01-09-2020, 12:28 PM
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (101 / 150) (Aix) (Troisième jour) (Paul Cézanne)
Maurice est de retour à l’hôtel pour le repas du midi avec sa femme, il reste songeur de ce qu’il a appris ce matin.
Le rapport a été envoyé à qui de droit et les décisions prises l’étonnent au plus haut point, sa femme s’en aperçoit et soupire en posant sa fourchette assez bruyamment.
- Je croyais que tu étais en vacances ??
- Je suis désolé ma chérie, mais tout ce qu’il se passe depuis hier est trop grave pour que je ne m’en occupe pas.
- Erwan m’a dit qu’il y a eu des morts cette nuit ?
- (Maurice énervé) Ton fils devrait savoir tenir sa langue au lieu de faire peur à sa mère !!
- Mon fils comme tu dis, était complètement décomposé quand il m’en a parlé. Il a failli perdre son nouvel ami si j’ai bien compris ?
- Florian va très bien, ce sont ses agresseurs qui ont payé cher leur tentative d’enlèvement.
- Tu vas me dire à la fin ce qu’a ce Florian pour qu’il arrive des choses pareilles !!!!
Heureusement pour lui, son portable sonne et quand il voit qui l’appelle, Maurice s’excuse et s’éloigne pour prendre la communication.
Cinq minutes plus tard, le voilà de retour encore plus perturbé qu’au début du repas.
- Écoute chérie, je n’y peux rien mais il y a encore des problèmes à régler. Habille-toi chaudement et je t’emmène avec moi jusqu’au cirque où tu feras connaissance avec des amies qui j’en suis sûr deviendront rapidement les tiennes.
Une fois sur place, Maurice présente sa femme à Annie et aux deux grands-mères qui de suite font amies-amies.
Il repart ensuite directement au centre hospitalier où il doit rencontrer Hassan Al Malouf et son chirurgien en cherchant le moyen d’éviter un clash entre leurs deux pays.
Hassan est déjà dans la chambre de son fils quand il arrive, l’émir n’a pas trop protesté quand ils lui ont refusé de voir son cousin avant l’arrivée de Maurice.
Il en a profité pour rester près du jeune Amid dont on lui a dit qu’il avait été mis en phase de réveil.
Hassan trouve bizarre cette façon de faire vu que Youssef l’a mis au courant de tout, il préfère attendre pour voir ce que tout ça va donner.
Ce n’est que quand ils sont tous les trois dans la salle où était mis en quarantaine son cousin, qu’il décide à marquer son désaccord sur la méthode utilisée contre lui.
- Qu’avez-vous contre mon chirurgien pour avoir agi comme vous venez de le faire ?
- (Maurice) Il détient des documents confidentiels que mon pays n’est pas prêt à faire paraître au grand jour.
- (Hassan) Vous savez tout autant que moi qu’il y a un accord international sur les découvertes liées à la médecine.
Maurice connaît le sujet par cœur.
- Oui mais ça ne concerne que les avancées testées et prêtes à être mises sur le marché, ce qui n’est pas le cas ici.
- Pourtant c’est bien grâce à cette avancée que mon fils a pu être sauvé ?
- (Maurice) Il n’y avait rien à faire pour votre fils et Florian a tenté le tout pour le tout, vous devriez plutôt vous réjouir qu’il ait pris cette décision !!
- (Hassan en se radoucissant) Mais je lui en suis reconnaissant soyez en sûr !! Maintenant pourquoi mettre un tel procédé expérimental entre les mains d’un si jeune garçon ?
- (Maurice) Parce que tout simplement la découverte vient de lui et qu’il était le plus adapté pour la mettre en œuvre, voilà pourquoi nos instances l’ont fait venir au chevet de votre enfant. Sachez votre altesse que notre président a toujours été tenu au courant des événements et qu’il n’a hésité à aucun moment pour que l’intervention ait lieu.
- (Hassan) Je l’en remercierai personnellement et nos relations diplomatiques en seront encore plus facilitées et amicales.
Maurice profite de ce moment de reconnaissance.
- Vous ne verrez donc aucune objection à me remettre les documents que détient votre chirurgien ?
Hassan regarde son cousin qui lui fait un petit sourire entendu après avoir eu la traduction de la demande.
Le coup d’œil sur l’appareil sophistiqué qui lui sert de portable fait comprendre à l’émir ce que signifie ce petit sourire et c’est donc avec magnanimité qu’il répond à la question de Maurice.
- Vu comme ça, bien entendu !! (En Saoudien) Rends les documents à cet homme.
Youssef tend alors à Maurice tout ce qui lui a été confié dans la matinée.
Maurice n’est pas fou et a bien remarqué les coups d’œil entendus entre les deux hommes, il prend alors les documents et sort quelques secondes les mettre entre de bonnes mains.
Il discute quelques minutes avec un de ses hommes qui aussitôt cherche le renseignement demandé.
Un sourire épanoui apparaît alors sur le visage de Maurice qui donne ensuite ses instructions.
- Que tout soit prêt à notre arrivée !!
- Bien patron !!
Une fois de retour dans la pièce où se trouvent les deux Saoudiens.
- Nous allons refaire un dernier examen à votre fils, voudriez-vous y assister ? Ensuite nous le mettrons en salle de réveil et vous pourrez rester près de lui.
- (Hassan en souriant) Ça va de soi !!
- Alors suivez-moi messieurs !!
Ils retournent dans la chambre où le garçon est pris en charge et suivent les infirmiers jusqu’à la salle de radio, Maurice entre le dernier en donnant subrepticement son téléphone portable à l’homme restant en faction devant la porte.
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (102 / 150) (Aix) (Paul Cézanne) (Troisième jour) (fin)
En entrant, il jette un œil satisfait devant les deux plaques disposées de part et d’autre de la porte et dont le petit voyant vert indique le fonctionnement.
Un quart d’heure plus tard au moment de ressortir, Maurice s’arrête juste dans l’encadrement de la porte bloquant ainsi pendant un temps assez long le chirurgien entre les deux plaques.
Hassan est curieux de cet arrêt.
- Un problème ?
Maurice l’œil fixé sur le technicien qui bientôt lui fait signe que c’est bon.
- Heu !! Non !! Excusez-moi, j’étais pensif. Nous allons en salle de réveil ? Les résultats nous seront donnés là-bas.
- (Hassan sarcastique) Verbalement je présume !
- (Maurice souriant) Ça va de soi !
Quand ils arrivent dans la salle ou le jeune garçon a été emmené, ils y trouvent le directeur du centre avec deux de ses collègues.
Ceux-ci manifestement curieux d’assister au réveil du jeune prince et d’en avoir ses premières impressions.
- (Le directeur) Ah !! Messieurs !! Cela ne devrait plus tarder, ses paupières commencent à reprendre leurs fonctions.
Hassan traduit les paroles de son cousin.
- Ne serait-il pas bon que le jeune Florian soit présent en cas de complications ?
- (Maurice) Après ce qu’il s’est passé cette nuit je préfère le savoir entourer de mes hommes et de ses amis. Sauf bien entendu si les derniers examens demandent sa présence.
- (Le directeur) Justement non !! Tout est normal et c’est même la raison majeure de notre présence. L’intervention sur ce jeune garçon a été si parfaitement menée, que nous-même n’en revenons pas et que nous sommes extrêmement curieux d’interroger le jeune prince à son réveil sur son premier ressenti.
Tous attendent donc impatiemment et quand enfin les paupières du garçon s’ouvrent, ils respirent profondément heureux de le voir revenir à lui.
Amid voit bien toutes ses personnes penchées sur lui, il reconnaît immédiatement son père et celui qu’il appelle son « oncle » et sourit.
Maintenant il commence à se souvenir et une grimace soudaine lui tire les traits du visage.
Les hommes autour de lui pensent aussitôt à une crispation de souffrance et les médecins se précipitent pour régler les débits des perfusions et contrôler les appareils rattachés au jeune homme.
Amid dans sa langue natale :
- Papa ? « Oncle » Youssef ?
Hassan est soulagé de l’entendre parler.
- Ne force pas mon fils ! Tu as eu un très grave accident et il y a fallu te faire subir une opération très pointue.
- Je me rappelle quand l’avion en a heurté un autre et puis une grande douleur, ensuite je vous retrouve devant moi.
Le directeur s’approche du jeune prince :
- Vous comprenez notre langue ?
- (Amid surpris) Heu !! Oui !!
- Bien !! Avant de vous laisser tranquille avec votre père, j’aimerais vérifier avec vous quelques points. Vous voulez bien ?
- (Amid) Bien sûr !!
- Très bien jeune homme !! Pouvez-vous bouger vos doigts de pieds ?
Amid regarde ses jambes et sursaute devant le plâtre qui recouvre un de ses pieds, il sent ensuite le corset qui lui enserre les reins et commence seulement à comprendre le sens des paroles de son père.
Il se concentre et arrive assez facilement à bouger les doigts de celui qui est intact mais grimace en y arrivant toutefois quand il s’essaie à l’autre.
- Ce pied-là me fait mal quand j’essaie de le bouger !!
- (Le directeur) C’est normal, vous avez la cheville brisée !! Maintenant essayez de remonter le genou de votre jambe intacte.
Amid voit alors l’intérêt qu’ils ont tous à observer sa jambe, il remonte son genou et remarque aussitôt les soupirs de soulagements qu’ils poussent tous y compris son père et son oncle.
Il n’attend pas qu’on le lui demande et bouge également la seconde jambe en faisant attention que son plâtre ne heurte pas le montant du lit.
Un des deux chirurgiens accompagnant leur patron.
- Eh bien ça alors !!
- (Le directeur) Avez-vous ressenti une douleur ou quelque chose de pas habituel ?
- (Amid) Non rien !! Je pourrai même me lever si vous voulez ? Je m’en sens capable vous savez ?
- (Hassan dans sa langue) Ne t’y avise pas tant que personne ne t’en fera la demande expresse !! Ce qu’a fait le chirurgien qui t’a opéré est un vrai miracle Amid, tu ne devrais plus être capable de marcher à l’heure qu’il est et tu serais sans doute même déjà mort s’il n’avait pas été là.
- (Amid surpris) Je croyais que c’était Youssef qui m’avait opéré ?
- (Youssef) Je serai arrivé bien trop tard et j’aurai été incapable de faire ce qu’il t’a fait, tu as eu la chance de tomber sur une personne à la compétence exceptionnelle.
Amid imagine bien dans sa tête l’homme d’un certain âge qui a dû s’occuper de lui, il l’imagine avec de grosses lunettes et des cheveux gris s’appliquant dans sa tâche, ce qui lui amène le sourire.
Son père s’en aperçoit et lui pose la question.
- (Hassan en Français) Qu’est ce qui te fait sourire comme ça ?
- (Amid en souriant) J’imaginais juste l’âge vénérable de ce chirurgien pour qu’il ait autant de compétences, avec de grosses lunettes et des cheveux gris comme ceux de chez nous.
L’éclat de rire général qui résonne alors dans la chambre le fait sursauter, il se demande alors ce qu’il a pu bien dire d’aussi drôle pour que même son père en ait les yeux en pleurs et n’arrive même pas à traduire ses paroles à son « oncle » tout aussi abasourdi que son « neveu ».
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (103 / 150) (Au cirque) (Troisième jour)
La vie au cirque reprend petit à petit son cours, comme toujours quand il s’agit de Florian l’oubli est de mise et les gens même les plus impliqués commencent eux aussi à passer à autre chose.
Seul Florian reste prostré cet après-midi-là, la camionnette emmenant Némo à l’équarrissage lui ayant ravivé le souvenir de cet animal majestueux qui n’a pas hésité un instant à mettre sa vie en jeu pour le venger et s’opposer à l’enlèvement de Raphaël.
Thomas reste près de lui sans rien dire, respectant la sensibilité et le deuil de son ami.
Il se contente simplement de lui montrer par sa simple présence qu’il n’est pas seul et qu’il peut s’épancher sur lui si le besoin s’en fait sentir.
Florian apprécie le silence et la présence de son amoureux, il finit par le regarder dans les yeux ce qui amène aussitôt un long frisson dans la colonne vertébrale du grand blond.
- Pourquoi Thomas ?
- Si je savais tout !!
- Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter tous ces morts autour de moi ? J’ai déjà perdu une amie, maintenant c’est Némo, qui sera le prochain ?
Thomas vient s’asseoir sur le lit tout contre lui et le serre dans un de ses bras.
- Il n’y en aura peut-être pas d’autres ?
- Je hais la mort !!! Elle nous enlève les gens qu’on aime sans prévenir et ne laisse plus que la tristesse et les souvenirs derrière elle.
- Il va falloir que tu t’endurcisses !! Nous sommes jeunes et nous verrons d’autres personnes que nous aimons disparaître de nos vies.
- Je crois que je porte malheur tu sais !! Je devrais partir loin, comme ça, il n’arrivera plus rien à ceux que j’aime.
Thomas secoue fermement son ami.
- Ne dis plus jamais une chose pareille tu m’entends ??? Sinon je te mets des menottes et je m’attache à toi pour être sûr que tu ne me quitteras pas. C’est ce que tu veux ??
- Hum !!!
Thomas sourit en voyant l’air coquin que Florian vient de prendre.
- Ne me dis pas que ça te plairait ??
- Hum !!!
Thomas éclate de rire devant la bouille maintenant franchement allumée de Florian.
- Ah !! D’accord hi ! Hi ! Je vais voir Patrice s’il n’a pas ça dans ses bagages Hi ! Hi !
- Oh oui !!!
Thomas sort de la roulotte en riant comme un malade, il lance un appel à Patrice pour savoir où il se trouve et le rejoint très vite sous le grand chapiteau où son ami vérifiait que tout allait bien avec ses hommes.
Il voit arriver Thomas avec l’éternel petit pincement de désir que le jeune homme suscite toujours autour de lui et plus particulièrement quand il est dans cet état de fou rire qui anime ses traits d’une flamme difficilement soutenable pour les garçons comme ses amis attirés par le sexe masculin.
Mais aussi pour les purs hétéros comme lui, qui trouvent le grand blond d’une attirance certaine.
Maintenant ça ne dure que le temps du premier regard car Patrice n’a vraiment pas de penchants homosexuels et a pour lui la chance d’avoir celle qu’il a toujours aimée à ses côtés.
Thomas qui comme d’habitude ne se rend compte de rien arrive sur lui avec sa souplesse innée et aussitôt attaque sur sa demande pour le moins incongrue.
- Dis voir « Pat » ?? Tu n’aurais pas une ou deux paires de menottes à me prêter pendant quelques d’heures ?
- (Patrice surpris) Si bien sûr !! Mais qu’est-ce que tu veux en faire ?
- C’est pour « Flo » Hi ! Hi ! Quand je lui ai dit que j’allais le menotter pour ne pas qu’il s’échappe, ça l’a… Heu !! Disons émoustiller, si tu me suis dans l’idée générale !!
Patrice comprend et sourit à son tour.
- Ha !! Le fantasme des menottes Hi ! Hi ! Viens avec moi que je te donne ça Hi ! Hi !
Dix minutes plus tard, Thomas rentre à nouveau dans la roulotte et voit son ami allongé sur le lit simplement vêtu de son boxer déjà prêt à éclater.
Il referme à clé derrière lui pour ne pas risquer d’être interrompu pendant leur petit cinq à sept qui se promet des plus jouissifs.
Il attache les deux mains de son ami à chaque montant du lit et lui ôte son boxer avant de faire la même chose à ses pieds car Patrice en rigolant a ratissé large et lui en a confié quatre paires.
Une fois menotté, Florian commence à gigoter pour exciter Thomas et donne des petits coups de bassin qui ne laissent pas le beau blond de marbre.
Il tient déjà une super érection quand il enlève fébrilement ses vêtements et c’est entièrement nu qu’il vient s’asseoir sur les genoux du petit rouquin dont les yeux d’un vert flamboyant ne le lâchent plus d’un pouce.
Thomas réussi malgré tout à contenir suffisamment son excitation pour s’amuser un peu aux dépens de son ami qui est complètement à sa merci.
Ses mains commencent alors à le chatouiller sur le ventre et dans le creux des aisselles, rendant fou Florian qui hoquette et remue nerveusement en même temps qu’il se pâme de rire.
- Arrête Hi ! Hi ! T’es fou Hi ! Hi ! Non pas ça !! Thomaaaaasss !! Hi ! Hi ! Pitiééééé !!! Nonnnnn !! Hi ! Hi !
Maurice est de retour à l’hôtel pour le repas du midi avec sa femme, il reste songeur de ce qu’il a appris ce matin.
Le rapport a été envoyé à qui de droit et les décisions prises l’étonnent au plus haut point, sa femme s’en aperçoit et soupire en posant sa fourchette assez bruyamment.
- Je croyais que tu étais en vacances ??
- Je suis désolé ma chérie, mais tout ce qu’il se passe depuis hier est trop grave pour que je ne m’en occupe pas.
- Erwan m’a dit qu’il y a eu des morts cette nuit ?
- (Maurice énervé) Ton fils devrait savoir tenir sa langue au lieu de faire peur à sa mère !!
- Mon fils comme tu dis, était complètement décomposé quand il m’en a parlé. Il a failli perdre son nouvel ami si j’ai bien compris ?
- Florian va très bien, ce sont ses agresseurs qui ont payé cher leur tentative d’enlèvement.
- Tu vas me dire à la fin ce qu’a ce Florian pour qu’il arrive des choses pareilles !!!!
Heureusement pour lui, son portable sonne et quand il voit qui l’appelle, Maurice s’excuse et s’éloigne pour prendre la communication.
Cinq minutes plus tard, le voilà de retour encore plus perturbé qu’au début du repas.
- Écoute chérie, je n’y peux rien mais il y a encore des problèmes à régler. Habille-toi chaudement et je t’emmène avec moi jusqu’au cirque où tu feras connaissance avec des amies qui j’en suis sûr deviendront rapidement les tiennes.
Une fois sur place, Maurice présente sa femme à Annie et aux deux grands-mères qui de suite font amies-amies.
Il repart ensuite directement au centre hospitalier où il doit rencontrer Hassan Al Malouf et son chirurgien en cherchant le moyen d’éviter un clash entre leurs deux pays.
Hassan est déjà dans la chambre de son fils quand il arrive, l’émir n’a pas trop protesté quand ils lui ont refusé de voir son cousin avant l’arrivée de Maurice.
Il en a profité pour rester près du jeune Amid dont on lui a dit qu’il avait été mis en phase de réveil.
Hassan trouve bizarre cette façon de faire vu que Youssef l’a mis au courant de tout, il préfère attendre pour voir ce que tout ça va donner.
Ce n’est que quand ils sont tous les trois dans la salle où était mis en quarantaine son cousin, qu’il décide à marquer son désaccord sur la méthode utilisée contre lui.
- Qu’avez-vous contre mon chirurgien pour avoir agi comme vous venez de le faire ?
- (Maurice) Il détient des documents confidentiels que mon pays n’est pas prêt à faire paraître au grand jour.
- (Hassan) Vous savez tout autant que moi qu’il y a un accord international sur les découvertes liées à la médecine.
Maurice connaît le sujet par cœur.
- Oui mais ça ne concerne que les avancées testées et prêtes à être mises sur le marché, ce qui n’est pas le cas ici.
- Pourtant c’est bien grâce à cette avancée que mon fils a pu être sauvé ?
- (Maurice) Il n’y avait rien à faire pour votre fils et Florian a tenté le tout pour le tout, vous devriez plutôt vous réjouir qu’il ait pris cette décision !!
- (Hassan en se radoucissant) Mais je lui en suis reconnaissant soyez en sûr !! Maintenant pourquoi mettre un tel procédé expérimental entre les mains d’un si jeune garçon ?
- (Maurice) Parce que tout simplement la découverte vient de lui et qu’il était le plus adapté pour la mettre en œuvre, voilà pourquoi nos instances l’ont fait venir au chevet de votre enfant. Sachez votre altesse que notre président a toujours été tenu au courant des événements et qu’il n’a hésité à aucun moment pour que l’intervention ait lieu.
- (Hassan) Je l’en remercierai personnellement et nos relations diplomatiques en seront encore plus facilitées et amicales.
Maurice profite de ce moment de reconnaissance.
- Vous ne verrez donc aucune objection à me remettre les documents que détient votre chirurgien ?
Hassan regarde son cousin qui lui fait un petit sourire entendu après avoir eu la traduction de la demande.
Le coup d’œil sur l’appareil sophistiqué qui lui sert de portable fait comprendre à l’émir ce que signifie ce petit sourire et c’est donc avec magnanimité qu’il répond à la question de Maurice.
- Vu comme ça, bien entendu !! (En Saoudien) Rends les documents à cet homme.
Youssef tend alors à Maurice tout ce qui lui a été confié dans la matinée.
Maurice n’est pas fou et a bien remarqué les coups d’œil entendus entre les deux hommes, il prend alors les documents et sort quelques secondes les mettre entre de bonnes mains.
Il discute quelques minutes avec un de ses hommes qui aussitôt cherche le renseignement demandé.
Un sourire épanoui apparaît alors sur le visage de Maurice qui donne ensuite ses instructions.
- Que tout soit prêt à notre arrivée !!
- Bien patron !!
Une fois de retour dans la pièce où se trouvent les deux Saoudiens.
- Nous allons refaire un dernier examen à votre fils, voudriez-vous y assister ? Ensuite nous le mettrons en salle de réveil et vous pourrez rester près de lui.
- (Hassan en souriant) Ça va de soi !!
- Alors suivez-moi messieurs !!
Ils retournent dans la chambre où le garçon est pris en charge et suivent les infirmiers jusqu’à la salle de radio, Maurice entre le dernier en donnant subrepticement son téléphone portable à l’homme restant en faction devant la porte.
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (102 / 150) (Aix) (Paul Cézanne) (Troisième jour) (fin)
En entrant, il jette un œil satisfait devant les deux plaques disposées de part et d’autre de la porte et dont le petit voyant vert indique le fonctionnement.
Un quart d’heure plus tard au moment de ressortir, Maurice s’arrête juste dans l’encadrement de la porte bloquant ainsi pendant un temps assez long le chirurgien entre les deux plaques.
Hassan est curieux de cet arrêt.
- Un problème ?
Maurice l’œil fixé sur le technicien qui bientôt lui fait signe que c’est bon.
- Heu !! Non !! Excusez-moi, j’étais pensif. Nous allons en salle de réveil ? Les résultats nous seront donnés là-bas.
- (Hassan sarcastique) Verbalement je présume !
- (Maurice souriant) Ça va de soi !
Quand ils arrivent dans la salle ou le jeune garçon a été emmené, ils y trouvent le directeur du centre avec deux de ses collègues.
Ceux-ci manifestement curieux d’assister au réveil du jeune prince et d’en avoir ses premières impressions.
- (Le directeur) Ah !! Messieurs !! Cela ne devrait plus tarder, ses paupières commencent à reprendre leurs fonctions.
Hassan traduit les paroles de son cousin.
- Ne serait-il pas bon que le jeune Florian soit présent en cas de complications ?
- (Maurice) Après ce qu’il s’est passé cette nuit je préfère le savoir entourer de mes hommes et de ses amis. Sauf bien entendu si les derniers examens demandent sa présence.
- (Le directeur) Justement non !! Tout est normal et c’est même la raison majeure de notre présence. L’intervention sur ce jeune garçon a été si parfaitement menée, que nous-même n’en revenons pas et que nous sommes extrêmement curieux d’interroger le jeune prince à son réveil sur son premier ressenti.
Tous attendent donc impatiemment et quand enfin les paupières du garçon s’ouvrent, ils respirent profondément heureux de le voir revenir à lui.
Amid voit bien toutes ses personnes penchées sur lui, il reconnaît immédiatement son père et celui qu’il appelle son « oncle » et sourit.
Maintenant il commence à se souvenir et une grimace soudaine lui tire les traits du visage.
Les hommes autour de lui pensent aussitôt à une crispation de souffrance et les médecins se précipitent pour régler les débits des perfusions et contrôler les appareils rattachés au jeune homme.
Amid dans sa langue natale :
- Papa ? « Oncle » Youssef ?
Hassan est soulagé de l’entendre parler.
- Ne force pas mon fils ! Tu as eu un très grave accident et il y a fallu te faire subir une opération très pointue.
- Je me rappelle quand l’avion en a heurté un autre et puis une grande douleur, ensuite je vous retrouve devant moi.
Le directeur s’approche du jeune prince :
- Vous comprenez notre langue ?
- (Amid surpris) Heu !! Oui !!
- Bien !! Avant de vous laisser tranquille avec votre père, j’aimerais vérifier avec vous quelques points. Vous voulez bien ?
- (Amid) Bien sûr !!
- Très bien jeune homme !! Pouvez-vous bouger vos doigts de pieds ?
Amid regarde ses jambes et sursaute devant le plâtre qui recouvre un de ses pieds, il sent ensuite le corset qui lui enserre les reins et commence seulement à comprendre le sens des paroles de son père.
Il se concentre et arrive assez facilement à bouger les doigts de celui qui est intact mais grimace en y arrivant toutefois quand il s’essaie à l’autre.
- Ce pied-là me fait mal quand j’essaie de le bouger !!
- (Le directeur) C’est normal, vous avez la cheville brisée !! Maintenant essayez de remonter le genou de votre jambe intacte.
Amid voit alors l’intérêt qu’ils ont tous à observer sa jambe, il remonte son genou et remarque aussitôt les soupirs de soulagements qu’ils poussent tous y compris son père et son oncle.
Il n’attend pas qu’on le lui demande et bouge également la seconde jambe en faisant attention que son plâtre ne heurte pas le montant du lit.
Un des deux chirurgiens accompagnant leur patron.
- Eh bien ça alors !!
- (Le directeur) Avez-vous ressenti une douleur ou quelque chose de pas habituel ?
- (Amid) Non rien !! Je pourrai même me lever si vous voulez ? Je m’en sens capable vous savez ?
- (Hassan dans sa langue) Ne t’y avise pas tant que personne ne t’en fera la demande expresse !! Ce qu’a fait le chirurgien qui t’a opéré est un vrai miracle Amid, tu ne devrais plus être capable de marcher à l’heure qu’il est et tu serais sans doute même déjà mort s’il n’avait pas été là.
- (Amid surpris) Je croyais que c’était Youssef qui m’avait opéré ?
- (Youssef) Je serai arrivé bien trop tard et j’aurai été incapable de faire ce qu’il t’a fait, tu as eu la chance de tomber sur une personne à la compétence exceptionnelle.
Amid imagine bien dans sa tête l’homme d’un certain âge qui a dû s’occuper de lui, il l’imagine avec de grosses lunettes et des cheveux gris s’appliquant dans sa tâche, ce qui lui amène le sourire.
Son père s’en aperçoit et lui pose la question.
- (Hassan en Français) Qu’est ce qui te fait sourire comme ça ?
- (Amid en souriant) J’imaginais juste l’âge vénérable de ce chirurgien pour qu’il ait autant de compétences, avec de grosses lunettes et des cheveux gris comme ceux de chez nous.
L’éclat de rire général qui résonne alors dans la chambre le fait sursauter, il se demande alors ce qu’il a pu bien dire d’aussi drôle pour que même son père en ait les yeux en pleurs et n’arrive même pas à traduire ses paroles à son « oncle » tout aussi abasourdi que son « neveu ».
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (103 / 150) (Au cirque) (Troisième jour)
La vie au cirque reprend petit à petit son cours, comme toujours quand il s’agit de Florian l’oubli est de mise et les gens même les plus impliqués commencent eux aussi à passer à autre chose.
Seul Florian reste prostré cet après-midi-là, la camionnette emmenant Némo à l’équarrissage lui ayant ravivé le souvenir de cet animal majestueux qui n’a pas hésité un instant à mettre sa vie en jeu pour le venger et s’opposer à l’enlèvement de Raphaël.
Thomas reste près de lui sans rien dire, respectant la sensibilité et le deuil de son ami.
Il se contente simplement de lui montrer par sa simple présence qu’il n’est pas seul et qu’il peut s’épancher sur lui si le besoin s’en fait sentir.
Florian apprécie le silence et la présence de son amoureux, il finit par le regarder dans les yeux ce qui amène aussitôt un long frisson dans la colonne vertébrale du grand blond.
- Pourquoi Thomas ?
- Si je savais tout !!
- Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter tous ces morts autour de moi ? J’ai déjà perdu une amie, maintenant c’est Némo, qui sera le prochain ?
Thomas vient s’asseoir sur le lit tout contre lui et le serre dans un de ses bras.
- Il n’y en aura peut-être pas d’autres ?
- Je hais la mort !!! Elle nous enlève les gens qu’on aime sans prévenir et ne laisse plus que la tristesse et les souvenirs derrière elle.
- Il va falloir que tu t’endurcisses !! Nous sommes jeunes et nous verrons d’autres personnes que nous aimons disparaître de nos vies.
- Je crois que je porte malheur tu sais !! Je devrais partir loin, comme ça, il n’arrivera plus rien à ceux que j’aime.
Thomas secoue fermement son ami.
- Ne dis plus jamais une chose pareille tu m’entends ??? Sinon je te mets des menottes et je m’attache à toi pour être sûr que tu ne me quitteras pas. C’est ce que tu veux ??
- Hum !!!
Thomas sourit en voyant l’air coquin que Florian vient de prendre.
- Ne me dis pas que ça te plairait ??
- Hum !!!
Thomas éclate de rire devant la bouille maintenant franchement allumée de Florian.
- Ah !! D’accord hi ! Hi ! Je vais voir Patrice s’il n’a pas ça dans ses bagages Hi ! Hi !
- Oh oui !!!
Thomas sort de la roulotte en riant comme un malade, il lance un appel à Patrice pour savoir où il se trouve et le rejoint très vite sous le grand chapiteau où son ami vérifiait que tout allait bien avec ses hommes.
Il voit arriver Thomas avec l’éternel petit pincement de désir que le jeune homme suscite toujours autour de lui et plus particulièrement quand il est dans cet état de fou rire qui anime ses traits d’une flamme difficilement soutenable pour les garçons comme ses amis attirés par le sexe masculin.
Mais aussi pour les purs hétéros comme lui, qui trouvent le grand blond d’une attirance certaine.
Maintenant ça ne dure que le temps du premier regard car Patrice n’a vraiment pas de penchants homosexuels et a pour lui la chance d’avoir celle qu’il a toujours aimée à ses côtés.
Thomas qui comme d’habitude ne se rend compte de rien arrive sur lui avec sa souplesse innée et aussitôt attaque sur sa demande pour le moins incongrue.
- Dis voir « Pat » ?? Tu n’aurais pas une ou deux paires de menottes à me prêter pendant quelques d’heures ?
- (Patrice surpris) Si bien sûr !! Mais qu’est-ce que tu veux en faire ?
- C’est pour « Flo » Hi ! Hi ! Quand je lui ai dit que j’allais le menotter pour ne pas qu’il s’échappe, ça l’a… Heu !! Disons émoustiller, si tu me suis dans l’idée générale !!
Patrice comprend et sourit à son tour.
- Ha !! Le fantasme des menottes Hi ! Hi ! Viens avec moi que je te donne ça Hi ! Hi !
Dix minutes plus tard, Thomas rentre à nouveau dans la roulotte et voit son ami allongé sur le lit simplement vêtu de son boxer déjà prêt à éclater.
Il referme à clé derrière lui pour ne pas risquer d’être interrompu pendant leur petit cinq à sept qui se promet des plus jouissifs.
Il attache les deux mains de son ami à chaque montant du lit et lui ôte son boxer avant de faire la même chose à ses pieds car Patrice en rigolant a ratissé large et lui en a confié quatre paires.
Une fois menotté, Florian commence à gigoter pour exciter Thomas et donne des petits coups de bassin qui ne laissent pas le beau blond de marbre.
Il tient déjà une super érection quand il enlève fébrilement ses vêtements et c’est entièrement nu qu’il vient s’asseoir sur les genoux du petit rouquin dont les yeux d’un vert flamboyant ne le lâchent plus d’un pouce.
Thomas réussi malgré tout à contenir suffisamment son excitation pour s’amuser un peu aux dépens de son ami qui est complètement à sa merci.
Ses mains commencent alors à le chatouiller sur le ventre et dans le creux des aisselles, rendant fou Florian qui hoquette et remue nerveusement en même temps qu’il se pâme de rire.
- Arrête Hi ! Hi ! T’es fou Hi ! Hi ! Non pas ça !! Thomaaaaasss !! Hi ! Hi ! Pitiééééé !!! Nonnnnn !! Hi ! Hi !
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