01-09-2020, 04:01 PM
(Modification du message : 01-09-2020, 04:03 PM par laurentdu51100.)
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année, 2ème partie : (108 / 150) (Arabie Saoudite) (Joseph) (Nouvelle mission)
Joseph attend dans le grand hall du palais d’Hassan, un haut fonctionnaire de la sécurité lui a donné rendez-vous pour recevoir son rapport sur sa dernière mission et lui donner les instructions qui lui seront nécessaires pour mener à bien la suivante.
Son arrivée la veille à l’aéroport n’a pas manqué de l’interpeller, déjà à cause des militaires en surnombre qu’il a pu apercevoir et ensuite devant l’impressionnant groupe de personnes encadrées par la police du prince et qui attendent manifestement le prochain départ pour quitter le pays.
Le trajet de l’aéroport à l’hôtel et le lendemain de l’hôtel au palais suite à cette convocation rapide, l’a intrigué au plus haut point.
L’émirat d’habitude si calme, montre dans les rues de la ville une activité policière et militaire accrue qui sollicite sa curiosité naturelle.
La chaîne d’information lui en a révélé plus ou moins la cause, même s’il ne comprend pas très bien ce qui en a été l’élément déclencheur.
La rupture brusque des relations politiques ainsi que le renvoi de tous les ressortissants venant d’un des pays de l’est qu’ils soient Russes ou alliés de ceux-ci concomitant avec cette débauche d’uniformes dans les rues, ne lui dit rien qui vaille et c’est donc dans cet état d’esprit troublé, qu’il attend nerveusement qu’on veuille bien l’appeler pour le débriefing de sa dernière mission.
Un homme à haute stature qu’il reconnaît immédiatement apparaît et l’apercevant, se dirige droit vers lui le visage marqué par une préoccupation évidente.
- Bonjour Joseph, le voyage de retour n’a pas été trop pénible ?
- Bonjour excellence !! Fatiguant sans plus.
- Si vous voulez bien me suivre ? Nous serons mieux dans mon bureau pour parler.
Joseph connaît bien le chemin pour s’y être déjà souvent rendu et il n’est donc plus autant impressionné par la magnificence du palais, démontrant l’extrême richesse du pays.
Une fois installé confortablement face à son interlocuteur, Joseph sort de sa mallette un dossier qu’il dépose sur le plan de travail.
- Voici mon rapport votre excellence !! Je ne doute pas un instant qu’il va vous semblez incroyable, voire fantasque pour ne pas dire fantastique, mais je vous assure qu’il reflète l’exacte vérité à laquelle je me suis confronté.
- Son altesse m’en a déjà averti et de ce que j’en sais déjà, je me doute des raisons qui vous font me prévenir.
- J’ai également un… Disons… « Message » pour son altesse Hassan.
- Aurait-il un quelconque rapport avec la nécessité de faire revenir une certaine personne à un endroit bien précis, pour qu’il y prenne connaissance de recommandations sur ses actes à venir. Actes qui pourraient être néfastes s’il n’en connaissait pas toute la portée.
Joseph n’en croit pas ses oreilles, comment peuvent-ils être déjà au courant d’une chose qui s’est passé dans la confidentialité la plus totale ? À moins que le père Antoine n’ait eu le temps d’en informer qui de droit avant lui.
- C’est exactement le message que je devais rapporter à son altesse !!!
- Je vous saurai gré de me raconter tout ça dans le détail et de ne rien omettre, même ce qui pourrait vous sembler hors sujet.
Joseph retrace alors tout ce qu’il a vécu en Afrique depuis sa sortie d’avion, jusqu’à ce qu’il quitte le pays en compagnie du vieil ecclésiastique qui lui aussi était chargé du même message à délivrer au jeune garçon objet de sa mission.
Le haut fonctionnaire l’écoute sans jamais l’interrompre même si ce n’est pas l’envie qui lui manque au vu des mimiques interrogatives de son visage à certains passages particulièrement incroyables.
Une fois que Joseph a terminé son rapport verbal, un long moment de silence se passe avant que l’homme n’ouvre un tiroir et en sorte une enveloppe qu’il dépose devant Joseph et prenne en contrepartie son rapport écrit pour l’y glisser à l’intérieur et le refermer à clé.
- Voici la somme que nous vous devions, son excellence vous demande comme vous devez bien vous en douter, le plus grand silence sur tous les faits que vous nous avez rapportés.
Joseph empoche l’enveloppe sans l’ouvrir, marque de confiance qu’apprécie tout particulièrement son vis-à-vis.
Il pose ensuite ses mains sur ses genoux et attend la suite qui ne devrait pas tarder à lui être révélé.
- Vous sentez-vous prêt pour une autre mission ? Beaucoup plus dangereuse cette fois-ci je vous en avertis par avance. Elle sera rémunérée à sa juste valeur, disons un million de dollars américains ou l’équivalence dans la monnaie du pays qui vous conviendra le plus.
- (Joseph trésaille) Et où dois-je me rendre pour une telle somme ?
- (L’homme sourit) Je pense que vous devez bien vous en doutez, connaissant votre valeur, je ne vous ferais l’affront de croire à votre ignorance.
Joseph sourit à son tour et s’incline légèrement en marque de respect.
- Et que devrais-je y faire une fois rendu là-bas ?
- Tuer un homme !!! Ou du moins le rendre définitivement inoffensif, à vous de voir ce qui vous semblera le mieux pour votre conscience.
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année, 2ème partie : (109 / 150) (Arabie Saoudite) (Joseph) (Nouvelle mission) (fin)
Joseph fixe un instant son interlocuteur dans les yeux, le temps nécessaire pour lui de faire le point sur ces dernières paroles et de constater le sérieux de cette mission sur le visage impassible qui se tient assis devant lui.
- Qu’a fait cet homme pour mériter un tel châtiment ?
- Il a détruit une famille liée par le sang à notre prince et conspire actuellement contre une personne lui étant devenue un ami très cher.
- Parlons-nous de la même personne ?
- Très certainement oui !!
- Pouvez-vous m’en dire plus ?
- Seulement si vous acceptez cette nouvelle mission, vous comprendrez bien que dans le cas contraire il ne vous sert à rien d’en apprendre davantage.
- Très bien !! Je vous écoute !!
L’homme ouvre alors un second tiroir et en retire un dossier qu’il tend à Joseph.
- La famille détruite est celle de notre attaché d’ambassade, cousin de son altesse et qui a été assassiné récemment sur l’ordre de cet homme que nous savons être le nouveau chef des services secrets russes. Un plan machiavélique destiné à entacher le nom de son altesse Hassan et qui a eu pour triste issue l’assassinat de notre ambassadeur, de son chauffeur ainsi que de la famille de l’ex patron du KGB décédé lors d’un accident en mer. Une mère et ses deux enfants qui ont été également cruellement sacrifiés et dont notre prince a été accusé de vouloir sortir de force du pays.
La conversation se poursuit encore un long moment, Joseph comprend les enjeux de sa mission et voyant que son interlocuteur en a terminé de ses explications, il se lève, prend le dossier et s’incline en guise de salut pour prendre congé.
- J’aurais besoin de vos services et d’un temps de préparation avant de commencer cette nouvelle affaire.
- Nos services sont au courant et vous prêteront toute l’aide qui vous sera nécessaire. Mon prince voudra certainement savoir quand vous vous rendrez là-bas et le temps dont vous aurez besoin pour mener à bien cette mission ? Que devrais-je lui répondre ?
- Que quelques semaines devraient suffire.
- Ce délai me semble justifier !! J’en référerais donc à son altesse. Notre prince éprouve beaucoup de considérations envers vous Joseph, sachez qu’il en est de même pour moi et je vous souhaite une encore très longue collaboration avec nos services.
- Je vous remercie excellence, permettez-moi de vous laisser à vos occupations. Les miennes demandent déjà toute mon attention pour les mener à bien.
Une fois sorti du palais, Joseph rentre directement chez lui en commençant à tracer dans sa tête tous les écheveaux qu’il lui faudra inventer pour conduire à bien son travail et recevoir ce million de dollars qu’il aura alors amplement mérité.
Il passe plusieurs heures à lire et relire le dossier qui lui a été confié, jusqu’à le connaître par cœur et s’en débarrasser en le brûlant afin qu’aucune trace ne persiste.
Il note ensuite tout ce dont il va avoir besoin pour sa nouvelle identité et du rôle qu’il va devoir se créer pour avoir la possibilité d’approcher cet Igor qui doit s’être entouré de toutes les protections possibles et imaginables pour sa sécurité.
***/***
Igor fait un geste de la main, signifiant à la personne qui était avec lui dans son bureau qu’elle pouvait disposer.
Il vient de perdre six hommes pour rien et commence à croire qu’il y a une protection divine envers ce garçon.
Maintenant il ne pouvait pas prendre le risque qu’ils parlent et eux-mêmes devaient bien se douter, que leurs captures sonnaient leur arrêt de mort.
Reste encore deux phases d’action possible dont une est déjà enclenchée, Igor hésite encore à mettre son agent placé dans cet hôpital et centre de recherche militaire.
Celui-ci étant très utile, il serait regrettable d’avoir également à le sacrifier si ça devait également mal tourner pour lui.
- Si seulement je savais ce qu’a d’aussi exceptionnel ce garçon pour avoir droit à une telle protection !!! Je ne vais quand même pas devoir sacrifier tous nos agents en place dans ce foutu pays sans en connaître la raison ? Nous ne savons même pas s’il a une vraie valeur ou si c’est juste un leurre pour que nous nous découvrions au grand jour et permettre à ce Maurice Désmaré de se débarrasser de nos cellules d’espionnage implantées chez lui !!!
Igor enroule rageusement la carte de France posée sur son bureau. Il a inscrit dessus à côté du nom des villes, le nombre de chaque agent qu’il y dispose et il a rayé en rouge ceux qui ont déjà été victimes de cette affaire.
- Si j’ai raison et que c’est un coup de la DST, l’affaire est bonne pour eux !!!
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année, 2ème partie : (110 / 150) (Aix) (Anthony) (Huitième jour) (Surprise de taille)
Anthony repose sa guitare et remercie les musiciens qui chaque jour l’acceptent avec plaisirs dans leurs répétitions.
De temps en temps Baptiste, Rémi ou sa chérie se joignent à eux, mais pas ce jour-là car ils sont tous partis en ville pour préparer le réveillon du lendemain.
Le chef d’orchestre l’aide pour quitter l’estrade quand il se bloque soudainement à la plus grande surprise du jeune homme qui manque de chuter, ne s’y attendant pas du tout.
- Qu’est-ce qu’il se passe ?
- Heu !! (Voyant le geste qu’on lui fait) Rien !! Tu veux rester encore un moment où je te reconduis à ta roulotte ?
Anthony entend des bruits inhabituels.
- Tu peux m’expliquer ce qu’il se passe ?
- Heu !!! C’est le groupe qui va jouer demain soir pour la fête de Noël, ils viennent pour répéter un peu et voir comment le son passe sous le chapiteau.
- (Anthony étonné) Ah !! Parce que ça aura lieu ici ?
- Tu sais qu’il va y avoir du monde !!
Anthony hoche la tête en accord avec ses paroles et sourit.
- C’est vrai !! Et en plus il y a toute notre bande Hi ! Hi !
- Tu ne m’as pas répondu ?
- De quoi ? Ah oui !! Je vais rester un peu si ça ne te dérange pas.
- Assieds-toi alors !! Je repasserai dans un moment pour voir si tu n’as besoin de rien.
- (Anthony sourit) Merci, c’est gentil.
Le chef d’orchestre retourne rapidement vers Tony et celui dont la vue l’a fait sursauter, c’est la première fois que celui que tous appellent « le patron » dans le milieu est si près de lui et il se demande bien quelle mouche a piqué le sien de patron pour investir autant dans une soirée.
Tony comprend les questions qu’il se pose.
- Ils sont justes là cet après-midi pour Anthony, demain il aura une autre surprise car ce sont ses amis qui vont venir pour reconstituer leur groupe exprès pour le réveillon.
Le chef d’orchestre en faisant face à Johnny, car c’est bien de lui qu’il s’agit et qui étant toujours dans la région, a tenu à rencontrer ce jeune homme dont il a entendu la voix si déroutante.
- Vous lui voulez quoi à « Antho » ?
- (Johnny) Juste l’entendre chanter, pourquoi ?
Tony croit bon de préciser.
- C’est Florian qui lui a fait écouter un enregistrement.
- Vous connaissez « Flo » ???
Johnny est amusé cette fois.
- J’ai eu cet honneur oui !!
- Ah ! OK ! Je comprends mieux alors !
- (Tony) Comme je vous l’ai dit, ce n’est pas sûr du tout qu’il accepte de chanter. En général il ne le fait que quand il est avec ses amis, par contre quand il le fait !! Waouh !! Ça décoiffe !!
Johnny regarde le jeune homme et seulement s’aperçoit que son comportement est étrange.
- Je ne savais pas qu’il était aveugle ? Je comprends mieux votre geste de tout à l’heure.
- (Tony) S’il vous savait ici, c’est certain qu’il refuserait de se donner en spectacle.
- Eh bien gardons encore le secret un moment alors !!
- (Tony) Restez ici, moi je vais près de lui. Peut-être acceptera-t-il de chanter si je le lui demande, faites jouer votre groupe et je pense que s’il apprécie leurs qualités de musiciens, il ne verra pas d’objections à se joindre un moment à eux. Le chapiteau est vide alors ça devrait le rassurer.
Johnny rejoint ses musiciens et leur parle de façon à ne pas être entendu des gradins.
Pendant ce temps-là, Tony vient s’asseoir près d’Anthony pour engager la conversation.
- Ça va Anthony ? C’est rare de te voir sans quelques-uns de tes amis.
Anthony reconnaît la voix de Tony et sourit :
- J’avais envie de faire un peu de musique, il fait trop froid cet après-midi et je n’avais pas vraiment envie d’aller me cailler en ville.
- Tu serais d’accord pour nous faire plaisir à tous demain soir ? Le groupe de musicien que nous avons fait venir vient de nous annoncer que leur chanteur a une bronchite et ne pourra pas honorer son contrat. Je suis certain que Florian voudra se proposer mais bon !! Paraît qu’il n’est pas top dans ce genre de démonstration.
- (Anthony mort de rire) Pour ça c’est sûr Hi ! Hi !
- Alors !!!
- Il y aura qui ?
- Juste nous, le cirque est fermé et cette fête n’est que pour nous retrouver et fêter Noël en famille et entre amis.
Anthony sourit après un léger moment d’hésitation.
- Entendu alors Hi ! Hi ! Je ne vais quand même pas laisser « Flo » nous écorcher les oreilles toute la soirée.
La musique commence alors et Anthony écoute avec plaisir le morceau que le groupe entame en introduction.
Il sourit en reconnaissant le toucher particulier de certains des musiciens qui sont des professionnels de haut, pour ne pas dire de très haut niveau.
- Il est là ?
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année, 2ème partie : (111 / 150) (Aix) (Anthony) (Huitième jour) (Surprise de taille) (suite)
- (Tony étonné) Qui ça ?
- Je pourrai citer le nom de la plupart de ses musiciens tu sais, en plus « Flo » m’a parlé de sa surprise à la fête de sa boîte et de la conversation qu’ils ont ensuite eue à mon sujet.
Tony soupire et avoue :
- Oui il est là !! Ça te dérange ?
- Tu crois quoi ??
Tony tente le tout pour le tout.
- S’il est venu, c’est parce qu’il a été fortement impressionné de t’entendre. Qui sait ce qu’il peut faire pour toi et tes amis, tu n’aimerais pas en faire ton métier ?
- Et être l’aveugle de plus dans le Show-business ? Merci bien !!
- Allons « Antho » !!! Tu n’y peux rien si tu es né comme ça !! Je pensais que tu le vivais bien et je m’aperçois que ce n’est pas le cas, tu m’en vois désolé pour toi mon ami. Je trouve quand même que c’est dommage de passer à côté d’une opportunité pareille, ça ne se présente pas si souvent dans la vie. Maintenant si c’est ce que tu veux réellement, je vais aller le lui dire.
Anthony sait reconnaître les paroles sincères quand il en entend et Tony lui a parlé avec son cœur, maintenant il connaît aussi comment il est et la timidité presque maladive qui le prend quand il se sait observé, une main vient alors se poser sur son épaule qui le fait sursauter.
Il n’a pas entendu arriver ses amis tellement il était obnubilé par les paroles de Tony, Alice l’embrasse tendrement sur la joue et le fait se relever pour la suivre.
- On est aussi impressionné que toi mon chéri, tu peux me croire sur parole. Seulement c’est la chance de ta vie et tu t’en voudras certainement plus tard de l’avoir laissé passer.
Baptiste est ému lui aussi.
- Et puis tu es mon grand frère et tu te dois de me montrer l’exemple, essaie au moins !! Juste une chanson et si ça ne va pas on arrête là, mais au moins tu auras essayé.
Anthony est encore très loin d’être convaincu mais se laisse emmener sur l’estrade où se trouvent les musiciens qui continuent à jouer comme si de rien n’était.
Alice lui met d’autorité un micro dans les mains et lui assène une petite claque sur les fesses qui amène le sourire à tous ceux qui voient son geste.
- Allez mon grand !! Montre leur ce que tu sais faire !!
Elle l’embrasse ensuite sur la joue.
- Courage mon chéri !!
Johnny fait alors un signe à ses musiciens qui enchaînent alors sur la chanson qui l’avait tant marqué en l’écoutant l’autre soir.
Anthony ne peut empêcher un sourire en sachant très bien qu’elle est celle que préfère sans contexte Florian et la pensée de son ami qui n’hésite jamais dans tout ce qu’il entreprend, sans la peur du ridicule qui amène souvent le fou rire de la part de ses amis, lui donne le courage nécessaire pour qu’il se lance et que sa voix résonne enfin et fasse vibrer d’une émotion intense, les personnes autour de lui.
- Angie !!! Annngiiiieee !!!………………….
Comme à chaque fois, les larmes s’écoulent des visages sans qu’il ne puisse s’en rendre compte.
Les musiciens et le chanteur pourtant habitués depuis de longues années de métier, n’y échappent pas eux non plus et l’instant de cette chanson qu’aucun bruit extérieur ne vient perturber, les laisse dans un bouleversement peu commun jusqu’à ce que la dernière note ne se termine et qu’un silence de cathédrale ne vienne la ponctuer comme la reconnaissance ultime d’un talent immense.
Anthony ressent l’atmosphère particulière, comme à chaque fois qu’il y met comme encore cette fois-ci tout son cœur.
Il sourit et comprend qu’il doit changer de registre, il se tourne alors vers le groupe et les harangue gentiment.
- Un peu de gaieté maintenant !! …..Je vais maintenant vous parlez d’une fille !!! Une fille que vous connaissez très très bien !!!! Vous voyez qui je veux dire !!!!
Les musiciens sourient et lancent l’intro.
- Gabrielle !!! …..Tu brûles mon esprit et ton amour…
Johnny écoute un moment puis prend un second micro et s’approche du jeune homme qui maintenant s’attaque à un de ses plus grands succès avec une voix tellement pure et dans le ton, qu’elle le laisse un instant stupéfait, jusqu’au refrain qu’ils entament alors en duo au plus grand plaisir de ceux qui assistent à ce concert improvisé.
- Oh !! Fini ! Fini pour moi !!! Je ne veux plus être l’esclave de tes nuits !! Dix ans de chaînes sans voir le jour, c’était ma peine, forçat de l’amour…
Joseph attend dans le grand hall du palais d’Hassan, un haut fonctionnaire de la sécurité lui a donné rendez-vous pour recevoir son rapport sur sa dernière mission et lui donner les instructions qui lui seront nécessaires pour mener à bien la suivante.
Son arrivée la veille à l’aéroport n’a pas manqué de l’interpeller, déjà à cause des militaires en surnombre qu’il a pu apercevoir et ensuite devant l’impressionnant groupe de personnes encadrées par la police du prince et qui attendent manifestement le prochain départ pour quitter le pays.
Le trajet de l’aéroport à l’hôtel et le lendemain de l’hôtel au palais suite à cette convocation rapide, l’a intrigué au plus haut point.
L’émirat d’habitude si calme, montre dans les rues de la ville une activité policière et militaire accrue qui sollicite sa curiosité naturelle.
La chaîne d’information lui en a révélé plus ou moins la cause, même s’il ne comprend pas très bien ce qui en a été l’élément déclencheur.
La rupture brusque des relations politiques ainsi que le renvoi de tous les ressortissants venant d’un des pays de l’est qu’ils soient Russes ou alliés de ceux-ci concomitant avec cette débauche d’uniformes dans les rues, ne lui dit rien qui vaille et c’est donc dans cet état d’esprit troublé, qu’il attend nerveusement qu’on veuille bien l’appeler pour le débriefing de sa dernière mission.
Un homme à haute stature qu’il reconnaît immédiatement apparaît et l’apercevant, se dirige droit vers lui le visage marqué par une préoccupation évidente.
- Bonjour Joseph, le voyage de retour n’a pas été trop pénible ?
- Bonjour excellence !! Fatiguant sans plus.
- Si vous voulez bien me suivre ? Nous serons mieux dans mon bureau pour parler.
Joseph connaît bien le chemin pour s’y être déjà souvent rendu et il n’est donc plus autant impressionné par la magnificence du palais, démontrant l’extrême richesse du pays.
Une fois installé confortablement face à son interlocuteur, Joseph sort de sa mallette un dossier qu’il dépose sur le plan de travail.
- Voici mon rapport votre excellence !! Je ne doute pas un instant qu’il va vous semblez incroyable, voire fantasque pour ne pas dire fantastique, mais je vous assure qu’il reflète l’exacte vérité à laquelle je me suis confronté.
- Son altesse m’en a déjà averti et de ce que j’en sais déjà, je me doute des raisons qui vous font me prévenir.
- J’ai également un… Disons… « Message » pour son altesse Hassan.
- Aurait-il un quelconque rapport avec la nécessité de faire revenir une certaine personne à un endroit bien précis, pour qu’il y prenne connaissance de recommandations sur ses actes à venir. Actes qui pourraient être néfastes s’il n’en connaissait pas toute la portée.
Joseph n’en croit pas ses oreilles, comment peuvent-ils être déjà au courant d’une chose qui s’est passé dans la confidentialité la plus totale ? À moins que le père Antoine n’ait eu le temps d’en informer qui de droit avant lui.
- C’est exactement le message que je devais rapporter à son altesse !!!
- Je vous saurai gré de me raconter tout ça dans le détail et de ne rien omettre, même ce qui pourrait vous sembler hors sujet.
Joseph retrace alors tout ce qu’il a vécu en Afrique depuis sa sortie d’avion, jusqu’à ce qu’il quitte le pays en compagnie du vieil ecclésiastique qui lui aussi était chargé du même message à délivrer au jeune garçon objet de sa mission.
Le haut fonctionnaire l’écoute sans jamais l’interrompre même si ce n’est pas l’envie qui lui manque au vu des mimiques interrogatives de son visage à certains passages particulièrement incroyables.
Une fois que Joseph a terminé son rapport verbal, un long moment de silence se passe avant que l’homme n’ouvre un tiroir et en sorte une enveloppe qu’il dépose devant Joseph et prenne en contrepartie son rapport écrit pour l’y glisser à l’intérieur et le refermer à clé.
- Voici la somme que nous vous devions, son excellence vous demande comme vous devez bien vous en douter, le plus grand silence sur tous les faits que vous nous avez rapportés.
Joseph empoche l’enveloppe sans l’ouvrir, marque de confiance qu’apprécie tout particulièrement son vis-à-vis.
Il pose ensuite ses mains sur ses genoux et attend la suite qui ne devrait pas tarder à lui être révélé.
- Vous sentez-vous prêt pour une autre mission ? Beaucoup plus dangereuse cette fois-ci je vous en avertis par avance. Elle sera rémunérée à sa juste valeur, disons un million de dollars américains ou l’équivalence dans la monnaie du pays qui vous conviendra le plus.
- (Joseph trésaille) Et où dois-je me rendre pour une telle somme ?
- (L’homme sourit) Je pense que vous devez bien vous en doutez, connaissant votre valeur, je ne vous ferais l’affront de croire à votre ignorance.
Joseph sourit à son tour et s’incline légèrement en marque de respect.
- Et que devrais-je y faire une fois rendu là-bas ?
- Tuer un homme !!! Ou du moins le rendre définitivement inoffensif, à vous de voir ce qui vous semblera le mieux pour votre conscience.
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année, 2ème partie : (109 / 150) (Arabie Saoudite) (Joseph) (Nouvelle mission) (fin)
Joseph fixe un instant son interlocuteur dans les yeux, le temps nécessaire pour lui de faire le point sur ces dernières paroles et de constater le sérieux de cette mission sur le visage impassible qui se tient assis devant lui.
- Qu’a fait cet homme pour mériter un tel châtiment ?
- Il a détruit une famille liée par le sang à notre prince et conspire actuellement contre une personne lui étant devenue un ami très cher.
- Parlons-nous de la même personne ?
- Très certainement oui !!
- Pouvez-vous m’en dire plus ?
- Seulement si vous acceptez cette nouvelle mission, vous comprendrez bien que dans le cas contraire il ne vous sert à rien d’en apprendre davantage.
- Très bien !! Je vous écoute !!
L’homme ouvre alors un second tiroir et en retire un dossier qu’il tend à Joseph.
- La famille détruite est celle de notre attaché d’ambassade, cousin de son altesse et qui a été assassiné récemment sur l’ordre de cet homme que nous savons être le nouveau chef des services secrets russes. Un plan machiavélique destiné à entacher le nom de son altesse Hassan et qui a eu pour triste issue l’assassinat de notre ambassadeur, de son chauffeur ainsi que de la famille de l’ex patron du KGB décédé lors d’un accident en mer. Une mère et ses deux enfants qui ont été également cruellement sacrifiés et dont notre prince a été accusé de vouloir sortir de force du pays.
La conversation se poursuit encore un long moment, Joseph comprend les enjeux de sa mission et voyant que son interlocuteur en a terminé de ses explications, il se lève, prend le dossier et s’incline en guise de salut pour prendre congé.
- J’aurais besoin de vos services et d’un temps de préparation avant de commencer cette nouvelle affaire.
- Nos services sont au courant et vous prêteront toute l’aide qui vous sera nécessaire. Mon prince voudra certainement savoir quand vous vous rendrez là-bas et le temps dont vous aurez besoin pour mener à bien cette mission ? Que devrais-je lui répondre ?
- Que quelques semaines devraient suffire.
- Ce délai me semble justifier !! J’en référerais donc à son altesse. Notre prince éprouve beaucoup de considérations envers vous Joseph, sachez qu’il en est de même pour moi et je vous souhaite une encore très longue collaboration avec nos services.
- Je vous remercie excellence, permettez-moi de vous laisser à vos occupations. Les miennes demandent déjà toute mon attention pour les mener à bien.
Une fois sorti du palais, Joseph rentre directement chez lui en commençant à tracer dans sa tête tous les écheveaux qu’il lui faudra inventer pour conduire à bien son travail et recevoir ce million de dollars qu’il aura alors amplement mérité.
Il passe plusieurs heures à lire et relire le dossier qui lui a été confié, jusqu’à le connaître par cœur et s’en débarrasser en le brûlant afin qu’aucune trace ne persiste.
Il note ensuite tout ce dont il va avoir besoin pour sa nouvelle identité et du rôle qu’il va devoir se créer pour avoir la possibilité d’approcher cet Igor qui doit s’être entouré de toutes les protections possibles et imaginables pour sa sécurité.
***/***
Igor fait un geste de la main, signifiant à la personne qui était avec lui dans son bureau qu’elle pouvait disposer.
Il vient de perdre six hommes pour rien et commence à croire qu’il y a une protection divine envers ce garçon.
Maintenant il ne pouvait pas prendre le risque qu’ils parlent et eux-mêmes devaient bien se douter, que leurs captures sonnaient leur arrêt de mort.
Reste encore deux phases d’action possible dont une est déjà enclenchée, Igor hésite encore à mettre son agent placé dans cet hôpital et centre de recherche militaire.
Celui-ci étant très utile, il serait regrettable d’avoir également à le sacrifier si ça devait également mal tourner pour lui.
- Si seulement je savais ce qu’a d’aussi exceptionnel ce garçon pour avoir droit à une telle protection !!! Je ne vais quand même pas devoir sacrifier tous nos agents en place dans ce foutu pays sans en connaître la raison ? Nous ne savons même pas s’il a une vraie valeur ou si c’est juste un leurre pour que nous nous découvrions au grand jour et permettre à ce Maurice Désmaré de se débarrasser de nos cellules d’espionnage implantées chez lui !!!
Igor enroule rageusement la carte de France posée sur son bureau. Il a inscrit dessus à côté du nom des villes, le nombre de chaque agent qu’il y dispose et il a rayé en rouge ceux qui ont déjà été victimes de cette affaire.
- Si j’ai raison et que c’est un coup de la DST, l’affaire est bonne pour eux !!!
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année, 2ème partie : (110 / 150) (Aix) (Anthony) (Huitième jour) (Surprise de taille)
Anthony repose sa guitare et remercie les musiciens qui chaque jour l’acceptent avec plaisirs dans leurs répétitions.
De temps en temps Baptiste, Rémi ou sa chérie se joignent à eux, mais pas ce jour-là car ils sont tous partis en ville pour préparer le réveillon du lendemain.
Le chef d’orchestre l’aide pour quitter l’estrade quand il se bloque soudainement à la plus grande surprise du jeune homme qui manque de chuter, ne s’y attendant pas du tout.
- Qu’est-ce qu’il se passe ?
- Heu !! (Voyant le geste qu’on lui fait) Rien !! Tu veux rester encore un moment où je te reconduis à ta roulotte ?
Anthony entend des bruits inhabituels.
- Tu peux m’expliquer ce qu’il se passe ?
- Heu !!! C’est le groupe qui va jouer demain soir pour la fête de Noël, ils viennent pour répéter un peu et voir comment le son passe sous le chapiteau.
- (Anthony étonné) Ah !! Parce que ça aura lieu ici ?
- Tu sais qu’il va y avoir du monde !!
Anthony hoche la tête en accord avec ses paroles et sourit.
- C’est vrai !! Et en plus il y a toute notre bande Hi ! Hi !
- Tu ne m’as pas répondu ?
- De quoi ? Ah oui !! Je vais rester un peu si ça ne te dérange pas.
- Assieds-toi alors !! Je repasserai dans un moment pour voir si tu n’as besoin de rien.
- (Anthony sourit) Merci, c’est gentil.
Le chef d’orchestre retourne rapidement vers Tony et celui dont la vue l’a fait sursauter, c’est la première fois que celui que tous appellent « le patron » dans le milieu est si près de lui et il se demande bien quelle mouche a piqué le sien de patron pour investir autant dans une soirée.
Tony comprend les questions qu’il se pose.
- Ils sont justes là cet après-midi pour Anthony, demain il aura une autre surprise car ce sont ses amis qui vont venir pour reconstituer leur groupe exprès pour le réveillon.
Le chef d’orchestre en faisant face à Johnny, car c’est bien de lui qu’il s’agit et qui étant toujours dans la région, a tenu à rencontrer ce jeune homme dont il a entendu la voix si déroutante.
- Vous lui voulez quoi à « Antho » ?
- (Johnny) Juste l’entendre chanter, pourquoi ?
Tony croit bon de préciser.
- C’est Florian qui lui a fait écouter un enregistrement.
- Vous connaissez « Flo » ???
Johnny est amusé cette fois.
- J’ai eu cet honneur oui !!
- Ah ! OK ! Je comprends mieux alors !
- (Tony) Comme je vous l’ai dit, ce n’est pas sûr du tout qu’il accepte de chanter. En général il ne le fait que quand il est avec ses amis, par contre quand il le fait !! Waouh !! Ça décoiffe !!
Johnny regarde le jeune homme et seulement s’aperçoit que son comportement est étrange.
- Je ne savais pas qu’il était aveugle ? Je comprends mieux votre geste de tout à l’heure.
- (Tony) S’il vous savait ici, c’est certain qu’il refuserait de se donner en spectacle.
- Eh bien gardons encore le secret un moment alors !!
- (Tony) Restez ici, moi je vais près de lui. Peut-être acceptera-t-il de chanter si je le lui demande, faites jouer votre groupe et je pense que s’il apprécie leurs qualités de musiciens, il ne verra pas d’objections à se joindre un moment à eux. Le chapiteau est vide alors ça devrait le rassurer.
Johnny rejoint ses musiciens et leur parle de façon à ne pas être entendu des gradins.
Pendant ce temps-là, Tony vient s’asseoir près d’Anthony pour engager la conversation.
- Ça va Anthony ? C’est rare de te voir sans quelques-uns de tes amis.
Anthony reconnaît la voix de Tony et sourit :
- J’avais envie de faire un peu de musique, il fait trop froid cet après-midi et je n’avais pas vraiment envie d’aller me cailler en ville.
- Tu serais d’accord pour nous faire plaisir à tous demain soir ? Le groupe de musicien que nous avons fait venir vient de nous annoncer que leur chanteur a une bronchite et ne pourra pas honorer son contrat. Je suis certain que Florian voudra se proposer mais bon !! Paraît qu’il n’est pas top dans ce genre de démonstration.
- (Anthony mort de rire) Pour ça c’est sûr Hi ! Hi !
- Alors !!!
- Il y aura qui ?
- Juste nous, le cirque est fermé et cette fête n’est que pour nous retrouver et fêter Noël en famille et entre amis.
Anthony sourit après un léger moment d’hésitation.
- Entendu alors Hi ! Hi ! Je ne vais quand même pas laisser « Flo » nous écorcher les oreilles toute la soirée.
La musique commence alors et Anthony écoute avec plaisir le morceau que le groupe entame en introduction.
Il sourit en reconnaissant le toucher particulier de certains des musiciens qui sont des professionnels de haut, pour ne pas dire de très haut niveau.
- Il est là ?
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année, 2ème partie : (111 / 150) (Aix) (Anthony) (Huitième jour) (Surprise de taille) (suite)
- (Tony étonné) Qui ça ?
- Je pourrai citer le nom de la plupart de ses musiciens tu sais, en plus « Flo » m’a parlé de sa surprise à la fête de sa boîte et de la conversation qu’ils ont ensuite eue à mon sujet.
Tony soupire et avoue :
- Oui il est là !! Ça te dérange ?
- Tu crois quoi ??
Tony tente le tout pour le tout.
- S’il est venu, c’est parce qu’il a été fortement impressionné de t’entendre. Qui sait ce qu’il peut faire pour toi et tes amis, tu n’aimerais pas en faire ton métier ?
- Et être l’aveugle de plus dans le Show-business ? Merci bien !!
- Allons « Antho » !!! Tu n’y peux rien si tu es né comme ça !! Je pensais que tu le vivais bien et je m’aperçois que ce n’est pas le cas, tu m’en vois désolé pour toi mon ami. Je trouve quand même que c’est dommage de passer à côté d’une opportunité pareille, ça ne se présente pas si souvent dans la vie. Maintenant si c’est ce que tu veux réellement, je vais aller le lui dire.
Anthony sait reconnaître les paroles sincères quand il en entend et Tony lui a parlé avec son cœur, maintenant il connaît aussi comment il est et la timidité presque maladive qui le prend quand il se sait observé, une main vient alors se poser sur son épaule qui le fait sursauter.
Il n’a pas entendu arriver ses amis tellement il était obnubilé par les paroles de Tony, Alice l’embrasse tendrement sur la joue et le fait se relever pour la suivre.
- On est aussi impressionné que toi mon chéri, tu peux me croire sur parole. Seulement c’est la chance de ta vie et tu t’en voudras certainement plus tard de l’avoir laissé passer.
Baptiste est ému lui aussi.
- Et puis tu es mon grand frère et tu te dois de me montrer l’exemple, essaie au moins !! Juste une chanson et si ça ne va pas on arrête là, mais au moins tu auras essayé.
Anthony est encore très loin d’être convaincu mais se laisse emmener sur l’estrade où se trouvent les musiciens qui continuent à jouer comme si de rien n’était.
Alice lui met d’autorité un micro dans les mains et lui assène une petite claque sur les fesses qui amène le sourire à tous ceux qui voient son geste.
- Allez mon grand !! Montre leur ce que tu sais faire !!
Elle l’embrasse ensuite sur la joue.
- Courage mon chéri !!
Johnny fait alors un signe à ses musiciens qui enchaînent alors sur la chanson qui l’avait tant marqué en l’écoutant l’autre soir.
Anthony ne peut empêcher un sourire en sachant très bien qu’elle est celle que préfère sans contexte Florian et la pensée de son ami qui n’hésite jamais dans tout ce qu’il entreprend, sans la peur du ridicule qui amène souvent le fou rire de la part de ses amis, lui donne le courage nécessaire pour qu’il se lance et que sa voix résonne enfin et fasse vibrer d’une émotion intense, les personnes autour de lui.
- Angie !!! Annngiiiieee !!!………………….
Comme à chaque fois, les larmes s’écoulent des visages sans qu’il ne puisse s’en rendre compte.
Les musiciens et le chanteur pourtant habitués depuis de longues années de métier, n’y échappent pas eux non plus et l’instant de cette chanson qu’aucun bruit extérieur ne vient perturber, les laisse dans un bouleversement peu commun jusqu’à ce que la dernière note ne se termine et qu’un silence de cathédrale ne vienne la ponctuer comme la reconnaissance ultime d’un talent immense.
Anthony ressent l’atmosphère particulière, comme à chaque fois qu’il y met comme encore cette fois-ci tout son cœur.
Il sourit et comprend qu’il doit changer de registre, il se tourne alors vers le groupe et les harangue gentiment.
- Un peu de gaieté maintenant !! …..Je vais maintenant vous parlez d’une fille !!! Une fille que vous connaissez très très bien !!!! Vous voyez qui je veux dire !!!!
Les musiciens sourient et lancent l’intro.
- Gabrielle !!! …..Tu brûles mon esprit et ton amour…
Johnny écoute un moment puis prend un second micro et s’approche du jeune homme qui maintenant s’attaque à un de ses plus grands succès avec une voix tellement pure et dans le ton, qu’elle le laisse un instant stupéfait, jusqu’au refrain qu’ils entament alors en duo au plus grand plaisir de ceux qui assistent à ce concert improvisé.
- Oh !! Fini ! Fini pour moi !!! Je ne veux plus être l’esclave de tes nuits !! Dix ans de chaînes sans voir le jour, c’était ma peine, forçat de l’amour…
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