01-09-2020, 12:31 PM
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (104 / 150) (Au cirque) (Troisième jour) (suite)
Taha retrouve Patrice sous le chapiteau, il est toujours frigorifié et a vraiment du mal à s’adapter à ce pays.
Patrice s’amuse avec un trousseau de clés et rit tout seul de la farce qu’il vient de jouer à ses amis, attendant avec impatience qu’ils s’aperçoivent qu’elles leur manquent pour débarrasser Florian de ses menottes.
C’est donc en ricanant bêtement qu’il accueille le jeune Massaï.
- Tu me cherchais ?
- Oui car je voulais te parler.
- Tu n’as pas réussi à te faire des amis et tu t’ennuies ?
- Non pas du tout au contraire, c’est moi qui me suis un peu éloigné des autres mais ils sont tous très sympathiques avec moi.
- Qu’est ce qui ne va pas alors ?
- C’est Florian, il ne veut pas écouter ce que j’ai à lui dire et il croit qu’un démon est dans ma tête.
- (Patrice surpris) Un démon ?
Taha hésite car certains mots lui sont souvent très durs à trouver.
- C’est comme ça que nous disons chez nous quand certaines personnes racontent n’importe quoi.
- Ah d’accord !! Tu veux dire qu’il pense que tu délires ?
- Oui c’est ça !! Que mes paroles n’ont pas de sens, pourtant il doit comprendre qu’il est important qu’il vienne avec moi et rencontre le dieu qui l’attend là-bas.
- Écoute Taha !! Je te propose d’aller voir Florian avec toi demain et de lui raconter mes visites à la clairière, peut-être qu’ensuite il t’écoutera avec plus d’attention. En attendant, profite de tes nouveaux amis et apprends leurs façons de vivre.
Taha sourit sous son écharpe.
- Ils ont de drôles de coutumes et chez nous il n’y a que les garçons n’ayant pas encore le statut d’homme qui sont autorisés à s’y adonner.
- (Patrice intéressé) À quel genre de coutumes tu fais allusion ?
- Celle de jouer entre garçons par exemple.
- Tu veux dire quand ils s’embrassent ?
- C’est ça oui et aussi pour le reste, chez nous c’est autorisé tant que nous n’avons pas l’âge d’aller faire notre demande pour prendre une femme car les relations sont proscrites avant ça. Les garçons comme les filles apprennent donc entre eux les plaisirs du sexe mais cela s’arrête aussitôt après et ensuite ce n’est plus permis par nos aînés.
Patrice qui apprend par Taha les mœurs de sa tribu.
- Il n’y en a jamais qui ont envie de continuer ensuite ?
- Ça arrive mais c’est très rare et ils sont chassés de la tribu.
- Ça doit être dur pour eux et leurs familles, que deviennent-ils ensuite ?
- Certaines mères sont tristes mais la faute est trop grave pour être pardonné, certains vont rejoindre la ville des hommes blancs.
- Et les autres ?
Taha hausse les épaules.
- Ils meurent, nos dieux ne leur donnent plus leurs protections et c’est très dur de vivre dans la jungle sans l’aide de la tribu.
- Mais toi ? Tu as déjà eu ce genre de relation ?
- Bien sûr avec les autres garçons de mon âge nous le faisions très souvent, ça nous évitait de trop penser aux filles et nous y prenions beaucoup de plaisir. Mais maintenant je suis un homme et je vais bientôt prendre femme et avoir des enfants pour que la tribu s’agrandisse.
- Tu ne regrettes pas ces moments avec tes amis ?
- Non pourquoi ? Regrettez-vous d’être devenus des hommes ?
Patrice comprend alors l’énorme fossé de culture qui les sépare, il ne doute pas un instant des paroles du jeune Massaï quand il dit avoir aimé et ne pas avoir regretté d’arrêter tout ensuite.
Ça lui semble à lui « civilisé » très difficile à admettre, pour Patrice les choix de l’adolescence confortent ceux de l’âge adulte ce qui manifestement n’est pas le cas pour le jeune homme.
Maintenant il a bien vu que celui-ci n’avait pas du tout les mêmes rapports avec la vie et la mort, n’en serait-ce pour preuve la froideur avec laquelle il a décoché sa flèche dans le crâne de l’homme la nuit dernière et le manque évident de remords de l’avoir fait.
Lui-même bien qu’il soit armé, n’a jamais tiré sur personne et se demande souvent s’il en serait capable s’il fallait qu’il le fasse.
Pour sauver sa vie certainement mais pour abattre quelqu’un de sang-froid il en doute.
Il emmène Taha jusqu’aux gradins pour regarder les artistes s’entraîner, le temps passe ainsi assez vite.
A un moment Patrice s’aperçoit qu’il a toujours les clés des menottes dans ses mains et repart en vrille en se demandant quelle tête ils doivent faire maintenant car ce serait étonnant qu’ils ne s’en soient pas aperçus depuis tout ce temps.
Taha curieux en le voyant rire sans raison, lui pose la question.
- Pourquoi tu ris tout seul ? Tu as un démon dans la tête toi aussi ?
- (Patrice mort de rire) Moi non mais j’en connais deux qui doivent se demander quoi en ce moment Hi ! Hi !
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (105 / 150) (Au cirque) (Troisième jour) (suite)
Thomas est allongé de tout son long sur le corps gracile de son ami et reste ainsi un long moment les yeux fermés.
Les sensations qu’il perçoit sont si intenses que c’en est presque une jouissance continue et les quelques petits gestes aguicheurs de Florian ne font rien pour le calmer bien au contraire.
Florian lui reste les yeux grands ouverts à contempler le visage de son chéri marqué par son excitation manifeste ; ses lèvres sont pleines et en feu alors que ses yeux quand il les ouvre sont d’un bleu si pâle qu’on les croirait délavés.
Son visage baigne dans une aura de sensualité qui amène de longs frissons au jeune rouquin.
Son sexe pulse et ne serait-ce qu’à cause de ses membres entravés aux quatre pieds du lit, il aurait déjà beau fait de prendre les choses en mains et d’envoyer son compagnon dans les strates de plaisirs que sa chair réclame.
Thomas rouvre une nouvelle fois les yeux et prend de plein fouet le regard brûlant que son ami porte sur lui.
Il sent le sang battre dans le sexe bandé de Florian et l’envie subite de le recevoir au fond de son intimité devient vite impérieuse.
Thomas soulève ses fesses et sa main droite part cueillir le sexe énorme qu’il guide alors vers sa corolle déjà prête à le recevoir.
Il s’assoit lentement dessus en savourant la progression du gland dans ses parois internes, quand ses fesses se retrouvent plaquées au pubis flamboyant de Florian, Thomas pousse un soupir de satisfaction d’être enfin rempli par celui qui est toute sa vie.
Florian voudrait bien le caresser et le retourner pour le prendre avec vigueur au lieu d’être entravé et de devoir subir même si la sensualité de Thomas l’excite au plus haut point.
Seulement n’étant pas libre de ses gestes, il doit se contenter des quelques coups de reins nerveux quand Thomas décolle suffisamment son fessier de son bassin.
Thomas bien sûr n’est pas dupe de l’envie qu’a son ami d’accélérer le rythme et en joue pour l’exacerber encore plus.
Jusqu’au moment où lui-même ne tiendra plus et en coups de reins virils, ira chercher la liqueur brûlante qui lui amènera la délivrance tant recherchée.
Ce moment tant attendu arrive plus vite qu’il ne le voudrait.
Son corps est pris dans un tourbillon de sensations qui remontent au cerveau du beau blond et ses chairs s’embrasent, son sexe tressaute en claquant de plus en plus fort sur son ventre au fur et à mesure que ses coups de reins prennent de l’ampleur.
Un râle d’orgasme s’échappe alors de la gorge du jeune homme immédiatement suivit de celui libérateur de son compagnon qui se crispe et gicle, le sexe tétanisé par le plaisir à l’intérieur de Thomas qui jouit alors une deuxième fois avant de s’écrouler haletant sur son compagnon.
Florian aimerait à ce moment-là le prendre dans ses bras et se serrer contre lui.
Ce besoin devient de plus en plus fort, les menottes maintenant que la jouissance est consommée perdent tout attrait et la gêne pour ce besoin impérieux de câlins qu’il éprouve.
- Détache-moi « Thom » !!! J’ai envie d’un câlin.
Thomas devient tout d’un coup songeur.
- Oups !!!
- Quoi oups ??
- Je ne me rappelle plus où je les ai mises, ni d’ailleurs les avoir jamais eues !!
Je commence à flipper.
- Tu plaisantes là ??
Thomas qui commence à rire.
- Même pas figure-toi !! Je suis certain maintenant que Patrice ne me les a pas données Hi ! Hi ! D’ici qu’il ait voulu nous faire une farce.
- Ça va être foutage de gueule je le sens, tu sais ce qu’il te reste à faire maintenant.
Thomas se relève en souriant et s’essuie des quelques traces de leur petit jeu sur son corps.
Il s’habille très vite et sort tout aussi vite pour retrouver Patrice, il oublie juste deux détails qui peuvent paraître bénins en temps ordinaires : le premier est de ne pas avoir recouvert Florian avec le drap et l’avoir laissé nu sur le lit, le deuxième est d’avoir simplement claqué la porte de la roulotte sans y mettre un tour de clé.
Bien sûr ce qui devait arriver arriva et quelques minutes à peine plus tard, Damien et Mathis qui sont à la recherche de leurs deux copains arrivent devant la porte et entrent dans la roulotte quand ils constatent qu’elle est ouverte.
Damien se fige devant le spectacle qu’il découvre sous ses yeux, un grand sourire banane illumine son visage quand il comprend à quel point son copain est à sa merci.
Damien dit à Mathis qui lui aussi vient de se rendre compte de la situation inconfortable de Florian et éclate de rire.
- Tiens donc !! C’est notre cadeau de Noël qui arrive légèrement en avance ?? Tu en penses quoi « Mat »
Mathis tourne la clé dans la serrure pour la verrouiller.
- Hum !! C’est un don du ciel tu veux dire Hi ! Hi !
Je commence à rire jaune devant leurs regards complices qui n’annoncent rien de bon pour les minutes qui vont suivre.
- Hé !! Faites pas les cons !!!
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (106 /150) (Le Moskova)
Nicolaï est enfermé dans sa cabine et peste comme un diable les yeux fixés depuis des heures sur son cellulaire dont il attend toujours les nouvelles de ses hommes.
Il se doute bien que quelque chose d’imprévu s’est passé cette nuit, seulement il attendait au moins un signe le lui annonçant et qui le lui aurait confirmé.
Le navire vogue sous pavillon ukrainien dans les eaux internationales depuis qu’il a donné l’ordre de larguer les amarres.
Le sous-marin doit arriver dans la nuit et il cherche désespérément comment annoncer à son patron l’échec car s’en est de toute évidence un, de sa mission.
Nicolaï recule le moment fatidique où il devra s’y résoudre dans l’espoir de plus en plus improbable qu’ils aient eu un retard imprévu et que malgré tout le colis soit en leur possession.
Le capitaine du navire observe l’horizon à la jumelle, cherchant à voir si un petit navire chercherait à les rejoindre.
Il entend alors les pales d’un hélicoptère qui reste un moment en statique très haut au-dessus d’eux avant de disparaître comme il était venu.
***/***
Quartier général de la marine nationale, Toulon.
Les informations affluent devant l’amiral et ses deux adjoints plantés devant l’écran géant montrant une large partie de la mer Méditerranée ; un petit point clignotant indique où l’appareil d’observation et les satellites ont repéré le navire qui a quitté la rade de Marseille en tout début de matinée.
Un officier entre dans le QG en se mettant au garde à vous.
- Amiral !! Quels sont les ordres ??
- Ils sont simples Commandant, il nous faut une preuve qu’il soit bien monté à bord et ensuite seulement nous pourrons agir suivant les instructions.
- Bien amiral !! Nous continuons la surveillance !!
L’homme salue et quitte la pièce, cette histoire ne lui dit rien qui vaille et il se demande bien qu’elles peuvent être les raisons d’une telle mise en alerte des troupes navales dans le secteur incriminé.
Le navire n’est manifestement pas armé et a pour statut le commerce international, il ne devrait donc pas demander une telle attention de l’armée. Sauf si bien sûr il cache sa vraie nature sous cet aspect anodin, auquel cas il comprend toute l’attention qui est portée sur lui.
***/***
Le capitaine du Moskova prend l’interphone et prévient son étrange passager du passage de l’hélicoptère.
Celui-ci fronce les sourcils en raccrochant et décide d’aller voir lui-même sur le pont le pourquoi de l’énervement qu’il a senti dans la voix du capitaine.
Une fois à l’extérieur, il regarde à son tour le ciel à la jumelle et au bout d’un moment laisse tomber car il n’y a aucune trace de quelque appareil que ce soit dans le ciel.
Nicolaï redescend alors dans la petite pièce où il a pris ses quartiers et retourne à sa réflexion sur ce qu’il a bien pu se passer pour qu’il n’ait aucune nouvelle de ses hommes.
***/***
La sonnerie stridente du téléphone retentit, l’amiral décroche aussitôt et fait répéter plusieurs fois l’information. Il raccroche alors l’air sérieux et attend qu’on lui apporte le cliché satellite objet de la précédente discussion.
Un quartier-maître fébrile le lui amène et c’est en le déposant près d’une autre photo que l’amiral a bien l’assurance de l’identité du personnage pris il y a quelques minutes sur le pont du navire ukrainien.
- Messieurs !! Nous y sommes !! C’est bien lui !! Veuillez appliquer immédiatement les instructions du président.
L’un des deux Capitaine de Vaisseau.
- Ne pensez-vous pas qu’il nous faudrait une confirmation, un tel acte pourrait être considéré comme un acte de guerre.
- Pas si le plan réussi !! Le porte-conteneurs est-il prêt ?
- (L’autre commandant) Nos hommes sont à bord et ont débarqué l’équipage après l’incident du gouvernail ; le « mayday » a été diffusé sur toutes les ondes radio comme prévu.
- Vous féliciterez nos hommes-grenouilles pour l’efficacité de leur travail.
- Je n’y manquerai pas amiral !!
- Donnez le feu vert et que tout cela se termine rapidement, n’oubliez pas les preuves dont nous aurons besoin pour signifier l’accident au gouvernement ukrainien.
- Le satellite est pointé en permanence sur le navire, amiral !!
- D’autant plus que les secours arrivent très vite, il faut sauver le plus de monde de l’équipage. Seule une personne ne doit pas en réchapper rappelez-vous !!
- Nos hommes connaissent son visage amiral, tout devrait bien se passer !!
- Très bien !! Déclenchez l’opération !!
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (107 /150) (Le Moskova) (suite)
Sur le Moskova.
La vigie arrière donne l’alerte, une sirène stridente retentit alors sur tout le navire qui amène l’équipage à son poste au pas de course.
Nicolaï sursaute et s’empresse à rejoindre la cabine de pilotage pour comprendre la teneur de tout ce raffut.
Le capitaine est crispé sur le micro de sa radio et cherche fébrilement à contacter le porte-conteneurs qui lui arrive dessus par bâbord arrière.
Des voix apparemment affolées s’échappent des haut-parleurs, ceux-ci crachotent des bribes d’information en Anglais que le capitaine essaie de comprendre au mieux.
« Avarie du gouvernail… cree !!….incendie dans la salle… cree !!….des machines… cree !!….les commandes sont… cree !!… HS… cree !!… cree !!… quit… cree !!… bord… cree !!… »
Le capitaine du Moskova comprend soudainement l’ampleur du problème, il prend la barre en mains et tente d’infléchir sa course ; le porte-conteneurs arrive bien trop vite pour que sa manœuvre désespérée aboutisse à temps et le capitaine envoie un SOS aux autorités les plus proches en donnant l’ordre de mettre les canots à la mer cotée tribord avant et de quitter le navire.
Ses hommes commencent à être pris par l’affolement et se jettent du bastingage par pure frayeur, les canots pneumatiques leur sont alors jetés par d’autres à qui il reste un minimum de présence d’esprit.
- (Le capitaine) Allez retrouver mon équipage monsieur, je vous rejoindrai quand ils auront tous évacué le navire !!
Nicolaï va pour répondre quand un énorme choc le fait basculer en arrière et s’étaler sur le pont, un filin se prend dans ses jambes qui l’empêche de se relever.
Un membre de l’équipage resté sur le navire en perdition vient alors à son secours, Nicolaï le voit arriver avec reconnaissance quand son regard se fige soudainement.
L’homme a alors un rictus meurtrier quand il lui fait plusieurs tours autour du cou avec le fin filin d’acier et le jette par-dessus bord.
Il s’éloigne ensuite non sans avoir vérifié auparavant que l’homme reste bien pendu le long du bastingage et ne réchappera pas à la mort qui lui a été réservée.
Il saute ensuite par-dessus bord et s’éloigne rapidement comme propulsé par un engin que personne ne pourrait voir.
Le capitaine tient toujours l’émetteur radio en main et renseigne jusqu’au dernier moment les autorités sur les conséquences de l’accident.
Il aperçoit soudainement la silhouette prise dans les filins et ses dernières paroles vont pour signaler cet état de fait.
Il plonge ensuite, alors que le navire prend dangereusement du gîte et est récupéré par plusieurs membres de son équipage qui le hisse par la force des bras sur le canot pneumatique.
Ils s’éloignent sans tarder, le plus loin possible afin de ne pas être happés par le tourbillon occasionné par le navire qui maintenant coule à pic devant leurs yeux.
***/***
À bord du porte-conteneurs.
- Mon Lieutenant !! Notre homme signale que c’est fait !!
- (Le lieutenant) Bien !! Faites tous les dégâts nécessaires pour que la version donnée sur les ondes soit crédible et rejoignez le reste du groupe sur les canots !! Dirigez-vous à l’opposé de l’équipage Ukrainien et attendez les secours.
- Faites surtout bonne mesure sur la peur que l’on doit lire sur le visage des hommes, n’oubliez pas que nous avons un satellite braqué sur nous.
- Bien mon lieutenant !!
L’officier regarde et suit de près les dernières preuves qu’ils laissent sur les dommages du navire qui ont « malencontreusement » occasionné cet accident en pleine mer.
Il lance un dernier appel radio qui pour n’importe qui ne serait qu’un énième appel au secours, mais formulé de telle façon qu’il rapporte à ses supérieurs le succès de l’opération.
Il rejoint ensuite son groupe et attend en s’éloignant le plus possible des marins Ukrainien que les secours arrivent.
Le lieutenant cache un instant son visage, le temps d’un sourire satisfait que lui et ses hommes aient, encore une nouvelle fois et à l’entière satisfaction de sa hiérarchie, mené leur mission à bien.
Taha retrouve Patrice sous le chapiteau, il est toujours frigorifié et a vraiment du mal à s’adapter à ce pays.
Patrice s’amuse avec un trousseau de clés et rit tout seul de la farce qu’il vient de jouer à ses amis, attendant avec impatience qu’ils s’aperçoivent qu’elles leur manquent pour débarrasser Florian de ses menottes.
C’est donc en ricanant bêtement qu’il accueille le jeune Massaï.
- Tu me cherchais ?
- Oui car je voulais te parler.
- Tu n’as pas réussi à te faire des amis et tu t’ennuies ?
- Non pas du tout au contraire, c’est moi qui me suis un peu éloigné des autres mais ils sont tous très sympathiques avec moi.
- Qu’est ce qui ne va pas alors ?
- C’est Florian, il ne veut pas écouter ce que j’ai à lui dire et il croit qu’un démon est dans ma tête.
- (Patrice surpris) Un démon ?
Taha hésite car certains mots lui sont souvent très durs à trouver.
- C’est comme ça que nous disons chez nous quand certaines personnes racontent n’importe quoi.
- Ah d’accord !! Tu veux dire qu’il pense que tu délires ?
- Oui c’est ça !! Que mes paroles n’ont pas de sens, pourtant il doit comprendre qu’il est important qu’il vienne avec moi et rencontre le dieu qui l’attend là-bas.
- Écoute Taha !! Je te propose d’aller voir Florian avec toi demain et de lui raconter mes visites à la clairière, peut-être qu’ensuite il t’écoutera avec plus d’attention. En attendant, profite de tes nouveaux amis et apprends leurs façons de vivre.
Taha sourit sous son écharpe.
- Ils ont de drôles de coutumes et chez nous il n’y a que les garçons n’ayant pas encore le statut d’homme qui sont autorisés à s’y adonner.
- (Patrice intéressé) À quel genre de coutumes tu fais allusion ?
- Celle de jouer entre garçons par exemple.
- Tu veux dire quand ils s’embrassent ?
- C’est ça oui et aussi pour le reste, chez nous c’est autorisé tant que nous n’avons pas l’âge d’aller faire notre demande pour prendre une femme car les relations sont proscrites avant ça. Les garçons comme les filles apprennent donc entre eux les plaisirs du sexe mais cela s’arrête aussitôt après et ensuite ce n’est plus permis par nos aînés.
Patrice qui apprend par Taha les mœurs de sa tribu.
- Il n’y en a jamais qui ont envie de continuer ensuite ?
- Ça arrive mais c’est très rare et ils sont chassés de la tribu.
- Ça doit être dur pour eux et leurs familles, que deviennent-ils ensuite ?
- Certaines mères sont tristes mais la faute est trop grave pour être pardonné, certains vont rejoindre la ville des hommes blancs.
- Et les autres ?
Taha hausse les épaules.
- Ils meurent, nos dieux ne leur donnent plus leurs protections et c’est très dur de vivre dans la jungle sans l’aide de la tribu.
- Mais toi ? Tu as déjà eu ce genre de relation ?
- Bien sûr avec les autres garçons de mon âge nous le faisions très souvent, ça nous évitait de trop penser aux filles et nous y prenions beaucoup de plaisir. Mais maintenant je suis un homme et je vais bientôt prendre femme et avoir des enfants pour que la tribu s’agrandisse.
- Tu ne regrettes pas ces moments avec tes amis ?
- Non pourquoi ? Regrettez-vous d’être devenus des hommes ?
Patrice comprend alors l’énorme fossé de culture qui les sépare, il ne doute pas un instant des paroles du jeune Massaï quand il dit avoir aimé et ne pas avoir regretté d’arrêter tout ensuite.
Ça lui semble à lui « civilisé » très difficile à admettre, pour Patrice les choix de l’adolescence confortent ceux de l’âge adulte ce qui manifestement n’est pas le cas pour le jeune homme.
Maintenant il a bien vu que celui-ci n’avait pas du tout les mêmes rapports avec la vie et la mort, n’en serait-ce pour preuve la froideur avec laquelle il a décoché sa flèche dans le crâne de l’homme la nuit dernière et le manque évident de remords de l’avoir fait.
Lui-même bien qu’il soit armé, n’a jamais tiré sur personne et se demande souvent s’il en serait capable s’il fallait qu’il le fasse.
Pour sauver sa vie certainement mais pour abattre quelqu’un de sang-froid il en doute.
Il emmène Taha jusqu’aux gradins pour regarder les artistes s’entraîner, le temps passe ainsi assez vite.
A un moment Patrice s’aperçoit qu’il a toujours les clés des menottes dans ses mains et repart en vrille en se demandant quelle tête ils doivent faire maintenant car ce serait étonnant qu’ils ne s’en soient pas aperçus depuis tout ce temps.
Taha curieux en le voyant rire sans raison, lui pose la question.
- Pourquoi tu ris tout seul ? Tu as un démon dans la tête toi aussi ?
- (Patrice mort de rire) Moi non mais j’en connais deux qui doivent se demander quoi en ce moment Hi ! Hi !
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (105 / 150) (Au cirque) (Troisième jour) (suite)
Thomas est allongé de tout son long sur le corps gracile de son ami et reste ainsi un long moment les yeux fermés.
Les sensations qu’il perçoit sont si intenses que c’en est presque une jouissance continue et les quelques petits gestes aguicheurs de Florian ne font rien pour le calmer bien au contraire.
Florian lui reste les yeux grands ouverts à contempler le visage de son chéri marqué par son excitation manifeste ; ses lèvres sont pleines et en feu alors que ses yeux quand il les ouvre sont d’un bleu si pâle qu’on les croirait délavés.
Son visage baigne dans une aura de sensualité qui amène de longs frissons au jeune rouquin.
Son sexe pulse et ne serait-ce qu’à cause de ses membres entravés aux quatre pieds du lit, il aurait déjà beau fait de prendre les choses en mains et d’envoyer son compagnon dans les strates de plaisirs que sa chair réclame.
Thomas rouvre une nouvelle fois les yeux et prend de plein fouet le regard brûlant que son ami porte sur lui.
Il sent le sang battre dans le sexe bandé de Florian et l’envie subite de le recevoir au fond de son intimité devient vite impérieuse.
Thomas soulève ses fesses et sa main droite part cueillir le sexe énorme qu’il guide alors vers sa corolle déjà prête à le recevoir.
Il s’assoit lentement dessus en savourant la progression du gland dans ses parois internes, quand ses fesses se retrouvent plaquées au pubis flamboyant de Florian, Thomas pousse un soupir de satisfaction d’être enfin rempli par celui qui est toute sa vie.
Florian voudrait bien le caresser et le retourner pour le prendre avec vigueur au lieu d’être entravé et de devoir subir même si la sensualité de Thomas l’excite au plus haut point.
Seulement n’étant pas libre de ses gestes, il doit se contenter des quelques coups de reins nerveux quand Thomas décolle suffisamment son fessier de son bassin.
Thomas bien sûr n’est pas dupe de l’envie qu’a son ami d’accélérer le rythme et en joue pour l’exacerber encore plus.
Jusqu’au moment où lui-même ne tiendra plus et en coups de reins virils, ira chercher la liqueur brûlante qui lui amènera la délivrance tant recherchée.
Ce moment tant attendu arrive plus vite qu’il ne le voudrait.
Son corps est pris dans un tourbillon de sensations qui remontent au cerveau du beau blond et ses chairs s’embrasent, son sexe tressaute en claquant de plus en plus fort sur son ventre au fur et à mesure que ses coups de reins prennent de l’ampleur.
Un râle d’orgasme s’échappe alors de la gorge du jeune homme immédiatement suivit de celui libérateur de son compagnon qui se crispe et gicle, le sexe tétanisé par le plaisir à l’intérieur de Thomas qui jouit alors une deuxième fois avant de s’écrouler haletant sur son compagnon.
Florian aimerait à ce moment-là le prendre dans ses bras et se serrer contre lui.
Ce besoin devient de plus en plus fort, les menottes maintenant que la jouissance est consommée perdent tout attrait et la gêne pour ce besoin impérieux de câlins qu’il éprouve.
- Détache-moi « Thom » !!! J’ai envie d’un câlin.
Thomas devient tout d’un coup songeur.
- Oups !!!
- Quoi oups ??
- Je ne me rappelle plus où je les ai mises, ni d’ailleurs les avoir jamais eues !!
Je commence à flipper.
- Tu plaisantes là ??
Thomas qui commence à rire.
- Même pas figure-toi !! Je suis certain maintenant que Patrice ne me les a pas données Hi ! Hi ! D’ici qu’il ait voulu nous faire une farce.
- Ça va être foutage de gueule je le sens, tu sais ce qu’il te reste à faire maintenant.
Thomas se relève en souriant et s’essuie des quelques traces de leur petit jeu sur son corps.
Il s’habille très vite et sort tout aussi vite pour retrouver Patrice, il oublie juste deux détails qui peuvent paraître bénins en temps ordinaires : le premier est de ne pas avoir recouvert Florian avec le drap et l’avoir laissé nu sur le lit, le deuxième est d’avoir simplement claqué la porte de la roulotte sans y mettre un tour de clé.
Bien sûr ce qui devait arriver arriva et quelques minutes à peine plus tard, Damien et Mathis qui sont à la recherche de leurs deux copains arrivent devant la porte et entrent dans la roulotte quand ils constatent qu’elle est ouverte.
Damien se fige devant le spectacle qu’il découvre sous ses yeux, un grand sourire banane illumine son visage quand il comprend à quel point son copain est à sa merci.
Damien dit à Mathis qui lui aussi vient de se rendre compte de la situation inconfortable de Florian et éclate de rire.
- Tiens donc !! C’est notre cadeau de Noël qui arrive légèrement en avance ?? Tu en penses quoi « Mat »
Mathis tourne la clé dans la serrure pour la verrouiller.
- Hum !! C’est un don du ciel tu veux dire Hi ! Hi !
Je commence à rire jaune devant leurs regards complices qui n’annoncent rien de bon pour les minutes qui vont suivre.
- Hé !! Faites pas les cons !!!
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (106 /150) (Le Moskova)
Nicolaï est enfermé dans sa cabine et peste comme un diable les yeux fixés depuis des heures sur son cellulaire dont il attend toujours les nouvelles de ses hommes.
Il se doute bien que quelque chose d’imprévu s’est passé cette nuit, seulement il attendait au moins un signe le lui annonçant et qui le lui aurait confirmé.
Le navire vogue sous pavillon ukrainien dans les eaux internationales depuis qu’il a donné l’ordre de larguer les amarres.
Le sous-marin doit arriver dans la nuit et il cherche désespérément comment annoncer à son patron l’échec car s’en est de toute évidence un, de sa mission.
Nicolaï recule le moment fatidique où il devra s’y résoudre dans l’espoir de plus en plus improbable qu’ils aient eu un retard imprévu et que malgré tout le colis soit en leur possession.
Le capitaine du navire observe l’horizon à la jumelle, cherchant à voir si un petit navire chercherait à les rejoindre.
Il entend alors les pales d’un hélicoptère qui reste un moment en statique très haut au-dessus d’eux avant de disparaître comme il était venu.
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Quartier général de la marine nationale, Toulon.
Les informations affluent devant l’amiral et ses deux adjoints plantés devant l’écran géant montrant une large partie de la mer Méditerranée ; un petit point clignotant indique où l’appareil d’observation et les satellites ont repéré le navire qui a quitté la rade de Marseille en tout début de matinée.
Un officier entre dans le QG en se mettant au garde à vous.
- Amiral !! Quels sont les ordres ??
- Ils sont simples Commandant, il nous faut une preuve qu’il soit bien monté à bord et ensuite seulement nous pourrons agir suivant les instructions.
- Bien amiral !! Nous continuons la surveillance !!
L’homme salue et quitte la pièce, cette histoire ne lui dit rien qui vaille et il se demande bien qu’elles peuvent être les raisons d’une telle mise en alerte des troupes navales dans le secteur incriminé.
Le navire n’est manifestement pas armé et a pour statut le commerce international, il ne devrait donc pas demander une telle attention de l’armée. Sauf si bien sûr il cache sa vraie nature sous cet aspect anodin, auquel cas il comprend toute l’attention qui est portée sur lui.
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Le capitaine du Moskova prend l’interphone et prévient son étrange passager du passage de l’hélicoptère.
Celui-ci fronce les sourcils en raccrochant et décide d’aller voir lui-même sur le pont le pourquoi de l’énervement qu’il a senti dans la voix du capitaine.
Une fois à l’extérieur, il regarde à son tour le ciel à la jumelle et au bout d’un moment laisse tomber car il n’y a aucune trace de quelque appareil que ce soit dans le ciel.
Nicolaï redescend alors dans la petite pièce où il a pris ses quartiers et retourne à sa réflexion sur ce qu’il a bien pu se passer pour qu’il n’ait aucune nouvelle de ses hommes.
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La sonnerie stridente du téléphone retentit, l’amiral décroche aussitôt et fait répéter plusieurs fois l’information. Il raccroche alors l’air sérieux et attend qu’on lui apporte le cliché satellite objet de la précédente discussion.
Un quartier-maître fébrile le lui amène et c’est en le déposant près d’une autre photo que l’amiral a bien l’assurance de l’identité du personnage pris il y a quelques minutes sur le pont du navire ukrainien.
- Messieurs !! Nous y sommes !! C’est bien lui !! Veuillez appliquer immédiatement les instructions du président.
L’un des deux Capitaine de Vaisseau.
- Ne pensez-vous pas qu’il nous faudrait une confirmation, un tel acte pourrait être considéré comme un acte de guerre.
- Pas si le plan réussi !! Le porte-conteneurs est-il prêt ?
- (L’autre commandant) Nos hommes sont à bord et ont débarqué l’équipage après l’incident du gouvernail ; le « mayday » a été diffusé sur toutes les ondes radio comme prévu.
- Vous féliciterez nos hommes-grenouilles pour l’efficacité de leur travail.
- Je n’y manquerai pas amiral !!
- Donnez le feu vert et que tout cela se termine rapidement, n’oubliez pas les preuves dont nous aurons besoin pour signifier l’accident au gouvernement ukrainien.
- Le satellite est pointé en permanence sur le navire, amiral !!
- D’autant plus que les secours arrivent très vite, il faut sauver le plus de monde de l’équipage. Seule une personne ne doit pas en réchapper rappelez-vous !!
- Nos hommes connaissent son visage amiral, tout devrait bien se passer !!
- Très bien !! Déclenchez l’opération !!
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (107 /150) (Le Moskova) (suite)
Sur le Moskova.
La vigie arrière donne l’alerte, une sirène stridente retentit alors sur tout le navire qui amène l’équipage à son poste au pas de course.
Nicolaï sursaute et s’empresse à rejoindre la cabine de pilotage pour comprendre la teneur de tout ce raffut.
Le capitaine est crispé sur le micro de sa radio et cherche fébrilement à contacter le porte-conteneurs qui lui arrive dessus par bâbord arrière.
Des voix apparemment affolées s’échappent des haut-parleurs, ceux-ci crachotent des bribes d’information en Anglais que le capitaine essaie de comprendre au mieux.
« Avarie du gouvernail… cree !!….incendie dans la salle… cree !!….des machines… cree !!….les commandes sont… cree !!… HS… cree !!… cree !!… quit… cree !!… bord… cree !!… »
Le capitaine du Moskova comprend soudainement l’ampleur du problème, il prend la barre en mains et tente d’infléchir sa course ; le porte-conteneurs arrive bien trop vite pour que sa manœuvre désespérée aboutisse à temps et le capitaine envoie un SOS aux autorités les plus proches en donnant l’ordre de mettre les canots à la mer cotée tribord avant et de quitter le navire.
Ses hommes commencent à être pris par l’affolement et se jettent du bastingage par pure frayeur, les canots pneumatiques leur sont alors jetés par d’autres à qui il reste un minimum de présence d’esprit.
- (Le capitaine) Allez retrouver mon équipage monsieur, je vous rejoindrai quand ils auront tous évacué le navire !!
Nicolaï va pour répondre quand un énorme choc le fait basculer en arrière et s’étaler sur le pont, un filin se prend dans ses jambes qui l’empêche de se relever.
Un membre de l’équipage resté sur le navire en perdition vient alors à son secours, Nicolaï le voit arriver avec reconnaissance quand son regard se fige soudainement.
L’homme a alors un rictus meurtrier quand il lui fait plusieurs tours autour du cou avec le fin filin d’acier et le jette par-dessus bord.
Il s’éloigne ensuite non sans avoir vérifié auparavant que l’homme reste bien pendu le long du bastingage et ne réchappera pas à la mort qui lui a été réservée.
Il saute ensuite par-dessus bord et s’éloigne rapidement comme propulsé par un engin que personne ne pourrait voir.
Le capitaine tient toujours l’émetteur radio en main et renseigne jusqu’au dernier moment les autorités sur les conséquences de l’accident.
Il aperçoit soudainement la silhouette prise dans les filins et ses dernières paroles vont pour signaler cet état de fait.
Il plonge ensuite, alors que le navire prend dangereusement du gîte et est récupéré par plusieurs membres de son équipage qui le hisse par la force des bras sur le canot pneumatique.
Ils s’éloignent sans tarder, le plus loin possible afin de ne pas être happés par le tourbillon occasionné par le navire qui maintenant coule à pic devant leurs yeux.
***/***
À bord du porte-conteneurs.
- Mon Lieutenant !! Notre homme signale que c’est fait !!
- (Le lieutenant) Bien !! Faites tous les dégâts nécessaires pour que la version donnée sur les ondes soit crédible et rejoignez le reste du groupe sur les canots !! Dirigez-vous à l’opposé de l’équipage Ukrainien et attendez les secours.
- Faites surtout bonne mesure sur la peur que l’on doit lire sur le visage des hommes, n’oubliez pas que nous avons un satellite braqué sur nous.
- Bien mon lieutenant !!
L’officier regarde et suit de près les dernières preuves qu’ils laissent sur les dommages du navire qui ont « malencontreusement » occasionné cet accident en pleine mer.
Il lance un dernier appel radio qui pour n’importe qui ne serait qu’un énième appel au secours, mais formulé de telle façon qu’il rapporte à ses supérieurs le succès de l’opération.
Il rejoint ensuite son groupe et attend en s’éloignant le plus possible des marins Ukrainien que les secours arrivent.
Le lieutenant cache un instant son visage, le temps d’un sourire satisfait que lui et ses hommes aient, encore une nouvelle fois et à l’entière satisfaction de sa hiérarchie, mené leur mission à bien.
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