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Récit de Tom Frack : Jim Anderson, détective privé - Version imprimable

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Récit de Tom Frack : Jim Anderson, détective privé - fablelionsilencieux - 20-10-2024

Jim Anderson, détective privé

Par Tom Frack


Tome 1

Jim Anderson et le secret de l’or blanc
 
 
PROLOGUE

L’homme se déplaçait furtivement à travers les ruelles sombres. Les rares réverbères qui fonctionnaient encore projetaient une pâle lumière orangée, allongeant les ombres des immeubles de pierres de la vielle ville. Ses venelles encaissées et tortueuses recelaient d’innombrables cachettes, porches et recoins, où des individus malintentionnés, humains ou non, guettaient leurs prochaines victimes.

Mais, après ses mésaventures du crépuscule, cette fin de nuit se révélait étrangement calme, pas un seul démon à l’horizon. Il poursuivit sa ronde un moment encore, son long manteau de cuir noir bâtant contre ses jambes au rythme rapide de ses pas, ses cheveux blonds coupés courts ébouriffés par la brise tiède de cette nuit d’été. Il tourna à l’angle d’une rue puis s’engouffra dans l’un des bâtiments, un immeuble de trois étages aux murs sablés, caractéristiques des villes du sud-ouest de la France. Il dut se baisser pour franchir le porche en forme de voute encadré de pierres de taille et claqua derrière lui l’épaisse porte en chêne munie d’un lourd heurtoir d’argent. Au-dessus du heurtoir, une plaque métallique gravée révélait l’identité du propriétaire des lieux.

[Image: NJuaqGkSUfa_Jim-Anderson.png]

Les murs épais maintenaient l’intérieur de l’habitation dans une fraîcheur bienvenue, bien que Jim n’eût pas semblé souffrir de la chaleur extérieure. Il retira son manteau et l’accrocha d’un geste mécanique à la patère de bronze fixée au mur, avant d’appuyer sur l’interrupteur. Une lumière tamisée éclaira l’entrée impeccablement rangée. La pièce, de petite taille et toute en longueur, sentait l’encaustique dont il se servait pour entretenir le parquet de chêne et les meubles anciens qui garnissaient la majeure partie de la maison. À gauche, un escalier aux pierres usées par des siècles d’existence menait aux étages supérieurs plongés dans l’obscurité. Il laissa tomber ses clés sur un guéridon puis pénétra dans la pièce principale en enfilade. Elle formait un carré presque parfait. Sur le mur gauche, de larges portes vitrées coulissantes donnaient sur un jardin intérieur. À droite, deux canapés de cuir hors d’âge occupaient l’angle, encadrant une table basse en bois. En face de lui, à un mètre environ de la cloison opposée, des chaises aux assises d’osier entouraient une grande table ovale, leurs hauts dossiers plaqués contre le plateau de bois patiné. Deux meubles de haute taille, fait du même matériau, avait été disposés sur le mur droit tandis que celui du fond servait de support à un vieux portait de famille.

Le parquet craqua alors que Jim s’asseyait sur l’accoudoir du canapé le plus proche. Il retira ses lourdes chaussures de cuir aux semelles épaisses qu’il rangea contre le mur puis se releva et gagna les deux portes au fond de la salle. Il ouvrit celle de droite et pénétra dans une chambre au décor spartiate où un grand lit, une armoire et une commode occupaient presque tout l’espace. Il retira son t-shirt noir à longues manches, révélant un torse aux muscles saillants et secs recouvert de poils très blonds et courts ; deux plaques militaires attachées à une chaîne d’argent aux larges maillons pendaient à son cou. Il déboucla sa ceinture de cuir et défit le bouton de son pantalon de toile marron qui tomba à ses pieds. Après avoir retiré ses chaussettes, il gagna la salle de bain adjacente, ses pieds glissant sur le parquet ciré.

Il sentit le froid sous ses plantes de pied lorsque le carrelage marron remplaça le bois. La pièce comptait une grande cabine de douche aux parois de verre qui s’arrêtaient à dix centimètres du sol incliné en direction du siphon, un lavabo surmonté d’un miroir et d’un néon et un meuble blanc servant de rangement. Il retira son caleçon ample de coton et pénétra sous le jet brûlant de la douche. Il se lava rapidement les cheveux puis prit un peu de gel douche qu’il fit mousser entre ses mains. Il commença à savonner ses épaules larges, son cou, son torse. Ses mains glissèrent le long de son ventre plat et ferme, sur ses abdominaux dessinés, descendant toujours plus bas. Il se baissa et savonna ses cuisses aux muscles allongés, ses mollets, ses pieds. Le jet puissant lui faisait du bien, délassait ses muscles contractés. Il se redressa puis, de sa main droite, saisit son sexe alors au repos mais déjà épais, jouant avec la peau fine qui protégeait son gland. Son autre main se posa sur sa fesse gauche, s’insinuant entre les deux globes fermes et musculeux. L’un de ses doigts s’introduisit en lui, dans son trou serré. Son corps avait déjà compensé ses mésaventures de la nuit. Il serait tranquille pour le moment, jusqu’à la prochaine lunaison, et peut être d’ici-là aurait-il trouvé un moyen d’inverser la malédiction, retrouvé le sorcier qui la lui avait jetée, le sorcier qui avait tué son père. Il se cala sous le jet, le dos contre la paroi carrelée de la douche puis continua de se masturber d’une main puis de l’autre, son sexe grossissant toujours plus, gagnant des proportions hors norme pour un humain ordinaire. Il sentait la jouissance monter progressivement en lui, faisant maintenant glisser ses deux mains le long de sa tige qui avoisinait maintenant la trentaine de centimètres. Il accéléra le mouvement, ses mains pleines de l’épais barreau de chair. Le plaisir monta, enfla, puis ses abdominaux se contractèrent violemment, lui coupant le souffle, et des jets puissants vinrent s’écraser contre la paroi de verre. Le sperme épais et blanchâtre dégoulina le long de la vitre tandis que Jim, épuisé contre le mur, reprenait doucement conscience.

Quelques minutes passèrent avant qu’il ne se redresse et ne coupe le jet de la douche. Il saisit un drap de bain blanc et moelleux dont il se servit pour s’essuyer méticuleusement. Il regagna la chambre et avisa son réveil. Trois heures du matin. Il ne lui restait que quelques heures de sommeil. Il se coucha, nu, recouvert d’un unique drap de coton rugueux. Il aimait sentir le tissu rêche sur sa peau. Il éteignit la lumière puis s’endormit rapidement d’un sommeil sans rêve.


RE: Récit de Tom Frack : Jim Anderson, détective privé - Nostalgique - 20-10-2024

Excellente entrée en matière mais la suite est évidemment indispensable car pour l'instant c'est la nuit, comme dans ton récit !
Nostalgique


RE: Récit de Tom Frack : Jim Anderson, détective privé - fablelionsilencieux - 20-10-2024

CHAPITRE 1

Nouvelle Affaire

La lumière du soleil le trouva à plat ventre, jambes écartées, ses fesses fermes et rebondies recouvertes d’un fin duvet de poils blonds à moitié cachées par le drap de coton. Il avait oublié de fermer les volets et la lumière crue lui fit plisser les yeux. Il sentit son sexe commencer à durcir sous son ventre, son bassin se mettant instinctivement à onduler. Il ferma les yeux et se laissa entraîner par le mouvement, savourant les vagues de plaisir qui commençaient à monter en lui. Sa respiration et son pouls s’accélérèrent, ses mouvements devinrent plus brutaux, les montants métalliques du lit venant frapper le mur. Il haletait, respirait fort, tout à sa jouissance. Ses fesses se contractaient à intervalles réguliers pour exciter son sexe maintenant totalement bandé et plaqué contre son ventre. Il y était presque, il sentait la fin venir, les dents serrées, le corps arqué, mais son excitation retomba brusquement sous les coups de heurtoir violemment frappés contre la porte d’entrée.

Il s’effondra sur son lit, trempé de sueur, haletant. Des coups de heurtoir retentirent à nouveau. Qui pouvait bien venir le déranger à cette heure ? Il n’avait plus d’amis, il les avait tous… Un client probablement, et ses finances en avaient bien besoin. Il se leva rapidement et récupéra le caleçon abandonné la veille dans la salle de bain. Il l’enfila tant bien que mal, son énorme sexe encore bandé malmenant les coutures. Il se ceignit la taille du drap et gagna la porte d’entrée. Sa tenue n’était pas du tout correcte, obscène même si l’on considérait la bosse qui marquait son entrejambe, mais il faudra s’en contenter.

Le heurtoir retentissait une nouvelle fois lorsqu’il entre-ouvrit la porte, passant sa tête et le haut de son torse dénudé par l’entrebâillement. Un homme se tenait là, grand, au moins un mètre quatre-vingts, très brun et de forte carrure. Son regard marron trahit une seconde d’hésitation ; il était clair qu’il n’avait envie que d’une seule chose… prendre ses jambes à son cou. Il releva toutefois la tête, adoptant un air faussement assuré.

— Monsieur Anderson ? interrogea-t-il Jim d’une voix grave.

— Oui, c’est pour quoi ?

L’air endormi et les yeux rougis de Jim n’encouragèrent guère l’inconnu.

— Je… On m’a assuré que vous pourriez m’aider.

— Euh… À quel sujet.

— Mon fils a disparu depuis une semaine et…

— Vous n’êtes pas au commissariat du quartier, je crois que vous faites fausse route.

L’homme sembla hésiter, regardant autour de lui comme s’il voulait s’assurer que personne ne pouvait l’entendre.

— C’est que… la police n’a rien trouvé et… (il déglutit péniblement) … certaines choses… enfin… j’ai vu des choses auxquelles je ne peux pas croire. Je… j’ai fait des recherches et je crois que vous pouvez m’aider.

Jim se passa une main sur le visage, essayant de comprendre où l’homme voulait en venir.

— Écoutez mon vieux, je ne comprends pas grand-chose à votre histoire, mais tant que je n’ai pas bu mon café… (Il s’écarta de la porte et l’ouvrit en entier.) Mais vous m’avez l’air complètement barré. Entrez, vous allez tout me raconter devant un café ou peut-être quelque chose de plus fort pour vous.

L’homme entra en se baissant pour éviter la voûte de pierre. Jim ferma la porte derrière lui et le conduisit au travers du vestibule puis de la pièce principale. Il ouvrit la porte adjacente à celle de sa chambre puis pénétra dans la cuisine. La pièce, très claire, petite mais bien équipée, disposait d’une large baie vitrée donnant sur le jardin intérieur. Dans le fond, le pan entier du mur était équipé d’une gazinière, d’un plan de travail en bois et d’un évier. Au-dessus, une crédence de carreaux de faïence blancs recouvrait la cloison sur une cinquantaine de centimètres de hauteur pour la protéger des éclaboussures. La peinture, dans les teintes jaune clair, participait à donner une ambiance aseptisée à la pièce qui contrastait avec le décor rustique du reste de l’habitation. Au centre de la pièce des chaises de bar métalliques entouraient une haute table rectangulaire recouverte d’un plateau de pin.

Jim indiqua les chaises à son invité puis gagna le plan de travail au fond de la salle où trônait une machine à expresso. L’homme s’installa sur la chaise la plus proche de la porte fenêtre, silencieux, les yeux se perdant dans les broussailles du jardin mal entretenu. Jim mit l’appareil en chauffe puis, dans les placards, récupéra rapidement le café qu’il dosa largement. Il aimait le café fort, surtout lorsqu’il manquait de sommeil comme ce matin. Il prit deux tasses et les plaça dans la machine puis lança la procédure. Récupérant les deux tasses pleines, il les déposa sur la table où l’attendait l’homme. Avisant sa tenue peu pratique pour les chaises hautes, il décida de se débarrasser du drap, son sexe ayant repris une taille plus humaine. L’épaisse toile de coton se répandit au sol, son caleçon large laissant apparaître une bosse encore volumineuse. L’homme, le regard toujours perdu dans le vague, ne s’aperçut de rien. Jim posa une tasse devant lui et les arômes puissants du breuvage semblèrent lui faire reprendre pied dans la réalité.

Il lui tendit la main.

— Nous ne nous sommes pas présentés. Jim Anderson.

Après un moment d’hésitation l’homme la lui serra.

— Thomas Acier.

Jim la maintint quelques instants. Elle était calleuse, tannée par le soleil ; la main d’un homme habitué aux travaux manuels, pas vraiment le genre à croire au surnaturel.

Sans être un vrai sorcier, Jim avait, en plus d’une malédiction, hérité de quelques dons plus utiles. Ainsi, il était capable de juger un individu d’une simple poignée de main, du moins si ce dernier était humain et pas trop retord. Thomas Acier, qui n’était à priori pas son vrai nom, lui sembla plutôt sincère. Certes son esprit était des plus embrouillés, si tant est que l’on puisse qualifier d’embrouillée une ville ravagée par un tremblement de terre. Il relâcha la main, saisit sa tasse et but une gorgée.

— Bien ! M. Acier, si vous me racontiez ce qui vous amène ici.

— Et bien, je ne sais pas par où commencer, tout est si confus.

Accoudé à la table, le regard perdu dans le vague, il semblait fasciné par le café qui emplissait sa tasse. D’une main, il faisait tourner le récipient tandis que les volutes de fumée montaient vers ses narines.

— Si vous commenciez par le début. Vous m’avez parlé de votre fils. Comment s’appelle-t-il ? Pourquoi pensez-vous qu’il ait disparu ?

— Il s’appelle Mike… Mickaël. Il a 18 ans et depuis cette année il est inscrit à la fac qui se trouve à la sortie de la ville. C’est un gamin génial, il ne nous a jamais causé le moindre souci, tout du moins rien de bien méchant. Il nous appelle tous les deux jours pour donner de ses nouvelles… Enfin il nous appelait car nous n’avons plus eu de ses nouvelles depuis une semaine.

— Vous dites qu’il étudie ici même ? Pourquoi n’habite-t-il pas chez vous ?

— Ma femme et moi, nous avons décidé qu’il serait mieux pour lui qu’il quitte le nid. (Il eut un sourire triste.) On pensait bien faire. À cet âge-là, les jeunes ont besoin d’indépendance et comme nous ne gagnons pas énormément, il a pu bénéficier d’une chambre en cité universitaire. Il semblait content de sa nouvelle vie. Il venait tous les dimanches manger avec nous puis nous passions l’après-midi ensemble.

— Bien, pourquoi pensez-vous qu’il a disparu. Il a peut-être simplement pris quelques jours de vacances avec un copain ou une copine…

— Ce n’est pas son genre, il nous aurait prévenu et sa petite amie n’a pas de nouvelles de lui, ni son meilleur ami. En plus il a laissé son portable et toutes ses affaires hormis sa veste et son portefeuille.

— Vous avez fait les démarches nécessaires auprès de la police ?

— Oui, mais il est majeur. (Il serra sa tasse.) Ils nous prennent pour des imbéciles, nous disent qu’il doit être en train de s’éclater quelque part. Bande de crétins.

— Maintenant, en quoi pensez-vous que je puisse vous être utile ? Je ne suis pas de la police, ni un détective privé « classique ».

L’homme releva la tête et planta son regard dans celui de Jim.

— Vous n’avez pas vu ce que j’ai vu. Pas subit ce que…

Sa voix se brisa.

— Racontez-moi.

— Ce… C’était un soir, ma femme n’était pas rentrée du travail. Elle fait des heures supplémentaires. Même si on n’a pas à payer le logement, les frais d’inscription à la fac sont hors de prix. L’école gratuite n’existe plus de nos jours. Enfin bref, je venais de rentrer quand le téléphone a sonné. J’ai d’abord cru qu’il n’y avait personne à l’autre bout, puis j’ai perçu un bruit de respiration mais personne ne me répondait et j’ai fini par raccrocher. Je rentrais tout juste du boulot et il faisait très chaud, j’étais trempé de sueur et j’ai pris une douche. Quand je suis sorti, le téléphone sonnait de nouveau. J’ai décroché et comme la fois précédente, je n’ai perçu qu’un bruit de respiration, puis cette fois quelqu’un a pris la parole et m’a dit de me rendre dans une boîte de nuit près du port si je voulais revoir mon fils. Vous savez dans l’un de ces vieux entrepôts désaffectés.

— Comment s’appelait cette boîte de nuit, l’interrompit Jim.

— Le Démon de Minuit.

Jim grimaça. Il connaissait l’endroit de réputation. Pas vraiment un endroit approprié pour un humain… tout du moins pas s’il voulait rester en vie.
Thomas ne s’aperçut de rien et poursuivit son récit.

— Je… je me suis rendu là-bas. Je me suis perdu plusieurs fois. Il faisait nuit et je ne connaissais pas l’endroit… et j’aurais préféré ne jamais le connaître. L’entrepôt que l’on m’avait indiqué n’était pas engageant du tout, avec une enseigne lumineuse rouge vif au nom de la boîte de nuit surmontée d’un petit diable rouge. Y a pas idée de faire des trucs aussi kitch. J’ai poussé la porte. Il faisait sombre, on ne voyait pas grand-chose. Des stroboscopes éclairaient la piste de danse. Les gens semblaient bizarres, j’ai d’abord pensé à une soirée costumée, un de ces trucs à la mode chez les jeunes. Certains semblaient humains, d’autres moins avec des cornes, des griffes, des queues ou des espèces d’appendices bizarres comme dans les films d’horreur. Ils semblaient tous en transe et je ne suis pas parvenu à attirer l’attention de l’un d’eux. J’ai déniché un bar dans un recoin et m’y suis installé. On m’a servi une boisson bizarre avant que je n’aie commandé quoi que ce soit. J’ai interpellé le barman… enfin la barmaid… J’avais une photo de mon fils et je la lui ai montrée. Elle m’a tout d’abord dit qu’elle ne le connaissait pas mais vu que j’insistais, elle m’a demandé de la suivre, peut-être le patron pourrait-il m’aider.

— Vous pouvez me la décrire.

— Au début je n’avais pas trop fait gaffe, mais quand je l’ai suivie, je l’ai mieux regardée. C’est pas que je sois infidèle mais vous me comprenez, vous êtes un homme, malgré tout je ne peux pas être complètement insensible.

Surtout si c’est celle à qui je pense, songea Jim.

— Et de quoi avait-elle l’air ?

— Sa peau était… vous n’allez probablement pas me croire mais elle avait l’air rose, les cheveux noirs et les yeux bleus. Assez grande, un mètre soixante-quinze je dirais, élancée. Elle portait un short noir très court et un soutien-gorge également noir avec des bottes de cuir.

— Une belle poitrine bien ferme, des cuisses de rêve, un ventre plat et un cul à damner tous les anges du paradis, compléta Jim.

— Euh… oui…

— Et de petites excroissances ressemblant à des cornes au sommet du crâne.

L’homme déglutit.

— Vous la connaissez alors…

— On peut dire ça comme ça. Disons que j’ai déjà eu affaire à des individus de son espèce. Elle ne présente pas d’intérêt, je pense. Continuez, que s’est-il passez ensuite ?

— Et bien je l’ai suivi dans un escalier, nous sommes descendus dans les sous-sols. Elle avançait vite et je devais me concentrer pour ne pas la perdre de vue. Je n’y voyais rien avec leur maudite lumière rouge. Et je l’ai perdu… C’est à ce moment-là que j’ai commencé à regarder ce qui se passait autour de moi. J’entendais des gémissements, des cris étouffés. Je me suis approché près de l’un des recoins et là, j’ai vu un jeune homme enchaîné à un mur de pierre par une paire de menottes. Il était complètement nu et dans les bras d’un homme… enfin quelque chose qui ressemblait à un homme, nu, le visage carré et des muscles énormes, les mêmes cornes que la fille, mais sa peau était violet clair et le… enfin le sexe sur lequel il tentait d’empaler le jeune homme était énorme. Le jeune ne pouvait pas crier, il avait quelque chose dans la bouche, mais des larmes ruisselaient sur son visage. Je n’ai pas réfléchi. Je me suis rué sur la chose. Je pratique la boxe depuis des années et je suis plutôt bon… enfin d’habitude. Là, l’autre n’a eu qu’à tendre le bras pour me mettre KO. Je me suis retrouvé sur le dos, à moitié assommé. Il a pris son sexe d’une main, un liquide visqueux s’en écoulait. Il l’a étalé sur le cul de sa victime qui s’est dilaté, puis il a commencé à le pénétrer. Son sexe semblait entrer comme dans du beurre, il était pourtant énorme. L’autre avait la tête renversée en arrière, les yeux révulsés comme s’il y prenait du plaisir… En fait, je crois qu’il en prenait car il bandait. Le monstre se tenait debout, ses mains enserrant la taille du môme à qui il faisait faire des allers-retours sur sa queue d’au moins trente-cinq centimètres. Il a accéléré le rythme, lui ramonant littéralement le trou puis il a arrêté d’un coup et a poussé un cri rauque et son sperme a coulé du cul du jeune. Des tonnes de sperme. L’autre devait en être complètement rempli pour qu’il en sorte à ce point. Tétanisé, je n’ai même pas eu la force d’intervenir une deuxième fois. Il a rapidement sorti son sexe gluant et posé délicatement sa victime au sol avant de se tourner vers moi, un sourire lubrique aux lèvres. Son sexe était toujours aussi énorme. Là, j’ai vraiment commencé à flipper.


RE: Récit de Tom Frack : Jim Anderson, détective privé - lelivredejeremie - 21-10-2024

Glauque à souhait, miam ! La description des différents endroits met directement l'ambiance, j'imaginais presque un léger brouillard permanent.
Le traitement que le démon surdimensionné inflige au garçon dans le donjon du sous-sol ne semble finalement pas être tout à fait désagréable, mais si Michael y est également passé et ne donne plus signe de vie après une semaine, ça ne fait p-ê pas le même effet à tout le monde...