01-09-2020, 04:13 PM
(Modification du message : 01-09-2020, 04:15 PM par laurentdu51100.)
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année, 2ème partie : (118 / 150) (Aix) (Maxime et Julien)
Il n’est pas vingt-deux heures quand ils rentrent à leur roulotte et ne sont donc pas étonnés de ne pas y trouver leurs amis qui doivent sans aucun doute encore être en balades quelque part.
Maxime se sert un verre d’eau en en proposant un également à Julien qui le refuse avec le sourire.
- Non merci !! Je vais encore avoir envie de me relever la nuit pour pisser sinon.
- Comme tu veux !! Nos deux loustics n’ont pas laissé de messages ?
Julien étonné va regarder sur la table du coin salon.
- Non pourquoi ?
- Pour rien !! Juste pour savoir si on va enfin pouvoir dormir ici Hi ! Hi !
- Quand même !! Faudrait pas qu’ils en prennent l’habitude, mais j’y pense !! Yuan a rejoint le harem on dirait ?
- (Maxime amusé) C’est fort probable vu ce qu’on a vu hier soir.
- Tu parles d’une santé qu’ils ont ces deux-là !!
- On peut dire ça oui Hi ! Hi !
Julien regarde son ami.
- Je ne sais pas pour toi mais moi je ne pourrai pas te partager avec un autre gars alors encore moins avec trois.
- (Maxime en l’enlaçant) Moi non plus mais il faut reconnaître qu’ils ne choisissent pas n’importe qui.
- Ouaih !! Mais même !!
- Bah !! Ce n’est pas à nous de les juger et s’ils sont heureux comme ça, c’est très bien pour eux.
- Comme tu dis Hi ! Hi ! Mais dis donc ! À parler de ça, ça me donne des idées.
- Ah oui ? Du genre ?
- Du genre dévêtu si tu vois de quoi je parle.
- Hum !!! Et s’ils rentraient entre-temps ?
- (Julien l’œil égrillard) Ils verraient deux beaux gosses en plein boum, voilà tout.
Le baiser qui suit les enflamme et ils se retrouvent très vite en petite tenue tendrement enlacés sous la couette à se caresser et à entamer les préliminaires qui vont les mener comme d’habitude vers un plaisir des sens dont ils n’en ont jamais assez.
Quand la porte s’ouvre quelque temps plus tard sur nos deux amis rentrant frigorifiés rien que d’avoir fait les quelques mètres qui séparent leur roulotte de celle où habitent Marc et leurs trois autres amis, avec lesquels ils ont passé la soirée.
Ils découvrent amusés leurs deux colocataires en pleins câlins et ne peuvent s’empêcher de leur envoyer quelques petites phrases à leurs sauces qui amènent très vite un fou rire de dessous la couette où leurs deux copains s’en donnaient à cœur joie.
- (Thomas) T’as vu « Flo » ? Il y a une drôle de bestiole dans le lit d’à côté du nôtre ?
- Au vu de l’odeur, elle doit sortir tout droit de la ménagerie Hi ! Hi !
- (Maxime) Vous ne pouviez pas rentrer une heure plus tard ?
- (Julien) Hier soir on vous a laissés tranquille nous Hi ! Hi !
La couette vole soudainement dans les airs, laissant les deux queutards surpris et nus sous le regard égrillard de leurs deux copains.
- Dis voir « Thom » ? C’est y pas tout mignon tout ça ?
- Peut-être qu’ils nous feraient une petite place si on leur demandait ?
- C’est vrai ça !! En plus ils ont l’air bien chaud alors que nous, on est frigorifié.
Je vais en disant ça, plaquer mes mains sur les fesses de Maxime qui en saute en l’air tellement le contraste de température le saisit.
- Hé !!! Putain !!! T’as les pattes gelées !!! Mais arrête !!! Hi ! Hi !!!
Julien hurle à son tour car Thomas y va aussi de ses mains gelées sur sa poitrine.
- V’là l’autre qui s’y met aussi !!! Sont tarés parole !! Hi ! Hi !!
Nous nous jetons sur eux et c’est un grand moment de rigolade qui nous prend tous, eux nus à se tortiller dans tous les sens pour échapper aux mains glacées qui les font brailler comme des malades et avec Thomas, les écrasant de notre poids à chercher les endroits les plus sensibles pour les faire gueuler encore plus fort.
Bien sûr c’est la queue toute rikiki par le froid et l’ambiance amicale que nous montrent sans complexe nos amis et qui nous fait une fois de plus délirer et nous moquer d’eux, que se termine ce petit moment de détente et que Thomas et moi, nous nous déshabillons pour aller à notre tour nous coucher.
Ce n’est qu’une fois le calme retrouvé et chacun dans son lit la lumière éteinte, que les petits soupirs coquins reprennent et cette fois-ci venant des deux couples qui profitent d’un dernier petit câlin avant de s’endormir comme des souches.
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année, 2ème partie : (119 / 150) (Aix) (Neuvième jour) (Luka)
Le jeune homme tient son plan dans sa main et soupire de contentement quand il aperçoit enfin au loin le sommet du chapiteau principal.
Il replie le plan et regarde l’heure à sa montre, puis repart d’un bon pas vers son rendez-vous prévu ce matin-là pour qu’il fasse connaissance avec ce fameux garçon dont il doit ou plutôt devait devenir l’ami et lui soutirer le plus de renseignements possibles sur sa personne.
Maurice est déjà là à l’attendre et s’avance vers lui dès qu’il le repère à l’angle de la rue.
Il voit bien à son visage crispé que beaucoup de questions lui tournent dans la tête et comprend qu’il en soit ainsi vu le contexte.
- Bonjour Luka, bien reposé ?
- Bonjour monsieur ! J’ai connu mieux mais ça va le faire.
- Ne t’inquiète pas, ça va aller et quand tu connaîtras Florian, tu vas vite retrouver le sourire.
- (Luka septique) Si vous le dites !!
Les deux hommes reprennent le chemin du cirque et vu l’heure encore matinale, se dirigent tout droit vers le réfectoire où ils ont le plus de chance d’y trouver celui qu’ils cherchent.
Et c’est en effet le cas, Florian est attablé en compagnie de quelques-uns de ses amis et boit son bol de café en discutant le bout de gras avec Arnault et Aléxie qui de toute évidence sont heureux de pouvoir l’avoir un peu pour eux.
Apparemment les plaisanteries sont de mises car dès qu’ils entrent sous le barnum, Florian pose une question qui semblerait toute médicale si son sourire n’annonçait pas la première connerie du jour.
- Vous connaissez le nerf le plus long chez l’homme les gars ?
- (Arnault) Pfffttt ! Vas-y, dis-nous ?
- (Aléxie) Moi je sais !! C’est le nerf rachidien ?
- Et non !! C’est le nerf optique !!
- (Arnault surpris) Sans déconner ?
- Et oui !!!
- (Aléxie curieux) Tu es sûr ?
- Bien sûr !! La preuve ?? C’est quand tu te tires un poil du cul, tu as les yeux qui pleurent Hi ! Hi !
Les rires fusent sous la toile et Luka en riant lui aussi se tourne vers Maurice mort de rire également.
- C’est lui ?
Maurice hausse les épaules.
- Hé !! Qui veux-tu d’autre ???
- Eh bien ça promet Hi ! Hi ! Il est toujours comme ça ?
- Souvent oui !! Mais là ce n’est rien !! Attends de le connaître un peu mieux et tu verras.
Aléxie voit les deux nouveaux arriver, il s’essuie les yeux et leur fait signe de venir les rejoindre.
Florian voit son geste et se tourne à son tour en regardant avec curiosité le gars qui accompagne Maurice.
La double bise habituelle qui bien sûr surprend Luka pas du tout habitué à embrasser des personnes qu’il ne connaît pas et qui en reste un moment sans réaction.
- Un nouveau de ton service ?
- (Maurice en souriant) Pas vraiment non !! Je vous présente Luka !! C’est le jeune homme qui était enfermé dans l’autre cave et que nous avons libéré cette nuit-là.
- Ah !! Celui qui s’est attaché les mains tout seul ? Faudra m’expliquer ça parce que j’ai du mal à saisir et je suis curieux d’avoir sa version.
- (Maurice) C’est un peu le but de notre visite de ce matin figure toi ! (Il scrute la pièce) Mes hommes ne sont pas là ?
- Bah non, pourquoi ?
Maurice est visiblement mécontent.
- Parce qu’ils ne sont pas payés pour faire la grasse matinée, voilà pourquoi !
- Qui te dit qu’ils dorment encore ? Ils sont peut-être déjà au boulot, n’oublie pas qu’ils doivent aider Tony en remplacement des intérims.
Maurice qui visiblement avait zappé ce fait.
- C’est vrai où ai-je la tête !! Avec toutes ces embrouilles, je deviens un peu parano excuse-moi.
Je décide de détendre l’atmosphère car je vois bien que ses paroles ont un peu plombé l’ambiance.
- En plus Dorian et Gérôme ont eu du taf cette nuit !! Un artiste qui a voulu se débarrasser de sa belle-mère.
- (Maurice curieux) Comment ça ?
- Au repas d’hier soir, il lui a fait boire un verre de désherbant pur en lui faisant croire que c’était du vin blanc.
- (Luka en grimaçant) Tu parles d’une mort atroce !!
- Qui te dit qu’elle est morte ?
- (Maurice surpris) Non !!! Elle en a réchappé ?
- Oui mais pas sans dommages quand même !!
- (Maurice) Qu’est-ce qu’elle a ?
- Pas grand-chose en fait Hi ! Hi ! Juste que depuis ce matin, elle n’a plus un poil au cul Hi ! Hi !
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année, 2ème partie : (120 / 150) (Neuvième jour) (Mireille)
Mireille ouvre les yeux en se demandant quelle heure il peut bien être, elle tourne la tête vers le réveil sur la table de nuit et constate surprise que la matinée est déjà bien avancée, ce qui n’est pas dans ses habitudes mais prouve combien elle se trouve bien ici en compagnie de tous ses gens qu’elle considère un peu comme une famille maintenant qu’elle les connaît mieux.
Elle s’étire et se lève en souriant puis enfile sa robe de chambre pour descendre à la cuisine où elle est accueillie chaleureusement par les parents de Thomas.
- (Évelyne amicale) Et bien !! L’air du sud vous fait du bien on dirait ?
- (Mireille souriante) Je ne suis plus habituée à me coucher si tard et le lit de Thomas est vraiment bon.
Evelyne lui sert son bol de café et lui avance les viennoiseries en pensant soudainement aux changements récents dans la vie de tous les jours de cette brave grand-mère.
- Tous ces couples maintenant chez vous doivent vous changer de vos habitudes, j’espère qu’ils ne vous fatiguent pas trop ?
- Bien au contraire, je me sens revivre à leur contact et ils sont tous tellement attentionnés envers moi que c’en est touchant.
Évelyne acquiesce de la tête.
- Je veux bien le croire, je les aime beaucoup moi aussi et ce malgré que je ne les connaisse pas autant que vous.
Mireille repense à sa vie d’avant leurs arrivées.
- J’étais vraiment très seule dans cette grande maison et je ne sais pas ce qu’elle serait devenue si je n’avais eu la chance un jour de rencontrer Florian le jour où mes chats n’arrivaient plus à redescendre de l’arbre sur lequel ils s’étaient perchés.
Évelyne en la regardant bizarrement.
- Excusez-moi mais je ne vois pas le rapport avec votre maison.
- Je n’avais plus aucune famille et sans doute à ma mort, elle aurait appartenu à la mairie de Reims ou à l’état. Qu’en sais-je en fait !!
- Alors que maintenant ?
- (Mireille toute joyeuse) Elle appartient à Florian, ainsi que tout ce qui est en ma possession venant de mon défunt mari.
- (Évelyne ahurie) Vous l’avez couché sur votre testament ?
- Non !! Je lui ai fait une donation et une vente en viager, ainsi que quelques petits arrangements conseillés par mon notaire.
Mireille lui raconte alors ses conversations d’avec son notaire et des dispositions prisent par lui et que Florian a accepté de signer avec réticence car il ne voulait au début pas en entendre parler et aurait préféré qu’elle n’en fasse rien et garde tous ses biens pendant qu’elle était encore de ce monde.
La véhémence du jeune homme a beaucoup plu au notaire qui en les raccompagnant ce jour-là à la sortie de son cabinet, a été très gentil envers lui et l’a félicité d’autant d’altruisme et de son manque de cupidité au vu des sommes dont il était question.
Evelyne l’écoute sans l’interrompre, connaissant suffisamment Florian pour ne pas être étonné de ce qu’elle entend et sursaute malgré tout sur la dernière phrase de la brave femme quant à l’ampleur de sa donation.
- À vous entendre, ça me laisse à penser que tout cela représente beaucoup d’argent, je me trompe ?
- Mon mari était très travailleur et possédait une entreprise de gros œuvre qui marchait bien, à son décès j’ai tout mis en vente car je n’y connaissais absolument rien et l’argent a été placé de façon très pertinente par l’office notarial, rien que la rente que j’en reçois me permet de vivre plus que correctement et je suis loin de tout dépenser croyez-moi.
- Vous connaissiez alors la fortune de Florian ?
- Bien sûr que non !! Comment l’aurais-je sue ? Même lui semblait alors ne pas la connaître et je vous avoue que j’ai été des plus surprise quand j’en ai entendu parler récemment.
- Vous ne regrettez rien depuis ?
- Bien sûr que non !! J’aime ce garçon et après tout ce qu’il a fait et ce qu’il fait encore pour moi, j’en suis au contraire très heureuse pour lui, même si ma contribution paraît maintenant bien maigre au vu des sommes dont j’ai entendu parler.
- (Évelyne sourit) Ça a été aussi une grande surprise pour nous vous savez !! Quand je pense qu’il était au courant depuis toujours alors que ses grands-parents faisaient tout pour qu’il l’ignore.
Mireille repose son bol après une dernière gorgée.
- Je ne pense pas que l’argent soit la chose qui importe le plus à Florian, ses amis et son métier ont pour lui beaucoup plus d’intérêts et de valeurs. Ce n’est pas chose courante de nos jours et je suis persuadée qu’il n’aurait ce projet en tête, il gagnerait suffisamment sa vie pour ne pas avoir à s’en servir.
- Vous n’êtes donc pas au courant de tout à ce que je vois ??
- Comment ça ??
- Même pour son projet, Florian a trouvé un autre moyen de financement que sa fortune personnelle. Il a réussi à convaincre Hassan et Ming à ce qu’il paraît et ceux-ci en seraient particulièrement reconnaissants à « Flo » de le leur avoir proposé.
- (Mireille) Tout ce qu’il touche vaut de l’or alors je ne suis pas plus surprise que ça de l’apprendre et je suis persuadée que tous ses amis quels qu’ils soient n’auront pas à s’inquiéter de leurs avenirs.
Mireille a alors un grand sourire.
- Et surtout pas notre Thomas qui en sera le premier bénéficiaire je pense.
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année, 2ème partie : (121 / 150) (Neuvième jour) (Mistie)
Taha quitte le chapiteau de très bonne humeur accompagné de Florian et d’Aurélien.
Celui-ci qui a assisté à la séance d’entraînement, s’est beaucoup amusé de ce que les deux garçons mettent au point pour le spectacle de ce soir.
Spectacle exclusivement réservé comme à chaque réveillon, à l’amusement des personnes travaillant toute l’année ensemble.
L’habileté à l’arc du jeune Massaï n’est pas une blague et Aurélien n’a pu que le constater, en restant ébahi pendant toute la durée de l’entraînement.
Le bouquet final quand il a compris ce qu’ils voulaient faire, lui a noué un long moment l’estomac jusqu’à ce qu’il se termine et que l’exploit réussi lui fasse enfin reprendre de l’air, ses poumons étant restés bloqués plus qu’il l’aurait voulu devant ce final si décoiffant.
Ils sont donc là tous les trois à retourner tranquillement rejoindre les autres quand « Tic » et « Tac » arrivent sur eux et viennent réclamer une caresse à leur maître.
Taha sursaute en regardant ce qui se trouve sur la tête d’un des deux chats, une petite souris grise trône entre les deux oreilles de « Tac » et qui paraît on ne peut plus à son aise alors qu’au contraire elle devrait se trouver dans une frayeur des plus noires perchée ainsi sur son plus féroce prédateur.
Florian caresse ses deux siamois et présente sa main paume en l’air pour qu’elle vienne s’y nicher et la caresse d’un doigt de son autre main en la mettant devant ses yeux avec un énorme sourire de contentement aux lèvres.
- Eh bien ma belle !! Je vois que tu t’es trouvé de nouveaux amis, je t’ai cherché partout ce matin.
Aurélien n’en croit pas ses yeux.
- Qu’est-ce que c’est encore que ça ?
Je le regarde étonné.
- Tu n’as jamais vu de souris ?
- Bien sûr que si !! Mais qu’est-ce qu’elle faisait sur la tête de « Tac » et maintenant dans ta main ?
Taha ne quitte pas la main de Florian du regard, la minuscule souris se laissant caresser sans frayeur et même il dirait avec un immense plaisir.
- Tu es un drôle de garçon quand même, chez nous tu pourrais remplacer notre homme médecine ou notre sorcier comme vous l’appelez chez vous.
Je tourne la tête vers lui, amusé.
- Pourquoi donc ? Il aime les souris lui aussi ?
Taha ne peut s’empêcher de sourire à ces paroles.
- Bien sûr que non !! Mais il est aussi bizarre que toi parfois et il fait des choses tout aussi incompréhensibles.
- (Aurélien) Si tu nous expliquais ce qu’elle fait là ?
- En fait, elle m’a beaucoup aidé et c’est un peu grâce à Mistie que j’ai pu m’enfuir de la maison où j’étais retenu.
Aurélien sans se démonter.
- Je t’ai demandé de nous expliquer, pas de nous mettre encore plus dans le brouillard !!
Je leur raconte alors en quoi elle m’a aidé en allant chercher des secours et comment j’ai pu être libéré de mes liens et faire fuir mes kidnappeurs.
- Et depuis elle est resté avec moi et j’ai eu peur qu’il lui soit arrivé quelque chose ce matin quand elle n’était plus dans son lit.
Aurélien en haussant un sourcil.
- Comment ça dans son lit ?
- Enfin je voulais dire dans sa boîte que j’ai bourrée de coton pour qu’elle y soit bien au chaud, du coup elle doit avoir faim. Venez !! Il doit bien y avoir un morceau de gruyère dans le frigo.
Pendant que nous repartons d’un bon pas vers ma roulotte, Aurélien me bloque le bras et me regarde soucieux.
- Tu n’as pas l’intention de la ramener à Reims avec nous j’espère ?
- Et pourquoi donc ?
- Parce que ça ne va pas le faire, ma mère a une trouille bleue des souris.
J’avoue ne pas y avoir pensé.
- Tu es sûr ?
- Certain !! Damien en a voulu une quand il était petit et quand nous nous sommes ramenés avec, j’ai bien cru qu’elle allait devenir hystérique tellement elle en avait la frousse et nous avons été obligé de la rapporter chez le marchand, celle-là était dans une cage alors je n’imagine même pas en liberté.
- Je verrai avec Raphaël si je ne peux pas la lui laisser alors, pourtant elle est toute minuscule !! Je ne vois vraiment pas quel mal elle pourrait faire ?
- (Aurélien sourit) Tu iras dire ça aux femmes toi Hi ! Hi !
Nous arrivons à ma roulotte et je fonce direct dans le frigo mais je n’y trouve pas ce que je cherche, nous repartons donc tous les trois vers la roulotte que nous avons laissée à Yuan et à Patricia.
Je dépose Mistie sur la table du coin salon pendant que je vais jeter un œil dans le frigo et que j’y trouve avec soulagement ce que pourquoi nous sommes venus.
Je sors le morceau de fromage sous les regards amusés de mes amis et je prends un couteau dans un tiroir pour en couper une petite lamelle bien suffisante au vu des quelques grammes que pèse ma petite Mistie.
La porte d’entrée s’ouvre et Patricia entre accompagnée de Yuan, ils sont surpris de nous voir chez eux et vont pour nous en demander la raison quand Patricia capte un mouvement sur la table et nous fait tous sursauter de peur en poussant un cri digne des meilleurs films d’horreur.
- Ahhhhhh !!!!!
Il n’est pas vingt-deux heures quand ils rentrent à leur roulotte et ne sont donc pas étonnés de ne pas y trouver leurs amis qui doivent sans aucun doute encore être en balades quelque part.
Maxime se sert un verre d’eau en en proposant un également à Julien qui le refuse avec le sourire.
- Non merci !! Je vais encore avoir envie de me relever la nuit pour pisser sinon.
- Comme tu veux !! Nos deux loustics n’ont pas laissé de messages ?
Julien étonné va regarder sur la table du coin salon.
- Non pourquoi ?
- Pour rien !! Juste pour savoir si on va enfin pouvoir dormir ici Hi ! Hi !
- Quand même !! Faudrait pas qu’ils en prennent l’habitude, mais j’y pense !! Yuan a rejoint le harem on dirait ?
- (Maxime amusé) C’est fort probable vu ce qu’on a vu hier soir.
- Tu parles d’une santé qu’ils ont ces deux-là !!
- On peut dire ça oui Hi ! Hi !
Julien regarde son ami.
- Je ne sais pas pour toi mais moi je ne pourrai pas te partager avec un autre gars alors encore moins avec trois.
- (Maxime en l’enlaçant) Moi non plus mais il faut reconnaître qu’ils ne choisissent pas n’importe qui.
- Ouaih !! Mais même !!
- Bah !! Ce n’est pas à nous de les juger et s’ils sont heureux comme ça, c’est très bien pour eux.
- Comme tu dis Hi ! Hi ! Mais dis donc ! À parler de ça, ça me donne des idées.
- Ah oui ? Du genre ?
- Du genre dévêtu si tu vois de quoi je parle.
- Hum !!! Et s’ils rentraient entre-temps ?
- (Julien l’œil égrillard) Ils verraient deux beaux gosses en plein boum, voilà tout.
Le baiser qui suit les enflamme et ils se retrouvent très vite en petite tenue tendrement enlacés sous la couette à se caresser et à entamer les préliminaires qui vont les mener comme d’habitude vers un plaisir des sens dont ils n’en ont jamais assez.
Quand la porte s’ouvre quelque temps plus tard sur nos deux amis rentrant frigorifiés rien que d’avoir fait les quelques mètres qui séparent leur roulotte de celle où habitent Marc et leurs trois autres amis, avec lesquels ils ont passé la soirée.
Ils découvrent amusés leurs deux colocataires en pleins câlins et ne peuvent s’empêcher de leur envoyer quelques petites phrases à leurs sauces qui amènent très vite un fou rire de dessous la couette où leurs deux copains s’en donnaient à cœur joie.
- (Thomas) T’as vu « Flo » ? Il y a une drôle de bestiole dans le lit d’à côté du nôtre ?
- Au vu de l’odeur, elle doit sortir tout droit de la ménagerie Hi ! Hi !
- (Maxime) Vous ne pouviez pas rentrer une heure plus tard ?
- (Julien) Hier soir on vous a laissés tranquille nous Hi ! Hi !
La couette vole soudainement dans les airs, laissant les deux queutards surpris et nus sous le regard égrillard de leurs deux copains.
- Dis voir « Thom » ? C’est y pas tout mignon tout ça ?
- Peut-être qu’ils nous feraient une petite place si on leur demandait ?
- C’est vrai ça !! En plus ils ont l’air bien chaud alors que nous, on est frigorifié.
Je vais en disant ça, plaquer mes mains sur les fesses de Maxime qui en saute en l’air tellement le contraste de température le saisit.
- Hé !!! Putain !!! T’as les pattes gelées !!! Mais arrête !!! Hi ! Hi !!!
Julien hurle à son tour car Thomas y va aussi de ses mains gelées sur sa poitrine.
- V’là l’autre qui s’y met aussi !!! Sont tarés parole !! Hi ! Hi !!
Nous nous jetons sur eux et c’est un grand moment de rigolade qui nous prend tous, eux nus à se tortiller dans tous les sens pour échapper aux mains glacées qui les font brailler comme des malades et avec Thomas, les écrasant de notre poids à chercher les endroits les plus sensibles pour les faire gueuler encore plus fort.
Bien sûr c’est la queue toute rikiki par le froid et l’ambiance amicale que nous montrent sans complexe nos amis et qui nous fait une fois de plus délirer et nous moquer d’eux, que se termine ce petit moment de détente et que Thomas et moi, nous nous déshabillons pour aller à notre tour nous coucher.
Ce n’est qu’une fois le calme retrouvé et chacun dans son lit la lumière éteinte, que les petits soupirs coquins reprennent et cette fois-ci venant des deux couples qui profitent d’un dernier petit câlin avant de s’endormir comme des souches.
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année, 2ème partie : (119 / 150) (Aix) (Neuvième jour) (Luka)
Le jeune homme tient son plan dans sa main et soupire de contentement quand il aperçoit enfin au loin le sommet du chapiteau principal.
Il replie le plan et regarde l’heure à sa montre, puis repart d’un bon pas vers son rendez-vous prévu ce matin-là pour qu’il fasse connaissance avec ce fameux garçon dont il doit ou plutôt devait devenir l’ami et lui soutirer le plus de renseignements possibles sur sa personne.
Maurice est déjà là à l’attendre et s’avance vers lui dès qu’il le repère à l’angle de la rue.
Il voit bien à son visage crispé que beaucoup de questions lui tournent dans la tête et comprend qu’il en soit ainsi vu le contexte.
- Bonjour Luka, bien reposé ?
- Bonjour monsieur ! J’ai connu mieux mais ça va le faire.
- Ne t’inquiète pas, ça va aller et quand tu connaîtras Florian, tu vas vite retrouver le sourire.
- (Luka septique) Si vous le dites !!
Les deux hommes reprennent le chemin du cirque et vu l’heure encore matinale, se dirigent tout droit vers le réfectoire où ils ont le plus de chance d’y trouver celui qu’ils cherchent.
Et c’est en effet le cas, Florian est attablé en compagnie de quelques-uns de ses amis et boit son bol de café en discutant le bout de gras avec Arnault et Aléxie qui de toute évidence sont heureux de pouvoir l’avoir un peu pour eux.
Apparemment les plaisanteries sont de mises car dès qu’ils entrent sous le barnum, Florian pose une question qui semblerait toute médicale si son sourire n’annonçait pas la première connerie du jour.
- Vous connaissez le nerf le plus long chez l’homme les gars ?
- (Arnault) Pfffttt ! Vas-y, dis-nous ?
- (Aléxie) Moi je sais !! C’est le nerf rachidien ?
- Et non !! C’est le nerf optique !!
- (Arnault surpris) Sans déconner ?
- Et oui !!!
- (Aléxie curieux) Tu es sûr ?
- Bien sûr !! La preuve ?? C’est quand tu te tires un poil du cul, tu as les yeux qui pleurent Hi ! Hi !
Les rires fusent sous la toile et Luka en riant lui aussi se tourne vers Maurice mort de rire également.
- C’est lui ?
Maurice hausse les épaules.
- Hé !! Qui veux-tu d’autre ???
- Eh bien ça promet Hi ! Hi ! Il est toujours comme ça ?
- Souvent oui !! Mais là ce n’est rien !! Attends de le connaître un peu mieux et tu verras.
Aléxie voit les deux nouveaux arriver, il s’essuie les yeux et leur fait signe de venir les rejoindre.
Florian voit son geste et se tourne à son tour en regardant avec curiosité le gars qui accompagne Maurice.
La double bise habituelle qui bien sûr surprend Luka pas du tout habitué à embrasser des personnes qu’il ne connaît pas et qui en reste un moment sans réaction.
- Un nouveau de ton service ?
- (Maurice en souriant) Pas vraiment non !! Je vous présente Luka !! C’est le jeune homme qui était enfermé dans l’autre cave et que nous avons libéré cette nuit-là.
- Ah !! Celui qui s’est attaché les mains tout seul ? Faudra m’expliquer ça parce que j’ai du mal à saisir et je suis curieux d’avoir sa version.
- (Maurice) C’est un peu le but de notre visite de ce matin figure toi ! (Il scrute la pièce) Mes hommes ne sont pas là ?
- Bah non, pourquoi ?
Maurice est visiblement mécontent.
- Parce qu’ils ne sont pas payés pour faire la grasse matinée, voilà pourquoi !
- Qui te dit qu’ils dorment encore ? Ils sont peut-être déjà au boulot, n’oublie pas qu’ils doivent aider Tony en remplacement des intérims.
Maurice qui visiblement avait zappé ce fait.
- C’est vrai où ai-je la tête !! Avec toutes ces embrouilles, je deviens un peu parano excuse-moi.
Je décide de détendre l’atmosphère car je vois bien que ses paroles ont un peu plombé l’ambiance.
- En plus Dorian et Gérôme ont eu du taf cette nuit !! Un artiste qui a voulu se débarrasser de sa belle-mère.
- (Maurice curieux) Comment ça ?
- Au repas d’hier soir, il lui a fait boire un verre de désherbant pur en lui faisant croire que c’était du vin blanc.
- (Luka en grimaçant) Tu parles d’une mort atroce !!
- Qui te dit qu’elle est morte ?
- (Maurice surpris) Non !!! Elle en a réchappé ?
- Oui mais pas sans dommages quand même !!
- (Maurice) Qu’est-ce qu’elle a ?
- Pas grand-chose en fait Hi ! Hi ! Juste que depuis ce matin, elle n’a plus un poil au cul Hi ! Hi !
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année, 2ème partie : (120 / 150) (Neuvième jour) (Mireille)
Mireille ouvre les yeux en se demandant quelle heure il peut bien être, elle tourne la tête vers le réveil sur la table de nuit et constate surprise que la matinée est déjà bien avancée, ce qui n’est pas dans ses habitudes mais prouve combien elle se trouve bien ici en compagnie de tous ses gens qu’elle considère un peu comme une famille maintenant qu’elle les connaît mieux.
Elle s’étire et se lève en souriant puis enfile sa robe de chambre pour descendre à la cuisine où elle est accueillie chaleureusement par les parents de Thomas.
- (Évelyne amicale) Et bien !! L’air du sud vous fait du bien on dirait ?
- (Mireille souriante) Je ne suis plus habituée à me coucher si tard et le lit de Thomas est vraiment bon.
Evelyne lui sert son bol de café et lui avance les viennoiseries en pensant soudainement aux changements récents dans la vie de tous les jours de cette brave grand-mère.
- Tous ces couples maintenant chez vous doivent vous changer de vos habitudes, j’espère qu’ils ne vous fatiguent pas trop ?
- Bien au contraire, je me sens revivre à leur contact et ils sont tous tellement attentionnés envers moi que c’en est touchant.
Évelyne acquiesce de la tête.
- Je veux bien le croire, je les aime beaucoup moi aussi et ce malgré que je ne les connaisse pas autant que vous.
Mireille repense à sa vie d’avant leurs arrivées.
- J’étais vraiment très seule dans cette grande maison et je ne sais pas ce qu’elle serait devenue si je n’avais eu la chance un jour de rencontrer Florian le jour où mes chats n’arrivaient plus à redescendre de l’arbre sur lequel ils s’étaient perchés.
Évelyne en la regardant bizarrement.
- Excusez-moi mais je ne vois pas le rapport avec votre maison.
- Je n’avais plus aucune famille et sans doute à ma mort, elle aurait appartenu à la mairie de Reims ou à l’état. Qu’en sais-je en fait !!
- Alors que maintenant ?
- (Mireille toute joyeuse) Elle appartient à Florian, ainsi que tout ce qui est en ma possession venant de mon défunt mari.
- (Évelyne ahurie) Vous l’avez couché sur votre testament ?
- Non !! Je lui ai fait une donation et une vente en viager, ainsi que quelques petits arrangements conseillés par mon notaire.
Mireille lui raconte alors ses conversations d’avec son notaire et des dispositions prisent par lui et que Florian a accepté de signer avec réticence car il ne voulait au début pas en entendre parler et aurait préféré qu’elle n’en fasse rien et garde tous ses biens pendant qu’elle était encore de ce monde.
La véhémence du jeune homme a beaucoup plu au notaire qui en les raccompagnant ce jour-là à la sortie de son cabinet, a été très gentil envers lui et l’a félicité d’autant d’altruisme et de son manque de cupidité au vu des sommes dont il était question.
Evelyne l’écoute sans l’interrompre, connaissant suffisamment Florian pour ne pas être étonné de ce qu’elle entend et sursaute malgré tout sur la dernière phrase de la brave femme quant à l’ampleur de sa donation.
- À vous entendre, ça me laisse à penser que tout cela représente beaucoup d’argent, je me trompe ?
- Mon mari était très travailleur et possédait une entreprise de gros œuvre qui marchait bien, à son décès j’ai tout mis en vente car je n’y connaissais absolument rien et l’argent a été placé de façon très pertinente par l’office notarial, rien que la rente que j’en reçois me permet de vivre plus que correctement et je suis loin de tout dépenser croyez-moi.
- Vous connaissiez alors la fortune de Florian ?
- Bien sûr que non !! Comment l’aurais-je sue ? Même lui semblait alors ne pas la connaître et je vous avoue que j’ai été des plus surprise quand j’en ai entendu parler récemment.
- Vous ne regrettez rien depuis ?
- Bien sûr que non !! J’aime ce garçon et après tout ce qu’il a fait et ce qu’il fait encore pour moi, j’en suis au contraire très heureuse pour lui, même si ma contribution paraît maintenant bien maigre au vu des sommes dont j’ai entendu parler.
- (Évelyne sourit) Ça a été aussi une grande surprise pour nous vous savez !! Quand je pense qu’il était au courant depuis toujours alors que ses grands-parents faisaient tout pour qu’il l’ignore.
Mireille repose son bol après une dernière gorgée.
- Je ne pense pas que l’argent soit la chose qui importe le plus à Florian, ses amis et son métier ont pour lui beaucoup plus d’intérêts et de valeurs. Ce n’est pas chose courante de nos jours et je suis persuadée qu’il n’aurait ce projet en tête, il gagnerait suffisamment sa vie pour ne pas avoir à s’en servir.
- Vous n’êtes donc pas au courant de tout à ce que je vois ??
- Comment ça ??
- Même pour son projet, Florian a trouvé un autre moyen de financement que sa fortune personnelle. Il a réussi à convaincre Hassan et Ming à ce qu’il paraît et ceux-ci en seraient particulièrement reconnaissants à « Flo » de le leur avoir proposé.
- (Mireille) Tout ce qu’il touche vaut de l’or alors je ne suis pas plus surprise que ça de l’apprendre et je suis persuadée que tous ses amis quels qu’ils soient n’auront pas à s’inquiéter de leurs avenirs.
Mireille a alors un grand sourire.
- Et surtout pas notre Thomas qui en sera le premier bénéficiaire je pense.
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année, 2ème partie : (121 / 150) (Neuvième jour) (Mistie)
Taha quitte le chapiteau de très bonne humeur accompagné de Florian et d’Aurélien.
Celui-ci qui a assisté à la séance d’entraînement, s’est beaucoup amusé de ce que les deux garçons mettent au point pour le spectacle de ce soir.
Spectacle exclusivement réservé comme à chaque réveillon, à l’amusement des personnes travaillant toute l’année ensemble.
L’habileté à l’arc du jeune Massaï n’est pas une blague et Aurélien n’a pu que le constater, en restant ébahi pendant toute la durée de l’entraînement.
Le bouquet final quand il a compris ce qu’ils voulaient faire, lui a noué un long moment l’estomac jusqu’à ce qu’il se termine et que l’exploit réussi lui fasse enfin reprendre de l’air, ses poumons étant restés bloqués plus qu’il l’aurait voulu devant ce final si décoiffant.
Ils sont donc là tous les trois à retourner tranquillement rejoindre les autres quand « Tic » et « Tac » arrivent sur eux et viennent réclamer une caresse à leur maître.
Taha sursaute en regardant ce qui se trouve sur la tête d’un des deux chats, une petite souris grise trône entre les deux oreilles de « Tac » et qui paraît on ne peut plus à son aise alors qu’au contraire elle devrait se trouver dans une frayeur des plus noires perchée ainsi sur son plus féroce prédateur.
Florian caresse ses deux siamois et présente sa main paume en l’air pour qu’elle vienne s’y nicher et la caresse d’un doigt de son autre main en la mettant devant ses yeux avec un énorme sourire de contentement aux lèvres.
- Eh bien ma belle !! Je vois que tu t’es trouvé de nouveaux amis, je t’ai cherché partout ce matin.
Aurélien n’en croit pas ses yeux.
- Qu’est-ce que c’est encore que ça ?
Je le regarde étonné.
- Tu n’as jamais vu de souris ?
- Bien sûr que si !! Mais qu’est-ce qu’elle faisait sur la tête de « Tac » et maintenant dans ta main ?
Taha ne quitte pas la main de Florian du regard, la minuscule souris se laissant caresser sans frayeur et même il dirait avec un immense plaisir.
- Tu es un drôle de garçon quand même, chez nous tu pourrais remplacer notre homme médecine ou notre sorcier comme vous l’appelez chez vous.
Je tourne la tête vers lui, amusé.
- Pourquoi donc ? Il aime les souris lui aussi ?
Taha ne peut s’empêcher de sourire à ces paroles.
- Bien sûr que non !! Mais il est aussi bizarre que toi parfois et il fait des choses tout aussi incompréhensibles.
- (Aurélien) Si tu nous expliquais ce qu’elle fait là ?
- En fait, elle m’a beaucoup aidé et c’est un peu grâce à Mistie que j’ai pu m’enfuir de la maison où j’étais retenu.
Aurélien sans se démonter.
- Je t’ai demandé de nous expliquer, pas de nous mettre encore plus dans le brouillard !!
Je leur raconte alors en quoi elle m’a aidé en allant chercher des secours et comment j’ai pu être libéré de mes liens et faire fuir mes kidnappeurs.
- Et depuis elle est resté avec moi et j’ai eu peur qu’il lui soit arrivé quelque chose ce matin quand elle n’était plus dans son lit.
Aurélien en haussant un sourcil.
- Comment ça dans son lit ?
- Enfin je voulais dire dans sa boîte que j’ai bourrée de coton pour qu’elle y soit bien au chaud, du coup elle doit avoir faim. Venez !! Il doit bien y avoir un morceau de gruyère dans le frigo.
Pendant que nous repartons d’un bon pas vers ma roulotte, Aurélien me bloque le bras et me regarde soucieux.
- Tu n’as pas l’intention de la ramener à Reims avec nous j’espère ?
- Et pourquoi donc ?
- Parce que ça ne va pas le faire, ma mère a une trouille bleue des souris.
J’avoue ne pas y avoir pensé.
- Tu es sûr ?
- Certain !! Damien en a voulu une quand il était petit et quand nous nous sommes ramenés avec, j’ai bien cru qu’elle allait devenir hystérique tellement elle en avait la frousse et nous avons été obligé de la rapporter chez le marchand, celle-là était dans une cage alors je n’imagine même pas en liberté.
- Je verrai avec Raphaël si je ne peux pas la lui laisser alors, pourtant elle est toute minuscule !! Je ne vois vraiment pas quel mal elle pourrait faire ?
- (Aurélien sourit) Tu iras dire ça aux femmes toi Hi ! Hi !
Nous arrivons à ma roulotte et je fonce direct dans le frigo mais je n’y trouve pas ce que je cherche, nous repartons donc tous les trois vers la roulotte que nous avons laissée à Yuan et à Patricia.
Je dépose Mistie sur la table du coin salon pendant que je vais jeter un œil dans le frigo et que j’y trouve avec soulagement ce que pourquoi nous sommes venus.
Je sors le morceau de fromage sous les regards amusés de mes amis et je prends un couteau dans un tiroir pour en couper une petite lamelle bien suffisante au vu des quelques grammes que pèse ma petite Mistie.
La porte d’entrée s’ouvre et Patricia entre accompagnée de Yuan, ils sont surpris de nous voir chez eux et vont pour nous en demander la raison quand Patricia capte un mouvement sur la table et nous fait tous sursauter de peur en poussant un cri digne des meilleurs films d’horreur.
- Ahhhhhh !!!!!
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