03-06-2025, 04:06 PM
CHAPITRE 6
La fête battait son plein depuis des heures et la nuit était tombée depuis bien longtemps déjà. L’Agora, la place du marché, était bondée de monde et des braséros emplis d’huile avaient été allumés, réchauffant la place déjà surchauffée. Tous célébraient la victoire du Bataillon de Thèbes sur Spartes. Le Bataillon Sacré comme ils l’appelaient maintenant. Pourtant la victoire avait bien failli leur échapper. Pélopidas et Epaminondas avaient choisi d’attaquer les spartiates. D’attaqués ceux qui, partis d’Orchomène, avançaient pour les conquérir. Ils étaient fiers, vaillants, prêt à se battre pour défendre leur belle cité, mais ils avaient bien failli tout perdre.
Pélopidas avait pris le commandement des Thébains. Inférieurs en nombre, ils s’étaient retrouvés pris au piège dans les montagnes bordant Tégyres, non loin du lac Copaïs et ils n’avaient eu d’autre choix que de foncer tête baissée dans les lignes ennemis pour échapper à l’embuscade. Les hommes du Bataillon en tête, ils avaient transpercé les rangs ennemis, ravageant, tuant tant et plus. Bien sûr certains diront qu’il s’agissait là d’une demi-victoire car ils ne purent prendre la ville d’Orchomène aux spartiates. Mais ils les avaient arrêtés, ils les avaient obligés à reculer… et à avoir peur.
Gorgidas avait connu nombre de batailles mais celle-ci resterait à jamais gravée dans sa mémoire. La bravoure de ses hommes, leur dévouement au combat ; de tout cela il était fier. Tout Thèbes était venue fêter la victoire de leurs guerriers. Qu’ils s’agissent des membres de l’assemblée, de commerçants ou de simples citoyens, tous communiaient avec leurs braves. Les hommes de son Bataillon Sacré allaient et venaient parmi eux, toujours par deux, au combat comme à la ville. Le vin et la bière coulaient à flot et les feux des braséros coloraient d’or les peaux luisantes de sueur. Les jeunes filles minaudaient devant les soldats et les jeunes hommes, pleins de fougue, les assaillaient de leurs interrogations sur les combats.
Gorgidas se tenait à l’écart, appuyé à l’un des piliers qui bordait la place. Il ne souhaitait pas se tenir à l’écart de la fête ; non, il en avait d’ailleurs bien profité. Mais, il le cherchait. Il cherchait celui qui occupait ses pensées depuis plusieurs mois. Deux de ses soldats s’approchèrent. Leurs démarches et leurs regards ne laissaient que peu de doutes quant à leur état d’ébriété avancé. Un homme fait, bâti comme un ours et un plus jeune. Il les reconnu et les salua d’un signe de tête alors qu’ils arrivaient devant lui.
— Général Gorgidas, dit le plus jeune, d’un ton hésitant.
Il sentait une certaine gêne dans la voix du jeune homme. Gêne que semblait partager son ainé qui, fixant le sol, n’osait croiser son regard.
— Qu’y a-t-il, leur demanda Gorgidas, à la fois curieux et légèrement inquiet.
— Je… enfin nous… nous souhaiterions vous demander quelque chose.
— Et bien faites, leur dit Gorgidas. C’est votre nuit, la nuit des braves.
Son assentiment sembla détendre son interlocuteur qui reprit :
— Nous souhaiterions vous demander de fêter la victoire avec nous.
— Et bien n’est-ce pas ce que nous faisons, leur répondit Gorgidas, distrait.
Il venait de repérer Théodre à l’autre bout de la place. Il était entouré d’une foule de jeunes filles dont il semblait avoir du mal à se débarrasser. Il voulut s’avancer vers lui mais il s’aperçut que le jeune soldats se tenait maintenant à quelques centimètres de lui, le regard suppliant.
— Général, dit l’homme qui l’accompagnait en venant se placer derrière son jeune compagnon. Acceptez de nous accompagner pour cette nuit de fête.
— Je… Gorgidas comprit soudain ce que souhaitaient ces hommes. (Il prit le plus jeune par les épaules et vint poser un baiser sur son front.) Pas ce soir Jocaste, reprit-il en se souvenant de son nom. Vous avez été brave et je suis fier de vous, mais des affaires importantes et urgentes m’appellent.
Il s’agissait d’un demi-mensonge. Les affaires qui l’attendaient étaient pour lui de la plus haute importance et l’urgence tenait à l’envie qu’il avait de s’emparer du corps de Théodre. Une envie qu’il n’avait pu assouvir, lors de ces dernières semaines.
Il leva de nouveau les yeux en direction de là où se tenait son jeune amant, quelques minutes plus tôt, mais il avait disparu. Sans se préoccuper d’avantage des hommes, il se pressa de traverser la place et suivit la direction dans laquelle il l’avait vu se diriger. Il ne pouvait pas être allé bien loin. Il tourna la tête de gauche et de droite puis l’aperçut tournant au coin d’un bâtiment. Sans réfléchir, il s’élança à marche forcée dans sa direction, se demandant où le jeune homme se rendait. Sur son passage, les jeunes filles et les garçons tentaient d’attirer son attention. Cette nuit était à la fête et nombreux sont celles et ceux qui auraient aimé l’attirer dans leur lit.
Après plusieurs minutes de marche, il le vit s’introduire dans une maison qu’il ne connaissait pas. La demeure de pleins pieds semblait vaste et bien bâtie. Ses solides murs de briques s’élevaient sur plus de deux mètres et Gorgidas vit une pâle lumière sortir d’une fenêtre creusée à même le mur et fermé par deux volets de bois. Il s’en approcha mais ne put rien apercevoir de ce qui se passait à l’intérieur. Impatient et mu par un désir irrépressible de s’emparer de son amant, il se dirigea vers la porte et, silencieusement, entra.
L’atmosphère à l’intérieure était frais en comparaison de l’étouffante chaleur qui régnait à l’extérieur. Gorgidas examina l’endroit malgré l’obscurité presque totale. Il se trouvait dans le séjour, une pièce meublée de canapés et de tables qui auraient pu recevoir une bonne dizaine d’invités. Des vases et des statuettes se répartissaient çà et là, prouvant la fortune du maître des lieux. Alors qu’il poursuivait son examen, Gorgidas entendit un léger bruit à sa droite. Lentement, il s’en approcha, traversant un petit couloir au bout duquel une faible lumière passait par l’embrasure d’une porte laissée entrouverte. Sans faire de bruit il vint se placer dans l’entrebâillement et tenta de voir ce qui s’y passait. Ses yeux, à peine habitués à la pénombre du séjour mirent quelques secondes à s’accoutumer à cette nouvelle clarté. La petite pièce était éclairée par la chaude et frêle lumière de deux lampes à huile disposées de part et d’autre de la pièce. Mais une fois qu’il s’y fut habitué, sa gorge se serra et son souffle resta bloqué au fond de sa gorge.
Au centre de la salle un vaste lit occupait presque tout l’espace, et au-dessus, deux corps semblaient se livrer à une lutte sans merci. Pas une lutte au sens guerrier du terme. Non, une lutte comme lui-même en avait si souvent pratiqué avec ceux de son sexe. Deux corps d’hommes s’entremêlaient sur le matelas de plumes, au comble de la passion. Un corps jeune et vigoureux, souple et musclé comme ceux des athlètes du gymnase. Un corps qu’il connaissait à la perfection tant il avait aimé le caresser et le faire jouir de plaisir. La peau de Théodre avait l’exquise douceur de celle des jeunes femmes et la fermeté de celle d’un soldat entrainé. Il le connaissait par cœur. Il savait les caresses qui le propulsaient au cœur du plaisir. Mais aujourd’hui ce n’était pas lui qui le transportait. Non, le corps qui le faisait jouir était plus grand, plus massif que le sien et Théodre ne semblait, guère plus, qu’une frêle poupée de chiffon entre les bras puissant de l’Ange. Malgré lui Gorgidas se sentit fasciné par le spectacle qui s’offrait à lui et ne pouvait en détacher son regard. Entre ses jambes son sexe palpitait, gonflé, douloureux et son souffle s’échappait par saccade de sa bouche entrouverte.
L’Ange plaça Théodre à quatre pattes et vint se positionner derrière lui. Gorgidas put voir le sexe massif se présenter à l’entrée du fondement qu’il avait lui-même défloré et s’y enfoncer d’une seule poussée. Les traits du jeune homme se crispèrent et ses dents se serrèrent. Il le vit tenter de s’avancer pour échapper à l’assaut, mais l’ange suivit son mouvement se collant davantage à lui, cuisse contre cuisse. Il posa sa main droite sous le ventre tendu de son jeune amant et se pencha en avant pour se coller contre son dos, lui mordillant la nuque. Théodre geignait. Il se dandinait maintenant beaucoup moins fortement, le dos creusé, le ventre tendu. Peu à peu, il semblait se calmer et accepter l’épieu qui le pourfendait. L’Ange appuya fermement sur les lombes de son partenaire et le fit se coucher sur le ventre, puis il commença à aller et venir en lui. Ses mouvements étaient amples, puissants, plein de douceur et de détermination. Il fit glisser ses doigts longs et forts entre les lèvres de Théodre qui se mit à les téter avec avidité.
La scène dura longtemps. Les corps emboités ruisselaient de sueur, luisant sous la lueur chaude des lampes à huile. Le corps mince et musclé de Théodre se tordait de plaisir sous celui massif et puissant de l’ange. Gorgidas savait que son jeune amant aimait prendre plaisir là où naissait la douleur. Il l’y avait souvent conduit lui-même, mais l’Ange semblait avoir pris totalement possession de son être. Le rythme des deux corps s’accélérait maintenant de plus en plus. Leur danse lente et lancinante se faisait plus puissante, s’accélérant peu à peu. Le plaisir montait en eux, irrépressible. Gorgidas se sentait figé, impuissant et lorsque l’Ange, au paroxysme du plaisir se cambra, sa propre semence jaillit et tacha son vêtement.
Pris au dépourvu par la réaction de son corps, le général thébain sortit de sa transe. Il devait partir, il ne voulait pas que l’on sache ce qu’il avait vu. En hâte, il regagna la porte puis erra, au hasard, dans les ruelles étroites de Thèbes. Hébété, il finit par se retrouver nez à nez avec Jocaste et son partenaire. Alors, sans réfléchir et sans même parler, il se laissa entrainer dans une ruelle adjacente par les deux hommes.
Victoire
Thèbes, 375 Av. JC.
Pélopidas avait pris le commandement des Thébains. Inférieurs en nombre, ils s’étaient retrouvés pris au piège dans les montagnes bordant Tégyres, non loin du lac Copaïs et ils n’avaient eu d’autre choix que de foncer tête baissée dans les lignes ennemis pour échapper à l’embuscade. Les hommes du Bataillon en tête, ils avaient transpercé les rangs ennemis, ravageant, tuant tant et plus. Bien sûr certains diront qu’il s’agissait là d’une demi-victoire car ils ne purent prendre la ville d’Orchomène aux spartiates. Mais ils les avaient arrêtés, ils les avaient obligés à reculer… et à avoir peur.
Gorgidas avait connu nombre de batailles mais celle-ci resterait à jamais gravée dans sa mémoire. La bravoure de ses hommes, leur dévouement au combat ; de tout cela il était fier. Tout Thèbes était venue fêter la victoire de leurs guerriers. Qu’ils s’agissent des membres de l’assemblée, de commerçants ou de simples citoyens, tous communiaient avec leurs braves. Les hommes de son Bataillon Sacré allaient et venaient parmi eux, toujours par deux, au combat comme à la ville. Le vin et la bière coulaient à flot et les feux des braséros coloraient d’or les peaux luisantes de sueur. Les jeunes filles minaudaient devant les soldats et les jeunes hommes, pleins de fougue, les assaillaient de leurs interrogations sur les combats.
Gorgidas se tenait à l’écart, appuyé à l’un des piliers qui bordait la place. Il ne souhaitait pas se tenir à l’écart de la fête ; non, il en avait d’ailleurs bien profité. Mais, il le cherchait. Il cherchait celui qui occupait ses pensées depuis plusieurs mois. Deux de ses soldats s’approchèrent. Leurs démarches et leurs regards ne laissaient que peu de doutes quant à leur état d’ébriété avancé. Un homme fait, bâti comme un ours et un plus jeune. Il les reconnu et les salua d’un signe de tête alors qu’ils arrivaient devant lui.
— Général Gorgidas, dit le plus jeune, d’un ton hésitant.
Il sentait une certaine gêne dans la voix du jeune homme. Gêne que semblait partager son ainé qui, fixant le sol, n’osait croiser son regard.
— Qu’y a-t-il, leur demanda Gorgidas, à la fois curieux et légèrement inquiet.
— Je… enfin nous… nous souhaiterions vous demander quelque chose.
— Et bien faites, leur dit Gorgidas. C’est votre nuit, la nuit des braves.
Son assentiment sembla détendre son interlocuteur qui reprit :
— Nous souhaiterions vous demander de fêter la victoire avec nous.
— Et bien n’est-ce pas ce que nous faisons, leur répondit Gorgidas, distrait.
Il venait de repérer Théodre à l’autre bout de la place. Il était entouré d’une foule de jeunes filles dont il semblait avoir du mal à se débarrasser. Il voulut s’avancer vers lui mais il s’aperçut que le jeune soldats se tenait maintenant à quelques centimètres de lui, le regard suppliant.
— Général, dit l’homme qui l’accompagnait en venant se placer derrière son jeune compagnon. Acceptez de nous accompagner pour cette nuit de fête.
— Je… Gorgidas comprit soudain ce que souhaitaient ces hommes. (Il prit le plus jeune par les épaules et vint poser un baiser sur son front.) Pas ce soir Jocaste, reprit-il en se souvenant de son nom. Vous avez été brave et je suis fier de vous, mais des affaires importantes et urgentes m’appellent.
Il s’agissait d’un demi-mensonge. Les affaires qui l’attendaient étaient pour lui de la plus haute importance et l’urgence tenait à l’envie qu’il avait de s’emparer du corps de Théodre. Une envie qu’il n’avait pu assouvir, lors de ces dernières semaines.
Il leva de nouveau les yeux en direction de là où se tenait son jeune amant, quelques minutes plus tôt, mais il avait disparu. Sans se préoccuper d’avantage des hommes, il se pressa de traverser la place et suivit la direction dans laquelle il l’avait vu se diriger. Il ne pouvait pas être allé bien loin. Il tourna la tête de gauche et de droite puis l’aperçut tournant au coin d’un bâtiment. Sans réfléchir, il s’élança à marche forcée dans sa direction, se demandant où le jeune homme se rendait. Sur son passage, les jeunes filles et les garçons tentaient d’attirer son attention. Cette nuit était à la fête et nombreux sont celles et ceux qui auraient aimé l’attirer dans leur lit.
Après plusieurs minutes de marche, il le vit s’introduire dans une maison qu’il ne connaissait pas. La demeure de pleins pieds semblait vaste et bien bâtie. Ses solides murs de briques s’élevaient sur plus de deux mètres et Gorgidas vit une pâle lumière sortir d’une fenêtre creusée à même le mur et fermé par deux volets de bois. Il s’en approcha mais ne put rien apercevoir de ce qui se passait à l’intérieur. Impatient et mu par un désir irrépressible de s’emparer de son amant, il se dirigea vers la porte et, silencieusement, entra.
L’atmosphère à l’intérieure était frais en comparaison de l’étouffante chaleur qui régnait à l’extérieur. Gorgidas examina l’endroit malgré l’obscurité presque totale. Il se trouvait dans le séjour, une pièce meublée de canapés et de tables qui auraient pu recevoir une bonne dizaine d’invités. Des vases et des statuettes se répartissaient çà et là, prouvant la fortune du maître des lieux. Alors qu’il poursuivait son examen, Gorgidas entendit un léger bruit à sa droite. Lentement, il s’en approcha, traversant un petit couloir au bout duquel une faible lumière passait par l’embrasure d’une porte laissée entrouverte. Sans faire de bruit il vint se placer dans l’entrebâillement et tenta de voir ce qui s’y passait. Ses yeux, à peine habitués à la pénombre du séjour mirent quelques secondes à s’accoutumer à cette nouvelle clarté. La petite pièce était éclairée par la chaude et frêle lumière de deux lampes à huile disposées de part et d’autre de la pièce. Mais une fois qu’il s’y fut habitué, sa gorge se serra et son souffle resta bloqué au fond de sa gorge.
Au centre de la salle un vaste lit occupait presque tout l’espace, et au-dessus, deux corps semblaient se livrer à une lutte sans merci. Pas une lutte au sens guerrier du terme. Non, une lutte comme lui-même en avait si souvent pratiqué avec ceux de son sexe. Deux corps d’hommes s’entremêlaient sur le matelas de plumes, au comble de la passion. Un corps jeune et vigoureux, souple et musclé comme ceux des athlètes du gymnase. Un corps qu’il connaissait à la perfection tant il avait aimé le caresser et le faire jouir de plaisir. La peau de Théodre avait l’exquise douceur de celle des jeunes femmes et la fermeté de celle d’un soldat entrainé. Il le connaissait par cœur. Il savait les caresses qui le propulsaient au cœur du plaisir. Mais aujourd’hui ce n’était pas lui qui le transportait. Non, le corps qui le faisait jouir était plus grand, plus massif que le sien et Théodre ne semblait, guère plus, qu’une frêle poupée de chiffon entre les bras puissant de l’Ange. Malgré lui Gorgidas se sentit fasciné par le spectacle qui s’offrait à lui et ne pouvait en détacher son regard. Entre ses jambes son sexe palpitait, gonflé, douloureux et son souffle s’échappait par saccade de sa bouche entrouverte.
L’Ange plaça Théodre à quatre pattes et vint se positionner derrière lui. Gorgidas put voir le sexe massif se présenter à l’entrée du fondement qu’il avait lui-même défloré et s’y enfoncer d’une seule poussée. Les traits du jeune homme se crispèrent et ses dents se serrèrent. Il le vit tenter de s’avancer pour échapper à l’assaut, mais l’ange suivit son mouvement se collant davantage à lui, cuisse contre cuisse. Il posa sa main droite sous le ventre tendu de son jeune amant et se pencha en avant pour se coller contre son dos, lui mordillant la nuque. Théodre geignait. Il se dandinait maintenant beaucoup moins fortement, le dos creusé, le ventre tendu. Peu à peu, il semblait se calmer et accepter l’épieu qui le pourfendait. L’Ange appuya fermement sur les lombes de son partenaire et le fit se coucher sur le ventre, puis il commença à aller et venir en lui. Ses mouvements étaient amples, puissants, plein de douceur et de détermination. Il fit glisser ses doigts longs et forts entre les lèvres de Théodre qui se mit à les téter avec avidité.
La scène dura longtemps. Les corps emboités ruisselaient de sueur, luisant sous la lueur chaude des lampes à huile. Le corps mince et musclé de Théodre se tordait de plaisir sous celui massif et puissant de l’ange. Gorgidas savait que son jeune amant aimait prendre plaisir là où naissait la douleur. Il l’y avait souvent conduit lui-même, mais l’Ange semblait avoir pris totalement possession de son être. Le rythme des deux corps s’accélérait maintenant de plus en plus. Leur danse lente et lancinante se faisait plus puissante, s’accélérant peu à peu. Le plaisir montait en eux, irrépressible. Gorgidas se sentait figé, impuissant et lorsque l’Ange, au paroxysme du plaisir se cambra, sa propre semence jaillit et tacha son vêtement.
Pris au dépourvu par la réaction de son corps, le général thébain sortit de sa transe. Il devait partir, il ne voulait pas que l’on sache ce qu’il avait vu. En hâte, il regagna la porte puis erra, au hasard, dans les ruelles étroites de Thèbes. Hébété, il finit par se retrouver nez à nez avec Jocaste et son partenaire. Alors, sans réfléchir et sans même parler, il se laissa entrainer dans une ruelle adjacente par les deux hommes.
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