01-09-2020, 01:13 PM
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (137 / 150) (Aix) (Catherine)
Retour en arrière.
Après le fameux premier petit-déjeuner passé dans la caravane avec son chéri et ses deux amis, Catherine les a laissés à leur travail et a décidé d’aller visiter ce fameux cirque où ils sont venus passer les deux prochaines semaines.
Elle sourit en revoyant les deux copains sexy de son fiancé et le culot qu’ils ont eu de rester en boxer devant elle.
Catherine ne connaît personne à part eux trois et Florian qu’elle n’a pas revu depuis le fameux repas au restaurant où elle a fait sa connaissance.
Elle a été étonnée ce jour-là au premier abord que Patrice qui est malgré son âge un homme fait, se soit pris d’une si forte amitié envers le gamin tout minus qu’elle découvrait pour la première fois.
Dès leurs premières paroles, Catherine sans savoir dire pourquoi a commencé elle aussi à se prendre en d’amitié pour Florian.
Peut-être sa bouille adorable ou cette gouaille naturelle quand il lui a parlé ? En tous les cas, elle s’est très vite sentie prise au piège de l’énorme sympathie qu’il dégageait et ne souhaite plus maintenant que de le revoir.
Catherine erre donc plus ou moins consciemment à la recherche du petit rouquin.
L’ampleur de ce cirque l’impressionne également car jamais elle n’en a vu un aussi grand, la matinée passe donc bien trop vite pour elle avant qu’il ne soit temps d’aller retrouver son chéri à la caravane.
Ils sont déjà tous les trois rentrés quand elle arrive, ils s’enquièrent de sa matinée, ayant pour leur part estimé d’avoir bien avancé dans leurs boulots.
Patrice en la prenant prend par la taille.
- Tu n’as rencontré personne ?
- Pas vraiment non !! Mais c’est si grand que je ne me suis pas ennuyée tu sais !!
- (Dorian) C’est étonnant que tu n’aies pas rencontré Florian ?
- (Gérôme) Ça va être l’heure du repas, allons-y et nous le trouverons certainement là-bas
« Florian pendant ce temps-là était devant les cages à s’inquiéter de l’attroupement d’autant de monde devant un Néro en fureur. »
Les quatre amis discutent encore quelques minutes et sortent de leur caravane pour prendre la direction du barnum servant de réfectoire.
Ils croisent en cours de route un certain nombre des membres de la bande qu’ils présentent au fur et à mesure à Catherine.
Celle-ci ouvre de grands yeux à chaque nouvelle présentation.
Que ce soit filles ou garçons qui paraissent avoir été tous d’un âge très proche, ils respirent tous la santé, la beauté et la bonne humeur.
Catherine sourit quand elle aperçoit un jeune homme très blond et croit le reconnaître à son physique avantageux et d’une extrême beauté virile.
- Voilà sans doute votre fameux Thomas ? C’est vrai qu’il est magnifique comme garçon mais un peu grand pour moi.
Patrice regarde ses deux autres potes avec amusement.
- Viens ! On va te présenter !!
Un grand signe de sa part fait sourire le grand blond en les reconnaissant et le fait se diriger vers eux, Catherine au fur et à mesure qu’il se rapproche n’en revient pas de la carrure d’athlète du jeune homme et c’est finalement la tête relevée assez haut vers le ciel qu’elle regarde ses yeux quand il est tout près d’elle.
- Salut les gars !! Bonjour heu !! Catherine c’est bien ça ? Patrice nous avait dit que son amie était jolie mais il a été léger sur ce coup-là, tu es beaucoup plus belle que sa description.
Catherine est bercée par la voix grave et sensuelle du jeune homme, son compliment lui va droit au cœur et son sourire devient épanoui quand elle lui répond.
- Par contre il ne s’était pas trompé en me parlant de toi.
Elle se tourne vers les trois garçons qui sont morts de rires derrière elle.
- Quoi !! Qu’est-ce que j’ai dit d’aussi drôle ?
- (Patrice en riant) Il y a une petite erreur sur la personne Hi ! Hi ! Ma chérie, je te présente notre « grand » ami Flavien.
- (Catherine en rougissant) Je croyais que c’était lui votre fameux Thomas.
- (Flavien qui comprend mieux) Merci pour le compliment mais non, ce n’est pas moi Thomas. Je comprends que tu t’y sois laissé prendre parce que je suis aussi beau que lui Hi ! Hi !
- (Dorian amusé) Ça ira les chevilles !!!
- (Flavien) Bah quoi !! On peut bien rêver cinq minutes aussi !!
- (Gérôme amical) Tu peux toujours, oui !!
Catherine écoute médusée. Le magnifique garçon qui est devant elle au physique impressionnant respirant la puissance et la force pure, qu’elle trouve d’une grande beauté vient juste à l’instant d’envier celle de ce fameux Thomas que ses amis ne cessent de vanter.
C’est en riant de son trouble qu’ils repartent tranquillement accompagner de Flavien rejoindre le lieu où ils vont prendre leurs repas.
En entrant dans le barnum et grâce à sa grande taille, Flavien repère très vite Thomas qui discute avec Yuan et leur tourne le dos.
- Par ici venez !!
Catherine les suit et remarque assez rapidement qu’ils se dirigent vers deux garçons à l’allure élancée, l’un aussi blond que l’autre est brun et qui ne se sont pas encore aperçus de leur arrivée vers eux.
Flavien tape gentiment dans le dos de Thomas qui se retourne et lui délivre un grand sourire de bienvenue.
- Thomas ! Je te présente une fan Hi ! Hi ! Méfie-toi d’elle, c’est une flatteuse. Rends-toi compte qu’elle m’a pris pour toi Hi ! Hi !
Thomas se tourne entièrement et ses yeux amusés fixent la jeune femme se tenant aux bras de Patrice.
- Enchantée mademoiselle !!
Un grand blanc suit ces paroles d’accueil, Catherine vient de se prendre de plein fouet les yeux magnifiques et le sourire enjôleur du beau Thomas et sa gorge est devenue soudainement sèche, un long frisson lui parcourant le corps tout entier.
Elle croit soudainement voir double quand un deuxième garçon tout aussi magnifique et lui ressemblant comme ce n’est pas possible vient se placer à la droite du premier et c’est avec difficulté qu’elle arrive enfin à déglutir et à refermer la bouche.
Patrice en la serrant plus fort contre lui.
- Alors ??
- Waouh !! Ça fiche un sacré coup !!!
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (138 / 150) (Aix) (Quatrième jour) (Erwan et Ramirez)
Ramirez se lève et regarde l’heure, huit heures bientôt et il sursaute d’avoir autant dormi.
Il prend quand même le temps de préparer le petit-déjeuner et de boire son bol de café avant d’écrire rapidement un petit mot signifiant à Erwan qu’il fasse comme chez lui quand il se réveillera à son tour et qu’il pourra le retrouver aux box avec ses chevaux dont il doit s’occuper.
Il ne peut s’empêcher avant de sortir d’ouvrir la cloison séparant la chambre d’ami et d’observer avec un immense sourire empreint d’émotion le jeune homme endormi qui s’y trouve.
C’est d’un bon pas en chantonnant qu’il quitte la roulotte pour retrouver ses chevaux.
La nuit a été calme car ils avaient trop de choses à se raconter sur leurs vies et leurs attentes, Ramirez et Erwan se sont trouvés plein de points en commun et les rires ont fusé à la moindre occasion montrant ainsi combien ils étaient bien ensemble et qu’aucune gêne du premier aveu ne subsistait entre eux.
Une soirée calme où ils se sont tenu la main à la moindre occasion et où ils se sont accordé un bref chaste mais savoureux baiser avant de se coucher des papillons plein les yeux.
Ramirez craignait un peu de ne pas être assez entreprenant car il s’imaginait que les garçons des villes n’appréciaient pas l’attente et se livraient aux joies du sexe dès le premier soir.
De toute évidence Erwan n’est pas comme ça et le lui a bien fait comprendre en lui demandant un peu de temps afin de faire le point sur ce qu’ils leur arrivent.
Le seul point qui assombrit la bonne humeur de ce matin si spécial est la pensée que d’ici deux semaines son ami devra repartir dans sa caserne et la crainte qu’il l’oublie lui noue soudainement le ventre.
Peut-être pense-t-il alors qu’il vaudrait mieux ne pas commencer cette relation si c’est pour avoir bientôt le cœur brisé par une séparation.
Il sait bien en pensant à ça que ce sera impossible pour lui car toutes ses pensées sont dirigées sur Erwan depuis qu’il l’a vu et son corps réclame autant que son cœur un contact plus intime encore.
C’est quand il termine les soins aux quatre magnifiques alezans et qu’il s’apprête à nettoyer leurs box, qu’il se sent pris par la taille avec douceur et qu’un contact doux et humide lui apporte un frisson dans le cou.
Erwan en lui faisant un dernier bisou :
- Bien dormi ?
Ramirez se retourne et l’embrasse à son tour chastement dans un coin de ses lèvres.
- Comme un bébé et toi ?
Erwan troublé par son sourire lui rend son baiser mais cette fois bien centré sur les lèvres de son ami.
- Pareil !! J’espère que ce soir j’aurais droit à ma tutute.
Erwan se rend compte des paroles qu’il vient de prononcer, le double sens de sa blague lui saute alors aux yeux et il devient rouge comme une pivoine.
Ramirez s’en rend bien compte et sourit d’une telle fraîcheur, il l’étreint alors dans ses bras en lui murmurant à l’oreille.
- Tout ce que tu veux si c’est ton désir, j’aime bien quand tu rougis comme ça !! Tu es trop mignon !!
Erwan en se séparant de lui et en le regardant dans les yeux.
- J’ai signé pour quatre ans encore tu sais ?
- Oui et alors ?
- Tu te sens capable d’attendre tout ce temps et de ne me voir que pendant les vacances ?
- Plus longtemps encore s’il le faut !!
- Vraiment ??
- Vraiment je t’assure !! Si tu savais depuis le temps que je t’attends !! Qu’est-ce que quatre ans dans une vie ? Et puis nous ne serons pas les seuls dans ce cas-là, regarde autour de toi !! Beaucoup de nos nouveaux amis sont dans le même cas et tu as bien vu le plaisir qu’ils ont à se retrouver ? Pourquoi n’en serait-il pas de même pour nous deux ?
- Tu ne m’oublieras pas alors ?
- Je peux te retourner la question aussi tu sais ?
- Tu sais bien que non !!
- Alors tu as aussi ta réponse !! Je sais que c’est rapide tout ça pour nous deux mais je n’ai jamais éprouvé ça avant et je suis certain tu m’entends !! Certain !! Que tu es celui que j’attendais depuis toujours.
Erwan est troublé par le ton employé.
- Je crois bien que moi aussi !!
- Tu crois seulement ??
Erwan sourit et le reprend dans ses bras.
- Mais non !! J’en suis sûr !! C’est seulement qu’il faut que je me fasse à l’idée que je suis tombé éperdument amoureux d’un garçon, c’est nouveau pour moi alors que toi tu ne t’as jamais vraiment posé la question pas vrai ?
Ramirez approche ses lèvres frémissantes des siennes :
- Jamais !! Tu as raison et je vais te le prouver !!
Quand ses lèvres touchent celles d’Erwan, Ramirez ressent le frisson qui traverse le corps de son ami.
Il force doucement avec sa langue jusqu’à ce qu’un étroit passage lui permette de l’insinuer lentement dans la bouche de son ami et chercher avidement la sienne qui d’abord timide, vient ensuite au contact en découvrant à son tour toute la douceur de celle de Ramirez.
Leurs lèvres restent un long, très long moment scellées entre elles et c’est chacun le visage rouge d’émotion qu’ils se séparent enfin et se regardent béatement.
Erwan en a le souffle court.
- J’ai le droit à un deuxième ?
- Autant que tu en as envie « bébé ».
C’est un coup de museau manquant de les renverser qui les font revenir à la réalité quelques minutes plus tard.
Ramirez met une tape amicale sur le museau de Sun.
- Héééé !!! Espèce de sale jaloux Hi ! Hi !
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (139 / 150) (Aix) (Quatrième jour) (Ming « ambassadeur »)
Ming termine sa conversation téléphonique internationale et retourne immédiatement après dans sa chambre sans une parole et le visage fermé.
Ses hôtes se regardent en haussant les sourcils d’incompréhensions d’un tel comportement aussi inhabituel de sa part.
Michel se reprend un café en soupirant fortement.
- Ça n’annonce rien de bon !! J’ai rien compris bien sûr à tout ce qui s’est dit, mais il m’a quand même semblé entendre plusieurs fois prononcer le prénom de Florian.
Maryse en venant s’asseoir près de son mari.
- J’ai entendu aussi !! Et puis plus d’une heure au téléphone ce n’est pas rien quand même.
Pendant que le vieux couple discute et se donne leurs impressions sur le changement d’humeur de Ming, celui-ci a ouvert son ordinateur et consulte sa boîte sécurisée qui ne lui sert quasiment exclusivement que pour ses affaires financières.
Le fichier attendu est bien arrivé, il en lance alors la lecture et sur l’écran apparaît le visage sérieux de son interlocuteur précédent et qui lui confirme simplement les instructions données par téléphone afin que Ming soit certain qu’il ne s’agit pas d’une tromperie.
Il entre l’adresse mail qui lui a été indiquée et n’est pas plus surpris que ça d’être immédiatement accepté par son possesseur.
Il demande aussitôt la visioconférence et le visage amical d’Hassan lui apparaît alors dans le petit écran situé au coin de son ordinateur.
Hassan lui envoie un petit geste de la main.
- Bonjour Monsieur Tsu !
- Votre altesse va bien ?
Hassan n’a qu’un bref moment d’hésitation.
- Trêve de mondanités Ming ! Je présume que tu as eu l’accord de Jintao pour entendre mes doléances ?
- Et j’en ai été très surpris figure toi !!
- Peut-on se voir rapidement ?
- Ça va de soi !! Où et quand ?
- Au plus tôt et où tu veux !!
- Tu n’as qu’à venir comme ça, je te présenterai les grands-parents de Florian.
- (Hassan sourit tout seul) Entendu, donne-moi l’adresse !
- (Ming amusé) Non !! Il y a quelque chose que tu ne sais pas sur Florian ? Étonnant ? !
- (Hassan amusé) Je serais là-bas dans trente minutes monsieur Tsu.
- Parfait excellence ! Nous vous attendons.
Une fois la communication interrompue, chacun des deux hommes prend ses dispositions pour cette rencontre ; Hassan en demandant la fameuse adresse à son service secret et Ming en allant avertir les De Bierne de sa venue.
***/***
Une demi-heure plus tard.
Le véhicule se gare devant l’entrée du pavillon et Hassan habillé en Européen en sort, il est venu seul pour éviter les indiscrétions et traverse rapidement la petite allée jusqu’à se retrouver devant la porte qui s’ouvre avant qu’il n’actionne le bouton de sonnette.
Ming l’accueille d’une franche poignée de main et le fait entrer sans plus tarder.
Il lui présente ensuite Michel et Maryse ainsi que les deux petits qui viennent juste de se réveiller et qui boivent leur chocolat chaud dans la cuisine.
Ming tergiverse un instant, ne sachant pas s’il peut ou non inclure les De Bierne dans la conversation.
Hassan de lui-même répond à sa question en prenant la parole.
- Peut-être pourrions-nous avoir cette conversation loin des enfants ?
- (Michel) Installons-nous dans le salon et si vous craigniez qu’ils nous entendent, nous pouvons parler en Anglais. Ma femme et moi-même le parlons couramment.
Suite du dialogue traduit de l’Anglais.
- (Hassan en souriant) A votre convenance.
Il explique alors longuement le pourquoi de sa demande de neutralité de la république de Chine envers les actions qu’il a déjà et envisage encore de mener à l’encontre de la république de Russie.
Il explique ce qu’il a appris sur les agissements du KGB dans le commando envoyé pour kidnapper Florian qui a heureusement et malheureusement pour eux échoué de la façon tragique qu’ils connaissent.
L’envoi de son ambassadeur et l’entretien qu’il a eu avec le Président Poutine, ainsi que les paroles blessantes de ce dernier envers sa personne et son représentant.
Ming retient difficilement sa colère grandissante au fur et à mesure qu’il apprend et comprend les implications de toute cette affaire.
- La neutralité bienveillante de mon pays vous est acquise, vous comprendrez certainement qu’elle restera secrète et non officielle. Maintenant je vais en référer à nos autorités politiques qui apprécieront certainement à leur juste valeur la façon dont les dignitaires étrangers sont traités.
- (Hassan visiblement soulagé) Je n’en attendais pas moins de votre grand pays et je comprends bien qu’il ne veuille pas s’impliquer plus dans cette sordide affaire.
- (Ming hésitant) Mes gouvernants ne connaissent pas tous les tenants de ce différend tu comprends ? Florian reste chez nous une personne parfaitement inconnue de nos services, je m’en suis assuré depuis plusieurs mois déjà et nous ne sommes pas hélas plus vertueux que les Russes s’ils venaient à en apprendre trop sur lui.
- (Michel perplexe) Tu veux dire qu’eux aussi tenteraient de…
Ming en le regardant droit dans les yeux pour qu’il y lise la franchise de sa réponse.
- Se l’approprier pour l’utiliser à leur propre compte ? Ça ne fait aucun doute et beaucoup d’autres pays s’ils savaient n’auraient pas plus d’hésitations à faire la même chose, crois-moi !!
Ludovic et Mélanie terminent leur petit-déjeuner en silence, ils entendent parfaitement la conversation dite avec suffisamment de force pour que les paroles arrivent jusqu’à eux.
- (Mélanie curieuse) Pourquoi ne parlent-ils pas en Français ?
- (Ludovic sérieux) Pour ne pas que nous comprenions sans doute !!
- Ah oui ? Je me demande bien quand même ce qu’ils se racontent ?
- (Ludovic à voix basse) Ils parlent de Florian et des gens qui lui veulent du mal !!
Mélanie surprise le regarde avec de grands yeux.
- Tu comprends ce qu’ils disent ?
Ludovic en hochant la tête :
- Of course !!
Retour en arrière.
Après le fameux premier petit-déjeuner passé dans la caravane avec son chéri et ses deux amis, Catherine les a laissés à leur travail et a décidé d’aller visiter ce fameux cirque où ils sont venus passer les deux prochaines semaines.
Elle sourit en revoyant les deux copains sexy de son fiancé et le culot qu’ils ont eu de rester en boxer devant elle.
Catherine ne connaît personne à part eux trois et Florian qu’elle n’a pas revu depuis le fameux repas au restaurant où elle a fait sa connaissance.
Elle a été étonnée ce jour-là au premier abord que Patrice qui est malgré son âge un homme fait, se soit pris d’une si forte amitié envers le gamin tout minus qu’elle découvrait pour la première fois.
Dès leurs premières paroles, Catherine sans savoir dire pourquoi a commencé elle aussi à se prendre en d’amitié pour Florian.
Peut-être sa bouille adorable ou cette gouaille naturelle quand il lui a parlé ? En tous les cas, elle s’est très vite sentie prise au piège de l’énorme sympathie qu’il dégageait et ne souhaite plus maintenant que de le revoir.
Catherine erre donc plus ou moins consciemment à la recherche du petit rouquin.
L’ampleur de ce cirque l’impressionne également car jamais elle n’en a vu un aussi grand, la matinée passe donc bien trop vite pour elle avant qu’il ne soit temps d’aller retrouver son chéri à la caravane.
Ils sont déjà tous les trois rentrés quand elle arrive, ils s’enquièrent de sa matinée, ayant pour leur part estimé d’avoir bien avancé dans leurs boulots.
Patrice en la prenant prend par la taille.
- Tu n’as rencontré personne ?
- Pas vraiment non !! Mais c’est si grand que je ne me suis pas ennuyée tu sais !!
- (Dorian) C’est étonnant que tu n’aies pas rencontré Florian ?
- (Gérôme) Ça va être l’heure du repas, allons-y et nous le trouverons certainement là-bas
« Florian pendant ce temps-là était devant les cages à s’inquiéter de l’attroupement d’autant de monde devant un Néro en fureur. »
Les quatre amis discutent encore quelques minutes et sortent de leur caravane pour prendre la direction du barnum servant de réfectoire.
Ils croisent en cours de route un certain nombre des membres de la bande qu’ils présentent au fur et à mesure à Catherine.
Celle-ci ouvre de grands yeux à chaque nouvelle présentation.
Que ce soit filles ou garçons qui paraissent avoir été tous d’un âge très proche, ils respirent tous la santé, la beauté et la bonne humeur.
Catherine sourit quand elle aperçoit un jeune homme très blond et croit le reconnaître à son physique avantageux et d’une extrême beauté virile.
- Voilà sans doute votre fameux Thomas ? C’est vrai qu’il est magnifique comme garçon mais un peu grand pour moi.
Patrice regarde ses deux autres potes avec amusement.
- Viens ! On va te présenter !!
Un grand signe de sa part fait sourire le grand blond en les reconnaissant et le fait se diriger vers eux, Catherine au fur et à mesure qu’il se rapproche n’en revient pas de la carrure d’athlète du jeune homme et c’est finalement la tête relevée assez haut vers le ciel qu’elle regarde ses yeux quand il est tout près d’elle.
- Salut les gars !! Bonjour heu !! Catherine c’est bien ça ? Patrice nous avait dit que son amie était jolie mais il a été léger sur ce coup-là, tu es beaucoup plus belle que sa description.
Catherine est bercée par la voix grave et sensuelle du jeune homme, son compliment lui va droit au cœur et son sourire devient épanoui quand elle lui répond.
- Par contre il ne s’était pas trompé en me parlant de toi.
Elle se tourne vers les trois garçons qui sont morts de rires derrière elle.
- Quoi !! Qu’est-ce que j’ai dit d’aussi drôle ?
- (Patrice en riant) Il y a une petite erreur sur la personne Hi ! Hi ! Ma chérie, je te présente notre « grand » ami Flavien.
- (Catherine en rougissant) Je croyais que c’était lui votre fameux Thomas.
- (Flavien qui comprend mieux) Merci pour le compliment mais non, ce n’est pas moi Thomas. Je comprends que tu t’y sois laissé prendre parce que je suis aussi beau que lui Hi ! Hi !
- (Dorian amusé) Ça ira les chevilles !!!
- (Flavien) Bah quoi !! On peut bien rêver cinq minutes aussi !!
- (Gérôme amical) Tu peux toujours, oui !!
Catherine écoute médusée. Le magnifique garçon qui est devant elle au physique impressionnant respirant la puissance et la force pure, qu’elle trouve d’une grande beauté vient juste à l’instant d’envier celle de ce fameux Thomas que ses amis ne cessent de vanter.
C’est en riant de son trouble qu’ils repartent tranquillement accompagner de Flavien rejoindre le lieu où ils vont prendre leurs repas.
En entrant dans le barnum et grâce à sa grande taille, Flavien repère très vite Thomas qui discute avec Yuan et leur tourne le dos.
- Par ici venez !!
Catherine les suit et remarque assez rapidement qu’ils se dirigent vers deux garçons à l’allure élancée, l’un aussi blond que l’autre est brun et qui ne se sont pas encore aperçus de leur arrivée vers eux.
Flavien tape gentiment dans le dos de Thomas qui se retourne et lui délivre un grand sourire de bienvenue.
- Thomas ! Je te présente une fan Hi ! Hi ! Méfie-toi d’elle, c’est une flatteuse. Rends-toi compte qu’elle m’a pris pour toi Hi ! Hi !
Thomas se tourne entièrement et ses yeux amusés fixent la jeune femme se tenant aux bras de Patrice.
- Enchantée mademoiselle !!
Un grand blanc suit ces paroles d’accueil, Catherine vient de se prendre de plein fouet les yeux magnifiques et le sourire enjôleur du beau Thomas et sa gorge est devenue soudainement sèche, un long frisson lui parcourant le corps tout entier.
Elle croit soudainement voir double quand un deuxième garçon tout aussi magnifique et lui ressemblant comme ce n’est pas possible vient se placer à la droite du premier et c’est avec difficulté qu’elle arrive enfin à déglutir et à refermer la bouche.
Patrice en la serrant plus fort contre lui.
- Alors ??
- Waouh !! Ça fiche un sacré coup !!!
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (138 / 150) (Aix) (Quatrième jour) (Erwan et Ramirez)
Ramirez se lève et regarde l’heure, huit heures bientôt et il sursaute d’avoir autant dormi.
Il prend quand même le temps de préparer le petit-déjeuner et de boire son bol de café avant d’écrire rapidement un petit mot signifiant à Erwan qu’il fasse comme chez lui quand il se réveillera à son tour et qu’il pourra le retrouver aux box avec ses chevaux dont il doit s’occuper.
Il ne peut s’empêcher avant de sortir d’ouvrir la cloison séparant la chambre d’ami et d’observer avec un immense sourire empreint d’émotion le jeune homme endormi qui s’y trouve.
C’est d’un bon pas en chantonnant qu’il quitte la roulotte pour retrouver ses chevaux.
La nuit a été calme car ils avaient trop de choses à se raconter sur leurs vies et leurs attentes, Ramirez et Erwan se sont trouvés plein de points en commun et les rires ont fusé à la moindre occasion montrant ainsi combien ils étaient bien ensemble et qu’aucune gêne du premier aveu ne subsistait entre eux.
Une soirée calme où ils se sont tenu la main à la moindre occasion et où ils se sont accordé un bref chaste mais savoureux baiser avant de se coucher des papillons plein les yeux.
Ramirez craignait un peu de ne pas être assez entreprenant car il s’imaginait que les garçons des villes n’appréciaient pas l’attente et se livraient aux joies du sexe dès le premier soir.
De toute évidence Erwan n’est pas comme ça et le lui a bien fait comprendre en lui demandant un peu de temps afin de faire le point sur ce qu’ils leur arrivent.
Le seul point qui assombrit la bonne humeur de ce matin si spécial est la pensée que d’ici deux semaines son ami devra repartir dans sa caserne et la crainte qu’il l’oublie lui noue soudainement le ventre.
Peut-être pense-t-il alors qu’il vaudrait mieux ne pas commencer cette relation si c’est pour avoir bientôt le cœur brisé par une séparation.
Il sait bien en pensant à ça que ce sera impossible pour lui car toutes ses pensées sont dirigées sur Erwan depuis qu’il l’a vu et son corps réclame autant que son cœur un contact plus intime encore.
C’est quand il termine les soins aux quatre magnifiques alezans et qu’il s’apprête à nettoyer leurs box, qu’il se sent pris par la taille avec douceur et qu’un contact doux et humide lui apporte un frisson dans le cou.
Erwan en lui faisant un dernier bisou :
- Bien dormi ?
Ramirez se retourne et l’embrasse à son tour chastement dans un coin de ses lèvres.
- Comme un bébé et toi ?
Erwan troublé par son sourire lui rend son baiser mais cette fois bien centré sur les lèvres de son ami.
- Pareil !! J’espère que ce soir j’aurais droit à ma tutute.
Erwan se rend compte des paroles qu’il vient de prononcer, le double sens de sa blague lui saute alors aux yeux et il devient rouge comme une pivoine.
Ramirez s’en rend bien compte et sourit d’une telle fraîcheur, il l’étreint alors dans ses bras en lui murmurant à l’oreille.
- Tout ce que tu veux si c’est ton désir, j’aime bien quand tu rougis comme ça !! Tu es trop mignon !!
Erwan en se séparant de lui et en le regardant dans les yeux.
- J’ai signé pour quatre ans encore tu sais ?
- Oui et alors ?
- Tu te sens capable d’attendre tout ce temps et de ne me voir que pendant les vacances ?
- Plus longtemps encore s’il le faut !!
- Vraiment ??
- Vraiment je t’assure !! Si tu savais depuis le temps que je t’attends !! Qu’est-ce que quatre ans dans une vie ? Et puis nous ne serons pas les seuls dans ce cas-là, regarde autour de toi !! Beaucoup de nos nouveaux amis sont dans le même cas et tu as bien vu le plaisir qu’ils ont à se retrouver ? Pourquoi n’en serait-il pas de même pour nous deux ?
- Tu ne m’oublieras pas alors ?
- Je peux te retourner la question aussi tu sais ?
- Tu sais bien que non !!
- Alors tu as aussi ta réponse !! Je sais que c’est rapide tout ça pour nous deux mais je n’ai jamais éprouvé ça avant et je suis certain tu m’entends !! Certain !! Que tu es celui que j’attendais depuis toujours.
Erwan est troublé par le ton employé.
- Je crois bien que moi aussi !!
- Tu crois seulement ??
Erwan sourit et le reprend dans ses bras.
- Mais non !! J’en suis sûr !! C’est seulement qu’il faut que je me fasse à l’idée que je suis tombé éperdument amoureux d’un garçon, c’est nouveau pour moi alors que toi tu ne t’as jamais vraiment posé la question pas vrai ?
Ramirez approche ses lèvres frémissantes des siennes :
- Jamais !! Tu as raison et je vais te le prouver !!
Quand ses lèvres touchent celles d’Erwan, Ramirez ressent le frisson qui traverse le corps de son ami.
Il force doucement avec sa langue jusqu’à ce qu’un étroit passage lui permette de l’insinuer lentement dans la bouche de son ami et chercher avidement la sienne qui d’abord timide, vient ensuite au contact en découvrant à son tour toute la douceur de celle de Ramirez.
Leurs lèvres restent un long, très long moment scellées entre elles et c’est chacun le visage rouge d’émotion qu’ils se séparent enfin et se regardent béatement.
Erwan en a le souffle court.
- J’ai le droit à un deuxième ?
- Autant que tu en as envie « bébé ».
C’est un coup de museau manquant de les renverser qui les font revenir à la réalité quelques minutes plus tard.
Ramirez met une tape amicale sur le museau de Sun.
- Héééé !!! Espèce de sale jaloux Hi ! Hi !
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (139 / 150) (Aix) (Quatrième jour) (Ming « ambassadeur »)
Ming termine sa conversation téléphonique internationale et retourne immédiatement après dans sa chambre sans une parole et le visage fermé.
Ses hôtes se regardent en haussant les sourcils d’incompréhensions d’un tel comportement aussi inhabituel de sa part.
Michel se reprend un café en soupirant fortement.
- Ça n’annonce rien de bon !! J’ai rien compris bien sûr à tout ce qui s’est dit, mais il m’a quand même semblé entendre plusieurs fois prononcer le prénom de Florian.
Maryse en venant s’asseoir près de son mari.
- J’ai entendu aussi !! Et puis plus d’une heure au téléphone ce n’est pas rien quand même.
Pendant que le vieux couple discute et se donne leurs impressions sur le changement d’humeur de Ming, celui-ci a ouvert son ordinateur et consulte sa boîte sécurisée qui ne lui sert quasiment exclusivement que pour ses affaires financières.
Le fichier attendu est bien arrivé, il en lance alors la lecture et sur l’écran apparaît le visage sérieux de son interlocuteur précédent et qui lui confirme simplement les instructions données par téléphone afin que Ming soit certain qu’il ne s’agit pas d’une tromperie.
Il entre l’adresse mail qui lui a été indiquée et n’est pas plus surpris que ça d’être immédiatement accepté par son possesseur.
Il demande aussitôt la visioconférence et le visage amical d’Hassan lui apparaît alors dans le petit écran situé au coin de son ordinateur.
Hassan lui envoie un petit geste de la main.
- Bonjour Monsieur Tsu !
- Votre altesse va bien ?
Hassan n’a qu’un bref moment d’hésitation.
- Trêve de mondanités Ming ! Je présume que tu as eu l’accord de Jintao pour entendre mes doléances ?
- Et j’en ai été très surpris figure toi !!
- Peut-on se voir rapidement ?
- Ça va de soi !! Où et quand ?
- Au plus tôt et où tu veux !!
- Tu n’as qu’à venir comme ça, je te présenterai les grands-parents de Florian.
- (Hassan sourit tout seul) Entendu, donne-moi l’adresse !
- (Ming amusé) Non !! Il y a quelque chose que tu ne sais pas sur Florian ? Étonnant ? !
- (Hassan amusé) Je serais là-bas dans trente minutes monsieur Tsu.
- Parfait excellence ! Nous vous attendons.
Une fois la communication interrompue, chacun des deux hommes prend ses dispositions pour cette rencontre ; Hassan en demandant la fameuse adresse à son service secret et Ming en allant avertir les De Bierne de sa venue.
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Une demi-heure plus tard.
Le véhicule se gare devant l’entrée du pavillon et Hassan habillé en Européen en sort, il est venu seul pour éviter les indiscrétions et traverse rapidement la petite allée jusqu’à se retrouver devant la porte qui s’ouvre avant qu’il n’actionne le bouton de sonnette.
Ming l’accueille d’une franche poignée de main et le fait entrer sans plus tarder.
Il lui présente ensuite Michel et Maryse ainsi que les deux petits qui viennent juste de se réveiller et qui boivent leur chocolat chaud dans la cuisine.
Ming tergiverse un instant, ne sachant pas s’il peut ou non inclure les De Bierne dans la conversation.
Hassan de lui-même répond à sa question en prenant la parole.
- Peut-être pourrions-nous avoir cette conversation loin des enfants ?
- (Michel) Installons-nous dans le salon et si vous craigniez qu’ils nous entendent, nous pouvons parler en Anglais. Ma femme et moi-même le parlons couramment.
Suite du dialogue traduit de l’Anglais.
- (Hassan en souriant) A votre convenance.
Il explique alors longuement le pourquoi de sa demande de neutralité de la république de Chine envers les actions qu’il a déjà et envisage encore de mener à l’encontre de la république de Russie.
Il explique ce qu’il a appris sur les agissements du KGB dans le commando envoyé pour kidnapper Florian qui a heureusement et malheureusement pour eux échoué de la façon tragique qu’ils connaissent.
L’envoi de son ambassadeur et l’entretien qu’il a eu avec le Président Poutine, ainsi que les paroles blessantes de ce dernier envers sa personne et son représentant.
Ming retient difficilement sa colère grandissante au fur et à mesure qu’il apprend et comprend les implications de toute cette affaire.
- La neutralité bienveillante de mon pays vous est acquise, vous comprendrez certainement qu’elle restera secrète et non officielle. Maintenant je vais en référer à nos autorités politiques qui apprécieront certainement à leur juste valeur la façon dont les dignitaires étrangers sont traités.
- (Hassan visiblement soulagé) Je n’en attendais pas moins de votre grand pays et je comprends bien qu’il ne veuille pas s’impliquer plus dans cette sordide affaire.
- (Ming hésitant) Mes gouvernants ne connaissent pas tous les tenants de ce différend tu comprends ? Florian reste chez nous une personne parfaitement inconnue de nos services, je m’en suis assuré depuis plusieurs mois déjà et nous ne sommes pas hélas plus vertueux que les Russes s’ils venaient à en apprendre trop sur lui.
- (Michel perplexe) Tu veux dire qu’eux aussi tenteraient de…
Ming en le regardant droit dans les yeux pour qu’il y lise la franchise de sa réponse.
- Se l’approprier pour l’utiliser à leur propre compte ? Ça ne fait aucun doute et beaucoup d’autres pays s’ils savaient n’auraient pas plus d’hésitations à faire la même chose, crois-moi !!
Ludovic et Mélanie terminent leur petit-déjeuner en silence, ils entendent parfaitement la conversation dite avec suffisamment de force pour que les paroles arrivent jusqu’à eux.
- (Mélanie curieuse) Pourquoi ne parlent-ils pas en Français ?
- (Ludovic sérieux) Pour ne pas que nous comprenions sans doute !!
- Ah oui ? Je me demande bien quand même ce qu’ils se racontent ?
- (Ludovic à voix basse) Ils parlent de Florian et des gens qui lui veulent du mal !!
Mélanie surprise le regarde avec de grands yeux.
- Tu comprends ce qu’ils disent ?
Ludovic en hochant la tête :
- Of course !!
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