Chapitre 32
Ce matin, je resterai bien au lit avec Robin. J'aime sentir son corps, sa chaleur contre moi. Le réveil a sonné mais je ne veux pas qu'il se lève, je le sens s'agiter et je grogne.
— Reste encore un peu. On a le temps !
— Non il faut qu'on se lève sinon Dieter va s'inquiéter...
... bonjour mon petit Thomas d'amour ! et il m'embrasse avant de partir se laver.
— Bonjour mon amour, je t'aime !
Je reste étendu dans un demi sommeil. Je ne veux pas penser à hier mais c'est impossible et je recommence doucement à cafarder...
— Vas-y j'ai fini me lance-t-il à son retour.
Ronchonnant contre les stupides cours qui nous obligent à nous lever le matin, je sors bon gré mal gré du chaud cocon de notre lit et pars me doucher.
...
Dieter est très soucieux de notre moral. Il pose mille questions. Nous demande si on a bien dormi, si on veut manger autre chose, si tout va bien...
Dire que le moral est au beau fixe serait mentir mais je me raccroche au coup de fil que Robin doit passer à ses parents ce soir quand nous rentrerons. En attendant j'essaye de faire bonne figure mais le cœur n'y est pas vraiment.
Pendant le trajet, Dieter nous parle de lui et de Birgit, comment il l'a connu, leur histoire avec insiste-t-il des Clashs et des Retours. Je sais qu'il veut nous remonter le moral en nous montrant que rien n'est jamais perdu et ça me sidère qu'il se livre autant avec une émotion et une sincérité non feintes. Ça me touche beaucoup. C'est quelqu'un qui ne parle pas beaucoup (à l'inverse de Birgit !) et un tel discours est vraiment peu ordinaire de sa part et d'autant plus marquant...
...
Toujours limite en retard nous piquons notre sprint habituel pour arriver en nage et à peu près à l'heure au cours. Une partie du groupe est déjà rentré et, prenant juste le temps de saluer Alexis et de faire la bise à Marjorie, nous nous engouffrons à leur suite dans nos salles.
Jutta nous demande si nous avons tous bien préparé le portrait et, nous dit-elle, avant de le retravailler, vous allez le lire à voix haute pour faire découvrir les sujets que vous avez traités.
A ces mots je blémis. Je n'avais pas réfléchi à cette possibilité...
— Jutta, ich möchte mein Porträt nicht lesen, bitte. (Jutta, je voudrais ne pas lire mon portrait s'il te plait.)
— Warum denn, Thomas ? (Pourquoi donc Thomas ?)
— Ich habe etwas sehr persönlich geschrieben und... (J'ai fait quelque chose de très personnel et...)
— Darf ich es lesen? (Est-ce que je peux le lire ?)
— ... Ja... aber... " (... Oui... mais...) lui réponds-je après avoir hésité un instant.
Elle s'avance vers moi et prend le papier que j'ai plié en deux, sous l'œil intrigué des filles de mon groupe. Elle le parcourt rapidement des yeux.
— Ach so... ja, es ist sehr persönlich, ich verstehe... (D'accord... oui, c'est très personnel, je comprends...) ... Schade es ist doch sehr gut geschrieben... (Dommage car c'est très bien écrit...)
Elle me regarde longuement et me sourit.
— Es gibt doch einige Fehler und wir können es ein bisschen verbessern aber das ist sehr schön und sehr rührig, Thomas!" (Il y a encore quelques fautes et nous pourrons l'améliorer un peu mais c'est vraiment très joli et très émouvant Thomas !)
Je suis donc dispensé de lecture devant tout le monde. Les autres ont fait l'une le portrait de son petit frère, l'autre de son père, une autre encore de son chien !
Des sujets auxquels j'avais moi aussi pensé mais que faute d'inspiration j'avais abandonné. Ils sont plutôt bien écrits et c'est intéressant de voir comment chacun traite les qualités ou les défauts d'une personne...
On fait un travail sur le style : comment rendre amusant ou grave, faire un portrait antipathique ou agréable...
Et chacun passe aussi du temps sur le portrait qu'il a réalisé pour l'améliorer. A cette occasion, Jutta vient me voir et me pose quelques questions. Je lui raconte notre histoire et notre malheur récent...
— Ihr lebt etwas stark und schön, das ist eine wichtige Erfahrung für ihr beide. Es wird vielleicht nicht passieren wie du es mögest aber ihr sollt vom Augenblick nützen! (Vous vivez quelque chose de fort et de beau. C'est une expérience importante pour vous deux. Ça ne se passera peut-être pas exactement comme tu le voudrais mais vous devez profiter des instants présents !)
— Ja das weiß ich aber es ist nicht so einfach... aber ich werde versuchen! Danke Jutta! (Oui, je sais mais c'est pas si simple... mais je vais essayer ! Merci Jutta !)
...
Midi. Fin du cours. Je sors un peu en retard, les autres m'attendent déjà.
— On retourne au parc ? demande Alexis.
— Thomas : Oui, ok c'était tranquille.
...
Nous nous installons à peu près au même endroit que l'autre fois mais plus à l'ombre parce qu'aujourd'hui il fait carrément chaud.
— Marjorie : Alors où en êtes vous de vos amours ?
Nous leur apprenons donc la sale nouvelle et ils compatissent sur notre malheur...
— Marjorie : Et tu crois qu'en disant rien de plus à tes parents, juste que tu veux pas partir ça peut marcher ?
— Alexis : Et où vivrais-tu chez Thomas ?
— Robin : En fait ma grand-mère habite pas très loin de chez moi dans la banlieue d'Angers alors, peut-être que je pourrai rester chez elle. Mais c'est sûr, si je leur dis rien de plus, je ne vois pas trop comment obtenir de rester... et en même temps j'me vois pas leur annoncer ça au téléphone...
— Marjorie : Sans vouloir te casser, ça risque de foirer ! Peut-être qu'à ton retour tu pourras leur expliquer...
— Robin : Oui c'est vraiment pas évident...
Robin, sans doute lassé par cette question, pour l'instant sans solution, décide alors de changer de sujet.
— Robin : Et vous où en êtes vous ?... Euh je vous demande pas ce que vous faites ça ne me regarde pas mais si vous arrivez un peu à vous voir en dehors des journées de cours...
Nous éclatons de rire devant cette maladresse volontaire ou non.
— Marjorie : Oui, oui c'est ça ! Je te demande pas mais j'aimerai bien savoir...
— Alexis : En fait on se voit pas beaucoup car on habite assez loin et ma famille veut pas me laisser sortir le soir donc c'est un peu chaud...
— Thomas : Tu veux dire que tu es chaud, c'est ça ?
— Marjorie : Arrêtez de faire des sous-entendus et de le... chauffer, sinon je vais plus le tenir !
...
Nous passons l'après midi ensemble à faire du shopping. Il faut ramener des cadeaux pour la famille. Un bock de bière pour papa, des spécialités culinaires pour maman, un t-shirt marqué Hannover pour la sœur, un maillot de foot pour le frère...
En groupe, c'est une franche rigolade et au final, à défaut de faire original (quand quelqu'un a une bonne idée, tout le monde l'adopte !) on se tape des bons délires et on finit par à peu près boucler notre liste.
Avant de partir, on décide, jeudi pour notre avant dernier jour, d'aller ensemble à la piscine à Laatzen, si la famille d'Alexis le lui permet bien sûr...
...
De retour à Laatzen, nous trouvons la maison vide. Il est quatre heures et demie passée et Birgit nous a laissé un petit mot Wir werden zurück um sechs Uhr sein (Nous serons de retour pour six heures).
— Thomas : Ça me rappelle pas un très bon souvenir ces plans on revient pas avant telle heure...
— Oui mais en même temps...
— C'est le moment ou jamais ! lui dis-je un petit sourire au coin des lèvres...
Il me regarde intensément. Ses yeux brillent...
— On n'a pas acheté de capotes !
— Tant pis on va essayer sans !
— Ja! Komm mein lieber Thomas, komm!
...
Nous sommes allongés sur le lit.
Robin est comme fou, il m'embrasse avec une frénésie dingue. Je peux à peine respirer. Je sens son sexe chaud contre ma jambe... il se redresse à demi et me regarde.
— J'ai envie de toi maintenant ! Tu veux bien ?
— Oui mais attends au moins que je me déshabille !
— Non laisse moi faire !
Il me bloque le bras et commence rapidement à me dévêtir. Il soulève mon t-shirt, m'embrasse le ventre, le fait passer par-dessus mes épaules et me l'enlève complètement.
Je suis super excité, je bande au maximum. Il défait le bouton de mon pantalon tout en faisant venir sa main rapidement sur mon sexe à travers le tissu, puis lentement descend la braguette.
Il vient me peloter la bite et descend me caresser les couilles. Lentement maintenant, il descend mon pantalon, je l'aide en soulevant mon bassin, et le fait glisser le long de mes jambes. Il enlève prestement mes chaussettes et revient vers mon sexe qu'il lèche à travers mon slip. Je gémis et le laisse le faire glisser le long de mes cuisses.
Très rapidement alors, il se relève et en quelques secondes se déshabille. Son sexe est raide, plaqué contre son ventre...
— Vas-y tourne toi !
Incapable de lui résister je m'exécute, lui offrant mes fesses...
Il les caresse longuement et fait de fréquentes incursions dans le sillon qui les sépare. Ses caresses se font insistantes... Il tourne autour de mon anus sans trop s'y attarder mais y revient sans cesse.
— Cambre toi ! Mets ton cul en l'air !
Une nouvelle fois je m'exécute.
— Oui, comme ça c'est bien.
J'ai le sentiment d'être complètement livré, totalement impudique...
J'entends un bruit de salive et je sens de l'humidité sur mon cul. Il vient de me cracher dessus !
— Essaie de te détendre, je vais rentrer un doigt.
Immédiatement je sens quelque chose forcer mon petit trou et y entrer.
— Hum !
Il fait de lents allers retours et ça me provoque des sensations bizarres mais pas désagréables...
— Je vais en mettre deux !
— Hum oui ! oui !
Il reprend le même manège et élargit progressivement. Il prend son temps et c'est bon !
— Tu peux essayer un troisième ?
— Je l'ai déjà mis ! T'as pas senti ?
— Non, en tous les cas ça m'a pas fait mal.
— Tu commences à être bien ouvert. J'ai envie d'essayer...
— Attends je vais te sucer un peu pour que ça glisse mieux !
On se place quelque instants en 69 et pendant qu'il continue à m'élargir le cul, je le suce et fait couler un maximum de salive le long de sa tige...
Il commence à gémir à son tour.
— Arrête Thomas, faut pas que je gicle ! Allez on essaie !
Je me replace les fesses en l'air, je me cambre au maximum et j'attends.
Je suis un peu inquiet.
— Vas-y doucement.
Il a remis ses doigts dans mon anus et me triture l'anneau dans tous les sens. Puis je sens son sexe chaud toucher mes fesses, les caresser, venir dans mon sillon, s'arrêter sur l'anus et repartir.
Ca y est je le sens à l'entrée. Il pousse. Il pousse à nouveau plus fort. Encore. Encore...
— Putain j'y arrive pas ! Merde ! Il faudrait que tu m'aides... écarte tes fesses avec les mains et pousse comme pour chier sinon j'arriverai pas...
— Comme ça ?
— Oui c'est bien continue !
Je sens la poussée se faire très forte et son gland qui essaie de passer. Ça fait un peu mal. Je serre les dents et pousse encore plus fort...
— HAAA ! HAA ! HAA ! Putain j'ai mal !!
Ca y est il est rentré. J'ai mal mais moins que tout de suite. C'est comme une douleur fulgurante qui s'estompe...
— Ça va Thomas ? Excuse j'ai senti que ça cédait et j'ai continué à pousser...
— Oui ça va mais laisse moi un peu souffler. Y a quoi de rentré ?
— Juste le gland mais après ça devrait aller tout seul.
...
— J'y vais doucement. Tu me dis si ça te fait mal et j'arrête tout de suite, ok ?
— Ok ! Doucement...
Progressivement je le sens rentrer en moi. J'ai l'impression qu'on m'écartèle et que mon anus va exploser mais ça ne fait pas mal ou juste un petit peu.
— Ça va ? Ça y est je suis au bout !
— Ouai, ça va. J'ai l'impression que mon cul va exploser mais ça va !
Il vient s'appuyer sur mon dos et m'embrasse la nuque et le visage...
Il commence maintenant doucement à bouger. Mon conduit s'est habitué à son sexe et il coulisse lentement. Ça me fait chaud à l'intérieur et je commence à gémir.
— Huun ! Huun ! HUUUN ! Oui, oui !
Il garde le rythme lent mais augmente l'amplitude. C'est bon. C'est même super bon !
— Ça va ? Je vais accélérer un peu maintenant que ça coulisse bien !
Je sens maintenant son sexe venir de plus en plus vite et je recommence à gémir
— Putain c'est bon ! HUUUN ! HUUN ! HUUUN !
En même temps, avec sa main droite il s'est saisit de mon sexe et le branle consciencieusement...
Je gémis de plus belle, je crie même.
— OUI ! ENCORE !HUUN ! HUUUN ! Vas-y Robin, ENCORE !
Il est à fond. Il halète et depuis quelques instants il gémit lui aussi, de plus en plus fort. C'est clair il va jouir.
— Thomas ça va partir ! Je vais gicler ! THOMAAAAS !!!
Il s'effondre sur mon dos, ruisselant de sueur. Il me serre dans ses bras et je sens son cœur battre très vite...
Je prend le relais sur mon sexe et, en quelques allers retours rapides, explose à mon tour.
— HAAA ! HAAAA !... Oh c'est bon !
...
Je sens son sexe se recroqueviller, je me dégage et je me retourne.
— Alors c'était bien ? Ouai ? C'est génial tu vas voir et pour toi, ça va ? Tu n'as pas eu mal après ?
— Non c'est le début qui est dur après c'est que du plaisir. Tu vas voir toi aussi !
Je regarde l'heure. Il est six heures mois dix.
— Merde on a pas le temps ! Écoute, on file prendre une douche et on nettoie ce qu'on peut...
J'en ai mis partout, merde !
— Oui je préfère avoir le temps, vu que ça a pas l'air si simple... mais dès qu'on a l'occase c'est toi qui le fera !
Et nous filons en riant dans la salle de bain comme deux gamins heureux...
Ce matin, je resterai bien au lit avec Robin. J'aime sentir son corps, sa chaleur contre moi. Le réveil a sonné mais je ne veux pas qu'il se lève, je le sens s'agiter et je grogne.
— Reste encore un peu. On a le temps !
— Non il faut qu'on se lève sinon Dieter va s'inquiéter...
... bonjour mon petit Thomas d'amour ! et il m'embrasse avant de partir se laver.
— Bonjour mon amour, je t'aime !
Je reste étendu dans un demi sommeil. Je ne veux pas penser à hier mais c'est impossible et je recommence doucement à cafarder...
— Vas-y j'ai fini me lance-t-il à son retour.
Ronchonnant contre les stupides cours qui nous obligent à nous lever le matin, je sors bon gré mal gré du chaud cocon de notre lit et pars me doucher.
...
Dieter est très soucieux de notre moral. Il pose mille questions. Nous demande si on a bien dormi, si on veut manger autre chose, si tout va bien...
Dire que le moral est au beau fixe serait mentir mais je me raccroche au coup de fil que Robin doit passer à ses parents ce soir quand nous rentrerons. En attendant j'essaye de faire bonne figure mais le cœur n'y est pas vraiment.
Pendant le trajet, Dieter nous parle de lui et de Birgit, comment il l'a connu, leur histoire avec insiste-t-il des Clashs et des Retours. Je sais qu'il veut nous remonter le moral en nous montrant que rien n'est jamais perdu et ça me sidère qu'il se livre autant avec une émotion et une sincérité non feintes. Ça me touche beaucoup. C'est quelqu'un qui ne parle pas beaucoup (à l'inverse de Birgit !) et un tel discours est vraiment peu ordinaire de sa part et d'autant plus marquant...
...
Toujours limite en retard nous piquons notre sprint habituel pour arriver en nage et à peu près à l'heure au cours. Une partie du groupe est déjà rentré et, prenant juste le temps de saluer Alexis et de faire la bise à Marjorie, nous nous engouffrons à leur suite dans nos salles.
Jutta nous demande si nous avons tous bien préparé le portrait et, nous dit-elle, avant de le retravailler, vous allez le lire à voix haute pour faire découvrir les sujets que vous avez traités.
A ces mots je blémis. Je n'avais pas réfléchi à cette possibilité...
— Jutta, ich möchte mein Porträt nicht lesen, bitte. (Jutta, je voudrais ne pas lire mon portrait s'il te plait.)
— Warum denn, Thomas ? (Pourquoi donc Thomas ?)
— Ich habe etwas sehr persönlich geschrieben und... (J'ai fait quelque chose de très personnel et...)
— Darf ich es lesen? (Est-ce que je peux le lire ?)
— ... Ja... aber... " (... Oui... mais...) lui réponds-je après avoir hésité un instant.
Elle s'avance vers moi et prend le papier que j'ai plié en deux, sous l'œil intrigué des filles de mon groupe. Elle le parcourt rapidement des yeux.
— Ach so... ja, es ist sehr persönlich, ich verstehe... (D'accord... oui, c'est très personnel, je comprends...) ... Schade es ist doch sehr gut geschrieben... (Dommage car c'est très bien écrit...)
Elle me regarde longuement et me sourit.
— Es gibt doch einige Fehler und wir können es ein bisschen verbessern aber das ist sehr schön und sehr rührig, Thomas!" (Il y a encore quelques fautes et nous pourrons l'améliorer un peu mais c'est vraiment très joli et très émouvant Thomas !)
Je suis donc dispensé de lecture devant tout le monde. Les autres ont fait l'une le portrait de son petit frère, l'autre de son père, une autre encore de son chien !
Des sujets auxquels j'avais moi aussi pensé mais que faute d'inspiration j'avais abandonné. Ils sont plutôt bien écrits et c'est intéressant de voir comment chacun traite les qualités ou les défauts d'une personne...
On fait un travail sur le style : comment rendre amusant ou grave, faire un portrait antipathique ou agréable...
Et chacun passe aussi du temps sur le portrait qu'il a réalisé pour l'améliorer. A cette occasion, Jutta vient me voir et me pose quelques questions. Je lui raconte notre histoire et notre malheur récent...
— Ihr lebt etwas stark und schön, das ist eine wichtige Erfahrung für ihr beide. Es wird vielleicht nicht passieren wie du es mögest aber ihr sollt vom Augenblick nützen! (Vous vivez quelque chose de fort et de beau. C'est une expérience importante pour vous deux. Ça ne se passera peut-être pas exactement comme tu le voudrais mais vous devez profiter des instants présents !)
— Ja das weiß ich aber es ist nicht so einfach... aber ich werde versuchen! Danke Jutta! (Oui, je sais mais c'est pas si simple... mais je vais essayer ! Merci Jutta !)
...
Midi. Fin du cours. Je sors un peu en retard, les autres m'attendent déjà.
— On retourne au parc ? demande Alexis.
— Thomas : Oui, ok c'était tranquille.
...
Nous nous installons à peu près au même endroit que l'autre fois mais plus à l'ombre parce qu'aujourd'hui il fait carrément chaud.
— Marjorie : Alors où en êtes vous de vos amours ?
Nous leur apprenons donc la sale nouvelle et ils compatissent sur notre malheur...
— Marjorie : Et tu crois qu'en disant rien de plus à tes parents, juste que tu veux pas partir ça peut marcher ?
— Alexis : Et où vivrais-tu chez Thomas ?
— Robin : En fait ma grand-mère habite pas très loin de chez moi dans la banlieue d'Angers alors, peut-être que je pourrai rester chez elle. Mais c'est sûr, si je leur dis rien de plus, je ne vois pas trop comment obtenir de rester... et en même temps j'me vois pas leur annoncer ça au téléphone...
— Marjorie : Sans vouloir te casser, ça risque de foirer ! Peut-être qu'à ton retour tu pourras leur expliquer...
— Robin : Oui c'est vraiment pas évident...
Robin, sans doute lassé par cette question, pour l'instant sans solution, décide alors de changer de sujet.
— Robin : Et vous où en êtes vous ?... Euh je vous demande pas ce que vous faites ça ne me regarde pas mais si vous arrivez un peu à vous voir en dehors des journées de cours...
Nous éclatons de rire devant cette maladresse volontaire ou non.
— Marjorie : Oui, oui c'est ça ! Je te demande pas mais j'aimerai bien savoir...
— Alexis : En fait on se voit pas beaucoup car on habite assez loin et ma famille veut pas me laisser sortir le soir donc c'est un peu chaud...
— Thomas : Tu veux dire que tu es chaud, c'est ça ?
— Marjorie : Arrêtez de faire des sous-entendus et de le... chauffer, sinon je vais plus le tenir !
...
Nous passons l'après midi ensemble à faire du shopping. Il faut ramener des cadeaux pour la famille. Un bock de bière pour papa, des spécialités culinaires pour maman, un t-shirt marqué Hannover pour la sœur, un maillot de foot pour le frère...
En groupe, c'est une franche rigolade et au final, à défaut de faire original (quand quelqu'un a une bonne idée, tout le monde l'adopte !) on se tape des bons délires et on finit par à peu près boucler notre liste.
Avant de partir, on décide, jeudi pour notre avant dernier jour, d'aller ensemble à la piscine à Laatzen, si la famille d'Alexis le lui permet bien sûr...
...
De retour à Laatzen, nous trouvons la maison vide. Il est quatre heures et demie passée et Birgit nous a laissé un petit mot Wir werden zurück um sechs Uhr sein (Nous serons de retour pour six heures).
— Thomas : Ça me rappelle pas un très bon souvenir ces plans on revient pas avant telle heure...
— Oui mais en même temps...
— C'est le moment ou jamais ! lui dis-je un petit sourire au coin des lèvres...
Il me regarde intensément. Ses yeux brillent...
— On n'a pas acheté de capotes !
— Tant pis on va essayer sans !
— Ja! Komm mein lieber Thomas, komm!
...
Nous sommes allongés sur le lit.
Robin est comme fou, il m'embrasse avec une frénésie dingue. Je peux à peine respirer. Je sens son sexe chaud contre ma jambe... il se redresse à demi et me regarde.
— J'ai envie de toi maintenant ! Tu veux bien ?
— Oui mais attends au moins que je me déshabille !
— Non laisse moi faire !
Il me bloque le bras et commence rapidement à me dévêtir. Il soulève mon t-shirt, m'embrasse le ventre, le fait passer par-dessus mes épaules et me l'enlève complètement.
Je suis super excité, je bande au maximum. Il défait le bouton de mon pantalon tout en faisant venir sa main rapidement sur mon sexe à travers le tissu, puis lentement descend la braguette.
Il vient me peloter la bite et descend me caresser les couilles. Lentement maintenant, il descend mon pantalon, je l'aide en soulevant mon bassin, et le fait glisser le long de mes jambes. Il enlève prestement mes chaussettes et revient vers mon sexe qu'il lèche à travers mon slip. Je gémis et le laisse le faire glisser le long de mes cuisses.
Très rapidement alors, il se relève et en quelques secondes se déshabille. Son sexe est raide, plaqué contre son ventre...
— Vas-y tourne toi !
Incapable de lui résister je m'exécute, lui offrant mes fesses...
Il les caresse longuement et fait de fréquentes incursions dans le sillon qui les sépare. Ses caresses se font insistantes... Il tourne autour de mon anus sans trop s'y attarder mais y revient sans cesse.
— Cambre toi ! Mets ton cul en l'air !
Une nouvelle fois je m'exécute.
— Oui, comme ça c'est bien.
J'ai le sentiment d'être complètement livré, totalement impudique...
J'entends un bruit de salive et je sens de l'humidité sur mon cul. Il vient de me cracher dessus !
— Essaie de te détendre, je vais rentrer un doigt.
Immédiatement je sens quelque chose forcer mon petit trou et y entrer.
— Hum !
Il fait de lents allers retours et ça me provoque des sensations bizarres mais pas désagréables...
— Je vais en mettre deux !
— Hum oui ! oui !
Il reprend le même manège et élargit progressivement. Il prend son temps et c'est bon !
— Tu peux essayer un troisième ?
— Je l'ai déjà mis ! T'as pas senti ?
— Non, en tous les cas ça m'a pas fait mal.
— Tu commences à être bien ouvert. J'ai envie d'essayer...
— Attends je vais te sucer un peu pour que ça glisse mieux !
On se place quelque instants en 69 et pendant qu'il continue à m'élargir le cul, je le suce et fait couler un maximum de salive le long de sa tige...
Il commence à gémir à son tour.
— Arrête Thomas, faut pas que je gicle ! Allez on essaie !
Je me replace les fesses en l'air, je me cambre au maximum et j'attends.
Je suis un peu inquiet.
— Vas-y doucement.
Il a remis ses doigts dans mon anus et me triture l'anneau dans tous les sens. Puis je sens son sexe chaud toucher mes fesses, les caresser, venir dans mon sillon, s'arrêter sur l'anus et repartir.
Ca y est je le sens à l'entrée. Il pousse. Il pousse à nouveau plus fort. Encore. Encore...
— Putain j'y arrive pas ! Merde ! Il faudrait que tu m'aides... écarte tes fesses avec les mains et pousse comme pour chier sinon j'arriverai pas...
— Comme ça ?
— Oui c'est bien continue !
Je sens la poussée se faire très forte et son gland qui essaie de passer. Ça fait un peu mal. Je serre les dents et pousse encore plus fort...
— HAAA ! HAA ! HAA ! Putain j'ai mal !!
Ca y est il est rentré. J'ai mal mais moins que tout de suite. C'est comme une douleur fulgurante qui s'estompe...
— Ça va Thomas ? Excuse j'ai senti que ça cédait et j'ai continué à pousser...
— Oui ça va mais laisse moi un peu souffler. Y a quoi de rentré ?
— Juste le gland mais après ça devrait aller tout seul.
...
— J'y vais doucement. Tu me dis si ça te fait mal et j'arrête tout de suite, ok ?
— Ok ! Doucement...
Progressivement je le sens rentrer en moi. J'ai l'impression qu'on m'écartèle et que mon anus va exploser mais ça ne fait pas mal ou juste un petit peu.
— Ça va ? Ça y est je suis au bout !
— Ouai, ça va. J'ai l'impression que mon cul va exploser mais ça va !
Il vient s'appuyer sur mon dos et m'embrasse la nuque et le visage...
Il commence maintenant doucement à bouger. Mon conduit s'est habitué à son sexe et il coulisse lentement. Ça me fait chaud à l'intérieur et je commence à gémir.
— Huun ! Huun ! HUUUN ! Oui, oui !
Il garde le rythme lent mais augmente l'amplitude. C'est bon. C'est même super bon !
— Ça va ? Je vais accélérer un peu maintenant que ça coulisse bien !
Je sens maintenant son sexe venir de plus en plus vite et je recommence à gémir
— Putain c'est bon ! HUUUN ! HUUN ! HUUUN !
En même temps, avec sa main droite il s'est saisit de mon sexe et le branle consciencieusement...
Je gémis de plus belle, je crie même.
— OUI ! ENCORE !HUUN ! HUUUN ! Vas-y Robin, ENCORE !
Il est à fond. Il halète et depuis quelques instants il gémit lui aussi, de plus en plus fort. C'est clair il va jouir.
— Thomas ça va partir ! Je vais gicler ! THOMAAAAS !!!
Il s'effondre sur mon dos, ruisselant de sueur. Il me serre dans ses bras et je sens son cœur battre très vite...
Je prend le relais sur mon sexe et, en quelques allers retours rapides, explose à mon tour.
— HAAA ! HAAAA !... Oh c'est bon !
...
Je sens son sexe se recroqueviller, je me dégage et je me retourne.
— Alors c'était bien ? Ouai ? C'est génial tu vas voir et pour toi, ça va ? Tu n'as pas eu mal après ?
— Non c'est le début qui est dur après c'est que du plaisir. Tu vas voir toi aussi !
Je regarde l'heure. Il est six heures mois dix.
— Merde on a pas le temps ! Écoute, on file prendre une douche et on nettoie ce qu'on peut...
J'en ai mis partout, merde !
— Oui je préfère avoir le temps, vu que ça a pas l'air si simple... mais dès qu'on a l'occase c'est toi qui le fera !
Et nous filons en riant dans la salle de bain comme deux gamins heureux...