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Florian 18 ans surdoué ou Le don de guérir (livre 2) ( tome 1) - Version imprimable

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Florian 18 ans surdoué ou Le don de guérir (livre 2) ( tome 1) - laurentdu51100 - 20-08-2020

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Le don de guérir

"LIVRE 2"

………………………… .............................. ..................

2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (91 / 150) (Au cirque) (La nuit de sang) (fin)


***/***

Quelques minutes plus tôt.

Yuan encore sous le choc regarde hébété autour de lui, Thomas s’assoit et commence à trembler de peur pour les deux rouquins en se demandant ce qu’il peut bien se passer en ce moment pour eux.

Taha entre en transe et communique avec Akim pour l’avertir de ce qu’il se passe, il a tout de suite une réponse qui ne manque pas de le surprendre quand son cadet lui dit être dans la clairière avec le dieu transparent.

***/***

- Le garçon aux cheveux de feu est en danger !!
- Il faut que tu le protèges, tu en as la force !!
- Ils ont des bâtons qui tonnent !!
- Notre dieu dit que tu dois le protéger, utilise les pouvoirs de la divinité qui est en toi !! Nous restons liés et nous te donnerons les conseils.
- Bien !!
- Le dieu dit qu’il y a un arc derrière toi et que tu dois le prendre.
- Comment le sait-il ?
- Celui qui est en toi lui a dit !! Il faut faire vite !! Le dieu à l’intérieur de cheveux rouge dit qu’il court un grave danger pour sauver son ami.

***/***

Taha rouvre les yeux et se retourne, il voit aussitôt le carquois et l’arc accroché sur un des murs de la roulotte avec des cibles comme se servent les blancs pour s’entraîner et une dizaine de couteaux de jet.

Le Massaï retrouve l’ardeur de ceux de son peuple devant le danger et pense à son père si brave qu’il ne veut pas lui faire honte.

Il ôte ses vêtements devant le regard éberlué des deux garçons près de lui et se retrouve nu, il attrape alors l’arc et les flèches et sort en courant de la roulotte.

Le froid le brûle cruellement mais il n’en a cure et suit son instinct, il voit deux hommes les yeux fous sortir à toutes jambes de la hutte de toile pourchassés par deux tigres qui d’un bond, les aplatissent au sol en leur déchiquetant la nuque de leurs mâchoires puissantes.

Un autre homme sort avec son bâton de feu dans une main tout en tenant le garçon aux cheveux rouge inconscient sur son épaule et en l’y maintenant fermement de l’autre main.

Un lion rugissant tente de lui bloquer le passage, le bâton crache ses flammes dans un bruit de tonnerre et le lion s’écroule dans un râle de douleur.

Taha voit l’homme diriger son arme vers un des deux tigres qui s’est retourné vers lui, il encoche sa flèche, bande-son arc et le trait vient se ficher au beau milieu du front de l’homme qui s’écroule sans vie avec son fardeau.

Un bruit sinistre lui parvient depuis l’intérieur de la hutte de toile, un autre homme tente de se débarrasser de deux félins que le père Antoine nomme des chats.

Ceux-ci sont déchaînés et crachent toute la haine qu’ils ont envers cet homme en lui lacérant le visage de leurs griffes, l’homme tombe à terre et l’un des deux chats lui arrache alors la carotide faisant jaillir le sang à gros bouillon.

Taha prend une nouvelle flèche et rebande son arc en avançant lentement avec toute la vigilance du chasseur, il entre dans la hutte au moment où un dernier homme en sort par-derrière.

Un grand cri de terreur s’échappe alors en même temps qu’un puissant barrissement retentit.

Taha traverse la hutte en courant avec son arc toujours prêt à tirer, il voit l’homme faire plusieurs mètres dans les airs et dans un cri d’agonie horrible à entendre, venir s’embrocher sur les défenses de l’énorme mâle qui d’une puissante secousse s’en débarrasse et l’envoie au sol.

L’animal de plusieurs tonnes se cabre alors sur ses pattes arrière et laisse aller tout son poids sur celles de devant qui aplatissent l’homme déjà sans vie dans une mare de sang et font ressortir ses organes internes en une bouillie immonde.

Le calme se fait d’un coup et le silence derrière tout ce déchaînement de haine et de mort fait froid dans le dos du jeune Massaï qui se tient pourtant droit et fier au milieu de cette boucherie.

Les deux chats passent devant lui et viennent s’accroupir devant le jeune garçon avec qui il a parlé tout à l’heure, puis lui lèchent le visage.

Taha remarque tout de suite les deux blessures sur sa poitrine. Son manteau est imbibé de son sang, le jeune Massaï s’agenouille alors près de lui et se penche, l’oreille devant ses lèvres y cherchant un souffle de vie.

La voix de son cadet entre de nouveau dans sa tête.

***/***

- Sers-toi de ta salive Taha !!
- Comment ça ??
- Celui qui est en lui tente de le maintenir en vie mais il a besoin de l’aide du dieu qui est avec toi.


Taha est perdu ne sachant comment faire.

- Explique-moi ce que je dois faire !!
- Colle tes lèvres aux siennes et donne-lui toute la salive que tu peux.

***/***

Taha se penche et lie sa bouche à celle de Florian, une étrange sensation traverse son corps et son sexe devient dur, malgré la gravité de la situation il détache ses lèvres de ceux du garçon qui lui a amené cette excitation aussi surprenante que soudaine.

***/***

Akim mi inquiet, mi amusé :

- Ne t’inquiète pas de ça grand frère notre dieu dit que c’est une réaction normale, continue tant qu’il le faudra.

***/***

Quelques minutes plus tard.

Yuan et Thomas n’entendant plus de cris ni de coups de feu, sortent de la roulotte et avec une extrême précaution arrivent eux aussi devant le barnum.

Les corps en sang et déchiquetés devant leurs yeux les font frissonner d’effroi et c’est avec une énorme appréhension et le cœur battant à tout rompre qu’ils entrent sous le chapiteau.

Ils voient alors les deux siamois, « Kinou », les tigres et la lionne encadrer le jeune Africain nu, le sexe tendu à l’extrême suintant d’envie qui embrasse avec conviction Florian et les deux amis restent un long moment figés de stupeur devant l’aspect irréel de cette scène.


2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (92 / 150) (Au cirque) (Réveil)


Éric ressort de chez lui soucieux et s’apprête à remonter dans sa voiture quand il voit Erwan avec ses parents sortirent de chez les De Bierne.

Il décide alors d’aller lui poser la question qui le turlupine depuis qu’il est rentré et qui a occasionné sa décision de ressortir ce soir-là.

- Erwan !! Tu n’as pas vu Raphaël et les deux Parisiens ?
- Heu !! Non, pas depuis cet après-midi quand je les ai quittés après que vous soyez partis à l’hôpital. Pourquoi ?
- Je m’inquiète parce qu’il commence à se faire tard et ils ne sont toujours pas rentrés.


Maurice qui entend une partie de la conversation :

- Qui n’est pas encore rentré ?
- Deux amis de Paris qui devaient coucher chez moi et aussi « Raphi »


Maurice hausse les sourcils :

- Raphaël, c’est le deuxième rouquin de votre groupe si je me souviens bien ?
- Oui monsieur et il devait emmener Dante et Chan ici pas trop tard pour qu’ils aient le temps de s’installer.

Maurice prend son téléphone et s’éloigne d’eux. Ils entendent très rapidement des exclamations venant de Maurice qui ne les rassurent pas du tout.

Quand le père d’Erwan revient vers eux, il est livide et demande d’une voix blanche à son fils de ramener sa mère à l’hôtel.

Il se tourne ensuite vers Éric.

- Je viens avec toi !! Pressons-nous, j’ai de mauvaises nouvelles et il faut nous dépêcher d’aller là-bas.


Éric d’une voix tremblante lui tend ses clés :

- Prenez le volant, je ne m’en sens pas capable.

C’est pendant qu’ils roulent qu’Éric ose poser la question qui lui brûle les lèvres.

- Vous pouvez me dire ce qu’il se passe ?
- De toute façon tu vas très vite le savoir alors il n’y a pas de problèmes, aux dernières nouvelles toutes les personnes qui ont mangé au cirque ont été droguées et un groupe d’homme armés à tenter d’enlever ton copain.
- Raphaël ??? Mais pourquoi ???
- Sans doute l’ont-ils confondu avec Florian, tout ce que je sais c’est qu’il y a six cadavres et que mes hommes sont en train de verrouiller la zone. Nous en saurons plus tout à l’heure, nous sommes presque arrivés !


Éric voit bien qu’il lui cache quelque chose, sinon il ne serait pas aussi inquiet.

- Vous ne me dites pas tout ? Il est arrivé quelque chose à Raphaël ?


Maurice tourne rapidement son visage vers lui et tente un sourire sans convictions.

- Ton ami va bien !! Mais Florian aurait été victime des kidnappeurs. Mes hommes n’ont pu m’en dire plus car ils viennent juste d’arriver et ils ne peuvent pas trop l’approcher.

Éric est incapable de parler tellement ce qu’il vient d’apprendre lui fait mal, ses yeux s’embuent de larmes et une énorme tristesse le cloue littéralement dans le siège du véhicule.

Quand ils arrivent au cirque quelques minutes plus tard, ils aperçoivent des hommes par groupe de deux portants d’autres personnes pour aller les allonger doucement un peu plus loin et les couvrir chacun d’une couverture.

***/***


Quelques dizaines de minutes plus tôt.

Thomas et Yuan commencent à revenir de leurs visions de cauchemars, ils entendent des bruits de voix s’approcher rapidement vers eux mélangeant le Français à une autre langue qui semble être de l’arabe.

Le jeune Massaï n’a toujours pas bougé et continue à garder ses lèvres soudées à celles de Florian, Thomas s’approche de son ami et s’écroule à ses pieds quand il voit les traces de balles sur sa poitrine en sang.

Son corps tremble et ses mains serrent une de celles de Florian qui n’a aucune réaction et reste flasque à son contact.

Les fauves commencent eux aussi à réagir et viennent se placer devant l’entrée du barnum dans la nette intention de ne laisser entrer personne.

Les deux groupes d’hommes arrivent en même temps et regardent incrédules la vision macabre des corps mutilés.

Yuan réagit très vite et sort à son tour pour les faire reculer et leur parler.

- Ne touchez pas à vos armes et ils ne vous feront rien !!

Suit alors une explication sur ce qu’il a cru comprendre du drame et quand il a terminé en leur signalant que Florian est sûrement très gravement blessé, mais qu’il ne faut pas intervenir sous peine de devoir subir la réaction des fauves qui sans se montrer menaçant, n’ont de toute évidence pas l’intention de les laisser passer.

C’est à ce moment-là qu’un des hommes reçoit l’appel de son patron.

Quand il raccroche après quelques minutes d’explications, il revient vers les autres et donne ses instructions.

- Le patron arrive, en attendant il demande que l’on bloque les accès au cirque et que l’on commence à faire le ménage avant que tout le monde ne se réveille.

Il regarde les quatre autres personnes qui sont restées quelques pas en retrait et il s’adresse à eux.

- Vous pouvez aussi nous donner un coup de main si vous voulez, vous ne serez pas de trop pour faire le nettoyage de tout ce bazar.

Ceux-ci opinent et c’est peu de temps après, quand ils ont déplacé les morts et qu’ils commencent à les recouvrir d’une couverture qu’arrive Maurice accompagné d’Éric.

Thomas sort au même moment accompagné d’un jeune garçon nu tremblant de froid qu’il serre dans ses bras, le visage de son ami ne trompe pas Yuan qui sent son cœur faire un bond douloureux dans sa poitrine et qui aussitôt fonce à l’intérieur du Barnum.


2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (93 / 150) (Au cirque) (Réveil) (suite)


A la place où était allongé Florian, il n’y a plus qu’une large trace de sang, Yuan aperçoit la veste et le pull de son ami jetés en vrac juste à côté.

Une main l’attrape par la taille et le fait sursauter de surprise.

- Tu cherches quelqu’un en particulier mon grand ?

Yuan se retourne vivement et éclate en sanglots, le visage de son ami d’abord souriant se trouble un instant.

Florian relève le menton du jeune asiatique et l’embrasse furtivement sur le coin de la lèvre.

- Remets-toi « Yu » !! Je vais bien maintenant.


Yuan d’une voix cassée par l’émotion :

- J’ai eu si peur « Flo » !! Si peur de te perdre !!

Le grand brun ne retient plus ses larmes. Florian le regarde, troublé, il comprend les sentiments que Yuan éprouve pour lui et combien l’idée de sa mort l’avait rendu malheureux.

- Allez !! Je suis là !! Mais si tu ne veux pas que j’attrape une pneumonie, tu pourrais aller me chercher quelque chose pour me mettre sur le dos et profites en aussi pour en prendre également au jeune black qui me roulait une pelle quand j’ai ouvert les yeux Hi ! Hi !


Yuan me fixe un instant avant de sourire.

- Décidément tu ne changeras pas toi !! Faut que tu prennes tout, même le pire, à la rigolade.

Deux ombres s’avancent et apparaissent à la lumière, Maurice et Éric ne voient que les deux garçons se tenant toujours par la taille et Éric pousse un gros ouf de soulagement en se rendant compte que son ami va bien.

Maurice se dirige vers le tas de vêtements couvert de sang et une fois la veste dans ses mains, il la met en contre-jour et plisse les yeux en apercevant les deux trous en plein milieu de la poitrine.

Il roule le vêtement et s’empare de l’autre puis retourne vers Florian torse nu, rien ne laisse plus transparaître sur son corps à la peau blanche que quelques dizaines de minutes plus tôt il était transpercé par deux coups de revolver presque à bout portant.

- Pour tout le monde, le sang sur tes vêtements n’est pas le tien mais celui d’un de tes agresseurs. Tu t’es juste évanoui en voyant le carnage autour de toi, c’est bien compris ?
- (Je regarde Maurice) Oui chef !!
- Ne plaisante pas avec ça Florian, imagine qu’il y ait eu un ou des témoins de ce qu’il vient de se passer ici. Qu’est ce qui t’a pris à la fin d’intervenir tout seul ? J’avais des hommes pas loin et au pire il te suffisait de m’appeler !!


Je le fixe dans les yeux.

- Ils allaient faire du mal à Raphaël et en plus je n’étais pas seul.
- (Maurice d’un ton sévère) Ils ne lui auraient rien fait de mal, ils voulaient l’enlever en pensant que c’était toi.
- Ah oui !! Et quand ils se seraient rendu compte de leur erreur ? Tu crois qu’ils lui auraient fait des excuses et remis dans le train avec un billet de retour pour Aix ?
- Nous les aurions retrouvés avant !!


J’en tremble de colère moi aussi.

- Ce n’était pas un risque que j’étais prêt à prendre figure toi !! Et puis comme je te l’ai dit, je n’étais pas seul.
- (Maurice en soupirant) Va falloir expliquer ça aussi maintenant et là je t’avoue que je sèche un peu pour trouver une histoire plausible.
- Suffit de les remettre dans leurs cages et comme tout le monde à part tes hommes dormaient !!!!
- Déjà ! Il n’y a pas que des hommes à moi et l’émir va très vite se poser des questions lui aussi vu que ce sont les siens, ensuite un de tes « amis » à quatre pattes est mort d’une balle en pleine tête et…

Je ne le laisse pas terminer sa phrase que je suis déjà torse nu dehors, un bref coup d’œil autour de moi et j’aperçois la masse rousse allonger sur le sol.

Je cours vers Némo et m’agenouille près de lui en prenant sa crinière sombre dans mes bras.

Une immense tristesse me prend alors quand je m’allonge sur lui en pleurant.

- Pardon « Ném » !! Tu as été brave jusqu’au bout !! Pardon !!

Je reste un moment étendu près de lui quand des bras me soulèvent et me plaque contre un torse musclé.

- (Thomas en serrant son ami) Viens Florian !! Il faut faire rentrer les autres animaux et tu dois te reposer maintenant. C’est assez de mésaventures pour aujourd’hui tu ne crois pas ?

Je me laisse entraîner par Thomas suivit de mes amis à quatre pattes, vidé de toute volonté.

Je n’ai fait que quelques mètres, quand je m’arrête soudainement en retenant mon ami.

- Et Raphaël ???
- (Thomas sourit tendrement) Il va bien, en plus il ne s’est aperçu de rien parce qu’il dormait comme un loir. Comme presque tout le monde ici d’ailleurs.

Je lui rends son sourire et nous reprenons notre chemin.

Quelques mètres plus loin, je m’arrête à nouveau :

- C’était qui le jeune black à poil ?
- Aucune idée, pourquoi ?
- Parce que putain !! Qu’est-ce qu’il embrasse bien Hi ! Hi !






Florian 18 ans surdoué ou Le don de guérir (livre 2) - laurentdu51100 - 01-09-2020


2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (94 / 150) (Au cirque) (Troisième jour) (Réveil) (fin)


Une partie de la nuit a été nécessaire pour remettre tout en ordre et déposer dans leurs lits tous ceux qui n’en ont pas eu le temps et qu’ils ont découverts un peu partout.

Le lendemain matin, il a fallu expliquer les grandes lignes de ce qui s’était passé pendant la nuit. Le plus dur fut pour Pedro et Miranda qui apprirent la perte de Némo.

Étrangement cette nuit-là « Kinou » n’a pas voulu ressortir de la cage et est resté près de Talesse, blotti tout contre elle comme pour la réconforter de la perte de son compagnon.

Bien sûr les discutions vont bon train tout au long de la matinée et les corps sans vies furent déménagés en toute discrétion tôt ce jour-là.

C’est dans cette ambiance de thriller policier que chacun reprend ses occupations au fur et à mesure qu’ils se réveillent.

Le fait d’être endormis et de n’avoir rien suivi que par les explications sélectives de quelques personnes parfaitement briefées, permet à la plupart de passer très vite à autre chose et reprendre où ils l’avaient arrêté le cours de leurs vies.

Thomas se réveille suite à un coup de pied involontaire du jeune homme à sa droite, il lui faut un certain temps pour émerger et se rappeler qu’ils ont dormi à trois cette nuit car il y a bien fallu caser Taha quelque part avant de lui trouver un endroit pour emménager le temps qu’il sera parmi eux.

Il pose sa main doucement de l’autre côté et est soulagé de sentir Florian chaudement emballer dans la couette.

Il lui revient alors les péripéties de la nuit et une boule lui noue l’estomac à la pensée qu’il aurait pu le perdre à tout jamais.

***/***

- J’ai été envoyé pour te ramener.
- Je sais maintenant que nous pouvons communiquer par les deux frères humains.
- Vos « enveloppes » sont avec lui, ils ne vous restent plus qu’à y retourner et nous pourrons vous ramener.
- Je crains bien que non !!
- Comment ça non ?
- J’ai senti mon « enveloppe » originelle dans la pièce où nous sommes et j’ai déjà essayé de m’y transférer, mais je n’ai pas pu quitter ce corps.
- Peut-être étais-tu trop loin ?
- Tu sais bien que non !
- Sais-tu pourquoi alors ?
- Il y a trop longtemps que je suis entré dans ce corps et je m’y suis trop imprégné. Tant que cet humain vivra, je ne pourrai plus réintégrer mon « enveloppe » originelle.
- Pourquoi l’as-tu sauvé cette nuit alors ? Il te suffisait d’attendre que son âme s’échappe.
- (Hésitation dans la voix) Je… n’ai… pas… pu !!
- Comment ça ? Qu’est-ce qu’il s’est passé ?
- Juste que je n’ai pas pu !! …Je l’aime…
- Sais-tu ce que ça signifie !!
- Qu’il va me falloir attendre la fin de sa vie !! Mais cela ne représente rien pour nous.
- Certains des nôtres s’éteignent et ont besoin de toi, tu le sais pourtant bien !
- Il faut juste que je sois proche d’eux, qu’importe l’enveloppe qui retient mon esprit.
- Alors fais le venir vers nos frères, celui des nôtres qui a recréé son corps ne survivra pas si tu ne le fais pas rapidement.
- Il a été fou de faire ça !!
- Il voulait t’aider, rappelle-toi de qui il était avant.
- (L’esprit pense à son jumeau) Je sais !!


***/***

Toujours ces voix dans ma tête !! Je n’arrive pas à me souvenir de ce qu’elles disent même si je sens au plus profond de moi que c’est très important.

J’ouvre les yeux et je souris devant le visage grave de Thomas, Il s’aperçoit que je suis réveillé et me sourit à son tour en chassant de ses pensées toutes les peurs qu’il a vécu cette nuit.

- Pourquoi tu es au milieu du lit ?
- Parce que nous n’y sommes pas seuls !
- (Je me relève d’un bond) Comment !!

J’aperçois alors une touffe de cheveux noirs sortir de sous la couette et je reporte mon regard étonner vers Thomas qui s’amuse visiblement de mon trouble.

- Ce n’est pas « Yu » ni « Éric » ?
- Pourquoi veux-tu qu’ils soient dans notre lit ses deux là ? Non c’est Taha.
- Taha ??
- Rappelle-toi Hi ! Hi ! Le jeune noir qui embrasse si bien !!


Les souvenirs me reviennent mais ne m’aident pas à mieux comprendre ce qu’il fait là.

- D’où sort-il ?
- (Thomas hésite) Je crois qu’il est lié à toi tout comme « Kinou ».
- Qu’est ce qui te fait dire ça ?
- Je ne vois pas d’autres raisons à sa présence et il t’a sans doute sauvé la vie cette nuit et peut être même celle de Raphaël par la même occasion.

Thomas raconte rapidement ce qu’il a vu et compris, la flèche au beau milieu du front de l’homme qui se sauvait avec Raphaël et son comportement pour le moins bizarre quand il l’embrassait longuement entièrement nu et en érection.

Je n’en reviens pas.

- Wouah !! Et elle était grosse ?


Thomas est amusé de la tête que fait son ami en posant la question.

- Soit un peu sérieux « Flo » !! Ce que je peux te dire c’est que c’était… « troublant » !!


2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (95 / 150) (Aix) (Hassan) (Troisième jour)


Depuis hier soir, Hassan n’a quasiment pas pu trouver le sommeil. Son fils bien sûr mais aussi le rapport qu’il a reçu peu après minuit sur les événements qui se sont passés au cirque et où il a dû en convenir mais il s’y attendait déjà, que Ming n’y a pris aucune part.

D’autres rapports sont venus au cours de la nuit qui lui ont amené d’autres réflexions encore plus troublantes.

· Les six hommes morts étaient tous d’origine Russe ?
· Que faisaient les fauves ainsi que les éléphants en liberté ?
· Qui est ce jeune archer noir et nu ?
· Pourquoi tout ce sang sur les vêtements de Florian ?
· Que faisait ici Maurice Désmaré en personne en plein milieu de la nuit ?

Hassan s’est entretenu avec son chef des services secrets pendant presque une heure et lui a donné l’ordre de résoudre ses cinq énigmes au plus vite.

Qu’importe le prix à payer, Hassan a les moyens et sa curiosité naturelle a trop été mise à rude épreuve ses dernières quarante-huit heures qu’il n’aura de cesse d’en connaître le fin mot.

Les six cadavres ont très vite été enlevés et c’est juste avec quelques photos que ses hommes sur place ont pu prendre qu’ils vont devoir mener l’enquête.

Mais déjà les soupçons se portent sur le KGB et Hassan a prié son ambassadeur d’entrer en contact avec les dirigeants soviétiques pour essayer d’en apprendre davantage.

Quitte à leur faire croire qu’ils seraient prêt à les aider si le besoin s’en faisait sentir, ce que bien entendu Hassan n’a aucune intention de faire car il apprécie déjà beaucoup le jeune Florian et ne se voit pas en train de lui faire quoi que ce soit de mal derrière son dos.

Pour la présence des fauves par contre il n’a encore rien appris de plus que ce que le premier rapport faisait allusion.

C’est-à-dire qu’il y avait un couple de tigres, de lions, d’éléphants et une panthère noire en liberté dans le cirque et qu’à part l’homme mort d’une flèche en pleine tête, les cinq autres auraient été tués de la façon la plus horrible qui soit par eux.

Ses pensées reviennent donc tout naturellement sur le jeune garçon noir trouvé nu par ses hommes et qui semblait être auprès de Florian quand ils sont arrivés.

Un second rapport fait mention du même jeune homme qui aurait débarqué de Roissy le jour même et qui aurait été pris en charge par la DST à sa sortie d’avion.

Puis plus rien sur lui si ce n’est son apparition soudaine dans l’après-midi au cirque et que ses hommes n’ont pas vu parce qu’ils ont suivi le jeune rouquin jusqu’à l’hôpital où se trouve son fils.

Dans le second rapport il est dit également que le jeune noir serait arrivé directement d’Afrique et que ses demandes de passeport ont été faites très rapidement.

Il se termine enfin en disant que des recherches sur place seront faites dans les prochains jours, le temps d’envoyer un agent jusque-là bas avec une couverture suffisante pour qu’il ne se fasse pas repérer dès son arrivée.

Pour les vêtements ensanglantés de Florian, ils n’ont pu qu’en constater le fait mais pas la cause.

Il paraîtrait que cela aurait été dû au contact du jeune garçon avec un de ses agresseurs, ou plutôt d’un des agresseurs de son ami et c’est là encore un des mystères de cette histoire.

Pourquoi le KGB voulait-il ce jeune homme alors qu’il ne représente de toute évidence rien pour eux, à moins d’une erreur et Hassan pense également que c’est le cas, tout comme celui de ses hommes qui lui a adressé le rapport.

Il mentionne également que les vêtements étaient roulés en boules et que c’est le directeur de la DST lui-même qui les a gardés dans ses mains pendant tout le temps où il est resté là-bas.

Hassan réfléchit et plusieurs hypothèses plus ou moins rationnelles lui viennent alors à l’esprit.

Soit ce n’est pas le sang de Florian comme ils semblaient vouloir le faire croire et dans ce cas pourquoi ne pas simplement les avoir mis au sale rapidement ? À moins que Désmaré fût trop pris dans ses pensées et qu’il ait tout simplement oublié de s’en débarrasser.

Cette solution n’inspire pas vraiment Hassan qui fait une moue désabusée.

Soit alors c’est bien le sang de Florian et donc la première idée revient également, pourquoi ne pas s’en être tout simplement débarrassé en les jetant dans un bac à linge sale comme lui l’aurait certainement fait ?

Hassan hausse les sourcils. Sauf si pense-t-il, il y a autre chose sur ses vêtements que Désmaré n’a pas voulu que quelqu’un découvre et là !! Les questions qu’il se pose sont toutes autres !!

Elles s’enchaînent dans une certaine logique sur le dernier point qui trouble Hassan : Que faisait le patron de la DST en personne dans ce cirque hier soir ? Et qu’avaient donc ses vêtements qu’il ne voulait pas qu’on découvre ?

- (À voix haute) Personne ne me fera croire que c’est juste parce que ce garçon est doué pour la médecine. Trop de choses gravitent autour de lui, que nous caches-tu donc mon gaillard qui attise autant les regards sur toi ? À moi de le découvrir !!


2eme ANNEE fêtes de fin d’année : (96 / 150) (Aix) (Au cirque) (Troisième jour)


"En fin de matinée".

Après les présentations et de longues explications avec Taha, qui amènent à Florian et ses amis encore plus de brouillard dans ce que vient sans arrêt faire l’Afrique dans la destinée du jeune rouquin.

En plus cette histoire de dieux leur paraît complètement loufoque, même s’il y a quand même des choses qui se tiennent dans tout ça.

Ils sont nombreux maintenant autour de Florian à ne plus vouloir le quitter de peur qu’une nouvelle tentative d’enlèvement n’ait lieu.

Ils se retrouvent donc à une bonne quinzaine déjà sous le chapiteau pour la séance matinale d’équitation dont Florian reste fidèle.

Ramirez a lui aussi appris une partie de ce qu’il s’était passé durant la nuit, déjà en se réveillant dans son lit alors qu’il n’avait pas le souvenir d’y être entré l’avait déjà fortement inquiété.

L’histoire incroyable du somnifère dans la nourriture, de la tentative d’enlèvement de Raphaël, de la mort de Némo et ce qu’il s’est ensuivi ensuite, laisse le jeune dresseur dans de nombreux questionnements et n’a pas ce matin-là le sourire réjoui qu’il arbore habituellement dès que Florian est près de lui.

La séance est donc studieuse et au contraire des précédentes n’amène pas les fous rires compulsifs sur les gradins.

Quand Éric et Raphaël, accompagnés de Chan et de Dante débarquent sur le parking, ils tombent nez à nez avec le reste de la bande dormant eux aussi à Aix et qui viennent d’arriver à leurs tours.

Erwan arrive également et les trouve plantés en pleines explications quand il s’approche d’eux pour les saluer.

Les mêmes histoires de la nuit et les mêmes questions sur les raisons de tout ça animent cette conversation à bâton rompu mais n’amène pas grand-chose qu’ils ne sachent déjà, du moins pour beaucoup d’entre eux.

Ils finissent par se mettre d’accord pour se réunir tous ensemble afin d’en finir une bonne fois pour toutes des questions qu’ils tournent en boucles dans leurs têtes et se dirigent eux aussi vers le chapiteau où ils savent trouver le reste de la bande.

Raphaël dès qu’il voit son ami, court sur la piste à sa rencontre et le prend dans ses bras pour le remercier mais aussi pour l’engueuler d’avoir pris autant de risques rien que pour lui.

L’étreinte qu’ils se donnent montre l’affection qu’ils se portent et Éric qui rejoint Thomas lui en fait la remarque.

- C’est très fort entre eux deux. Si je ne connaissais pas l’amour que te porte « Flo », j’en serais presque jaloux.

Thomas décroche avec difficulté son regard de Florian pour le diriger vers son ami, il prend bien soin qu’il n’y ait que lui qui entende pour lui révéler ce que très peu de personnes savent.

- Ça risque d’être pire encore quand il saura que Florian s’il n’était pas ce qu’il est, serait sûrement mort à l’heure où je te parle !!


Éric sursaute et retient in extremis le cri qu’il allait pousser.

- De quoi !!!

Thomas révèle alors à Éric ce que jusqu’à maintenant quatre personnes seulement connaissent de ce qu’il s’est réellement passé sous le barnum.

Éric l’écoute subjuguer, un long frisson le traverse quand il se rend compte qu’au lieu de voir son ami d’enfance enlacer affectueusement son petit copain, il aurait pu être dans un tout autre endroit, dans le froid à pleurer devant son cadavre.

- Eh bien merde alors !!


Thomas a les yeux soudainement inondés de larmes.

- Je serai devenu quoi, moi sans lui !!

Éric ému lui aussi devant la tristesse de son ami, le laisse s’épancher sur son épaule en lui caressant doucement le dos.

- C’est pareil pour nous tous ici tu sais !! Allons Thomas !! Il va bien et le pire a été évité !! Ce n’est pas la peine de te mettre dans un état pareil !!

Thomas relève la tête et fixe son ami droit dans les yeux.

- Tu aurais pu continuer à vivre malgré tout ?
- Il l’aurait bien fallu.
- Et bien pas moi !!



2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (97 / 150) (Aix) (Au cirque) (Troisième jour) (suite)


La voix de Thomas en prononçant ces paroles si terribles amènent la chair de poule à son ami qui le serre encore plus contre lui.

Éric sait que ce ne sont pas des paroles en l’air et il connaît trop bien l’attachement qu’éprouve ce couple l’un pour l’autre pour en douter ne serait-ce que quelques secondes.

Éprouver un amour aussi fort envers une autre personne peut parfois amener à de tels dénouements et Éric en est convaincu : Lui-même s’il venait à perdre Raphaël ou un de ses deux autres amis de cœur n’en serait pas loin et il le sait très bien, s’il a fait cette réponse à Thomas c’était juste pour essayer de l’en convaincre du contraire et de le raisonner.

Erwan s’il n’a pas suivi les conversations, n’en a du moins pas raté les petits gestes et la sincérité voir plus de ses accolades qu’ont eu les quatre garçons.

Les questions qu’il se pose alors le sidèrent car de voir Florian aussi près d’un autre garçon que Thomas et le même Thomas d’un autre que Florian, le met dans l’incompréhension totale au point qu’il finit par se convaincre qu’il s’est complètement mis le doigt dans l’œil.

Il jette ensuite un regard circulaire rempli de curiosité sur tout ce monde réuni sous le chapiteau, beaucoup de garçons magnifiques qui plus est se tiennent serré les uns près des autres. Il y a bien aussi quelques filles, mais elles sont loin d’être aussi nombreuses quoique tout aussi jeunes et ravissantes.

Erwan n’a aucun problème avec le sexe si ce n’est qu’il ne l’a pas pratiqué aussi souvent qu’il en aurait éprouvé l’envie, mais surtout que ses quelques « conquêtes » sont restées éphémères alors qu’il aurait aimé lui aussi avoir quelqu’un de stable avec qui faire un bout de chemin et se tenir main dans la main.

Il relativise en se disant qu’à vingt et un ans il est encore jeune et qu’il a encore largement le temps de se caser. Mais de les voir tous si manifestement heureux d’être en couples, lui amène un léger sentiment de solitude affective, solitude qu’il s’empresse d’oublier en tentant de penser à autre chose.

Déjà, garçon ou fille son choix n’est pas encore figé. Il a eu l’occasion d’en expérimenter les deux et y a pris le même plaisir.

Malgré qu’avec le garçon qui a partagé quelques rares fois son lit, il ne soit pas allé aussi loin qu’avec les trois ou quatre filles pas farouches qui semblaient heureuses de s’offrir à lui mais avec qui il a très vite rompu, n’y trouvant en fin de compte pas les sentiments nécessaires à une plus longue relation.

Maintenant de voir autant de garçons visiblement heureux et amoureux le trouble plus qu’il ne l’eût cru possible. Quand Florian lui a révélé qu’il était amoureux de son Thomas, ce qui pour lui d’ailleurs n’avait pas du tout l’air d’un secret au vu de la façon naturelle dont il le lui a révélé.

Erwan ne l’a pas jugé et même dans son for intérieur, s’est dit qu’il avait beaucoup de chance et que de s’assumer comme il le fait montre bien qu’il n’en a rien à faire de ce que les gens pourraient avoir à le juger.

Une drôle d’impression lui chatouille la nuque, comme si quelqu’un avait le regard fixé sur lui et le dévisageait des pieds à la tête.

Erwan se retourne et observe attentivement d’où et surtout de qui ça peut provenir, il ne remarque rien et soupire en se disant que c’est sans doute son imagination qui lui joue des tours.

La sensation le reprend suffisamment forte pour qu’il se convainque que ce n’est pas une idée de sa part, mais bien quelqu’un qui le dévisage à son insu avec suffisamment d’intensité pour qu’il le ressente aussi fortement.

Pourtant partout où ses yeux se portent, il ne voit rien d’autre que des visages qui pensifs ou souriants ne se monopolisent pas particulièrement sur sa personne.

S’il savait que depuis qu’il a mis les pieds sous le chapiteau, cette personne ressent comme une boule de feu dans sa tête et dans ses tripes.

Que mille pensées toutes dirigées vers ce beau jeune homme qui lui est apparu comme un dieu de l’Olympe dans son aura de sensualité, au point qu’il n’y a plus que lui parmi cette foule qui illumine les lieux par sa présence.

Cette personne toujours, qui baisse pudiquement les yeux dès que ceux d’Erwan se tournent dans sa direction et qui n’ose pas les relever de peur que son trouble ne se remarque. La peur qu’il n’y ait qu’incompréhension ou moquerie sur ce visage si parfait s’il s’en apercevait et qui cruellement le détournerait pour montrer son désaccord ou pire son indifférence voire son dégoût.

Un mot, un prénom qui résonne déjà dans sa tête et prend toute la place dans sa pensée, s’échappe presque inaudible de sa gorge comme une incantation magique pour l’attirer dans ses bras.

« Erwan » !



Florian 18 ans surdoué ou Le don de guérir (livre 2) - laurentdu51100 - 01-09-2020

2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (98 / 150) (Aix) (Paul Cézanne) (Troisième jour)


Youssef Al Malouf est le cousin d’Hassan et aussi le chirurgien le plus compétent de l’émirat, il arrive au centre hospitalier en début d’après-midi accompagné comme la veille d’un traducteur.

Il fait demander un local pour pouvoir revoir les examens transmis lors du crash aérien et ensuite réclame des examens complémentaires pour vérifier l’état actuel du jeune prince avant son réveil.

Le jeune garçon est donc transporté en salle d’IRM et de radio où il y reste une bonne demi-heure, son corps entier est scanné et radiographié par les médecins du centre et les résultats sont immédiatement transmis à Youssef qui aussitôt les compare aux précédents.

Toutes les cassures annexes et les différentes coupures et ecchymoses se remettent normalement et le chirurgien apprécie la façon dont les os ont été remis en place ainsi que les points de sutures quasiment invisibles qui ne laisseront pour ainsi dire aucune trace sur le jeune homme.

C’est quand il arrive aux radios des vertèbres qu’il fronce les sourcils d’étonnement.

Pour s’assurer qu’il ne se trompe pas et que ce n’est pas juste un effet des radios qui l’ont interpellé, il passe les coupes de l’IRM sur l’informatique qui lui a été mis à disposition et ne peut que constater qu’il avait vu juste.

La fine ligne légèrement plus sombre de la cassure parfaitement visible sur la première radiographie et qu’ils avaient pris au début pour une simple fêlure, n’apparaît plus ni sur les nouvelles radios ni sur l’IRM.

Il lui faut revérifier plusieurs fois pour qu’enfin il accepte le fait qui pourtant est complètement impossible par rapport aux connaissances actuelles de la chirurgie.

La marque délimitant la cassure a complètement disparu ne laissant sur la radio que la continuité naturelle de l’os.

Youssef reste un long moment songeur avant de se lever et de quitter la pièce.

Deux hommes l’attendent dans le couloir avec son traducteur et l’interpellent avec délicatesse mais fermeté.

Paroles traduites.

- (Un des deux hommes) Veuillez nous remettre les dossiers que vous avez en votre possession s’il vous plaît ?
- (Youssef) Il n’en est pas question !! Ce dossier concerne l’état de santé d’un de nos ressortissants, il doit donc le suivre pendant toute sa convalescence et pouvoir être consulté par les différents médecins qui suivront sa rééducation.
- (L’homme) La personne qui vous les a transmis n’avait pas l’autorisation de le faire, si vous refusez de nous les remettre, je vous prie d’attendre dans cette pièce que mon supérieur arrive.
- (Youssef) Je vais devoir en référer à son altesse Hassan Al Malouf !! Êtes-vous conscient des conséquences que ça implique ?
- (L’homme sûr de lui) Parfaitement monsieur, vous pouvez demander à l’émir Hassan s’il veut également être présent mais sans vouloir vous offenser croyez le bien !! Vous ne quitterez pas cette pièce avec ces documents sans l’accord de mon patron.

Youssef comprend que ça ne sert à rien d’engager une polémique avec cet homme qui ne fait assurément que son travail.

- Je vais voir avec son altesse s’il est disposé à se déplacer et je vous ferai part de sa réponse.
- (L’homme avec un ouf de soulagement) Merci de votre compréhension monsieur. Maintenant veuillez retourner dans cette pièce et si vous avez besoin de quoi que ce soit, faites nous le savoir par votre interprète et nous vous le ferons porter rapidement.

Youssef ne répond pas et rentre dans la salle en refermant la porte derrière lui et en laissant son traducteur dans le couloir avec les deux hommes qui il n’en doute pas un instant, doivent appartenir aux services secrets de ce pays.

Il s’assoit et pose ses coudes sur la table, la tête entre les deux mains pour réfléchir à tout ça.

Le doute n’est plus permis de savoir que quelque chose a été fait au jeune prince pour qu’il reste en vie, quelque chose dont le secret n’est pas près d’être publié et dont les autorités Françaises veulent le garder pour eux.

Qu’est-ce que ça peut être ? Une nouvelle molécule ? Un laser expérimental ? Une innovation médicale encore en phase de test ? Youssef se perd en conjectures et soupire bruyamment.

Quel que soit ce secret, il est suffisamment révolutionnaire pour prendre le risque d’un incident diplomatique.

La deuxième question qui perturbe le chirurgien, c’est pourquoi avoir mis un tel secret dans les mains d’un si jeune chirurgien ? L’habileté manifeste que le jeune homme a démontrée lors de l’opération en explique une part, mais certainement pas tout.

Il appelle alors son cousin sur son numéro privé et il ne lui faut que quelques secondes pour que celui-ci réponde.

Il lui explique alors sa découverte et l’obstruction dont il a été l’objet afin de ne pas garder en sa possession les preuves irréfutables de la remise en état quasi miraculeuse de la colonne vertébrale de son fils.

***/***

Hassan raccroche pensif. Encore une question qui se rajoute à toutes celles qu’il se pose déjà et celle-là n’est pas la moindre, loin de là.

Seulement voilà !! À quelle place d’importance doit-il la mettre ? Certainement en première place pense-t-il en se levant pour rejoindre au plus vite le centre hospitalier.


2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (99 / 150) (Aix) (Tic & Tac) (Troisième jour)


Frédéric, sa femme, Mireille et Maurice sont installés sous le barnum du cirque où toutes les folies de la nuit se sont passées.

Leurs discussions bien sûres sont tournées exclusivement sur les craintes qu’ils ont que l’on tente à nouveau quelque chose contre Florian et Maurice commence à se poser la question qui le turlupine depuis quelque temps de mettre Florian en sécurité quelque part où personne n’irait le chercher.

Frédéric comme les deux femmes avec lui est encore effaré des événements qui se sont produits cette nuit, d’apprendre la mort d’autant de personnes le marque profondément.

Mireille et Annie ont les yeux cernés d’avoir trop pleuré et restent prostrées dans leur coin, écoutant les deux hommes chercher la meilleure solution au problème qui se pose à eux.

Ceux-ci cherchent le moyen le plus sécuritaire qui soit pour Florian sans que celui-ci ne se sente privé de sa liberté, ils en viennent aussi à discuter des motivations qui ont poussé les six hommes à cet enlèvement pour le moins improvisé et dont ils ne sont pas sortis vivants.

- (Maurice) Si seulement nous avions trouvé leur quartier général !! Peut-être y ont-ils laissé des informations ou quelqu’un qui pourrait nous mettre sur la piste, nous savons déjà que le patron du KGB est personnellement impliqué dans cette histoire.
- (Frédéric) Ça viendrait de Moscou alors ? Qu’ont-ils bien pu apprendre sur Florian pour agir de la sorte ?
- (Maurice) C’est bien ce que j’aimerais découvrir, c’est peut-être aussi le fait de Nicolaï en personne. Il aurait découvert un secret de Florian et l’aurait joué cavalier seul pour son propre intérêt.
- (Frédéric) Hum !! Ce serait étonnant tu ne trouves pas ?
- (Maurice circonspect) Pas plus que ce qu’il s’est passé chez nous, maintenant comment le savoir ?
- (Frédéric) Il suffit peut être de l’empêcher de franchir la frontière ?


Maurice en rage tape sur la table :

- C’est ce qui était prévu !! Mais il y a fallu qu’on le perde en route !!
- (Frédéric plus calme) Les recherches sur le « QG » qu’ils auraient eu ici se poursuivent, non ?
- Bien sûr mais le temps qu’on le trouve, il risque de s’être évanoui dans la nature.
- (Frédéric) Ça ne doit pas être si loin que ça, ils devaient surveiller le coin pour connaître les habitudes du cirque.
- Nous connaissons la zone mais elle est essentiellement couverte de barres de logements et nous n’avançons pas assez rapidement à mon goût.

« Miaou !!! »

Les quatre adultes sursautent quand « Tic » et « Tac » bondissent sur la table juste devant eux et miaulent sans discontinuer.

« Miaou !! »

Frédéric les regarde et ceux-ci le fixent dans les yeux sans ciller, une étrange impression prend alors le chirurgien qui ne peut s’empêcher de poser la question même si elle paraît d’une débilité manifeste.

- Vous ne sauriez pas où c’est vous deux, par hasard ?

Devant les quatre personnes médusées, « Tic » et « Tac » sautent de la table et vont d’un bond jusqu’à l’entrée du barnum.

« Miaou !! »

- (Frédéric en souriant) Ils savent quelque chose c’est sûr !!
- (Maurice incrédule) Allons !! Ce ne sont que des chats !!

Frédéric lui explique rapidement les diverses fois où il a eu l’occasion de juger de leurs extrêmes intelligences et ses raisons de croire qu’ils comprennent parfaitement ce qu’on leur dit.

Il lui propose un petit test que Maurice accepte en hochant la tête sceptique.



Frédéric en s’adressant aux félins :

- « Tic » !! Va me chercher quelque chose qui appartient à Florian et toi « Tac » un truc à Thomas !! Allez !! Montrez à Maurice que vous comprenez ce qu’on vous dit !!

Les deux félins s’éclipsent sans demander leurs restes, ils foncent à toutes pattes jusqu’à la caravane où dorment leur maître et son ami.

La porte étant fermée, ils sautent par la fenêtre et en ressortent tout aussi rapidement avec dans la gueule chacun un vêtement appartenant aux garçons.

Ils rejoignent tout aussi vite les quatre adultes qui les voient arriver avec un énorme étonnement dans les yeux. Les siamois sautent à nouveau sur la table et déposent devant Frédéric les "fruits" de leurs recherches, les deux boxers de par leur taille ne prêtent pas à confusion et c’est un Maurice qui se lève d’un bond pour rameuter plusieurs de ses hommes qui sort de la tente.

Frédéric attrape les deux sous-vêtements par le bout des doigts et sourit en faisant une petite mimique comique de dégoût.

- Vous auriez pu en prendre des propres les gars !!!


2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (100 / 150) (Aix) (Tic & Tac) (Troisième jour) (Dans l’appartement des kidnappeurs)


C’est arrivés devant la porte de l’appartement que les deux chats s’assoient et regardent les hommes qui les ont suivis en courant depuis le cirque.

« Miaou !! »

Maurice les regarde gentiment et les attrape par le cou pour les soulever de terre et frotter son visage contre leurs têtes, il reste quelques secondes ainsi avant de les reposer au sol.

- Allez retrouver votre maître et surveillez-le !!

« Miaou !! »

Il les voit reprendre le chemin inverse sans se faire prier et soupire encore une fois devant ce nouveau mystère qu’ils sont devenus pour lui. Il se tourne ensuite vers ses hommes et d’une voix sans appel.

- Ouvrez-moi cette porte !! Bon sang !! Qu’est-ce que vous attendez !!

Il ne faut que quelques secondes aux experts qu’ils sont pour venir à bout de la serrure, chacun enfile des gants en latex avant de pénétrer à l’intérieur de l’appartement armes aux poings et une fouille en règle débute alors ne laissant rien échapper à leurs vigilances.

Déjà, ils se rendent vite compte que l’appartement est inoccupé et qu’il a été « emprunté » à son légitime propriétaire.

En effet l’ameublement et tout le reste montrent qu’il est occupé normalement à l’année et que sans doute les gens qui y vivent ont dû s’absenter pour « x » raisons.

Sauf qu’ils reviennent vite sur cette idée quand ils découvrent le cadavre de deux personnes âgées dans le grand placard au fond du couloir, les traces de strangulation et les visages encore marqués par la terreur ne laissent aucun doute sur la mort horrible dont ils ont été les tristes victimes.

Maurice en rage détourne le regard de ce triste spectacle et poursuit la fouille pendant qu’un de ses hommes prévient les autorités de ce sinistre drame.

- Chef !!! Venez voir ça !!!

Maurice se précipite dans la chambre d’où vient l’appel de son subordonné, celui-ci lui montre un trépied sur lequel est encore installée une paire de jumelles très puissante ainsi qu’un carnet de notes posé juste à côté sur une table de chevet.

- (L’homme) Ils avaient l’intention de revenir ici, cela indiquerait donc qu’ils n’étaient que six !!
- (Maurice) Ou que celui ou ceux qui sont restés ont assisté au carnage et sont partis en laissant tout en plan !!

L’homme en lui montrant du doigt un bidon posé près de la fenêtre.

- Hum !! Ce serait étonnant, mon avis qu’ils avaient prévu de faire disparaître les traces de leur passage en mettant le feu à l’appartement.
- (Maurice frissonne) Avec tous ces gens qui vivent ici ? Ce sont vraiment des criminels !! Passe-moi le carnet s’il te plaît.

Maurice lit attentivement les notes inscrites en russe et soupire du retard que ça va prendre à les faire traduire.

- Bordel de merde !! Trouvez-moi un traducteur, il y a bien quelqu’un qui parle le russe dans le coin, non ?

En même temps qu’il prononce ses paroles, Maurice a un flash et se mettrait des baffes à ne pas y avoir pensé tout de suite.

- Florian !!
- (Son subordonné surpris) Quoi Florian ???
- Il saura me traduire ça, j’en suis certain !! Continuez la fouille et attendez les légistes pour s’occuper de ses pauvres gens, ensuite rejoignez-moi au cirque. En attendant, faites-moi disparaître toutes ces preuves.

- Bien chef !!

Il ne faut pas longtemps à Maurice pour rejoindre le cirque au pas de course, c’est quand même légèrement essoufflé qu’il arrive devant Florian qui le voit venir vers lui avec étonnement.

Maurice lui tend le carnet.

- Tu peux me traduire ça « Flo » ?

***/***

Je le lui prends des mains et le feuillette rapidement puis je lui rends, il fait la grimace en croyant que je n’ai rien compris à ce qui y était écrit.

Je sors alors mon petit calepin qui ne me quitte jamais et je recopie en Français page par page la traduction des annotations en Russe.

Maurice tient bêtement son carnet dans la main avant de comprendre ce que je suis en train de faire, il lève alors les yeux sur moi qui marquent toute sa stupéfaction.

Je termine les dernières annotations, déchire les quelques pages de mon calepin et les lui tends.

- Voilà le travail !! Ça parle d’un bateau, le « Moskova » qui devait amarrer au port de Marseille la nuit dernière dans l’attente d’un colis et repartir aussitôt au-devant d’un autre navire le « Leningrad ».

Le tout dans les eaux internationales, le « Leningrad » doit arriver cette nuit pour le transbordement et amener le colis dans un port en Ukraine.
- (Maurice sursaute) Le « Leningrad » tu es sûr ?
- Oui pourquoi ? Tu le connais ?
- Un peu oui !! C’est un sous-marin d’active classe « Typhoon » de l’armée Russe.
- Ouah !!! C’est qu’il doit être important pour eux ce colis !!
- C’était toi le colis Florian !! Ou plutôt Raphaël, qu’ils avaient pris pour toi.






Re : Florian 18 ans surdoué ou Le don de guérir (livre 2) - laurentdu51100 - 01-09-2020

2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (101 / 150) (Aix) (Troisième jour) (Paul Cézanne)


Maurice est de retour à l’hôtel pour le repas du midi avec sa femme, il reste songeur de ce qu’il a appris ce matin.

Le rapport a été envoyé à qui de droit et les décisions prises l’étonnent au plus haut point, sa femme s’en aperçoit et soupire en posant sa fourchette assez bruyamment.

- Je croyais que tu étais en vacances ??
- Je suis désolé ma chérie, mais tout ce qu’il se passe depuis hier est trop grave pour que je ne m’en occupe pas.
- Erwan m’a dit qu’il y a eu des morts cette nuit ?
- (Maurice énervé) Ton fils devrait savoir tenir sa langue au lieu de faire peur à sa mère !!
- Mon fils comme tu dis, était complètement décomposé quand il m’en a parlé. Il a failli perdre son nouvel ami si j’ai bien compris ?
- Florian va très bien, ce sont ses agresseurs qui ont payé cher leur tentative d’enlèvement.
- Tu vas me dire à la fin ce qu’a ce Florian pour qu’il arrive des choses pareilles !!!!

Heureusement pour lui, son portable sonne et quand il voit qui l’appelle, Maurice s’excuse et s’éloigne pour prendre la communication.

Cinq minutes plus tard, le voilà de retour encore plus perturbé qu’au début du repas.

- Écoute chérie, je n’y peux rien mais il y a encore des problèmes à régler. Habille-toi chaudement et je t’emmène avec moi jusqu’au cirque où tu feras connaissance avec des amies qui j’en suis sûr deviendront rapidement les tiennes.

Une fois sur place, Maurice présente sa femme à Annie et aux deux grands-mères qui de suite font amies-amies.

Il repart ensuite directement au centre hospitalier où il doit rencontrer Hassan Al Malouf et son chirurgien en cherchant le moyen d’éviter un clash entre leurs deux pays.

Hassan est déjà dans la chambre de son fils quand il arrive, l’émir n’a pas trop protesté quand ils lui ont refusé de voir son cousin avant l’arrivée de Maurice.

Il en a profité pour rester près du jeune Amid dont on lui a dit qu’il avait été mis en phase de réveil.

Hassan trouve bizarre cette façon de faire vu que Youssef l’a mis au courant de tout, il préfère attendre pour voir ce que tout ça va donner.

Ce n’est que quand ils sont tous les trois dans la salle où était mis en quarantaine son cousin, qu’il décide à marquer son désaccord sur la méthode utilisée contre lui.

- Qu’avez-vous contre mon chirurgien pour avoir agi comme vous venez de le faire ?
- (Maurice) Il détient des documents confidentiels que mon pays n’est pas prêt à faire paraître au grand jour.
- (Hassan) Vous savez tout autant que moi qu’il y a un accord international sur les découvertes liées à la médecine.


Maurice connaît le sujet par cœur.

- Oui mais ça ne concerne que les avancées testées et prêtes à être mises sur le marché, ce qui n’est pas le cas ici.
- Pourtant c’est bien grâce à cette avancée que mon fils a pu être sauvé ?
- (Maurice) Il n’y avait rien à faire pour votre fils et Florian a tenté le tout pour le tout, vous devriez plutôt vous réjouir qu’il ait pris cette décision !!
- (Hassan en se radoucissant) Mais je lui en suis reconnaissant soyez en sûr !! Maintenant pourquoi mettre un tel procédé expérimental entre les mains d’un si jeune garçon ?
- (Maurice) Parce que tout simplement la découverte vient de lui et qu’il était le plus adapté pour la mettre en œuvre, voilà pourquoi nos instances l’ont fait venir au chevet de votre enfant. Sachez votre altesse que notre président a toujours été tenu au courant des événements et qu’il n’a hésité à aucun moment pour que l’intervention ait lieu.
- (Hassan) Je l’en remercierai personnellement et nos relations diplomatiques en seront encore plus facilitées et amicales.


Maurice profite de ce moment de reconnaissance.

- Vous ne verrez donc aucune objection à me remettre les documents que détient votre chirurgien ?

Hassan regarde son cousin qui lui fait un petit sourire entendu après avoir eu la traduction de la demande.

Le coup d’œil sur l’appareil sophistiqué qui lui sert de portable fait comprendre à l’émir ce que signifie ce petit sourire et c’est donc avec magnanimité qu’il répond à la question de Maurice.

- Vu comme ça, bien entendu !! (En Saoudien) Rends les documents à cet homme.

Youssef tend alors à Maurice tout ce qui lui a été confié dans la matinée.

Maurice n’est pas fou et a bien remarqué les coups d’œil entendus entre les deux hommes, il prend alors les documents et sort quelques secondes les mettre entre de bonnes mains.

Il discute quelques minutes avec un de ses hommes qui aussitôt cherche le renseignement demandé.

Un sourire épanoui apparaît alors sur le visage de Maurice qui donne ensuite ses instructions.

- Que tout soit prêt à notre arrivée !!
- Bien patron !!

Une fois de retour dans la pièce où se trouvent les deux Saoudiens.

- Nous allons refaire un dernier examen à votre fils, voudriez-vous y assister ? Ensuite nous le mettrons en salle de réveil et vous pourrez rester près de lui.
- (Hassan en souriant) Ça va de soi !!
- Alors suivez-moi messieurs !!

Ils retournent dans la chambre où le garçon est pris en charge et suivent les infirmiers jusqu’à la salle de radio, Maurice entre le dernier en donnant subrepticement son téléphone portable à l’homme restant en faction devant la porte.

2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (102 / 150) (Aix) (Paul Cézanne) (Troisième jour) (fin)


En entrant, il jette un œil satisfait devant les deux plaques disposées de part et d’autre de la porte et dont le petit voyant vert indique le fonctionnement.

Un quart d’heure plus tard au moment de ressortir, Maurice s’arrête juste dans l’encadrement de la porte bloquant ainsi pendant un temps assez long le chirurgien entre les deux plaques.

Hassan est curieux de cet arrêt.

- Un problème ?


Maurice l’œil fixé sur le technicien qui bientôt lui fait signe que c’est bon.

- Heu !! Non !! Excusez-moi, j’étais pensif. Nous allons en salle de réveil ? Les résultats nous seront donnés là-bas.
- (Hassan sarcastique) Verbalement je présume !
- (Maurice souriant) Ça va de soi !

Quand ils arrivent dans la salle ou le jeune garçon a été emmené, ils y trouvent le directeur du centre avec deux de ses collègues.

Ceux-ci manifestement curieux d’assister au réveil du jeune prince et d’en avoir ses premières impressions.

- (Le directeur) Ah !! Messieurs !! Cela ne devrait plus tarder, ses paupières commencent à reprendre leurs fonctions.


Hassan traduit les paroles de son cousin.

- Ne serait-il pas bon que le jeune Florian soit présent en cas de complications ?
- (Maurice) Après ce qu’il s’est passé cette nuit je préfère le savoir entourer de mes hommes et de ses amis. Sauf bien entendu si les derniers examens demandent sa présence.
- (Le directeur) Justement non !! Tout est normal et c’est même la raison majeure de notre présence. L’intervention sur ce jeune garçon a été si parfaitement menée, que nous-même n’en revenons pas et que nous sommes extrêmement curieux d’interroger le jeune prince à son réveil sur son premier ressenti.

Tous attendent donc impatiemment et quand enfin les paupières du garçon s’ouvrent, ils respirent profondément heureux de le voir revenir à lui.

Amid voit bien toutes ses personnes penchées sur lui, il reconnaît immédiatement son père et celui qu’il appelle son « oncle » et sourit.

Maintenant il commence à se souvenir et une grimace soudaine lui tire les traits du visage.

Les hommes autour de lui pensent aussitôt à une crispation de souffrance et les médecins se précipitent pour régler les débits des perfusions et contrôler les appareils rattachés au jeune homme.

Amid dans sa langue natale :

- Papa ? « Oncle » Youssef ?

Hassan est soulagé de l’entendre parler.

- Ne force pas mon fils ! Tu as eu un très grave accident et il y a fallu te faire subir une opération très pointue.
- Je me rappelle quand l’avion en a heurté un autre et puis une grande douleur, ensuite je vous retrouve devant moi.


Le directeur s’approche du jeune prince :

- Vous comprenez notre langue ?
- (Amid surpris) Heu !! Oui !!
- Bien !! Avant de vous laisser tranquille avec votre père, j’aimerais vérifier avec vous quelques points. Vous voulez bien ?
- (Amid) Bien sûr !!
- Très bien jeune homme !! Pouvez-vous bouger vos doigts de pieds ?

Amid regarde ses jambes et sursaute devant le plâtre qui recouvre un de ses pieds, il sent ensuite le corset qui lui enserre les reins et commence seulement à comprendre le sens des paroles de son père.

Il se concentre et arrive assez facilement à bouger les doigts de celui qui est intact mais grimace en y arrivant toutefois quand il s’essaie à l’autre.

- Ce pied-là me fait mal quand j’essaie de le bouger !!
- (Le directeur) C’est normal, vous avez la cheville brisée !! Maintenant essayez de remonter le genou de votre jambe intacte.

Amid voit alors l’intérêt qu’ils ont tous à observer sa jambe, il remonte son genou et remarque aussitôt les soupirs de soulagements qu’ils poussent tous y compris son père et son oncle.

Il n’attend pas qu’on le lui demande et bouge également la seconde jambe en faisant attention que son plâtre ne heurte pas le montant du lit.

Un des deux chirurgiens accompagnant leur patron.

- Eh bien ça alors !!
- (Le directeur) Avez-vous ressenti une douleur ou quelque chose de pas habituel ?
- (Amid) Non rien !! Je pourrai même me lever si vous voulez ? Je m’en sens capable vous savez ?
- (Hassan dans sa langue) Ne t’y avise pas tant que personne ne t’en fera la demande expresse !! Ce qu’a fait le chirurgien qui t’a opéré est un vrai miracle Amid, tu ne devrais plus être capable de marcher à l’heure qu’il est et tu serais sans doute même déjà mort s’il n’avait pas été là.
- (Amid surpris) Je croyais que c’était Youssef qui m’avait opéré ?
- (Youssef) Je serai arrivé bien trop tard et j’aurai été incapable de faire ce qu’il t’a fait, tu as eu la chance de tomber sur une personne à la compétence exceptionnelle.

Amid imagine bien dans sa tête l’homme d’un certain âge qui a dû s’occuper de lui, il l’imagine avec de grosses lunettes et des cheveux gris s’appliquant dans sa tâche, ce qui lui amène le sourire.

Son père s’en aperçoit et lui pose la question.

- (Hassan en Français) Qu’est ce qui te fait sourire comme ça ?
- (Amid en souriant) J’imaginais juste l’âge vénérable de ce chirurgien pour qu’il ait autant de compétences, avec de grosses lunettes et des cheveux gris comme ceux de chez nous.

L’éclat de rire général qui résonne alors dans la chambre le fait sursauter, il se demande alors ce qu’il a pu bien dire d’aussi drôle pour que même son père en ait les yeux en pleurs et n’arrive même pas à traduire ses paroles à son « oncle » tout aussi abasourdi que son « neveu ».


2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (103 / 150) (Au cirque) (Troisième jour)


La vie au cirque reprend petit à petit son cours, comme toujours quand il s’agit de Florian l’oubli est de mise et les gens même les plus impliqués commencent eux aussi à passer à autre chose.

Seul Florian reste prostré cet après-midi-là, la camionnette emmenant Némo à l’équarrissage lui ayant ravivé le souvenir de cet animal majestueux qui n’a pas hésité un instant à mettre sa vie en jeu pour le venger et s’opposer à l’enlèvement de Raphaël.

Thomas reste près de lui sans rien dire, respectant la sensibilité et le deuil de son ami.

Il se contente simplement de lui montrer par sa simple présence qu’il n’est pas seul et qu’il peut s’épancher sur lui si le besoin s’en fait sentir.

Florian apprécie le silence et la présence de son amoureux, il finit par le regarder dans les yeux ce qui amène aussitôt un long frisson dans la colonne vertébrale du grand blond.

- Pourquoi Thomas ?
- Si je savais tout !!
- Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter tous ces morts autour de moi ? J’ai déjà perdu une amie, maintenant c’est Némo, qui sera le prochain ?

Thomas vient s’asseoir sur le lit tout contre lui et le serre dans un de ses bras.

- Il n’y en aura peut-être pas d’autres ?
- Je hais la mort !!! Elle nous enlève les gens qu’on aime sans prévenir et ne laisse plus que la tristesse et les souvenirs derrière elle.
- Il va falloir que tu t’endurcisses !! Nous sommes jeunes et nous verrons d’autres personnes que nous aimons disparaître de nos vies.
- Je crois que je porte malheur tu sais !! Je devrais partir loin, comme ça, il n’arrivera plus rien à ceux que j’aime.


Thomas secoue fermement son ami.

- Ne dis plus jamais une chose pareille tu m’entends ??? Sinon je te mets des menottes et je m’attache à toi pour être sûr que tu ne me quitteras pas. C’est ce que tu veux ??
- Hum !!!


Thomas sourit en voyant l’air coquin que Florian vient de prendre.

- Ne me dis pas que ça te plairait ??
- Hum !!!


Thomas éclate de rire devant la bouille maintenant franchement allumée de Florian.

- Ah !! D’accord hi ! Hi ! Je vais voir Patrice s’il n’a pas ça dans ses bagages Hi ! Hi !
- Oh oui !!!

Thomas sort de la roulotte en riant comme un malade, il lance un appel à Patrice pour savoir où il se trouve et le rejoint très vite sous le grand chapiteau où son ami vérifiait que tout allait bien avec ses hommes.

Il voit arriver Thomas avec l’éternel petit pincement de désir que le jeune homme suscite toujours autour de lui et plus particulièrement quand il est dans cet état de fou rire qui anime ses traits d’une flamme difficilement soutenable pour les garçons comme ses amis attirés par le sexe masculin.

Mais aussi pour les purs hétéros comme lui, qui trouvent le grand blond d’une attirance certaine.

Maintenant ça ne dure que le temps du premier regard car Patrice n’a vraiment pas de penchants homosexuels et a pour lui la chance d’avoir celle qu’il a toujours aimée à ses côtés.

Thomas qui comme d’habitude ne se rend compte de rien arrive sur lui avec sa souplesse innée et aussitôt attaque sur sa demande pour le moins incongrue.

- Dis voir « Pat » ?? Tu n’aurais pas une ou deux paires de menottes à me prêter pendant quelques d’heures ?
- (Patrice surpris) Si bien sûr !! Mais qu’est-ce que tu veux en faire ?
- C’est pour « Flo » Hi ! Hi ! Quand je lui ai dit que j’allais le menotter pour ne pas qu’il s’échappe, ça l’a… Heu !! Disons émoustiller, si tu me suis dans l’idée générale !!


Patrice comprend et sourit à son tour.

- Ha !! Le fantasme des menottes Hi ! Hi ! Viens avec moi que je te donne ça Hi ! Hi !

Dix minutes plus tard, Thomas rentre à nouveau dans la roulotte et voit son ami allongé sur le lit simplement vêtu de son boxer déjà prêt à éclater.

Il referme à clé derrière lui pour ne pas risquer d’être interrompu pendant leur petit cinq à sept qui se promet des plus jouissifs.

Il attache les deux mains de son ami à chaque montant du lit et lui ôte son boxer avant de faire la même chose à ses pieds car Patrice en rigolant a ratissé large et lui en a confié quatre paires.

Une fois menotté, Florian commence à gigoter pour exciter Thomas et donne des petits coups de bassin qui ne laissent pas le beau blond de marbre.

Il tient déjà une super érection quand il enlève fébrilement ses vêtements et c’est entièrement nu qu’il vient s’asseoir sur les genoux du petit rouquin dont les yeux d’un vert flamboyant ne le lâchent plus d’un pouce.

Thomas réussi malgré tout à contenir suffisamment son excitation pour s’amuser un peu aux dépens de son ami qui est complètement à sa merci.

Ses mains commencent alors à le chatouiller sur le ventre et dans le creux des aisselles, rendant fou Florian qui hoquette et remue nerveusement en même temps qu’il se pâme de rire.

- Arrête Hi ! Hi ! T’es fou Hi ! Hi ! Non pas ça !! Thomaaaaasss !! Hi ! Hi ! Pitiééééé !!! Nonnnnn !! Hi ! Hi !



Re : Florian 18 ans surdoué ou Le don de guérir (livre 2) - laurentdu51100 - 01-09-2020

2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (104 / 150) (Au cirque) (Troisième jour) (suite)


Taha retrouve Patrice sous le chapiteau, il est toujours frigorifié et a vraiment du mal à s’adapter à ce pays.

Patrice s’amuse avec un trousseau de clés et rit tout seul de la farce qu’il vient de jouer à ses amis, attendant avec impatience qu’ils s’aperçoivent qu’elles leur manquent pour débarrasser Florian de ses menottes.

C’est donc en ricanant bêtement qu’il accueille le jeune Massaï.

- Tu me cherchais ?
- Oui car je voulais te parler.
- Tu n’as pas réussi à te faire des amis et tu t’ennuies ?
- Non pas du tout au contraire, c’est moi qui me suis un peu éloigné des autres mais ils sont tous très sympathiques avec moi.
- Qu’est ce qui ne va pas alors ?
- C’est Florian, il ne veut pas écouter ce que j’ai à lui dire et il croit qu’un démon est dans ma tête.
- (Patrice surpris) Un démon ?


Taha hésite car certains mots lui sont souvent très durs à trouver.

- C’est comme ça que nous disons chez nous quand certaines personnes racontent n’importe quoi.
- Ah d’accord !! Tu veux dire qu’il pense que tu délires ?
- Oui c’est ça !! Que mes paroles n’ont pas de sens, pourtant il doit comprendre qu’il est important qu’il vienne avec moi et rencontre le dieu qui l’attend là-bas.
- Écoute Taha !! Je te propose d’aller voir Florian avec toi demain et de lui raconter mes visites à la clairière, peut-être qu’ensuite il t’écoutera avec plus d’attention. En attendant, profite de tes nouveaux amis et apprends leurs façons de vivre.


Taha sourit sous son écharpe.

- Ils ont de drôles de coutumes et chez nous il n’y a que les garçons n’ayant pas encore le statut d’homme qui sont autorisés à s’y adonner.
- (Patrice intéressé) À quel genre de coutumes tu fais allusion ?
- Celle de jouer entre garçons par exemple.
- Tu veux dire quand ils s’embrassent ?
- C’est ça oui et aussi pour le reste, chez nous c’est autorisé tant que nous n’avons pas l’âge d’aller faire notre demande pour prendre une femme car les relations sont proscrites avant ça. Les garçons comme les filles apprennent donc entre eux les plaisirs du sexe mais cela s’arrête aussitôt après et ensuite ce n’est plus permis par nos aînés.


Patrice qui apprend par Taha les mœurs de sa tribu.

- Il n’y en a jamais qui ont envie de continuer ensuite ?
- Ça arrive mais c’est très rare et ils sont chassés de la tribu.
- Ça doit être dur pour eux et leurs familles, que deviennent-ils ensuite ?
- Certaines mères sont tristes mais la faute est trop grave pour être pardonné, certains vont rejoindre la ville des hommes blancs.
- Et les autres ?


Taha hausse les épaules.

- Ils meurent, nos dieux ne leur donnent plus leurs protections et c’est très dur de vivre dans la jungle sans l’aide de la tribu.
- Mais toi ? Tu as déjà eu ce genre de relation ?
- Bien sûr avec les autres garçons de mon âge nous le faisions très souvent, ça nous évitait de trop penser aux filles et nous y prenions beaucoup de plaisir. Mais maintenant je suis un homme et je vais bientôt prendre femme et avoir des enfants pour que la tribu s’agrandisse.
- Tu ne regrettes pas ces moments avec tes amis ?
- Non pourquoi ? Regrettez-vous d’être devenus des hommes ?

Patrice comprend alors l’énorme fossé de culture qui les sépare, il ne doute pas un instant des paroles du jeune Massaï quand il dit avoir aimé et ne pas avoir regretté d’arrêter tout ensuite.

Ça lui semble à lui « civilisé » très difficile à admettre, pour Patrice les choix de l’adolescence confortent ceux de l’âge adulte ce qui manifestement n’est pas le cas pour le jeune homme.

Maintenant il a bien vu que celui-ci n’avait pas du tout les mêmes rapports avec la vie et la mort, n’en serait-ce pour preuve la froideur avec laquelle il a décoché sa flèche dans le crâne de l’homme la nuit dernière et le manque évident de remords de l’avoir fait.

Lui-même bien qu’il soit armé, n’a jamais tiré sur personne et se demande souvent s’il en serait capable s’il fallait qu’il le fasse.

Pour sauver sa vie certainement mais pour abattre quelqu’un de sang-froid il en doute.

Il emmène Taha jusqu’aux gradins pour regarder les artistes s’entraîner, le temps passe ainsi assez vite.

A un moment Patrice s’aperçoit qu’il a toujours les clés des menottes dans ses mains et repart en vrille en se demandant quelle tête ils doivent faire maintenant car ce serait étonnant qu’ils ne s’en soient pas aperçus depuis tout ce temps.

Taha curieux en le voyant rire sans raison, lui pose la question.

- Pourquoi tu ris tout seul ? Tu as un démon dans la tête toi aussi ?
- (Patrice mort de rire) Moi non mais j’en connais deux qui doivent se demander quoi en ce moment Hi ! Hi !


2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (105 / 150) (Au cirque) (Troisième jour) (suite)


Thomas est allongé de tout son long sur le corps gracile de son ami et reste ainsi un long moment les yeux fermés.

Les sensations qu’il perçoit sont si intenses que c’en est presque une jouissance continue et les quelques petits gestes aguicheurs de Florian ne font rien pour le calmer bien au contraire.

Florian lui reste les yeux grands ouverts à contempler le visage de son chéri marqué par son excitation manifeste ; ses lèvres sont pleines et en feu alors que ses yeux quand il les ouvre sont d’un bleu si pâle qu’on les croirait délavés.

Son visage baigne dans une aura de sensualité qui amène de longs frissons au jeune rouquin.

Son sexe pulse et ne serait-ce qu’à cause de ses membres entravés aux quatre pieds du lit, il aurait déjà beau fait de prendre les choses en mains et d’envoyer son compagnon dans les strates de plaisirs que sa chair réclame.

Thomas rouvre une nouvelle fois les yeux et prend de plein fouet le regard brûlant que son ami porte sur lui.

Il sent le sang battre dans le sexe bandé de Florian et l’envie subite de le recevoir au fond de son intimité devient vite impérieuse.

Thomas soulève ses fesses et sa main droite part cueillir le sexe énorme qu’il guide alors vers sa corolle déjà prête à le recevoir.

Il s’assoit lentement dessus en savourant la progression du gland dans ses parois internes, quand ses fesses se retrouvent plaquées au pubis flamboyant de Florian, Thomas pousse un soupir de satisfaction d’être enfin rempli par celui qui est toute sa vie.

Florian voudrait bien le caresser et le retourner pour le prendre avec vigueur au lieu d’être entravé et de devoir subir même si la sensualité de Thomas l’excite au plus haut point.

Seulement n’étant pas libre de ses gestes, il doit se contenter des quelques coups de reins nerveux quand Thomas décolle suffisamment son fessier de son bassin.

Thomas bien sûr n’est pas dupe de l’envie qu’a son ami d’accélérer le rythme et en joue pour l’exacerber encore plus.

Jusqu’au moment où lui-même ne tiendra plus et en coups de reins virils, ira chercher la liqueur brûlante qui lui amènera la délivrance tant recherchée.

Ce moment tant attendu arrive plus vite qu’il ne le voudrait.

Son corps est pris dans un tourbillon de sensations qui remontent au cerveau du beau blond et ses chairs s’embrasent, son sexe tressaute en claquant de plus en plus fort sur son ventre au fur et à mesure que ses coups de reins prennent de l’ampleur.

Un râle d’orgasme s’échappe alors de la gorge du jeune homme immédiatement suivit de celui libérateur de son compagnon qui se crispe et gicle, le sexe tétanisé par le plaisir à l’intérieur de Thomas qui jouit alors une deuxième fois avant de s’écrouler haletant sur son compagnon.

Florian aimerait à ce moment-là le prendre dans ses bras et se serrer contre lui.

Ce besoin devient de plus en plus fort, les menottes maintenant que la jouissance est consommée perdent tout attrait et la gêne pour ce besoin impérieux de câlins qu’il éprouve.

- Détache-moi « Thom » !!! J’ai envie d’un câlin.


Thomas devient tout d’un coup songeur.

- Oups !!!
- Quoi oups ??
- Je ne me rappelle plus où je les ai mises, ni d’ailleurs les avoir jamais eues !!


Je commence à flipper.

- Tu plaisantes là ??


Thomas qui commence à rire.

- Même pas figure-toi !! Je suis certain maintenant que Patrice ne me les a pas données Hi ! Hi ! D’ici qu’il ait voulu nous faire une farce.
- Ça va être foutage de gueule je le sens, tu sais ce qu’il te reste à faire maintenant.

Thomas se relève en souriant et s’essuie des quelques traces de leur petit jeu sur son corps.

Il s’habille très vite et sort tout aussi vite pour retrouver Patrice, il oublie juste deux détails qui peuvent paraître bénins en temps ordinaires : le premier est de ne pas avoir recouvert Florian avec le drap et l’avoir laissé nu sur le lit, le deuxième est d’avoir simplement claqué la porte de la roulotte sans y mettre un tour de clé.

Bien sûr ce qui devait arriver arriva et quelques minutes à peine plus tard, Damien et Mathis qui sont à la recherche de leurs deux copains arrivent devant la porte et entrent dans la roulotte quand ils constatent qu’elle est ouverte.

Damien se fige devant le spectacle qu’il découvre sous ses yeux, un grand sourire banane illumine son visage quand il comprend à quel point son copain est à sa merci.

Damien dit à Mathis qui lui aussi vient de se rendre compte de la situation inconfortable de Florian et éclate de rire.

- Tiens donc !! C’est notre cadeau de Noël qui arrive légèrement en avance ?? Tu en penses quoi « Mat »


Mathis tourne la clé dans la serrure pour la verrouiller.

- Hum !! C’est un don du ciel tu veux dire Hi ! Hi !

Je commence à rire jaune devant leurs regards complices qui n’annoncent rien de bon pour les minutes qui vont suivre.

- Hé !! Faites pas les cons !!!


2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (106 /150) (Le Moskova)


Nicolaï est enfermé dans sa cabine et peste comme un diable les yeux fixés depuis des heures sur son cellulaire dont il attend toujours les nouvelles de ses hommes.

Il se doute bien que quelque chose d’imprévu s’est passé cette nuit, seulement il attendait au moins un signe le lui annonçant et qui le lui aurait confirmé.

Le navire vogue sous pavillon ukrainien dans les eaux internationales depuis qu’il a donné l’ordre de larguer les amarres.

Le sous-marin doit arriver dans la nuit et il cherche désespérément comment annoncer à son patron l’échec car s’en est de toute évidence un, de sa mission.

Nicolaï recule le moment fatidique où il devra s’y résoudre dans l’espoir de plus en plus improbable qu’ils aient eu un retard imprévu et que malgré tout le colis soit en leur possession.

Le capitaine du navire observe l’horizon à la jumelle, cherchant à voir si un petit navire chercherait à les rejoindre.

Il entend alors les pales d’un hélicoptère qui reste un moment en statique très haut au-dessus d’eux avant de disparaître comme il était venu.

***/***


Quartier général de la marine nationale, Toulon.

Les informations affluent devant l’amiral et ses deux adjoints plantés devant l’écran géant montrant une large partie de la mer Méditerranée ; un petit point clignotant indique où l’appareil d’observation et les satellites ont repéré le navire qui a quitté la rade de Marseille en tout début de matinée.

Un officier entre dans le QG en se mettant au garde à vous.

- Amiral !! Quels sont les ordres ??
- Ils sont simples Commandant, il nous faut une preuve qu’il soit bien monté à bord et ensuite seulement nous pourrons agir suivant les instructions.
- Bien amiral !! Nous continuons la surveillance !!

L’homme salue et quitte la pièce, cette histoire ne lui dit rien qui vaille et il se demande bien qu’elles peuvent être les raisons d’une telle mise en alerte des troupes navales dans le secteur incriminé.

Le navire n’est manifestement pas armé et a pour statut le commerce international, il ne devrait donc pas demander une telle attention de l’armée. Sauf si bien sûr il cache sa vraie nature sous cet aspect anodin, auquel cas il comprend toute l’attention qui est portée sur lui.

***/***


Le capitaine du Moskova prend l’interphone et prévient son étrange passager du passage de l’hélicoptère.

Celui-ci fronce les sourcils en raccrochant et décide d’aller voir lui-même sur le pont le pourquoi de l’énervement qu’il a senti dans la voix du capitaine.

Une fois à l’extérieur, il regarde à son tour le ciel à la jumelle et au bout d’un moment laisse tomber car il n’y a aucune trace de quelque appareil que ce soit dans le ciel.

Nicolaï redescend alors dans la petite pièce où il a pris ses quartiers et retourne à sa réflexion sur ce qu’il a bien pu se passer pour qu’il n’ait aucune nouvelle de ses hommes.

***/***

La sonnerie stridente du téléphone retentit, l’amiral décroche aussitôt et fait répéter plusieurs fois l’information. Il raccroche alors l’air sérieux et attend qu’on lui apporte le cliché satellite objet de la précédente discussion.

Un quartier-maître fébrile le lui amène et c’est en le déposant près d’une autre photo que l’amiral a bien l’assurance de l’identité du personnage pris il y a quelques minutes sur le pont du navire ukrainien.

- Messieurs !! Nous y sommes !! C’est bien lui !! Veuillez appliquer immédiatement les instructions du président.


L’un des deux Capitaine de Vaisseau.

- Ne pensez-vous pas qu’il nous faudrait une confirmation, un tel acte pourrait être considéré comme un acte de guerre.
- Pas si le plan réussi !! Le porte-conteneurs est-il prêt ?
- (L’autre commandant) Nos hommes sont à bord et ont débarqué l’équipage après l’incident du gouvernail ; le « mayday » a été diffusé sur toutes les ondes radio comme prévu.
- Vous féliciterez nos hommes-grenouilles pour l’efficacité de leur travail.
- Je n’y manquerai pas amiral !!
- Donnez le feu vert et que tout cela se termine rapidement, n’oubliez pas les preuves dont nous aurons besoin pour signifier l’accident au gouvernement ukrainien.
- Le satellite est pointé en permanence sur le navire, amiral !!
- D’autant plus que les secours arrivent très vite, il faut sauver le plus de monde de l’équipage. Seule une personne ne doit pas en réchapper rappelez-vous !!
- Nos hommes connaissent son visage amiral, tout devrait bien se passer !!
- Très bien !! Déclenchez l’opération !!


2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (107 /150) (Le Moskova) (suite)


Sur le Moskova.

La vigie arrière donne l’alerte, une sirène stridente retentit alors sur tout le navire qui amène l’équipage à son poste au pas de course.

Nicolaï sursaute et s’empresse à rejoindre la cabine de pilotage pour comprendre la teneur de tout ce raffut.

Le capitaine est crispé sur le micro de sa radio et cherche fébrilement à contacter le porte-conteneurs qui lui arrive dessus par bâbord arrière.

Des voix apparemment affolées s’échappent des haut-parleurs, ceux-ci crachotent des bribes d’information en Anglais que le capitaine essaie de comprendre au mieux.

« Avarie du gouvernail… cree !!….incendie dans la salle… cree !!….des machines… cree !!….les commandes sont… cree !!… HS… cree !!… cree !!… quit… cree !!… bord… cree !!… »

Le capitaine du Moskova comprend soudainement l’ampleur du problème, il prend la barre en mains et tente d’infléchir sa course ; le porte-conteneurs arrive bien trop vite pour que sa manœuvre désespérée aboutisse à temps et le capitaine envoie un SOS aux autorités les plus proches en donnant l’ordre de mettre les canots à la mer cotée tribord avant et de quitter le navire.

Ses hommes commencent à être pris par l’affolement et se jettent du bastingage par pure frayeur, les canots pneumatiques leur sont alors jetés par d’autres à qui il reste un minimum de présence d’esprit.

- (Le capitaine) Allez retrouver mon équipage monsieur, je vous rejoindrai quand ils auront tous évacué le navire !!

Nicolaï va pour répondre quand un énorme choc le fait basculer en arrière et s’étaler sur le pont, un filin se prend dans ses jambes qui l’empêche de se relever.

Un membre de l’équipage resté sur le navire en perdition vient alors à son secours, Nicolaï le voit arriver avec reconnaissance quand son regard se fige soudainement.

L’homme a alors un rictus meurtrier quand il lui fait plusieurs tours autour du cou avec le fin filin d’acier et le jette par-dessus bord.

Il s’éloigne ensuite non sans avoir vérifié auparavant que l’homme reste bien pendu le long du bastingage et ne réchappera pas à la mort qui lui a été réservée.

Il saute ensuite par-dessus bord et s’éloigne rapidement comme propulsé par un engin que personne ne pourrait voir.

Le capitaine tient toujours l’émetteur radio en main et renseigne jusqu’au dernier moment les autorités sur les conséquences de l’accident.

Il aperçoit soudainement la silhouette prise dans les filins et ses dernières paroles vont pour signaler cet état de fait.

Il plonge ensuite, alors que le navire prend dangereusement du gîte et est récupéré par plusieurs membres de son équipage qui le hisse par la force des bras sur le canot pneumatique.

Ils s’éloignent sans tarder, le plus loin possible afin de ne pas être happés par le tourbillon occasionné par le navire qui maintenant coule à pic devant leurs yeux.

***/***

À bord du porte-conteneurs.

- Mon Lieutenant !! Notre homme signale que c’est fait !!
- (Le lieutenant) Bien !! Faites tous les dégâts nécessaires pour que la version donnée sur les ondes soit crédible et rejoignez le reste du groupe sur les canots !! Dirigez-vous à l’opposé de l’équipage Ukrainien et attendez les secours.

- Faites surtout bonne mesure sur la peur que l’on doit lire sur le visage des hommes, n’oubliez pas que nous avons un satellite braqué sur nous.
- Bien mon lieutenant !!

L’officier regarde et suit de près les dernières preuves qu’ils laissent sur les dommages du navire qui ont « malencontreusement » occasionné cet accident en pleine mer.

Il lance un dernier appel radio qui pour n’importe qui ne serait qu’un énième appel au secours, mais formulé de telle façon qu’il rapporte à ses supérieurs le succès de l’opération.

Il rejoint ensuite son groupe et attend en s’éloignant le plus possible des marins Ukrainien que les secours arrivent.

Le lieutenant cache un instant son visage, le temps d’un sourire satisfait que lui et ses hommes aient, encore une nouvelle fois et à l’entière satisfaction de sa hiérarchie, mené leur mission à bien.



Florian 18 ans surdoué ou Le don de guérir (livre 2) - laurentdu51100 - 01-09-2020

2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (108 /150) (Le Moskova) (fin)


***/***

À bord du « Leningrad », sous-marin Russe de classe « Typhoon »

Le commandant Andreïev termine de lire le rapport que son quartier-maître radio vient de lui apporter le visage blanc comme un linge.

Il hausse plusieurs fois les épaules et fronce les sourcils, sa mission de récupération n’a plus lieu d’être puisque le colis d’après le rapport n’était pas sur le navire.

La mort du camarade Nicolaï ne lui fait ni chaud ni froid, de toute façon ça lui évite de le faire lui-même car les ordres étaient clairs : il devait le récupérer pour mieux le faire taire, alors quitte à faire, autant que ça soit la destinée qui s’en soit chargée.

Il tape sur l’épaule de l’homme à la barre.

- Profondeur Deux cent !! Barre au cent soixante !! Vitesse rapide !! On retourne chez nous !!

***/***

Quartier général de la marine, Toulon.

« Toc ! Toc ! »

L’amiral est nerveux et lève la tête du dossier étalé sur son bureau.

- Oui entrez !!


L’homme salue son supérieur.

- Amiral !! (L’homme lui tend une enveloppe) La mission vient de se terminer avec succès !!


L’amiral soupire de soulagement.

- Très bien !! Vous pouvez disposer !!
- A vos ordres, amiral !!

Quand le sous-officier referme la porte derrière lui, l’amiral ouvre l’enveloppe et en sort le rapport ainsi que quelques clichés montrant un homme au visage parfaitement visible.

Celui-ci est suspendu avec un filin lui encerclant la gorge, visiblement mort pour le compte.

- Et bien !! Même si je ne trouve pas ses pratiques dignes de notre armée, je ne peux pas dire qu’elles ne sont pas efficaces !!

Il prend quand même le temps de parcourir le rapport, ce n’est qu’un peu plus tard que l’amiral décroche son téléphone pour prévenir qui de droit.

***/***

Aix en Provence.

Maurice écoute un long moment sans rien dire son interlocuteur, un sourire satisfait apparaît bientôt sur ses lèvres et c’est nettement plus rassuré que quand il s’est levé au matin qu’il raccroche et s’en va rejoindre Patrice pour lui annoncer la bonne nouvelle.

Il trouve celui-ci mort de rire à regarder des photos sorties depuis peu de son imprimante portative, Maurice s’avance alors rongé par la curiosité de ce qui peut bien amuser autant celui qu’il considère maintenant comme un ami.

Patrice le voit approcher les yeux brillant de larmes et lui fait signe de la main d’approcher.

Il prend alors une des photos et la lui tend en bafouillant tellement son hilarité est forte.

- Dites-moi ce que ça représente pour vous patron Hi ! Hi !

Maurice lui prend la photo des mains et regarde curieux ce qui fait autant rire son ami et qui à première vue ne lui apparaît pas comme si drôle que ça.

Il voit trois choses l’une au-dessus de l’autre : en bas un trait épais noir avec comme des couleurs bariolées et des étoiles justes au-dessus, ensuite un grand cercle rouge et pour finir une touffe de poils roux à la coupe ressemblant étrangement à celle de Florian.

- Qu’est-ce que c’est ?
- (Patrice repart en vrille) Hi ! Hi ! C’est Florian en clown allongé sur son lit vu du dessus Hi ! Hi !

Maurice surpris regarde une deuxième fois la photo : l’épaisse fente noire avec les couleurs pourrait bien être en effet les ou du moins une chaussure de clown, le rond rouge vu du dessus pourrait également être un nez rouge de clown et enfin la touffe de cheveux comme il se l’était dit juste avant être ceux de Florian.

Le hic c’est que sur la photo tous ses trois éléments sont collés l’un à l’autre et il n’y a nulle trace du corps de « Flo » entre chaque élément comme il devrait y être.

- (Maurice) Qu’est-ce que c’est encore que cette embrouille !! Tu vois bien que ça ne peut pas être « Flo » ??

Patrice devant la tête de son patron hoche rapidement la tête lui faisant ainsi signe que c’est bien lui, il ne peut plus placer une parole tellement son fou rire est trop fort.

Il se contente alors de lui tendre une autre photo prise de côté cette fois-ci et qui est beaucoup plus explicite.

Maurice éclate de rire et sa voix forte résonne dans le cirque :

- Ah les cons !! Hi ! Hi ! Qui c’est qui lui a fait ça ??? Hi ! Hi !


2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (109 / 150) (Au cirque) (Troisième jour) (suite)


Petit retour en arrière.

- (Damien amusé) Comment ça faites pas les cons ?? J’ai pourtant souvenance d’un soir où j’étais dans la même position que toi il me semble, non ? En plus c’est à peu près la même phrase que j’ai prononcée ce soir-là.

Oups !! Je sens que ça va chauffer pour mon grade si Thomas ne revient pas vite fait.

- Ah oui ??
- C’est ça joue au con !! Fais bien celui qui ne se rappelle de rien surtout !!

Mathis qui croit comprendre regarde Damien en souriant.

- En plus il nous reste la vidéo comme preuve, pas vrai « Dami » ?

Damien en s’approchant de Florian les yeux plissés du plaisir qu’il va prendre à se venger.

- Voyons voir si mes souvenirs sont bons !!

Il attrape le sexe de Florian et commence à l’astiquer copieusement lui faisant revenir la raideur qu’il venait juste de quitter.

Mathis en a les yeux qui sortent des trous tellement le sans-gêne de son copain et la vue de la chose en pleine pâmoison lui en bouche un coin.

- Wouah !! Je ne me rappelais pas qu’il était aussi énorme !!


Damien en secouant toujours la chose.

- Putain !! C’est vrai que ça fout un coup !!

La franchement je n’en mène pas large de me faire branler et mater par les deux gugusses qui en plus ne me privent pas de leurs réflexions.

Je décide que le mieux pour qu’ils cessent au plus vite est encore de ne pas trop la ramener et donc je tente le plus possible de rester calme et stoïque.

Je ne sais pas si c’est la bonne solution car Mathis en voyant que je me laisse faire, ne se prive pas alors d’assouvir de vieilles envies et aussi quelques fantasmes qu’il avait sur moi il n’y a pas encore si longtemps.

Damien lui laisse la place et se retourne dans la pièce pour trouver un truc bien débile à me faire subir.

Pendant ce temps-là, la main de Mathis remplace la sienne mais je m’aperçois vite que sa façon de faire est tout autre.

Autant Damien faisait ça juste pour s’amuser et sûrement assouvir sa petite vengeance qu’il a contre moi, autant « Mat » y va doucement presque amoureusement je dirais même.

Je n’ose pas lever le regard sur lui, déjà parce qu’il ressemble tellement à mon Thomas que ça en est perturbant et ensuite parce que je serre les dents pour ne pas réagir plus que nécessaire à ses caresses qui me font un effet « bœuf ».

Il n’y a pas que le physique qui est quasiment semblable, la texture de peau et l’odeur corporelle de ses deux garçons si je ne savais pas qu’ils n’étaient qu’ils ne sont que cousins, même germains.

Je pourrais alors penser à des jumeaux tellement j’ai l’impression d’avoir affaire à la même personne.

Je décide donc d’ouvrir les yeux pour m’en dissuader car je sens bien que sinon je vais bientôt « partir » sous ses caresses.

Mon regard capte alors le sien qui était déjà fixé sur moi et j’en tremble tellement ses yeux comme le reste me fait penser à mon ami.

- Mathis, s’il te plaît arrête. Ce n’est pas bien et tu es trop semblable à Thomas, tu vas finir par me faire jouir et nous allons le regretter après. Ce n’est pas ce que tu veux ?

Mathis le regarde surpris, il arrête ses va-et-vient sur le sexe de Florian sans toutefois ôter sa main de dessus ce membre doux et chaud qui le perturbe de toute évidence plus que dans un simple jeu.

Les paroles de Florian résonnent dans sa tête, il a cru un moment qu’il pourrait enfin l’avoir un peu même juste quelques minutes pour lui.

Il force sa main à libérer le sexe de son ami prêt déjà à exploser, une énorme tristesse se lit alors dans ses yeux que seul Florian remarque car Damien est trop absorbé à trouver ce qu’il recherche pour terminer sa vengeance.

Je comprends beaucoup de choses, des choses qu’il y a encore quelques mois, je serais sûrement passé à côté sans m’en rendre compte.

Je souris à mon ami qui comprend alors que je ne lui en veux pas, mais qu’au contraire j’ai bien interprété sa déception que ce soit son cousin et non lui que j’ai choisi.

Je lui dis alors à voix basse pour que lui seul puisse entendre.

- Tu n’y es pour rien tu sais, c’est Thomas qui a su faire battre mon cœur. Et puis tu as « Dami » et tu l’aimes j’en suis sûr.


Mathis a les yeux qui brillent en répondant :

- Oui je l’aime, mais…..

Sa phrase est coupée par un cri de joie.

- « Youpi !!! » Là mon gars !! Tu vas prendre grave niveau ridicule !!


2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (110 / 150) (Au cirque) (Troisième jour) (fin)


Nous tournons tous les deux la tête vers Damien qui revient vers nous avec le large sourire malicieux de quelqu’un qui a enfin trouvé le moyen d’asseoir sa vengeance.

Il tient dans ses mains le carton contenant les affaires de clown que m’a prêté Tony.

- Là mon copain tu vas comprendre ce que c’est de se faire foutre de sa gueule par tes amis Hi ! Hi ! « Mat » ? Ton portable fait bien caméra et appareil photo ?
- Oui pourquoi ?
- Tu ne vas pas tarder à comprendre Hi ! Hi !

Damien fouille dans le carton et en sort une des deux chaussures ressemblant à des palmes, il s’approche de Florian et lui passe les deux testicules à l’intérieur puis lace le plus fortement possible le lacet bicolore pour que la chaussure reste accrochée et bien droite, coincée également par son entrejambe.

Il coupe ensuite la partie basse du nez rouge avec un couteau et en coiffe le gland toujours raide de Florian.

Il passe ensuite ses doigts sur le pubis aux poils roux et le coiffe en dirigeant tout vers le nombril.

Il prend alors l’appareil des mains de Mathis et se met debout sur le lit en y faisant un gros plan en vue de dessus.

Il se baisse pour remettre une dernière fois bien tout en place devant les yeux ahuris de ses deux copains, Florian ne pense même pas à remuer pour le contrarier dans ce qu’il veut faire tellement il reste figé de stupeur ne comprenant pas où il veut en venir.

Damien cale bien le sexe bandé de Florian à l’horizontal et prend quelques clichés en gros plan dont un au moins il en est certain aura le rendu voulu.

Il descend du lit mort de rire et replace le sexe qui est revenu sur le nombril tellement il est raide de tous ses attouchements sur lui, celui-ci tient juste le temps d’une dernière photo qui éclate encore plus de rire Damien quand il la vérifie sur l’écran du téléphone.

Il montre le premier cliché à Mathis.

- Celle-là va faire le tour de la bande, c’est moi qui te le dis Hi ! Hi Florian en clown Hi ! Hi ! Je ne te savais pas si petit Hi ! Hi ! Un pied un nez et une touffe de cheveux Hi ! Hi ! (Il montre la dernière) Et celle-là révèle tout Hi ! Hi ! Un clown au long, très long nez Hi ! Hi ! Un cap !! Que dis-je, une péninsule Hi ! Hi !

Mathis se mord les lèvres et éclate de rire à son tour n’y tenant plus.

- Ça vaut largement « Tic » et « Tac » avec la confiture Hi ! Hi !

Damien met le téléphone sous le nez de Florian qui se rend compte enfin de ce qui l’éclate depuis tout à l’heure, Pour le coup c’est certain que les foutages de gueule vont y aller bon train.

- Tu ne vas pas leur montrer ça ???

Damien toujours sous le nez de Florian compose son premier MMS, il l’intitule « Florian le « tout » petit clown » et il l’envoie en groupé à toute la bande.

Il prépare aussitôt le deuxième MMS avec la dernière photo qu’il intitule « Florian le clown au lonnnng nez », il lui montre bien avant d’appuyer sur la touche verte d’envoi.

- Et voilà le travail !! J’en connais un qui ne va plus savoir où se mettre ce soir Hi ! Hi !
- (Mathis curieux) Tu as envoyé la photo à qui ?
- A notre groupe d’ami pourquoi ?
- Parce que c’est mon téléphone, pas le tien et que je mets tous mes contacts dans le même groupe pour ne pas me compliquer la vie.
- (Damien) Oups !!!
- (Mathis gêné) Tu peux dire ça oui !! Il y a tout le monde dans ce répertoire, les parents, les amis, les parents de mes amis, mes copains de bahut et même certains profs que j’ai eu besoin de joindre quelques fois.
- (Damien tout pâle d’un seul coup) Tout ce monde-là ??
- (Mathis déconfit) Je vais passer pour quoi moi maintenant ?


C’est plus fort que moi, j’éclate de rire :

- Pour un gros blaireau pervers sûrement Hi ! Hi ! J’aime bien vos farces moi en fin de compte Hi ! Hi !

Quand Thomas arrive quelques minutes plus tard, il trouve son ami entravé encore en train de rire tout seul, Florian lui explique les choses pendant qu’il le détache et ensuite Thomas vérifie sur son portable s’il a bien reçu les deux messages avec fichier joint.

La vue des deux photos parle toute seule et Thomas reprend le nez rouge dans la poubelle pour le remettre en place délicatement sur le gland de son ami qui du coup rebande comme un malade.

- Hé !! Qu’est-ce que tu fais ??


Thomas les deux mains sur le sexe tendu à le caresser délicatement :

- C’est que je l’aime bien moi mon « gros » clown au long nez Hi ! Hi !


2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (111 / 150) (Aix) (L’échange de rôle)


Quelques heures plus tard.

Le repas du soir terminé, personne ne cherche trop à faire durer la soirée car les péripéties de la dernière nuit et la journée les laissent tous plus ou moins dans un état de réflexion et de fatigue assez conséquent.

Chacun retourne donc très vite dans ses quartiers pour taper une dernière discute ou se coucher très tôt ; c’est ainsi que Dante avec son chéri, Raphaël et Éric se retrouvent dans la chambre d’Éric pour une petite discussion amicale qui leur permet d’apprendre à mieux se connaître.

Ils discutent d’un peu de tout jusqu’au moment où ils abordent leurs liens avec Thomas et Florian. Chan comprend très vite que ses deux nouveaux amis sont un peu en manque des deux loustics et leur propose d’échanger de temps en temps leurs places avec eux dans la chambre d’ami pour qu’ils puissent avoir un moment d’intimité quand ils le souhaitent.

- (Raphaël) C’est super de votre part les gars !!
- (Éric) Ils nous manquent trop vous savez ?
- (Dante amusé) Je vois ça !!
- (Chan) Vous n’aurez qu’à nous prévenir le matin et nous échangerons nos places avec eux, en plus Maxime et Julien ont l’air d’être super-sympa comme mecs donc ça ne nous pose aucun souci.


Raphaël sent une bouffée de chaleur lui prendre les reins.

- Je ne sais pas pour vous les gars !! Mais moi à parler de ça j’ai une grosse envie qui commence à me prendre la tête.


Chan en regardant machinalement sa braguette.

- Je vois ça Hi ! Hi ! On va vous laisser alors !!


Dante lui aussi, commence à grave être chaud :

- J’espère que vos parents sont sourds ou que les chambres sont bien insonorisées parce que moi aussi je commence à avoir des idées.


Chan regarde son mec avec terreur.

- Oh non !! Pitié !! Aidez-moi les gars, ce garçon n’en a jamais assez !!
- (Éric mort de rire) Chacun le nôtre à ce que je crois comprendre Hi ! Hi !


Raphaël le regarde faussement vexé.

- Hé !! On dirait que c’est un reproche !! Ce n’est pas de ma faute si j’ai toujours envie de toi, tu devrais en être flatté au contraire plutôt qu’à faire ce genre de réflexion « à la mords-moi le nœud ».


Dante hoche la tête d’approbation des dires du jeune rouquin.

- En voilà au moins un qui comprend !!


Chan amusé devant les deux jeunes coqs.

- Dis voir Éric ? On devrait les laisser entre eux pour voir ce que ça va donner ?
- (Dante joue l’offusqué) Quoi !!! Tu me laisserais aller comme ça avec un autre mec ??? Là mon gars, pour la peine, tu vas prendre cher ce soir et ça me rappelle que tu voulais échanger les rôles.
- (Éric curieux) Comment ça ??

Dante explique en quelques phrases que dans leurs relations jusqu’à maintenant il n’avait tenu que le rôle passif et qu’il voudrait bien tester l’autre côté de la force pour voir si ça lui plairait autant.

Éric amusé de voir la tête que fait Chan depuis qu’il écoute son copain.

- Nous, on est les deux et j’aime tout autant, je crois que pour « Flo » et « Thom » c’est pareil quoique pour « Thom » je pense qu’il est plutôt comme Dante et qu’il préfère que ce soit Florian qui mène la danse.
- (Dante) En parlant de « Flo » !! Vous avez reçu les deux photos ? Putain la queue !! C’est impressionnant quand même !!


Raphaël sourit en se frottant machinalement les fesses.

- Et encore ce n’est qu’une photo Hi ! Hi ! Imagine l’engin quand tu le prends dans le cul Hi ! Hi !

Les quatre garçons éclatent de rires tous ensemble en s’imaginant ce que ça doit faire pour certains et en ne rêvant qu’à se la reprendre bien profond pour d’autres.

Malgré tout il est temps pour eux de se séparer et d’aller chacun dans sa chambre avec son chéri.

Même s’ils parlent de sexe sans complexe entre eux, ils ne leur viendraient pas à l’idée d’en partager les joies.

Pas parce qu’ils ne s’apprécient pas, non, simplement parce qu’ils se respectent et respectent l’autre couple, aussi c’est juste avec la double bise et le sourire qu’ils se quittent en se souhaitant une bonne nuit avec le clin d’œil allumé de circonstance.

Une fois dans leur chambre, Chan et Dante vont prendre chacun leur tour une bonne douche et c’est nu comme au jour de leur naissance qu’ils se retrouvent enfin étendus sur le lit en se regardant droit dans les yeux.

Dante ne laisse pas le temps à Chan de dire quoi que ce soit que déjà il lui soulève les cuisses et les écarte au maximum découvrant ainsi ce qu’il a eu jusque-là peu de loisirs à observer d’aussi près.

La vue de ce sillon couleur chocolat au lait avec en son centre ce petit trou rose charnu palpitant de sa vie propre, lui donne une telle montée de libido que son sexe s’arque d’une merveilleuse façon ; ses mains s’approchent au plus près des fesses de son ami et les écartent encore plus pour laisser un passage suffisant à son visage et à ses lèvres qui viennent embrasser cette peau souple et sentant bon le mâle et le savon.

Sa langue commence alors dessus un ballet des plus érotiques qui fait se pâmer le jeune eurasien sous des sensations grisantes encore méconnues pour lui.



Florian 18 ans surdoué ou Le don de guérir (livre 2) - laurentdu51100 - 01-09-2020

2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (112 / 150) (Aix) (Le pari d’Aléxie et Arnault)


Dans la roulotte des quatre garçons tout est calme, ils sont attablés devant une boisson chaude et discutent avant d’aller au lit.

Aléxie et Arnault ont déjà remarqué comment leurs deux nouveaux amis se tournent autour sans y paraître, surtout Baptiste en fait car pour Rémi c’est beaucoup plus ambigu.

Le jeune homme parle en permanence des filles qu’il aimerait rencontrer alors qu’avec un physique des plus avenants, il n’arrive pas à les aborder et encore moins à répondre à leurs sollicitations dont de toute évidence, il ne s’aperçoit même pas quand elles sont dirigées sur sa propre personne.

Baptiste par contre cache très mal l’intérêt certain qu’il a envers son copain, ses œillades fréquentes vers lui ont très vite interpellé les deux amoureux qui depuis surveillent avec attention le petit jeu de séduction que Baptiste emploie au quotidien sur Rémi.

- (Aléxie à l’oreille d’Arnault) N’oublie pas que tu as perdu ton pari.
- (Arnault faisant l’innocent) Quel pari ?

Aléxie montre les deux amis qui partagent avec eux la roulotte et mime discrètement une masturbation en un geste non équivoque sous la table, Arnault pique un bol et fronce les sourcils en lui faisant comprendre que ce n’est pas le moment.

Aléxie toujours à l’oreille d’Arnault :

- Tu as jusqu’à demain matin, fallait pas parier avec moi.
- (Arnault) Je vais le faire t’inquiète.
- (Baptiste curieux) Ça m’a l’air intéressant toutes ces messes basses, vous pourriez nous en faire profiter.
- (Aléxie amusé) Pas sûr que ça vous intéresse les gars !! C’est assez intime et en plus vous êtes hétéros, non ?
- (Rémi en souriant) Pas qu’un peu oui !! Mais vous êtes vraiment en couple alors ?
- (Baptiste moqueur) Voilà qu’il se réveille !! Il serait temps d’ouvrir les yeux et les oreilles.


Rémi fusille son copain du regard.

- Je les ouvre sûrement plus que tu crois, je voulais juste comprendre comment ça marche un couple de mecs.
- (Arnault) Qu’est-ce que tu veux savoir ?
- (Rémi attentif) Comment vous vous en êtes aperçus ?
- (Arnault) Qu’on était homo ou comment on s’est aperçu qu’on se plaisait ?
- (Rémi) Ben les deux !!
- (Arnault sérieux) Pour ma part j’étais très jeune quand je me suis rendu compte que je préférais les garçons aux filles, en fait je n’arrivais à bander qu’avec une image de mec dans ma tête.


Baptiste qui ne rate rien des paroles du jeune homme tout en ne lâchant pas des yeux Rémi pour observer ses réactions :

- Et pour vous deux ?
- (Aléxie prend la parole) La première fois que j’ai vu « Nono », j’ai tout de suite eu envie de mieux le connaître. Comme vous le savez certainement, j’étais à l’époque avec Marc et je n’ai pas compris tout de suite ce besoin d’avoir Arnault près de moi.
- (Arnault) Ça, c’est fait très vite malgré tout, maintenant je sais qu’il est celui avec qui je veux vivre ma vie. J’ai besoin de sa présence et de sentir sa peau sous mes mains, difficile d’expliquer tout ça si vous ne l’avez pas encore connu avec quelqu’un.


Baptiste hoche la tête en guise d’accord.

- Je n’ai pas encore vraiment connu ça mais et je te comprends, vous avez la chance d’avoir ressenti la même chose l’un pour l’autre. Ce n’est hélas pas mon cas et c’est très dur à vivre en gardant ça à l’intérieur de moi.
- (Rémi surpris) Tu es amoureux ??? Pourquoi tu ne m’en as pas parlé ?? On s’est promis de s’aider il me semble, non ?


Baptiste le regarde avec les yeux brillants de tristesse :

- T’es vraiment bouché !! (Il se lève) Je vais me coucher, à demain les gars.

Rémi le regarde se déshabiller et se coucher dans leur lit, il reste un long moment songeur avant de se retourner vers ses deux amis.

- Qu’est-ce qu’il a voulu dire par là ?


Aléxie se lève à son tour aussitôt suivit par Arnault, il lui pose gentiment la main sur l’épaule.

- Ce n’est pas à nous qui le connaissons à peine d’analyser ses paroles, tu es son ami alors peut-être que tu finiras par comprendre ce qu’il a voulu dire.
- (Arnault) En tous les cas, il avait raison pour une chose.
- (Rémi curieux) Ah oui laquelle ?
- (Arnault en souriant gentiment) Quand il dit que tu es vraiment bouché mon pote !

Les deux garçons le laissent seul à table et comme l’a fait quelques minutes plus tôt Baptiste, ils se déshabillent et se couchent.

Arnault capte malgré tout les yeux de Rémi fixés sur eux pendant tout le temps qu’ils mettent pour ôter leurs vêtements et décide de tenter un truc, rien que pour être sûr de ses impressions et du même coup exécuter ce pari débile qu’ils ont fait avec "Alex".

Il éteint la lumière du côté des chambres, ne reste plus que celle ténue côté salon mais suffisante pour apercevoir un peu plus qu’une ombre de son côté.

Arnault enlève alors pas très discrètement son slip et s’allonge sur le dos en se passant nonchalamment une main sur le sexe qui commence à se réveiller sous la caresse.


2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (113 / 150) (Aix) (Le pari perdu de Raphaël Éric et Thomas)


Éric et Raphaël sourient en entendant les sons venant de la chambre d’amis, ceux-ci sont sans équivoque et annoncent une soirée chaude pour les deux Parisiens.

- (Éric) J’en connais deux qui ne vont pas s’ennuyer cette nuit.


Raphaël, surpris de la voix qu’a prise son copain pour dire ça :

- C’est bien notre intention aussi, non ?
- Bien sûr, pourquoi ?
- Je ne sais pas trop mais tu avais une drôle de voix pour dire ça.
- (Éric en fixant son ami) Ils me manquent !!
- A moi aussi mais il faut leur laisser de l’air, ils ne se voient pas souvent et déjà la dernière fois nous sommes restés quasiment toutes les nuits avec eux.
- (Éric en souriant) Je sais bien que tu as raison, seulement il n’y a rien à faire. Dès que je les sens tous les deux dans le coin, j’ai envie de faire l’amour avec eux comme ce n’est pas possible.
- T’inquiète mon « Riquet » ! Je suis sûr que pour eux c’est pareil.
- Tu crois ?
- Certain !! Je connais suffisamment « Flo » et « Thom » maintenant pour ne pas me tromper. Quand on les a quittés tout à l’heure, j’ai bien vu leurs regards portés sur nous et crois-moi ils en étaient au même point que nous vis-à-vis d’eux.

Les premiers coups de minuit résonnent depuis la comtoise du salon quand un bruit du côté de la fenêtre les fait se retourner brusquement alors qu’ils commençaient un câlin qui déjà leur chauffait les sens.

- (Raphaël à voix basse) Tu as entendu ?
- (Éric en se redressant sur un coude) Oui !! Qu’est-ce que c’est ?

Raphaël n’a pas le temps de répondre que le bout d’une échelle apparaît devant la fenêtre, ils entendent alors des bruits venant du jardin et comprennent que quelqu’un monte sur l’échelle aux mouvements de celle-ci.

Une touffe de cheveux roux en pétard apparaît alors suivie tout aussitôt du visage rieur de Florian qui leur fait signe d’ouvrir la fenêtre, ce que s’empresse de faire Raphaël nu comme un ver et le sexe raide comme la justice.

Une fois les deux battants grands ouverts, Florian d’un mouvement leste comme un chat saute dans la chambre et se retourne tout aussitôt vers le jardin.

- Allez magne gros !!


Une voix bien connue des trois garçons répond en prenant un ton outré.

- Gros ?? Attends un peu tu vas voir le gros !!

Les premières mèches blondes bouclées apparaissent alors, bientôt suivies du visage rayonnant mais transi de froid de Thomas qui entre aussi lestement que son ami malgré sa carrure plus imposante.

Florian referme aussitôt les battants de la fenêtre et tire les rideaux, il attrape au passage le sexe toujours bandé de Raphaël à la grande surprise de celui-ci qui ne s’attendait pas à ce geste aussi rapide qu’imprévisible.

- Hé !! Te gêne pas surtout !! Putain !! Tu as la main glacée !!
- Je vérifiais juste qu’elle n’était pas congelée Hi ! Hi !

Éric toujours abasourdi de les voir dans sa chambre à une heure pareille, les regarde ôter leurs doudounes et leurs chaussures pour se mettre à l’aise.

- Vous êtes venus comment ?


Thomas en se frottant les bras devant le radiateur.

- En voiture qu’est-ce que tu crois, ça sert d’avoir un service de surveillance et puis comme ça, ils savent où nous sommes.

Éric regarde Florian qui a repris ses caresses sur le sexe de Raphaël, celui-ci bien sûr en profite un maximum en se mordillant la lèvre inférieure du plaisir intense qu’il y prend.

- Ça ira avec « Raph » ? Continue comme ça et tu vas recevoir le jackpot !

Thomas sourit et va s’asseoir sur le lit près du beau brun, il vire d’un mouvement sec et rapide la couette qui lui couvrait sa virilité visiblement tout aussi excitée que celle de Raphaël et la prend en main à son tour en la caressant sur toute sa longueur.

Il voit les yeux d’Éric se fermer lentement sous l’effet de sa manipulation et ses doigts vont ensuite se perdre sous les testicules déjà bien remontés pour se frotter doucement dans la raie couverte d’un duvet noir.

Les cuisses s’ouvrent pour lui laisser plus de passage, un long frisson anime le corps d’Éric qui ouvre de nouveau les yeux captant ceux luisants de désir de Thomas.

- (Thomas) Comme ça, il n’y a plus de jaloux Hi ! Hi !

J’observe la scène un instant avant de m’adresser à « Thom ».

- Tu as deux minutes pour te mettre à poils toi aussi, vous me devez un gage il me semble. Il commence maintenant jusqu’à minuit demain et pendant vingt-quatre heures vous devrez faire absolument tout ce que je veux.


2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (114 / 150) (Au cirque) (Yuan et Patricia)


Patricia profite de ce que Yuan soit sous la douche pour sécher ses cheveux et faire le point sur l’avancée de leur relation.

Elle trouve que Yuan devrait passer à la vitesse supérieure depuis le temps qu’ils sont ensemble.

Elle a apprécié jusque-là qu’il prenne son temps. Est-ce le fait d’être en vacances ou d’être entouré d’autant de couples visiblement amoureux, mais son envie d’aller plus loin avec lui devient de plus en plus impérieuse pour elle et Patricia a bien l’intention que cela se passe ce soir.

Elle range le sèche-cheveux, hésite quand même quelques secondes de crainte d’une mauvaise interprétation de sa part.

Un grand soupir sort de sa gorge quand d’un geste nerveux elle décroche son soutien-gorge et se débarrasse de son slip pour aller s’allonger nue sous la couette.

De sentir sa peau nue frotter le drap l’excite déjà beaucoup et Patricia sent ses tétons s’ériger et devenir tout durs.

Son sexe épilé avec soin lui aussi réagit et s’humidifie de son excitation à attendre que son bel asiatique revienne et découvre qu’elle s’est mise nue pour lui.

Yuan sort de la douche et attrape la serviette-éponge pour essuyer son corps énergiquement, il pense lui aussi à cette jeune femme qui partage son lit depuis qu’ils sont ici et son sexe long tout en finesse se raidit d’un coup.

Ses mains s’appliquent dessus un assez long moment jusqu’à ce qu’il stoppe cette caresse lancinante.

Yuan se reproche alors mentalement d’être aussi peu entreprenant, il sait que ses hésitations sont dues essentiellement à la timidité qui est la sienne et qui l’empêche d’exprimer toute l’envie qu’il a de Patricia.

Il hésite un moment à mettre le slip propre qu’il a préparé et à se présenter à elle sans ce dernier rempart à sa pudeur.

Yuan soupire mais sait très bien qu’il n’osera pas encore ce soir, il enfile nerveusement le sous-vêtement et sort de la douche en éteignant la lumière pour rejoindre sa copine après s’être enroulé dans sa serviette de bain.

Il la trouve déjà couché et va la rejoindre en faisant tomber au dernier moment la serviette pour se mettre à son tour pudiquement sous la couette à côté d’elle.

Patricia se tourne alors vers lui et son bras vient se poser sur la poitrine de son homme quand elle se resserre contre lui.

Yuan vibre sous le contact de ce corps si désirable et frémit quand il sent les tétons se frotter sur ses côtes.

Patricia sourit en constatant qu’il vient de s’apercevoir de sa nudité et s’allonge sur le dos en lui prenant la main et en la posant doucement sur sa poitrine volumineuse et si sensible que ce simple contact lui envoie une forte bouffée de chaleur dans tout le corps.

Yuan retient sa respiration un long moment avant de se décider à remuer les doigts, le téton érigé qu’il masse alors lentement en faisant délicatement connaissance ne le laisse pas indifférent loin de là.

Son sexe tendu lui fait mal de l’envie qu’il a de se nicher dans cette chair chaude et accueillante, il l’appuie sensuellement sur la hanche de Patricia qui frémit de sentir la virilité de ce garçon qu’elle aime tant.

Patricia comprend qu’il n’osera pas à aller plus loin si elle ne fait rien pour le débloquer de cette timidité qu’elle lui connaît.

Elle lui prend doucement la main qui caresse toujours son mamelon hyper sensible et doucement lui fait parcourir son corps jusqu’à la limite de son pubis.

Yuan s’essouffle sous l’excitation de ce contact avec cette peau soyeuse.

Il sent le renflement du pubis et son sexe pulse encore plus, ses doigts lui remontent l’information que le sexe de son amie est rasé et sa bouche s’assèche d’un coup sous l’énorme boule de chaleur qui lui noue les reins.

Patricia s’est arrêtée un moment pour lui laisser découvrir cette partie déjà intime de son corps, sa main sur celle de Yuan reprend alors son avancée vers son intimité toute lubrifiée déjà rien que par ces attouchements sensuels.

Elle ouvre ses cuisses et l’amène devant l’entrée de sa grotte béante et lisse, les doigts du garçon prennent subitement vie et c’est avec un grand soupir de satisfaction qu’elle enlève sa main de sur la sienne pour la laisser aller seule à la découverte de son intimité.

Yuan a du mal à retrouver son souffle et un son rauque sort de sa gorge, ses doigts poussent légèrement et entrent dans cette douce et chaude moiteur.

Ils caressent alors les parois internes de son amie qui s’arque de plaisir en le sentant enfin entrer en elle, l’inexpérience manifeste du jeune homme l’attendrit et l’excite plus qu’elle n’aurait cru en être capable et un long spasme d’orgasme foudroyant la tétanise.

- Ahhhh !!!!! Ouiiii !!!!!

Yuan sent ses doigts se poisser d’un liquide chaud, c’en est trop pour lui et son slip reçoit à son tour les jets copieux de sa propre jouissance.




Florian 18 ans surdoué ou Le don de guérir (livre 2) - laurentdu51100 - 01-09-2020

2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (115 / 150) (Aix) (Chan et Dante) (L’échange de rôle) (fin)


Chan sent les lèvres qui embrassent avec passion sa corolle livrée de manière impudique aux envies de son copain, les baisers sur cette partie de lui qu’il croyait jusqu’alors insensible lui envoient des sensations nouvelles et d’un plaisir extrême.

Dante lui aussi découvre pour la première fois la saveur de cet endroit si intime, les bisous qu’il donne à cette chair frémissante lui amènent également des perceptions inconnues.

Ses lèvres explorent le sillon légèrement poilu pour revenir régulièrement à cet endroit qui les attire de par ses frémissements incessants et sa douceur rugueuse si spéciale.

Sa langue sort à son tour venant laper et humidifier cette chair rose et plissée, elle force et pénètre doucement à l’intérieur comme le ferait un petit sexe.

Il sent l’effet de cette langue gourmande sur son copain qui donne de petits coups de reins pour qu’elle aille encore plus profondément en lui et lui diffuse encore plus de plaisirs.

La corolle s’ouvre de plus en plus et c’est un puits rond qui laisse apparaître les parois rouge sang bouillant d’envie de se faire remplir par le sexe énorme maintenant de son jeune compagnon.

Dante comprend le désir de son ami et sourit en repartant à l’assaut de son corps, le laissant pour l’instant frustré de son envie de se faire prendre.

Sa bouche délivre de nouveau des bisous en remontant sur le pubis aux poils doux, elle remonte encore pour énerver le nombril si mignon au centre de son ventre.

Chan râle maintenant en continu, son corps lui envoie des pulsions si intenses que sa tête donne des va-et-vient de gauche à droite incontrôlés.

La langue de Dante remonte encore sur son corps jusqu’à atteindre ses tétons frémissants qui durcissent et deviennent d’une extrême sensibilité quand il les sent happer par la succion des lèvres dévorantes alternant sur chacun d’eux.

Cette embrassade lancinante atteint maintenant son cou, Chan devient comme fou sous la caresse et sa gorge envoie maintenant des sons rauques en continu tant les vagues de plaisirs qui lui arrivent directement au cerveau sont puissantes.

Dante termine sous l’oreille cette cajolerie humide avant de passer à un autre fantasme qu’il a en tête depuis quelque temps déjà ; son sexe bandé suit à son tour le même chemin que sa bouche et vient titiller lui aussi les zones érogènes de son bel eurasien qui maintenant est dans un autre monde.

Dante lui soulève la tête pour amener son sexe palpitant devant les lèvres entrouvertes de son amant ; plusieurs petites poussées nerveuses montrent à celui-ci ce dont quoi a envie son homme et Chan sans se faire prier le prend amoureusement dans sa bouche.

Dante sous les sensations qu’il ressent alors en a les cuisses qui sont prises de tremblements nerveux.

Il pousse de plus en plus loin sa queue raide jusqu’à atteindre la gorge de Chan, il lui reste encore quelques centimètres pour que son sexe soit entièrement absorbé par cette bouche avide.

Chan prend sa respiration et de lui-même laisse passer le gland palpitant dans sa gorge.

L’impression d’étouffement est vite réprimée, il trouve alors la parfaite synchronisation pour alterner les va-et-vient profonds et la prise d’air nécessaire.

Dante sent le passage de son gland dans cette partie cartilagineuse et ses fesses sont secouées de spasmes tellement la sensation nouvelle l’envoie à son tour dans un ailleurs de pur plaisir.

Il est conscient des pulsations de son sexe et comprend que s’il n’y prend garde, il va jouir dans la gorge offerte de son ami.

Il va pour se retirer quand un doigt inquisiteur lui transperce l’anus et déclenche l’orgasme libérateur qui déverse son sperme épais au fond de la gorge de Chan qui hoquette sous l’abondance du liquide à la saveur acidulée qui lui remplit le conduit et manque de l’étouffer.

Dante ne manque pas à sa réputation d’endurance, son sexe toujours aussi raide sort lentement de la bouche de son ami.

Il regarde un instant attendri le visage rouge de son chéri avant de bouger lestement et de reprendre sa position initiale, les genoux de Chan sur ses épaules et c’est avec un « han » de bûcheron qu’il le pénètre jusqu’à la garde.

Chan pas encore tout à fait remis de sa prise en gorge précédente éprouve alors une énorme sensation de chaleur dans son corps et son sexe gorgé de sang se soulève de son ventre, lâchant au passage quelques gouttes de sperme qui lui couvrent le gland.

Dante reste un moment immobile dans la gaine qui l’enserre, l’excitation qui ne l’a pas quitté gonfle son sexe et écarte encore plus les parois anales dans lesquelles il commence à coulisser d’abord doucement puis de plus en plus fermement jusqu’à saillir de la façon la plus virile qui soit le garçon qui lui a pris son cœur.

Chan halète de plus en plus fort, il tente par tous les moyens de retarder l’énorme orgasme qu’il sent monter en lui.

Les coups de boutoirs de plus en plus violents de son compagnon qui le pilonne sans retenue, lui font un effet terrible, son corps tout entier est comme un brasier quand il n’en peut plus de se retenir et que son corps se cabre sous le plaisir intense qui lui remonte comme une boule de feu du ventre vers son cerveau.

Un dernier et puissant coup de reins libère pour la deuxième fois Dante qui ahane sous la décharge de plaisir qui part de son bas-ventre et répand sa liqueur de vie au plus profond de son compagnon tétanisé.

Celui-ci appuie fortement de ses genoux sur ses épaules et dans un cri puissant, son sperme part dans les airs comme la lave d’un volcan le laissant exsangue sous l’impact de cette première jouissance anale.


2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (116 / 150) (Vladimir)


Vladimir arpente nerveusement les couloirs du Kremlin, il vient d’apprendre l’accident entre le cargo et le porte-conteneurs et attend le rapport de son service de renseignements.

N’ayant eu aucune nouvelle de Nicolaï et de sa mission, Vladimir trépigne d’autant d’incompétence et n’attend que d’en savoir plus avant de déclencher d’autres actions.

Il arrive enfin à son bureau où déjà un homme ayant pris rendez-vous dans l’urgence l’attend.

Vêtu d’une djellaba blanche et d’un keffieh de la même couleur, l’homme imposant dans sa prestance se lève dès qu’il entend les pas de son hôte.

- (L’homme en s’inclinant) Monsieur le Président, je vous apporte les respects de mon prince.

Vladimir connaît bien cet homme avec qui il mène des négociations très fructueuses, aussi répond-il à sa marque de respect par une inclination du buste dont il n’est pas habitué.

- Monsieur l’ambassadeur !! Vous rapporterez mes respects à son altesse.
- Je n’y manquerai pas excellence !!

Vladimir fait signe à l’ambassadeur de s’asseoir dans le fauteuil faisant face au sien et vient prendre place derrière son bureau.

- Quel est le but de votre demande d’entretien pour le moins inhabituelle ?
- Son altesse Hassan Hal Malouf a appris que vous vous intéressiez à une certaine personne.


Vladimir soudainement captivé par la conversation.

- Ah oui !! Et de qui s’agirait-il ??


L’ambassadeur voit bien l’intérêt soudain de son interlocuteur.

- D’un jeune chirurgien dont son altesse ne saurait accepter qu’il lui arrive quoi que ce soit de néfaste.
- En admettant que nous parlions de la même personne, j’aimerais connaître les raisons d’une telle « protection » de la part de l’émir Hassan ?
- Vous ignorez peut-être l’accident dont a été victime l’héritier de l’émirat ?
- (Vladimir surpris) En effet !! Poursuivez, je vous prie !
- Le jeune prince Amid était donné pour au mieux handicapé à vie suite à un crash aérien. Certains disent même que sa vie était en jeu et que sans l’intervention de ce jeune chirurgien, c’est le cadavre du jeune prince que nous aurions dû faire transférer jusque chez nous.
- Où a eu lieu cet accident ?
- A l’approche de l’aéroport de Roissy en France.
(Vladimir a alors un rictus soulagé) Nous ne parlons certainement pas de la même personne alors.


L’ambassadeur plus diplomate que jamais :

- Vous avez l’air bien sûr de vous Monsieur le président, pourtant nos services ont repéré des hommes à vous dans le périmètre où est actuellement ce jeune homme.
- (Vladimir sursaute) Mais ce n’est pas possible voyons !! La personne qui nous intéresse est à l’autre bout de la France !!
- Je le sais très bien Monsieur le Président et je réitère la demande expresse de son altesse.
- (Vladimir nerveux) Mais enfin !! Ce ne sont pas vos affaires !!


L’ambassadeur gardant un calme olympien :

- Je crains que si Monsieur le Président.

Vladimir va pour vilipender cet homme trop sûr de lui quand quelqu’un frappe à la porte et entre avec un dossier sous le bras.

- (Vladimir) Oui !!
- Le rapport que vous avez demandé monsieur !
- (Vladimir à l’ambassadeur) Excusez-moi un instant je vous prie ! Une affaire ne demandant aucun retard.


L’ambassadeur en croisant les bras :

- Faites donc Monsieur le Président, je comprends bien que les affaires d’États soient plus importantes que notre petite discussion.

Vladimir fait signe à l’homme d’approcher, il lui prend le porte-documents des mains et le congédie d’un geste rapide ; il sort alors le dossier qu’il contient et en prend rapidement connaissance, son visage change du tout au tout au fur et à mesure qu’il apprend ce qu’il en est advenu de ses hommes ou du moins de leurs disparitions et de la mort de son chef des services secrets.

L’ambassadeur habitué à lire sur les expressions des visages de ses interlocuteurs voit bien la colère et la contrariété de cet homme si puissant et fait très vite le rapprochement avec ce qu’il a appris il y a peu de temps encore.

Son visage par contre reste serein même s’il commence à se demander comment tout cela va se terminer.

Vladimir referme le dossier et son regard se reporte sur son visiteur.

- Que savez-vous d’autre sur cette affaire ?

L’ambassadeur réfléchi très vite car de sa réponse dépendront certainement les relations futures entre leurs deux pays.


2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (117 / 150) (Vladimir) (fin)


- Vos hommes ne reviendront pas, leur mission a échoué et les services de la DST se sont occupés de leurs cadavres.
- (Vladimir se relève d’un bond) Quoi !!!
- Calmez-vous Monsieur le président ! Il est trop tard pour y faire quoi que ce soit et je peux vous assurer que nous n’y sommes pour rien.


Vladimir en tremble de colère mais finit par se rasseoir, troublé malgré tout du calme de l’ambassadeur.

- Que leur est-il arrivé ?
- Tout ce que nous savons c’est que la nuit dernière quatre de nos hommes ont assisté quatre hommes des services secrets Français à récupérer les cadavres de six quidams de nationalité russe. Certains d’entre eux étant déjà fichés, il n’a pas été difficile de faire la corrélation avec vous et c’est pour cette raison que je suis là aujourd’hui. Son altesse aimerait connaître les motifs de leurs présences et par la même occasion savoir ce que vous avez l’intention de faire maintenant.
- Ils étaient déjà morts quand vous êtes arrivés dites-vous ? Mais alors qui sont les auteurs de ces meurtres ?
- D’après les traces qui ont été relevées, ce serait des fauves du cirque où ils se trouvaient qui pour une raison encore inconnue se seraient retrouvée en liberté qui en seraient les auteurs. Nous avons également retrouvé le cadavre d’un lion près des corps de vos hommes. Si personne n’est intervenu plus tôt c’est tout simplement à cause de la drogue que vos hommes ont déversée dans le repas du soir et qui a endormi tout le personnel du cirque. Nous pensons que la personne chargée de nourrir ces fauves s’est endormie elle aussi sans avoir pu refermer la cage. Je reconnais que tout ça paraît extraordinaire mais nous n’avons pas trouvé d’autres options à ces cadavres retrouvés en pleine nuit.
- Vos hommes n’ont rien vu ?? Pourtant vous dites vous-même qu’ils étaient là-bas en surveillance.
- Nos hommes surveillaient le jeune garçon qui n’était pas présent ce soir-là mais dînait avec son altesse et quelques amis à lui.

Vladimir reste un long moment sans prononcer une parole, perdu dans ses pensées et troublé par tout ce qu’il vient d’apprendre.

Plus il reçoit d’informations et plus des nouvelles questions se posent dans son esprit, tout ça lui paraissant irréel.

À moins d’une histoire abracadabrante inventée de toutes pièces pour lui cacher les faits et reporter la mort de ses hommes à des circonstances exceptionnelles, mort dont il n’arrive pas à concevoir la réalité tant tout ceci lui paraît extravagant.

- Vous ne pensez pas tout de même que je vais adhérer à un tel tas d’ineptie ??
- Je vous assure Monsieur le président que ce sont toutes les informations que nous avons sur cette affaire, peut-être que le gouvernement Français vous en dira plus car je ne doute pas qu’ils demandent des explications sur la présence de vos hommes sur leur territoire.


Vladimir grommelle quelques paroles inintelligibles.

- Je verrais ça avec eux, ce n’est pas votre affaire.
- Je le conçois volontiers Monsieur le président, c’était juste dans le cadre de l’explication que vous me demandiez. Que dois-je rapporter à mon prince sur sa demande ?


Vladimir en tapant du poing sur son bureau.

- Qu’il se mêle de ses affaires et reste sagement avec son harem sur son tas de sable s’il ne veut pas d’ennuis !!


L’ambassadeur pâlit sous l’injure.

- Dois-je vraiment rapporter vos propos à mon prince ?
- Certainement !! Et dites-lui aussi qu’il n’a pas intérêt à vouloir essayer de contrecarrer mes projets quels qu’ils soient !!
- Vous êtes sous le coup de la colère et j’ose espérer que vous en redeviendrez vous-même rapidement. (L’ambassadeur se lève) J’attendrais donc que vous soyez calmé pour reprendre cette conversation, veuillez m’autoriser à vous laisser Monsieur le Président.
- C’est ça !! Foutez-moi le camp !!

L’ambassadeur devient blême sous l’insulte, il s’incline néanmoins pour saluer son interlocuteur et quitte le bureau d’une démarche raide.

Ce n’est qu’une fois dans sa limousine qu’il laisse aller sa fureur, son chauffeur surveillant d’un œil incrédule la colère de cet homme habituellement si courtois.

Vladimir lance avec fureur tout ce qui se trouve sur son bureau et qui va s’écraser aux quatre coins de la pièce.

Seul le téléphone reste en place et c’est d’une main encore tremblante de rage mal contenue qu’il décroche le combiné.

Quelques minutes plus tard, un homme à l’embonpoint certain entre pas rassuré dans le saint des saints et reste figé raide comme un piquet devant son chef.

- (Vladimir) Nicolaï est mort, tu prends sa place !! Je ne te conseille pas d’être aussi mauvais qu’il l’a été ses derniers jours !! Tu vas reprendre ses affaires en cours.
- Bien monsieur !!

Vladimir lui lance le rapport à la figure.

- Et tu vas mener à bien cette mission en la reprenant là où il s’est planté royalement !! Je veux ce garçon tu m’entends ?
- Oui monsieur !!
- Qu’importe ce que ça coûtera, je veux savoir qui il est et pourquoi il est aussi important pour tous ses connards !!
- Bien monsieur !!

L’homme quitte le bureau et s’essuie de la sueur lui couvrant le front, il part alors dans celui de Nicolaï y chercher les informations qui lui manquent sur cette étrange mission dont il apprend à l’instant l’existence.

Vladimir sort une bouteille de vodka du tiroir de son bureau et en boit une impressionnante lampée au goulot.

Un sourire cruel orne son visage quand il la repose fermement sur le plan de travail, ses yeux se plissent et deviennent rêveurs quelques secondes.

- Où que tu sois mon gars, je te retrouverai. Crois-moi, tu me dévoileras tous tes secrets !! De gré ou de force !!





Florian 18 ans surdoué ou Le don de guérir (livre 2) - laurentdu51100 - 01-09-2020

2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (118 / 150) (Aix) (Le pari d’Aléxie et Arnault) (fin)


Rémi voit bien malgré la pénombre les caresses sur le sexe que se donne Arnault, il regarde sans pouvoir détacher le regard de la progression de la hampe qui petit à petit se tend en dévoilant bientôt un gland déjà à moitié décalotté.

Arnault écarte encore plus les cuisses et son autre main vient doucement empaumer ses bourses dans une caresse lancinante.

Le regard accrocheur du garçon porté sur lui l’émoustille, un mélange de gêne et d’envie d’aller plus loin encore dans son exhibition l’excite fortement.

Aléxie allongé près de lui surveille également Rémi du coin de l’œil, son visage marquant la curiosité mélangée à une certaine envie le fait sourire.

Rémi est troublé plus qu’il ne voudrait le reconnaître, c’est la première fois qu’un garçon se caresse aussi intimement sous ses yeux et il est conscient qu’Arnault est au courant de son regard porté sur lui.

Rémi aimerait détourner la tête et rejoindre Baptiste dans le lit qu’ils ont en commun, seulement ça lui est pour une raison qu’il ne s’explique pas impossible.

Arnault affermit sa prise sur son sexe et se masturbe de plus en plus franchement.

Son sexe bandé lui envoie les ondes bienfaitrices qu’il apprécie tant et le fait d’être observé de la sorte amplifie encore plus le plaisir qu’il prend à se masturber.

Rémi sait qu’il ne devrait pas réagir comme il le fait, sa conviction de n’être attiré que par les filles va à l’encontre du voyeurisme dont il s’adonne actuellement.

Il n’arrive pourtant pas à détacher son regard du corps nu d’Arnault et les mains de son nouvel ami qui se donne du plaisir le captivent.

Arnault caresse son gland avec un doigt qui s’humidifie rapidement du pré-sperme qui s’échappe en lubrifiant naturel de son méat.

Son autre main part entre ses fesses et titille sa corolle qui n’en attendait pas moins et lui renvoie les ondes de plaisir attendues.

Il reprend son sexe à pleine main et se branle maintenant sans retenue, Arnault sent que l’orgasme n’est plus loin et il enfonce deux doigts dans sa corolle avant de se crisper et de gicler sur sa poitrine en tendant son corps qui du coup s’offre encore plus à la vue de Rémi toujours assis dans le salon de la roulotte.

Rémi sent sa gorge qui s’assèche et ne comprend toujours pas l’intérêt manifeste qu’il porte à regarder ce garçon aux yeux sombres qui le fixe également en libérant son jus sur sa poitrine.

Il ressent comme lui, le plaisir qui le traverse et son sexe lui en fait mal d’être tendu dans son pantalon.

Aléxie recouvre alors son copain et l’embrasse à pleine bouche, il approche ensuite ses lèvres de son oreille.

- Hétéro le Rémi ? Mon œil !!

Rémi attend quelques minutes avant d’aller à son tour au lit, il éteint la petite veilleuse et se déshabille rapidement puis se glisse doucement près de son ami ; Son sexe bande toujours autant et il en est presque à se relever pour aller se soulager.

L’envie est trop forte et sa main passe sous son slip pour venir y caresser la bête en rut à l’intérieur.

Doucement pour rester le plus discret possible, il se masturbe alors avec application.

La chaleur du corps de Baptiste près de lui le trouble plus qu’il ne voudrait le reconnaître, lentement il descend l’élastique de son slip pour laisser sortir son sexe afin de pouvoir le branler plus à l’aise.

Baptiste ouvre les yeux surpris, les secousses qu’il sent derrière son dos l’ont réveillé et il comprend très vite qui en est l’auteur.

Un sourire éclaire alors son visage et tous ses sens sont attentifs au petit plaisir que s’octroie son ami près de lui.

Il fait celui qui bouge dans son sommeil afin de se mettre sur le dos, il entend le souffle de Rémi s’affoler de la peur d’être découvert et rester immobile le temps de s’assurer qu’il dort toujours.

Rémi stoppe sa masturbation quand le corps de Baptiste bouge, la peur lui rend la respiration haletante et comprime sa poitrine.

Il n’ose plus faire un geste et reste de longues secondes attentif à son ami allongé près de lui.

Pensant qu’il dort toujours, il reprend doucement possession de son sexe.

Malgré sa conscience qui lui demande d’arrêter, l’envie est la plus forte et il enchaîne les va-et-vient de moins en moins discrètement au fur et à mesure que le plaisir enfle dans son corps.

2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (119 / 150) (Aix) (Rémi) (Petit plaisir en solo)


La lune apparaît alors et le torse de Baptiste se découvre à sa vue, Rémi ne peut s’empêcher d’admirer les muscles sculptés de son copain et la même sécheresse que quand il regardait Arnault se branler lui prend soudainement la gorge.

Il regarde la poitrine de Baptiste se soulever au rythme de sa respiration qui lui paraît quelque peu rapide, les tétons sombres et la peau blanche et lisse dénuée de tous défauts, les abdominaux apparents et la petite ligne fine de poils sombres partant du dessous du nombril et descendant jusqu’à l’intérieur de la couette d’où il n’aperçoit que l’amorce de la ceinture du slip.

Tout se mélange dans sa tête et remet en cause ce qui pour lui était la normalité.

Devant ce corps qu’il trouve si parfait se tenant tout chaud à ses côtés, Rémi ne peut s’empêcher d’éprouver de l’envie et quelque chose d’encore plus fort qui lui prend soudainement le ventre.

Rémi s’aperçoit soudainement qu’un énorme besoin de toucher son ami se manifeste en lui, il tente d’y résister ne comprenant pas encore pourquoi ce besoin soudain de sentir sa chair sous ses doigts.

Sa main est toujours occupée au plaisir de moins en moins discret qu’il se donne et l’autre lui délivre des fourmillements liés à l’envie de plus en plus impérieuse qu’elle a de découvrir la chaleur et la douceur de ce corps parfait à quelques centimètres d’elle.

Lentement n’y tenant plus, Rémi change de position et libère cette deuxième main qu’il laisse nonchalamment se poser sur le ventre souple et chaud de Baptiste qui en a le souffle coupé et qui doit faire un effort terrible pour ne pas bouger.

Cette main sur son ventre pourrait paraître s’être posée involontairement si les secousses n’avaient pas repris avec plus de force encore.

Rémi manifestement en pleine masturbation ne peut comme lui prétendre être endormi et inconscient de ses gestes et Baptiste sent son cœur s’affoler devant l’implication de son raisonnement.

L’affolement dû à l’espoir qu’enfin son ami se soit rendu compte qu’il éprouvait plus que de l’amitié pour lui et que ce geste est le premier qu’il ose porter sur son corps et soit suivi d’autres jusqu’à ce qu’il prenne conscience de ses envies et même il l’espère de tout son cœur de ses sentiments.

Baptiste en a les yeux qui s’embuent de larmes, malgré tout il continue à faire semblant de dormir car il ne voudrait pas interrompre ce moment magique et préfère laisser tout le temps nécessaire à Rémi pour que cela vienne de lui.

Il ne doute plus maintenant que ce moment viendra et que le temps n’est plus si loin avant que les choses évoluent entre eux.

Rémi ralentit sa masturbation pour faire durer ce moment pour lui étrange où il découvre pour la première fois que caresser un garçon lui est agréable. Enfin un garçon, non !! Plutôt ce garçon, car Rémi ne doute pas un instant que si c’était un gars autre que Baptiste, jamais il n’aurait ressenti ce besoin impérieux de contact.

Ses doigts légers comme une plume descendent lentement jusque sous le nombril où le contact de la petite ligne de poils le grise comme ce n’est pas possible.

Ils se frottent et s’emmêlent dedans avec un plaisir manifeste qui lui coupe le souffle et le laisse haletant, l’esprit embrumé dans toutes ces nouvelles sensations.

Il n’ose descendre plus bas et ses doigts restent à la limite de la couette.

S’il avait ne serait-ce que osé la soulever, il aurait vu le sexe énorme qui comprime le slip de Baptiste et aurait compris tout de suite que son ami n’était pas aussi endormi qu’il en a l’air.

Rémi n’en peut plus et l’envie de jouir devient difficile à refréner, sa main accélère ses mouvements sur son membre complètement décalotter et luisant du sperme qui maintenant s’échappe en un mince filet presque continu qui lui poisse les doigts et un léger clapotis rythmé par les va-et-vient, arrive aux oreilles de Baptiste à qui rien n’échappe.

L’autre main retrouve la petite ligne de poils sur l’abdomen du jeune homme étendu à son côté et se repaît à leurs contacts.

Son cœur s’affole, ses bourses remontent et se plaquent à sa tige turgescente.

Un doux râle mal retenu s’échappe de sa gorge quand son sexe libère sa gourme en longues giclées qui tracent d’étranges formes blanchâtres sur sa poitrine et son ventre.

Baptiste ressent l’orgasme de son ami, l’envie de se tourner vers lui le tenaille mais il tient bon sachant que ce n’est pas encore le moment de se dévoiler à lui et que ce que Rémi vient de vivre est un petit, tout petit pas vers l’acceptation de ses tendances.

Rémi prend son tee-shirt et s’essuie des traces de son plaisir, il remonte discrètement son slip et tourne ensuite le dos à son ami pour, enfin libéré de son envie, pouvoir trouver le sommeil.

Baptiste attend quelques minutes puis bouge à son tour en se positionnant derrière son ami, son bras vient alors lui recouvrir la taille et sa main se plaquer sur sa poitrine.

Il sent le léger tremblement dû à ce contact sur le corps de Rémi mais comme celui-ci ne le repousse pas, il laisse son bras autour de sa taille et se resserre encore plus contre lui pour s’endormir à son tour avec un immense sourire d’espoir aux lèvres.


2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (120 / 150) (Aix) (Le pari perdu de Raphaël Éric et Thomas) (suite)


Thomas me regarde avec un sourire mi-figue mi-raisin qui en dit long sur ce qu’il pense actuellement de la façon dont je vais gérer ce gage.

Il me connaît suffisamment pour s’attendre au pire et mon sourire est loin de le détromper, je feins l’impatience.

- Je viens de te demander quelque chose il me semble ? Chaque hésitation de votre part rajoute une heure à votre gage, pour cette fois ça ne compte pas mais à partir de maintenant je comptabilise c’est compris ?
- (Thomas) Heu !! Oui !!
- Alors tu vires tes fringues et vous deux vous approchez !! Je ne veux pas une parole, c’est bien compris ?

Les trois garçons se regardent un bref instant et hochent la tête en signe d’acquiescement en me fixant dans les yeux.

Thomas se dénude rapidement et vient rejoindre ses deux copains, lui aussi bande très fort et j’ai une vue très alléchante à quelques centimètres de moi.

- Mettez-vous à la fenêtre et reprenez la position que vous aviez quand Chloé vous a surpris ! Comme la fenêtre est fermée, utilisez le bureau comme appui.

Je capte de suite le regard égrillard qu’ils se donnent en venant aussitôt se mettre en position.

J’admire le spectacle et ne peux m’empêcher de sourire en pensant à Chloé qui a dû se régaler devant ses trois belles paires de fesses si différentes avec les bourses bien pendantes au-dessous.

Pour le reste bien sûr c’est impossible à apercevoir vu l’état de tension qu’ils tiennent actuellement ; je prends une chaise et après mettre mit à l’aise pour ne pas dire à poils, je m’assois de façon à pouvoir avoir accès à toutes les parties dont j’ai l’intention de m’occuper pendant un certain temps jusqu’à ce qu’un d’entre eux craque.

***/***

« Pensées »

Éric.

« Putain mais qu’est-ce qu’il attend !!! Je bande comme un malade rien qu’à l’idée qu’il se rince l’œil derrière nous, allez « Flo » !! Fais quelque chose !!»

Raphaël.

« J’ai une trique d’enfer à le savoir en train de mater mon cul !! Mais qu’est-ce qu’il attend pour me la mettre profond !! Peut-être que si j’écartais un peu plus les cuisses en cambrant mes reins ça l’excitera assez pour qu’il me prenne !! Depuis le temps que j’attends ça !! Bordel !! En plus avoir « Thom » à poils juste à côté de moi, ça me rend dingue !!»

Thomas.

« Amuse-toi bien avec nos nerfs surtout !! Encore moi j’ai eu ce dont j’avais envie ce matin, mais les deux autres loustics ne doivent plus en pouvoir d’attendre comme ça Hi ! Hi ! Déjà le « Raphi » qui était prêt à décharger comme un jeune puceau tout à l’heure quand « Flo » lui pelotait les couilles Hi ! Hi ! Je ne sais pas ce que tu nous prépares tout au long de cette journée mais j’espère que tu nous laisseras nous éclater ce soir !! Éric va me faire ma fête c’est sûr, j’ai bien vu son regard tout à l’heure !! Hum !! En plus c’est que j’en ai envie comme pas possible. »

***/***

Florian les laisse mariner quelques longues minutes, il sourit en voyant bien la méthode de Raphaël pour l’exciter encore plus.

Pour l’instant il se gave du plaisir des yeux, de la belle paire de fesses imberbe de Thomas et Raphaël en passant par celle au duvet brun s’épaississant en entrant dans la raie d’Éric.

Il ressent bien leur impatience et commence doucement par prendre en mains les testicules pendants d’Éric et de Raphaël.

Ceux-ci frémissent aussitôt sous la caresse inattendue qu’il leur prodigue, Florian savoure ce moment magique où il les sent tout à lui.

Ses pouces s’insèrent avec une extrême lenteur dans leurs raies culières pendant que ses autres doigts malaxent toujours les sacs de bourses qui petit à petit rétrécissent en remontant vers la base de leur sexe.

Il tire dessus pour récupérer du mou et pouvoir titiller leur anus avec ses pouces, Raphaël en tremble d’excitation et Éric se cambre à son tour pour donner meilleur accès encore de son intimité à son ami.

Reste Thomas qui se rend bien compte que ses deux copains subissent les palpations de Florian. Lui aussi commence à s’impatienter et se trouvant entre les deux garçons comprend que s’il veut que Florian s’occupe également de lui, il lui faut lui présenter la chose qui le démange le plus depuis tout à l’heure.

Ses deux mains partent alors et écartent le plus possible ses lobes fessiers, Florian quand il voit son geste reste captivé par cette rosace qui aussitôt attire sa bouche et sa langue.

Au moment où ses lèvres atteignent cette douce peau sensible et soyeuse, ses deux pouces qui jusque-là frottaient délicatement l’intimité de ses deux autres copains, s’enfoncent d’un coup sec.

Faisant pousser en même temps un râle de satisfaction aux trois garçons, ce qui déclenche d’un coup la libido de Florian et lui gonfle le sexe à outrance.





Florian 18 ans surdoué ou Le don de guérir (livre 2) - laurentdu51100 - 01-09-2020


2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (121 / 150) (Aix) (Le pari perdu de Raphaël Éric et Thomas) (suite)


Florian continue encore quelques minutes ses palpations manuelles et buccales.

Les sentant sur le point de craquer, il arrête de les exciter et se lève pour venir frotter son sexe énorme chacun à leurs tours entre leurs fesses consentantes.

De longs frissons leur parcourent le corps quand ils sentent la hampe virile du petit rouquin s’insinuer entre leurs lobes charnus et un râle de frustration quand il les quitte pour butiner entre celles d’un autre.

Ce petit jeu dure encore un moment puis Florian reprend sa place sur le siège et ses mains exploratrices repartent entre leurs jambes pour vérifier comme s’il en avait besoin l’état de tension de leurs sexes.

Satisfait de ses constatations, il sourit en commençant doucement à se masturber.

Les petits clapotis sonores de son gland humide contre la peau de son prépuce font comprendre aux trois compères la manipulation à laquelle s’adonne leur ami ; ils se regardent les yeux injectés de sang par l’envie irrépressible de se retourner pour mater le petit rouquin se donner du plaisir.

Florian s’en rend parfaitement compte et se garde bien de prononcer une parole, la contemplation de ses trois culs offerts commence sérieusement à l’exciter et sa branlette n’est pas loin d’arriver à sa conclusion.

Le son qu’émet sa gorge à ce moment-là commence à rendre fous nos trois lascars qui ne se contrôlant plus se jettent sur lui.

- Hep ! Hep ! Hep ! Qui vous a autorisés à changer de position ? Vous me devez une heure de plus, multiplié par trois donc trois heures de gages en plus. Reprenez votre position !! Et ne vous retournez plus c’est compris ? J’en prendrai un après l’autre et je vous laisserai saliver en imaginant ce que je lui fais Hi ! Hi ! En fait c’est le dernier qui va criser le plus Hi ! Hi ! En plus je pète la forme alors attendez-vous à plusieurs sollicitations de ma part. Je sens que la nuit va être très longue pour vous trois, hum !! Voyons voir par lequel je commence ?

Je caresse alors longuement chaque croupe exposée à mon regard et j’en sens une encore plus réceptive que les autres et je ne peux m’empêcher de sourire car c’était avec lui que mon envie était pour l’instant la plus forte.

Je masturbe légèrement encore pendant un moment les trois sexes et pose enfin ma main sur le ventre musclé de celui qui sera le premier de la soirée.

Je le tire vers moi et reçois en pleine tronche le sourire reconnaissant et excité à mort de mon copain.

Je l’amène doucement vers le lit où je le fais s’allonger avant de prendre place sur son corps et sceller mes lèvres aux siennes dans un baiser enflammé ; ses bras me couvrent tendrement le dos et me serrent encore plus contre lui, je sens sa peau frémir du désir qu’il a de moi et mes yeux prennent les siens en otage, nos lèvres toujours l’une contre l’autre se repaissant de la passion dévorante qu’elles éprouvent.

Son odeur particulière m’enivre, ça doit être réciproque car dans un même ensemble nos bouches se quittent pour aller butiner dans nos cous et derrière nos oreilles en inspirant très fort les effluves de nos cheveux déjà couverts de sueurs.

Étant le plus petit, mon sexe se frotte contre ses abdos alors que le sien s’insère entre mes cuisses et vient agacer mon anus qui n’en demandait pas tant et qui s’ouvre d’envie.

Ma tête se redresse et nos yeux une nouvelle fois se croisent, ses iris d’un vert très clair et agrandis par l’envie qu’il a de moi me font frissonner et mon excitation repart de plus belle.

Je cambre mes fesses et m’empale lentement sur son gland déjà tout lubrifié, ses yeux se ferment et ses abdos se durcissent.

Je pose mes mains sur sa poitrine en continuant à m’enfoncer doucement sur lui jusqu’à ce que je sente les poils de son pubis contre mes bourses et l’intérieur de mes cuisses.

Je me redresse encore pour gagner quelques centimètres et je commence à onduler des fesses pour bien le sentir tout au fond de moi.

Ses yeux s’ouvrent de nouveaux et ses lèvres esquissent un sourire rempli de tendresse et du bonheur partagé de ne faire plus qu’un.

Ses mains attrapent mes hanches et les caressent avec une extrême délicatesse, se repaissant de mes formes fines et nerveuses.

Son bas-ventre ondule à son tour et je me relève suffisamment pour lui laisser l’espace nécessaire à ses petits coups de reins nerveux qui font coulisser son sexe contre mes parois en m’envoyant des ondes de plaisirs et de bien-être total.

Je me tourne un instant vers la croupe toujours offerte de mes deux amis et une forte chaleur me prend le visage devant la beauté de ses formes alléchantes.

Les coups de reins se font plus virils et mes yeux se reportent sur le visage de mon ami qui tout comme moi est rouge d’excitation.

Je sens aux gonflements de son gland qu’il n’est pas très loin de l’orgasme.

Je mets un de mes doigts sur mes lèvres pour lui faire comprendre qu’il doit se taire et presque à regret, j’ôte son bâton de plaisir de mon corps le laissant perplexe.

Un petit sourire sadique suffit à lui faire comprendre que pour l’instant son tour est passé et qu’il devra encore garder un certain temps son envie de jouir.

Quand je me lève en lui faisant signe de me suivre, le regard désespéré qu’il me jette alors m’arrête un instant hésitant, mais le gage doit encore durer longtemps et ils n’ont pas fini tous les trois d’en baver car j’ai bien l’intention de m’amuser avec eux quitte à ce que j’en subisse « avec plaisir » les conséquences une fois qu’ils seront libérés du gage et voudront certainement se venger.

Je le remets dans la même position que les autres en lui tapotant le sexe amusé et me tourne vers les deux autres beaux petits culs rebondit qui attendent toujours leurs tours.

Comme la première fois, je caresse le ventre qui tressaute de surprise et se durcit au contact de celui que j’ai choisi pour venir me rejoindre.

2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (122 / 150) (Au cirque) (Erwan) (L’inconnu « e »)


Petit retour en arrière en fin d’après-midi ce jour-là.

Erwan fait plus ample connaissance avec quelques-uns des nombreux amis de Florian et il en profite pour écouter et se faire une idée de tous ces couples ainsi que des interactions qu’ils ont entre eux.

Il repère assez vite les affinités de chacun et s’interroge même parfois sur les relations qu’ils ont pu ou peuvent bien avoir entre certains d’entre eux.

Erwan ne se sent pas du tout mis à l’écart mais comprend bien qu’étant entré très récemment dans la bande, qu’ils ne soient pas encore aussi attachés à lui qu’ils le sont entre eux tous.

D’ailleurs il repère vite que c’est exactement pareil pour le jeune Taha qui paraît perdu dans toute cette foule, il le rejoint alors et se rend compte qu’il est en admiration devant les magnifiques alezans qui continuent de répéter leur spectacle sous les yeux vigilant de leur dresseur.

Il vient donc tout naturellement s’asseoir près de lui et très vite à son tour devient attentif à ce qu’il se déroule sur la piste.

Il sursaute après quelques minutes de contemplations quand Taha lui parle.

- Ces animaux sont très beaux, il n’y en a pas là d’où je viens.


Erwan en hoche la tête :

- De si belles bêtes sont très rares, il faut des générations de sélections pour arriver à une telle perfection.

Taha reste muet, le principe de la sélection naturelle lui est compréhensible et ne trouve donc rien à rajouter aux paroles du jeune blanc.

- (Erwan curieux) J’ai appris que tu n’étais arrivé qu’hier, ils t’ont trouvé une place pour dormir ?
- (Taha) J’ai dormi avec Florian et Thomas la nuit dernière, Patrice viendra me chercher tout à l’heure pour me montrer où m’installer le temps que je vais passer ici.
- Ha !! Tu ne le sais encore pas ?
- Non !
- Tu es toi aussi un ami de Florian alors ?


Taha tourne la tête vers Erwan.

- Je ne le connaissais pas avant d’arriver, je suis juste venu lui apporter un message.
- (Erwan curieux) Et tu aimerais qu’il le devienne ?
- (Taha surpris) Qu’il devienne quoi ?
- Et bien ! Ton ami !!


Taha réfléchit un instant puis sourit :

- J’aimerais bien oui, mais je n’ai pas l’impression qu’il s’intéresse beaucoup à moi. Mais toi, tu es son ami ?


Erwan sourit au jeune Massaï.

- Pas depuis très longtemps mais je pense que oui.


Taha lui prend la main et la lui serre fermement.

- Tu pourrais peut-être lui parler pour qu’il accepte de croire la raison qui m’a fait venir dans ce pays.
- Pourquoi ne te croirait-il pas ?
- Parce que tout simplement moi-même j’ai de la peine à y croire.
- Houlà !!! C’est bien compliqué tout ça !!

Taha lui explique alors dans ses termes la raison de sa venue, Erwan l’écoute et au fur et à mesure ses yeux s’agrandissent de stupeurs devant les implications surréalistes de ce qu’il lui raconte.

Il a du mal à croire à cette histoire de dieux venus sur terre et dont l’un d’entre eux serait entré dans l’esprit de Florian, malgré tout ne voulant pas vexer le jeune homme ni le traiter de menteur, il écoute jusqu’au bout ses explications abracadabrantesques.

Taha n’est pas dupe :

- Toi-même ne me crois pas, je le lis sur ton visage. Je t’assure pourtant que tout ça c’est la réalité et que moi-même j’ai eu beaucoup de peine à y croire. Je n’aurais pas vu de mes yeux le dieu transparent dans la clairière des pierres qui soignent, je serais comme toi à penser que j’ai un démon dans ma tête.

Erwan regarde le jeune homme et y voit dans ses yeux qu’il croit dans tout ce qu’il vient de lui révéler.

Étant un garçon plutôt pragmatique, Erwan ne peut pas adhérer à cette idée de dieux.

Il préfère donc promettre à Taha qu’il en parlera à Florian et change aussitôt après de sujet.

- Comment trouves-tu les amis de Florian ?
- Étranges dans leurs comportements !
- (Erwan étonné) Ah oui ? Comment ça étrange ?

Taha se souvient de la discussion qu’il a eue avec Patrice, son œil habitué au guet et à la chasse remarque tout de suite la présence qui s’installe non loin derrière eux et qui de toute évidence écoute leur conversation.

S’il n’en dit rien à Erwan, c’est qu’il a déjà remarqué les regards que pose cette personne depuis hier sur le jeune blanc près de lui et qu’il connaît bien ce regard.

Aussi préfère-t-il l’ignorer pour l’instant et répondre à la question d’Erwan sur ses dernières paroles.

- S’aimer entre garçons une fois devenus hommes n’est pas dans nos coutumes et je ne vois que ce genre de comportement autour de moi depuis que je suis là.
- Ça doit te paraître bizarre alors ? Tu dois trouver ça choquant !
- Oui et non ! Tout du moins pas dans le sens que tu crois. En fait je suis plus étonné que choqué, je lis beaucoup d’amour dans leurs yeux et c’est une attitude nouvelle pour moi.
- Tu pourrais concevoir d’aimer un garçon ?


2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (123 / 150) (Au cirque) (Erwan) (L’inconnu "e") (suite)


- Je ne crois pas, non ! J’ai eu ce genre de relation avant d’être homme car chez nous le contact avec les femmes ne doit pas se faire avant ça et j’avais besoin d’évacuer et de découvrir comme tout le monde mes envies de sexe. Mes partenaires d’alors étaient et sont toujours mes amis, seulement il n’y avait pas l’amour que je vois ici et qui pour moi ne peut être donné qu’à une femme.
- (Erwan troublé) Je comprends !!


Taha le regard pénétrant :

- Tu en es bien sûr ?
- (Erwan surpris) Oui pourquoi ? J’ai connu moi aussi les rapports entre garçons et ensuite ceux avec des femmes.
- Mais tu n’as toujours pas trouvé l’amour ?
- Exact !! Pas encore !!


Taha avec une lueur d’amusement dans les yeux :

- Pourrais-tu le trouver avec un garçon ?

Erwan hésite, la question du jeune homme s’est déjà posée à lui et il en connaît la réponse.

Les yeux attentifs du jeune noir fixés sur lui attendent avec intérêt ses prochaines paroles, peut-il avouer ou pas ce qui jusqu’alors n’était que dans sa tête ? Oui, pourquoi pas.

- L’amour ne laisse pas le choix s’il est réciproque.
- (Taha sourit) J’ai vu partir certaines personnes chassées de ma tribu pour ces raisons que je ne comprenais pas alors. Maintenant ma vision change et je comprends ta réponse, les sentiments que j’ai lu dans les yeux de tes amis sont très forts et j’en suis heureux pour eux.
- Tu es un drôle de gars quand même, il faut le reconnaître !!
- (Taha amical) J’ai beaucoup appris chez les pères blancs du dispensaire et la tolérance de ses hommes de bien m’a fait souvent réfléchir. Là où je vis, seul le destin de la tribu compte et il faut des hommes et des femmes pour faire les enfants qui plus tard viendront en aide à leurs parents. Ici vous êtes nombreux, trop peut-être et donc ce n’est pas gênant pour votre tribu d’accepter qu’il n’en soit pas ainsi pour tout le monde.
- Hé bien !! Si on m’avait dit que je prendrais une telle leçon de tolérance d’un jeune homme comme toi !!


Taha comprend bien le sens des paroles du garçon près de lui.

- Vous nous dites « sauvages », mais nous ne sommes que « différents », l’esprit n’est pas que dans la tête d’un peuple ou dans la couleur de sa peau.
- Je m’en rends bien compte à présent, tu es un mec bien Taha et je suis heureux de te connaître. Malgré toutes nos différences, nous arrivons à avoir une conversation pleine de sagesse.

Sur la piste principale, les acrobates depuis presque un quart d’heure déjà, ont remplacé les pur-sang et s’entraînent à leurs tours.

Quelqu’un depuis un moment suit avec avidité la conversation des deux garçons assis sur les gradins, ses yeux n’arrivent pas à se détacher de la nuque d’Erwan et son cœur bat plus rapidement devant cette vision.

Les paroles entendues lui laissent l’espoir, infime soit-il que le garçon objet de son intérêt puisse trouver ici en sa personne l’amour qu’il recherche toujours.

De le savoir libre et célibataire libère une grande part de ses craintes et lui donne envie de tenter sa chance à la première occasion qui se présentera.

Erwan encore une fois ressent cette présence qui le fixe, machinalement il se masse la nuque pour effacer ces picotements troublants.

Patrice et sa compagne arrivent vers eux et du coup lui ôtent cette impression de l’esprit.

Il sourit au jeune couple qui vient directement s’asseoir près d’eux.

- (Erwan amical) Vous êtes venus chercher Taha pour lui montrer où il va loger ?
- (Patrice) Il ne sera pas loin puisque Tony s’est proposé de le prendre dans sa roulotte, il y a une chambre de libre depuis que Stella s’est mariée avec un des membres de la troupe.
- (Taha souriant) J’aime beaucoup Tony même si sa femme est trop bizarre et je suis heureux de pouvoir rester dans ce cirque. La ville des blancs est trop agitée et bruyante pour moi.


Erwan avec une petite pointe de jalousie :

- Veinard !! Ça m’aurait bien plus de rester ici à moi aussi.
- (Une voix derrière eux) Qu’à cela ne tienne ! J’ai de la place dans ma roulotte si tu veux.

Ils se retournent tous étonnés, Erwan voit alors qui est la personne qui vient de parler et sourit en la reconnaissant.

- C’est vrai ??
- Si je te le dis !! J’ai une roulotte que j’ai héritée de mes grands-parents et il y a largement la place pour deux personnes.
- Tu es sûr que je ne te dérangerai pas ?
- Je ne te l’aurai pas proposé si c’était le cas, alors !! Tu es partant ?


Erwan les yeux luisants de joie :

- Et comment que je suis partant !! Il n’est pas trop tard pour ce soir ? Non ? Alors je fonce chercher ma valise et je reviens.

Erwan se lève d’un bond et tout guilleret, sort du chapiteau pour aller directement à l’hôtel reprendre ses affaires.

Patrice sourit en le voyant aussi impatient.

- Il n’a pas fallu lui répéter deux fois Hi ! Hi ! Tu ne sais pas le plaisir que tu lui fais en lui ayant proposé de l’héberger chez toi le temps des vacances !
- Le plaisir est aussi pour moi.



Florian 18 ans surdoué ou Le don de guérir (livre 2) - laurentdu51100 - 01-09-2020

2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (124 / 150) (Au cirque) (Erwan) (L’inconnu "e") (fin)


Patrice qui remarque son sourire épanoui :

- Je vois ça !!

Taha sourit également mais ce n’est pas tout à fait pour les mêmes raisons, son instinct lui avait fait découvrir cette personne qui pourtant s’était faite discrète pour arriver derrière eux bien avant qu’elle ne se présente et s’il avait dirigé sciemment la conversation vers un sujet bien précis, c’est qu’il avait déjà repéré son manège et reconnu dans ses yeux cette flamme étrange que l’on nomme l’amour.

Le visage épanoui d’Erwan peut n’être dû qu’à la proposition de partager une roulotte dans le cirque et de rester ainsi plus près de ses amis, mais rien n’est moins sûr car il avait l’air de démontrer pareillement un grand plaisir d’être aussi ensemble tous les deux.

- À la vitesse où il est parti, il ne devrait pas être long à revenir.
- (Catherine) J’espère juste que le ménage est fait chez toi sinon ça la foutrait mal Hi ! Hi !
- Oups !! Excusez-moi mais je dois y aller !! Merci d’y avoir pensé !!

***/***

Erwan trépigne dans le bus qui le ramène jusque devant l’hôtel, il a le cœur rempli de joie à l’idée de passer ses vacances au cirque.

Il appelle ses parents pour les prévenir et aussi pour tâter le terrain de savoir s’ils vont le prendre mal ou pas.

Apparemment tout baigne pour eux et c’est en sifflotant qu’il pénètre enfin dans le hall de l’hôtel, prend sa clé et monte quatre à quatre dans sa chambre pour y reprendre ses affaires.

À peine dix minutes plus tard et il est déjà remonté dans le bus qui va en sens inverse cette fois-ci.

Il est doublement ravi, premièrement par les raisons déjà évoquées et ensuite par la personne qui lui a proposé si gentiment de venir partager sa roulotte.

Personne, qui dès les premiers regards ne lui était pas indifférente et dont il souhaitait faire mieux connaissance dans les jours à venir.

Du coup pense-t-il, ce sera plus rapide comme ça et s’il ne se rend pas encore bien compte du pourquoi d’autant de joie d’être avec cette personne, il n’est pas si naïf non plus pour ne pas comprendre qu’elle ne l’a pas laissé indifférent à sa bonne humeur et à son charme certain.

Du coup Erwan creuse un peu dans ses impressions et constate surpris qu’il n’y a pas que son cerveau qui réagit mais que son entrejambe se retrouve bien à l’étroit d’un coup.

Il s’interroge alors sur ce qu’il ressent réellement, perturbé quand même de la rapidité avec laquelle tout ça est arrivé.

Il n’aurait jamais cru en venant ici voir son ami que peut-être il y trouverait également autre chose qu’il espérait secrètement depuis un moment déjà.

Maintenant il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué se dit-il en riant bêtement tout seul.

Rien ne dit que cette proposition n’avait d’autres buts que celui tout bête de lui permettre de rester près de tout le monde.

Son sourire s’efface alors le temps de cette pensée, il se secoue alors en se disant qu’il verra bien où tout cela mènera et c’est en retrouvant son sourire, qu’il quitte le bus et entre dans le cirque.

***/***

En une demi-heure, la roulotte est rangée, nettoyée et parfumée.

Les draps sont changés, aussi bien les siens que ceux de la seconde chambre car il ne faut quand même pas trop espérer que ce beau gars qui lui a fait tourner la tête dès le premier jour soit dans les mêmes dispositions que les siennes.

Au moins il sera là tout prêt et ils verront bien alors où les mènera leur future cohabitation.

L’espoir reste permis et c’est le cœur léger avec un dernier regard de satisfaction sur l’état accueillant de sa roulotte que son corps et son esprit se mettent en état de veille, attendant avec fièvre qu’Erwan avec son sourire si craquant n’arrive et s’installe ici comme chez lui.

***/***

Erwan sa valise à la main se renseigne auprès d’un ouvrier du cirque, celui-ci lui indique où se trouve son futur logement et c’est d’un pas décidé qu’il s’y dirige ; Son jeans serré ne cache pas grand-chose de l’excitation tout autre qu’il n’arrive pas à juguler, Erwan n’y prend garde et c’est dans cet état de bandaison manifeste qu’il frappe à la porte de la roulotte aux couleurs rutilantes qui ne déparent pas des autres l’entourant et toutes aussi pimpantes.

La porte s’ouvre et un grand sourire l’accueille alors. Un sourire si resplendissant qu’il fait battre le cœur d’Erwan à cent à l’heure, la personne devant lui va pour lui céder la place afin qu’il puisse entrer à l’intérieur quand son regard s’arrête surpris devant la déformation manifeste de l’entrejambe du jeune homme planté devant lui.

Sa gorge se serre et devient sèche quand sa main lui montre tremblante la chose en plein émoi, n’osant pas encore espérer quant à la cause de cette raideur si troublante.

- Avoue que tu viens de te mater un porno avant de venir ! Hi ! Hi !

Erwan regarde sa braguette est pique un énorme fard ne se rappelant plus de cette érection qui l’a pris dans le bus et dont il avait fini par ne plus en avoir conscience.

- Oups ! Excuse mais je crois plutôt que j’étais excité à l’idée de retrouver quelqu’un.
- Ah oui !! Et qui ça ?


Erwan hésite malgré le sourire toujours aussi fortement marqué qu’il a en face de lui.

- Heu !! J’ai rendu ma chambre et je risque de me retrouver SDF si je te le dis.

N’osant comprendre mais son cœur ratant un battement et sa poitrine se soulevant plus rapidement qu’à l’habitude.

- Entre au lieu de dire des bêtises !!
- Tu ne m’en veux pas ? Je suis vraiment gêné que ce soit aussi visible tu sais ?

Erwan sent son poignet pris par une main ferme, celle-ci le dirige aussitôt sans hésitation vers le pantalon ample de son propriétaire et lui plaque la main là où Erwan sent une barre toute aussi dure que la sienne.

- Tu vois !! Il n’y a pas que toi qui es dans cet état !
- Ramirez ! Je…
- Chut !! C’était juste pour te faire comprendre que tu me plais toi aussi, maintenant il n’y a pas le feu et nous ne sommes pas obligés de nous sauter dessus.

Erwan regarde le jeune homme au visage rayonnant et au corps si souple qui maintenant lui amène l’espoir d’avoir enfin trouvé ce qu’il commençait à désespérer depuis si longtemps.

Que ce soit un garçon plutôt qu’une fille, il s’en fout royalement même s’il en est encore étonné car ce qui compte c’est qu’il se sente bien avec lui.

Erwan capture les yeux brillants de Ramirez dans les siens ; il pense soudainement à ses parents et crispe ses mâchoires d’appréhension.

- J’en connais deux qui ne vont rien y comprendre !!!


2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (125 / 150) (Aix) (Le pari perdu de Raphaël Éric et Thomas) (suite)


Le même sourire éclaire son visage quand il se laisse à son tour guider vers le lit encore chaud de mes premières turpitudes.

J’entends un murmure derrière moi qui me fais me retourner, les deux pipelettes se parlent à l’oreille se croyant d’une discrétion absolue.

- J’ai dit silence !! Deux heures de plus ce qui fait en fait cinq en tout déjà !! Fallait pas parier avec moi si vous ne vouliez pas le subir les gars, maintenant je ne veux plus vous entendre ou croyez-moi sur parole, je ne vous parlerais plus des vacances.

Apparemment la menace est largement suffisante car un silence de cimetière suit mes dernières paroles.

Je ne peux m’empêcher de sourire devant ses trois grands dadais nus offerts à moi sans aucune pudeur, exhibant à ma demande toutes les parties les plus intimes de leur anatomie.

Ma main pendant ce temps n’a pas cessé ses caresses lascives sur les abdos légèrement poilus de celui qui va bientôt connaître comme le premier vient d’en faire les frais, de l’arrêt brutal de mes ardeurs juste avant qu’il ne rende les armes.

Mais ça, il ne le sait pas et au vu de son visage rouge d’excitation, compte bien profiter de la situation pour prendre un super pied.

Je le fais s’agenouiller sur le lit, jambes bien écartées et les reins bien cambrés.

Aussitôt son petit trou m’apparaît encore délicatement masquer par ses poils drus et fins que je m’empresse d’écarter avec mes doigts avant de passer ma langue dessus.

- Arhh !!

Je prends mon slip au sol et le lui mets dans la bouche.

- Chut !!
- Mmm !!!

Je reprends alors ma caresse buccale en en rajoutant avec ma main libre qui passe doucement entre ses jambes lui flatter le sexe.

Sexe que je sens vibrer sous mes doigts et qui bande comme jamais, je souris devant le spectacle dont mes yeux s’abreuvent de ce corps offert et tremblant de désir.

Ses reins se cambrent encore plus quand sa poitrine vient s’écraser sur le matelas du lit ; ses fesses se tendent encore plus vers moi qui continue à lui dévorer l’anus y entrant maintenant entièrement la langue tant il est dilaté par le plaisir et l’envie de se faire prendre.

Je me redresse alors et mes mains viennent lui encercler le ventre alors que mon sexe tout luisant de foutre vient s’écraser sur son œillet qui l’absorbe aussitôt en le faisant se raidir davantage.

- Mmm !!!

Ce son de plaisir qu’il pousse, étouffer par mon slip dans sa bouche me fait frémir.

D’un coup de reins assez violent, j’entre en entier dans son intestin, mon entrée en force le fait couiner de bonheur et ses cuisses sont prises d’un soudain et irrésistible tremblement.

Comme tout à l’heure quand c’était mon tour de prendre le sexe viril de mon premier « supplicié » en moi, ma libido se déchaîne et pendant quelques minutes me transforme en bête de sexe qui rend fou mon partenaire recevant mon assaut en se pâmant de plaisir.

J’entends son souffle rauque et mes mains tenant fermement ses reins les sentent se durcir et se tendre. Je passe doucement en le cajolant au passage une main sous son ventre et je lui caresse longuement ses abdos durcis.

Son gland trempé de foutre vient s’écraser sur le dos de ma main au rythme des coups puissants que je lui assène avec vigueur.

Sa respiration passe alors en forte accélération et son cœur bat de plus en plus vite, me donnant le signal que j’attendais et comme la première fois c’est avec beaucoup de peine que je stoppe ma sodomie qui allait certainement me faire jouir en même temps que lui.

Je me retire lentement pendant qu’il tourne la tête vers moi les yeux montrant toute sa frustration de m’être arrêté si près de son orgasme qu’il sentait venir du plus profond de son corps.

Comme précédemment, je souris en prenant un petit air sadique et le fait se relever les jambes encore tremblantes du plaisir qu’il prenait.

Je le reconduis près des deux autres en louchant sur leurs croupes toujours aussi affriolantes, je vais comme ça paraît logique pour prendre en main le troisième qui attend manifestement son tour avec impatience.


2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (126 / 150) (Aix) (Hassan)


La conférence vidéo qu’il vient d’avoir avec son ambassade en Russie terminée, Hassan va directement dans son petit cabinet de toilette attenant à son bureau pour se passer un peu d’eau sur le visage qu’il a congestionné par la colère.

Le résumé de la réunion qu’a eue son ambassadeur avec le Président Russe lui reste dans la gorge et les dernières paroles de celui-ci à son encontre resteront graver dans sa mémoire jusqu’à ce que l’affront soit vengé ou que des excuses publiques lui soient données.

Hassan reprend place dans son fauteuil une fois qu’il s’est quelque peu calmé et donne quelques ordres qui déjà vont montrer à ce malotru mal embouché de quel bois il se chauffe.

Premièrement, il donne ordre à son ambassadeur de quitter le territoire soviétique une fois renvoyé tout le personnel et avoir brûlé ou emmené avec lui toute la paperasserie et les accords commerciaux que son représentant officiel détient sur place.

Deuxièmement, il donne un ordre d’embargo général sur toutes les importations et exportations en cours.

Troisièmement, il faxe une demande équivalente à tous les émirats et pays ayant avec lui un accord d’entraide ou de soutien.

Dernièrement, il ordonne le retour hors de ses frontières de tous les ressortissants Russes ou venant d’un pays allié à la Russie et qui prendra effet dès qu’il avalisera cet ordre le lendemain matin.

Avant de prendre cette dernière décision qui aura un impact fort au niveau international, il tient à avoir un entretien avec un représentant officiel de la république de Chine afin de s’assurer de sa neutralité pleine et entière envers cette dernière décision.

Il est minuit heure Française quand un fax lui est amené par son secrétaire particulier qui le lui tend avec un grand sourire aux lèvres qui ne laisse pas Hassan de marbre.

- Vous allez être content excellence !! L’émissaire désigné par Pékin au vu de l’urgence manifeste de votre demande et de la situation est une personne dont nous avons fait récemment la connaissance et avec laquelle vous avez assurément au moins un point d’entente en commun.


Hassan lit le fax et sourit.

- En effet !! Qui aurait cru qu’il avait aussi une importance politique ? Comme quoi il ne faut jamais s’étonner de rien dans la vie.
- M’autorisez-vous à prendre contact avec lui dès demain matin ?


Hassan repose le fax sur son bureau et regarde son secrétaire avec une vive lueur dans les yeux :

- Bien sûr !! Mais tu dois être fatigué, il est déjà tard.


Omar met un tour de clé à la porte et se retourne le visage épanoui :

- C’est que j’attendais que tu en aies terminé pour avoir mon petit câlin ?


Hassan le visage marquant son envie :

- Tu devras m’attendre encore un peu, je dois encore m’entretenir avec mon cousin Youssef.
- Tu penses en avoir pour longtemps ?
- Une petite heure tout au plus mais va donc te coucher !! Je saurais bien te réveiller à ma façon.


Omar retourne la clé dans l’autre sens en lui faisant un gros clin d’œil.

- Comme Son Excellence le désire, je suis au service de Son Excellence.

Hassan le regarde partir avec un petit air de regret assez comique qui fait chaud au cœur d’Omar qui l’aperçoit en refermant la porte.

C’est tout émoustillé à l’idée du réveil qu’il va connaître, qu’il s’en retourne tranquillement dans sa chambre pour y attendre celui qui depuis des années représente tout pour lui.

Youssef le croise dans le couloir de l’immense résidence, ils se saluent cordialement et le chirurgien reprend son chemin jusqu’au bureau d’Hassan non sans se faire la réflexion visiblement amusé que ce garçon est vraiment dévoué pour rester aussi tard au service de son prince.

***/***

Toc ! Toc ! Toc !

- Oui !!

Youssef entre et trouve son cousin tout pensif avec encore des étincelles dans les yeux, il rit gentiment en venant s’asseoir près de lui.

- Une nouvelle concubine en vue ?



Florian 18 ans surdoué ou Le don de guérir (livre 2) - laurentdu51100 - 01-09-2020

2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (127 / 150) (Aix) (Hassan) (suite)


- Hein !! Comment !! Mais non pourquoi ?
- (Youssef amusé) Je connais bien ce regard, c’est celui que tu as quand tu es amoureux.
- Pff !!! Mettons-nous au travail plutôt que de t’entendre dire n’importe quoi !! Tu as bien transcrit tous les dossiers médicaux sur ta tablette ?
- Oui !! J’ai fait quelques photos et j’ai téléchargé le fichier de l’IRM, tu verras comme moi que cette guérison n’est pas normale.


Hassan lui tend le cordon pour relier son appareil à l’ordinateur.

- Montre-moi, je suis vraiment curieux de voir ça.

Youssef raccorde sa tablette et va à la recherche des photos et du fichier, ses gestes deviennent vite fébriles et l’incrédulité marque bientôt son visage.

- (Hassan) Alors ses fichiers ? Ils arrivent ?
- (Youssef) Je ne comprends pas !! Il n’y a plus rien sur ma tablette !! Même les logos d’accueil ont disparu ??
- (Hassan en tendant la main) Donne voir !!

Il manipule quelques instants la tablette et le repose sur la table d’un geste amusé.

- On s’est fait avoir en beauté sur ce coup-là !
- (Youssef surpris) Comment ça ??
- C’est un coup de Maurice Désmaré, je comprends mieux qu’il n’ait pas eu plus d’exigences et se soit contenté de reprendre le dossier sans chercher à aller plus loin.
- Mais c’est impossible !! Je l’ai gardée tout le temps avec moi !!

Hassan réfléchit et essaie de se souvenir de quelque chose paraissant anormale pendant qu’il était avec eux à l’hôpital. Un éclair de compréhension lui fait taper du poing sur son bureau.

- Mais bien sûr !! La salle de radiographie !!
- (Youssef incrédule) Quoi la salle de radio ? J’étais trop loin des appareils pour que ça puisse arriver !!
- Rappelle-toi quand Maurice t’a bloqué quelques secondes le passage près de la porte ? Je suis sûr que c’est à ce moment-là que ça s’est passé !!


Youssef opine en revoyant la scène.

- Il est vraiment fort alors, je n’aurai jamais pensé à ça !!
- Oui il est très fort et surtout très intelligent, maintenant ce n’est pas non plus aussi important que ça en a l’air puisque nous connaissons les résultats.
- Sauf que ma tablette est morte !! Je lui enverrai la facture de la prochaine.
- (Hassan amusé) Je suis certain qu’il ne verra aucune difficulté à te la rembourser, je t’en fais même le pari.
- Tu y as cru toi à son histoire d’expérimentation ?
- C’est une possibilité même si ça ressemble plus à un canular qu’autre chose !! Ce garçon, Florian !! Il est beaucoup plus important qu’il n’y paraît, sinon pourquoi toute cette protection autour de lui et surtout ces morts d’hier soir ?
- (Youssef) Je suis quasiment sûr qu’en fouillant un peu, nous trouverons d’autres cadavres. Ce serait étonnant que nous soyons arrivés juste au moment où tout se déclenche.
- (Hassan) Il faut que j’en parle avec Ming, il doit en savoir beaucoup plus sur toute cette affaire. Surtout maintenant que nous savons les liens qui les unissent, Maurice Désmaré également et s’ils me disent que ce garçon est en danger, alors je leur proposerai ma protection et s’ils l’acceptent, de le faire venir passer quelque temps chez nous. Qu’en penses-tu ?
- Hum !! À mon avis ils refuseront car ils croiront que toi aussi tu as des vues sur ce gosse.
- Mais tu sais bien que c’est faux !!
- Moi oui parce que je te connais, mais eux ne savent rien ou pas grand-chose sur toi à part ta position politique et sociale. Ta parole ne leur sera certainement pas suffisante crois-moi.


Hassan après un instant de réflexion :

- Tu as sans doute raison et je serais à leur place, je penserais la même chose certainement. Maintenant même s’ils refusent, cela n’empêche qu’ils sauront mon attachement à la sécurité de Florian et qui sait !! Peut-être seront-ils suffisamment pris à la gorge pour accepter mon offre.


Youssef s’apprêtant à repartir :

- Ça ne coûte rien en effet de leur proposer ton aide, si tu veux savoir le fond de ma pensée ? Je crois qu’il est tout à fait capable de se protéger seul !!
- Allons !! Ne dis pas n’importe quoi !! Comment veux-tu qu’il fasse devant de telles puissances contre lui ?
- (Youssef en souriant) Pose-toi juste la bonne question !!
- Laquelle ??
- Pourquoi toi tu l’aimes déjà autant ??

Hassan va pour répliquer que c’est parce qu’il a sauvé la vie de son fils unique quand il commence à comprendre.

- Tu crois que ???


2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (128 / 150) (Aix) (Hassan) (fin)


- Regarde tout le monde autour de lui !! Sa seule présence amène le sourire sur tous les visages, qu’importe l’endroit !!
- Mais alors ça voudrait dire…
- Que le mystère qui tourne autour de ce garçon est beaucoup plus compliqué qu’il n’y paraît, oui !
- Toi qui ne l’as que très peu vu, tu ressens quoi quand tu penses à lui ?
- (Youssef avec un grand sourire) Ce que je ressens ? Juste l’envie de le revoir et d’apprendre à mieux le connaître. Et bien ! Il est tard et je ne voudrais pas te déranger plus, je pense que ta nuit n’est pas terminée et que tu as sûrement quelqu’un de plus intéressant que moi à rejoindre.

Hassan regarde son cousin comme si c’était la première fois qu’il le voyait vraiment.

Pourtant ils ont quasiment été élevés ensemble et ce ne sont pas les quelques années de séparation dues aux études différentes qui change grand-chose dans ce fait.

Youssef comprend bien le regard d’Hassan et sourit en se voulant rassurant.

- Nous sommes presque comme des frères tu sais ? Crois-tu vraiment que tu pouvais me cacher un si lourd secret aussi longtemps ? Il aurait fallu voiler ton visage quand il entre dans la même pièce que toi alors !! Et encore !! Le reste de ton corps exprimerait encore toutes tes pensées à son sujet.
- (Hassan suffoqué) Depuis quand es-tu au courant ?
- Déjà tu ne nies pas et j’apprécie ta confiance. En fait j’ai eu des soupçons dès le tout début je crois, quand j’ai pu lire son dossier d’aptitude qui était pour le moins succinct et entièrement dépourvu des compétences minimales qu’il fallait pour ce poste. Ensuite j’en ai eu la certitude il y a quelques années de ça déjà quand tu es parti sans lui pour tes affaires. Tu n’étais pas là et tu n’as pas vu ce pauvre garçon pleurer dès qu’il se croyait seul à l’abri des regards, je pense que tu ne devais pas être loin d’être dans le même état d’esprit que lui car tu es bien vite revenu si je me rappelle bien.

Hassan la gorge serrée par ce qu’il vient d’apprendre et qu’Omar s’était bien gardé de lui dire, répond d’une voix empreinte d’émotion.

- C’était trop dur pour moi aussi d’être loin de lui. Qui d’autre que toi est au courant ?
- Qui d’autre que moi as-tu d’aussi proche de toi ? Voilà plutôt la question qu’il te faut te poser.
- Pourquoi ce n’est que maintenant que tu m’en parles si ça fait aussi longtemps que tu es au courant ?
- Je n’en sais rien en fait !! Peut-être parce que tout à l’heure j’ai croisé Omar dans le couloir et qu’il avait exactement la même expression du visage que toi quand je suis entré dans ton bureau.


Hassan sourit tendrement.

- Ah oui ?
- Comme si tu ne le savais pas !! Par contre il va falloir que tu me donnes ton secret pour être aussi « disponible » Hi ! Hi !
- Comment ça, je ne comprends pas ?
- Comment fais-tu pour pouvoir honorer de la sorte toutes tes femmes et tes concubines en gardant assez de force pour vous deux quand vous êtes ensemble ? Tu as une sacrée réputation de queutard mon cousin, crois-moi !! Le palais résonne souvent de tes prouesses amoureuses et même le peuple connaît ta réputation et ta vigueur.


Hassan amusé cette fois.

- Il faut bien donner le change Hi ! Hi !
- Mon œil !! Je suis sûr que tu y prends du plaisir en plus et que tu ne rechignes pas à la tâche. Tu étais déjà comme ça quand tu étais ado rappelle toi ?
- Je me rappelle aussi que tu ne crachais pas dessus Hi ! Hi ! N’aurais-tu pas toi aussi un petit secret bien croustillant à me révéler ?


Youssef regarde son cousin d’un œil perçant.

- De quoi tu veux parler ?


Hassan content du renversement de situation.

- De rien rassure-toi !! Comme si c’était mon genre de t’espionner ? Maintenant si tu viens à me parler de cette jeune femme de chambre issue du peuple qui travaille pour toi aussi assidûment depuis ses dix-huit ans. Je te promets de faire l’étonné comme si je tombais des nues Hi ! Hi ! Allez !! Ne fais pas cette tête-là, comme tu me l’as dit si bien, nous nous connaissons depuis trop longtemps pour tromper l’autre sur nos sentiments.
- Tu sais donc pour Aïcha ??


Hassan avec un grand sourire :

- Il n’y a pas que toi qui as des yeux pour voir tu sais ? Va donc rêver à ta belle Aïcha et laisse-moi aller retrouver celui qui doit commencer à trouver le temps long s’il ne s’est pas déjà endormi. Nous nous verrons demain pour les affaires, bonne nuit mon cousin.

Les deux hommes s’étreignent plus longuement qu’à l’habitude, démontrant par là qu’une autre étape dans leur relation vient de se produire qui les liera encore plus fort dans cette amitié déjà exceptionnelle pour beaucoup de leur entourage.

Une fois Youssef reparti, Hassan soupire profondément de soulagement.

Pas qu’il ait eu peur que son secret soit dévoilé, mais simplement qu’il n’y en ait plus justement entre lui et son cousin qui de surcroît est son meilleur ami depuis toujours.

Un autre sourire, plus intime celui-là orne bientôt ses lèvres quand il éteint la lumière du bureau et va rejoindre d’un pas impatient celui qui est devenu pire qu’une drogue pour lui au fil des années.

Plus rien d’autre ne compte en cet instant que d’ôter ses vêtements et venir se serrer tout contre le corps chaud de son « jeune » amant.


2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (129 / 150) (Au cirque) (Yuan et Patricia) (suite)


Patricia a elle aussi ressenti la jouissance de Yuan et est plutôt fier de lui faire un tel effet.

Elle se rend compte également de la gêne du jeune homme maintenant que son sous-vêtement est inondé de son sperme, Patricia profite du manque de lumière pour se lever et pour lui laisser le temps de remédier à ce léger incident.

Mais surtout pour préserver sa pudeur car elle comprend très bien qu’il ait besoin de ce moment d’intimité de peur d’une moquerie venant d’elle.

Patricia en lui déposant un doux baiser sur ses lèvres.

- Je vais me repomponner un peu et me rafraîchir tu veux bien ?

Yuan qui cherchait une excuse pour se changer respire mieux d’un seul coup.

Il avait craint un instant qu’elle continue à être aussi entreprenante et constate qu’il n’avait pu se retenir et avait joui dans son slip comme un jeune puceau.

Il sourit néanmoins à cette idée car jeune il l’est manifestement ainsi que puceau.

Ce ne sont pas les quelques attouchements que se sont autorisés sur lui ses deux copains qui lui ferait dire le contraire, il profite donc de l’absence de sa chérie pour foncer directement dans son tiroir et en ressortir un slip propre.

Il descend rapidement celui qu’il porte et s’essuie le plus méticuleusement possible avec, avant de le mettre tout suintant de son jus poisseux dans la corbeille à linge.

Il renfile tout aussi rapidement le slip propre et retourne se coucher en attendant avec impatience la suite de cette nuit qui a commencé de si belle façon pour lui.

Patricia qui bien sûr a tout surveillé en laissant la porte du coin salle d’eau entrebâillée, n’a pas raté un seul geste du jeune Asiatique et s’est rincé l’œil de son physique si adorable qu’elle se force à attendre encore quelques instants avant de revenir à la charge et poser ses mains sur son corps trop magnifique à ses yeux.

Elle sourit malgré tout de la rapidité avec laquelle il s’est changé et essuyé, elle pense avoir eu raison d’agir ainsi et d’avoir préservé de cette façon l’intégrité virile de son chéri qui n’aurait sans doute pas apprécié plus que ça le fait de s’être lâché à son âge sous la seule excitation.

Quand le moment de le rejoindre lui semble bon, Patricia appuie sur la chasse d’eau et ouvre le robinet en profitant par la même occasion pour mettre un peu de fraîcheur sur les parties de son corps qui en ont bien besoin.

Maintenant pense-t-elle, il va falloir qu’il prenne un peu les choses en mains et se décide enfin à l’honorer comme il se doit.

Ce n’est pas pour rien qu’elle s’est fait prescrire et prend la pilule depuis plusieurs jours.

Patricia sort enfin et toujours nue retourne vers le lit où Yuan les yeux habitués maintenant au manque de lumière en prend plein la vue de ses formes pulpeuses et retrouve aussi sec une érection phénoménale.

La jeune femme se glisse sous la couette et vient tout contre son chéri pour prendre un peu de sa chaleur le temps que son corps se réchauffe. Elle pose sa main sur l’élastique du slip de Yuan et prend un air étonné pour lui dire.

- Tu crois que tu as encore besoin de ça ?


Yuan sent ses joues prendre feu :

- Bah non !!
- Alors pourquoi tu le gardes ? J’aimerais moi aussi découvrir ce qui se cache dedans tu sais ? Les filles sont aussi curieuses que les garçons et je crois que je t’en ai fait découvrir beaucoup sur moi tout à l’heure.

Voyant qu’il ne bouge toujours pas, visiblement tétanisé par le trac.

- (Patricia en riant) A trois c’est moi qui te l’enlève !! Un !! Deux !! Tr…
Yuan prend sur lui en fermant les yeux, il soulève son bassin et d’un geste vif enlève le bout de tissu et libère son sexe qui ne s’en trouve que beaucoup plus à l’aise d’un seul coup.

Patricia voyant pour la première fois la « chose » d’aussi près.

- Wouah !! C’était dommage de me cacher une si belle chose ! Je peux toucher ?

Yuan reconnaît volontiers que sa copine n’a pas la langue dans sa poche, ce qui finalement n’est pas plus mal vu sa timidité maladive avec les filles.

Patricia n’a pas que la langue bien pendue mais le reste aussi d’ailleurs car sans attendre sa réponse, sa main vient doucement caresser la hampe du jeune asiatique qui en frémit et manque encore une fois de jouir tellement son excitation est grande.

Patricia s’en rend heureusement compte et enlève sa main pour lui caresser d’autres endroits de son corps beaucoup moins sensibles, du moins c’est ce qu’elle croit car elle déchante très vite en s’apercevant que partout où ses doigts investissent la peau du jeune homme, il tremble et soupire de la même façon et est visiblement à chaque contact de sa main, au bord de la jouissance.

Patricia dépose ses lèvres tendrement sur celles de Yuan puis lui murmure à l’oreille, visiblement flattée des sensations qu’il ressent aux caresses qu’elle lui donne.

- Je te fais de l’effet on dirait ?


Yuan reprenant un peu le dessus sur son corps.

- C’est terrible, tu ne peux pas savoir !!
- (Patricia d’une voix douce) Fais-moi l’amour « Yu » (Voyant qu’il se raidit) Tu n’as pas envie ?
- (Yuan rouge de confusion) Bien sûr que oui mais j’ai peur que ça ne dure pas longtemps, heu !! Tu comprends ?
- Essaye toujours et puis nous avons toute la nuit pour recommencer autant de fois que nous en aurons envie, alors ce n’est pas grave si tu es un peu « rapide » la première fois tu sais.

Yuan change de position et vient s’allonger sur elle en faisant attention de ne pas l’écraser sous son poids.

Patricia écarte en grand ses cuisses et remonte ses jambes sur les reins du beau brun qui se retrouve ainsi le sexe au bord de celui de son amie.


2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (130 / 150) (Au cirque) (Yuan et Patricia) (fin)


La douceur de sa vulve contre son gland lui fait encore craindre le pire, il arrive avec beaucoup d’effort à résister à l’orgasme qui encore une fois arrive bien trop tôt.

Patricia suit avec intérêt les mimiques de son amant et en comprend le sens même si son esprit est préoccupé par tout autre chose qui la concerne en premier lieu.

Elle décide quand même d’en avertir Yuan.

- Je suis toujours vierge tu sais alors vas-y doucement.


Yuan n’avait pas besoin de ça pour être à l’aise.

- Guide-moi alors !!

Patricia passe sa main entre leurs deux corps et attrape le sexe prêt à exploser du garçon, elle a changé sa tactique de prise en mains et à remplacer la méthode douce qui apparemment rend fou son copain par une autre plus ferme qui de toute évidence au vu de ses réactions lui convient mieux.

Elle dirige alors le gland tout baveux de sperme vers sa vulve dans le même état de lubrification. Ce simple contact commence à la mener elle aussi vers des sensations de plaisirs qui la font frissonner, elle pose son autre main sur les petites fesses sensibles de Yuan et l’attire vers elle pour qu’enfin il la pénètre et qu’elle découvre pour la première fois le plaisir immense de se faire prendre.

Yuan ne réfléchit plus et d’ailleurs ne s’en porte pas plus mal car ça semble le calmer un peu.

Il sent son gland buter contre quelque chose qui l’empêche d’aller plus profondément, il hésite un instant et c’est Patricia qui l’encourage, n’osant pas d’elle-même franchir ce pas important de sa vie.

- Vas-y mon chéri ! Je t’aime !

Ses paroles dites à son oreille font bouillir le sang du jeune homme qui ayant l’aval de son amie, donne un coup de reins franc et sent se déchirer quelque chose en elle, qui lui permet enfin d’entrer son sexe tout entier et de sentir ses poils pubiens d’un noir corbeau, longs et fins comme des cheveux venir se frotter contre le pubis épilé et doux de sa chérie.

Patricia étrangement n’a presque rien senti, si ce n’est bien sûr le sexe fin de Yuan entrer en elle sans plus rien pour l’arrêter en chemin, c’est souriant et rassuré qu’elle rouvre les yeux et cherche les lèvres de son amant pour l’embrasser avidement.

Celui-ci n’osant plus bouger de peur de lui faire mal, sent une petite claque sur ses fesses et regarde son amie souriante et légèrement moqueuse.

- Allez cow-boy !! À cheval !!

Yuan en a les yeux qui s’ouvrent en grand tant qu’il ne s’attendait pas à ce genre de paroles venant d’elle. Est-ce ce qu’il lui fallait pour pouvoir résister davantage qu’il s’en sentait capable jusqu’à présent, mais le fait est qu’il se mit à honorer sa chérie suffisamment longtemps pour qu’elle ait un magnifique orgasme qu’il put mêler au sien tout aussi puissant et qui pour la première fois de sa vie se passa ailleurs que dans une main fébrile ou plus récemment deux bouches gourmandes et combien désirables également.

La nuit fut brève niveau sommeil mais très longue pour les découvertes et les câlins.

Avant de s’endormir, après un dernier baiser, ils ne peuvent s’empêcher de sourire à une pensée qui les traverse tous les deux au même instant.

- (Yuan) Je serais curieux de connaître ta dernière pensée ma chérie.


Patricia en lui faisant un clin d’œil.

- Et moi la tienne mon chéri.
- (Yuan amusé) Tu crois vraiment qu’ils accepteront, je veux dire avec toi !!

Patricia lui fait une bise puis se blottit confortablement contre son corps, épuisée par cette longue nuit pleine de découvertes et de souvenirs qui lui seront inoubliables.

- Ils viendront à mes pieds me supplier tu verras !
- Hi ! Hi ! Je voudrais bien voir ça Hi ! Hi !
- On a le droit de rêver, non ?
- Alors bonne nuit ma chérie et fais de beaux rêves.

Patricia ferme les yeux et aussitôt vient à elle l’image de trois jeunes garçons magnifiques et souriants qui se tiennent par la taille et viennent vers elle entièrement nus.

- Toi aussi mon chéri, les miens sont déjà merveilleux.
- Les miens aussi, bonne nuit ma belle.



Florian 18 ans surdoué ou Le don de guérir (livre 2) - laurentdu51100 - 01-09-2020

2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (131 / 150) (Aix) (Le pari de Raphaël Éric et Thomas) (fin)


Quand soudainement, je ne suis plus aussi sûr de ma décision et d’une petite tape je lui fais comprendre que ce ne sera pas encore son tour cette fois-ci et reviens derrière celui qui a commencé le gage en le prenant par le sexe et en le dirigeant une nouvelle fois sur le lit.

Je l’allonge en travers sur le dos et l’embrasse passionnément un long moment.

Je vais ensuite chercher celui que je venais de quitter à l’instant et lui fais prendre la même position à l’autre bout du lit puis comme au premier, un long baiser nous lie.

Je surveille le troisième d’un œil car ça fait bien maintenant une heure que nous avons commencé sans que je m’occupe de lui plus que les quelques caresses et claques sur les fesses au moment des choix.

Les deux autres allongés sur le lit me regardent avec avidité, je le sens bien derrière mon dos. Leur tour pour l’instant est passé et je reste hypnotisé sur la croupe et le sexe aux bourses imberbes et pendantes du dernier restant à attendre.

Quelque chose en moi change soudainement et l’envie de jouer avec leurs nerfs ne me paraît plus si amusante qu’au début quand tout a commencé.

J’ai peur d’avoir été trop infatué de moi-même alors qu’ils n’ont certainement envie tout comme moi que de passer un très bon moment tous ensemble en amoureux.

Le mot quand je le pense, me fait enfin ouvrir les yeux sur moi et ma façon de voir les choses.

Quand est-il pour eux ? Me suis-je seulement posé la question ? Mon sexe débande soudainement et j’attrape Thomas par le bras en l’amenant à se retourner et il voit tout de suite que quelque chose ne va pas en me serrant tout contre lui.

Raphaël et Éric se redressent d’un bond et viennent nous rejoindre en venant se serrer à leur tour contre nous deux.

Thomas me prend par le menton et dirige mon visage doucement vers le sien.

- Qu’est ce qui se passe « Flo » ?


Je deviens hystérique en répondant :

- Je déteste ce jeu, j’ai juste envie d’être avec vous trois. Je ne suis pas normal !! Je vous aime et je sais bien que je vous fais souffrir, toi Thomas parce que tu préférerais m’avoir pour toi seul et vous deux parce que nous ne nous voyons pas assez et que cette façon d’être finira par déstabiliser votre couple.

Thomas en faisant signe aux autres de venir avec nous, me pousse gentiment et m’allonge sur le lit, sa main caresse doucement ma joue pour tenter de me calmer.

Raphaël vient se serrer également contre moi et ses lèvres se posent sur ma tempe en me donnant des petits bisous très tendres.

Éric caresse doucement le dos de Raphaël et de Thomas en me fixant intensément de ses yeux verts.

Nous restons ainsi un assez long moment avant que j’y voie plus clair et que j’arrive à mieux comprendre les paroles qu’ils n’arrêtent pas de me prodiguer depuis tout à l’heure.

- (Thomas) Tu as eu trop les nerfs à vif ces derniers jours, avec tout ce qu’il s’est passé. Je t’assure que tu te trompes et que je ne souffre absolument pas de te partager avec Éric et « Raph », je les aime aussi tu comprends ?? Je serais au contraire très malheureux si nous ne nous retrouvions pas de temps en temps tous les quatre ensemble.


Je lui réponds d’une petite voix :

- C’est vrai ?
- (Thomas en souriant) Bien sûr que c’est vrai, tu me connais assez pour savoir que je ne te mentirais pas sur ce genre de sentiments. J’aime Éric depuis des années et Raphaël depuis le premier jour où je l’ai rencontré, bien sûr pas de la même façon que je t’aime toi parce que nous deux c’est au-delà de ça.

Je regarde Raphaël qui sourit à son tour en me faisant une bise au coin des lèvres.

- Et toi ?
- (Raphaël) Je t’aime Florian et ce que je vais te dire Éric le sait parce que je lui ai dit plusieurs fois et il l’accepte car pour lui aussi c’est pareil. Je t’aime et j’aime Thomas, autant que j’aime Éric et qu’Éric m’aime.


Éric est ému et essaie de détendre l’atmosphère.

- En voilà des « je t’aime » Hi ! Hi ! Mais « Raphi » a raison « Flo » nous tenons autant à vous qu’à notre couple. Je sais que pour vous deux c’est plus fort mais nous n’y pouvons rien, c’est comme ça et nous ferons avec.


Une larme coule de mes yeux devant autant de franchise et de bonheur.

- Promettez-moi qu’on restera toujours ensemble ?

Je n’attends aucune réponse car leurs yeux brillants parlent pour eux. J’ai encore un truc ou deux à leur dire et je pense qu’il n’y aura pas de meilleurs moments pour leur en parler aussi je me lance :

- Il y a aussi « Yu » et il va falloir que Thomas discute sérieusement avec « Mat »

Là je crois que je vais avoir des explications à donner sur mes dernières paroles, la tête qu’ils font me fait sourire mais montre aussi leurs troubles quand à ce que vient faire Mathis dans cette conversation.

- (Thomas) Que vient faire mon cousin dans tout ça ?


Je lui prends la main et la serre pour le rassurer.

- Rien ne t’inquiète pas !! Juste qu’il est toujours amoureux de moi et que Damien n’est pas au courant.


2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (132 / 150) (Aix) (Explications entre amis/amants)


- Et toi ?
- Quoi moi ?
- Tu ressens quoi pour Mathis ?
- Il te ressemble trop !
- Ce n’est pas une réponse « Flo ».
- Je l’aime comme mon frère si c’est la réponse que tu attends de moi, rien de plus mais comme je te l’ai dit, il te ressemble trop et c’est perturbant.

Je leur raconte alors le petit « incident » de cet après-midi et du fait que j’ai bien failli ne pas résister à ses attouchements tellement il me faisait penser très fort à Thomas.

Mes amis m’écoutent sans rien dire jusqu’à ce que j’en aie terminé de mes explications.

- (Raphaël en hochant la tête) Je dois bien avouer que je comprends Florian, Mathis est vraiment d’une ressemblance extraordinaire avec toi Thomas et donc je trouve normal qu’on s’y intéresse.
- (Thomas) Qu’on ??
- (Éric) Tu as très bien compris ce que Raphaël voulait dire, maintenant ce qui m’inquiète le plus c’est ce qu’il allait révéler à Florian à propos de « Dami » et je ne sens pas ça super-bien.
- (Thomas) Vous vous faites un film là !! Je connais bien mon cousin et je sais bien ce qu’il éprouve pour Damien.
- (Raphaël) Oui mais s’il est comme nous et qu’il n’arrive pas à s’enlever « Flo » de la tête, je le comprends tu sais et si Florian ne faisait pas attention à moi avec ce que je ressens pour lui, j’en serais frustré moi aussi.
- (Thomas) Qu’est-ce qu’on fait alors ?
- (Je lui prends la main) Parle lui !! Il t’adore et se confiera à toi sans problème, il faut juste qu’il comprenne que ce n’est pas possible et il finira par se faire une raison.
- (Thomas) Ouaih !! Facile à dire mais ce n’est pas si évident que ça croyez-moi, comme vous le dites si bien il me ressemble beaucoup et j’ai bien peur que niveau sentiments ce soit pareil. Je n’aimerais pas le savoir malheureux car je sais comment je serais si c’était lui qui venait m’annoncer un truc pareil.
- (Raphaël) Alors il n’y a plus qu’une chose à faire !!
- (Éric le regarde étonné) Tu n’y penses pas sérieusement j’espère ?


Raphaël en le regardant dans les yeux :

- Alors trouve une autre solution, gros malin !!
- (Je cherche à comprendre) Mais enfin !! De quoi vous parlez vous deux ?
- (Thomas d’une voix troublée) Je crois qu’ils veulent faire entrer Mathis dans notre groupe.
- Vous n’êtes vraiment pas bien, décidément !!
- (Éric se défend) C’est toi-même qui viens de nous dire qu’il te fait trop penser à Thomas !! Tu dois donc éprouver quand même quelque chose pour lui ?


Thomas me regarde et voit bien mon regard gêné.

- Je ne pense pas que ce soit Mathis qui te bloque « Flo », je pense plutôt que c’est à cause de moi que tu es aussi intransigeant.
- Mais non !! Enfin !!
- Allez !! Donne-nous ta vraie raison !!
- En dehors du fait que je ne suis pas amoureux de ton cousin tu veux dire ? C’est justement parce qu’il est ton cousin que je trouve cette idée loufoque.


Thomas cherche dans mon regard si ce n’est pas la seule vraie raison justement.

- Tu es sûr que tu n’éprouves rien pour lui et que ce n’est pas juste parce que tu sais très bien que pour moi ce serait juste impossible d’avoir une relation avec Mathis ?
- Bon OK !! Je le trouve craquant !! Mais c’est normal aussi puisqu’il est quasi-une copie conforme de toi, mais je t’assure que je ne suis pas amoureux de lui. Ce n’est pas comme pour Yuan tu comprends ? Crois-moi Thomas il n’y aura jamais rien entre Mathis et moi !!

Je me tourne vers Éric et Raphaël.

- Vous autres vous faites comme vous le sentez, mais pour ma part, je ne reviendrai plus là-dessus et je te conseille vivement Thomas de le lui faire savoir avec tout le tact qu’il faudra pour qu’il s’ancre bien ça dans le crâne une bonne fois pour toutes.
- (Thomas visiblement rassuré) Je le ferai puisqu’il le faut.
- Je pense que ce sera mieux pour lui et qu’il se rendra compte qu’il a déjà Damien et qu’ils vont bien ensemble.
- (Éric en soufflant fort) Pfff !!! Et bien quelle soirée !! Remarque que je ne regrette pas qu’on ait mis les choses à plat !! Ça me fait penser qu’on pourrait revenir à nous quatre et reprendre les hostilités où elles avaient si bien commencé ?
- (Raphaël) Reste encore Yuan !! Tu sais que pour moi et Éric ce n’est qu’un ami ?
- (Je le regarde surpris) Je le sais bien oui !! Pourquoi cette question ?
- Parce que j’ai bien compris que pour vous deux c’était plus que ça.
- C’est clair !!
- (Thomas) Ça vous embête ?
- (Éric) Bien sûr que non !! Mais je ne nous vois pas avec Raphaël dans un truc avec lui alors comme ça les choses sont claires.
- (Thomas) Ce n’était pas dans nos intentions non plus de faire une méga partouze avec Yuan, juste qu’il est bien que vous soyez au courant tous les deux qu’il compte aussi beaucoup pour nous.
- (Éric en souriant) On s’en était déjà rendu compte, maintenant les gars s’il n’y a plus de placards à ouvrir et à vider, je vous propose d’en revenir à nous quatre.

Il regarde son sexe qui lentement mais sûrement reprend vie.

- Il y a popole qui retrouve la forme et avec ce que m’a fait subir « Flo » tout à l’heure, j’ai les balloches pleines à craquer et j’ai bien l’intention de les vider avec un de vous trois et le blondinet me parle bien sur ce coup-là.

« Miraculeusement » un redressement général a lieu et l’ambiance redevient soudainement très chaude.

Éric attrape Thomas et se frotte langoureusement à lui en l’embrassant à pleine bouche pendant que Raphaël s’approche de Florian avec sa démarche qu’il sait qu’elle va le rendre fou.

- (Raphaël) A nous deux mon gaillard !! À mon tour de t’en faire baver !!
- (Éric sans réfléchir) Fais gaffe quand même !! N’oublie pas qu’il a failli mourir il n’y a pas si longtemps que ça !! Alors ne le brusque pas non plus !!


2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (133 / 150) (Aix) (Raphaël apprend que Florian à frôler la mort pour le sauver)


Raphaël s’arrête net et se retourne vers Éric en attrapant Florian par la taille.

- C’est quoi encore que cette histoire ??
- Tu dormais bien et c’est normal que tu ne sois pas au courant, en plus nous n’avons pas eu le temps d’en parler avec toi depuis.

Raphaël se tourne vers moi et m’enserre encore plus fort avec son bras, sa main posée sur mon ventre me donne des bouffées de chaleurs qui m’empêchent complètement d’avoir l’esprit clair.

Raphaël s’en rend bien compte mais ne change pas pour ça sa prise sur moi, il me plaque contre son torse le visage se baissant à la hauteur du mien.

- Raconte !!!

Le contact de son corps m’ôte toute envie de parler, mais au contraire de mettre mes bras autour de son cou et profitant qu’il se soit baissé à mon niveau.

Je colle mes lèvres aux siennes et l’embrasse avec toute l’envie que j’ai de lui.

- Après !!

Raphaël tourne légèrement la tête et s’aperçoit que Thomas est déjà allongé sur le lit avec Éric qui le caresse sur tout le corps.

Son attention revient vers son petit rouquin adoré et il acquiesce de la tête.

- D’accord mais faudra tout me dire, promis ??
- Promis !!

Nos lèvres se scellent une nouvelle fois et je sens son sexe raide se frotter juste au-dessous de ma poitrine.

Le mien se retrouvant entre ses jambes à buter dans son sillon fessier.

Comme Éric vient de le faire pour Thomas, je le pousse lentement en l’embrassant toujours jusqu’au lit où je le fais s’allonger à côté de mes deux amis qui ne s’en aperçoivent même pas tellement ils sont déjà pris dans leurs passions.

Je peux m’allonger sur Raphaël et ainsi mieux profiter de son corps, ma main lui pelote l’entrejambe outrageusement en serrant fortement son sexe et en faisant rouler ses testicules jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus et qu’il me soulève brusquement et me retourne comme une crêpe afin d’écarter mes fesses à loisir et d’y entrer son membre bandé à mort jusqu’au plus profond où il peut l’y amener.

Sa façon de faire assez brusque m’envoie direct au septième ciel et des paroles que je ne me serais jamais cru capable de prononcer s’échappent alors de moi en chapelets obscènes.

- Putain !! C’est bon !! Baise-moi comme une chienne, je suis ta salope !! Vas-y crache ton jus et inonde mon cul !! Ahhh !!! Encore !! Putain c’est trop bon !!! Plus fort « Raph », éclate-moi le cul avec ta grosse bite !! Tu vas me faire jouir !! Encore plus fort vas-y !! Ahrr !!! Je viens !!! Putain ça me chauffe de partout !! Vas-y plus fort !! Ouuiii !!!

Mon sperme jaillit alors comme une fontaine, Raphaël en sueur se bloque au fond de mon cul et jouit à son tour en tremblant, ses bras m’enserrant le ventre fermement.

J’attrape son cou en lançant mes mains par-derrière ma tête et je me redresse toujours empalé sur sa queue qui m’éclate toujours le fondement, mon sexe lâche alors une dernière giclée plus puissante encore que les autres qui me pâme et me vide de toute force dans un orgasme monstrueux qui ne m’était encore jamais arrivé jusqu’alors.

Mes mains relâchent son cou et mon corps s’affale sur le lit complètement vidé de toute énergie bientôt rejoint par le corps de Raphaël qui s’étale sur le mien sans déculer, son sexe toujours fermement entré en moi sous les regards d’abord surpris puis inquiets de nos deux compagnons qui ont suivi nos ébats les yeux écarquillés de stupeurs.

Éric voyant Raphaël recouvrir tout mon corps de sa masse musculeuse, réagit très vite et le prend doucement en le faisant rouler sur le côté afin qu’il arrête de m’écraser sous lui.

Son sexe fait un « plop » quand il s’extrait de l’intérieur de mes fesses, ce simple bruit déclenche mon fou rire qui malgré mon état trouve la force de monter dans les octaves jusqu’à ce qu’une main ferme vienne me bâillonner.

- (Éric inquiet) Silence !! Tu veux réveiller toute la baraque ou quoi !! Putain Thomas !! Tu peux me dire ce qui lui a pris ??
- Je pense que c’est le comportement macho de Raphaël qui a été l’élément déclencheur.


Éric songeur prend Thomas à part :

- J’ai déjà remarqué plus d’une fois l’attirance qu’ils ont l’un envers l’autre dès qu’ils sont ensemble.





Florian 18 ans surdoué ou Le don de guérir (livre 2) - laurentdu51100 - 01-09-2020

2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (134 / 150) (Aix) (Raphaël apprend que Florian à frôler la mort pour le sauver)


- Je me suis aussi plusieurs fois fait la remarque mais c’est pareil pour nous deux si tu réfléchis bien et ça nous va bien, non ?

Éric sourit et contemple un instant le beau blond nu qui ne se prive pas d’en faire autant.

- Je crois qu’ils sont calmés pour un moment, vient ici toi que je te fasse ta fête.
- (Thomas amusé) Bien monsieur !

Éric frémit à ses paroles et leurs yeux se captent avant qu’ils ne se jettent littéralement l’un sur l’autre, déchaînés par ce qu’ils viennent de voir et avec la même envie dans le regard.

Thomas allonge Éric sur le lit les genoux au sol et vient s’emboîter sur lui, son sexe se masturbe un long moment dans sa raie poilue et n’y tenant plus, investit son fondement comme l’a fait juste avant Raphaël sur Florian.

Éric se cambre sous la saillie et donne des coups de reins nerveux pour mieux se sentir pénétrer, sa queue s’excite en se frottant nerveusement contre le drap du lit et commence à s’humecter de sperme tant le plaisir de se faire prendre par son copain lui chavire les sens.

Les mouvements brusques du lit et les gémissements de plus en plus fort des deux beaux mecs en train de copuler à côté de moi me redonne une envie grave de jouir.

Je me redresse et descends du lit pour venir derrière mon Thomas qui a le visage rouge des coups de boutoirs qu’il donne avec énergie et qui me regarde prendre position en présentant mon sexe redevenu énorme entre ses deux belles fesses tressautant sous mes yeux encore une fois injectés de sang par l’énorme montée de libido qui me reprend.

J’attends qu’il soit entièrement dans Éric pour lui bloquer un instant les reins, le temps de la lui mettre bien profondément à son tour. Les genoux fléchis au-dessus de lui, je positionne mon gland sur l’anneau tout rose et palpitant et d’un geste souple, j’entre jusqu’à la garde dans mon homme qui geint de contentement.

Mes deux mains attrapent les fesses d’Éric et mes bras se tendent pour laisser l’espace nécessaire à mon blondinet maintenant complètement déchaîner par sa prise en sandwich et lui donnent toutes les facilités pour ses va-et-vient nerveux qui l’emmènent très vite vers le point de non-retour.

Raphaël suit lui aussi cette double copulation et profitant qu’Éric pour mieux se faire mettre se soit relevé de contre le lit pour y glisser la tête avec gourmandise et prendre en bouche le gland détrempé qui sous la douceur subite n’y résiste pas et crache sa jouissance dans la bouche de son copain.

L’orgasme du premier amène inéluctablement celui des deux suivants qui poussent un « Han !! » sonore dans un ensemble parfait en se déversant à leur tour bien calé au fond des culs si accueillants qu’ils pourfendaient de la plus belle des façons et qui sous l’orgasme se contractent en enserrant très fort les sexes crachant leurs plaisirs.

Raphaël se branle en avalant le sperme d’Éric et ses yeux se révulsent quand il jouit à son tour et envoie voler sur le sol le fruit de ses manipulations. Je ne peux m’empêcher d’admirer ses traits crispés qui lui donnent une beauté dont je deviens de plus en plus fou, je n’attends pas que son dernier jet suive le chemin des autres et j’embouche avec avidité sa queue encore palpitante pour la lui nettoyer et goûter à ce dernier envoi de semence au goût si particulier.

C’est peu dire que dans les instants qui suivent le silence est de mise, le temps pour nous de reprendre nos esprits et quelques forces.

Nous réitérons cet exercice encore deux fois dans la nuit avant d’être enfin repus et de pouvoir nous allonger bien sagement les uns contre les autres.

C’est là que Raphaël revient sur le sujet que notre trop-plein de libido avait interrompu.

- Maintenant je veux tout savoir, qu’est ce qui est arrivé à Florian exactement hier soir ?

Il apprend alors avec les yeux agrandis de stupeur tous les aléas de la nuit dernière et une fois que nous nous taisons, il vient se serrer contre moi le regard rempli de larmes.

- Pourquoi « Flo » ?? Pourquoi as-tu failli mourir pour me sauver ?? Tu aurais dû appeler du secours au lieu de prendre de tels risques !! Pourquoi ??

Je lui sèche les yeux d’un revers de main et je le fixe avec une telle intensité qu’il en tremble d’émotion.

- Parce que je t’aime et que je ne voulais pas te perdre, tu peux comprendre ça ??

Voyant que de nouvelles larmes s’échappent de ses yeux, je me penche sur lui et lui dépose un baiser sur les lèvres.

Quand je me redresse enfin, il peut voir sur mon visage l’énorme sourire que j’ai de la joie de l’avoir près de moi.

Raphaël refoulant difficilement ses larmes.

- Oui et c’est réciproque, jamais je n’ai aimé autant quelqu’un que vous trois !! Merci pour tout !!

***/***

Dans les deux chambres d’à côté, deux couples les yeux rouges et les corps exsangues d’avoir trop fait l’amour, ils s’endorment sous le silence retrouvé de cette nuit torride où ils se sont donnés sans compter.


2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (135 / 150) (Aix) (Quatrième jour) (Le réveil de Rémi)


Il n’est pas encore sept heures ce matin-là quand les premiers bruits du cirque commencent à résonner autour des roulottes d’habitation.

Les ouvriers s’attellent tôt à leurs tâches quotidiennes car ce n’est pas encore le temps des vacances pour tout le monde et les animaux doivent être soignés et bichonnés avant les premiers exercices du matin.

Rémi est le premier dans la roulotte à ouvrir les yeux, il va pour se lever afin d’assouvir un besoin pressant et fait en sorte de faire le plus discrètement possible pour ne pas réveiller les autres occupants.

Au retour des toilettes, il jette un œil vers le jeune couple enlacer et nu qui dort au-dessus des draps et ne cachent rien de leurs corps de garçons au regard admirateur mais aussi troublé de Rémi qui n’accepte que difficilement de reconnaître son attrait pour un corps masculin.

La séance de masturbation et de doigtage de cul d’Arnault hier soir lui reste en mémoire et il se demande toujours pour quelle raison le jeune homme a fait ça devant lui.

Il n’est bien sûr pas au courant du petit gage que devait honorer Arnault ni des conversations que ces deux gars devenus depuis peu ses amis ont eues par rapport à lui juste avant.

Son regard se tourne alors vers le lit voisin et son visage change du tout au tout.

Un grand sourire affectueux l’illumine en regardant le garçon enroulé dans son drap et ne laissant apparaître que le haut de sa tête et ses cheveux châtain foncé en pétard.

Rémi rougit tout seul de ce qu’il a osé faire dans la nuit et se rend compte de la chance qu’il a eue de ne pas se faire découvrir par son ami.

Un frisson le prend quand il repense à sa main sur son corps à lui caresser les poils et à se repaître de la douceur de sa peau.

Pourquoi a-t-il fait une chose pareille ? Pourquoi a-t-il pris le risque de perdre celui qui est devenu son meilleur ami ? Et enfin pourquoi a-t-il joui aussi fort en le caressant et en ne pensant qu’à lui pendant ce moment où son sperme est venu s’étaler aussi puissamment sur son torse ?

Maintenant que va-t-il se passer ? Osera-t-il encore le regarder en face quand ils parleront des filles et devra-t-il s’avouer à lui-même qu’il y a beaucoup plus qu’une simple amitié, tout du moins de sa part vis-à-vis de Baptiste alors qu’il aurait encore hier pu jurer mordicus qu’il ne s’intéressait absolument pas aux garçons.

Et même s’en fâcher si quelqu’un venait à trop insister sur ce sujet comme c’est déjà arrivé parfois avec Alice.

Il sourit en pensant à sa sœur qui apparemment le connaît mieux que lui-même pensait se connaître et qui gentiment depuis quelque temps déjà, lui faisait ses petites réflexions à double sens.

Réflexions qui avaient le don de l’exaspérer au plus haut point.

Sa tête bourdonne de toutes ces questions ou plutôt de ces remises en questions.

Que veut-il au juste ? Redevenir comme avant et tout simplement tenter de gommer de son cerveau cette soirée et cette nuit qui le perturbe tant, ou tout avouer et libérer son esprit une bonne fois pour toutes au risque des moqueries et de l’incompréhension de certains ?

Déjà, il est rassuré au niveau de la bande parce que s’il y aura bien des gens qui se permettront de le juger, cela ne viendra certainement pas d’eux et le seul risque mais pas le moindre loin de là, serait en fait de perdre l’amitié de Baptiste et de ça il n’en est absolument pas question.

Rien que le fait d’y penser, lui noue l’estomac et lui amène une vague violente de désespoir.

Donc quoi faire ? Déjà être moins susceptible sur le sujet et petit à petit montrer une ouverture pour tâter doucement le terrain et connaître l’éventuelle réaction de Baptiste.

Une peur atroce lui remonte au cerveau et Rémi comprend bien qu’il n’osera jamais prendre ce risque insensé d’avouer à celui qui remplit ses pensées de l’intérêt qu’il lui porte.

Une idée germe dans la tête de Rémi, une idée que d’aucuns trouveraient complètement folle mais qui dans l’état d’esprit chamboulé actuel du jeune garçon apparaît comme étant de génie.

Rémi repense à sa petite séance de masturbation de la nuit et ce dit que s’il s’était fait capter, son ami n’y verrait certainement pas autre chose qu’une forte envie comme il doit en avoir lui aussi à se dégorger le poireau et de l’avoir fait à côté de lui, qu’une marque supplémentaire d’amitié et de confiance.


2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (136 / 150) (Aix) (Quatrième jour) (Le réveil de Rémi) (fin)


Si Rémi prenait un tant soit peu de recul sur cette pensée, il verrait tout de suite qu’elle est complètement débile et que sa main sur le ventre de Baptiste à le caresser comme il l’a fait n’est pas un acte de confiance mais tout simplement une preuve manifeste de ses tendances.

N’en étant pas à ce point aussi lucide et le fait d’y penser lui ayant redonné l’envie, il passe la main sur son slip et constate que c’est le branle-bas de combat à l’intérieur et qu’il pourrait peut-être en profiter pour mettre son petit plan en action et ainsi tester les réactions de Baptiste quand il s’en apercevra.

Ce que ne voit pas Rémi car il est trop obnubilé à fixer son copain, c’est qu’Aléxie depuis déjà plusieurs minutes, en fait depuis qu’il est sorti des toilettes, le regarde en douce et suit attentivement tous ses gestes ainsi que les émotions que son visage délivre comme dans un livre ouvert.

Le soleil déjà entre dans la roulotte qui maintenant commence à être baignée de sa lumière quasiment comme en plein jour. Ça permet à Aléxie de mettre sa petite idée à exécution.

Il déplace doucement sa main jusqu’à la minuscule table de nuit où il a posé son portable et en retenant son souffle, il le prend et commence à filmer le jeune homme debout au moment où celui-ci justement passe sa main sur son sexe bandé.

Rémi commence à se masturber par-dessus son slip en s’approchant lentement du lit où dort encore Baptiste.

N’y tenant plus, très vite, il baisse le devant suffisamment pour en sortir son sexe qu’il peut ainsi prendre à pleine main et continue à s’astiquer avec des gestes doux en contemplant de toute évidence son ami.

De son autre main, Rémi soulève avec précaution le drap qui recouvre Baptiste et le tire vers ses jambes jusqu’à faire apparaître les petites fesses tendues dans le slip du jeune homme endormi.

Rémi sent ses jambes semi-écartées pour lui faciliter la tâche trembler d’excitation et sa main sur sa hampe accélère le rythme pendant qu’il se mord la lèvre inférieure et tente de contrôler sa respiration qui devient de plus en plus saccadée au fur et à mesure qu’il sent son plaisir commencer à lui prendre les tripes.

Il avance encore jusqu’à buter contre le montant du lit et commence de toute évidence à perdre le contrôle de son corps qui laisse couler de grosses perles de sueurs lui coulant le long de ses jambes jusqu’au sol.

Vient alors le moment fatidique où n’y tenant plus, il s’arque et envoie sa jouissance dans son autre main, qu’il pense à mettre devant son sexe juste à temps pour ne pas envoyer tout sur le corps découvert de Baptiste.

Une fois son orgasme passé, son esprit devient subitement plus clair et il se rend compte alors de l’énormité de son geste et des conséquences si quelqu’un l’avait vu.

Il n’aurait pu prétendre comme c’était son idée à une manifestation naturelle venant d’un jeune gars plein de vitalité, sa position et son regard braqué sur son copain étant trop parlants de ses vraies raisons.

Aléxie stoppe la fonction caméra de son téléphone et le dissimule juste à temps, Rémi dans sa honte pose sur eux un regard apeuré de les avoir oubliés et pousse un ouf de soulagement en voyant qu’ils dorment encore.

Il remonte son slip et tient son autre main poisseuse bien droite en se dirigeant une nouvelle fois vers les toilettes.

L’eau coule dans le lavabo et les traces blanchâtres s’évacuent par le siphon dans un tourbillon que Rémi regarde comme hypnotisé.

Quelle connerie il a fait pense-t-il, heureusement qu’il n’y aura pas de conséquences et que personne ne l’a vu se donner en spectacle.

Il s’essuie les mains et retourne une nouvelle fois dans la grande pièce à vivre qu’ils partagent et cette fois fait suffisamment de bruit pour réveiller les autres.

Pour Arnault et Baptiste, c’est un réveil normal du genre habituel à cette heure si matinale.

Du genre tête dans le cul qui les fait sourire en se regardant, Aléxie lui fait semblant de s’étirer mais sourit intérieurement de la petite scène qu’il a prise en images.

Il n’a n’y l’intention de la montrer ni celle de s’en servir dans un but quelconque, simplement plus tard dans la journée il compte bien prendre au corps Baptiste et lui faire avouer son intérêt pour Rémi.

Si son ami émet des doutes sur les sentiments que Rémi a pour lui alors seulement à ce moment-là il lui prouvera le contraire.

Aléxie espère ainsi aider au rapprochement de ses deux copains, il se dit malgré tout que des réveils comme il vient d’en avoir un, sont très intéressants et admirer un beau gars en train de s’astiquer n’est pas du tout déplaisant et lui donne envie d’un gros câlin.

Il se resserre donc contre Arnault qui capte tout de suite son envie dans ses yeux et sourit en faisant toutefois la grimace en montrant l’autre partie de la roulotte où se trouvent les deux autres garçons de la tête.

- (Arnault) J’ai fait mon gage, le prochain sera pour toi.
- (Baptiste qui a entendu) Quel gage ?
- (Arnault souriant) Tu demanderas ça à Rémi, il se fera une joie de te le raconter dans les détails Hi ! Hi !
- (Rémi surpris) Ah ! Parce que c’était un gage ? Je comprends mieux alors !
- (Arnault amusé) Tu croyais que c’était pour tes beaux yeux ? Le prochain coup alors Hi ! Hi !

Rémi qui encore hier aurait sans aucun doute répondu vertement, se contente d’un petit sourire en coin.

- Pfft !!! N’importe quoi !!

Arnault n’en revient pas et regarde Aléxie incrédule qui a lui le sourire aux lèvres et lui glisse à l’oreille.

- Il y a eu du changement suite à ta petite exhibition, j’ai la nette impression que notre Rémi commence à devenir lui-même.




Florian 18 ans surdoué ou Le don de guérir (livre 2) - laurentdu51100 - 01-09-2020

2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (137 / 150) (Aix) (Catherine)


Retour en arrière.

Après le fameux premier petit-déjeuner passé dans la caravane avec son chéri et ses deux amis, Catherine les a laissés à leur travail et a décidé d’aller visiter ce fameux cirque où ils sont venus passer les deux prochaines semaines.

Elle sourit en revoyant les deux copains sexy de son fiancé et le culot qu’ils ont eu de rester en boxer devant elle.

Catherine ne connaît personne à part eux trois et Florian qu’elle n’a pas revu depuis le fameux repas au restaurant où elle a fait sa connaissance.

Elle a été étonnée ce jour-là au premier abord que Patrice qui est malgré son âge un homme fait, se soit pris d’une si forte amitié envers le gamin tout minus qu’elle découvrait pour la première fois.

Dès leurs premières paroles, Catherine sans savoir dire pourquoi a commencé elle aussi à se prendre en d’amitié pour Florian.

Peut-être sa bouille adorable ou cette gouaille naturelle quand il lui a parlé ? En tous les cas, elle s’est très vite sentie prise au piège de l’énorme sympathie qu’il dégageait et ne souhaite plus maintenant que de le revoir.

Catherine erre donc plus ou moins consciemment à la recherche du petit rouquin.

L’ampleur de ce cirque l’impressionne également car jamais elle n’en a vu un aussi grand, la matinée passe donc bien trop vite pour elle avant qu’il ne soit temps d’aller retrouver son chéri à la caravane.

Ils sont déjà tous les trois rentrés quand elle arrive, ils s’enquièrent de sa matinée, ayant pour leur part estimé d’avoir bien avancé dans leurs boulots.

Patrice en la prenant prend par la taille.

- Tu n’as rencontré personne ?
- Pas vraiment non !! Mais c’est si grand que je ne me suis pas ennuyée tu sais !!
- (Dorian) C’est étonnant que tu n’aies pas rencontré Florian ?
- (Gérôme) Ça va être l’heure du repas, allons-y et nous le trouverons certainement là-bas

« Florian pendant ce temps-là était devant les cages à s’inquiéter de l’attroupement d’autant de monde devant un Néro en fureur. »

Les quatre amis discutent encore quelques minutes et sortent de leur caravane pour prendre la direction du barnum servant de réfectoire.

Ils croisent en cours de route un certain nombre des membres de la bande qu’ils présentent au fur et à mesure à Catherine.

Celle-ci ouvre de grands yeux à chaque nouvelle présentation.

Que ce soit filles ou garçons qui paraissent avoir été tous d’un âge très proche, ils respirent tous la santé, la beauté et la bonne humeur.

Catherine sourit quand elle aperçoit un jeune homme très blond et croit le reconnaître à son physique avantageux et d’une extrême beauté virile.

- Voilà sans doute votre fameux Thomas ? C’est vrai qu’il est magnifique comme garçon mais un peu grand pour moi.


Patrice regarde ses deux autres potes avec amusement.

- Viens ! On va te présenter !!

Un grand signe de sa part fait sourire le grand blond en les reconnaissant et le fait se diriger vers eux, Catherine au fur et à mesure qu’il se rapproche n’en revient pas de la carrure d’athlète du jeune homme et c’est finalement la tête relevée assez haut vers le ciel qu’elle regarde ses yeux quand il est tout près d’elle.

- Salut les gars !! Bonjour heu !! Catherine c’est bien ça ? Patrice nous avait dit que son amie était jolie mais il a été léger sur ce coup-là, tu es beaucoup plus belle que sa description.

Catherine est bercée par la voix grave et sensuelle du jeune homme, son compliment lui va droit au cœur et son sourire devient épanoui quand elle lui répond.

- Par contre il ne s’était pas trompé en me parlant de toi.

Elle se tourne vers les trois garçons qui sont morts de rires derrière elle.

- Quoi !! Qu’est-ce que j’ai dit d’aussi drôle ?
- (Patrice en riant) Il y a une petite erreur sur la personne Hi ! Hi ! Ma chérie, je te présente notre « grand » ami Flavien.
- (Catherine en rougissant) Je croyais que c’était lui votre fameux Thomas.
- (Flavien qui comprend mieux) Merci pour le compliment mais non, ce n’est pas moi Thomas. Je comprends que tu t’y sois laissé prendre parce que je suis aussi beau que lui Hi ! Hi !
- (Dorian amusé) Ça ira les chevilles !!!
- (Flavien) Bah quoi !! On peut bien rêver cinq minutes aussi !!
- (Gérôme amical) Tu peux toujours, oui !!

Catherine écoute médusée. Le magnifique garçon qui est devant elle au physique impressionnant respirant la puissance et la force pure, qu’elle trouve d’une grande beauté vient juste à l’instant d’envier celle de ce fameux Thomas que ses amis ne cessent de vanter.

C’est en riant de son trouble qu’ils repartent tranquillement accompagner de Flavien rejoindre le lieu où ils vont prendre leurs repas.

En entrant dans le barnum et grâce à sa grande taille, Flavien repère très vite Thomas qui discute avec Yuan et leur tourne le dos.

- Par ici venez !!

Catherine les suit et remarque assez rapidement qu’ils se dirigent vers deux garçons à l’allure élancée, l’un aussi blond que l’autre est brun et qui ne se sont pas encore aperçus de leur arrivée vers eux.

Flavien tape gentiment dans le dos de Thomas qui se retourne et lui délivre un grand sourire de bienvenue.

- Thomas ! Je te présente une fan Hi ! Hi ! Méfie-toi d’elle, c’est une flatteuse. Rends-toi compte qu’elle m’a pris pour toi Hi ! Hi !


Thomas se tourne entièrement et ses yeux amusés fixent la jeune femme se tenant aux bras de Patrice.

- Enchantée mademoiselle !!

Un grand blanc suit ces paroles d’accueil, Catherine vient de se prendre de plein fouet les yeux magnifiques et le sourire enjôleur du beau Thomas et sa gorge est devenue soudainement sèche, un long frisson lui parcourant le corps tout entier.

Elle croit soudainement voir double quand un deuxième garçon tout aussi magnifique et lui ressemblant comme ce n’est pas possible vient se placer à la droite du premier et c’est avec difficulté qu’elle arrive enfin à déglutir et à refermer la bouche.

Patrice en la serrant plus fort contre lui.

- Alors ??
- Waouh !! Ça fiche un sacré coup !!!


2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (138 / 150) (Aix) (Quatrième jour) (Erwan et Ramirez)


Ramirez se lève et regarde l’heure, huit heures bientôt et il sursaute d’avoir autant dormi.

Il prend quand même le temps de préparer le petit-déjeuner et de boire son bol de café avant d’écrire rapidement un petit mot signifiant à Erwan qu’il fasse comme chez lui quand il se réveillera à son tour et qu’il pourra le retrouver aux box avec ses chevaux dont il doit s’occuper.

Il ne peut s’empêcher avant de sortir d’ouvrir la cloison séparant la chambre d’ami et d’observer avec un immense sourire empreint d’émotion le jeune homme endormi qui s’y trouve.

C’est d’un bon pas en chantonnant qu’il quitte la roulotte pour retrouver ses chevaux.

La nuit a été calme car ils avaient trop de choses à se raconter sur leurs vies et leurs attentes, Ramirez et Erwan se sont trouvés plein de points en commun et les rires ont fusé à la moindre occasion montrant ainsi combien ils étaient bien ensemble et qu’aucune gêne du premier aveu ne subsistait entre eux.

Une soirée calme où ils se sont tenu la main à la moindre occasion et où ils se sont accordé un bref chaste mais savoureux baiser avant de se coucher des papillons plein les yeux.

Ramirez craignait un peu de ne pas être assez entreprenant car il s’imaginait que les garçons des villes n’appréciaient pas l’attente et se livraient aux joies du sexe dès le premier soir.

De toute évidence Erwan n’est pas comme ça et le lui a bien fait comprendre en lui demandant un peu de temps afin de faire le point sur ce qu’ils leur arrivent.

Le seul point qui assombrit la bonne humeur de ce matin si spécial est la pensée que d’ici deux semaines son ami devra repartir dans sa caserne et la crainte qu’il l’oublie lui noue soudainement le ventre.

Peut-être pense-t-il alors qu’il vaudrait mieux ne pas commencer cette relation si c’est pour avoir bientôt le cœur brisé par une séparation.

Il sait bien en pensant à ça que ce sera impossible pour lui car toutes ses pensées sont dirigées sur Erwan depuis qu’il l’a vu et son corps réclame autant que son cœur un contact plus intime encore.

C’est quand il termine les soins aux quatre magnifiques alezans et qu’il s’apprête à nettoyer leurs box, qu’il se sent pris par la taille avec douceur et qu’un contact doux et humide lui apporte un frisson dans le cou.

Erwan en lui faisant un dernier bisou :

- Bien dormi ?


Ramirez se retourne et l’embrasse à son tour chastement dans un coin de ses lèvres.

- Comme un bébé et toi ?


Erwan troublé par son sourire lui rend son baiser mais cette fois bien centré sur les lèvres de son ami.

- Pareil !! J’espère que ce soir j’aurais droit à ma tutute.

Erwan se rend compte des paroles qu’il vient de prononcer, le double sens de sa blague lui saute alors aux yeux et il devient rouge comme une pivoine.

Ramirez s’en rend bien compte et sourit d’une telle fraîcheur, il l’étreint alors dans ses bras en lui murmurant à l’oreille.

- Tout ce que tu veux si c’est ton désir, j’aime bien quand tu rougis comme ça !! Tu es trop mignon !!


Erwan en se séparant de lui et en le regardant dans les yeux.

- J’ai signé pour quatre ans encore tu sais ?
- Oui et alors ?
- Tu te sens capable d’attendre tout ce temps et de ne me voir que pendant les vacances ?
- Plus longtemps encore s’il le faut !!
- Vraiment ??
- Vraiment je t’assure !! Si tu savais depuis le temps que je t’attends !! Qu’est-ce que quatre ans dans une vie ? Et puis nous ne serons pas les seuls dans ce cas-là, regarde autour de toi !! Beaucoup de nos nouveaux amis sont dans le même cas et tu as bien vu le plaisir qu’ils ont à se retrouver ? Pourquoi n’en serait-il pas de même pour nous deux ?
- Tu ne m’oublieras pas alors ?
- Je peux te retourner la question aussi tu sais ?
- Tu sais bien que non !!
- Alors tu as aussi ta réponse !! Je sais que c’est rapide tout ça pour nous deux mais je n’ai jamais éprouvé ça avant et je suis certain tu m’entends !! Certain !! Que tu es celui que j’attendais depuis toujours.


Erwan est troublé par le ton employé.

- Je crois bien que moi aussi !!
- Tu crois seulement ??


Erwan sourit et le reprend dans ses bras.

- Mais non !! J’en suis sûr !! C’est seulement qu’il faut que je me fasse à l’idée que je suis tombé éperdument amoureux d’un garçon, c’est nouveau pour moi alors que toi tu ne t’as jamais vraiment posé la question pas vrai ?


Ramirez approche ses lèvres frémissantes des siennes :

- Jamais !! Tu as raison et je vais te le prouver !!

Quand ses lèvres touchent celles d’Erwan, Ramirez ressent le frisson qui traverse le corps de son ami.

Il force doucement avec sa langue jusqu’à ce qu’un étroit passage lui permette de l’insinuer lentement dans la bouche de son ami et chercher avidement la sienne qui d’abord timide, vient ensuite au contact en découvrant à son tour toute la douceur de celle de Ramirez.

Leurs lèvres restent un long, très long moment scellées entre elles et c’est chacun le visage rouge d’émotion qu’ils se séparent enfin et se regardent béatement.

Erwan en a le souffle court.

- J’ai le droit à un deuxième ?
- Autant que tu en as envie « bébé ».

C’est un coup de museau manquant de les renverser qui les font revenir à la réalité quelques minutes plus tard.

Ramirez met une tape amicale sur le museau de Sun.

- Héééé !!! Espèce de sale jaloux Hi ! Hi !



2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (139 / 150) (Aix) (Quatrième jour) (Ming « ambassadeur »)


Ming termine sa conversation téléphonique internationale et retourne immédiatement après dans sa chambre sans une parole et le visage fermé.

Ses hôtes se regardent en haussant les sourcils d’incompréhensions d’un tel comportement aussi inhabituel de sa part.

Michel se reprend un café en soupirant fortement.

- Ça n’annonce rien de bon !! J’ai rien compris bien sûr à tout ce qui s’est dit, mais il m’a quand même semblé entendre plusieurs fois prononcer le prénom de Florian.


Maryse en venant s’asseoir près de son mari.

- J’ai entendu aussi !! Et puis plus d’une heure au téléphone ce n’est pas rien quand même.

Pendant que le vieux couple discute et se donne leurs impressions sur le changement d’humeur de Ming, celui-ci a ouvert son ordinateur et consulte sa boîte sécurisée qui ne lui sert quasiment exclusivement que pour ses affaires financières.

Le fichier attendu est bien arrivé, il en lance alors la lecture et sur l’écran apparaît le visage sérieux de son interlocuteur précédent et qui lui confirme simplement les instructions données par téléphone afin que Ming soit certain qu’il ne s’agit pas d’une tromperie.

Il entre l’adresse mail qui lui a été indiquée et n’est pas plus surpris que ça d’être immédiatement accepté par son possesseur.

Il demande aussitôt la visioconférence et le visage amical d’Hassan lui apparaît alors dans le petit écran situé au coin de son ordinateur.

Hassan lui envoie un petit geste de la main.

- Bonjour Monsieur Tsu !
- Votre altesse va bien ?


Hassan n’a qu’un bref moment d’hésitation.

- Trêve de mondanités Ming ! Je présume que tu as eu l’accord de Jintao pour entendre mes doléances ?
- Et j’en ai été très surpris figure toi !!
- Peut-on se voir rapidement ?
- Ça va de soi !! Où et quand ?
- Au plus tôt et où tu veux !!
- Tu n’as qu’à venir comme ça, je te présenterai les grands-parents de Florian.
- (Hassan sourit tout seul) Entendu, donne-moi l’adresse !
- (Ming amusé) Non !! Il y a quelque chose que tu ne sais pas sur Florian ? Étonnant ? !
- (Hassan amusé) Je serais là-bas dans trente minutes monsieur Tsu.
- Parfait excellence ! Nous vous attendons.

Une fois la communication interrompue, chacun des deux hommes prend ses dispositions pour cette rencontre ; Hassan en demandant la fameuse adresse à son service secret et Ming en allant avertir les De Bierne de sa venue.

***/***

Une demi-heure plus tard.

Le véhicule se gare devant l’entrée du pavillon et Hassan habillé en Européen en sort, il est venu seul pour éviter les indiscrétions et traverse rapidement la petite allée jusqu’à se retrouver devant la porte qui s’ouvre avant qu’il n’actionne le bouton de sonnette.

Ming l’accueille d’une franche poignée de main et le fait entrer sans plus tarder.

Il lui présente ensuite Michel et Maryse ainsi que les deux petits qui viennent juste de se réveiller et qui boivent leur chocolat chaud dans la cuisine.

Ming tergiverse un instant, ne sachant pas s’il peut ou non inclure les De Bierne dans la conversation.

Hassan de lui-même répond à sa question en prenant la parole.

- Peut-être pourrions-nous avoir cette conversation loin des enfants ?
- (Michel) Installons-nous dans le salon et si vous craigniez qu’ils nous entendent, nous pouvons parler en Anglais. Ma femme et moi-même le parlons couramment.

Suite du dialogue traduit de l’Anglais.

- (Hassan en souriant) A votre convenance.

Il explique alors longuement le pourquoi de sa demande de neutralité de la république de Chine envers les actions qu’il a déjà et envisage encore de mener à l’encontre de la république de Russie.

Il explique ce qu’il a appris sur les agissements du KGB dans le commando envoyé pour kidnapper Florian qui a heureusement et malheureusement pour eux échoué de la façon tragique qu’ils connaissent.

L’envoi de son ambassadeur et l’entretien qu’il a eu avec le Président Poutine, ainsi que les paroles blessantes de ce dernier envers sa personne et son représentant.

Ming retient difficilement sa colère grandissante au fur et à mesure qu’il apprend et comprend les implications de toute cette affaire.

- La neutralité bienveillante de mon pays vous est acquise, vous comprendrez certainement qu’elle restera secrète et non officielle. Maintenant je vais en référer à nos autorités politiques qui apprécieront certainement à leur juste valeur la façon dont les dignitaires étrangers sont traités.
- (Hassan visiblement soulagé) Je n’en attendais pas moins de votre grand pays et je comprends bien qu’il ne veuille pas s’impliquer plus dans cette sordide affaire.
- (Ming hésitant) Mes gouvernants ne connaissent pas tous les tenants de ce différend tu comprends ? Florian reste chez nous une personne parfaitement inconnue de nos services, je m’en suis assuré depuis plusieurs mois déjà et nous ne sommes pas hélas plus vertueux que les Russes s’ils venaient à en apprendre trop sur lui.
- (Michel perplexe) Tu veux dire qu’eux aussi tenteraient de…


Ming en le regardant droit dans les yeux pour qu’il y lise la franchise de sa réponse.

- Se l’approprier pour l’utiliser à leur propre compte ? Ça ne fait aucun doute et beaucoup d’autres pays s’ils savaient n’auraient pas plus d’hésitations à faire la même chose, crois-moi !!

Ludovic et Mélanie terminent leur petit-déjeuner en silence, ils entendent parfaitement la conversation dite avec suffisamment de force pour que les paroles arrivent jusqu’à eux.

- (Mélanie curieuse) Pourquoi ne parlent-ils pas en Français ?
- (Ludovic sérieux) Pour ne pas que nous comprenions sans doute !!
- Ah oui ? Je me demande bien quand même ce qu’ils se racontent ?
- (Ludovic à voix basse) Ils parlent de Florian et des gens qui lui veulent du mal !!


Mélanie surprise le regarde avec de grands yeux.

- Tu comprends ce qu’ils disent ?


Ludovic en hochant la tête :

- Of course !!