01-09-2020, 02:09 PM
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année, 2ème partie : (09 / 150) (Aix) (Au cirque) (Quatrième jour) (Aléxie et Baptiste) (L’explication) (fin)
- Déjà d’une parce que tu étais déjà couché, et de deux parce qu’il devait le faire avant ce matin et Arnault tout comme moi d’ailleurs, était sûr que Rémi nous cachait sa véritable nature derrière un blocage quelconque que nous ne comprenions pas.
- Et il l’a regardé faire ?? Je n’y crois pas !!
- Tu aurais vu ses yeux mon pote !! Hi ! Hi ! Je suis presque sûr que s’il n’avait pas été jusqu’au bout, il lui aurait sauté dessus Hi ! Hi ! D’ailleurs je ne serai pas surpris qu’il se soit branlé à son tour avant de pouvoir dormir.
Aléxie voit la tête de Baptiste et comprend qu’il a visé juste.
- Oh toi !! Tu as vu quelque chose !!
- (Baptiste en rougissant) C’est vrai mais j’ai fait semblant de dormir et il ne s’est aperçu de rien. Mais ça ne veut pas forcément dire qu’il est homo ? Il a peut-être fait ça parce qu’il n’en pouvait plus et pour se soulager.
- Ah !! Parce qu’il a fait ça à côté de toi, dans le lit ? Pas étonnant, tu me diras, vu ce qu’il s’est permis de faire ce matin alors qu’il pensait sûrement que nous dormions encore tous.
Baptiste commence à y croire lui aussi, déjà la caresse sur son ventre lui avait donné matière à espérance et maintenant il apprend que Rémi aurait remis ça dès le matin.
- Et il a fait quoi ce matin ??
Aléxie perçoit bien le changement de registre dans la voix et l’attitude de son nouveau copain, un petit sourire satisfait lui vient aux lèvres et il lui tend son téléphone après l’avoir manipulé quelques instants le temps d’ouvrir un certain fichier.
- Je me doutais bien que tu serais intéressé aussi j’ai filmé la scène. Rassure-toi, je ne l’ai montré à personne et je ne l’ai même pas regardé depuis, tu en feras ce que tu voudras une fois que tu l’auras vue mais je crois que tu vas être content.
Baptiste lui prend l’appareil des mains et commence à visionner la scène enregistrée.
Au fur et à mesure que le film défile devant ses yeux, son visage passe par toutes les expressions qu’il ressent et c’est avec un grand sourire et un pantalon prêt à exploser qu’il rend le téléphone à Aléxie.
- Tu veux que je l’efface ?
- Non !! Surtout pas !! Ou plutôt si mais envoie le moi avant !! C’est trop… je ne trouve pas mes mots pour te faire comprendre à quel point je suis content.
Aléxie en souriant et en baissant les yeux vers la bosse plus que subjective.
- Je veux bien le comprendre Hi ! Hi !
Il fait une manip et quelques instants plus tard tend la main vers l’appareil de Baptiste.
- Vérifie que tu l’as bien reçu comme ça après je pourrais l’effacer ! Ce n’est pas que Rémi ne soit pas bandant dans cette scène mais j’aurais l’impression de faire le voyeur, après tout il se croyait seul quand il a fait ça.
Baptiste repose son téléphone amusé.
- C’est bon !! Tu peux le supprimer du tien !! Mais quand même tu as bien joué les voyeurs ce matin, non ?
- Ce n’est pas pareil, je me suis réveillé et je n’ai pas cherché à me cacher non plus, enfin !! Pas vraiment. En plus faut dire que c’était assez plaisant à voir Hi ! Hi ! Tu ne devrais pas t’ennuyer avec l’autre zigoto, mon avis que quand il va s’assumer ce sera un sacré queutard ton Rémi Hi ! Hi !
- Tu ferais quoi maintenant à ma place ?
- Laisse-le venir à son rythme, si tu brusques les choses il risque de se braquer et de revenir à son blocage. Le mieux je pense c’est que tu lui tendes la perche et que ça vienne de lui.
- En faisant quoi par exemple ?
Aléxie surpris de sa demande.
- Tu es puceau ou quoi ?
Il voit les yeux de Baptiste se baisser une nouvelle fois.
- Ah d’accord !! Je comprends mieux !! Je ne sais pas moi !! Trouve un truc qui lui donnera envie de te toucher. Tiens !! Par exemple, avec Arnault ça marche à tous les coups quand j’ai envie de l’exciter. Ce soir tu mets un caleçon et tu t’arranges pour que ta bite sorte de la braguette, ou encore mieux tu dors à poils. Après ça tu bouges suffisamment pour que le drap s’enlève et s’il ne craque pas c’est qu’il est sacrément bloqué du cul ton copain.
- Et si je lui montrais plutôt le film ?
- Hum !! Mauvaise idée car tu risquerais de le faire se sauver de honte et il te faudra tout reprendre à zéro avec le risque qu’il ne veuille plus en entendre parler.
- Je pourrais aussi lui avouer mes sentiments pour lui ? Vu ce matin, il acceptera peut-être de reconnaître ceux qu’il éprouve envers moi.
Aléxie lui presse doucement la main.
- Fais attention à toi Baptiste. Tu l’aimes j’en suis sûr mais qui te dit qu’il ressent la même chose ? Il n’est peut-être attiré que par le sexe ? Je t’avoue que je n’y crois pas trop mais c’est quand même une chose à de laquelle tu dois tenir compte. Tu te ferais plus de mal que de bien si c’était le cas, essaie plutôt que ça vienne de lui et tu sauras très vite à quoi t’en tenir sur ses sentiments.
- Et comment je verrais la différence moi ?
- Ces choses-là se sentent tu sais !! Pour ma part je suis certain qu’il t’aime et qu’il ne lui manque pas grand-chose pour qu’il s’en aperçoive tout seul. Le déclic peut lui venir rapidement. Mais même si ce n’est pas le cas, tu auras au moins préservé les tiens sans prendre une claque d’un refus éventuel de sa part.
- Tu vois Aléxie ! Je suis agréablement surpris d’avoir eu cette conversation avec toi, tu es un mec super et j’espère qu’on restera ami.
- Bien sûr !! Je t’aime bien aussi, n’hésite surtout pas si tu as encore quelque chose à me demander.
Baptiste sourit à la pensée qui le traverse soudainement.
- Peut-être encore un truc alors ?
- Oui quoi ?
- Au prochain gage si tu perds, choisis-moi comme spectateur Hi ! Hi !
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année, 2ème partie : (10 / 150) (La visite au jeune prince et le test sanguin) (Quatrième jour) (suite)
Je termine ma palpation et l’aide à remettre son corset et sa veste, Amid se retourne alors et me fixe dans les yeux.
Le silence entre nous depuis le début de mon examen cesse alors et c’est avec un grand sourire qu’il me dit.
- J’ai eu le temps de discuter avec mon oncle Youssef, c’est le meilleur chirurgien que nous ayons chez nous et il m’a dit exactement à quoi j’ai réchappé.
Ne voyant pas trop où il veut en venir.
- Oui et alors ?
- Il m’a dit aussi qu’il n’aurait pas été capable de faire ce que tu as fait et que c’était encore expérimental, c’est vrai ?
- On peut dire ça oui !!
- Pourtant tu n’es encore qu’un ado ? Nous avons à peine quelques mois de différence ? Comment tout ça peut-il être possible ?
- J’en suis le premier surpris figure toi, j’ai toujours voulu faire ce métier et j’apprends très vite. En fait il me suffit de feuilleter un livre pour en apprendre les connaissances et ça m’a beaucoup aidé pour arriver où j’en suis.
- En plus tu parles ma langue sans aucun accent ?
- Celle-là entre autre oui !
- Ça n’existe pas un gars comme toi ? Tu t’en rends compte au moins ?
Je lui prends son ventre et le pince assez fort.
- Aïe !!! Qu’est ce qui te prend de me faire ça ?
- C’est pour te prouver que je suis bien réel Hi ! Hi !
- C’est malin !!
- Eh bien oui quoi !! Je n’ai pas de réponses autres que celles que je viens de te donner, je suis comme ça, c’est tout !! Maintenant tu devrais t’en réjouir parce que sinon tu ne serais sans doute plus là et profite de la nouvelle vie que la chance t’a donnée pour en faire quelque chose dont tu seras fier.
- (Amid surpris) Comme quoi par exemple ?
- Je ne sais pas moi !! Du sport Hi ! Hi !
- Hé !! Tu ne vas pas t’y mettre aussi !! Tu es le deuxième aujourd’hui à me dire ça !!
- Cette personne est de toute évidence de bon conseil, tu devrais y réfléchir. Bon !! Comme tout va bien, je vais te laisser !! Bon retour au pays et vas-y doucement au début, laisse ton corps reprendre ses forces.
- Tu t’en vas comme ça ??
- Oui pourquoi ? J’ai encore des choses à voir avant de reprendre mes vacances.
- Tu m’as mal compris !! Je voulais dire, on ne se reverra plus ?
- On ne se connaissait pas avant ? Alors pourquoi cette question ?
- Je n’en sais rien, ça m’est venu comme ça !! Je… J’ai… Enfin je te dois la vie et j’aimerais garder le contact, enfin tu vois… Quoi !
- Rien ne dit déjà qu’on ne se verra plus, et puis tu es assez grand pour te déplacer si tu veux me voir ?
- Je sais mais… Ça te ferait plaisir à toi ?
Je le dévisage un instant et je comprends ce qu’il ressent, il ne doit pas avoir tant que ça de personnes avec qui pouvoir passer un moment sans qu’il soit question de son rang ou de sa fortune et il est à l’âge où l’affection des parents n’est plus suffisante.
Je lui fais un grand sourire et un clin d’œil amical.
- On n’a jamais trop d’amis tu sais ? Je serai ravi de faire partie des tiens si tu le souhaites.
- J’aimerais bien oui !
- Alors pas de soucis mon pote ! En plus ton paternel m’aime bien je crois, donc il n’y a pas de raisons qu’on ne se revoit pas quand on en aura envie.
« Toc ! Toc ! »
Amid regarde l’heure en souriant.
- Ça doit être Christophe qui vient pour mes soins.
Je vais ouvrir la porte et je tombe nez à nez avec un jeune infirmier qui aussitôt passe la tête dans la chambre en souriant également.
- Me voilà comme promis.
Je salue l’infirmier et d’un dernier geste de la main en guise d’au revoir, je reprends le chemin de la salle où je dois retrouver mes amis car ils doivent être de retour depuis le temps.
Christophe entre à son tour et referme derrière lui, c’est quand même un peu crispé qu’il s’approche du lit où Amid ne le quitte pas des yeux.
Il s’aperçoit bien que quelque chose a changé dans l’expression du jeune infirmier et se demande bien qu’elle peut bien en être la raison.
- Tu en fais une tête ? Quelque chose qui ne va pas ?
- Je voudrais m’excuser, je ne savais pas qui tu… vous étiez !! Mes paroles ne vous ont pas trop offensé et j’espère que vous ne m’en tiendrez pas rigueur… votre altesse !!
Amid n’en croit pas ses oreilles.
- Pas de ça entre nous tu veux bien ? Pour toi je suis Amid le gros Hi ! Hi ! Et toi Christophe l’imbécile Hi ! Hi !
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année, 2ème partie : (11 / 150) (La famille de Nicolaï) (fin)
- (L’ambassadeur) Calmez-vous madame !! Allons !! Vous n’êtes pas seule, il y a vos enfants et la personne qui s’est donné beaucoup de mal pour vous aider à sortir de ce pays. Ce sont de gros risques qu’il prend pour vous, si ça venait aux oreilles de certaines personnes, sa vie serait en péril. Vous en rendez-vous compte au moins ?
La femme s’essuie les yeux avant de répondre d’une voix plus assurée :
- Igor a toujours été un ami, son dévouement pour notre famille a toujours été précieux. Mon mari l’avait placé auprès de lui justement à cause de la forte amitié qu’ils ont toujours eue.
L’ambassadeur lui tend une enveloppe scellée.
- Tenez ! C’est pour vous, il me l’a remise après notre entrevue en précisant bien qu’une fois lu, vous devriez la détruire aussitôt.
La femme de Nicolaï la lui prend d’une main tremblante et l’ouvre immédiatement pour en prendre connaissance.
À l’intérieur se trouve une lettre à l’écriture appliquée ainsi qu’un billet où y est inscrit un numéro de compte bancaire étranger.
L’ambassadeur la laisse prendre connaissance du contenu de la lettre puis sort un plateau métallique d’un tiroir de la limousine.
La femme comprend et y dépose avec une forte émotion l’enveloppe et la missive d’adieu qu’elle contenait, quelques minutes plus tard les cendres sont éparpillées à tout vent et l’ambassadeur referme la vitre visiblement satisfait.
- Votre mari était prévoyant et avait envisagé qu’une telle situation puisse arriver depuis plusieurs années déjà, c’est ce que m’a confié Igor en me la remettant.
Il m’a spécifié également qu’ainsi vous ne seriez pas dans le besoin, vous ainsi que vos enfants et que cet argent qu’il a discrètement placé pour vous, vous permettra de voir venir le temps de vous retourner et de recommencer votre vie ailleurs qu’ici.
- Il n’était pas un mauvais homme vous savez ?
- Je vous laisse seule juge de vos pensées envers lui madame, pour ma part je ne serais pas aussi conciliant.
La femme préférant clore le sujet.
- Où nous emmenez-vous ?
- Comme je vous l’ai dit tout à l’heure, dans une de nos résidences le temps pour vous de vous retourner.
- Merci !! Sans vous nous étions perdus.
- Votre ami aurait j’en suis certain trouvé une autre solution pour vous faire quitter ce pays, je ne suis qu’une opportunité qu’il a vue et qui lui semblait la meilleure.
- Vous auriez pu refuser ?
L’ambassadeur avec une légère grimace sceptique :
- Avais-je réellement le choix ? Peut-être ! Ou peut-être pas ! J’ai préféré accepter pour moi et le personnel de l’ambassade et puis je n’ai rien contre vous, vous n’êtes pas responsable des actes politiques et criminels de votre mari.
La femme sursaute à ses paroles :
- Criminels ??
L’ambassadeur soupire en hochant la tête.
- Criminels oui !! Votre défunt mari était quand même le directeur d’un des plus puissants réseaux d’espionnage qu’il soit, ses méthodes bien connues de par le monde n’étaient pas sans laisser des traces de sangs derrières elles. La dernière en date en est une preuve flagrante, la vie humaine n’avait aucune importance pour arriver à ses fins.
- Il ne nous parlait jamais de son travail.
- Je veux bien le concevoir madame.
L’ambassadeur voit son visage devenir soudainement d’une pâleur cadavérique.
- Quelque chose ne va pas ?
- Votre départ a-t-il un rapport avec sa mort ?
- Pourquoi cette question ?
- C’est juste une phrase que m’a dite Igor la dernière fois que je l’ai vue.
L’ambassadeur est soudainement intéressé :
- Que vous a-t-il dit ?
- Qu’il devait reprendre la mission qui a coûté la mort de Nicolaï.
L’ambassadeur est visiblement préoccupé par ses paroles.
- Vous êtes certaine d’avoir bien compris ?
- Igor semblait préoccupé et même contrarié quand il m’a parlé, je ne l’avais encore jamais vue comme ça.
Les yeux de l’homme se plissent et une boule de frayeur lui noue alors l’estomac, jamais le nouveau chef des renseignements russes n’aurait dû prononcer de telles paroles en sachant bien qu’elles risquaient d’être répétées.
Il prend immédiatement son portable et s’apprête à prévenir son prince de ce qu’il pense être une trahison quand le chauffeur met son clignotant pour doubler un camion avançant trop lentement.
Il est presque à la hauteur de la cabine quand un autre semi arrive en sens inverse à une vitesse folle ne laissant aucune chance au chauffeur de se rabattre.
L’ambassadeur comprend qu’il vit alors ses derniers instants et d’une main fébrile écrit un seul mot qu’il envoie juste avant d’être percuté de plein fouet.
***/***
Hassan entend le son annonçant l’arrivée d’un message, il se dirige vers son bureau et lit qui en est l’expéditeur. Il l’ouvre et s’affiche à l’écran ce simple mot qui le raidit d’effroi.
- « خيانة » (Trahison)
***/***
Igor raccroche et d’un pas rapide se précipite vers le bureau de Vladimir, il frappe brièvement à la porte, attend l’accord pour entrer et ouvre la porte.
Vladimir le regarde l’œil interrogateur.
- Alors !!
- C’est fait monsieur !! Un terrible accident aux yeux du monde.
- Voilà qui est bien !! Nous voilà définitivement débarrassés d’eux et de cet impudent ambassadeur.
- Et pour le restant du personnel de l’ambassade monsieur ?
- Laissons-les quitter le pays !! De toute façon ils n’ont aucune importance et pourront témoigner de la présence de nos ressortissants parmi eux. Nous n’aurons guère de peine à leur faire endosser le coup monté pour faire croire à leurs morts et clouer le bec à cet émir.
- Un plan machiavélique monsieur !!
- (Vladimir flatté) Comme je les aime oui !! Maintenant poursuivons cette affaire et cette fois-ci pas d’amateurisme c’est compris ? Nous devons réussir.
- Déjà d’une parce que tu étais déjà couché, et de deux parce qu’il devait le faire avant ce matin et Arnault tout comme moi d’ailleurs, était sûr que Rémi nous cachait sa véritable nature derrière un blocage quelconque que nous ne comprenions pas.
- Et il l’a regardé faire ?? Je n’y crois pas !!
- Tu aurais vu ses yeux mon pote !! Hi ! Hi ! Je suis presque sûr que s’il n’avait pas été jusqu’au bout, il lui aurait sauté dessus Hi ! Hi ! D’ailleurs je ne serai pas surpris qu’il se soit branlé à son tour avant de pouvoir dormir.
Aléxie voit la tête de Baptiste et comprend qu’il a visé juste.
- Oh toi !! Tu as vu quelque chose !!
- (Baptiste en rougissant) C’est vrai mais j’ai fait semblant de dormir et il ne s’est aperçu de rien. Mais ça ne veut pas forcément dire qu’il est homo ? Il a peut-être fait ça parce qu’il n’en pouvait plus et pour se soulager.
- Ah !! Parce qu’il a fait ça à côté de toi, dans le lit ? Pas étonnant, tu me diras, vu ce qu’il s’est permis de faire ce matin alors qu’il pensait sûrement que nous dormions encore tous.
Baptiste commence à y croire lui aussi, déjà la caresse sur son ventre lui avait donné matière à espérance et maintenant il apprend que Rémi aurait remis ça dès le matin.
- Et il a fait quoi ce matin ??
Aléxie perçoit bien le changement de registre dans la voix et l’attitude de son nouveau copain, un petit sourire satisfait lui vient aux lèvres et il lui tend son téléphone après l’avoir manipulé quelques instants le temps d’ouvrir un certain fichier.
- Je me doutais bien que tu serais intéressé aussi j’ai filmé la scène. Rassure-toi, je ne l’ai montré à personne et je ne l’ai même pas regardé depuis, tu en feras ce que tu voudras une fois que tu l’auras vue mais je crois que tu vas être content.
Baptiste lui prend l’appareil des mains et commence à visionner la scène enregistrée.
Au fur et à mesure que le film défile devant ses yeux, son visage passe par toutes les expressions qu’il ressent et c’est avec un grand sourire et un pantalon prêt à exploser qu’il rend le téléphone à Aléxie.
- Tu veux que je l’efface ?
- Non !! Surtout pas !! Ou plutôt si mais envoie le moi avant !! C’est trop… je ne trouve pas mes mots pour te faire comprendre à quel point je suis content.
Aléxie en souriant et en baissant les yeux vers la bosse plus que subjective.
- Je veux bien le comprendre Hi ! Hi !
Il fait une manip et quelques instants plus tard tend la main vers l’appareil de Baptiste.
- Vérifie que tu l’as bien reçu comme ça après je pourrais l’effacer ! Ce n’est pas que Rémi ne soit pas bandant dans cette scène mais j’aurais l’impression de faire le voyeur, après tout il se croyait seul quand il a fait ça.
Baptiste repose son téléphone amusé.
- C’est bon !! Tu peux le supprimer du tien !! Mais quand même tu as bien joué les voyeurs ce matin, non ?
- Ce n’est pas pareil, je me suis réveillé et je n’ai pas cherché à me cacher non plus, enfin !! Pas vraiment. En plus faut dire que c’était assez plaisant à voir Hi ! Hi ! Tu ne devrais pas t’ennuyer avec l’autre zigoto, mon avis que quand il va s’assumer ce sera un sacré queutard ton Rémi Hi ! Hi !
- Tu ferais quoi maintenant à ma place ?
- Laisse-le venir à son rythme, si tu brusques les choses il risque de se braquer et de revenir à son blocage. Le mieux je pense c’est que tu lui tendes la perche et que ça vienne de lui.
- En faisant quoi par exemple ?
Aléxie surpris de sa demande.
- Tu es puceau ou quoi ?
Il voit les yeux de Baptiste se baisser une nouvelle fois.
- Ah d’accord !! Je comprends mieux !! Je ne sais pas moi !! Trouve un truc qui lui donnera envie de te toucher. Tiens !! Par exemple, avec Arnault ça marche à tous les coups quand j’ai envie de l’exciter. Ce soir tu mets un caleçon et tu t’arranges pour que ta bite sorte de la braguette, ou encore mieux tu dors à poils. Après ça tu bouges suffisamment pour que le drap s’enlève et s’il ne craque pas c’est qu’il est sacrément bloqué du cul ton copain.
- Et si je lui montrais plutôt le film ?
- Hum !! Mauvaise idée car tu risquerais de le faire se sauver de honte et il te faudra tout reprendre à zéro avec le risque qu’il ne veuille plus en entendre parler.
- Je pourrais aussi lui avouer mes sentiments pour lui ? Vu ce matin, il acceptera peut-être de reconnaître ceux qu’il éprouve envers moi.
Aléxie lui presse doucement la main.
- Fais attention à toi Baptiste. Tu l’aimes j’en suis sûr mais qui te dit qu’il ressent la même chose ? Il n’est peut-être attiré que par le sexe ? Je t’avoue que je n’y crois pas trop mais c’est quand même une chose à de laquelle tu dois tenir compte. Tu te ferais plus de mal que de bien si c’était le cas, essaie plutôt que ça vienne de lui et tu sauras très vite à quoi t’en tenir sur ses sentiments.
- Et comment je verrais la différence moi ?
- Ces choses-là se sentent tu sais !! Pour ma part je suis certain qu’il t’aime et qu’il ne lui manque pas grand-chose pour qu’il s’en aperçoive tout seul. Le déclic peut lui venir rapidement. Mais même si ce n’est pas le cas, tu auras au moins préservé les tiens sans prendre une claque d’un refus éventuel de sa part.
- Tu vois Aléxie ! Je suis agréablement surpris d’avoir eu cette conversation avec toi, tu es un mec super et j’espère qu’on restera ami.
- Bien sûr !! Je t’aime bien aussi, n’hésite surtout pas si tu as encore quelque chose à me demander.
Baptiste sourit à la pensée qui le traverse soudainement.
- Peut-être encore un truc alors ?
- Oui quoi ?
- Au prochain gage si tu perds, choisis-moi comme spectateur Hi ! Hi !
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année, 2ème partie : (10 / 150) (La visite au jeune prince et le test sanguin) (Quatrième jour) (suite)
Je termine ma palpation et l’aide à remettre son corset et sa veste, Amid se retourne alors et me fixe dans les yeux.
Le silence entre nous depuis le début de mon examen cesse alors et c’est avec un grand sourire qu’il me dit.
- J’ai eu le temps de discuter avec mon oncle Youssef, c’est le meilleur chirurgien que nous ayons chez nous et il m’a dit exactement à quoi j’ai réchappé.
Ne voyant pas trop où il veut en venir.
- Oui et alors ?
- Il m’a dit aussi qu’il n’aurait pas été capable de faire ce que tu as fait et que c’était encore expérimental, c’est vrai ?
- On peut dire ça oui !!
- Pourtant tu n’es encore qu’un ado ? Nous avons à peine quelques mois de différence ? Comment tout ça peut-il être possible ?
- J’en suis le premier surpris figure toi, j’ai toujours voulu faire ce métier et j’apprends très vite. En fait il me suffit de feuilleter un livre pour en apprendre les connaissances et ça m’a beaucoup aidé pour arriver où j’en suis.
- En plus tu parles ma langue sans aucun accent ?
- Celle-là entre autre oui !
- Ça n’existe pas un gars comme toi ? Tu t’en rends compte au moins ?
Je lui prends son ventre et le pince assez fort.
- Aïe !!! Qu’est ce qui te prend de me faire ça ?
- C’est pour te prouver que je suis bien réel Hi ! Hi !
- C’est malin !!
- Eh bien oui quoi !! Je n’ai pas de réponses autres que celles que je viens de te donner, je suis comme ça, c’est tout !! Maintenant tu devrais t’en réjouir parce que sinon tu ne serais sans doute plus là et profite de la nouvelle vie que la chance t’a donnée pour en faire quelque chose dont tu seras fier.
- (Amid surpris) Comme quoi par exemple ?
- Je ne sais pas moi !! Du sport Hi ! Hi !
- Hé !! Tu ne vas pas t’y mettre aussi !! Tu es le deuxième aujourd’hui à me dire ça !!
- Cette personne est de toute évidence de bon conseil, tu devrais y réfléchir. Bon !! Comme tout va bien, je vais te laisser !! Bon retour au pays et vas-y doucement au début, laisse ton corps reprendre ses forces.
- Tu t’en vas comme ça ??
- Oui pourquoi ? J’ai encore des choses à voir avant de reprendre mes vacances.
- Tu m’as mal compris !! Je voulais dire, on ne se reverra plus ?
- On ne se connaissait pas avant ? Alors pourquoi cette question ?
- Je n’en sais rien, ça m’est venu comme ça !! Je… J’ai… Enfin je te dois la vie et j’aimerais garder le contact, enfin tu vois… Quoi !
- Rien ne dit déjà qu’on ne se verra plus, et puis tu es assez grand pour te déplacer si tu veux me voir ?
- Je sais mais… Ça te ferait plaisir à toi ?
Je le dévisage un instant et je comprends ce qu’il ressent, il ne doit pas avoir tant que ça de personnes avec qui pouvoir passer un moment sans qu’il soit question de son rang ou de sa fortune et il est à l’âge où l’affection des parents n’est plus suffisante.
Je lui fais un grand sourire et un clin d’œil amical.
- On n’a jamais trop d’amis tu sais ? Je serai ravi de faire partie des tiens si tu le souhaites.
- J’aimerais bien oui !
- Alors pas de soucis mon pote ! En plus ton paternel m’aime bien je crois, donc il n’y a pas de raisons qu’on ne se revoit pas quand on en aura envie.
« Toc ! Toc ! »
Amid regarde l’heure en souriant.
- Ça doit être Christophe qui vient pour mes soins.
Je vais ouvrir la porte et je tombe nez à nez avec un jeune infirmier qui aussitôt passe la tête dans la chambre en souriant également.
- Me voilà comme promis.
Je salue l’infirmier et d’un dernier geste de la main en guise d’au revoir, je reprends le chemin de la salle où je dois retrouver mes amis car ils doivent être de retour depuis le temps.
Christophe entre à son tour et referme derrière lui, c’est quand même un peu crispé qu’il s’approche du lit où Amid ne le quitte pas des yeux.
Il s’aperçoit bien que quelque chose a changé dans l’expression du jeune infirmier et se demande bien qu’elle peut bien en être la raison.
- Tu en fais une tête ? Quelque chose qui ne va pas ?
- Je voudrais m’excuser, je ne savais pas qui tu… vous étiez !! Mes paroles ne vous ont pas trop offensé et j’espère que vous ne m’en tiendrez pas rigueur… votre altesse !!
Amid n’en croit pas ses oreilles.
- Pas de ça entre nous tu veux bien ? Pour toi je suis Amid le gros Hi ! Hi ! Et toi Christophe l’imbécile Hi ! Hi !
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année, 2ème partie : (11 / 150) (La famille de Nicolaï) (fin)
- (L’ambassadeur) Calmez-vous madame !! Allons !! Vous n’êtes pas seule, il y a vos enfants et la personne qui s’est donné beaucoup de mal pour vous aider à sortir de ce pays. Ce sont de gros risques qu’il prend pour vous, si ça venait aux oreilles de certaines personnes, sa vie serait en péril. Vous en rendez-vous compte au moins ?
La femme s’essuie les yeux avant de répondre d’une voix plus assurée :
- Igor a toujours été un ami, son dévouement pour notre famille a toujours été précieux. Mon mari l’avait placé auprès de lui justement à cause de la forte amitié qu’ils ont toujours eue.
L’ambassadeur lui tend une enveloppe scellée.
- Tenez ! C’est pour vous, il me l’a remise après notre entrevue en précisant bien qu’une fois lu, vous devriez la détruire aussitôt.
La femme de Nicolaï la lui prend d’une main tremblante et l’ouvre immédiatement pour en prendre connaissance.
À l’intérieur se trouve une lettre à l’écriture appliquée ainsi qu’un billet où y est inscrit un numéro de compte bancaire étranger.
L’ambassadeur la laisse prendre connaissance du contenu de la lettre puis sort un plateau métallique d’un tiroir de la limousine.
La femme comprend et y dépose avec une forte émotion l’enveloppe et la missive d’adieu qu’elle contenait, quelques minutes plus tard les cendres sont éparpillées à tout vent et l’ambassadeur referme la vitre visiblement satisfait.
- Votre mari était prévoyant et avait envisagé qu’une telle situation puisse arriver depuis plusieurs années déjà, c’est ce que m’a confié Igor en me la remettant.
Il m’a spécifié également qu’ainsi vous ne seriez pas dans le besoin, vous ainsi que vos enfants et que cet argent qu’il a discrètement placé pour vous, vous permettra de voir venir le temps de vous retourner et de recommencer votre vie ailleurs qu’ici.
- Il n’était pas un mauvais homme vous savez ?
- Je vous laisse seule juge de vos pensées envers lui madame, pour ma part je ne serais pas aussi conciliant.
La femme préférant clore le sujet.
- Où nous emmenez-vous ?
- Comme je vous l’ai dit tout à l’heure, dans une de nos résidences le temps pour vous de vous retourner.
- Merci !! Sans vous nous étions perdus.
- Votre ami aurait j’en suis certain trouvé une autre solution pour vous faire quitter ce pays, je ne suis qu’une opportunité qu’il a vue et qui lui semblait la meilleure.
- Vous auriez pu refuser ?
L’ambassadeur avec une légère grimace sceptique :
- Avais-je réellement le choix ? Peut-être ! Ou peut-être pas ! J’ai préféré accepter pour moi et le personnel de l’ambassade et puis je n’ai rien contre vous, vous n’êtes pas responsable des actes politiques et criminels de votre mari.
La femme sursaute à ses paroles :
- Criminels ??
L’ambassadeur soupire en hochant la tête.
- Criminels oui !! Votre défunt mari était quand même le directeur d’un des plus puissants réseaux d’espionnage qu’il soit, ses méthodes bien connues de par le monde n’étaient pas sans laisser des traces de sangs derrières elles. La dernière en date en est une preuve flagrante, la vie humaine n’avait aucune importance pour arriver à ses fins.
- Il ne nous parlait jamais de son travail.
- Je veux bien le concevoir madame.
L’ambassadeur voit son visage devenir soudainement d’une pâleur cadavérique.
- Quelque chose ne va pas ?
- Votre départ a-t-il un rapport avec sa mort ?
- Pourquoi cette question ?
- C’est juste une phrase que m’a dite Igor la dernière fois que je l’ai vue.
L’ambassadeur est soudainement intéressé :
- Que vous a-t-il dit ?
- Qu’il devait reprendre la mission qui a coûté la mort de Nicolaï.
L’ambassadeur est visiblement préoccupé par ses paroles.
- Vous êtes certaine d’avoir bien compris ?
- Igor semblait préoccupé et même contrarié quand il m’a parlé, je ne l’avais encore jamais vue comme ça.
Les yeux de l’homme se plissent et une boule de frayeur lui noue alors l’estomac, jamais le nouveau chef des renseignements russes n’aurait dû prononcer de telles paroles en sachant bien qu’elles risquaient d’être répétées.
Il prend immédiatement son portable et s’apprête à prévenir son prince de ce qu’il pense être une trahison quand le chauffeur met son clignotant pour doubler un camion avançant trop lentement.
Il est presque à la hauteur de la cabine quand un autre semi arrive en sens inverse à une vitesse folle ne laissant aucune chance au chauffeur de se rabattre.
L’ambassadeur comprend qu’il vit alors ses derniers instants et d’une main fébrile écrit un seul mot qu’il envoie juste avant d’être percuté de plein fouet.
***/***
Hassan entend le son annonçant l’arrivée d’un message, il se dirige vers son bureau et lit qui en est l’expéditeur. Il l’ouvre et s’affiche à l’écran ce simple mot qui le raidit d’effroi.
- « خيانة » (Trahison)
***/***
Igor raccroche et d’un pas rapide se précipite vers le bureau de Vladimir, il frappe brièvement à la porte, attend l’accord pour entrer et ouvre la porte.
Vladimir le regarde l’œil interrogateur.
- Alors !!
- C’est fait monsieur !! Un terrible accident aux yeux du monde.
- Voilà qui est bien !! Nous voilà définitivement débarrassés d’eux et de cet impudent ambassadeur.
- Et pour le restant du personnel de l’ambassade monsieur ?
- Laissons-les quitter le pays !! De toute façon ils n’ont aucune importance et pourront témoigner de la présence de nos ressortissants parmi eux. Nous n’aurons guère de peine à leur faire endosser le coup monté pour faire croire à leurs morts et clouer le bec à cet émir.
- Un plan machiavélique monsieur !!
- (Vladimir flatté) Comme je les aime oui !! Maintenant poursuivons cette affaire et cette fois-ci pas d’amateurisme c’est compris ? Nous devons réussir.
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