01-09-2020, 02:42 PM
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année, 2ème partie : (36 / 150) (Un plan diabolique)
***/***
« Kremlin »
Igor reçoit les derniers rapports sur l’avancée de son plan ; quatre phases d’actions conjointes se sont mises ou vont se mettre en place depuis qu’il a repris la main sur le service, toutes les quatre indépendantes les unes des autres.
La première qui sera la plus longue au cas où les trois autres ne donneraient rien, consiste à mettre un agent dans l’intimité du jeune Florian.
Quelqu’un de jeune qui devra tout mettre en œuvre pour devenir ami avec le garçon, il est déjà en chemin mais restera pour lui le plus difficile à réaliser et gagner sa confiance ne sera pas forcément chose aisée.
Sa mission si elle se réalise, consistera à en apprendre le plus possible avant de l’entraîner sous un prétexte quelconque dans un endroit où le garçon sera facile à capturer.
La deuxième action est déjà en cours, un ami isolé que ses hommes ont repéré et pris en chasse, qui une fois entre leurs mains permettra une pression qui devrait être suffisante pour que le jeune Florian en vienne à se rendre de lui-même dans un lieu qui lui sera alors communiqué.
Sous peine de perdre son ami s’il ne s’y rend pas rapidement et surtout seul.
Igor sourit car il n’a pas l’intention de prendre un risque quelconque à libérer ce Grégory au risque qu’il puisse mettre en danger un de ses hommes en faisant de lui une description trop précise.
Les ordres sont donnés de ne le garder en vie que jusqu’à la récupération du garçon et de s’en débarrasser au plus vite ensuite.
Cette deuxième action lui paraît quand même plutôt mal partie et il hésite même à l’annuler purement et simplement.
En effet le rapport de ses deux hommes montre quelques bizarreries dans le comportement du véhicule dans lequel se trouve la « cible ».
Déjà la présence d’une deuxième personne multiplie les risques, ensuite leurs agissements depuis qu’ils ont quitté le centre indiqueraient qu’ils ont repéré la voiture suiveuse et Igor est très enclin lui aussi à le penser.
Il attend le prochain rapport pour prendre sa décision, même si déjà il est prêt à stopper cette mission mise en place trop rapidement pour ne pas risquer de faire capoter les autres.
La troisième action ne sera en place que dans quelques jours, le temps d’amener des agents à proximité du cirque sans que cela se termine comme la dernière fois.
Après ça plusieurs options seront à analyser, une pression morale en se servant une fois encore de quelqu’un de cher de l’entourage du garçon pour avoir une contrainte suffisante qui l’amènera à obéir aux instructions ou alors une action directe menée contre lui à un moment que ses agents trouveront opportuns.
La quatrième action enfin sera d’attendre son retour de vacances et de se servir de l’agent déjà présent pour une autre raison à l’hôpital militaire Begin.
Agent chargé jusqu’à aujourd’hui de récupérer des informations sur les recherches avancées de certains officiers dans le domaine des expériences et des mises au point sur les agents chimiques pouvant servir lors de conflits armés, mais cet agent conviendra parfaitement le cas échéant pour s’assurer du garçon en temps voulu.
Igor s’avoue volontiers attendre plus de résultats de ce dernier scénario qui pour ne rien gâcher, laissera le temps au premier d’en apprendre suffisamment sur ce qui amène autant de convoitise sur ce garçon, car pour l’instant ce qu’ils en savent sur lui est plutôt mince, ne serait-ce cette histoire de guérison rapide dont il aurait été l’initiateur et la mort étrange de ce haut fonctionnaire qui enquêtait apparemment pour son propre compte sur ses compétences inaccoutumées en matière de chirurgie.
Maintenant Igor connaît le « nez » qu’à son patron quand il s’agit de renifler les affaires exceptionnelles, ça plus la protection rapprochée disproportionnée de la DST lui donne à penser qu’il doit y avoir quelque chose de suffisamment important dans toute cette intrigue et que le garçon doit cacher un secret dont beaucoup paieraient cher pour le connaître et surtout l’utiliser à leurs propres fins.
Un son venant de son ordinateur sort Igor de ses pensées machiavéliques, il ouvre le fichier et constate que c’est le rapport qu’il attendait.
Apparemment le véhicule continue normalement sa route et se comporte normalement, ne serait-ce la lenteur à laquelle il se déplace, nettement en dessous de celle maximum autorisée par le Code de la route en vigueur.
Igor pèse le pour et le contre, sachant bien qu’il doit être très prudent pour ne pas porter l’attention encore une fois sur son pays alors que la tension diplomatique suite à leurs dernières actions est encore vive.
Ses mains virevoltent rapidement sur le clavier et le message crypté part dans la volée.
« Stoppez la mission au moindre doute d’avoir été découvert »
***/***
Le passager de la Peugeot reçoit l’ordre et en informe son collègue.
- Qu’est-ce que tu en penses ?
- Je te l’ai déjà dit !! Je suis sûr qu’ils nous ont repérés !! Comment expliquerais-tu autrement le comportement qu’ils ont eu tout à l’heure ?
- Il faut prendre une décision !! Ou on les coince à la prochaine aire de repos et on les embarque, ou tu accélères et on laisse tomber.
- On pourrait aussi se contenter de les suivre et voir ce qu’il en est ? Après tout nous ne faisons rien de mal.
- Comme tu veux, c’est toi le chef !! Mais fais gaffe quand même, tu sais ce que nous risquons si nous faisons capoter la mission ?
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année, 2ème partie : (37 / 150) (Grégory) (Inquiétude) (fin)
- (Vanyel en lisant le panneau) Nous arrivons à l’aire de repos.
- (Grégory nerveux) C’est parti alors !!
- Comme tu dis oui !!
Vanyel met son clignotant et commence à ralentir, il passe sur le côté de la station-service en suivant le panneau indiquant le parking.
Il roule au pas, s’arrêtant même pour laisser passer un couple et leurs enfants.
Il aperçoit plus loin les premiers poids lourds garés en épis et en prend lentement la direction, il passe devant et se gare comme demandé juste après le dernier, disparaissant ainsi à la vue de la Peugeot qui est quelques dizaines de mètres derrière eux.
Un semi-remorque démarre alors, obligeant à freiner les occupants de la quatre cent six.
La porte passager du camion près duquel Vanyel s’est garé s’ouvre et deux hommes en descendent et se dirigent droit vers eux en leur faisant signe de sortir rapidement du véhicule.
- Ne perdons pas de temps, donnez-nous vos vestes et montez dans le camion.
Grégory et Vanyel s’exécutent rapidement, il ne s’est passé qu’une poignée de secondes qu’ils sont déjà dans le camion et que le chauffeur tire le rideau derrière eux dès qu’ils sont dans le coin couchette derrière les sièges.
Un homme y est déjà et les regarde encore incrédule de ce qui lui arrive, ça fait cinq minutes que des hommes lui montrant une plaque de police sont arrivés sur le parking et ont réquisitionné son véhicule et celui d’un de son collègue garé plus près de la station.
- Ne bougez pas surtout !! C’est bientôt terminé !!
***/***
Les deux agents enfilent les vestes et se dirigent rapidement vers les toilettes, la tête baissée pour ne pas en montrer trop de leur visage.
Ils y restent quelques minutes et refont le chemin inverse en rentrant rapidement dans la voiture pour repartir aussitôt et s’engager à nouveau dans la voie d’accélération pour rejoindre l’autoroute.
***/***
- Freine !! Tu vois bien qu’il veut sortir !!
- J’ai vu !!
Les deux hommes patientent le temps que le semi-remorque s’engage sur la voie de sortie, ils redémarrent ensuite et soupirent rassurés quand ils aperçoivent la Prius garée un peu plus loin.
- Où sont-ils ?
- Avance !!
L’homme montre un endroit un peu à l’écart.
- Gare toi là-bas !! Ils doivent être aux chiottes !!
Ils poireautent quelques minutes.
- Tiens !! Qu’est-ce que je te disais !! Les voilà qui reviennent, je reconnais la veste à carreaux du plus jeune.
- Ne te montre pas !! Attends qu’ils repartent !!
Ils laissent passer la Toyota devant eux en détournant la tête, ils poursuivent alors leur filature avec cette fois un sourire aux lèvres.
- On dirait bien qu’ils ne nous avaient pas repérés en fin de compte.
- Je les double et on interviendra juste après le péage, il faudra faire vite surtout !! Que personne n’ait le temps de réagir.
L’homme tend un bandeau marqué police en rouge à son collègue et enfile le sien sur son bras.
- Avec ça, ça marche toujours !!
***/***
La porte du camion s’ouvre et un homme apparaît.
- Bon !! Ils sont partis !! Vous pouvez descendre !!
Grégory, Vanyel et le vrai chauffeur du camion s’exécutent.
L’homme s’adresse au chauffeur :
- Merci de votre aide monsieur, vous et votre collègue avez été courageux. Vous pouvez repartir maintenant, excusez-nous encore de ce contretemps.
Le chauffeur bougonne un « Y a pas de quoi » et remonte dans son semi pour reprendre sa route ; les deux policiers en civil emmènent alors les deux pompiers jusqu’à un véhicule garé de l’autre côté de la station.
- (Le premier policier) On va vous ramener chez vous ; ne vous inquiétez pas pour votre véhicule, il vous sera ramené au plus vite.
- (Le second policier) Lequel de vous deux est Grégory ?
- C’est moi monsieur !!
- Vos amis vous attendent chez vous, ils préparent vos valises et ne vous inquiétez pas cette fois-ci si une voiture vous suit. Ce sera une des nôtres, nous avons eu ordre de maintenir une protection jusqu’à votre arrivée à destination.
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année, 2ème partie : (38 / 150) (Reims) (L’arrestation) (Grégory retrouve ses chéris)
La Peugeot arrive en vue du péage, le chauffeur prend une voie avec guichet pour payer en liquide et à peine stopper la vitre ouverte en tendant la monnaie que son passager lui donne un coup de coude en lui montrant deux douaniers s’approchant d’eux.
Ils regardent le véhicule et dès qu’il redémarre après avoir repris sa monnaie, le chauffeur est invité du geste à venir se garer sur le bas-côté un peu plus loin ou plusieurs véhicules des douanes sont en attente.
Pendant que les deux douaniers s’approchent d’eux, ils voient la Toyota sortir du péage et s’engager dans la circulation.
Le chauffeur de la Peugeot frappe alors violemment le volant de ses deux mains.
- Et merde !! Manquait plus que ça !!
- (Le premier douanier) Contrôle du véhicule !! Ah !! Vous êtes de la nationale ?
- Oui !! Nous sommes pressés !!
- Vos cartes de police s’il vous plaît, simple contrôle et nous vous laisserons partir.
L’autre douanier en décrochant la lanière ceinturant son arme après avoir semble-t-il écouté attentivement les instructions données au talkie-walkie :
- Ce véhicule est déclaré comme volé !! Veuillez descendre les mains bien apparentes s’il vous plaît.
Ils voient alors plusieurs autres douaniers arriver vers eux en courant, libérant également leurs armes et comprennent alors qu’il ne sert à rien de résister.
Ils exécutent alors les ordres et descendent du véhicule les mains bien en évidence, ils ont droits alors à une fouille au corps qui les débarrasse de leurs armes et de leurs portefeuilles.
Le douanier examine les papiers et revient vers eux le visage sévère.
- Vous allez nous suivre messieurs !! Vous êtes en état d’arrestation !! Usurpation d’identité et port d’armes de première catégorie !! Vous vous expliquerez au poste !!
***/***
Grégory et Vanyel arrivent au péage au moment où les menottes sont passées aux deux hommes.
Ils sont quand même étonnés que ce soient des douaniers qui s’en occupent.
- (Grégory pose la question) Pourquoi des douaniers ?? Je m’attendais plutôt à la police ??
- C’est pour donner le change vous comprenez. De cette façon ils ne feront pas le rapprochement avec une éventuelle découverte de leur mission et devront expliquer le pourquoi des brassards de police qu’ils ont aux bras et sans doute aussi d’autres petites choses qu’ils découvriront sur eux ou dans leur véhicule.
- (L’autre policier) Ils ne sont pas près de sortir du trou et de toute façon maintenant ils seront grillés sur notre territoire si l’envie d’y revenir un jour les en prend.
Vanyel regarde les deux hommes avec respect.
- Je ne voyais vraiment pas notre police aussi efficace et capable de tels plans.
L’homme sourit et comprend le message.
- Hé !! Il ne faut pas croire tout ce qui se dit sur nous !!
La voiture stoppe un quart d’heure plus tard devant le canal et repart après avoir déposé Vanyel devant la péniche où il habite avec son chéri et la promesse de lui ramener au plus vite sa voiture et ses affaires.
Encore cinq minutes plus tard et c’est cette fois devant chez Grégory qu’elle s’arrête pour le laisser descendre.
- Vous voilà arrivé chez vous, nous serons là d’ici une heure si vous voulez repartir rapidement.
- (Grégory en souriant) Comptez plutôt deux heures, ça fait une semaine que je n’ai pas eu de câlin vous comprenez ?
L’homme à la fois surpris et amusé.
- Je vois que toute cette histoire ne vous a pas stressés plus que ça.
- Il ne faut pas tout mélanger quand même Hi ! Hi !
- Bon entendu !! Disons deux heures alors !!
- Oui, et merci pour ce que vous avez fait pour nous.
- Ce n’est que notre travail.
Grégory leur fait un petit signe amical avant de rentrer dans son immeuble, il n’est pas mécontent de se retrouver là après tout ce qu’il vient de vivre qui quoique palpitant, n’est pas sa tasse de thé loin de là.
Il se rappelle qu’il doit prévenir ses amis à Aix qu’il est bien rentré et comme il ne tient pas à prendre une deuxième dose comme ce midi, il préfère s’en acquitter avant de retrouver Julien et Émilie sinon c’est sûr qu’il n’aura plus la tête à le faire.
Il décroche son portable de sa ceinture et appelle Patrice, il préfère que ce soit lui qui mette les autres au courant car il ne sait pas si Florian l’est ou pas.
-…
- « Pat » c’est « Grég » !! Je suis à la maison là et nous allons venir vous rejoindre !! Nous arriverons dans la nuit alors si tu pouvais regarder pour nous loger ?
-…
- Ils étaient bien là pour ça oui !! C’est dingue quand même !!
-…
- Tu n’as qu’à les appeler si tu veux en savoir plus. Ils ne nous ont rien dit de plus, juste qu’ils nous accompagnent au cas où !!
-…
- Ça fout un peu les miquettes quand même toute cette histoire.
-…
- OK !! De toute façon on n’y peut rien !! Pense à nous dire où on va coucher surtout !!
-…
- OK je compte sur toi, à plus. Ah !! Oui !! Surtout préviens la bande que tout va bien ici et que nous arrivons.
Grégory raccroche et soupire un grand coup avant de prendre l’ascenseur. Une fois sur son palier, il sort ses clés et va pour ouvrir quand il entend des voix de l’autre côté de la porte qui le font sourire.
- T’es déjà à poils ??
- Comme tu vois ma grande Hi ! Hi ! Dès qu’il passe la porte je le viole direct Hi ! Hi !
- Hé !! Laisse-lui le temps de rentrer quand même !! Rhaaa !!! Les hommes !!! Ils ne pensent qu’avec leurs bites !!
- Et c’est toi qui te plains ?? Alors que t’en as deux pour toi toute seule, tu devrais plutôt être contente.
Grégory hoche la tête en soupirant, il est vraiment content de rentrer et c’est avec un énorme sourire aux lèvres et la braguette prête à craquer qu’il met la clé dans la serrure et ouvre la porte.
***/***
« Kremlin »
Igor reçoit les derniers rapports sur l’avancée de son plan ; quatre phases d’actions conjointes se sont mises ou vont se mettre en place depuis qu’il a repris la main sur le service, toutes les quatre indépendantes les unes des autres.
La première qui sera la plus longue au cas où les trois autres ne donneraient rien, consiste à mettre un agent dans l’intimité du jeune Florian.
Quelqu’un de jeune qui devra tout mettre en œuvre pour devenir ami avec le garçon, il est déjà en chemin mais restera pour lui le plus difficile à réaliser et gagner sa confiance ne sera pas forcément chose aisée.
Sa mission si elle se réalise, consistera à en apprendre le plus possible avant de l’entraîner sous un prétexte quelconque dans un endroit où le garçon sera facile à capturer.
La deuxième action est déjà en cours, un ami isolé que ses hommes ont repéré et pris en chasse, qui une fois entre leurs mains permettra une pression qui devrait être suffisante pour que le jeune Florian en vienne à se rendre de lui-même dans un lieu qui lui sera alors communiqué.
Sous peine de perdre son ami s’il ne s’y rend pas rapidement et surtout seul.
Igor sourit car il n’a pas l’intention de prendre un risque quelconque à libérer ce Grégory au risque qu’il puisse mettre en danger un de ses hommes en faisant de lui une description trop précise.
Les ordres sont donnés de ne le garder en vie que jusqu’à la récupération du garçon et de s’en débarrasser au plus vite ensuite.
Cette deuxième action lui paraît quand même plutôt mal partie et il hésite même à l’annuler purement et simplement.
En effet le rapport de ses deux hommes montre quelques bizarreries dans le comportement du véhicule dans lequel se trouve la « cible ».
Déjà la présence d’une deuxième personne multiplie les risques, ensuite leurs agissements depuis qu’ils ont quitté le centre indiqueraient qu’ils ont repéré la voiture suiveuse et Igor est très enclin lui aussi à le penser.
Il attend le prochain rapport pour prendre sa décision, même si déjà il est prêt à stopper cette mission mise en place trop rapidement pour ne pas risquer de faire capoter les autres.
La troisième action ne sera en place que dans quelques jours, le temps d’amener des agents à proximité du cirque sans que cela se termine comme la dernière fois.
Après ça plusieurs options seront à analyser, une pression morale en se servant une fois encore de quelqu’un de cher de l’entourage du garçon pour avoir une contrainte suffisante qui l’amènera à obéir aux instructions ou alors une action directe menée contre lui à un moment que ses agents trouveront opportuns.
La quatrième action enfin sera d’attendre son retour de vacances et de se servir de l’agent déjà présent pour une autre raison à l’hôpital militaire Begin.
Agent chargé jusqu’à aujourd’hui de récupérer des informations sur les recherches avancées de certains officiers dans le domaine des expériences et des mises au point sur les agents chimiques pouvant servir lors de conflits armés, mais cet agent conviendra parfaitement le cas échéant pour s’assurer du garçon en temps voulu.
Igor s’avoue volontiers attendre plus de résultats de ce dernier scénario qui pour ne rien gâcher, laissera le temps au premier d’en apprendre suffisamment sur ce qui amène autant de convoitise sur ce garçon, car pour l’instant ce qu’ils en savent sur lui est plutôt mince, ne serait-ce cette histoire de guérison rapide dont il aurait été l’initiateur et la mort étrange de ce haut fonctionnaire qui enquêtait apparemment pour son propre compte sur ses compétences inaccoutumées en matière de chirurgie.
Maintenant Igor connaît le « nez » qu’à son patron quand il s’agit de renifler les affaires exceptionnelles, ça plus la protection rapprochée disproportionnée de la DST lui donne à penser qu’il doit y avoir quelque chose de suffisamment important dans toute cette intrigue et que le garçon doit cacher un secret dont beaucoup paieraient cher pour le connaître et surtout l’utiliser à leurs propres fins.
Un son venant de son ordinateur sort Igor de ses pensées machiavéliques, il ouvre le fichier et constate que c’est le rapport qu’il attendait.
Apparemment le véhicule continue normalement sa route et se comporte normalement, ne serait-ce la lenteur à laquelle il se déplace, nettement en dessous de celle maximum autorisée par le Code de la route en vigueur.
Igor pèse le pour et le contre, sachant bien qu’il doit être très prudent pour ne pas porter l’attention encore une fois sur son pays alors que la tension diplomatique suite à leurs dernières actions est encore vive.
Ses mains virevoltent rapidement sur le clavier et le message crypté part dans la volée.
« Stoppez la mission au moindre doute d’avoir été découvert »
***/***
Le passager de la Peugeot reçoit l’ordre et en informe son collègue.
- Qu’est-ce que tu en penses ?
- Je te l’ai déjà dit !! Je suis sûr qu’ils nous ont repérés !! Comment expliquerais-tu autrement le comportement qu’ils ont eu tout à l’heure ?
- Il faut prendre une décision !! Ou on les coince à la prochaine aire de repos et on les embarque, ou tu accélères et on laisse tomber.
- On pourrait aussi se contenter de les suivre et voir ce qu’il en est ? Après tout nous ne faisons rien de mal.
- Comme tu veux, c’est toi le chef !! Mais fais gaffe quand même, tu sais ce que nous risquons si nous faisons capoter la mission ?
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année, 2ème partie : (37 / 150) (Grégory) (Inquiétude) (fin)
- (Vanyel en lisant le panneau) Nous arrivons à l’aire de repos.
- (Grégory nerveux) C’est parti alors !!
- Comme tu dis oui !!
Vanyel met son clignotant et commence à ralentir, il passe sur le côté de la station-service en suivant le panneau indiquant le parking.
Il roule au pas, s’arrêtant même pour laisser passer un couple et leurs enfants.
Il aperçoit plus loin les premiers poids lourds garés en épis et en prend lentement la direction, il passe devant et se gare comme demandé juste après le dernier, disparaissant ainsi à la vue de la Peugeot qui est quelques dizaines de mètres derrière eux.
Un semi-remorque démarre alors, obligeant à freiner les occupants de la quatre cent six.
La porte passager du camion près duquel Vanyel s’est garé s’ouvre et deux hommes en descendent et se dirigent droit vers eux en leur faisant signe de sortir rapidement du véhicule.
- Ne perdons pas de temps, donnez-nous vos vestes et montez dans le camion.
Grégory et Vanyel s’exécutent rapidement, il ne s’est passé qu’une poignée de secondes qu’ils sont déjà dans le camion et que le chauffeur tire le rideau derrière eux dès qu’ils sont dans le coin couchette derrière les sièges.
Un homme y est déjà et les regarde encore incrédule de ce qui lui arrive, ça fait cinq minutes que des hommes lui montrant une plaque de police sont arrivés sur le parking et ont réquisitionné son véhicule et celui d’un de son collègue garé plus près de la station.
- Ne bougez pas surtout !! C’est bientôt terminé !!
***/***
Les deux agents enfilent les vestes et se dirigent rapidement vers les toilettes, la tête baissée pour ne pas en montrer trop de leur visage.
Ils y restent quelques minutes et refont le chemin inverse en rentrant rapidement dans la voiture pour repartir aussitôt et s’engager à nouveau dans la voie d’accélération pour rejoindre l’autoroute.
***/***
- Freine !! Tu vois bien qu’il veut sortir !!
- J’ai vu !!
Les deux hommes patientent le temps que le semi-remorque s’engage sur la voie de sortie, ils redémarrent ensuite et soupirent rassurés quand ils aperçoivent la Prius garée un peu plus loin.
- Où sont-ils ?
- Avance !!
L’homme montre un endroit un peu à l’écart.
- Gare toi là-bas !! Ils doivent être aux chiottes !!
Ils poireautent quelques minutes.
- Tiens !! Qu’est-ce que je te disais !! Les voilà qui reviennent, je reconnais la veste à carreaux du plus jeune.
- Ne te montre pas !! Attends qu’ils repartent !!
Ils laissent passer la Toyota devant eux en détournant la tête, ils poursuivent alors leur filature avec cette fois un sourire aux lèvres.
- On dirait bien qu’ils ne nous avaient pas repérés en fin de compte.
- Je les double et on interviendra juste après le péage, il faudra faire vite surtout !! Que personne n’ait le temps de réagir.
L’homme tend un bandeau marqué police en rouge à son collègue et enfile le sien sur son bras.
- Avec ça, ça marche toujours !!
***/***
La porte du camion s’ouvre et un homme apparaît.
- Bon !! Ils sont partis !! Vous pouvez descendre !!
Grégory, Vanyel et le vrai chauffeur du camion s’exécutent.
L’homme s’adresse au chauffeur :
- Merci de votre aide monsieur, vous et votre collègue avez été courageux. Vous pouvez repartir maintenant, excusez-nous encore de ce contretemps.
Le chauffeur bougonne un « Y a pas de quoi » et remonte dans son semi pour reprendre sa route ; les deux policiers en civil emmènent alors les deux pompiers jusqu’à un véhicule garé de l’autre côté de la station.
- (Le premier policier) On va vous ramener chez vous ; ne vous inquiétez pas pour votre véhicule, il vous sera ramené au plus vite.
- (Le second policier) Lequel de vous deux est Grégory ?
- C’est moi monsieur !!
- Vos amis vous attendent chez vous, ils préparent vos valises et ne vous inquiétez pas cette fois-ci si une voiture vous suit. Ce sera une des nôtres, nous avons eu ordre de maintenir une protection jusqu’à votre arrivée à destination.
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année, 2ème partie : (38 / 150) (Reims) (L’arrestation) (Grégory retrouve ses chéris)
La Peugeot arrive en vue du péage, le chauffeur prend une voie avec guichet pour payer en liquide et à peine stopper la vitre ouverte en tendant la monnaie que son passager lui donne un coup de coude en lui montrant deux douaniers s’approchant d’eux.
Ils regardent le véhicule et dès qu’il redémarre après avoir repris sa monnaie, le chauffeur est invité du geste à venir se garer sur le bas-côté un peu plus loin ou plusieurs véhicules des douanes sont en attente.
Pendant que les deux douaniers s’approchent d’eux, ils voient la Toyota sortir du péage et s’engager dans la circulation.
Le chauffeur de la Peugeot frappe alors violemment le volant de ses deux mains.
- Et merde !! Manquait plus que ça !!
- (Le premier douanier) Contrôle du véhicule !! Ah !! Vous êtes de la nationale ?
- Oui !! Nous sommes pressés !!
- Vos cartes de police s’il vous plaît, simple contrôle et nous vous laisserons partir.
L’autre douanier en décrochant la lanière ceinturant son arme après avoir semble-t-il écouté attentivement les instructions données au talkie-walkie :
- Ce véhicule est déclaré comme volé !! Veuillez descendre les mains bien apparentes s’il vous plaît.
Ils voient alors plusieurs autres douaniers arriver vers eux en courant, libérant également leurs armes et comprennent alors qu’il ne sert à rien de résister.
Ils exécutent alors les ordres et descendent du véhicule les mains bien en évidence, ils ont droits alors à une fouille au corps qui les débarrasse de leurs armes et de leurs portefeuilles.
Le douanier examine les papiers et revient vers eux le visage sévère.
- Vous allez nous suivre messieurs !! Vous êtes en état d’arrestation !! Usurpation d’identité et port d’armes de première catégorie !! Vous vous expliquerez au poste !!
***/***
Grégory et Vanyel arrivent au péage au moment où les menottes sont passées aux deux hommes.
Ils sont quand même étonnés que ce soient des douaniers qui s’en occupent.
- (Grégory pose la question) Pourquoi des douaniers ?? Je m’attendais plutôt à la police ??
- C’est pour donner le change vous comprenez. De cette façon ils ne feront pas le rapprochement avec une éventuelle découverte de leur mission et devront expliquer le pourquoi des brassards de police qu’ils ont aux bras et sans doute aussi d’autres petites choses qu’ils découvriront sur eux ou dans leur véhicule.
- (L’autre policier) Ils ne sont pas près de sortir du trou et de toute façon maintenant ils seront grillés sur notre territoire si l’envie d’y revenir un jour les en prend.
Vanyel regarde les deux hommes avec respect.
- Je ne voyais vraiment pas notre police aussi efficace et capable de tels plans.
L’homme sourit et comprend le message.
- Hé !! Il ne faut pas croire tout ce qui se dit sur nous !!
La voiture stoppe un quart d’heure plus tard devant le canal et repart après avoir déposé Vanyel devant la péniche où il habite avec son chéri et la promesse de lui ramener au plus vite sa voiture et ses affaires.
Encore cinq minutes plus tard et c’est cette fois devant chez Grégory qu’elle s’arrête pour le laisser descendre.
- Vous voilà arrivé chez vous, nous serons là d’ici une heure si vous voulez repartir rapidement.
- (Grégory en souriant) Comptez plutôt deux heures, ça fait une semaine que je n’ai pas eu de câlin vous comprenez ?
L’homme à la fois surpris et amusé.
- Je vois que toute cette histoire ne vous a pas stressés plus que ça.
- Il ne faut pas tout mélanger quand même Hi ! Hi !
- Bon entendu !! Disons deux heures alors !!
- Oui, et merci pour ce que vous avez fait pour nous.
- Ce n’est que notre travail.
Grégory leur fait un petit signe amical avant de rentrer dans son immeuble, il n’est pas mécontent de se retrouver là après tout ce qu’il vient de vivre qui quoique palpitant, n’est pas sa tasse de thé loin de là.
Il se rappelle qu’il doit prévenir ses amis à Aix qu’il est bien rentré et comme il ne tient pas à prendre une deuxième dose comme ce midi, il préfère s’en acquitter avant de retrouver Julien et Émilie sinon c’est sûr qu’il n’aura plus la tête à le faire.
Il décroche son portable de sa ceinture et appelle Patrice, il préfère que ce soit lui qui mette les autres au courant car il ne sait pas si Florian l’est ou pas.
-…
- « Pat » c’est « Grég » !! Je suis à la maison là et nous allons venir vous rejoindre !! Nous arriverons dans la nuit alors si tu pouvais regarder pour nous loger ?
-…
- Ils étaient bien là pour ça oui !! C’est dingue quand même !!
-…
- Tu n’as qu’à les appeler si tu veux en savoir plus. Ils ne nous ont rien dit de plus, juste qu’ils nous accompagnent au cas où !!
-…
- Ça fout un peu les miquettes quand même toute cette histoire.
-…
- OK !! De toute façon on n’y peut rien !! Pense à nous dire où on va coucher surtout !!
-…
- OK je compte sur toi, à plus. Ah !! Oui !! Surtout préviens la bande que tout va bien ici et que nous arrivons.
Grégory raccroche et soupire un grand coup avant de prendre l’ascenseur. Une fois sur son palier, il sort ses clés et va pour ouvrir quand il entend des voix de l’autre côté de la porte qui le font sourire.
- T’es déjà à poils ??
- Comme tu vois ma grande Hi ! Hi ! Dès qu’il passe la porte je le viole direct Hi ! Hi !
- Hé !! Laisse-lui le temps de rentrer quand même !! Rhaaa !!! Les hommes !!! Ils ne pensent qu’avec leurs bites !!
- Et c’est toi qui te plains ?? Alors que t’en as deux pour toi toute seule, tu devrais plutôt être contente.
Grégory hoche la tête en soupirant, il est vraiment content de rentrer et c’est avec un énorme sourire aux lèvres et la braguette prête à craquer qu’il met la clé dans la serrure et ouvre la porte.
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=71.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 3
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=69.0 le colocataire
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=267.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 4
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=86.0 Florian 18 ans surdoué li
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=69.0 le colocataire
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=267.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 4
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=86.0 Florian 18 ans surdoué li