Bonjour chers lecteurs. Voici l'épisode 21, avant dernier de ce récit. Bonne lecture et n'hésitez pas à laisser une petit commentaire, c'est toujours encourageant pour continuer. 

Épisode 21
L’eau du bain n’avait pratiquement plus de mousse, ce qui me permettait de bien voir l’anatomie de mon collègue. Quelques filaments de sperme quittèrent son ventre à la manière d’une aurore boréale blanche. L’extrémité de son pénis remontait comme un bouchon à la surface de l’eau. Malgré qu’il semblât avoir retrouvé une taille normale, son gland était toujours découvert. Ce qui n’était pas pour me déplaire.
Je passai mes mains sur le buste de Rudy, et je commençais à le nettoyer. Mes gestes étaient si doux qu’ils ressemblaient à des caresses. Je touchais pour la première fois un homme et cette nouvelle expérience se transformait en une véritable expédition. Je faisais parcourir mes mains sur lui pour analyser chaque centimètre de son ventre et de ses pectoraux. Sa peau était lisse et douce.
En évacuant nos éjaculats de son ventre, mes doigts devinrent légèrement gluants. Je secouai mon poignet pour me rincer quand, par inadvertance, j’effleurai son sexe. Cette maladresse, si l’on pouvait la nommer ainsi, me fit remonter machinalement la main sur sa poitrine gauche. Rudy pencha sa tête en arrière et il me tendit ses lèvres. Je ne pus m’abstenir de répondre favorablement à sa requête et nous nous embrassâmes à de multiples reprises avant de reprendre une position normale.
La journée de travail et nos ébats m’avaient épuisé. Je m’assoupis en câlinant l’homme pour lequel mon cœur battait. Rudy s’endormit également, la tête posée sur mon thorax.
Je ne pus exactement dire combien de temps nous restâmes ainsi. Mais l’eau refroidie activa une alarme dans mon cerveau m’ordonnant de me réveiller et de sortir du bain. Rudy dormait encore. Il était incroyablement beau et mignon quand il dormait. Je n’osais pas le déranger.
La mousse avait complètement disparu. Je pus en profiter pour scruter sa morphologie. Je dus passer une dizaine de minutes à tout regarder minutieusement jusqu’à l’emplacement de ses grains de beauté. Bien sûr, je passai la majorité du temps à contempler son organe masculin.
Je ne sais pas à quoi il rêvait, mais soudainement, je vis son pénis s’allonger jusqu’à ce qu’il prenne sa taille maximale. Même si l’eau déformait les perspectives, je jugeais qu’il devait mesurer environ dix-sept centimètres. Je le trouvais parfait et mon inconscient aussi car il m’occasionna une érection. Mon pénis était comprimé contre le dos de mon ami, et il ne pouvait pas se déployer à sa guise, créant un certain inconfort. Je tentai de dégager un espace en me dandinant sans réveiller Rudy, en vain.
- Mmmm. C’est moi ou je sens ta queue raide derrière moi ?
- Exact. Mais que veux-tu. Quand je vois l’état de la tienne je ne peux luter.
Il pencha son chibre en avant puis le relâcha. Il revint violemment contre son ventre en nous éclaboussant.
- Ah ouais. J’avais pas remarqué.
Je frissonnai de froid.
- Tu as froid ? me demanda-t-il.
- Oui.
- Attends, je vais sortir.
Sans attendre de réponse, il se leva me donnant une vue imprenable sur son postérieur. Il enjamba le rebord de la baignoire. J’aperçus ses testicules pendants, mais rien de plus. Il devait bander et pas qu’un peu. Il prit les serviettes. Il mit la sienne autour de son cou et il m’apporta la mienne, avec sa verge tendue vers le haut oscillant de droite à gauche à chacun de ses pas.
- Allez, viens ! Tu vas pas te geler les couilles dans le bain.
Sans dire un mot, j’ôtai le bouchon de la baignoire et je rejoignis Rudy. Tous les deux avec la bite arquée vers les cieux, je tendis le bras pour qu’il me donne la serviette.
- Non. C’est moi qui vais te sécher si tu le veux bien.
- Oh oui. Fais toi plaisir, répondis-je avec une grande satisfaction.
Il s’installa derrière moi et il commença à me sécher le cou, les épaules et les bras. Très vite, il s’attaqua à mon dos. Il était rapide mais délicat et attentionné. Que pouvais-je demander de plus ? Je le sus à postériori quand il déposa ses lèvres dans ma nuque. Il me couvrait littéralement de baisers.
Il poursuivit d’absorber l’eau en descendant sur mes fesses puis mes jambes. En même temps qu’il se rapprochait de mes pieds, ses baisers atteignirent mes reins puis rapidement, c’était mon postérieur qui en bénéficiait. Petit à petit, la chaleur s’amplifia tout comme ma libido. Il était en train de me rendre dingue de lui et de ses bises. Malgré que la partie inférieure de mon corps soit sec depuis un certain temps, il conservait sa tête au niveau de mon siège. Il changea son activité et il vint me lécher l’anus. Je sursautai de surprise. Je dus prendre un moment pour m’accoutumer à cette sensation inconnue qui me plus rapidement. Je pouvais même dire qu’au fur et à mesure que sa langue chaude massait l’orifice antérieur, j’aimais ça. Moi qui avais froid il n’y pas si longtemps, j’avais dorénavant bien chaud.
Il finit quand même par se redresser. Il passa la serviette devant moi. Il la déploya sur mon buste et pour cela, il dut se coller à mon dos. Rudy était encore perlé de gouttes. Au contact de ma peau, j’accueillis avec bienvenue cette vague de fraîcheur. Cependant, une bourrasque de chaleur s’invita entre mes jambes. Mon cher collègue avait pris le soin d’y glisser son phallus durci.
Il poursuivit de me sécher et de déposer ses bisous sensuels dans le cou. Il finit par arrivé sur mon pénis cambré. La serviette était assez fine pour que je distingue chacun de ses doigts. A l’inverse, Rudy devait bien ressentir ma tige. Et il aimait ça à en juger par le soulèvement de mes bourses à chaque sursaut de son membre viril.
Malgré qu’il me procurât énormément de bien, je culpabilisais. Je ne voulais pas être le seul à profiter de l’émulsion grandissante entre nous. Je me retournai et je l’embrassai passionnément en même temps que je le séchais. Je pris beaucoup moins de temps que lui pour le rendre sec car j’avais envie d’aller plus loin.
Sans prévenir, guidé par mes pulsions, je m’agenouillai et je commençai à lui lécher les testicules. Avant d’avoir eu le temps d’aller explorer les zones alentours, il me releva de force puis il me questionna entre quatre yeux.
- T’es sûr de vouloir aller plus loin.
- Certain. Pas toi ?
- Bien sûr que si. Je fantasme sur toi depuis le premier jour. C’est pas maintenant que je vais y renoncer.
Je souris puis je l’embrassai pour lui démontrer qu’il m’attirait et que j’avais envie de lui.
Dans un instant de reprise de souffle, il fit un pas en arrière. Il se baissa pour m’enlacer au niveau des hanches puis il me souleva pour me porter. Je m’accrochai à lui en entourant mes bras autour de son cou. Mon sexe était venu se loger sous ses pectoraux. Sans regarder, il prit une poignée de préservatifs dans le tiroir du meuble vasque. Il s‘avança ensuite pour sortir de la salle de bain. Ses pas faisaient rebondir son pénis qui venait se heurter à mon anus. Quoi qu’il fasse, cela avait le don de m’exciter. Je bouillonnais et nos peaux devinrent de plus en plus moites et collantes. Il traversa le couloir. Il ouvrit la porte d’en face et on pénétra dans sa chambre.