Chers lecteurs, voici le dernier épisode qui clôturera ce récit. N'hésitez pas à me laisser un commentaire de ce que vous avez appréciez ou non dans ce récit. Tout commentaire me donnera des forces pour débuter un nouveau récit.
Episode 22
Episode 22
La pièce était inondée de lumière. Une longue fenêtre s’étirait sur toute la hauteur et la vue donnait sur l’immeuble d’en face. Les deux bâtiments étaient assez espacés pour ne pas se sentir écraser par le vis-à-vis. D’ailleurs, Rudy ne tira pas le rideau et je pouvais profiter de l’éclairage naturel pour admirer sa beauté.
La chambre était sommaire. Il y avait seulement un lit, un carton qui servait de table de chevet et un placard.
Il lâcha les préservatifs au sol, à côté du lit. Il m’allongea à plat dos sur son matelas. Il se tenait au-dessus de moi et il m’embrassait. Rapidement, ses lèvres parcoururent mon corps. Elles vinrent se déposer sur mon cou, puis sur ma poitrine. Il n’oublia pas les tétons sur lesquels il sortit sa langue. Cette zone terriblement érogène chez moi avait pour conséquence d’accroitre mon excitation qui atteignait des sommets.
Je le regardai faire. Il s’appliquait à la tâche et dans cette posture, il était extrêmement désirable. En arrière-plan, mes yeux s’arrêtèrent sur le bas de ses reins se terminant par ses deux galbes attenants et si attrayants.
Nos températures corporelles rayonnaient de chaleur comme un soleil d’été ardent. En plus de notre sueur, une première goutte translucide, reliquat de mon émoi, s’échappa de mon urètre venant humidifier davantage mon bas ventre.
Je ne savais pas quoi faire de mes mains. Je restai donc allongé, tous membres écartés, à la merci de Rudy et des sensations intenses qu’il me procurait.
Après avoir bien joué avec l’extrémité de mes pectoraux qui pointaient, il poursuivi sa descente. Il le fit si lentement qu’il me procurait des frissons exaltants. Il arriva sur mon nombril mais il ne s’y arrêta pas longtemps. Il poursuivit son exploration et sa langue heurta mon gland. Il lécha mon pénis sous toutes les coutures le recouvrant d’une pellicule de salive et absorbant la mouille qui s’y dérobait. Il ouvrit la bouche et il y fit rentrer l’intégralité de ma verge. Surpris par cette nouvelle sensation sexuelle jusqu’à présent inégalée, je gémis timidement. Il remonta ses lèvres jusqu’à ma couronne puis il les abaissa jusqu’à ce que son nez plonge dans mes poils pubiens. Il répéta cette mécanique une vingtaine de fois à mon plus grand bonheur. La vingt et unième, il s’arrêta avec ses lèvres chapotant mon chibre. Il me regarda. Moi aussi. Il ouvrit la bouche libérant mon sexe qui se plaqua sauvagement contre moi.
Avec sa langue, il longea ma bite, mes testicules puis mon anus. Il semblait jouer avec et j’apprenais à apprécier l’anulingus. Il le fit pendant cinq bonnes minutes, puis il s’éleva de nouveau vers ma verge qu’il suça. Une de ses mains vint chatouiller l’entrée de mon rectum. Son index y pénétra. Cela ne me faisait pas mal mais je ne savais pas dire si ça m’était agréable ou non. Rapidement, un second doigt s’engouffrait. Cette fois ci, je le sentis passé avec un étirement de ma peau légèrement forcé. Malgré que Rudy me suce, mon ardeur avait un peu flanchée. Mon partenaire a dû s’en apercevoir aussi. C’est pourquoi il fut délicat avec moi. Il ne fit aucun mouvement avec ses doigts. Il se redressa et il m’offrit un merveilleux baiser. Cela me redonna du courage et ma fièvre érotique grandissante me poussa à saisir la main de Rudy et à le guider pour faire des allers-retours avec ses deux membres à l’intérieur de moi. Nos langues se heurtaient frénétiquement à l’intérieur de nos bouches. La tension sexuelle n’arrêtait pas de s’amplifier comme le rythme des va-et-vient dans mon fondement. Désormais, la dilatation de mon anus me permettait d’éprouver du plaisir et mon pénis avait retrouvé une forme olympique. Mon amant détacha ses lèvres des miennes.
- T’as envie que je fourre ma queue dans ton cul ? m’interrogea-t-il.
- Oui ! Oui ! Ouuiiiii ! !
Il retira ses doigts. Il s’allongea sur moi pour saisir un préservatif. Je pouvais sentir nos cœurs battre la chamade. Son sexe contre le mien était brulant et humide. Pendant qu’il cherchait, je massais ses fesses et je m’aventurai au niveau de sa lune. L’endroit était très humide et glissant. A l’instant où j’y accédais, je reçus deux pulsations sur mon pénis provoquées par l’afflux de sang dans le sien. J’en conclus qu’il aimait que je titille cette zone.
- Ça y est ! Je crois que j’ai trouvé ce qu’il faut.
Il me montra un emballage noir. Ne le reconnaissant pas, je lui demandai :
- Pourquoi c’est celui qui me faut ?
- C’est un « perfect gliss ». Il est super bien lubrifié. Pour une première fois, c’est idéal. Fais-moi confiance.
- J’ai entièrement confiance en toi.
Il se redressa et il s’assit sur mes cuisses. Il déchira l’étui avec ses dents comme certains hommes le font pour se rendre sexy. Lui n’avait pas besoin de le faire pour être désirable car il l’était naturellement. Il se débarrassa de l’emballage et il déroula entièrement le préservatif sur son phallus cambré.
- Vu que c’est ta première fois, je te conseille de te mettre sur le côté. Ce sera moins douloureux au début.
Pris entre la peur et l’excitation, je m’en remis entièrement à Rudy et je me mis dos à la fenêtre. Il vint se blottir derrière moi. De sa main, il guida sa verge contre mon orifice vierge. Il poussa pour forcer l’entrée et son gland pénétra d’un seul coup. Surpris par la douleur, j’expulsai la totalité de l’air de mes poumons. Mon souffle était devenu court. Je perdis de mon enthousiasme et mon pénis rétrécit instantanément. Rudy savait qu’il fallait à l’anus un certain temps pour se dilater. Il ne s’avança pas plus. Il me déposait des baisers dans le dos et il me caressait le buste comme s’il voulait me réconforter et compatir à ma douleur.
Une série de questions traversèrent mon esprit. Vais-je y arriver ? Supporterais-je cette douleur ? Est-ce normal ? J’étais empli de doutes.
Je devais me ressaisir. Je me mis à débattre avec ma conscience. Ok, il est bien monté. Mais comment font les autres couples d’hommes. Ils y arrivent bien. Certains doivent avoir des queues plus grosses que Rudy. Ils n’en meurent pas pour autant. T’es un mec, un vrai. Alors prouve le et encaisse. Si ça se trouve, tu vas finir par aimer.
- Ça va Eliot ?
- Ça peut aller, répondis-je le voix coupée.
- Tu veux que j’arrête ?
- Non.
Pour lui prouver, je cambrai mon dos pour rapprocher mon postérieur de lui. Son pénis s’enfonça par paliers en moi jusqu’à ce que mes fesses touchent son pubis. En faisant ainsi, je maîtrisais la souffrance. Nous restâmes un instant dans cette position le temps que mon anus s’habitue à cette première incursion.
La patience de Rudy n’entama pas son excitation. Je ressentais absolument tout ; son sexe dur comme le bois, mes entrailles bousculées, les battements de son cœur de sa poitrine jusqu’à l’afflux de sang envoyé dans sa bite. Cette nouvelle expérience me fit prendre la pleine conscience de mon corps, et il en réclamait plus.
Je claquai la fesse supérieure de Rudy et j’y laissai ma main pour l’inviter à débuter des mouvements lents d’avant en arrière. Il était d’une délicatesse incontestable. Il m’accompagna de la meilleure des manières dans cette offrande de ma virginité.
Assez rapidement, je m’accoutumai à ce rapport et l’effervescence sexuelle me re-saisit. Rudy augmenta son allure jusqu’à atteindre son rythme de croisière. J’appréciais de plus en plus ce qu’il me faisait et, mon érection, jusqu’alors assoupie, repris vie. Continuant à me sodomiser avec entrain, il se saisit de mon chibre et il amorça une branlette. Instantanément, mon pénis s’endurcit comme jamais il ne l’avait fait par le passé.
- T’aimes ça on dirait, me murmura-t-il.
- Non. J’adore ça !
- T’aimes recevoir ma grosse queue dans ton petit cul.
- Oh oui ! Vas-y encore plus si tu veux. Fais-moi monter au septième ciel !
- Mmm ! Ok.
Toujours collé à moi et en moi, il me fit pivoter pour me mettre sur le ventre. Il se redressa pour se mettre à califourchon sur moi, sa bite toujours enfournée. Il me mit une paire de fessées puis il poursuivi ses allers-retours dans mon fondement. Les sensations étaient débridées et chaque enfoncement vint heurter le fond de mon rectum. La douleur s’était envolée pour laisser place à un plaisir inégalé. Je ne pus plus me retenir de gémir régulièrement. Rudy y mettait du cœur à l’ouvrage. Sa forte respiration et ses râles prouvaient qu’il se dirigeait vers l’orgasme.
Voulant faire perdurer ce moment le plus longtemps possible, je lui demandai de se retirer.
- Quelque chose ne va pas ?
- Oui, j’ai envie de te voir en train de me baiser.
- Avec grand plaisir. Tu penses à quoi.
- Tu vas voir.
Sans rien ajouter de plus, je me retournai et je m’assis à ses genoux. Mon pénis était ultra tendu, légèrement décalotté laissant apparaitre un gland rouge et perlé de mouille. Je l’embrassai vigoureusement quelques secondes puis je l’enlaçai pour le soulever et le mettre à plat dos sur le lit. Il était suintant de sueur et cela affola ma libido. Je me mis rapidement à quatre pattes au-dessus de lui et nous échangeâmes un nouveau baiser langoureux.
Pendant que nos langues virevoltaient dans nos cavités buccales, je me saisis de son membre viril et je me l’introduis jusqu’à le rentrer intégralement par mon orifice postérieur bien dilaté et humide. Je pris un moment pour regarder par la fenêtre. Personne ne pouvait nous observer, sauf si le voisinage était équipé de jumelles. Mais cette probabilité m’émoustillait. Au fond de moi, j’espérais même qu’on nous observe. J’avais envie de montrer à quel point j’étais fier de faire l’amour avec un homme et à quel point un pédé était digne d’être un homme pour s’enfiler le gros pénis de Rudy. Pour achever ce moment de gloire, je débutai de petits sauts sur mon collègue afin de faire glisser sa bite le long des parois de mon anus. Mes oscillations étaient semblables à ceux d’un homme qui monte à cheval. Et pour tout dire, ce n’était pas tout à fait éloigné de la vérité tellement Rudy était bien équipé. Mon partenaire vint déposer ses mains sur mes cuisses. Je pouvais imaginer l’emprise jouissive que j’avais sur lui grâce à ses doigts qui venaient sérrer puis relâcher continuellement mes jambes et grâce à ses râles qui incrémentaient toujours plus d’envie.
Je donnais le meilleur de moi-même à Rudy. Tellement je ne ménageais pas mes efforts que plusieurs gouttes de sueurs s’écoulèrent sur moi. Nos corps moites provoquaient un effet de ventouse lorsque mon cul frappait le bassin de l’homme auquel je me livrais. Mes sauts étaient suffisamment amples et vifs pour que ma queue arquée, dure et décalottée vienne se cogner sur mon ventre entre chaque mouvement, déposant à chaque heurt toujours plus de mouille.
Rudy commença à avoir des spasmes et je compris que l’orgasme était proche. Il se saisit de mes fesses et il vint imposer sa cadence accrue en plus de ses coups de reins qui logèrent sa verge au plus profond de moi. Je n’arrêtais pas de crier instinctivement des « Oh oui ! » des « Vas-y à fond ! » ou encore « C’est trop bon ! Aaahhhh ! ».
Je ne pouvais plus supporter cet excès d’excitation en moi et j’atteignis le nirvana lorsqu’il resta immobile, son pénis entièrement rentré en moi et palpitant pour évacuer son sperme. Quant à moi, de frénétiques jets blancs incontrôlés furent expulsés de mon urètre sans qu’aucun de nous ne touche mon chibre. La majorité d’entre eux atterrirent sur le ventre et les pectoraux de Rudy. Les dernières perles d’éjaculat virent longer ma verge rougeoyante et désormais brillante.
Nous prîmes quelques secondes pour reprendre nos esprits et notre souffle, puis nous nous mîmes à nous regarder. Nous éclatâmes de rire un court instant en réalisant que nous venions de vivre : une expérience des plus intenses et inattendues. Ni Rudy ni moi n’aurions imaginé en arriver à ce stade en début de journée.
Ensuite, il sortit lentement son sexe de mon antre. Même s’il avait éjaculé, il restait encore gros. Dans les yeux de mon partenaire, je décelai une pointe de coquinerie. Mes doutes furent confirmés lorsqu’il s’approcha de moi et qu’il me lécha le gland découvert en descendant jusqu’à mes bourses pour récupérer le peu de semence présente.
Constatant qu’il était encore chaud, cela se propagea en moi. Je le plaquai sur le lit et je vins lécher toutes les zones corporelles de Rudy sur lesquelles mon sperme s’était répandu. Il m’observait sans rien dire, se délectant de mes coups de langues le caressant. Je n’avalai rien et je gardai ma précieuse récolte en bouche. Le mélange de mon liquide blanc et de sa sueur donnait un goût savoureux. Une fois nettoyé, je m’approchai de sa bouche et je l’embrassai pour partager le fruit de nos efforts exquis. Par gravité, tout le nectar descendit au fond de sa gorge et il l’avala avec un sourire ravageur.
- Merci de m’avoir désaltéré. C’était très bon.
- Oh mais de rien, répondis-je.
- Mais j’y pense, tu as peut-être soif toi aussi ?
Voyant très bien où il voulait en venir, j’acquiesçais frénétiquement tel un enfant qui attend sa récompense.
Il me retourna afin qu’il se retrouve au-dessus de moi. Tout en m’embrassant, il retira le préservatif et il versa le reliquat de sa jouissance directement en bouche, ensuite il se débarrassa de ce bout de plastique usagé. Je n’avalai pas tout de suite et je suis venu chercher les lèvres de Rudy pour échanger ce délicieux breuvage qu’il accepta sans hésitation. Je finis par tout boire. Il déposa sa tête contre mon épaule et il me câlina. Nous étions tous les deux dans notre plus simple appareil, un peu collant mais comblés et heureux.
Nous restâmes ainsi plusieurs minutes, à récupérer. Aucun ne nous n’avait le désir d’interrompre ce moment fusionnel. Je m’autorisai tout de même à lui faire une remarque.
- Rudy ?
- Qu’est-ce qu’il y a Eliot ?
- Je t’aime.
Il redressa sa tête pour me regarder. Voyant que j’étais très sérieux, il me répondit.
- Je t’aime Eliot.
C’est ainsi que débuta notre histoire d’amour.
FIN