01-09-2020, 04:30 PM
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année, 2ème partie : (131 / 150) (Aix) (Au cirque) (Neuvième jour) (Réveillon de Noël) (suite)
Aurélien et Chloé rejoignent le lotissement où vivent les autres Aixois, ses frères les guettent le nez écrasé aux vitres du salon de chez les Louvain et les voient arriver en leur faisant de grands signes et en allant leur ouvrir.
Le salon est plein à craquer de tous ceux qui sont à les attendre pour partir tous ensemble rejoindre le cirque afin de passer cette soirée de réveillon en famille et entre amis.
Ils sont tous sur leur trente et un et quand enfin tout le monde est prêt, ils montent dans les voitures dans un capharnaüm de discussions et de rires.
Les limousines de Ming et d’Hassan qui ont été comme de bien entendu invités, font le plein et c’est un véritable cortège de voitures qui s’engage sur la route pour rejoindre le cirque.
La première épouse de l’émir se retrouve entourée par la gent féminine qui lui parle comme à une amie de longue date et Hassan s’en réjouit pour elle quand il la voit souriante et heureuse, parlant de tout et de rien avec elles se sentant pour une soirée une femme comme tout le monde.
Amid et Christophe sont restés à la résidence car le jeune prince n’a pas eu l’autorisation de se joindre à eux, Youssef ayant dû se fâcher pour qu’il reste au lit alors que le jeune garçon voulait à tout prix participer à la fête, s’en croyant suffisamment remis de son accident alors que son « oncle » jugeait que non.
Maurice met les dernières choses au point avec ses hommes, lui et sa femme étant déjà depuis un moment sur place pour qu’il puisse justement vérifier que rien ne viendra perturber cette soirée.
Martine tient par la main la fillette qui a eu l’autorisation de passer la soirée avec sa future famille et lui fait visiter la ménagerie en faisant attention qu’elle ne s’approche pas trop des cages.
Sous le chapiteau, tout est prêt et il y a déjà beaucoup de monde qui s’y trouve, discutant amicalement en groupes en attendant qu’il soit temps d’attaquer le buffet d’apéritif que tous lorgnent avec envie.
Les musiciens jouent tranquillement des airs de leur pays, donnant ainsi une ambiance folklorique en attendant le début du spectacle ; Tony et ses frères surveillent tout ce petit monde, les yeux brillants de la joie d’une soirée qui s’annonce sous les meilleurs auspices.
Les invités arrivent petit à petit, remplissant la piste et s’interpellant en se retrouvant entre amis.
Le son monte rapidement dans une liesse générale et c’est Tony qui rejoint le groupe de musicien pour donner le top aux festivités quand il constate que tout le monde est enfin arrivé.
La musique s’arrête alors, ce qui crée à son tour l’arrêt des discussions et tous se tournent vers l’estrade à attendre les paroles qui vont donner le top départ à la soirée.
Tony tapote le micro et se racle la gorge avant de se lancer dans son speech de bienvenue.
- Comme chaque année depuis que le cirque a vu le jour, nous allons fêter encore une fois tous ensemble ce réveillon de Noël. Pour la première fois comme vous pouvez le constater, nous recevons des invités qui nous sont devenus chers depuis qu’ils sont apparus dans notre vie. Une rencontre qu’il y a à peine quelques mois encore, nous n’aurions jamais imaginé qu’elle puisse avoir un impact aussi fort dans nos cœurs et qui a changé beaucoup de choses dans notre façon de percevoir les relations humaines. Tout ça grâce à des grands-parents aimants et inquiets du bien-être de leur petit-fils et qui ont permis que cela arrive. Grâce également à un jeune garçon qui a su par sa simplicité et sa façon d’être, devenir important dans notre vie à tous et qui a permis que cette soirée ait lieu avec vous tous réunis ici ce soir. Un groupe de jeunes (Tony sourit en regardant la piste) et de moins jeunes gens venus des quatre coins de France et du monde, qui se sont trouvés lié par une amitié indéfectible. Mais trêve de bavardage, Je vous souhaite à tous un joyeux Noël et que la fête commence !!!
Tony quitte l’estrade sous les applaudissements et rejoint la piste en faisant signe à tous de s’installer, le brouhaha reprend alors pendant que les premières notes de musique reprennent et que chacun va vivre à sa façon cette soirée qui leur laissera sans aucun doute un souvenir inoubliable.
Anthony et Baptiste tiennent leur mère enlacée entre eux deux et leurs yeux encore rougis des larmes versées à la joie des retrouvailles, témoignent de l’attachement qui lie cette famille dont un des membres les a quittés tragiquement beaucoup trop tôt et qui du fait de son absence les a fait se resserrer aussi fortement les uns aux autres pour remonter la pente et avoir une vie normale malgré les difficultés qu’il leur a fallu traverser.
À l’autre bout de la très longue table, deux garçons les regardent émus.
Ils ont connu les hauts et les bas de leurs deux copains, ils ont partagé leurs peines mais aussi leurs joies et sont fiers de les voir tels qu’ils sont devenus et n’attendent que le moment où le visage d’Anthony s’éclairera quand il se rendra compte de leurs présences et qu’ils pourront terminer la soirée au côté de leurs meilleurs amis.
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année, 2ème partie : (132 / 150) (Aix) (Au cirque) (Neuvième jour) (Réveillon de Noël) (suite)
« Minuit »
Le repas se termine et le spectacle commence, chacun leurs tours, les artistes se préparent et entrent en piste pour donner le meilleur d’eux-mêmes ; les clowns font rire les plus jeunes alors que les acrobates font montre de tous leurs talents et font pousser des cris de stupeur et parfois d’effrois aux adultes hypnotisés par des figures d’une extrême témérité.
Hassan et Ming ne ratent rien du spectacle et c’est presque avec des regards d’enfants qu’ils assistent à tous ses numéros d’artistes, donnés spécialement pour le plaisir de tous.
Ils sont tellement obnubilés par tout ce qu’ils voient, qu’ils ne se rendent pas compte des personnes autour d’eux qui s’écartent en souriant et ce n’est que quand ils se sentent soulever de terre, qu’ils poussent dans un ensemble parfait un grand cri de frayeur jusqu’au moment où ils atterrissent sur le dos des deux pachydermes qui barrissent de contentement sous les tapes amicales de Florian et de Yuan écroulés de rires.
Quand ils reçoivent près d’eux, qui son père et qui son ami, ils éclatent encore plus de rires devant la tête qu’ils font alors en se rendant compte du tour que les deux garçons viennent de leur jouer.
- Alors ton altesse Hi ! Hi ! C’est plus haut qu’un chameau, avoue !!
Hassan encore sous le coup de la surprise :
- Oh toi !! Je vais te… !!!!
- Encore un !!! Mais qu’est-ce que vous avez tous à vouloir me les couper Hi ! Hi !
Hassan retrouve le sourire après cette frayeur qu’il vient d’avoir.
- Tu sais comment ça s’appelle dans mon pays ce que tu viens de faire ?
Je lui réponds le plus sérieusement du monde.
- Faire un tour d’éléphant ?
Devant la candeur de la réponse, Hassan ne peut s’empêcher de rire à son tour.
- Pas vraiment, non Hi ! Hi !
Hassan regarde autour de lui et voit l’amusement sur tous les visages dirigés vers eux, Fatima et Omar sont éclatés de rires et le regardent les yeux plissés d’amusement du tour dont il vient d’être avec son ami un des acteurs principaux.
Un étrange son s’échappe alors de la gorge de Florian et les deux éléphants reculent de quelques pas et se couchent lentement, leur permettant ainsi de descendre sans trop d’efforts.
Leurs dresseurs viennent ensuite les récupérer pendant que Ming et Hassan se remettent de leurs émotions.
L’ambiance après cette farce monte de plusieurs crans et les rires fusent d’un peu partout et amènent les rapprochements entre les invités, Hassan ressent ça avec beaucoup de plaisir quand il se voit pour la première fois de la soirée entourer et entraîner dans les conversations alors que jusque-là il était mis quelque peu à l’écart par une certaine timidité à son encontre due à son statut social.
Pendant ce temps-là, plusieurs personnes repoussent les tables et dégagent un espace au milieu de la piste pour permettre aux couples de danser au rythme de la musique qui devient à cet effet de plus en plus entraînante.
Florian sourit en voyant que le petit tour qu’il a joué à ses deux amis leur a permis de mieux s’intégrer dans cette soirée et qu’ils vont dorénavant pouvoir en profiter comme tout un chacun, sans plus ressentir les réserves liées à l’étiquette et qui les empêchaient d’être véritablement eux-mêmes.
Il fait signe à ses amis musiciens de le rejoindre sur l’estrade pour permettre à ceux du cirque ayant joué jusque-là, de profiter eux aussi de la soirée et de s’éclater en famille, ainsi qu’avec leurs amis.
Alice parle à l’oreille d’Anthony qui sourit et se lève à son tour pour rejoindre le reste de la bande, il ne voit pas, bien sûr, Dylan et Stéphane qui arrivent juste après eux et viennent se placer derrière Rémi et Baptiste en faisant bien attention de ne pas se faire repérer par « Antho » qui ils le savent, a l’oreille fine.
Pendant que ses amis se mettent en place et s’installent chacun avec l’instrument qui lui convient le mieux, un étrange manège attire l’attention des spectateurs qui terminent pour la plupart le dessert qu’ils dégustent assit sur les gradins depuis que les tables ont été enlevées.
Taha et un couple d’artistes aidés par deux techniciens du cirque, installent le matériel dont ils vont avoir besoin pour un dernier numéro avant de laisser la place à la musique et à la danse.
Florian sourit car il sait qu’il va être mis à contribution et que le jeune Massaï va en étonner plus d’un de son habilité qui l’a laissé lui-même sur le cul depuis qu’il a vu de quoi il était capable.
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année, 2ème partie : (133 / 150) (Aix) (Au cirque) (Neuvième jour) (Réveillon de Noël) (suite)
Une fois tout mis en place, le couple d’artiste commence son numéro.
La femme va se mettre devant l’énorme panneau multicolore et l’homme commence à lui envoyer ses couteaux qui viennent se planter tout autour d’elle dans le silence absolu des spectateurs qui retiennent leurs souffles et respirent bruyamment à chaque fois qu’une des lames se plante dans un bruit sourd dans le bois à quelques centimètres seulement de sa compagne.
C’est à ce moment-là que Taha entre en scène avec toute la souplesse et la fierté de sa race, l’arc en bandoulière et qu’il se moque gentiment du lanceur de couteaux.
- Un enfant en ferait autant dans ma tribu.
L’homme ironique en regardant son public :
- Il ne doit plus rester grand monde alors.
Le jeune Massai se plante sous son nez l’air inquiétant.
- Me traiterais-tu de menteur ?
L’homme élève la voix en prenant son public à témoin.
- Vantard surtout !! Montre-nous donc ce que tu sais faire gamin !!
Taha prend l’arc et sort une flèche du carquois, il lui tend ensuite l’arme d’un air moqueur.
- Toi montre-moi !!
- Prends-en de la graine alors.
L’artiste poursuit alors son spectacle sous l’œil volontairement moqueur de Taha qui attend son tour et surveille du coin de l’œil son ami Florian qui comprend que ça va bientôt être à lui d’entrer en scène.
Un signe à Ramirez qui s’éclipse du chapiteau et va chercher ce dont son ami aura besoin, Florian sort à son tour et l’attend dans le couloir d’accès des animaux au chapiteau.
Il s’habille vite fait des vêtements de cow-boy qui l’attendent depuis l’après-midi, les santiags avec éperons, un chapeau qu’il attache à son cou avec la jugulaire spéciale, il place enfin le revolver avec le ceinturon qui va avec et s’amuse de l’effet que son déguisement va encore faire sur les plus jeunes ainsi qu’à d’autres il n’en doute pas un instant.
Un dernier « petit » détail dont je vérifie la bonne mise en place avant de refermer la veste aux manches couvertes de franges en cuir et me voilà prêt pour le spectacle
***/***
Pendant ce temps-là celui-ci continue sans que personne ne se doute de ce qui se trame en coulisse, l’artiste rend l’arc à Taha et aidé de sa compagne, récupère les flèches qu’il lui remet dans le carquois.
Taha recule d’au moins trois fois la distance où s’était placé l’homme et regarde en mimant la surprise, le panneau où plus personne ne se trouve devant.
- La femme peut-elle se remettre comme elle était ?
- Peut-être allons-nous essayer sans elle.
Il plante comme l’autre fois une cible de tir au milieu de la planche.
- Fais-toi les dents déjà avec ça mon garçon, déjà que tu es bien trop loin pour atteindre la cible.
- (Taha en riant) Tu veux peut-être que je me mette aussi près que toi pour être certain d’y arriver ?
Il vient alors se positionner à quelques centimètres de la cible, des rires accueillent son geste venant des gradins et Taha fait mine alors de vouloir y décocher une flèche.
- Suis-je au même endroit que toi homme blanc ? Ou peut-être que je devrais me rapprocher encore plus ?
- C’est ça gros malin !! Moque-toi !! Montre-nous déjà ce que tu sais faire et après ça on verra pour que ma femme reprenne la pose.
***/***
Ramirez arrive en tenant l’animal par la bride et sourit devant la tête que fait son ami en l’apercevant.
- Eh bien quoi ?? C’est ce que tu voulais, non ??
Je regarde le poney qui n’est pas plus haut que « Kinou » en riant.
- Bah là c’est sûr que pour m’arrêter, je n’aurai qu’à tendre les jambes Hi ! Hi !
- Allez !!! Grimpe !! C’est à toi de jouer maintenant !!
Je monte, ou du moins je m’assieds sur le poney qui pour le spectacle est sellé comme un vrai pur-sang et je manque de m’étaler quand il démarre tellement il me surprend par sa nervosité.
Malgré tout j’arrive non sans mal à garder mon assiette et c’est au galop que j’entre sur la piste en criant comme un cow-boy.
- Yahhhh !!!!! Wahouuu !!!
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année, 2ème partie : (134 / 150) (Aix) (Au cirque) (Neuvième jour) (Réveillon de Noël) (suite)
J’arrive devant le couple et Taha qui me regardent en retenant difficilement un fou rire que je vois poindre sur leurs visages déjà congestionnés et je fais piler ma « monture » avec un « HOLÀ » tonitruant qui manque une fois de plus de m’envoyer ad patres, mes fesses partant en avant sous le coup de frein brutal de l’animal.
Bien sûr dans les gradins, les rires ne manquent pas de se faire entendre et ceux des enfants particulièrement aiguës retentissant par-dessus tous les autres sont facilement reconnaissables.
- Qu’est-ce qu’il se passe ici ?
Taha entre dans le jeu.
- Ils ne me croient pas capable de viser juste,
- Peut-être qu’ils voudraient une petite démonstration ?
- Tu veux bien me servir d’assistant ?
- D’accord que dois-je faire ?
Pendant que deux hommes arrivent et disposent tout au long de la piste dans la partie libre de spectateurs, des panneaux identiques mais beaucoup plus petits que celui que se sert habituellement le couple d’artiste, Taha ouvre une malle et en sort une dizaine de ballons de baudruches de tailles différentes qu’il accroche dans le dos de son ami en suivant sa colonne vertébrale, du plus gros vers le bas, au plus petit au niveau des épaules et en prenant soin de garder le dernier, encore plus petit, ne faisant qu’à peine la taille d’une grosse orange qu’il fixe au sommet du chapeau.
- (Taha) Ne fais pas attention à moi et tu tournes autour de la piste, d’accord ?
Je fais mine d’être effrayé.
- Hé !! Tu ne vas pas me tirer dessus en pleins mouvements quand même ?
Je me tourne vers les enfants qui ont les yeux sortis de la tête en comprenant ce que nous allons faire.
- Vous avez confiance en lui les enfants !!!!
- OUIIIIII !!!!!!
- Vous voulez vraiment qu’il me tire dessus ????
Ils se lèvent tous.
- OUIIII !!!!!
- Sympa les gars !!! Et s’il rate son coup ??? Vous êtes sûrs que c’est ce que vous voulez !!!!
- OUIII !!!!!
Je fais un clin d’œil à Taha et je relance mon « pur-sang » à toute allure en faisant de grands cercles et en frôlant au plus près les panneaux qui maintenant sont terminés d’être mis en place.
Taha laisse le temps à son ami de faire quelques tours et surtout le pitre, puis il prend une grande bolée d’air et avec une fluidité invraisemblable décoche tour à tour sans presque viser, les cinq premières des dix flèches que son carquois contient et qui avec une précision impressionnante viennent transpercer les cinq plus gros ballons en se fichant profondément dans un son sourd marquant la force de l’envoi dans les panneaux de bois qui en basculent en arrière.
Je sens l’éclatement des ballons derrière mon dos et même si nous avons déjà répété cet exercice plusieurs fois, j’ai toujours cette remontée d’adrénaline qui me couvre le front de sueur.
Taha se prépare à la nouvelle série de tirs, beaucoup plus compliquée celle-là étant donnée le rétrécissement des cibles et l’endroit où elles sont accrochées.
Il fait un geste à son ami qui hoche la tête en signe qu’il est prêt et il reprend une flèche et arme son arc.
Sur les gradins, tous retiennent leurs souffles tellement ils sont sidérés par une telle adresse de la part du jeune homme et aussi du sang froid qu’a Florian qu’ils voient relancer sa monture en poussant des cris de guerre.
Les flèches une à une atteignent leurs cibles toujours avec la même précision et la même puissance, ne reste plus que celle placée au-dessus du chapeau et c’est alors qu’un cri d’angoisse s’échappe de toutes les bouches quand ils voient le jeune rouquin le détacher de sur sa tête et le placer contre son cœur en saluant le public, croyant certainement que le jeune Massaï en a terminé.
Le trait part, traverse le ballon et continue sa course à travers le chapeau pour venir se ficher dans la poitrine de Florian qui pousse un cri et tombe dans le sable. Tous se lèvent alors avec le visage marquant l’horreur de ce à quoi ils viennent d’assister.
Le père Antoine se signe et tout comme le reste des spectateurs, accourt sur la piste le cœur pris dans un étau d’angoisse à la vision du jeune homme étendu sur la piste.
Seuls Aurélien Thomas Éric Raphaël Mireille Maryse Michel et Yuan ne se sont pas levés comme tout le monde et au contraire des autres sont pliés en deux de rires à la farce qu’a encore une fois réussie à leur jouer à tout leur ami et petit-fils avec la complicité et l’extraordinaire habileté au tir de Taha.
Florian les ayant prévenus pour ne pas qu’ils s’effraient, connaissant trop la réaction qu’ils auraient eue alors et ne voulant pas risquer surtout pour les plus âgés, qu’ils subissent un contrecoup trop fort dont leur cœur n’aurait peut-être pas résisté, ou pour les plus jeune de leur faire connaître un nouveau choc émotionnel après celui qu’ils ont déjà eu récemment.
Quand il sent tout le monde se presser autour de lui, Florian se relève d’un bond, le chapeau toujours planté par la flèche au niveau de son cœur et sourit en prenant le bras de Taha qu’il lève vers le ciel en guise de victoire.
- Applaudissez notre champion Hi ! Hi !
Il déboutonne sa veste et apparaît alors au regard subjugué de tous l’épais morceau de bois fixé solidement par une sangle devant sa poitrine.
- Avouez qu’on vous a bien eu Hi ! Hi !
Aurélien et Chloé rejoignent le lotissement où vivent les autres Aixois, ses frères les guettent le nez écrasé aux vitres du salon de chez les Louvain et les voient arriver en leur faisant de grands signes et en allant leur ouvrir.
Le salon est plein à craquer de tous ceux qui sont à les attendre pour partir tous ensemble rejoindre le cirque afin de passer cette soirée de réveillon en famille et entre amis.
Ils sont tous sur leur trente et un et quand enfin tout le monde est prêt, ils montent dans les voitures dans un capharnaüm de discussions et de rires.
Les limousines de Ming et d’Hassan qui ont été comme de bien entendu invités, font le plein et c’est un véritable cortège de voitures qui s’engage sur la route pour rejoindre le cirque.
La première épouse de l’émir se retrouve entourée par la gent féminine qui lui parle comme à une amie de longue date et Hassan s’en réjouit pour elle quand il la voit souriante et heureuse, parlant de tout et de rien avec elles se sentant pour une soirée une femme comme tout le monde.
Amid et Christophe sont restés à la résidence car le jeune prince n’a pas eu l’autorisation de se joindre à eux, Youssef ayant dû se fâcher pour qu’il reste au lit alors que le jeune garçon voulait à tout prix participer à la fête, s’en croyant suffisamment remis de son accident alors que son « oncle » jugeait que non.
Maurice met les dernières choses au point avec ses hommes, lui et sa femme étant déjà depuis un moment sur place pour qu’il puisse justement vérifier que rien ne viendra perturber cette soirée.
Martine tient par la main la fillette qui a eu l’autorisation de passer la soirée avec sa future famille et lui fait visiter la ménagerie en faisant attention qu’elle ne s’approche pas trop des cages.
Sous le chapiteau, tout est prêt et il y a déjà beaucoup de monde qui s’y trouve, discutant amicalement en groupes en attendant qu’il soit temps d’attaquer le buffet d’apéritif que tous lorgnent avec envie.
Les musiciens jouent tranquillement des airs de leur pays, donnant ainsi une ambiance folklorique en attendant le début du spectacle ; Tony et ses frères surveillent tout ce petit monde, les yeux brillants de la joie d’une soirée qui s’annonce sous les meilleurs auspices.
Les invités arrivent petit à petit, remplissant la piste et s’interpellant en se retrouvant entre amis.
Le son monte rapidement dans une liesse générale et c’est Tony qui rejoint le groupe de musicien pour donner le top aux festivités quand il constate que tout le monde est enfin arrivé.
La musique s’arrête alors, ce qui crée à son tour l’arrêt des discussions et tous se tournent vers l’estrade à attendre les paroles qui vont donner le top départ à la soirée.
Tony tapote le micro et se racle la gorge avant de se lancer dans son speech de bienvenue.
- Comme chaque année depuis que le cirque a vu le jour, nous allons fêter encore une fois tous ensemble ce réveillon de Noël. Pour la première fois comme vous pouvez le constater, nous recevons des invités qui nous sont devenus chers depuis qu’ils sont apparus dans notre vie. Une rencontre qu’il y a à peine quelques mois encore, nous n’aurions jamais imaginé qu’elle puisse avoir un impact aussi fort dans nos cœurs et qui a changé beaucoup de choses dans notre façon de percevoir les relations humaines. Tout ça grâce à des grands-parents aimants et inquiets du bien-être de leur petit-fils et qui ont permis que cela arrive. Grâce également à un jeune garçon qui a su par sa simplicité et sa façon d’être, devenir important dans notre vie à tous et qui a permis que cette soirée ait lieu avec vous tous réunis ici ce soir. Un groupe de jeunes (Tony sourit en regardant la piste) et de moins jeunes gens venus des quatre coins de France et du monde, qui se sont trouvés lié par une amitié indéfectible. Mais trêve de bavardage, Je vous souhaite à tous un joyeux Noël et que la fête commence !!!
Tony quitte l’estrade sous les applaudissements et rejoint la piste en faisant signe à tous de s’installer, le brouhaha reprend alors pendant que les premières notes de musique reprennent et que chacun va vivre à sa façon cette soirée qui leur laissera sans aucun doute un souvenir inoubliable.
Anthony et Baptiste tiennent leur mère enlacée entre eux deux et leurs yeux encore rougis des larmes versées à la joie des retrouvailles, témoignent de l’attachement qui lie cette famille dont un des membres les a quittés tragiquement beaucoup trop tôt et qui du fait de son absence les a fait se resserrer aussi fortement les uns aux autres pour remonter la pente et avoir une vie normale malgré les difficultés qu’il leur a fallu traverser.
À l’autre bout de la très longue table, deux garçons les regardent émus.
Ils ont connu les hauts et les bas de leurs deux copains, ils ont partagé leurs peines mais aussi leurs joies et sont fiers de les voir tels qu’ils sont devenus et n’attendent que le moment où le visage d’Anthony s’éclairera quand il se rendra compte de leurs présences et qu’ils pourront terminer la soirée au côté de leurs meilleurs amis.
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année, 2ème partie : (132 / 150) (Aix) (Au cirque) (Neuvième jour) (Réveillon de Noël) (suite)
« Minuit »
Le repas se termine et le spectacle commence, chacun leurs tours, les artistes se préparent et entrent en piste pour donner le meilleur d’eux-mêmes ; les clowns font rire les plus jeunes alors que les acrobates font montre de tous leurs talents et font pousser des cris de stupeur et parfois d’effrois aux adultes hypnotisés par des figures d’une extrême témérité.
Hassan et Ming ne ratent rien du spectacle et c’est presque avec des regards d’enfants qu’ils assistent à tous ses numéros d’artistes, donnés spécialement pour le plaisir de tous.
Ils sont tellement obnubilés par tout ce qu’ils voient, qu’ils ne se rendent pas compte des personnes autour d’eux qui s’écartent en souriant et ce n’est que quand ils se sentent soulever de terre, qu’ils poussent dans un ensemble parfait un grand cri de frayeur jusqu’au moment où ils atterrissent sur le dos des deux pachydermes qui barrissent de contentement sous les tapes amicales de Florian et de Yuan écroulés de rires.
Quand ils reçoivent près d’eux, qui son père et qui son ami, ils éclatent encore plus de rires devant la tête qu’ils font alors en se rendant compte du tour que les deux garçons viennent de leur jouer.
- Alors ton altesse Hi ! Hi ! C’est plus haut qu’un chameau, avoue !!
Hassan encore sous le coup de la surprise :
- Oh toi !! Je vais te… !!!!
- Encore un !!! Mais qu’est-ce que vous avez tous à vouloir me les couper Hi ! Hi !
Hassan retrouve le sourire après cette frayeur qu’il vient d’avoir.
- Tu sais comment ça s’appelle dans mon pays ce que tu viens de faire ?
Je lui réponds le plus sérieusement du monde.
- Faire un tour d’éléphant ?
Devant la candeur de la réponse, Hassan ne peut s’empêcher de rire à son tour.
- Pas vraiment, non Hi ! Hi !
Hassan regarde autour de lui et voit l’amusement sur tous les visages dirigés vers eux, Fatima et Omar sont éclatés de rires et le regardent les yeux plissés d’amusement du tour dont il vient d’être avec son ami un des acteurs principaux.
Un étrange son s’échappe alors de la gorge de Florian et les deux éléphants reculent de quelques pas et se couchent lentement, leur permettant ainsi de descendre sans trop d’efforts.
Leurs dresseurs viennent ensuite les récupérer pendant que Ming et Hassan se remettent de leurs émotions.
L’ambiance après cette farce monte de plusieurs crans et les rires fusent d’un peu partout et amènent les rapprochements entre les invités, Hassan ressent ça avec beaucoup de plaisir quand il se voit pour la première fois de la soirée entourer et entraîner dans les conversations alors que jusque-là il était mis quelque peu à l’écart par une certaine timidité à son encontre due à son statut social.
Pendant ce temps-là, plusieurs personnes repoussent les tables et dégagent un espace au milieu de la piste pour permettre aux couples de danser au rythme de la musique qui devient à cet effet de plus en plus entraînante.
Florian sourit en voyant que le petit tour qu’il a joué à ses deux amis leur a permis de mieux s’intégrer dans cette soirée et qu’ils vont dorénavant pouvoir en profiter comme tout un chacun, sans plus ressentir les réserves liées à l’étiquette et qui les empêchaient d’être véritablement eux-mêmes.
Il fait signe à ses amis musiciens de le rejoindre sur l’estrade pour permettre à ceux du cirque ayant joué jusque-là, de profiter eux aussi de la soirée et de s’éclater en famille, ainsi qu’avec leurs amis.
Alice parle à l’oreille d’Anthony qui sourit et se lève à son tour pour rejoindre le reste de la bande, il ne voit pas, bien sûr, Dylan et Stéphane qui arrivent juste après eux et viennent se placer derrière Rémi et Baptiste en faisant bien attention de ne pas se faire repérer par « Antho » qui ils le savent, a l’oreille fine.
Pendant que ses amis se mettent en place et s’installent chacun avec l’instrument qui lui convient le mieux, un étrange manège attire l’attention des spectateurs qui terminent pour la plupart le dessert qu’ils dégustent assit sur les gradins depuis que les tables ont été enlevées.
Taha et un couple d’artistes aidés par deux techniciens du cirque, installent le matériel dont ils vont avoir besoin pour un dernier numéro avant de laisser la place à la musique et à la danse.
Florian sourit car il sait qu’il va être mis à contribution et que le jeune Massaï va en étonner plus d’un de son habilité qui l’a laissé lui-même sur le cul depuis qu’il a vu de quoi il était capable.
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année, 2ème partie : (133 / 150) (Aix) (Au cirque) (Neuvième jour) (Réveillon de Noël) (suite)
Une fois tout mis en place, le couple d’artiste commence son numéro.
La femme va se mettre devant l’énorme panneau multicolore et l’homme commence à lui envoyer ses couteaux qui viennent se planter tout autour d’elle dans le silence absolu des spectateurs qui retiennent leurs souffles et respirent bruyamment à chaque fois qu’une des lames se plante dans un bruit sourd dans le bois à quelques centimètres seulement de sa compagne.
C’est à ce moment-là que Taha entre en scène avec toute la souplesse et la fierté de sa race, l’arc en bandoulière et qu’il se moque gentiment du lanceur de couteaux.
- Un enfant en ferait autant dans ma tribu.
L’homme ironique en regardant son public :
- Il ne doit plus rester grand monde alors.
Le jeune Massai se plante sous son nez l’air inquiétant.
- Me traiterais-tu de menteur ?
L’homme élève la voix en prenant son public à témoin.
- Vantard surtout !! Montre-nous donc ce que tu sais faire gamin !!
Taha prend l’arc et sort une flèche du carquois, il lui tend ensuite l’arme d’un air moqueur.
- Toi montre-moi !!
- Prends-en de la graine alors.
L’artiste poursuit alors son spectacle sous l’œil volontairement moqueur de Taha qui attend son tour et surveille du coin de l’œil son ami Florian qui comprend que ça va bientôt être à lui d’entrer en scène.
Un signe à Ramirez qui s’éclipse du chapiteau et va chercher ce dont son ami aura besoin, Florian sort à son tour et l’attend dans le couloir d’accès des animaux au chapiteau.
Il s’habille vite fait des vêtements de cow-boy qui l’attendent depuis l’après-midi, les santiags avec éperons, un chapeau qu’il attache à son cou avec la jugulaire spéciale, il place enfin le revolver avec le ceinturon qui va avec et s’amuse de l’effet que son déguisement va encore faire sur les plus jeunes ainsi qu’à d’autres il n’en doute pas un instant.
Un dernier « petit » détail dont je vérifie la bonne mise en place avant de refermer la veste aux manches couvertes de franges en cuir et me voilà prêt pour le spectacle
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Pendant ce temps-là celui-ci continue sans que personne ne se doute de ce qui se trame en coulisse, l’artiste rend l’arc à Taha et aidé de sa compagne, récupère les flèches qu’il lui remet dans le carquois.
Taha recule d’au moins trois fois la distance où s’était placé l’homme et regarde en mimant la surprise, le panneau où plus personne ne se trouve devant.
- La femme peut-elle se remettre comme elle était ?
- Peut-être allons-nous essayer sans elle.
Il plante comme l’autre fois une cible de tir au milieu de la planche.
- Fais-toi les dents déjà avec ça mon garçon, déjà que tu es bien trop loin pour atteindre la cible.
- (Taha en riant) Tu veux peut-être que je me mette aussi près que toi pour être certain d’y arriver ?
Il vient alors se positionner à quelques centimètres de la cible, des rires accueillent son geste venant des gradins et Taha fait mine alors de vouloir y décocher une flèche.
- Suis-je au même endroit que toi homme blanc ? Ou peut-être que je devrais me rapprocher encore plus ?
- C’est ça gros malin !! Moque-toi !! Montre-nous déjà ce que tu sais faire et après ça on verra pour que ma femme reprenne la pose.
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Ramirez arrive en tenant l’animal par la bride et sourit devant la tête que fait son ami en l’apercevant.
- Eh bien quoi ?? C’est ce que tu voulais, non ??
Je regarde le poney qui n’est pas plus haut que « Kinou » en riant.
- Bah là c’est sûr que pour m’arrêter, je n’aurai qu’à tendre les jambes Hi ! Hi !
- Allez !!! Grimpe !! C’est à toi de jouer maintenant !!
Je monte, ou du moins je m’assieds sur le poney qui pour le spectacle est sellé comme un vrai pur-sang et je manque de m’étaler quand il démarre tellement il me surprend par sa nervosité.
Malgré tout j’arrive non sans mal à garder mon assiette et c’est au galop que j’entre sur la piste en criant comme un cow-boy.
- Yahhhh !!!!! Wahouuu !!!
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année, 2ème partie : (134 / 150) (Aix) (Au cirque) (Neuvième jour) (Réveillon de Noël) (suite)
J’arrive devant le couple et Taha qui me regardent en retenant difficilement un fou rire que je vois poindre sur leurs visages déjà congestionnés et je fais piler ma « monture » avec un « HOLÀ » tonitruant qui manque une fois de plus de m’envoyer ad patres, mes fesses partant en avant sous le coup de frein brutal de l’animal.
Bien sûr dans les gradins, les rires ne manquent pas de se faire entendre et ceux des enfants particulièrement aiguës retentissant par-dessus tous les autres sont facilement reconnaissables.
- Qu’est-ce qu’il se passe ici ?
Taha entre dans le jeu.
- Ils ne me croient pas capable de viser juste,
- Peut-être qu’ils voudraient une petite démonstration ?
- Tu veux bien me servir d’assistant ?
- D’accord que dois-je faire ?
Pendant que deux hommes arrivent et disposent tout au long de la piste dans la partie libre de spectateurs, des panneaux identiques mais beaucoup plus petits que celui que se sert habituellement le couple d’artiste, Taha ouvre une malle et en sort une dizaine de ballons de baudruches de tailles différentes qu’il accroche dans le dos de son ami en suivant sa colonne vertébrale, du plus gros vers le bas, au plus petit au niveau des épaules et en prenant soin de garder le dernier, encore plus petit, ne faisant qu’à peine la taille d’une grosse orange qu’il fixe au sommet du chapeau.
- (Taha) Ne fais pas attention à moi et tu tournes autour de la piste, d’accord ?
Je fais mine d’être effrayé.
- Hé !! Tu ne vas pas me tirer dessus en pleins mouvements quand même ?
Je me tourne vers les enfants qui ont les yeux sortis de la tête en comprenant ce que nous allons faire.
- Vous avez confiance en lui les enfants !!!!
- OUIIIIII !!!!!!
- Vous voulez vraiment qu’il me tire dessus ????
Ils se lèvent tous.
- OUIIII !!!!!
- Sympa les gars !!! Et s’il rate son coup ??? Vous êtes sûrs que c’est ce que vous voulez !!!!
- OUIII !!!!!
Je fais un clin d’œil à Taha et je relance mon « pur-sang » à toute allure en faisant de grands cercles et en frôlant au plus près les panneaux qui maintenant sont terminés d’être mis en place.
Taha laisse le temps à son ami de faire quelques tours et surtout le pitre, puis il prend une grande bolée d’air et avec une fluidité invraisemblable décoche tour à tour sans presque viser, les cinq premières des dix flèches que son carquois contient et qui avec une précision impressionnante viennent transpercer les cinq plus gros ballons en se fichant profondément dans un son sourd marquant la force de l’envoi dans les panneaux de bois qui en basculent en arrière.
Je sens l’éclatement des ballons derrière mon dos et même si nous avons déjà répété cet exercice plusieurs fois, j’ai toujours cette remontée d’adrénaline qui me couvre le front de sueur.
Taha se prépare à la nouvelle série de tirs, beaucoup plus compliquée celle-là étant donnée le rétrécissement des cibles et l’endroit où elles sont accrochées.
Il fait un geste à son ami qui hoche la tête en signe qu’il est prêt et il reprend une flèche et arme son arc.
Sur les gradins, tous retiennent leurs souffles tellement ils sont sidérés par une telle adresse de la part du jeune homme et aussi du sang froid qu’a Florian qu’ils voient relancer sa monture en poussant des cris de guerre.
Les flèches une à une atteignent leurs cibles toujours avec la même précision et la même puissance, ne reste plus que celle placée au-dessus du chapeau et c’est alors qu’un cri d’angoisse s’échappe de toutes les bouches quand ils voient le jeune rouquin le détacher de sur sa tête et le placer contre son cœur en saluant le public, croyant certainement que le jeune Massaï en a terminé.
Le trait part, traverse le ballon et continue sa course à travers le chapeau pour venir se ficher dans la poitrine de Florian qui pousse un cri et tombe dans le sable. Tous se lèvent alors avec le visage marquant l’horreur de ce à quoi ils viennent d’assister.
Le père Antoine se signe et tout comme le reste des spectateurs, accourt sur la piste le cœur pris dans un étau d’angoisse à la vision du jeune homme étendu sur la piste.
Seuls Aurélien Thomas Éric Raphaël Mireille Maryse Michel et Yuan ne se sont pas levés comme tout le monde et au contraire des autres sont pliés en deux de rires à la farce qu’a encore une fois réussie à leur jouer à tout leur ami et petit-fils avec la complicité et l’extraordinaire habileté au tir de Taha.
Florian les ayant prévenus pour ne pas qu’ils s’effraient, connaissant trop la réaction qu’ils auraient eue alors et ne voulant pas risquer surtout pour les plus âgés, qu’ils subissent un contrecoup trop fort dont leur cœur n’aurait peut-être pas résisté, ou pour les plus jeune de leur faire connaître un nouveau choc émotionnel après celui qu’ils ont déjà eu récemment.
Quand il sent tout le monde se presser autour de lui, Florian se relève d’un bond, le chapeau toujours planté par la flèche au niveau de son cœur et sourit en prenant le bras de Taha qu’il lève vers le ciel en guise de victoire.
- Applaudissez notre champion Hi ! Hi !
Il déboutonne sa veste et apparaît alors au regard subjugué de tous l’épais morceau de bois fixé solidement par une sangle devant sa poitrine.
- Avouez qu’on vous a bien eu Hi ! Hi !
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