05-05-2025, 11:11 AM
Chapitre 34
Aujourd'hui c'est la St Jacques et donc, décrété par Michaël et Birgit, la fête de Robin.
Pendant le petit déj, Birgit me prend à part discrètement.
— Birgit : Morgens fahren wir zu Geschäftszentrum, um etwas für Robin zu kaufen. Du werdest hier mit ihm bleiben. Hast du einige Geschenkidee? (Ce matin nous irons au centre commercial pour acheter quelque chose à Robin. Tu resteras ici avec lui. As-tu des idées de cadeau ?)
— Thomas : Also, nicht wirklich... ich habe schon einen Gürtel gekauft weil ich ihm seinem Gürtel geliehen habe, aber sonst... (Ben pas vraiment... je lui ai déjà acheté une ceinture parce que je lui ai emprunté la sienne mais autrement...)
... vielleicht ein CD oder ein T-shirt von Hannover... (peut-être un CD ou un t-shirt de Hanovre...)
— Birgit : Gut wir werden suchen und ich werde die Jungen sich dafür entscheiden! (Bon on cherchera sur place et je laisserai les garçons décider !)
...
Elle explique alors à haute voix aux garçons qu'ils vont l'accompagner au centre commercial faire des achats pour leur voyage en Italie et que Robin et moi resterons à la maison car elle attend un paquet par la poste et nous demande si on veut bien préparer l'entrée et faire cuire les pommes de terre pour ce midi.
— Robin : Ja natürlich ! Um wie viel Uhr werdet ihr zurück sein? (Oui, bien sûr ! À quelle heure serez vous de retour?)
— Birgit : Ach ich glaube um eins, ungefähr. (Oh vers une heure, je pense.)
...
Sitôt le petit déj terminé, il est quand même déjà dix heures, ils embarquent dans l'Audi et nous nous retrouvons seuls. À peine la voiture a-t-elle franchit l'allée, je saute sur Robin et l'embrasse goulûment.
— Allez viens il faut qu'on teste les capotes !
— Je sais pas pourquoi, mais j'te sens bien motivé sur ce coup là ! me répond-il en riant.
...
Nous remontons à tout vitesse dans notre chambre et nous déshabillons en lançant nos vêtements à travers toute la pièce...
— Si j'ai bien compris, ça va être ma fête !
— Oui ! Et doublement ! Mais ce matin il n'y aura que moi pour te la faire, ta fête !
— On se met comment ? En 69 ?
— Ok, mais tu y vas mollo sinon je vais gicler trop vite !
...
J'ai maintenant le sexe de Robin en bouche et je le suce avec gourmandise. En même temps je caresse son anus avec mes doigts.
Doucement, après l'avoir humecté, j'enfonce un doigt dans sa caverne. Il réagit tout de suite.
— Hun !
Encouragé, je fais des allers retours, lents puis plus rapides...
Je fais maintenant des mouvement circulaires pour élargir l'entrée et visiblement ça lui plait.
— Tu me dis si ça te fait mal hein ?
— Non pour l'instant c'est plutôt agréable...
— Je vais en mettre un deuxième...
— Haa ! Oui c'est bon ! Vas-y !
Je poursuis méthodiquement mon entreprise d'élargissement. Visiblement, comme moi lundi, il apprécie...
De son coté, il a pris mes couilles dans sa bouche et les suce, les fait rouler avec sa langue. C'est divin !
Quand j'estime qu'il est assez ouvert (trois doigts pour finir le travail !), je lui fais signe.
— Bon j'ai envie d'essayer maintenant ça m'a l'air bon.
— Ok, mais je préfèrerai une autre position que toi, j'aimerai te voir...
On décide donc qu'il reste allongé sur le dos et qu'on lui surélèvera les fesses avec un coussin pour que je le prenne de face.
— Vas -y prend une capote. Tu veux que je la déroule ?
— Oui, je suis pas un pro !
— Moi j'me suis déjà exercé tout seul, c'est pas difficile tu vas voir...
Il me déroule prestement l'étui transparent sur la tige, me durcit au maximum par quelques caresses et me voilà paré.
— Allez écarte les jambes à fond, j'y vais !
Je place mon sexe à l'orée de son intimité et je pousse. Doucement... plus fort...
J'ai peur de lui faire mal. Il est contracté, ça se voit...
— J'y arrive pas !
— Allez pousse encore, j'te dirai si ça fait mal.
Je me remets à l'ouvrage. Je réintroduis mes doigts d'abord puis quand son anus est à nouveau décontracté, je les remplace par mon sexe.
Je pousse très fort et je sens que ça rentre. Je pousse un nouveau grand coup...
— Nom de Dieu ! J'suis dedans !
— AOU ! J'espère bien parce que là, j'ai morflé ! Attend un peu avant de continuer...
Il ferme les yeux et grimace. J'espère qu'il n'a pas trop mal...
— Vas-y doucement !
Je rentre lentement. Ça ne coulisse pas très bien mais je sens que j'avance.
Ça y est je suis à fond. J'attends un petit instant, le regarde et me penche pour l'embrasser.
— Ça y est Robin, j'suis au bout ! Ça va ?
— Oui c'est bon. J'ai l'impression qu'on m'a enfoncé un truc énorme qui m'occupe tout l'intérieur... Putain ça chauffe !
Je commence à bouger lentement et il gémit presque aussitôt.
— Ouai, ouai, ouai !
J'accélère le rythme, je glisse plus facilement dans son fourreau. C'est génial comme sensation.
Pour lui aussi visiblement. Il ferme les yeux et je le vois réagir au passage de ma bite.
— Ça va ?
— Oui c'est super ! Vas-y, met la gomme !
Je sors presque entièrement ma queue et l'enfonce d'un seul coup.
— HUUUUN ! Oh putain !
Je me déchaîne maintenant complètement en alternant des phases ultra rapides et des passages plus lents. Il est à moitié parti et gémit à chaque passage. Je suis hyper excité, par ce que je ressens et par ce qu'il me livre. Je me sens fort...
— Vas-y Thomas, donne tout !
Il se branle en même temps et j'accélère encore si c'est possible. Je gémis à mon tour.
— Hun ! Huun !
— OOOUUI ! OOOOUUUUI ! ENCORE !
Je suis au bout de mon excitation, je sens la sève monter, je retarde au maximum l'ultime moment...
Je vois sa main qui tressaute nerveusement sur son sexe, il se contracte un maximum...
— HUUN ! HUUUNNN ! OOOUUI ! et il éjacule à longs jets sur son ventre.
— Robin je vais gicler ! JE T'AIME, JE T'AAAIMMME !
Et je m'effondre sur lui. J'ai joui comme jamais. J'ai eu l'impression de remplir la capote tellement ça a été fort. Je suis en nage, haletant.
Je plane...
...
— Thomas ? Ses yeux sont graves mais avec une lueur joyeuse.
— Quoi ?
— Ça y est ! On n'est plus puceaux !
— Ouai, c'est vrai !... Je suis content maintenant que j'y pense mais surtout je suis heureux parce que c'est avec toi !
— Moi c'est pareil ! Le faire avec quelqu'un qu'on aime c'est quand même mieux qu'avec un mec qu'on connaît à peine à la fin d'une soirée arrosée...
... Je t'aime !
Il faudra le refaire. Tu sais pour moi c'était génial...
...
L'alarme du réveil hurle brusquement, nous arrachant à notre béatitude amoureuse.
Il est urgent de se bouger, Birgit et les enfants ne vont plus tarder et il faut qu'on prépare le repas. Rejoint par la réalité, nous émergeons de notre nirvana et regagnons le train train de la vie quotidienne...
...
On a super bien géré la fin de matinée et tout était près quand ils sont rentrés.
On a mangé tranquillement et on paresse sur la terrasse. Profitant que Robin soit monté un instant, je demande à Birgit si elle a du papier cadeau pour emballer la ceinture et une grande enveloppe pour y glisser le dessin de Michaël et mon poème.
Après, on file chez Franz pour rejoindre le reste de la bande...
...
Ça y est Dieter est enfin rentré. Il avait appelé pour prévenir qu'il arriverait en retard.
Birgit est dans les starting-blocks depuis plus d'une heure ! On va enfin pouvoir commencer le repas.
Comme c'est le Namenstag de Robin, c'est lui qui a choisi le menu.
Il a fait simple mais nous sommes au moins cinq à approuver son choix, des pâtes à la carbonara, j'adore ça !
La conversation tourne essentiellement autour de leur voyage en Italie et, comme Robin est allé à Rome il y a deux ans et moi à Florence avec le collège quand j'étais en troisième, on participe tous avec entrain.
Gâteau au chocolat pour le dessert... Ce n'est pas un menu hyper digeste mais tout le monde aime ça !
Café pour Birgit, thé pour Dieter et... cadeaux pour Robin !
Florian, Andreas et Michael, qui s'étaient éclipsés, reviennent chargés de paquets.
Je regarde Robin. Il a l'air un peu gêné, ses joues sont rouges. Visiblement il ne s'attendait pas à tout ça...
— Es ist wirklich zu viel! Ich danke euch aber das war nicht nötig... " (C'est vraiment trop ! Je vous remercie mais ce n'était vraiment pas nécessaire...)
Le premier paquet dont il se saisit est la ceinture que je lui ai achetée il y a quelques temps. Il déchire l'emballage et sourit en la découvrant. Il me regarde avec un air espiègle.
— Doch ! Endlich, ist es nötig! Als Thomas, seinen Gürtel in Angers vergessen hat, muss ich meine Hose mit meiner Hände festhalten... vielen Dank!" (Si ! Finalement c'est bien utile! Comme Thomas a oublié sa ceinture à Angers, je suis obligé de retenir mon pantalon avec les mains... merci beaucoup !)
Le deuxième paquet est celui des achats de ce matin. C'est un sweat bleu avec le logo de la ville d'Hanovre et dans le dos ROBIN brodé en gros. Il est super beau !
— WAOU ! Das ist wunderbach! Ich bin sehr... gêné " (Waou ! C'est magnifique ! Je suis très... gêné) dit-il en me regardant... das ist zu schön... (... c'est trop beau...)
— Thomas : verlegen" lui soufflé-je. (gêné)
— Robin : Ja, verlegen!... danke, danke! (Oui, gêné !... merci, merci !)
Il est tellement... gêné que tout le monde éclate de rire...
Birgit sort alors un autre paquet et me le tend.
— Und auch wenn es dein Namenstag nicht ist, wollten wir alle dir ein Geschenk machen... Das ist für dich Thomas! (Même si ce n'est pas ta fête, nous voulions aussi te faire un cadeau... C'est pour toi Thomas !)
C'est à mon tour d'avoir la pression et je sens le rouge gagner du terrain...
J'ouvre le paquet. C'est le même sweat que Robin, superbe, avec dans le dos en caractères brodés, mon nom, THOMAS !
J'en reste tout ébaubi ou, pour faire plus simple, con comme un rond de flan !
En se consultant du regard, on se lève tous les deux et on embrasse tout le monde en les remerciant à nouveau.
— Michaël : Es gibt noch etwas! (Il y a encore quelque chose !) dit Michaël
— Robin : Ja und das muss speziell sein, oder? (Oui et ça doit être quelque chose de spécial, non ?)
— Michaël : Das haben wir Thomas und ich gemacht! (C'est Thomas et moi qui l'avons fait !)
— Robin : Ich war sicher! Das beste am Ende ! (J'en étais sûr ! Le meilleur pour la fin !)
Il prend l'enveloppe et l'ouvre délicatement avec un couteau propre.
— Oh Michaël ! Das ist wunderbar! (Oh, Michaël ! C'est magnifique !)
Il retourne la feuille et nous montre le dessin. C'est un grand cœur avec deux bonhommes dedans et en dessous calligraphié avec grand soin, nos deux prénoms, Robin et Thomas !
Je manque de mettre à pleurer et je vois Robin est dans le même état...
Il soulève Michaël de terre et lui fait un gros baiser sur la joue.
— Danke Michaël ! Du bist der netteste Junge ich kenne! (Merci Michaël ! Tu es le plus adorable petit garçon que je connaisse !)
— Und was hast Thomas geschrieben ?" (Et qu'est-ce que Robin a écrit ?) lui demande le petit garçon radieux.
Robin me regarde longuement et déplie lentement le papier. Il le lit attentivement, jusqu'au bout. Tout le monde est silencieux et le regarde.
Après un assez long moment, il relève les yeux. Ils sont tout embués, les larmes sont au bord des paupières...
Il me regarde sans rien dire, comme incapable de dire un mot, puis se décide enfin.
— Je t'aime Thomas ! Merci, c'est le plus beau cadeau que j'ai jamais eu !! et il se jette sur moi en m'embrassant...
Pendant quelques minutes, plus rien n'existe. Nous sommes tous les deux perdus dans notre univers...
— Was ist geschrieben? (Qu'est ce qui est écrit ?) redemande Michaël.
— Thomas darf ich es lesen? (Thomas, est-ce que je peux le lire ?) me demande Robin.
— Ja, wie du es willst. (Oui, c'est comme tu veux)
— Das ist ein Gedicht und Thomas hat es in Franzose und auch auf Deutsch geschrieben" (C'est un poème et Thomas l'a écrit en français et en allemand) déclare-t-il à toute la famille Kirchman, maintenant impatiente.
Il se concentre et commence à déclamer.
Robin's Porträt
Er ist die Sonne, die meine Tage beleuchtet
Und die Sterne, die meine Nachte aufhellen
Er ist die Luft, die meine Herztschmagen erlaubt
Und das Licht, das meine Finsternisse hinaus wirft
Er ist der einzige, daran ich denke
Und das Thema meinen flammendenTräumen
Er hat in meinem fünfzehnjährigen Herz Feuer gefängt
Und hat mein jugendliches Körper verbrennt
Er heißt ROBIN und ich bin in ihn verliebt!
Dis Vorsehung hat uns zusammengebracht
Die Liebe hat uns getraut
Das Wohlwollen hat uns erlaubt
Hier den Anfang unsere Liebegeschichte zu leben
Er ist mein Geliebte, meine Liebe, mein Liebling
Er ist mein Leben und ich krepiere ihm zu verlieren
Er heißt ROBIN und wird für Ewigkeit meinem bleiben!
Thomas
Portrait de Robin
Il est le soleil qui éclaire mes jours
Et les étoiles qui illuminent mes nuits
Il est l'oxygène qui fait battre mon cœur
Et la lumière qui chasse mes ténèbres
Il est l'unique objet de mes pensées
Et le sujet de tous mes rêves enflammés
Il a embrasé mon coeur de quinze ans
Et a mis le feu à mon corps adolescent
Il s'appelle ROBIN et je l'aime !
C'est le destin qui nous a réuni
C'est l'Amour qui nous a uni
C'est la bienveillance qui nous a permis
De vivre ici le début de notre vie
Il est mon amant, mon amour, mon adoré
Il est ma vie et l'idée de le perdre me fait crever
Il s'appelle ROBIN et sera mien pour l'éternité !
Thomas
...
Aujourd'hui c'est la St Jacques et donc, décrété par Michaël et Birgit, la fête de Robin.
Pendant le petit déj, Birgit me prend à part discrètement.
— Birgit : Morgens fahren wir zu Geschäftszentrum, um etwas für Robin zu kaufen. Du werdest hier mit ihm bleiben. Hast du einige Geschenkidee? (Ce matin nous irons au centre commercial pour acheter quelque chose à Robin. Tu resteras ici avec lui. As-tu des idées de cadeau ?)
— Thomas : Also, nicht wirklich... ich habe schon einen Gürtel gekauft weil ich ihm seinem Gürtel geliehen habe, aber sonst... (Ben pas vraiment... je lui ai déjà acheté une ceinture parce que je lui ai emprunté la sienne mais autrement...)
... vielleicht ein CD oder ein T-shirt von Hannover... (peut-être un CD ou un t-shirt de Hanovre...)
— Birgit : Gut wir werden suchen und ich werde die Jungen sich dafür entscheiden! (Bon on cherchera sur place et je laisserai les garçons décider !)
...
Elle explique alors à haute voix aux garçons qu'ils vont l'accompagner au centre commercial faire des achats pour leur voyage en Italie et que Robin et moi resterons à la maison car elle attend un paquet par la poste et nous demande si on veut bien préparer l'entrée et faire cuire les pommes de terre pour ce midi.
— Robin : Ja natürlich ! Um wie viel Uhr werdet ihr zurück sein? (Oui, bien sûr ! À quelle heure serez vous de retour?)
— Birgit : Ach ich glaube um eins, ungefähr. (Oh vers une heure, je pense.)
...
Sitôt le petit déj terminé, il est quand même déjà dix heures, ils embarquent dans l'Audi et nous nous retrouvons seuls. À peine la voiture a-t-elle franchit l'allée, je saute sur Robin et l'embrasse goulûment.
— Allez viens il faut qu'on teste les capotes !
— Je sais pas pourquoi, mais j'te sens bien motivé sur ce coup là ! me répond-il en riant.
...
Nous remontons à tout vitesse dans notre chambre et nous déshabillons en lançant nos vêtements à travers toute la pièce...
— Si j'ai bien compris, ça va être ma fête !
— Oui ! Et doublement ! Mais ce matin il n'y aura que moi pour te la faire, ta fête !
— On se met comment ? En 69 ?
— Ok, mais tu y vas mollo sinon je vais gicler trop vite !
...
J'ai maintenant le sexe de Robin en bouche et je le suce avec gourmandise. En même temps je caresse son anus avec mes doigts.
Doucement, après l'avoir humecté, j'enfonce un doigt dans sa caverne. Il réagit tout de suite.
— Hun !
Encouragé, je fais des allers retours, lents puis plus rapides...
Je fais maintenant des mouvement circulaires pour élargir l'entrée et visiblement ça lui plait.
— Tu me dis si ça te fait mal hein ?
— Non pour l'instant c'est plutôt agréable...
— Je vais en mettre un deuxième...
— Haa ! Oui c'est bon ! Vas-y !
Je poursuis méthodiquement mon entreprise d'élargissement. Visiblement, comme moi lundi, il apprécie...
De son coté, il a pris mes couilles dans sa bouche et les suce, les fait rouler avec sa langue. C'est divin !
Quand j'estime qu'il est assez ouvert (trois doigts pour finir le travail !), je lui fais signe.
— Bon j'ai envie d'essayer maintenant ça m'a l'air bon.
— Ok, mais je préfèrerai une autre position que toi, j'aimerai te voir...
On décide donc qu'il reste allongé sur le dos et qu'on lui surélèvera les fesses avec un coussin pour que je le prenne de face.
— Vas -y prend une capote. Tu veux que je la déroule ?
— Oui, je suis pas un pro !
— Moi j'me suis déjà exercé tout seul, c'est pas difficile tu vas voir...
Il me déroule prestement l'étui transparent sur la tige, me durcit au maximum par quelques caresses et me voilà paré.
— Allez écarte les jambes à fond, j'y vais !
Je place mon sexe à l'orée de son intimité et je pousse. Doucement... plus fort...
J'ai peur de lui faire mal. Il est contracté, ça se voit...
— J'y arrive pas !
— Allez pousse encore, j'te dirai si ça fait mal.
Je me remets à l'ouvrage. Je réintroduis mes doigts d'abord puis quand son anus est à nouveau décontracté, je les remplace par mon sexe.
Je pousse très fort et je sens que ça rentre. Je pousse un nouveau grand coup...
— Nom de Dieu ! J'suis dedans !
— AOU ! J'espère bien parce que là, j'ai morflé ! Attend un peu avant de continuer...
Il ferme les yeux et grimace. J'espère qu'il n'a pas trop mal...
— Vas-y doucement !
Je rentre lentement. Ça ne coulisse pas très bien mais je sens que j'avance.
Ça y est je suis à fond. J'attends un petit instant, le regarde et me penche pour l'embrasser.
— Ça y est Robin, j'suis au bout ! Ça va ?
— Oui c'est bon. J'ai l'impression qu'on m'a enfoncé un truc énorme qui m'occupe tout l'intérieur... Putain ça chauffe !
Je commence à bouger lentement et il gémit presque aussitôt.
— Ouai, ouai, ouai !
J'accélère le rythme, je glisse plus facilement dans son fourreau. C'est génial comme sensation.
Pour lui aussi visiblement. Il ferme les yeux et je le vois réagir au passage de ma bite.
— Ça va ?
— Oui c'est super ! Vas-y, met la gomme !
Je sors presque entièrement ma queue et l'enfonce d'un seul coup.
— HUUUUN ! Oh putain !
Je me déchaîne maintenant complètement en alternant des phases ultra rapides et des passages plus lents. Il est à moitié parti et gémit à chaque passage. Je suis hyper excité, par ce que je ressens et par ce qu'il me livre. Je me sens fort...
— Vas-y Thomas, donne tout !
Il se branle en même temps et j'accélère encore si c'est possible. Je gémis à mon tour.
— Hun ! Huun !
— OOOUUI ! OOOOUUUUI ! ENCORE !
Je suis au bout de mon excitation, je sens la sève monter, je retarde au maximum l'ultime moment...
Je vois sa main qui tressaute nerveusement sur son sexe, il se contracte un maximum...
— HUUN ! HUUUNNN ! OOOUUI ! et il éjacule à longs jets sur son ventre.
— Robin je vais gicler ! JE T'AIME, JE T'AAAIMMME !
Et je m'effondre sur lui. J'ai joui comme jamais. J'ai eu l'impression de remplir la capote tellement ça a été fort. Je suis en nage, haletant.
Je plane...
...
— Thomas ? Ses yeux sont graves mais avec une lueur joyeuse.
— Quoi ?
— Ça y est ! On n'est plus puceaux !
— Ouai, c'est vrai !... Je suis content maintenant que j'y pense mais surtout je suis heureux parce que c'est avec toi !
— Moi c'est pareil ! Le faire avec quelqu'un qu'on aime c'est quand même mieux qu'avec un mec qu'on connaît à peine à la fin d'une soirée arrosée...
... Je t'aime !
Il faudra le refaire. Tu sais pour moi c'était génial...
...
L'alarme du réveil hurle brusquement, nous arrachant à notre béatitude amoureuse.
Il est urgent de se bouger, Birgit et les enfants ne vont plus tarder et il faut qu'on prépare le repas. Rejoint par la réalité, nous émergeons de notre nirvana et regagnons le train train de la vie quotidienne...
...
On a super bien géré la fin de matinée et tout était près quand ils sont rentrés.
On a mangé tranquillement et on paresse sur la terrasse. Profitant que Robin soit monté un instant, je demande à Birgit si elle a du papier cadeau pour emballer la ceinture et une grande enveloppe pour y glisser le dessin de Michaël et mon poème.
Après, on file chez Franz pour rejoindre le reste de la bande...
...
Ça y est Dieter est enfin rentré. Il avait appelé pour prévenir qu'il arriverait en retard.
Birgit est dans les starting-blocks depuis plus d'une heure ! On va enfin pouvoir commencer le repas.
Comme c'est le Namenstag de Robin, c'est lui qui a choisi le menu.
Il a fait simple mais nous sommes au moins cinq à approuver son choix, des pâtes à la carbonara, j'adore ça !
La conversation tourne essentiellement autour de leur voyage en Italie et, comme Robin est allé à Rome il y a deux ans et moi à Florence avec le collège quand j'étais en troisième, on participe tous avec entrain.
Gâteau au chocolat pour le dessert... Ce n'est pas un menu hyper digeste mais tout le monde aime ça !
Café pour Birgit, thé pour Dieter et... cadeaux pour Robin !
Florian, Andreas et Michael, qui s'étaient éclipsés, reviennent chargés de paquets.
Je regarde Robin. Il a l'air un peu gêné, ses joues sont rouges. Visiblement il ne s'attendait pas à tout ça...
— Es ist wirklich zu viel! Ich danke euch aber das war nicht nötig... " (C'est vraiment trop ! Je vous remercie mais ce n'était vraiment pas nécessaire...)
Le premier paquet dont il se saisit est la ceinture que je lui ai achetée il y a quelques temps. Il déchire l'emballage et sourit en la découvrant. Il me regarde avec un air espiègle.
— Doch ! Endlich, ist es nötig! Als Thomas, seinen Gürtel in Angers vergessen hat, muss ich meine Hose mit meiner Hände festhalten... vielen Dank!" (Si ! Finalement c'est bien utile! Comme Thomas a oublié sa ceinture à Angers, je suis obligé de retenir mon pantalon avec les mains... merci beaucoup !)
Le deuxième paquet est celui des achats de ce matin. C'est un sweat bleu avec le logo de la ville d'Hanovre et dans le dos ROBIN brodé en gros. Il est super beau !
— WAOU ! Das ist wunderbach! Ich bin sehr... gêné " (Waou ! C'est magnifique ! Je suis très... gêné) dit-il en me regardant... das ist zu schön... (... c'est trop beau...)
— Thomas : verlegen" lui soufflé-je. (gêné)
— Robin : Ja, verlegen!... danke, danke! (Oui, gêné !... merci, merci !)
Il est tellement... gêné que tout le monde éclate de rire...
Birgit sort alors un autre paquet et me le tend.
— Und auch wenn es dein Namenstag nicht ist, wollten wir alle dir ein Geschenk machen... Das ist für dich Thomas! (Même si ce n'est pas ta fête, nous voulions aussi te faire un cadeau... C'est pour toi Thomas !)
C'est à mon tour d'avoir la pression et je sens le rouge gagner du terrain...
J'ouvre le paquet. C'est le même sweat que Robin, superbe, avec dans le dos en caractères brodés, mon nom, THOMAS !
J'en reste tout ébaubi ou, pour faire plus simple, con comme un rond de flan !
En se consultant du regard, on se lève tous les deux et on embrasse tout le monde en les remerciant à nouveau.
— Michaël : Es gibt noch etwas! (Il y a encore quelque chose !) dit Michaël
— Robin : Ja und das muss speziell sein, oder? (Oui et ça doit être quelque chose de spécial, non ?)
— Michaël : Das haben wir Thomas und ich gemacht! (C'est Thomas et moi qui l'avons fait !)
— Robin : Ich war sicher! Das beste am Ende ! (J'en étais sûr ! Le meilleur pour la fin !)
Il prend l'enveloppe et l'ouvre délicatement avec un couteau propre.
— Oh Michaël ! Das ist wunderbar! (Oh, Michaël ! C'est magnifique !)
Il retourne la feuille et nous montre le dessin. C'est un grand cœur avec deux bonhommes dedans et en dessous calligraphié avec grand soin, nos deux prénoms, Robin et Thomas !
Je manque de mettre à pleurer et je vois Robin est dans le même état...
Il soulève Michaël de terre et lui fait un gros baiser sur la joue.
— Danke Michaël ! Du bist der netteste Junge ich kenne! (Merci Michaël ! Tu es le plus adorable petit garçon que je connaisse !)
— Und was hast Thomas geschrieben ?" (Et qu'est-ce que Robin a écrit ?) lui demande le petit garçon radieux.
Robin me regarde longuement et déplie lentement le papier. Il le lit attentivement, jusqu'au bout. Tout le monde est silencieux et le regarde.
Après un assez long moment, il relève les yeux. Ils sont tout embués, les larmes sont au bord des paupières...
Il me regarde sans rien dire, comme incapable de dire un mot, puis se décide enfin.
— Je t'aime Thomas ! Merci, c'est le plus beau cadeau que j'ai jamais eu !! et il se jette sur moi en m'embrassant...
Pendant quelques minutes, plus rien n'existe. Nous sommes tous les deux perdus dans notre univers...
— Was ist geschrieben? (Qu'est ce qui est écrit ?) redemande Michaël.
— Thomas darf ich es lesen? (Thomas, est-ce que je peux le lire ?) me demande Robin.
— Ja, wie du es willst. (Oui, c'est comme tu veux)
— Das ist ein Gedicht und Thomas hat es in Franzose und auch auf Deutsch geschrieben" (C'est un poème et Thomas l'a écrit en français et en allemand) déclare-t-il à toute la famille Kirchman, maintenant impatiente.
Il se concentre et commence à déclamer.
Robin's Porträt
Er ist die Sonne, die meine Tage beleuchtet
Und die Sterne, die meine Nachte aufhellen
Er ist die Luft, die meine Herztschmagen erlaubt
Und das Licht, das meine Finsternisse hinaus wirft
Er ist der einzige, daran ich denke
Und das Thema meinen flammendenTräumen
Er hat in meinem fünfzehnjährigen Herz Feuer gefängt
Und hat mein jugendliches Körper verbrennt
Er heißt ROBIN und ich bin in ihn verliebt!
Dis Vorsehung hat uns zusammengebracht
Die Liebe hat uns getraut
Das Wohlwollen hat uns erlaubt
Hier den Anfang unsere Liebegeschichte zu leben
Er ist mein Geliebte, meine Liebe, mein Liebling
Er ist mein Leben und ich krepiere ihm zu verlieren
Er heißt ROBIN und wird für Ewigkeit meinem bleiben!
Thomas
Portrait de Robin
Il est le soleil qui éclaire mes jours
Et les étoiles qui illuminent mes nuits
Il est l'oxygène qui fait battre mon cœur
Et la lumière qui chasse mes ténèbres
Il est l'unique objet de mes pensées
Et le sujet de tous mes rêves enflammés
Il a embrasé mon coeur de quinze ans
Et a mis le feu à mon corps adolescent
Il s'appelle ROBIN et je l'aime !
C'est le destin qui nous a réuni
C'est l'Amour qui nous a uni
C'est la bienveillance qui nous a permis
De vivre ici le début de notre vie
Il est mon amant, mon amour, mon adoré
Il est ma vie et l'idée de le perdre me fait crever
Il s'appelle ROBIN et sera mien pour l'éternité !
Thomas
...