CHAPITRE III - Suite
L’après-midi a passé très rapidement. Trop rapidement à mon goût. J’ai enfin pu mettre un pied sur la plage puisque le soleil a réussi à chasser les nuages. Le sable encore mouillé colle aux baskets. Il fait bon avec une petite brise légèrement iodée.
La mer se dessine à l’horizon. Elle est loin, probablement la marée basse. On distingue nettement la délimitation faite par la marée haute où le sable tassé et lissé par les vagues est jonché de résidus de coquillages de celui de la plage où on s’y enfonce légèrement à chaque pas.
Il y a un peu de monde, des enfants, des familles, des couples, des amoureux qui se promènent main dans la main. Je prends le temps de m’arrêter pour apprécier ce cliché estival où il est facile de repérer les premiers vacanciers fraîchement arrivés.
Certain ont envahi les cabines de plage multicolores concentrées sous l’esplanade, d’autres se débrouillent avec les moyens du bord.
Une jeune femme enveloppée dans une serviette de bain tente de retirer son maillot. Situation toujours un peu cocasse où les mouvements se font gauches, étriqués par l’étau de la serviette qui ne demande qu’à se dérober. Un sein apparaît furtivement très vite recouvert par le tissu coloré. Le stress transpire dans ce mouvement salutaire où la nudité découverte se retrouve exposée l’espace d’un instant.
Je regarde ma montre. Dix-huit heures. Encore trois heures. Je repense à Alice, cette femme banale mais oh combien surprenante, cette femme aux allures de gamine réservée, ni aguicheuse, ni sexy, au regard franc et attentif, une femme fragile d’apparence.
Je suis surpris par l’ascendant qu’elle a suscité sur moi-même. Ce n’est pas mon type de femme et pourtant elle est omniprésente dans mon esprit. Je suis même excité à l’idée de la recevoir ce soir en tête à tête.
Je ne la laisse pas indifférente, j’en suis certain. Elle n’aurait pas accepté l’invitation et la première nuit, sur la terrasse, elle ne serait pas revenue à la charge. Cette nuit-là, dans nos regards respectifs, il y a eu comme un déclic silencieux lorsque nos pupilles se sont croisées. Une envie irrésistible. Mais une envie de quoi ? Rien de sexuel, rien de sexy non plus. Tout comme avec Camille, juste peut-être le fait de savoir qu’elle est là, qu’elle existe, qu’elle est présente dans mon univers. C’est aberrant, c’est même fou.
L’après-midi a passé très rapidement. Trop rapidement à mon goût. J’ai enfin pu mettre un pied sur la plage puisque le soleil a réussi à chasser les nuages. Le sable encore mouillé colle aux baskets. Il fait bon avec une petite brise légèrement iodée.
La mer se dessine à l’horizon. Elle est loin, probablement la marée basse. On distingue nettement la délimitation faite par la marée haute où le sable tassé et lissé par les vagues est jonché de résidus de coquillages de celui de la plage où on s’y enfonce légèrement à chaque pas.
Il y a un peu de monde, des enfants, des familles, des couples, des amoureux qui se promènent main dans la main. Je prends le temps de m’arrêter pour apprécier ce cliché estival où il est facile de repérer les premiers vacanciers fraîchement arrivés.
Certain ont envahi les cabines de plage multicolores concentrées sous l’esplanade, d’autres se débrouillent avec les moyens du bord.
Une jeune femme enveloppée dans une serviette de bain tente de retirer son maillot. Situation toujours un peu cocasse où les mouvements se font gauches, étriqués par l’étau de la serviette qui ne demande qu’à se dérober. Un sein apparaît furtivement très vite recouvert par le tissu coloré. Le stress transpire dans ce mouvement salutaire où la nudité découverte se retrouve exposée l’espace d’un instant.
Je regarde ma montre. Dix-huit heures. Encore trois heures. Je repense à Alice, cette femme banale mais oh combien surprenante, cette femme aux allures de gamine réservée, ni aguicheuse, ni sexy, au regard franc et attentif, une femme fragile d’apparence.
Je suis surpris par l’ascendant qu’elle a suscité sur moi-même. Ce n’est pas mon type de femme et pourtant elle est omniprésente dans mon esprit. Je suis même excité à l’idée de la recevoir ce soir en tête à tête.
Je ne la laisse pas indifférente, j’en suis certain. Elle n’aurait pas accepté l’invitation et la première nuit, sur la terrasse, elle ne serait pas revenue à la charge. Cette nuit-là, dans nos regards respectifs, il y a eu comme un déclic silencieux lorsque nos pupilles se sont croisées. Une envie irrésistible. Mais une envie de quoi ? Rien de sexuel, rien de sexy non plus. Tout comme avec Camille, juste peut-être le fait de savoir qu’elle est là, qu’elle existe, qu’elle est présente dans mon univers. C’est aberrant, c’est même fou.
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