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Récit de Tom Frack : Jim Anderson, détective privé - fablelionsilencieux - 20-10-2024 Jim Anderson, détective privé Par Tom Frack Tome 1 Jim Anderson et le secret de l’or blanc PROLOGUE L’homme se déplaçait furtivement à travers les ruelles sombres. Les rares réverbères qui fonctionnaient encore projetaient une pâle lumière orangée, allongeant les ombres des immeubles de pierres de la vielle ville. Ses venelles encaissées et tortueuses recelaient d’innombrables cachettes, porches et recoins, où des individus malintentionnés, humains ou non, guettaient leurs prochaines victimes. Mais, après ses mésaventures du crépuscule, cette fin de nuit se révélait étrangement calme, pas un seul démon à l’horizon. Il poursuivit sa ronde un moment encore, son long manteau de cuir noir bâtant contre ses jambes au rythme rapide de ses pas, ses cheveux blonds coupés courts ébouriffés par la brise tiède de cette nuit d’été. Il tourna à l’angle d’une rue puis s’engouffra dans l’un des bâtiments, un immeuble de trois étages aux murs sablés, caractéristiques des villes du sud-ouest de la France. Il dut se baisser pour franchir le porche en forme de voute encadré de pierres de taille et claqua derrière lui l’épaisse porte en chêne munie d’un lourd heurtoir d’argent. Au-dessus du heurtoir, une plaque métallique gravée révélait l’identité du propriétaire des lieux. Les murs épais maintenaient l’intérieur de l’habitation dans une fraîcheur bienvenue, bien que Jim n’eût pas semblé souffrir de la chaleur extérieure. Il retira son manteau et l’accrocha d’un geste mécanique à la patère de bronze fixée au mur, avant d’appuyer sur l’interrupteur. Une lumière tamisée éclaira l’entrée impeccablement rangée. La pièce, de petite taille et toute en longueur, sentait l’encaustique dont il se servait pour entretenir le parquet de chêne et les meubles anciens qui garnissaient la majeure partie de la maison. À gauche, un escalier aux pierres usées par des siècles d’existence menait aux étages supérieurs plongés dans l’obscurité. Il laissa tomber ses clés sur un guéridon puis pénétra dans la pièce principale en enfilade. Elle formait un carré presque parfait. Sur le mur gauche, de larges portes vitrées coulissantes donnaient sur un jardin intérieur. À droite, deux canapés de cuir hors d’âge occupaient l’angle, encadrant une table basse en bois. En face de lui, à un mètre environ de la cloison opposée, des chaises aux assises d’osier entouraient une grande table ovale, leurs hauts dossiers plaqués contre le plateau de bois patiné. Deux meubles de haute taille, fait du même matériau, avait été disposés sur le mur droit tandis que celui du fond servait de support à un vieux portait de famille. Le parquet craqua alors que Jim s’asseyait sur l’accoudoir du canapé le plus proche. Il retira ses lourdes chaussures de cuir aux semelles épaisses qu’il rangea contre le mur puis se releva et gagna les deux portes au fond de la salle. Il ouvrit celle de droite et pénétra dans une chambre au décor spartiate où un grand lit, une armoire et une commode occupaient presque tout l’espace. Il retira son t-shirt noir à longues manches, révélant un torse aux muscles saillants et secs recouvert de poils très blonds et courts ; deux plaques militaires attachées à une chaîne d’argent aux larges maillons pendaient à son cou. Il déboucla sa ceinture de cuir et défit le bouton de son pantalon de toile marron qui tomba à ses pieds. Après avoir retiré ses chaussettes, il gagna la salle de bain adjacente, ses pieds glissant sur le parquet ciré. Il sentit le froid sous ses plantes de pied lorsque le carrelage marron remplaça le bois. La pièce comptait une grande cabine de douche aux parois de verre qui s’arrêtaient à dix centimètres du sol incliné en direction du siphon, un lavabo surmonté d’un miroir et d’un néon et un meuble blanc servant de rangement. Il retira son caleçon ample de coton et pénétra sous le jet brûlant de la douche. Il se lava rapidement les cheveux puis prit un peu de gel douche qu’il fit mousser entre ses mains. Il commença à savonner ses épaules larges, son cou, son torse. Ses mains glissèrent le long de son ventre plat et ferme, sur ses abdominaux dessinés, descendant toujours plus bas. Il se baissa et savonna ses cuisses aux muscles allongés, ses mollets, ses pieds. Le jet puissant lui faisait du bien, délassait ses muscles contractés. Il se redressa puis, de sa main droite, saisit son sexe alors au repos mais déjà épais, jouant avec la peau fine qui protégeait son gland. Son autre main se posa sur sa fesse gauche, s’insinuant entre les deux globes fermes et musculeux. L’un de ses doigts s’introduisit en lui, dans son trou serré. Son corps avait déjà compensé ses mésaventures de la nuit. Il serait tranquille pour le moment, jusqu’à la prochaine lunaison, et peut être d’ici-là aurait-il trouvé un moyen d’inverser la malédiction, retrouvé le sorcier qui la lui avait jetée, le sorcier qui avait tué son père. Il se cala sous le jet, le dos contre la paroi carrelée de la douche puis continua de se masturber d’une main puis de l’autre, son sexe grossissant toujours plus, gagnant des proportions hors norme pour un humain ordinaire. Il sentait la jouissance monter progressivement en lui, faisant maintenant glisser ses deux mains le long de sa tige qui avoisinait maintenant la trentaine de centimètres. Il accéléra le mouvement, ses mains pleines de l’épais barreau de chair. Le plaisir monta, enfla, puis ses abdominaux se contractèrent violemment, lui coupant le souffle, et des jets puissants vinrent s’écraser contre la paroi de verre. Le sperme épais et blanchâtre dégoulina le long de la vitre tandis que Jim, épuisé contre le mur, reprenait doucement conscience. Quelques minutes passèrent avant qu’il ne se redresse et ne coupe le jet de la douche. Il saisit un drap de bain blanc et moelleux dont il se servit pour s’essuyer méticuleusement. Il regagna la chambre et avisa son réveil. Trois heures du matin. Il ne lui restait que quelques heures de sommeil. Il se coucha, nu, recouvert d’un unique drap de coton rugueux. Il aimait sentir le tissu rêche sur sa peau. Il éteignit la lumière puis s’endormit rapidement d’un sommeil sans rêve. RE: Récit de Tom Frack : Jim Anderson, détective privé - Nostalgique - 20-10-2024 Excellente entrée en matière mais la suite est évidemment indispensable car pour l'instant c'est la nuit, comme dans ton récit ! Nostalgique RE: Récit de Tom Frack : Jim Anderson, détective privé - fablelionsilencieux - 20-10-2024 CHAPITRE 1 Nouvelle Affaire La lumière du soleil le trouva à plat ventre, jambes écartées, ses fesses fermes et rebondies recouvertes d’un fin duvet de poils blonds à moitié cachées par le drap de coton. Il avait oublié de fermer les volets et la lumière crue lui fit plisser les yeux. Il sentit son sexe commencer à durcir sous son ventre, son bassin se mettant instinctivement à onduler. Il ferma les yeux et se laissa entraîner par le mouvement, savourant les vagues de plaisir qui commençaient à monter en lui. Sa respiration et son pouls s’accélérèrent, ses mouvements devinrent plus brutaux, les montants métalliques du lit venant frapper le mur. Il haletait, respirait fort, tout à sa jouissance. Ses fesses se contractaient à intervalles réguliers pour exciter son sexe maintenant totalement bandé et plaqué contre son ventre. Il y était presque, il sentait la fin venir, les dents serrées, le corps arqué, mais son excitation retomba brusquement sous les coups de heurtoir violemment frappés contre la porte d’entrée. Il s’effondra sur son lit, trempé de sueur, haletant. Des coups de heurtoir retentirent à nouveau. Qui pouvait bien venir le déranger à cette heure ? Il n’avait plus d’amis, il les avait tous… Un client probablement, et ses finances en avaient bien besoin. Il se leva rapidement et récupéra le caleçon abandonné la veille dans la salle de bain. Il l’enfila tant bien que mal, son énorme sexe encore bandé malmenant les coutures. Il se ceignit la taille du drap et gagna la porte d’entrée. Sa tenue n’était pas du tout correcte, obscène même si l’on considérait la bosse qui marquait son entrejambe, mais il faudra s’en contenter. Le heurtoir retentissait une nouvelle fois lorsqu’il entre-ouvrit la porte, passant sa tête et le haut de son torse dénudé par l’entrebâillement. Un homme se tenait là, grand, au moins un mètre quatre-vingts, très brun et de forte carrure. Son regard marron trahit une seconde d’hésitation ; il était clair qu’il n’avait envie que d’une seule chose… prendre ses jambes à son cou. Il releva toutefois la tête, adoptant un air faussement assuré. — Monsieur Anderson ? interrogea-t-il Jim d’une voix grave. — Oui, c’est pour quoi ? L’air endormi et les yeux rougis de Jim n’encouragèrent guère l’inconnu. — Je… On m’a assuré que vous pourriez m’aider. — Euh… À quel sujet. — Mon fils a disparu depuis une semaine et… — Vous n’êtes pas au commissariat du quartier, je crois que vous faites fausse route. L’homme sembla hésiter, regardant autour de lui comme s’il voulait s’assurer que personne ne pouvait l’entendre. — C’est que… la police n’a rien trouvé et… (il déglutit péniblement) … certaines choses… enfin… j’ai vu des choses auxquelles je ne peux pas croire. Je… j’ai fait des recherches et je crois que vous pouvez m’aider. Jim se passa une main sur le visage, essayant de comprendre où l’homme voulait en venir. — Écoutez mon vieux, je ne comprends pas grand-chose à votre histoire, mais tant que je n’ai pas bu mon café… (Il s’écarta de la porte et l’ouvrit en entier.) Mais vous m’avez l’air complètement barré. Entrez, vous allez tout me raconter devant un café ou peut-être quelque chose de plus fort pour vous. L’homme entra en se baissant pour éviter la voûte de pierre. Jim ferma la porte derrière lui et le conduisit au travers du vestibule puis de la pièce principale. Il ouvrit la porte adjacente à celle de sa chambre puis pénétra dans la cuisine. La pièce, très claire, petite mais bien équipée, disposait d’une large baie vitrée donnant sur le jardin intérieur. Dans le fond, le pan entier du mur était équipé d’une gazinière, d’un plan de travail en bois et d’un évier. Au-dessus, une crédence de carreaux de faïence blancs recouvrait la cloison sur une cinquantaine de centimètres de hauteur pour la protéger des éclaboussures. La peinture, dans les teintes jaune clair, participait à donner une ambiance aseptisée à la pièce qui contrastait avec le décor rustique du reste de l’habitation. Au centre de la pièce des chaises de bar métalliques entouraient une haute table rectangulaire recouverte d’un plateau de pin. Jim indiqua les chaises à son invité puis gagna le plan de travail au fond de la salle où trônait une machine à expresso. L’homme s’installa sur la chaise la plus proche de la porte fenêtre, silencieux, les yeux se perdant dans les broussailles du jardin mal entretenu. Jim mit l’appareil en chauffe puis, dans les placards, récupéra rapidement le café qu’il dosa largement. Il aimait le café fort, surtout lorsqu’il manquait de sommeil comme ce matin. Il prit deux tasses et les plaça dans la machine puis lança la procédure. Récupérant les deux tasses pleines, il les déposa sur la table où l’attendait l’homme. Avisant sa tenue peu pratique pour les chaises hautes, il décida de se débarrasser du drap, son sexe ayant repris une taille plus humaine. L’épaisse toile de coton se répandit au sol, son caleçon large laissant apparaître une bosse encore volumineuse. L’homme, le regard toujours perdu dans le vague, ne s’aperçut de rien. Jim posa une tasse devant lui et les arômes puissants du breuvage semblèrent lui faire reprendre pied dans la réalité. Il lui tendit la main. — Nous ne nous sommes pas présentés. Jim Anderson. Après un moment d’hésitation l’homme la lui serra. — Thomas Acier. Jim la maintint quelques instants. Elle était calleuse, tannée par le soleil ; la main d’un homme habitué aux travaux manuels, pas vraiment le genre à croire au surnaturel. Sans être un vrai sorcier, Jim avait, en plus d’une malédiction, hérité de quelques dons plus utiles. Ainsi, il était capable de juger un individu d’une simple poignée de main, du moins si ce dernier était humain et pas trop retord. Thomas Acier, qui n’était à priori pas son vrai nom, lui sembla plutôt sincère. Certes son esprit était des plus embrouillés, si tant est que l’on puisse qualifier d’embrouillée une ville ravagée par un tremblement de terre. Il relâcha la main, saisit sa tasse et but une gorgée. — Bien ! M. Acier, si vous me racontiez ce qui vous amène ici. — Et bien, je ne sais pas par où commencer, tout est si confus. Accoudé à la table, le regard perdu dans le vague, il semblait fasciné par le café qui emplissait sa tasse. D’une main, il faisait tourner le récipient tandis que les volutes de fumée montaient vers ses narines. — Si vous commenciez par le début. Vous m’avez parlé de votre fils. Comment s’appelle-t-il ? Pourquoi pensez-vous qu’il ait disparu ? — Il s’appelle Mike… Mickaël. Il a 18 ans et depuis cette année il est inscrit à la fac qui se trouve à la sortie de la ville. C’est un gamin génial, il ne nous a jamais causé le moindre souci, tout du moins rien de bien méchant. Il nous appelle tous les deux jours pour donner de ses nouvelles… Enfin il nous appelait car nous n’avons plus eu de ses nouvelles depuis une semaine. — Vous dites qu’il étudie ici même ? Pourquoi n’habite-t-il pas chez vous ? — Ma femme et moi, nous avons décidé qu’il serait mieux pour lui qu’il quitte le nid. (Il eut un sourire triste.) On pensait bien faire. À cet âge-là, les jeunes ont besoin d’indépendance et comme nous ne gagnons pas énormément, il a pu bénéficier d’une chambre en cité universitaire. Il semblait content de sa nouvelle vie. Il venait tous les dimanches manger avec nous puis nous passions l’après-midi ensemble. — Bien, pourquoi pensez-vous qu’il a disparu. Il a peut-être simplement pris quelques jours de vacances avec un copain ou une copine… — Ce n’est pas son genre, il nous aurait prévenu et sa petite amie n’a pas de nouvelles de lui, ni son meilleur ami. En plus il a laissé son portable et toutes ses affaires hormis sa veste et son portefeuille. — Vous avez fait les démarches nécessaires auprès de la police ? — Oui, mais il est majeur. (Il serra sa tasse.) Ils nous prennent pour des imbéciles, nous disent qu’il doit être en train de s’éclater quelque part. Bande de crétins. — Maintenant, en quoi pensez-vous que je puisse vous être utile ? Je ne suis pas de la police, ni un détective privé « classique ». L’homme releva la tête et planta son regard dans celui de Jim. — Vous n’avez pas vu ce que j’ai vu. Pas subit ce que… Sa voix se brisa. — Racontez-moi. — Ce… C’était un soir, ma femme n’était pas rentrée du travail. Elle fait des heures supplémentaires. Même si on n’a pas à payer le logement, les frais d’inscription à la fac sont hors de prix. L’école gratuite n’existe plus de nos jours. Enfin bref, je venais de rentrer quand le téléphone a sonné. J’ai d’abord cru qu’il n’y avait personne à l’autre bout, puis j’ai perçu un bruit de respiration mais personne ne me répondait et j’ai fini par raccrocher. Je rentrais tout juste du boulot et il faisait très chaud, j’étais trempé de sueur et j’ai pris une douche. Quand je suis sorti, le téléphone sonnait de nouveau. J’ai décroché et comme la fois précédente, je n’ai perçu qu’un bruit de respiration, puis cette fois quelqu’un a pris la parole et m’a dit de me rendre dans une boîte de nuit près du port si je voulais revoir mon fils. Vous savez dans l’un de ces vieux entrepôts désaffectés. — Comment s’appelait cette boîte de nuit, l’interrompit Jim. — Le Démon de Minuit. Jim grimaça. Il connaissait l’endroit de réputation. Pas vraiment un endroit approprié pour un humain… tout du moins pas s’il voulait rester en vie. Thomas ne s’aperçut de rien et poursuivit son récit. — Je… je me suis rendu là-bas. Je me suis perdu plusieurs fois. Il faisait nuit et je ne connaissais pas l’endroit… et j’aurais préféré ne jamais le connaître. L’entrepôt que l’on m’avait indiqué n’était pas engageant du tout, avec une enseigne lumineuse rouge vif au nom de la boîte de nuit surmontée d’un petit diable rouge. Y a pas idée de faire des trucs aussi kitch. J’ai poussé la porte. Il faisait sombre, on ne voyait pas grand-chose. Des stroboscopes éclairaient la piste de danse. Les gens semblaient bizarres, j’ai d’abord pensé à une soirée costumée, un de ces trucs à la mode chez les jeunes. Certains semblaient humains, d’autres moins avec des cornes, des griffes, des queues ou des espèces d’appendices bizarres comme dans les films d’horreur. Ils semblaient tous en transe et je ne suis pas parvenu à attirer l’attention de l’un d’eux. J’ai déniché un bar dans un recoin et m’y suis installé. On m’a servi une boisson bizarre avant que je n’aie commandé quoi que ce soit. J’ai interpellé le barman… enfin la barmaid… J’avais une photo de mon fils et je la lui ai montrée. Elle m’a tout d’abord dit qu’elle ne le connaissait pas mais vu que j’insistais, elle m’a demandé de la suivre, peut-être le patron pourrait-il m’aider. — Vous pouvez me la décrire. — Au début je n’avais pas trop fait gaffe, mais quand je l’ai suivie, je l’ai mieux regardée. C’est pas que je sois infidèle mais vous me comprenez, vous êtes un homme, malgré tout je ne peux pas être complètement insensible. Surtout si c’est celle à qui je pense, songea Jim. — Et de quoi avait-elle l’air ? — Sa peau était… vous n’allez probablement pas me croire mais elle avait l’air rose, les cheveux noirs et les yeux bleus. Assez grande, un mètre soixante-quinze je dirais, élancée. Elle portait un short noir très court et un soutien-gorge également noir avec des bottes de cuir. — Une belle poitrine bien ferme, des cuisses de rêve, un ventre plat et un cul à damner tous les anges du paradis, compléta Jim. — Euh… oui… — Et de petites excroissances ressemblant à des cornes au sommet du crâne. L’homme déglutit. — Vous la connaissez alors… — On peut dire ça comme ça. Disons que j’ai déjà eu affaire à des individus de son espèce. Elle ne présente pas d’intérêt, je pense. Continuez, que s’est-il passez ensuite ? — Et bien je l’ai suivi dans un escalier, nous sommes descendus dans les sous-sols. Elle avançait vite et je devais me concentrer pour ne pas la perdre de vue. Je n’y voyais rien avec leur maudite lumière rouge. Et je l’ai perdu… C’est à ce moment-là que j’ai commencé à regarder ce qui se passait autour de moi. J’entendais des gémissements, des cris étouffés. Je me suis approché près de l’un des recoins et là, j’ai vu un jeune homme enchaîné à un mur de pierre par une paire de menottes. Il était complètement nu et dans les bras d’un homme… enfin quelque chose qui ressemblait à un homme, nu, le visage carré et des muscles énormes, les mêmes cornes que la fille, mais sa peau était violet clair et le… enfin le sexe sur lequel il tentait d’empaler le jeune homme était énorme. Le jeune ne pouvait pas crier, il avait quelque chose dans la bouche, mais des larmes ruisselaient sur son visage. Je n’ai pas réfléchi. Je me suis rué sur la chose. Je pratique la boxe depuis des années et je suis plutôt bon… enfin d’habitude. Là, l’autre n’a eu qu’à tendre le bras pour me mettre KO. Je me suis retrouvé sur le dos, à moitié assommé. Il a pris son sexe d’une main, un liquide visqueux s’en écoulait. Il l’a étalé sur le cul de sa victime qui s’est dilaté, puis il a commencé à le pénétrer. Son sexe semblait entrer comme dans du beurre, il était pourtant énorme. L’autre avait la tête renversée en arrière, les yeux révulsés comme s’il y prenait du plaisir… En fait, je crois qu’il en prenait car il bandait. Le monstre se tenait debout, ses mains enserrant la taille du môme à qui il faisait faire des allers-retours sur sa queue d’au moins trente-cinq centimètres. Il a accéléré le rythme, lui ramonant littéralement le trou puis il a arrêté d’un coup et a poussé un cri rauque et son sperme a coulé du cul du jeune. Des tonnes de sperme. L’autre devait en être complètement rempli pour qu’il en sorte à ce point. Tétanisé, je n’ai même pas eu la force d’intervenir une deuxième fois. Il a rapidement sorti son sexe gluant et posé délicatement sa victime au sol avant de se tourner vers moi, un sourire lubrique aux lèvres. Son sexe était toujours aussi énorme. Là, j’ai vraiment commencé à flipper. RE: Récit de Tom Frack : Jim Anderson, détective privé - lelivredejeremie - 21-10-2024 Glauque à souhait, miam ! La description des différents endroits met directement l'ambiance, j'imaginais presque un léger brouillard permanent. Le traitement que le démon surdimensionné inflige au garçon dans le donjon du sous-sol ne semble finalement pas être tout à fait désagréable, mais si Michael y est également passé et ne donne plus signe de vie après une semaine, ça ne fait p-ê pas le même effet à tout le monde... RE: Récit de Tom Frack : Jim Anderson, détective privé - fablelionsilencieux - 22-10-2024 CHAPITRE 2 L’Accouplement des Démons Kriss — Vous n’auriez probablement pas dû intervenir lors de la première phase de l’accouplement du démon Kriss… — La… la première phase ? — Oui, les démons Kriss ne peuvent pas s’accoupler directement avec leur femelle. Femelle que vous avez d’ailleurs rencontrée en la personne de la barmaid… — Oh… — Oui. Les femelles partent en chasse pour trouver un humain qu’elles charment facilement en émettant des phéromones très puissantes. Elles ramènent ensuite leur proie dans leur tanière et la confient au mâle. Elles choisissent généralement des hommes bien faits de leur personne et résistants… et croyez-moi, il faut de la résistance pour subir les assauts de l’accouplement. Ils doivent également être jeunes, entre dix-sept et vingt-et-un ans en général, sinon les chances de réussite sont beaucoup plus faibles. Ne me demandez pas pourquoi, je n’en sais rien. Jim avala une gorgée de café puis reprit : — Bref, vous avez vu la taille du sexe des mâles Kriss. Il leur est tout simplement impossible de pénétrer leur partenaire féminine. Démon ou pas, certaines impossibilités physiologiques restent justement du domaine de l’impossible. Ils empruntent un véhicule humain. Le mâle doit féconder le jeune humain choisi puis ce dernier copule avec la femelle et la féconde. Thomas grimaça. — Ne faites pas cette tête-là, continua Jim. Il paraît que la jeune victime y prend énormément de plaisir. Les mâles Kriss sécrètent une toxine qui a pour objectif de dilater l’anus du véhicule humain. Une fois bien ouvert le démon pénètre profondément dans le fondement de l’hôte et y éjacule une grande quantité de sperme qui contient, en plus des cellules reproductrices, des substances euphorisantes qui créent une accoutumance puis une dépendance. Le mâle doit répéter dix fois l’opération à douze heures d’intervalle. Le Kriss s’épuise, ce qui explique l’intérêt de la dépendance. À la fin, le démon n’a même plus besoin d’intervenir, l’humain vient lui-même s’empaler et prendre sa dose. — Et que se passe-t-il à l’issue de cette dernière fécondation ? — Et bien, l’humain doit féconder la femelle. Elle l’entraîne à l’écart et lui envoie des phéromones qui le rendent dingue. Il se jette sur elle et la pénètre rapidement jusqu’à la jouissance… avant de s’évanouir. À son réveil, la victime a généralement tout oublié… Enfin, à l’exception de quelques douleurs anales. Les Kriss ne sont pas des mauvais bougres. S’ils étaient les plus féroces des démons, nous pourrions tous dormir sur nos deux oreilles. Thomas but une gorgée de café puis leva les yeux vers Jim. — Et que se passe-t-il si jamais la victime ne subit pas les dix assauts et n’est fécondée qu’une seule fois par le mâle. Les yeux de Jim s’étrécirent. — Et bien, il est rare que les victimes des Kriss s’échappent. D’une part parce qu’elles sont rapidement dépendantes du sperme démoniaque et d’autre part parce qu’elles restent attachées les premières fois. Thomas se trémoussa sur sa chaise. Maintenant qu’il y faisait attention, Jim se rendait compte que son invité ne restait pas en place sur sa chaise, comme si quelque chose le dérangeait. — Et si vous me racontiez ce qui s’est passé après, avec le démon Kriss, peut-être pourrai-je répondre à votre question ? Thomas plongea le nez dans son café, les joues rouges. Il but une gorgée du liquide sombre pour reprendre contenance et grimaça sous l’effet de l’amertume du breuvage cent pour cent robusta. Il posa sa tasse, soupira et reprit son récit. — Et bien, la victime gisait nu aux pieds du démon, un sourire extatique aux lèvres. Je pense qu’il devait en être à sa troisième ou quatrième dose, d’après ce que vous m’avez dit. Le Kriss ne semblait pas faiblir, bien au contraire. Il s’est approché de moi, son sexe veineux dressé, un sourire vicieux aux lèvres. J’ai rampé sur le dos, en marche arrière, puis je me suis retourné pour me relever. Il m’a attrapé par la jambe à ce moment-là et m’a tiré vers lui d’un geste vif. Il m’a rapidement immobilisé, me chevauchant le torse et me maintenant les bras au-dessus de la tête. Il a baissé son visage vers le mien… j’étais tétanisé et ses lèvres se sont posées sur les miennes. J’ai serré les dents mais sa langue a forcé l’entrée de ma bouche sans que je puisse rien y faire. Il salivait abondamment, une salive sucrée, et je me suis senti comme soûl. J’avais l’impression de planer, comme sous l’effet d’une forte dose d’alcool. — Un autre effet de l’arsenal chimique des Kriss, lui confirma Jim. Mais l’action de leur salive est de courte durée, ils doivent l’administrer fréquemment pour disposer de leur victime à leur gré. — En un rien de temps il m’avait arraché mes vêtements, ne me laissant que mon boxer. Il a commencé à me tâter l’entre-jambe en me regardant droit dans les yeux, souriant toujours de toutes ses dents blanches. Il m’a réintroduit sa langue dans la bouche, la faisant tourner longuement pour que j’avale un maximum de salive. Puis mon box a suivi le même chemin que le reste et quelque chose a essayé de forcer l’entrer de mon cul. Je me suis raidi, j’ai gueulé. Bourré ou pas, drogué ou non, je ne suis pas PD. Je supporte pas ces enculés. Je me suis débattu, je l’ai frappé mais il semblait apprécier ça. Il évitait chaque coup et a fini par m’immobiliser sur le ventre, les mains dans le dos. — En fait, les Kriss adorent qu’on leur résiste, ça les excite encore plus. — Il m’a attaché les mains avec les restes de mon boxer puis il s’est allongé sur moi. Je me suis senti complètement écrasé par une masse bouillante. Il m’a tiré les cheveux en arrière pour me faire redresser la tête puis m’a embrassé une nouvelle fois. Je sentais son sexe énorme contre ma colonne vertébrale mais je ne pouvais plus rien faire dans cette position. Il s’est redressé, m’a retourné sur le dos, les mains dans le dos. Il se tenait à genoux et m’a tiré à lui de manière à placer mon entre-jambe contre ses abdominaux saillants. Son pouce s’est insinué entre mes fesses malgré mes efforts pour en fermer l’entrée, mais, drogué par sa salive, je ne pouvais plus lutter. Me sentant faiblir, j’ai vu un sourire de victoire sur ses lèvres. Toujours à genoux, il m’a redressé, me tenant sous les bras comme si je ne pesais pas plus qu’une poupée, puis il m’a enduit le cul du liquide qui suintait de son sexe. J’ai senti mon anus se dilater seul et il a commencé à me faire descendre. Je ne pouvais plus hurler, j’avais dépassé le stade. Il me l’a enfoncé à fond et mon visage s’est retrouvé en face du sien. Ses lèvres se sont plaquées sur les miennes et il s’est mis à m’embrasser tout en me pénétrant. Je sentais son sexe bouger, sa langue fouiller ma bouche. Malgré moi, je me suis mis à aimer ça. Mon sexe durcit, atteignant vite l’érection totale. Puis d’un coup, il s’est arrêté et une vague de liquide chaud s’est répandue en moi. Je ne pensais pas que cela s’arrête un jour. Je me suis senti partir avant de m’effondrer dans ses bras. La suite est encore plus floue. Il m’a allongé, je crois, et s’est mis à me sucer. J’ai pas l’habitude, ma femme n’aime pas ça, mais je crois que j’ai joui presque tout de suite. Jim pris un air alarmé. — Avez-vous partagé vos spermes ? — Comment ? — Vous a-t-il embrassé avec votre sperme et le sien ? — Euh… je ne me souviens pas bien de la suite mais, oui, je crois. — C’est vrai que vous avez tout à fait le profil… — Le profil de quoi ? Thomas ne comprenait plus rien. — Et bien, ce démon Kriss vous a choisi pour la conversion. — La conversion ? Qu’est-ce que c’est ? — Et bien, les Kriss ont deux moyens de perpétrer leur espèce. La reproduction, mais leur taux de fécondité est très faible, ou la conversion. Certains humains peuvent être convertis en Kriss par copulation avec le mâle s’il y a échange de sperme. Cependant, il est rare qu’un Kriss ait recours à ce mode de perpétuation de l’espèce car l’humain doit être génétiquement compatible avec lui. — Et que ce passe-t-il si ce n’est pas le cas ? Thomas avait blêmi et semblait terrifié. — Ce n’est pas possible car les Kriss sont capables de détecter cette compatibilité. S’il l’a fait, c’est qu’il était sûr de son coup. RE: Récit de Tom Frack : Jim Anderson, détective privé - bech - 23-10-2024 Hé bien, le Le Démon de Minuit porte bien son nom. Tom Frack est vraiment adepte de récits de domination. Pas évident que Thomas retrouve Mickaël et surtout puisse le faire sortir. Mais si Thomas est devenu un Kriss, comment a-il pu sortir lui-même ? Et la malédiction de Jim, est-ce en rapport avec les Kriss ? RE: Récit de Tom Frack : Jim Anderson, détective privé - fablelionsilencieux - 23-10-2024 (23-10-2024, 01:33 AM)bech a écrit : Hé bien, le Le Démon de Minuit porte bien son nom. Thomas risque de se transformer en Kriss, si la conversion arrive à son terme... Et la malédiction de Jim... les explications arriverons au fur et à mesure RE: Récit de Tom Frack : Jim Anderson, détective privé - lelivredejeremie - 23-10-2024 Pas sûr que Jim soit aussi un Kriss, il est p-ê simplement "surdimensionné pour un humain ordinaire", une légende urbaine veut qu’il y en ait ^^ Quant à Tom, même s’il n’en devient pas un, il a au moins pris goût à la fellation ¬‿¬ Sinon, pas d’accord pour tout, perso, à mon réveil, je n’avais pas absolument tout oublié, le souvenir des dix phases est bien un peu flou mais la dépendance est restée, j’était toootalement hétéro jusqu’à 20 ans (si, si) ensuite je n’ai plus jamais touché une fille :o Bon, avant non plus, mais c'était juste par timidité :’/ Aussi, il n’y a pas dû y avoir d’échange de fluide, je n’ai pas vraiment noté de signe de conversion… RE: Récit de Tom Frack : Jim Anderson, détective privé - fablelionsilencieux - 24-10-2024 (23-10-2024, 09:32 AM)lelivredejeremie a écrit : Sinon, pas d’accord pour tout, perso, à mon réveil, je n’avais pas absolument tout oublié, le souvenir des dix phases est bien un peu flou mais la dépendance est restée, j’était toootalement hétéro jusqu’à 20 ans (si, si) ensuite je n’ai plus jamais touché une fille :o Bon, avant non plus, mais c'était juste par timidité :’/ Aussi, il n’y a pas dû y avoir d’échange de fluide, je n’ai pas vraiment noté de signe de conversion… RE: Récit de Tom Frack : Jim Anderson, détective privé - fablelionsilencieux - 27-10-2024 CHAPITRE 3 Révélations et Marchandage Thomas se redressa, les yeux exorbités, terrifié à l’idée de devenir un démon. — Mais il est hors de question que je me transforme en une de ces choses ! Il doit bien y avoir un moyen de revenir en arrière ! — En fait, il existe un moyen, intervint Jim, mais la procédure est à la fois compliquée d’un point de vue théorique et simple de mise en œuvre. — Je suis prêt à n’importe quoi ! Jim s’emporta, rouge de colère. — Ne dites jamais ça ! Devant moi ou qui que ce soit d’autre, vous m’entendez ! Ah ces humains, toujours avec leurs grandes phrases mais qui n’ont aucune idée des conséquences des mots. Thomas ne répondit pas, douché par les réprimandes du détective. — Bon, pour annuler votre conversion, il faut agir à deux niveaux afin de rompre les deux liens, génétique et magique. Mais avant tout cela nous devons retrouver ce démon. Quand vous a-t-il fécondé ? Fécondé… ce terme sembla absurde aux oreilles de Thomas. — Il y a une semaine. — Très bien, la transformation ne s’effectuera qu’à la prochaine pleine lune, ce qui nous laisse à peu près trois jours. Je suppose que vous voulez également que je retrouve votre fils… Ça va vous coûter cher, à quarante euros de l’heure plus les frais. Thomas baissa la tête. Il ne savait pas quel serait le prix mais il doutait d’avoir suffisamment d’argent, avec son salaire de chef de chantier, les crédits de la maison et de la voiture plus l’hypothèque pour les études de Mike. — Je… je paierai. — Je ne fais pas crédit. Thomas garda les yeux baissés sur son café maintenant froid. Le temps avait défilé sans qu’il s’en rende compte et la pendule de la cuisine indiquait 12h40. — Si vous n’aviez pas trouvé le moyen de vous faire convertir par un Kriss, on aurait peut-être pu trouver un accord mais… — Quel accord, le coupa Thomas. Jim le regarda dans les yeux, se demandant s’il pouvait confier à cet homme l’un de ses secrets les plus honteux. — Dites-moi, on pourra peut-être trouver un terrain d’entente, poursuivit l’autre, reprenant espoir. Si c’est d’ordre sexuel… ma femme sera d’accord pour… enfin… je me chargerai de la convaincre. Jim planta son regard dans le sien. — En fait, c’est plutôt de vous dont j’aurais besoin. — Oh, dit l’homme en déglutissant. Il redressa fièrement les épaules et reprit. — Et bien, c’est d’accord ! Jim rit tristement. — Malheureusement ce n’est pas si simple. Je… je ne suis plus tout à fait humain. J’ai été maudit par un magicien et pour survivre, je dois, entre autres chose, boire le sperme d’un homme après l’avoir fécondé de mon sperme. — Vous avez été converti en démon Kriss, dit l’autre en prenant un air écœuré. Jim sourit tristement. — Non, mais j’ai hérité de certaines de leurs caractéristiques. Mon précum et mon sperme ont le même effet mais pas ma salive. — Et que se passe-t-il si vous ne le faites pas ? — Mon côté démoniaque prend le dessus… — Pourquoi vous a-t-on lancé cette malédiction ? — Restons-en là si vous le voulez bien. Vous ne pouvez pas m’aider parce que vous avez été souillé par un démon et moi je n’ai pas le temps nécessaire pour votre ou plutôt vos affaires. Jim se leva pour raccompagner son invité à la porte. — Attendez ! Je peux peut-être vous aider. Je pourrais vous amener des… des fournisseurs. Dans mon métier je ne bosse presque qu’avec des hommes et certains me doivent des services. — Et vous pensez qu’il viendrait se faire défoncer si vous leur demandez ? J’en doute. J’ai omis un détail. L’homme doit être hétéro et ne jamais s’être fait sodomiser. — Donnez-moi trois heures et je vous prouverai que je peux le faire. Jim réfléchit. Trois heures. Il pouvait les lui concéder. Il lui resterait encore huit heures pour se trouver une proie s’il ne revenait pas. — Très bien, je vous laisse jusqu’à 16 h. Si vous parvenez à me ramener quelque chose de valable, on fera affaire. Vous me fournirez et moi je vous aiderai. Thomas tendit la main à Jim qui la lui serra pour sceller le marché. — Je peux vous poser une dernière question, demanda Thomas. — Demandez toujours, je ne suis pas obligé de répondre. — Pourquoi des hommes ? Pourquoi pas un truc avec des femmes. Vous étiez un de ces PD ? Jim sentit le ton dédaigneux qu’il mettait dans le mot. — En fait non, j’étais tout ce qu’il y a de plus hétéro. Mais la malédiction a fait son œuvre et maintenant mon sexe ressemble à celui d’un Kriss. Lorsque j’essaie de prendre une femme, tous ses muscles se contractent et je ne peux pas la pénétrer. La seule fois où j’ai essayé, elle a tellement hurlé que les flics ont failli débarquer. Depuis, je préfère m’en abstenir. Jim vit le regard interrogateur de Thomas fixé sur son entre-jambe et baissa son caleçon, laissant jaillir un sexe épais à demi bandé d’une trentaine de centimètres de long. — Et comment faites-vous pour… enfin… avec des hommes ? Jim sourit tristement. — Je dois me contenter de ce qui m’est permis, un trou reste un trou, peu importe à qui il appartient. Il suffit juste de penser à autre chose le moment venu. Je m'y suis habitué, par nécessité. RE: Récit de Tom Frack : Jim Anderson, détective privé - lelivredejeremie - 27-10-2024 (27-10-2024, 09:34 PM)fablelionsilencieux a écrit : Mon précum et mon sperme ont le même effet mais pas ma salive.Mais trop la chaaance, lui ! Bon, je confirme, j’ai juste gardé la dépendance et aucun des avantages. Faich’ ! Sinon, en clair, en trois heures, Thomas va lui trouver un hétéro prêt à se prendre un schlong de 30cm dans le rectum (qui serait moins ‘extensible’ que l’option plus classique, mais qu’en saurais-je ?). Il me faudrait bien plus de temps pour en faire accepter bien moins :’/ S’il doit bien se contenter de ce qui lui est permis, un truc me dit que Jim pense tout de même plus à un joli apprenti blondinet qu’à un solide maçon Portugais ^^ RE: Récit de Tom Frack : Jim Anderson, détective privé - fablelionsilencieux - 28-10-2024 (27-10-2024, 11:11 PM)lelivredejeremie a écrit :(27-10-2024, 09:34 PM)fablelionsilencieux a écrit : Mon précum et mon sperme ont le même effet mais pas ma salive.Mais trop la chaaance, lui ! Bon, je confirme, j’ai juste gardé la dépendance et aucun des avantages. Faich’ ! fablelionsilencieux a écrit :Mon précum et mon sperme ont le même effet mais pas ma salive. Mais trop la chaaance, lui ! Bon, je confirme, j’ai juste gardé la dépendance et aucun des avantages. Faich’ ! Sinon, en clair, en trois heures, Thomas va lui trouver un hétéro prêt à se prendre un schlong de 30cm dans le rectum (qui serait moins ‘extensible’ que l’option plus classique, mais qu’en saurais-je ?). Il me faudrait bien plus de temps pour en faire accepter bien moins :’/ S’il doit bien se contenter de ce qui lui est permis, un truc me dit que Jim pense tout de même plus à un joli apprenti blondinet qu’à un solide maçon Portugais ^^ RE: Récit de Tom Frack : Jim Anderson, détective privé - bech - 28-10-2024 Hé bien, après l'histoire de Gilgamesh, en voici une autre dans laquelle le sperme a des vertus magiques. RE: Récit de Tom Frack : Jim Anderson, détective privé - fablelionsilencieux - 28-10-2024 CHAPITRE 4 Priorités Après avoir raccompagné Thomas à la porte, Jim décida de profiter du temps dont il disposait jusqu’à 16 heures pour faire quelques recherches sur la rupture des liens Kriss. Il gardait en mémoire la théorie mais il n’était plus sûr de certains points du rituel à pratiquer. Il gravit l’escalier de pierre jusqu’au deuxième étage. Le palier donnait directement sur une vaste salle au plafond bas donnant sous les toits. De petites fenêtre diffusaient une lumière pâle, faisant briller le parquet ciré. Un énorme bureau en chêne massif occupait le centre de la pièce et des bibliothèques pleines à craquer de vieux livres garnissaient tous les pans de murs. Le détective contourna le bureau et vint s’asseoir sur un vieux fauteuil en cuir griffé et rapiécé. Cette pièce était son antre. Le lieu dans lequel il aimait venir réfléchir, se reposer. Rien ne pouvait l’y déranger, son bureau était protégé contre toutes attaques humaines ou démoniaques, il y avait veillé. Il avait lancé un grand nombre de sorts et disposé avec minutie suffisamment d’objets de grande puissance pour avoir la paix. Tout cela lui avait coûté cher, très cher, et pas que d’un point de vue financier. Il sortit un ordinateur portable de l’un des tiroirs du bureau. Un luxe qu’il s’était permis quelques années auparavant. Un investissement coûteux mais très rentable. Plus personne ne faisait des recherches dans les bouquins de nos jours, Internet les avait supplantés depuis bien longtemps maintenant. Seuls quelques vieux sorciers radoteurs de sa connaissance ne s’y étaient toujours pas mis. Il se connecta au net et lança une recherche sur Google. Au bout d’une heure de recherche, il avait une idée beaucoup plus claire du rituel et une chose était sûre, ils allaient devoir payer de leur personne, autant lui que son client. Il prit quelques notes qu’il rangea dans une chemise plastique puis éteignit l’ordinateur et descendit prendre une douche. Il resta longtemps sous le jet brûlant, réfléchissant aux différents problèmes auxquels il allait devoir faire face. Lever la conversion ne devrait pas poser trop de problème, tout comme trouver le Kriss en question. Les couples ne bougeaient pas beaucoup au cours d’une fécondation et le mâle devait commencer à s’épuiser à force de féconder le jeune humain que Thomas avait vu. Mais le plus urgent n’était pas là, il disposait d’une dizaine de jours. Son client ressentirait sûrement quelques effets de la conversion, peut être sur sa libido. Non, ce qui l’inquiétait le plus, c’était la disparition de son fils. Toute cette affaire avait quelque chose d’étrange ; non pas qu’il s’agisse de démon, ça il en avait l’habitude maintenant. D’un côté des démons Kriss en reproduction et de l’autre un père génétiquement compatible pour la conversion et son fils disparu, et si le père était génétiquement compatible, le fils devait sûrement l’être. De là à imaginer que les Kriss… ou un autre démon, ne le retienne quelque part en attendant la conversion, si elle n’avait pas déjà eu lieu. Non, probablement pas. Une lunaison durant trente jours environ, la dernière pleine lune avait eu lieu vingt jours auparavant. Mike ayant disparu depuis une semaine, il était légitime de supposer qu’il serait converti en même temps que son père – si conversion il y avait. Le tout était de découvrir où il se trouvait, quel Kriss l’avait fécondé, le retrouver et appliquer le rituel. Une gageure… Après s’être habillé d’un jean et d’un t-shirt, il se rendit dans la cuisine pour manger quelque chose, avant l’hypothétique arrivée de Thomas. La pendule indiquait 15 h 30 lorsqu’il eut fini de se confectionner un sandwich. Il le mangea en regardant son jardin envahi de mauvaises herbes. Il venait de se faire un café lorsque trois coups de heurtoirs retentirent. Un coup d’œil à la pendule lui indiqua qu’il était déjà 16 heures. Peut-être y aura-t-il moyen de trouver un arrangement finalement ? se dit Jim. Il se rendit dans l’entrée et ouvrit grand la porte. Un homme d’une vingtaine d’années se tenait devant lui, grand, blond. Il portait un jean bleu délavé et usé avec un t-shirt blanc, bizarrement imprimé. La tête baissée, il regardait ses chaussures de sport qui avaient elles aussi connu de meilleurs jours. Derrière lui, Thomas s’était changé. Il portait lui aussi un jean et un t-shirt usé. Il posa sa main droite sur l’épaule du jeune homme puis le poussa doucement en avant pour l’encourager à avancer. Il tressaillit. Il était nerveux. Jim s’écarta pour les laisser entrer puis ferma la porte derrière eux. — J’espère qu’on est à l’heure, intervint Thomas. — 16 h pile, lui répondit Jim. Je m’apprêtais à prendre un café, vous en voulez un. — Euh… oui, merci, répondit Thomas, l’autre restant muet. Désolé pour nos tenues mais on revient juste du chantier. — Pas de problème Thomas… Je peux t’appeler Thomas ? — Euh… oui. Ce passage soudain au tutoiement surprit l’homme, mais il convint que cela simplifiait les choses. — Alors… euh… Jim… je te présente Olivier. C’est l’un des ouvriers qui bosse pour moi et il a accepté de me suivre jusqu’ici. — Sait-il ce que j’attends de lui ? — Non, mais il n’a pas le choix. Il a volé des matériaux sur le chantier, c’est soit ça, soit il dégage. Olivier rougit mais ne dit rien. — Alors Olivier, tu promets de faire tout ce qui te sera demandé, poursuivit Thomas, où tu préfères pointer au chômage sans indemnité dès demain ? Le jeune homme releva brusquement la tête, les yeux haineux. — Vous savez bien que j’ai pas le choix. J’ai une femme et une gosse à nourrir, moi, je ne peux pas me passer de ce boulot. Thomas soupira. — Tu sais, Olivier, si je fais ça, c’est que j’ai pas le choix, non plus, mon fils… Jim l’interrompit, il n’avait pas de temps à perdre en lamentation. Si chacun tenait son rôle, tout le monde y trouverait son compte. — Bon, allons le prendre ce café, on discutera après. Il les conduisit jusqu’au salon, dans la pièce principale et leur apporta le café. Ils burent le breuvage amer dans un silence tendu, chacun lorgnant les deux autres pour savoir qui allait lancer la conversation. — Bien, Olivier, j’ai quelques questions à te poser, commença le détective. — Vas-y, fit-il en adoptant le tutoiement. — Tu as quel âge ? — Vingt-cinq ans. — Tu es hétéro ? — Euh… oui… mais ? — Déjà été sodomisé ? le coupa Jim — Mais c’est quoi cette question ! s’énerva le jeune homme. — Tu as promis de faire tout ce que l’on te demandera, le coupa Thomas. Olivier serra les dents puis baissa les yeux. — Non, jamais, vous êtes content. — Ça ne te dérange pas si je vérifie. L’autre se redressa vivement, prêt à montrer les dents, mais se calma immédiatement en voyant le regard de Thomas. — Je… je dois faire quoi ? — Commence par aller prendre une douche puis rejoins-nous ici. La salle de bain se trouve dans la chambre, derrière cette porte, tu trouveras des serviettes dans le placard. Il se leva et prit la direction que Jim lui avait indiquée puis disparut derrière la porte. Deux minutes plus tard les deux hommes perçurent le bruit de la douche. — Merci d’avoir tenu ta promesse et sois sûr que je tiendrai la mienne. — De rien, acquiesça l’autre. — Le plus urgent est de trouver des informations sur ton fils. Je te propose de retourner là où tu as rencontré les Kriss, ce soir même. Thomas déglutit péniblement, les souvenirs de ce qui s’y était passé la dernière fois refaisant surface. Mais il prit sur lui. — OK, je viendrai. Au moment où il prononçait ces mots, Olivier entra dans la pièce, ne portant qu’une serviette éponge ceinte autour de ses reins. Ses cheveux mouillés, mi-longs, étaient plaqués sur sa tête. Son torse était large, musclé, mais ses muscles étaient plus secs que développés. Ses poils étaient drus mais courts et clairs. Il s’approcha des deux hommes. — Je… je dois faire quoi maintenant ? — On va se mettre sur la grande table, ça sera plus simple, fit Jim en se levant. Il accompagna Olivier jusqu’à la table, Thomas sur leurs talons. — Penche-toi sur la table, continua le détective. Le jeune homme obéit et Jim se plaça derrière lui. Il défit la serviette qui tomba à terre, dévoilant des fesses fermes et imberbes. Il posa sa main gauche dans le bas du dos d’Olivier et introduisit d’un coup sec un doigt de sa main droite entre les deux globes. Le jeune homme se cambra, serra les dents mais maintint la position. Jim fit jouer son doigt dans le fondement ; il était très serré, vierge à coup sûr. — OK, il est bien vierge, confirma-t-il à Thomas. Il retira son doigt, demandant à Olivier de conserver cette position. Le jeune homme ne voyait rien de ce qui se passait derrière lui. Il entendit le cliquetis de la boucle d’une ceinture puis un froissement de tissu. Une main se posa entre ses omoplates et appuya pour le plaquer sur le tableau froid de la table. Il se laissa faire et ses mains furent tirées dans son dos et fermement attachées avec la ceinture. Jim se trouvait derrière lui. Il retira son caleçon et son énorme sexe se balança devant lui. Un liquide suintait à l’extrémité du mandrin. Il approcha son gland luisant de ce précum et l’appliqua sur l’orifice du jeune homme qui se cambra. — Et… qu’est-ce que… je suis pas PD moi. Thomas se précipita pour le maintenir. Sans réfléchir, il saisit le caleçon de Jim tombé au sol et lui enfonça dans la bouche pour l’empêcher de crier. — Je suis désolé, murmura-t-il, je… j’ai pas le choix. Le précum commença à faire son effet et le cul serré se dilata de manière impressionnante. Jim commença son entrée, centimètre par centimètre, pour ne pas blesser le conduit. Quelques minutes lui furent nécessaires pour une pénétration complète, puis il ressortit et commença un lent va-et-vient. Le cul était tellement dilaté que le sexe y coulissait sans effort. Les yeux d’Olivier se révulsèrent de plaisir, il poussa des gémissements, étouffés par le caleçon qu’il trempait de salive. Jim accéléra le mouvement, ses mains fermement accrochées aux hanches de son partenaire. Il sentit la jouissance monter en lui et sut que le moment était proche. Au bout de plusieurs minutes, il se cala au fond du conduit et y libéra, dans un râle, des litres de sperme. Le liquide, en quantité monstrueuse, dégoulina le long des cuisses tremblantes de sa victime maintenant consentante. Thomas retira le bâillon improvisé ; un sourire extatique illuminait le visage du jeune homme, complètement sous l’effet des euphorisants du sperme. Jim se retira, son sexe toujours volumineux s’était ramolli, et retourna son acolyte d’un geste sec. Il lui releva les jambes et les plaça sur ses épaules avant de se pencher et d’engloutir le sexe bandé d’une belle taille pour un humain ordinaire. Jim pompa méticuleusement le bout de chair, faisant courir sa langue sur le gland. Il avait toujours détesté les PD et ce qu’il faisait le révulsait. Contrairement à ses victimes, il n’y prenait que peu de plaisir ; mais il n’avait pas le choix s’il voulait survivre. Il continua ce traitement quelques minutes encore puis sentit des spasmes courir le long de l’organe et un liquide épais se déversa dans sa bouche. Il avala tout comme s’il n’avait pas bu d’eau depuis des jours, aspirant jusqu’à la moindre goutte de sperme. Un fois rassasié, il se laissa tomber à genoux et s’essuya la bouche d’un revers de la main. Voilà qui lui suffirait jusqu’à demain. Il releva la tête pour voir les yeux écarquillés de Thomas. — Ça te dégoutte hein ? Tu vois, c’est exactement ce qu’a fait le démon Kriss avec toi, sauf qu’il t’a embrassé après… Je sais que ça t’as excité, tu es en manque. Quand on a touché au sperme des Kriss, on peut plus s’en passer. Thomas déglutit péniblement. — Non, gémit-il plaintivement… Je… ce n’est pas ce que je veux. Jim se releva. Sa voix était grave, sourde, son ton autoritaire, dominateur. — Mets-toi en position. L’autre ne put résister, tant son envie était forte. Il se tourna et ouvrit son pantalon qui tomba à ses pieds. Ses fesses étaient rondes et velues. Il se pencha en avant, s’appuyant à la table, le dos cambré, tremblant d’anticipation. Jim se plaça derrière lui et mit son gland en position. — Je dois te prévenir. Mon précum a déjà été versé… je vais entrer sans ! Dans un mouvement de panique, il chercha à se retourner, mais le détective avait anticipé sa réaction. Il tira un coup sec sur les testicules de Thomas, entraînant, par effet de surprise, un relâchement de son sphincter. D’une poussée brutale, le gland entra, projetant l’homme sur la table, son visage sur le torse d’Olivier toujours en transe. Les yeux écarquillés, il sentit l’énorme barreau se frayer un passage dans ses intestins, hésitant entre la douleur et un plaisir ahurissant. Complètement tétanisé, il se laissa faire, immobile, sentant l’autre se déchaîner puis l’inonder du liquide dont il était dépendant. Lorsqu’il le sentit se déverser en lui, il atteignit cet état d’extase que lui avait fait connaître le démon Kriss et, glissant de la table, s’effondra au sol. Le trop plein ruisselant le long de ses cuisses. Jim regarda les deux hommes, affalés, complètement drogués au sperme démoniaque. Il les méprisait de ce qu’ils étaient, rien que des junkies qui allaient maintenant le supplier de leur donner leur dose. RE: Récit de Tom Frack : Jim Anderson, détective privé - fablelionsilencieux - 02-11-2024 CHAPITRE 5 Démon de Minuit Lorsque les deux hommes commencèrent à reprendre leurs esprits, la nuit commençait à tomber. L’horloge de la cuisine affichait 22 h. Jim attendait, assis sur le canapé, sirotant un café tout en lisant l’Observeur, un journal traitant des nouvelles du monde occulte. Il broyait du noir comme à chaque fois qu’il se laissait aller à ses bas-instincts. Et ce soir il avait fait fort. Il ne s’était pas contenté de prendre de quoi survivre, non, il s’était laissé entraîner par son côté démoniaque. Habituellement il le contrôlait mais là, il ne savait pas ce qui lui était arrivé. Après Olivier, il s’était senti comme aimanté par Thomas, probablement parce que l’autre était en train de se transformer en Kriss. Il fallait qu’il se documente sur le sujet, peut-être libérait-il des phéromones capables d’attirer les mâles de son espèce. Les démons étaient tous des bombes chimiques en puissance ; avec tout ce qu’ils libéraient, ils étaient capables d’attirer et de piéger n’importe quel être vivant. Olivier émergea le premier. Il grimaça en s’asseyant sur le bord de la table, s’appuyant sur son fessier douloureux, puis il se passa une main calleuse sur le visage pour reprendre ses esprits. Il lança un regard haineux à Thomas qui se relevait péniblement. — C’est donc comme ça que tu prends ton pied, en regardant des mecs se faire enculer. Espèce de détraqué ! — C’est pas ce que tu crois, intervint l’accusé, je… — Ce n’est pas le moment, les coupa Jim. Chacun ici a ses raisons et ce qui a eu lieu ne sortira pas de ces murs. — Et pourquoi je me tairai ? répliqua Olivier. — Parce que si tu ne le fais pas, ta femme pourrait recevoir une vidéo très instructive, le contra le détective. — Vous avez filmé… mais vous êtes encore plus tordu que je ne le pensais ! La voix de Jim devint tranchante comme l’acier. — Ferme-la maintenant ! Il lui jeta ses affaires qu’il avait récupérées dans la salle de bain. — Rhabille-toi et dégage ! À moins que tu ne veuilles une nouvelle dose. L’autre obéit malgré lui, enfilant son boxer sur ses cuisses recouvertes de sperme séché. Une fois habillé, il quitta la pièce sans un regard en arrière et quelques secondes plus tard la porte d’entrée claquait violemment. — Je… je suis désolé de sa réaction, commença Thomas. — Inutile de t’excuser, ils réagissent toujours comme ça mais je ne lui donne pas vingt-quatre heures avant de revenir me supplier de lui donner sa dose de sperme. Habituellement, je refuse et le sevrage ne prend alors que quelques jours supplémentaires mais pour lui je ferai peut-être une exception… Je n’aime pas que l’on m’insulte chez moi ! — Mais... tu as vraiment filmé ? — Non, mais il ne le sait pas… Maintenant dépêche-toi de t’habiller, on a rendez-vous au Démon de Minuit. Thomas regarda ses cuisses enduites de sperme séché ; il n’avait pas le temps de prendre une douche. Tant pis. Il se rhabilla rapidement et les deux hommes quittèrent l’habitation dix minutes plus tard. * * *
Jim conduisait vite ; sa voiture, un vieux modèle de chez BMW, avalait les kilomètres qui les séparaient du port à proximité duquel se trouvait la boîte de nuit. À ses côtés, Thomas regardait la route d’un air absent, absorbé, perdu dans ses pensées. Jim se gara non loin de leur destination et deux minutes plus tard les deux hommes se tenaient devant la porte de l’établissement dont l’enseigne rouge vif était éteinte. Le détective poussa la porte qui s’ouvrit sans résister. Ils pénétrèrent dans la pièce principale, mais contrairement à la dernière visite de Thomas, aucun danseur ne se trémoussait sur la piste. L’endroit semblait abandonné depuis des années, pas la moindre trace de stroboscopes, ni du bar où il avait fait la connaissance de la femelle Kriss. Ils continuèrent plus avant et descendirent l’escalier menant au sous-sol. Toujours rien. Ils inspectèrent les pièces une à une sans trouver le moindre indice. — Je ne comprends plus rien, commença Thomas, je suis sûr que c’était ici. — Je te crois, l’endroit a été complétement nettoyé. Ton histoire risque d’être bien plus vaste qu’il n’y paraît. Ils allaient rebrousser chemin quand des gémissements attirèrent leur attention. Les sons provenaient d’une pièce, au fond, qu’ils n’avaient pas encore visitée. Jim fit signe à Thomas de le suivre sans faire de bruit. Ils s’arrêtèrent devant la porte ouverte. À l’intérieur, un jeune homme prenait en levrette une femelle Kriss sur un matelas posé en plein centre. L’humain besognait brutalement la démone qui semblait apprécier le traitement. — C’est lui, chuchota Thomas à l’oreille de Jim. C’est le jeune homme que le mâle Kriss fécondait. — Nous allons peut-être pouvoir résoudre ton problème de conversion alors… Toi tu te charges de l’homme et moi de la démone, il faut les séparer avant qu’il la féconde et on aura un moyen de pression. Les deux hommes firent irruption dans la pièce. Thomas saisit le jeune homme par les épaules et le tira brutalement en arrière tandis que Jim tentait d’immobiliser la femelle Kriss. La démone réussit à se dégager et envoya valser le détective avant de se jeter sur l’agresseur de son partenaire. Deux coups de feu retentirent brusquement et la femelle fut coupée dans son élan, s’effondrant à quelques centimètres de Thomas. Ce dernier plaqua au sol le jeune homme qu’il tentait d’immobiliser. Il le fit pivoter sur le ventre et le bloqua en s’asseyant sur lui. Il tira ses bras en arrière. Jim vint l’aider, retirant sa ceinture de cuir pour lier les mains de leur prisonnier. Thomas se retourna pour voir la démone étalée face contre terre. — Tu l’as tué. — Non, j’ai utilisé des fléchettes enduites d’un anesthésiant puissant, elle ne peut plus bouger mais elle peut parler. Nous avons à peu près une heure pour l’interroger. Aide-moi à l’installer sur le matelas. Thomas se releva, laissant le jeune homme maintenant entravé. Ils portèrent la démone sur le matelas et l’y installèrent sur le dos. La femelle Kriss semblait inconsciente mais lorsqu’ils la bougèrent, elle se mit à hurler. — Je te connais, Jim Anderson, tu sais ce qu’il en coûte de s’en prendre aux Kriss, je vais te dépecer, te faire hurler de douleur… — Ferme-la, la fit taire Jim, j’ai pas de temps à perdre. Tu reconnais le monsieur, n’est-ce pas ? Oui, tu le reconnais. Alors j’ai deux questions auxquelles tu vas devoir répondre si tu veux que je laisse notre jeune ami ici présent finir son travail. Primo, où est son fils et deuxio où est ton mâle ? La démone le regarda dans les yeux et lui cracha au visage. Le détective se retourna vers Thomas. — Baise-la. — Hein… mais… non…je… — Tu veux revoir ton fils oui ou non… alors baise-la. L’homme ouvrit son jean et sorti son sexe à moitié bandé. Il se plaça entre les cuisses roses de la créature puis pénétra dans son sexe. Le fondement était chaud, plus que celui d’une humaine, et serré aussi. Il commença ses va-et-vient, sentant le plaisir monter par vagues. Jamais il n’aurait cru que cela puisse être si agréable. — Maintenant, reprit Jim, tu vas répondre à mes questions où je le laisse éjaculer. Et tu sais ce qui se passe si une Kriss reçoit du sperme humain pur. Elle devient définitivement stérile. La Kriss avait perdu de sa superbe, le doute et la peur emplissaient son regard. — Dépêche-toi, je ne suis pas sûr qu’il puisse tenir très longtemps. — OK, je vais parler, hurla la démone, mais fais-le sortir. Jim ordonna à Thomas de s’arrêter un moment mais de rester dans son sexe. — Il ne sortira pas et je crois qu’il éjaculera aux prochains va-et-vient, alors ne me fais pas perdre mon temps. Où est ton mâle ? — Dans une pièce à l’étage en-dessous. Il se repose, il vient de finir de féconder l’humain. Ne lui faites pas de mal, il n’a pas abimé l’humain, il lui a juste fait prendre son pied. Tamos n’a jamais fait de mal à qui que ce soit. — T’en fais pas, on veut juste annuler la conversion qu’il a mis en œuvre la semaine dernière. Maintenant tu vas nous dire ce que tu sais à propos du fils de mon ami. — Rien, je ne sais rien. — Ne me prends pas pour un con ! Jim fit signe à Thomas de reprendre ses va-et-vient. — Attendez ! Je ne sais pas où il est mais il est venu ici. Thomas s’interrompit. — Il est venu avec une fille qui travaille pour un sorcier dont tu as sûrement entendu parler, Kamji. Jim se figea. Ce nom semblait ressurgir de très loin. Un nom de son passé, le nom du responsable de son état. — Je ne sais pas pourquoi exactement mais il avait besoin d’un Kriss pour l’une de ses affaires. Il a envoyé la fille une première fois pour demander à Tamos de convertir un humain ; il prétendait en avoir trouvé un compatible. Dans un premier temps Tamos a refusé mais on ne peut pas rejeter une demande de Kamji. Il nous a en plus promis un bonus, un autre humain compatible pour la conversion. — Voilà qui explique pourquoi on t’a fait venir ici, l’interrompit le détective à l’attention de Thomas. Continue. — Quelques jours plus tard, la fille est revenue avec son fils. Il semblait très amoureux d’elle, je pense qu’elle l’avait envouté. Elle l’a conduit au sous-sol et littéralement jeté dans les bras de Tamos. Quand il a compris ce qui allait lui arriver, il a essayé de s’échapper mais il n’était pas de taille à lutter. Tamos a été doux et la pénétration s’est bien passé, il était effectivement compatible. (Elle regarda Thomas droit dans les yeux.) Deux hommes sont venus le chercher peu après et ils l’ont emmené de force. C’est tout ce que je sais, je le jure. — Et la fille, tu sais où on peut la trouver. — Non, mais elle traîne souvent sur le campus universitaire à ce que j’en sais. Vous ne pouvez pas la manquer, grande, blonde, toujours en rose. Jim regarda Thomas. — Je pense qu’elle n’en sait pas plus ; à toi de décider si tu veux la stériliser ou non. L’homme regarda la démone dans les yeux, mais il fut pris de pitié devant son air effrayé. Il sortit son sexe et le rentra dans son boxer avant de refermer son pantalon. — Merci, murmura la créature. Je vous suis redevable. — Je saurai m’en souvenir, répondit Thomas. Jim détacha le jeune partenaire de la Kriss qui se jeta immédiatement sur elle pour terminer sa tâche. Les deux hommes se détournèrent du spectacle et sortirent de la pièce, gagnant l’escalier menant au niveau inférieur. * * *
Il ne leur fallut que quelques minutes pour trouver le mâle Kriss étendu a même le sol en ciment, à demi-conscient. Complètement nu, son corps musclé était violet clair ; son sexe énorme à moitié bandé laissait échapper les dernières gouttes de semence avec laquelle il avait fécondé le jeune homme il y a peu. Jim s’approcha de la créature, tâtant de son pied ses abdominaux développés. Le démon grogna mais ne bougea pas. — Nous avons de la chance, il est épuisé. Appliquer le protocole de déconversion n’en sera que plus facile. — Que doit-on faire ? l’interrogea Thomas. — Comme je te l’ai expliqué, il faut rompre les liens génétiques et magiques. Tu agiras au niveau génétique et moi je m’occuperai de l’autre. — Comment ça marche ? — Comme toujours avec le démon, le sperme va nous servir de vecteur. Thomas pâlit. — Hors de question que je m’empale sur son sexe, t’as vu la taille ! — Pas cette fois. Pour inverser le processus, c’est à toi de déverser ton sperme puis ce sera à mon tour. Bon, nous n’avons pas de temps à perdre. Jim s’assit sur les abdominaux du démon, tournant le dos à la tête de la créature. Il attrapa ses cuisses musclées et les releva. — Place-toi entre ses cuisses, dit-il à Thomas. Après un moment d’hésitation l’homme se mit en position et Jim posa les mollets violacés sur les épaules de son acolyte. — Maintenant à toi de jouer. Thomas sortit son sexe et le plaça à l’entrée de l’orifice anal du démon. Le corps démoniaque ne semblait pas particulièrement l’exciter, sa bite était molle. — Je n’y arrive pas, je… je bande pas. Jim se pencha en arrière et enfonça deux doigts dans la bouche du Kriss. Il les enduisit de salive puis les introduisit dans celle de Thomas. L’effet fut immédiat ; l’humain se sentit partir et son sexe gonfla d’un coup. Il prit appui sur les cuisses du monstre et l’enfonça d’un coup dans le trou serré. Le fondement était chaud, encore plus que celui de la femelle, et très serré. Le Kriss, peu habitué à se faire enculer, sursauta, mais il manquait de force pour lutter et se laissa faire en poussant des gémissements gutturaux. Thomas le pilonnait sans pitié et ne tarda pas à jouir abondamment. Il resta quelques minutes bien calé au fond des intestins du démon puis en sortit et se rhabilla. Jim prit sa place, sortant son énorme sexe, presque aussi volumineux que celui du Kriss. Il positionna son gland à l’entrée et commença à forcer. Le sexe de Thomas, de taille normale pour un humain, n’avait aucunement préparé le Kriss au mandrin du détective. Cette fois la douleur fut telle que le démon commença à se débattre. Thomas se jeta sur lui et le maintint du mieux qu’il le put pendant que Jim le transperçait. Heureusement, le détective éjacula en quelques secondes, rompant définitivement le charme. Il décula rapidement et se redressa au moment où le démon envoyait Thomas valser à l’autre bout de la pièce. Les deux hommes ne perdirent pas de temps en explications et sortirent en courant du bâtiment sous les hurlements du Kriss. |