérer quand je tiens à rester discret.
- Savez-vous que je pourrais vous faire disparaître sans aucun remords si je le voulais ?
- Mais vous ne le ferez pas, j’en suis convaincu.
- Voilà qui est intéressant !! Et pourquoi donc ?
- Parce que vous pourriez encore avoir besoin de mes services et que vous avez appris à m’apprécier peut-être ?
Vladimir détache son regard de celui de Joseph qui tout le temps de la conversation n’a pas cillé un seul instant.
- J’apprécie votre franchise et je vais mettre vos conseils en pratique, maintenant s’il vous prenait de revenir chez nous pour remplir un contrat, sachez que vous recevriez le même sort que n’importe quel espion découvert par nos services.
Joseph retient in extremis un rictus de moquerie.
- Ça fait partie des risques de mon métier mais sachez que je ne m’engage jamais sans en avoir conscience, je verrais de mon côté pour cette rencontre et je vous tiendrais au courant.
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année, 2ème partie : (150 / 150) (Aix) (Douzième jour) (Centre hospitalier Paul Cézanne) (suite)
Raymond Baltot arrive à quelques mètres du centre hospitalier d’Aix en Provence, il avait besoin de s’éclaircir les idées en marchant depuis l’hôtel où il réside pour les quelques jours qu’il compte passer ici.
Sa rencontre avec Désmaré et la conversation qui en a suivi, lui a laissé comme un arrière-goût dans la bouche et depuis ce matin, Raymond cherche ce qui dans les paroles pour le moins étrange du directeur de la DST, lui a donné cette impression bizarre qu’il n’arrive pas à cataloguer et qui le met dans cet état nerveux particulier pour lui, qu’il ressent à chaque fois qu’une information lui échappe alors qu’il l’a au bout de la langue.
Il entre donc dans l’hôpital cette fin d’après-midi là avec la ferme intention d’en savoir plus sur la raison réelle qui a poussé ce haut fonctionnaire à faire transférer ici celui dont il s’est juré de trouver son ou ses agresseurs.
Sa carte de police lui permet de passer à travers les interdictions diverses de circuler librement et il se retrouve très vite devant la chambre où on lui a indiqué qu’il trouverait le patient héliporté la veille.
***/***
« Quelques heures plus tôt »
Le jeune homme encore allongé sur la table d’opération, vient juste de poser la question au jeune rouquin qui le regarde dans les yeux depuis qu’il s’est réveillé.
- On se connaît ?
- Maintenant oui Hi ! Hi ! Moi c’est Florian et toi c’est bien Luka, non ?
- Oui mais comment le sais-tu ?
Il s’aperçoit alors de l’endroit où il se trouve, ses yeux s’arrondissent alors d’étonnement.
- Qu’est-ce que je fais là ? Et d’ailleurs où est-ce que je suis ?
- Tu ne te souviens de rien ?
Luka fouille dans sa mémoire et ses yeux se plissent soudainement, ses souvenirs remontant en force dans son cerveau.
- Quelqu’un m’a demandé si j’étais bien Luka Leonov et ensuite c’est comme un trou noir !! Je me souviens d’une forte douleur à la poitrine et je me retrouve ici devant tout un tas d’inconnus.
Maurice s’approche et pose sa main sur l’épaule du garçon.
- Ton oncle est bien Nicolaï Sergeyevich Leonov ? Tu vis à Paris et tu es en fac de droit ?
Luka ne comprenant pas pourquoi toutes ces questions.
- C’est exact oui mais je ne vois pas ce que vient faire mon oncle « Nico » dans tout ça !!
Je prends rapidement la parole avant que Maurice continue son interrogatoire.
- Vous verrez tout ça plus tard !! Je dois encore lui remettre ses bandages et il a besoin de se reposer.
- (Luka surpris) Pourquoi dois-tu me mettre des bandages ? Je me sens bien !!
- Parce que personne ne doit te voir pour l’instant et tant que tu ne seras pas mis au courant de tout ce qui te concerne, je te demanderai de faire exactement ce qu’on te dit sans faire d’histoires. Sache quand même que tu as été laissé pour mort lors de ton agression et que tu devras en dire le moins possible et rester avec tes bandages jusqu’à ce qu’on te sorte de là.
- Mais enfin !! Qui es-tu ??
- (Maurice) Florian est celui qui t’a sans doute sauvé la vie mon garçon et je te conseille d’écouter ses paroles et de faire comme il vient de te le demander.
Luka regarde tour à tour ceux qui sont présents dans la salle et ils sont tous pour lui de parfaits inconnus.
- Qu’est-ce que vous me voulez ? Je ne demande qu’à rentrer chez moi !
- (Maurice) J’ai bien peur que tu n’y sois plus seul si tu rentres chez toi, nous ne voulons que te protéger et que tu témoignes sur l’identité de ton agresseur.
Maurice sort sa carte de son portefeuille et la met sous le nez de Luka qui en prend connaissance en ouvrant la bouche en grand d’ébahissement, Florian amusé par son air stupéfait, demande à Maurice.
- Tu devais être aussi beau que mon « Thom Thom » étant jeune Hi ! Hi ! Fais voir ?
La phrase, même si Luka ne la comprend pas forcément, a quand même le chic de le faire sourire et de le détendre.
- La DST ? Depuis quand est-ce la DST qui s’occupe des homicides ?
- (Maurice) Depuis que celui-ci est lié à une affaire d’espionnage.
Pendant que l’équipe s’occupe à lui remettre des bandages propres sur les parties du corps censées en avoir besoin, Maurice donne quelques renseignements succincts au jeune Luka qui comprend alors dans quoi il a été embringué sans qu’on le lui demande.
Il comprend malgré tout qu’il vient de réchapper à un assassinat et qu’il doit continuer à cacher son identité pendant encore quelque temps.
Luka est surpris quand il apprend qu’il a été transféré à Aix en Provence et Maurice doit se résigner à lui dévoiler une partie des raisons qui l’ont amené ici, raisons dont Luka a du mal à en croire la véracité tant celles-ci lui semblent invraisemblables.
Quelques photos prises lors de sa découverte le long de la Seine lui font dresser les poils et c’est avec un autre regard cette fois, qu’il fixe le jeune rouquin souriant en comprenant enfin les raisons de sa présence.
- Comment est-ce possible ? Toutes ses atrocités n’ont pu disparaître en si peu de temps.
Je suis un peu gêné qu’il en ait appris autant aussi vite et c’est dans sa langue que je lui réponds.
- Rappelle-toi juste que tu ne devrais plus être en vie ou du moins dans un état tel que tu souhaiterais certainement ne plus y être et que ce que je t’ai fait te permettra de la reprendre là où elle a failli s’arrêter, je me doute bien que tu voudras en savoir plus et c’est bien naturel. Je te promets que tu auras toutes les réponses, mais tu devras attendre que toute cette affaire soit terminée. En attendant rappelle-toi que tu dois jouer le jeu et faire tout ce qu’on te demande, c’est bien compris ?
Luka dévisage un long moment le jeune rouquin et un sourire amical se forme alors sur ses lèvres en même temps que ses yeux brillent de reconnaissance, comprenant enfin tout ce qu’il lui doit.
- Merci pour tout « Flo » !!!
A suivre : https://forum.slygame.fr/index.php?topic=179.0
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=71.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 3
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=69.0 le colocataire
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=267.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 4
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=86.0 Florian 18 ans surdoué li
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=69.0 le colocataire
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=267.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 4
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=86.0 Florian 18 ans surdoué li