28-04-2025, 04:57 AM
On se réveille presque au même moment. Simon me fait un grand sourire avant de se coller à moi en me faisant des petits bisous. On aurait bien continué mais l'envie de pisser qu'on a, autant lui que moi, est trop forte. On se lève et on traverse le salon nos queues bien droites nous précédant. Ça fait rire les gars qui sont en train de préparer le petit-déjeuner. On en profite pour prendre une douche et on rejoint les autres qui , comme nous , sont à poil.
Simon pique un fard. Loïc s'en rend compte.
La conversation dérive sur les fantasmes de chacun. Pour Antoine c'est d'avoir un harem de minets passifs et bien gaulé toujours prêts à le satisfaire, pour Loïc qui est un grand fan de mangas et de jeux vidéo c'est de trouver des gars avec qui baiser dans les tenues de leurs héros favoris. Pour Rémi c'est un peu pareil. Lui ça serait de faire des jeux de rôle style le grand frère qui forme son petit frère, ou maître esclave, avec un peu de SM soft.
Il passe sous la table et commence à nous branler et à nous sucer. À ma grande surprise Antoine va le rejoindre. La position n'étant pas confortable, à la longue, on se retrouve vite tous les cinq au lit où on remet le couvert. Antoine et Rémi sont en 69 et à quelques centimètres de ma bouche j'ai un cul qui s’agite. Loïc s'occupe de ma queue et Simon de la sienne.
Je lui fais ça tellement bien qu'il ne se rend compte que j'y ai enfilé un doigt que quand je me mets à jouer avec sa prostate.
Quand il jouit, Rémi n'arrive pas à tout avaler et il s'en prend un max aussi sur la tronche. Je retire mon doigt. Antoine demande à Rémi de se mettre à quatre pattes, lui bouffe le cul et y enfile un doigt.
J'enfile mon doigt dans le cul de Rémi, je trouve sa prostate.
Je les laisse à leurs affaires et j'enfile la capote que Loïc me tend et le pénètre. Il est déjà installé bien confortablement dans le cul de Simon. On jouit presque tous au même moment. On va tous prendre une douche et on se rhabille.
Il n'y a pas grand monde. On s'installe sur une table à l’écart. Ils parlent cours, ensemble. En particulier d'un prof qui leur pourrit la vie en leur donnant des sujets de partiel plus qu’ardus. Jusqu’à présent aucun étudiant n'a réussi à obtenir plus que la moyenne avec lui.
Ils m'attendent, dehors. J'ai pris aussi mon ordi. On rentre chez Simon et Loïc. J'allume mon ordi, je branche le disque dur et Simon me donne sa clef USB dont j'analyse le codage. Je demande aussi la sienne à Loïc. Et après mon investigation, je déclare:
Ils font ce que je leur demande et au bout de quelques minutes j'ai piraté toutes leurs photos, vidéos et leurs mots de passe. Sans qu’ils s’en doutent.
Antoine doit insister mais une heure après, son père est là avec les deux ordinateurs. Je lui explique vite fait ce qu'il se passe et il me demande s'il peut faire venir un de ses hommes – spécialiste qui y comprendra plus que lui dans ce que je raconte. J’accepte. Quand le second flic arrive je commence à lui expliquer le système intégré aux clés et comme on parle le même langage, ça va très vite. Je leur montre comment le prof s'y prend en utilisant les ordis de Rémi et d’Antoine.
Les gendarmes partent. Antoine et Rémi repartent avec eux. Loïc va bosser ses cours. Je vais avec Simon dans sa chambre. Lui aussi doit bosser.
Une ou deux fois par jour, je reçois un SMS de Simon sur mon numéro privé. J'ai déjà échangé quelques mails avec le gendarme et petit à petit, ensemble, on arrive à une solution qu'on teste la semaine suivante sur des ordis qu'ils ont récupérés lors d'une perquisition.
C'est Antoine qui trouve la solution. Le lundi ils sont dans une salle où derrière le bureau du prof il y a une salle plus petite qui sert à entreposer d’anciens matériels et où personne ne va jamais. De toute façon elle est fermée à clef et c’est le concierge qui la détient.
C'est à la rentrée des vacances de Toussaint que les flics décident d’agir. Et c’est le lendemain, après avoir eu les éléments nécessaire à son inculpation, que je reçois une photo du flic: celle du prof avec les menottes, avec juste un mot ‘’Merci’’. C'est par les journaux mais aussi les indiscrétions d'Antoine et du flic, que j'ai des détails. En plus des nudes et autres vidéos à caractère sexuelle qu’il piquait à ses élèves… Ce ‘’gentil prof’’ donnait des cours de rattrapage, bénévolement à des ados de 13 à 18 ans et évidemment, leur fournissait les mêmes clés USB… avec les conséquences qu’il est facile d’imaginer!
La crise est passée et par pur plaisir, de temps en temps, je retourne voir Simon.
Une de mes clientes (de gigolo) me parle d'une de ses amies, «une originale!» selon ses termes, qui voudrait faire un plan à trois. Elle avec deux jeunes hommes. Elle est chargée de me sonder, afin de savoir si c’était envisageable de le faire par mon entremise. Je lui dis que son amie n'a qu'à me contacter via mon site et qu'on pourra en discuter directement ensemble.
C'est ce que son amie fait. Elle me dit ce qu'elle veut et de suite je pense à Simon. Il sera le parfait deuxième. Quand je passe lui en parler, il accepte de suite et on doit faire l'amour pour faire passer nos érections, tant l’anticipation de cette future baise nous a excité.
Après nos prouesses acrobatiques avec cette furie et une pause bien nécessaire, au moment de la quitter, elle me tend l'enveloppe contenant notre salaire. Je la mets dans ma poche et ce n'est que quand on est sortis que je compte. Elle ne s'est pas foutue de notre gueule, en rajoutant le pourboire. Je donne sa part à Simon qui n'en revient pas.
Sautons quelques années - où j'ai profité de la vie et des plaisirs qu'elle donne. J'habite maintenant ma maison. J'ai repris des cours sur quelques lacunes que je voulais combler …
Un soir, en rentrant chez moi, je sens une piqûre dans mon cou et… plus rien. Quand j'ouvre les yeux, je suis attaché, à poil, sur un lit médicalisé, avec des fils branchés de partout. Un homme en blouse blanche, me tourne le dos.
On entre dans son bureau où un autre mec nous attend assis dans un fauteuil.
C'est l'homme assis sur le fauteuil qui répond.
Merde, mais comment ils sont au courant de tout ça ?
Une heure après, bardé de fils de partout qui sont branchés à un gros ordinateur, je m'installe devant l’écran d’un portable.
Au début c'est trop facile puis… ça se corse de plus en plus. J'ai droit à, de la logique, des maths, de la physique, de la chimie, je zappe celui de botanique parce j'avoue que je n'y connais rien. Ça me prend quatre plombes. je termine juste au moment où un gars m'apporte le repas.
Pendant tout ce temps, le vieux n’a fait que scruter des écrans et des diagrammes et jeter, de temps en temps, un œil sur moi.
Quand on reprend, j'ai droit à une visite médicale complète. Et quand je dis complète, c’est COMPLÈTE! c’est le check-up du siècle. C’est pendant 3 jours que je passe examen sur examen et tests après tests. Ça me donne l’impression d’être un astronaute en pleine préparation , lol! Puis pendant deux jours, plus rien. Le jour suivant c'est le général qui doit arriver. Au matin, un soldat m'a donné une tenue de sport en me disant de l’enfiler. Ça me change de la combinaison de travail que j’avais jusqu’ici. Toujours accompagné par deux soldats, j'arrive dans un hangar où plusieurs gars m’attendent, avec le général. Celui-ci me dit :
J'en prends pas mal mais j'en rends bien plus. Au bout de cinq gars je fais une pause, le temps de boire un coup. Et je recommence. Puis j'ai droit à une séance de tir où je fais un très bon score. Dans l'après-midi j'ai enfin droit de sortir en plein air pour courir autour d'un stade. C’est immense! Je dois être sur une base militaire. Mais où, ça j'en sais rien. Après les combats, le tir avec différentes armes, la course…
Maintenant, on me pose sur le faîte du toit d'un hangar et c'est sur la poutre centrale que je dois traverser. Après j'ai droit à un filin tendu à 10 m de haut et je dois franchir l’espace, d’un bout à l’autre, sur une distance de 50 m … J’ai la chance de ne pas connaître le vertige. Puis c’est de l’escalade, de la natation,… et ça continue comme ça, trois jours durant. Ça commence à me saouler ces conneries, surtout que je n’ai toujours pas eu d’explication sur le pourquoi de ma présence.
Au bout de deux semaines, on me conduit dans un bureau. Il y a le prof et le général. Ils me font asseoir. C'est le général qui commence à parler.
***
Je vais vous épargner les explications scientifique de ce vieux schnock, tellement il se la pète avec son charabia.
En bref:
Cet espèce de savant fou travaille depuis des lustres sur la téléportation, espérant pouvoir déplacer l’homme instantanément. Au bout d’une vingtaine d’ années, certains résultats furent concluant et l’état a tout de suite pris en charge ses travaux…
En faisant des expériences avec des animaux, l'appareil avait ramené, en même temps que le rongeur, la coquille vide d'un animal n'existant pas sur terre. Ils ont ensuite essayé d'envoyer des machines robotisées qui, elles, ne sont jamais revenues… La machine ne semblait fonctionner qu’avec des organismes vivants.
Puis le professeur s'est rendu compte qu'il y a des fenêtres opportunes qui facilitent le transfert dans des univers parallèles. Parce que, oui, le sujet n'est pas téléporté ailleurs sur terre ni même sur une autre planète mais dans un univers parallèle à la terre.
Comment le sait-il?
Parce qu’ils ont fini par y envoyer un homme… qui en est revenu fou et nu! Mais, le gars, dans ses délires, parle de ce qu'il a vu et vécu là-bas. Ils ont décidé de renvoyer un homme mais cette fois avec un esprit scientifique (qui se sert de 20% de son cerveau). Lui est revenu au bout des cinq jours impartis, conscient mais mourant et également nu. Il n'a pas eu de chance. La machine l'a envoyé dans un univers parallèle correspondant à notre jurassique. Il s'est caché la majeure partie du temps mais il s’est fait attaquer par une bête, juste avant d'être rappelé par la machine. Avant de succomber, il a réussi à leur dire qu'il y était arrivé nu. Tout ce qu'il avait emporté avec lui ayant disparu pendant le voyage… Ceci expliquant la nudité du premier gars à son retour et que nul robot ne soit revenu!
Depuis, cela faisait plus de trois ans qu'ils recherchait le sujet parfait et c'est en consultant les dossiers de tous les lycées, via des algorithmes de recherches, qu'ils sont tombés sur le mien. Il y a maintenant plus de huit mois que je suis sous surveillance et qu’ils étudiaient ma vie au microscope, c'est comme ça qu'ils ont trouvé toutes mes petites magouilles et autres… spécificités, dirons-nous!
Reprenons avec Charbon.
***
On fait une pause avec le prof et je suis le général dans son bureau. La discussion est âpre et difficile. Finalement on arrive à un accord. 25 000 euros par mois, un pourcentage sur les bénéfices dégagés à la suite des découvertes faites dans les mondes parallèles et commercialisées, ensuite, sur le nôtre et 10 millions versés à ma mère au cas où je ne reviendrai pas d'une mission. Et, cerise sur le gâteau, le tout exonéré d’impôts.
Notre accord conclu, retour chez le professeur qui me parle de ce que je vais devoir apprendre en formation accélérée pendant les trois prochains mois. Ça va de: la taille de pierres pour fabriquer des armes rudimentaires, comment allumer un feu, comment survivre en pleine nature en mangeant des plantes ou en piégeant des animaux, comment fabriquer des explosifs basiques, comment me soigner grâce à certaines plantes ou herbes et bien d'autres choses du genre. Là encore, j'ai dû négocier pour pouvoir le faire sans devoir rester sur la base.
De nuit, c'est avec un bracelet de géolocalisation à la cheville qu'un fourgon fermé me dépose devant chez moi. Ça fait un mois que je suis parti. Pour ma mère je m'étais mis au vert à la suite d’un gros scandale, m'étant fait choper par les flics mais comme ils n'avaient aucune preuve mais de fortes présomptions et qu'ils ne voulaient pas que je disparaisse dans la nature, j'avais été relâché à condition de porter un bracelet. Une autre condition à ma libération avait été que j’effectue des travaux d'intérêt généraux du lundi au samedi inclus. C'est l'excuse pour que je puisse être formé, là où j'ai des lacunes. Mais ce que je vais faire en premier c'est baiser. Parce que le régime branlette pendant un mois (enfin, presque, parce j'ai aussi été testé sexuellement, pour voir mes capacités) ça ne satisfait pas son homme, loin de là.
Je vous passe la formation de jour et mes nuits de baises intensives pour rattraper le temps perdu, avec Simon ou des clientes plus qu'heureuses de mes prouesses. Enfin, l'explication que j'ai avec ma mère où je lui déballe la vérité… qu’elle assimile difficilement!
Je sais à présent où est la base et je m'y pointe à moto, deux jours avant, comme on me l'a demandé. J'ai droit à un check up complet, en plus d’une flopée de conseils …
Trois heures avant l'heure H, je vais au labo me préparer. Enfin «préparer» est un grand mot. Le prof, toujours aussi aimable, me demande de me foutre à poil. Ce vieux doit avoir un complexe parce qu'il me donne aussitôt une serviette pour cacher ma queue et il commence à me coller des électrodes sur tout le corps…
C'est couvert de ces pastilles collantes que je vais m'asseoir sur un fauteuil métallique qui ressemble plus à une chaise électrique qu'à un moyen de transport inter dimensionnel. Avec célérité, le prof relie toutes les électrodes qu'il vient de poser sur moi à des fils qui, eux, sont reliés au gros ordinateur…
Le compte à rebours commence.
À zéro, c'est juste quelques picotements qui traversent mon corps. Tout d'un coup une douleur atroce vrille ma tête. Et puis plus rien…
Quand je me réveille, j'ai un mal de tête monstrueux qui me fait gerber tout ce que j'ai dans l’estomac. Entre deux régurgitations, mon cerveau enregistre qu'il va bientôt faire jour, l’aube se lève. Je n'ai que la force de me dissimuler sous les buissons proches, avant de tomber dans les pommes…
- Quand vous êtes rentrés vous n'avez rien remarqué dans l’ascenseur ?
- Non, rien de spécial. Y'avait quoi dans l’ascenseur ?
- Y'avait plein de sperme qui avait coulé sur la glace. Y'a sûrement quelqu'un qui s'est branlé et qui a joui dessus.
Simon pique un fard. Loïc s'en rend compte.
- Simon, tu vas pas me dire que c'est toi et Dany.
- Eh bien si, c'est nous. Dany m'a pris dans l'ascenseur et il a fait ça tellement bien que j'ai juté contre la glace sans me toucher. C'était un de mes fantasmes.
- Tu en as beaucoup des fantasmes comme celui-là ?
- J'en avais 3 mais il ne m'en reste plus qu'un à satisfaire. Mais vous ne pouvez pas m'aider à moins qu'un d'entre vous soit bi et qu'il connaisse une meuf qui a envie d'un plan à 3 Rémi.
- Tu viens de dire que tu en avais 3 mais tu n'as pas parlé du deuxième. C'est quoi ?
- C'était faire une partouze et me faire baiser par tous les participants. C'est ce que j'ai fait hier soir, Antoine.
La conversation dérive sur les fantasmes de chacun. Pour Antoine c'est d'avoir un harem de minets passifs et bien gaulé toujours prêts à le satisfaire, pour Loïc qui est un grand fan de mangas et de jeux vidéo c'est de trouver des gars avec qui baiser dans les tenues de leurs héros favoris. Pour Rémi c'est un peu pareil. Lui ça serait de faire des jeux de rôle style le grand frère qui forme son petit frère, ou maître esclave, avec un peu de SM soft.
- Et toi, Dany, c'est quoi tes fantasmes ?
- Je n'en ai qu'un et il est bien plus sage que les vôtres.
- Bon, bin, vas-y accouche.
- Ça serait de trouver un gars qui m'accepte tel que je suis, avec qui je pourrais partager des choses.
- En gros tu te cherches un mec, quoi.
- Oui et c'est pas facile.
- Attends, tu vas pas me dire qu'un beau gosse comme toi a du mal à trouver des mecs.
- Déjà, c'est pas si souvent que ça que je me tape des mecs, le dernier avec qui je suis allé ça a été Simon pour son anniversaire. Alors tu vois, les autres, c'était pas hier.
- Tu vas pas nous faire croire que depuis 2 mois tu n'as plus baisé.
- Avec des mecs si, en revanche j'ai niqué plusieurs meufs entre temps.
- Ok, t'es bi, mais qu'est-ce qui t'empêche de te taper des mecs quand tu en as envie.
- Mes boulots, simplement.
- C'est quoi ces boulots de merde que tu fais ?
- Le premier, c'est masseur et je suis aussi un travailleur du sexe.
- Tu veux dire que t’es un gigolo ? Qu'une bonne femme t’entretient ?
- Non, même pas. Je fais la pute, pour parler cru. J'ai un site où les gens me contactent, me disent ce qu'ils attendent de moi, j'envoie le tarif et si ça leur convient on prend rendez-vous ensemble.
- Tu fais que les femmes ou tu fais aussi les mecs ?
- En massage, j’ai la formation pour les deux. J’ai autant de femmes que de mecs. Mais comme gigolo, jusqu’à présent, je n'ai jamais eu de demande de la part de mecs.
- Pourtant pour l'anniversaire de Simon, vous avez bien baisé ensemble.
- Oui, c'est vrai. Pour l'anniversaire de Simon vous aviez payé pour un massage sensuel avec finition. Mais le sujet m'a inspiré et je trouvais que c'était un peu juste comme cadeau d'anniversaire, alors, je lui ai fait le mien. Et puis il était si beau et si timide, allongé sur ma table, à frissonner chaque fois que je posais mes mains sur lui.
- On sait pas ce que tu lui as fait mais tu as transformé notre petit puceau timide en vraie furie du sexe… Qu'est-ce qu’ il t’arrive, Simon ? Tu glisses de ta chaise!
- Non, je me laisse glisser! Continuez à parler. J'ai mieux à faire.
Il passe sous la table et commence à nous branler et à nous sucer. À ma grande surprise Antoine va le rejoindre. La position n'étant pas confortable, à la longue, on se retrouve vite tous les cinq au lit où on remet le couvert. Antoine et Rémi sont en 69 et à quelques centimètres de ma bouche j'ai un cul qui s’agite. Loïc s'occupe de ma queue et Simon de la sienne.
- Antoine, j'ai envie de te bouffer le cul. Je peux ?
- Oui, vas-y Dany, j'aime ça.
Je lui fais ça tellement bien qu'il ne se rend compte que j'y ai enfilé un doigt que quand je me mets à jouer avec sa prostate.
- WOW! Putain, tu me fais quoi là, Dany ? C'est trop bon. Continue.
Quand il jouit, Rémi n'arrive pas à tout avaler et il s'en prend un max aussi sur la tronche. Je retire mon doigt. Antoine demande à Rémi de se mettre à quatre pattes, lui bouffe le cul et y enfile un doigt.
- Tu fais quoi, Antoine, avec ton doigt ? Ce n’est pas ton doigt que je veux mais ta queue.
- Je veux te faire d’abord comme Dany m'a fait. C'est trop bon. Dany, tu veux bien me montrer comment faire ?
J'enfile mon doigt dans le cul de Rémi, je trouve sa prostate.
- Enfile aussi ton doigt, Antoine. Tu sens la petite boule, là ?
- Oui, je la sens. Je fais quoi maintenant ?
- Tu appuies dessus, tu joues avec, tu la frottes plus ou moins fort. Tu vas voir, Rémi va grave aimer ça.
Je les laisse à leurs affaires et j'enfile la capote que Loïc me tend et le pénètre. Il est déjà installé bien confortablement dans le cul de Simon. On jouit presque tous au même moment. On va tous prendre une douche et on se rhabille.
- J'ai faim, on se fait un mac do ou on va au resto U ?
- Je ne suis pas trop en fonds en ce moment. Si vous voulez allez-vous faire un mac do, j'irai au resto U.
- Je vous offre le mac do à tous, Simon.
- Mais j'ai pas dit ça pour ça, Dany.
- Oui, je sais. Mais tu m'as invité chez toi, vous m'avez offert le petit-déjeuner. Alors je peux bien vous offrir le mac do.
- On est des gros mangeurs. On voudrait pas te ruiner. Offre le mac do à Simon et nous on se payera les nôtres.
- Comme vous voulez mais c'est de bon cœur que je vous l’offrirais.
Il n'y a pas grand monde. On s'installe sur une table à l’écart. Ils parlent cours, ensemble. En particulier d'un prof qui leur pourrit la vie en leur donnant des sujets de partiel plus qu’ardus. Jusqu’à présent aucun étudiant n'a réussi à obtenir plus que la moyenne avec lui.
- Si au moins on pouvait pirater son ordi on saurait à quoi s’attendre.
- Ça se passe comment vos examens ?
- Au début de l'année il nous a demandé d'acheter une clef USB chacun qu'il a codé pour savoir laquelle était à qui et il nous met les sujets dessus. Il nous les donne au début de l'examen et les reprend au bout du temps imparti. Il nous les rend pour la correction de l’examen, nous les laisse 2 ou 3 jours et on doit les lui rendre pour le prochain. Ça me fait penser que je dois prendre la mienne sinon demain je vais me faire pourrir.
- Vous les avez, là, avec vous ?
- Oui, depuis 3 jours.
- Vous pouvez m'attendre une demi-heure, le temps que je fasse l'aller-retour jusque chez moi ?
- Si tu veux, mais tu vas faire quoi, chez toi ?
- Je veux aller récupérer un disque dur.
- Et que veux-tu faire de ce disque dur ?
- Vous verrez bien.
Ils m'attendent, dehors. J'ai pris aussi mon ordi. On rentre chez Simon et Loïc. J'allume mon ordi, je branche le disque dur et Simon me donne sa clef USB dont j'analyse le codage. Je demande aussi la sienne à Loïc. Et après mon investigation, je déclare:
- C’est un putain d'enfoiré, votre prof!
- Tu as vu les sujets qu'il nous donne.
- Oui mais c’est pas tout. Simon, Loïc vous voulez pas mettre en route vos ordis ?
- Pourquoi faire ?
- Je vais vous montrer. Simon, reprends ta clef USB et mets là sur ton ordi. Fais pareil Loïc.
Ils font ce que je leur demande et au bout de quelques minutes j'ai piraté toutes leurs photos, vidéos et leurs mots de passe. Sans qu’ils s’en doutent.
- Bon, alors, tu vas nous donner les questions du prochain devoir ou… ?
- Les mecs! Ça vous dit que je vous montre des photos cochonnes ?
- Si c'est les tiennes, avec joie.
- Heu, non, ce n’est pas les miennes mais les tiennes et celles de Simon.
- C'est c’laaaaa, oui ! Tu les sortirais d'où nos photos ? Tu n'as pas touché à nos ordis et moi, j'en n'ai même pas, dedans.
- En plus tu me mens, Loïc. Viens, je te montre en action.
- Merde! C'est une vidéo que j'ai faite en train de me branler. Mais comment tu as fait ?
- Y'a un putain de virus dans le codage de vos USB. J'avais jamais vu ça. Il suffit que les clefs soient branchées sur vos ordis pour que votre prof accède à toutes vos données personnelles pendant que vous planchez sur vos devoirs.
- Oh! Tu es sûr de ce que tu dis, Dany ?
- Non, Antoine, j'en suis certain. Et la tienne doit être pareille.
- Vous voulez bien m'accompagner chez moi ? Dany, je voudrais que tu en parles à mon père.
- C'est qui ton père ?
- C'est le commandant de la brigade de gendarmerie.
- Tu sais avec mon boulot je préfère éviter les condés. Pas que j'ai quelque chose à me reprocher mais tu vois, Antoine, dans le milieu où je travaille, si on me voit entrer à la gendarmerie autrement qu'avec les menottes aux poignets je vais passer pour une balance.
- Ok, je comprends, je lui téléphone et je lui demande de venir ici avec mon ordi et ma clef. Ça te va comme ça ?
- Oui! Tu crois qu'il peut récupérer aussi celui de Rémi au passage ?
- Oui, c'est quasi sur sa route. Je lui téléphone ?
- Vas-y fais le.
Antoine doit insister mais une heure après, son père est là avec les deux ordinateurs. Je lui explique vite fait ce qu'il se passe et il me demande s'il peut faire venir un de ses hommes – spécialiste qui y comprendra plus que lui dans ce que je raconte. J’accepte. Quand le second flic arrive je commence à lui expliquer le système intégré aux clés et comme on parle le même langage, ça va très vite. Je leur montre comment le prof s'y prend en utilisant les ordis de Rémi et d’Antoine.
- Bon, on sait qu'il pirate les ordis de ses élèves. Mais ça ne nous dit pas quelles données il pirate.
- Pour ça il faudrait balancer un contre virus dans son ordi, du même style que le sien, pour savoir ce qu’il vise exactement.
- Tu peux faire ça, Dany ?
- Faut que j'y réfléchisse mais ça doit pouvoir se faire.
- J'y réfléchis de mon côté et toi du tien, le premier qui trouve avertit l’autre. Je te file mon mail professionnel, ça sera plus simple.
- Mais en attendant nous on fait quoi ?
- Rien, surtout rien sinon le prof va se rendre compte que sa magouille a été découverte et il aura le temps d’effacer toutes les preuves.
- Les garçons, ceci est maintenant une affaire de gendarmerie, tout ça doit rester entre nous sept. Je peux vous faire confiance pour ne rien dire ?
- Ok, c'est d’accord.
Les gendarmes partent. Antoine et Rémi repartent avec eux. Loïc va bosser ses cours. Je vais avec Simon dans sa chambre. Lui aussi doit bosser.
- Dany, on peut s'échanger nos 06 ?
- Oui Simon. De toute façon j’allais te le demander car on va se revoir. Donne moi ton tel je t’appelle…
- C'est bon. Je t’enregistre. Tiens! pourquoi j'en ai reçu deux ? C'est qui l’autre ?
- Le premier c'est Dany. C'est… on dira mon téléphone professionnel. L'autre c'est Tomaso, mon vrai prénom, et c'est mon téléphone privé. Vous n'êtes que très peu à l’avoir.
Une ou deux fois par jour, je reçois un SMS de Simon sur mon numéro privé. J'ai déjà échangé quelques mails avec le gendarme et petit à petit, ensemble, on arrive à une solution qu'on teste la semaine suivante sur des ordis qu'ils ont récupérés lors d'une perquisition.
- Alors, ça marche? Demande le père d’Antoine.
- Ça marche ! Très bien, même. En gros, on a mis un virus dans une vidéo. Dès qu'il va la lire le virus s'installera dans son ordi et chaque fois qu'il piratera, les données piratées s’implanteront également dans un sous dossier planqué et auquel il ne saura pas avoir accès. Le seul problème, c'est qu'il faudra qu'on soit suffisamment prêt de lui pour pouvoir, nous aussi, pirater ce que lui aura piraté.
C'est Antoine qui trouve la solution. Le lundi ils sont dans une salle où derrière le bureau du prof il y a une salle plus petite qui sert à entreposer d’anciens matériels et où personne ne va jamais. De toute façon elle est fermée à clef et c’est le concierge qui la détient.
C'est à la rentrée des vacances de Toussaint que les flics décident d’agir. Et c’est le lendemain, après avoir eu les éléments nécessaire à son inculpation, que je reçois une photo du flic: celle du prof avec les menottes, avec juste un mot ‘’Merci’’. C'est par les journaux mais aussi les indiscrétions d'Antoine et du flic, que j'ai des détails. En plus des nudes et autres vidéos à caractère sexuelle qu’il piquait à ses élèves… Ce ‘’gentil prof’’ donnait des cours de rattrapage, bénévolement à des ados de 13 à 18 ans et évidemment, leur fournissait les mêmes clés USB… avec les conséquences qu’il est facile d’imaginer!
La crise est passée et par pur plaisir, de temps en temps, je retourne voir Simon.
Une de mes clientes (de gigolo) me parle d'une de ses amies, «une originale!» selon ses termes, qui voudrait faire un plan à trois. Elle avec deux jeunes hommes. Elle est chargée de me sonder, afin de savoir si c’était envisageable de le faire par mon entremise. Je lui dis que son amie n'a qu'à me contacter via mon site et qu'on pourra en discuter directement ensemble.
C'est ce que son amie fait. Elle me dit ce qu'elle veut et de suite je pense à Simon. Il sera le parfait deuxième. Quand je passe lui en parler, il accepte de suite et on doit faire l'amour pour faire passer nos érections, tant l’anticipation de cette future baise nous a excité.
oOOOo
Après nos prouesses acrobatiques avec cette furie et une pause bien nécessaire, au moment de la quitter, elle me tend l'enveloppe contenant notre salaire. Je la mets dans ma poche et ce n'est que quand on est sortis que je compte. Elle ne s'est pas foutue de notre gueule, en rajoutant le pourboire. Je donne sa part à Simon qui n'en revient pas.
- Tu gagnes toujours autant, quand tu vas chez quelqu’un ?
- Non, là, c'est exceptionnel parce qu'on était deux et qu'elle nous a également demandé de nous amuser ensemble pendant qu'elle se branlait. Alors! ça t'a plu ce qu'on a fait ?
- Grave trop et si elle te rappelle, tu peux compter sur moi. J'ai trop kiffé ça, de le faire avec elle et toi, en même temps.
- Moi aussi j'ai bien aimé, je retiens ta candidature.
- Tu ne comptes jamais l'argent, devant tes clients ?
- Non, ça ne se fait pas.
- Mais tu ne t'es jamais fait arnaquer ?
- Si, trois fois, déjà.
- Et t'as rien dit ?
- Non, en revanche, si les clientes veulent à nouveau me réserver, je refuse. Et si elles insistent trop je leur dis pourquoi. Généralement ça coupe court à la conversation. Au fait! Tu vas pouvoir te lever demain, Simon ?
- Oui ça ira. Demain je ne commence qu'à 10 heures. Le prof n'a toujours pas été remplacé.
oOOOo
Sautons quelques années - où j'ai profité de la vie et des plaisirs qu'elle donne. J'habite maintenant ma maison. J'ai repris des cours sur quelques lacunes que je voulais combler …
Un soir, en rentrant chez moi, je sens une piqûre dans mon cou et… plus rien. Quand j'ouvre les yeux, je suis attaché, à poil, sur un lit médicalisé, avec des fils branchés de partout. Un homme en blouse blanche, me tourne le dos.
- Eh! Je suis où ? Qu’est-ce que vous me voulez ?
- Ah, enfin, vous êtes réveillé. Pour répondre à votre première question, dans mon laboratoire et pour la seconde, ça va dépendre du résultat des tests que vous allez subir.
- Hein! Et si je refuse de les passer ?
- Calmer vous, jeune homme! J’ai profité que vous étiez endormi pour faire de premières évaluations. Laissez moi vous enlever tous ces électrodes, ensuite je vous donnerai de quoi vous habiller et je vous demanderai de bien vouloir me suivre dans mon bureau où nous pourrons discuter plus tranquillement. Il est inutile d'essayer de vous enfuir, une fois que vos entraves seront enlevées, le bâtiment est très bien gardé et sécurisé.
On entre dans son bureau où un autre mec nous attend assis dans un fauteuil.
- Asseyez-vous Tomaso, on en a pour un petit moment à discuter.
- Allez-y, commencez, j'ai un boulot qui m’attend.
- Oui, oui, comme tout le monde. Comme je vous l'ai dit nous allons vous faire passer des tests d'aptitude physique, psychologique et d'autres encore dont je vous laisse la surprise.
- Et si je refuse de les passer ?
C'est l'homme assis sur le fauteuil qui répond.
- Dans ce cas-là, c'est la prison qui vous attend.
- En quel honneur ? J'ai rien à me reprocher.
- À part détournement de fonds sur plusieurs administrations françaises pour une valeur approximative d'un million deux cent mille euros. Fraude fiscale, car vous n'avez jamais déclaré vos gains d'escorte. Faire travailler des gens au noir chez vous, lors de la rénovation de votre maison… Vous voulez que je continue ou ça vous suffit ? Si vous passez les tests et que vous n'êtes pas celui qu'on recherche, vous serez libéré et vous n'entendrez plus jamais parler de nous ni même de ce que nous savons. Vous ne voulez pas les passer, c'est votre choix mais attendez-vous à plusieurs longues années de prison, même avec un très bon avocat.
Merde, mais comment ils sont au courant de tout ça ?
- Ça consiste en quoi, vos tests ?
- Pour commencer vous allez avoir des tests de QI divers et variés. Puis des tests physiques. Vous serez aussi mis en situation et ce sera à vous de vous en sortir… Je vous laisse la surprise de découvrir ça au fur et à mesure.
- Ok! Et on commence quand ? Et pendant combien de temps?
- Tout de suite si vous voulez et si vous vous sentez en forme. Et ne vous inquiétez pas pour le temps que cela prendra, pour vos proches, vous êtes parti précipitamment pour une durée indéterminée. Mais laissez moi vous présenter le professeur Charbon en charge du programme et je suis le général Carbone en charge de la sécurité.
- Suivez moi jeune homme. Je vais vous équiper.
Une heure après, bardé de fils de partout qui sont branchés à un gros ordinateur, je m'installe devant l’écran d’un portable.
- Appuyez sur ‘enter’ pour commencer, si vous voulez arrêter appuyez sur pause.
- Et si j'ai envie de pisser ?
- On vous apportera de quoi vous satisfaire. Vous commencez quand vous voulez. Vous en avez pour quelques heures. On vous apportera aussi de quoi manger dans quatre heures.
Au début c'est trop facile puis… ça se corse de plus en plus. J'ai droit à, de la logique, des maths, de la physique, de la chimie, je zappe celui de botanique parce j'avoue que je n'y connais rien. Ça me prend quatre plombes. je termine juste au moment où un gars m'apporte le repas.
Pendant tout ce temps, le vieux n’a fait que scruter des écrans et des diagrammes et jeter, de temps en temps, un œil sur moi.
- C'est bon, j'ai fini.
- Vous ne voulez pas les relire ou les corriger ?
- Je pense avoir répondu à tout, sauf en botanique où je n'y connais rien. Je veux bien mettre des réponses au hasard mais ça ne sera que de la chance et du temps perdu.
- Dans ce cas-là passons à d'autres tests.
- On se calme prof. Je vais déjà souffler un coup et puis essayer de bouffer ce qu'il y a sur ce plateau, si on peut appeler ça de la bouffe, ensuite j'irai pisser et après on pourra s'y remettre.
- Si vous préférez perdre votre temps en fariboles, faites ce que vous voulez.
- On dit bien ''un esprit sain dans un corps sain'' prof et mes ‘’fariboles’’ sont nécessaires à mon équilibre. Par contre, avec l’aspect dégueulasse de la bouffe que vous me donnez, je ne sais pas si je ne vais pas mourir empoisonné avant. En revanche, si vous pouviez me dire où sont les toilettes, j’apprécierai!
- Je vous appelle quelqu'un pour vous accompagner.
- Vous savez, prof, depuis que j'ai trois ans, j'arrive à pisser seul.
- Si vous sortez de ce labo seul, à l’heure actuelle, vous allez avoir la moitié des gardes de l'étage sur le dos.
Quand on reprend, j'ai droit à une visite médicale complète. Et quand je dis complète, c’est COMPLÈTE! c’est le check-up du siècle. C’est pendant 3 jours que je passe examen sur examen et tests après tests. Ça me donne l’impression d’être un astronaute en pleine préparation , lol! Puis pendant deux jours, plus rien. Le jour suivant c'est le général qui doit arriver. Au matin, un soldat m'a donné une tenue de sport en me disant de l’enfiler. Ça me change de la combinaison de travail que j’avais jusqu’ici. Toujours accompagné par deux soldats, j'arrive dans un hangar où plusieurs gars m’attendent, avec le général. Celui-ci me dit :
- Maintenant, on va voir ce que tu peux valoir physiquement. On sait que tu es bon en sport et que tu te débrouilles bien en combat, avec ou sans arme. Nous avons étudié ton dossier d’internat et je pense que tu es prometteur. Aussi, on est là pour te tester. Chacun de ces hommes est instructeur et a une spécialité en combat, ils vont se mesurer à toi.
- Ok, c'est quoi les règles ?
- Gagner, par tous les moyens.
- Ça me va.
- Alors, commençons.
J'en prends pas mal mais j'en rends bien plus. Au bout de cinq gars je fais une pause, le temps de boire un coup. Et je recommence. Puis j'ai droit à une séance de tir où je fais un très bon score. Dans l'après-midi j'ai enfin droit de sortir en plein air pour courir autour d'un stade. C’est immense! Je dois être sur une base militaire. Mais où, ça j'en sais rien. Après les combats, le tir avec différentes armes, la course…
Maintenant, on me pose sur le faîte du toit d'un hangar et c'est sur la poutre centrale que je dois traverser. Après j'ai droit à un filin tendu à 10 m de haut et je dois franchir l’espace, d’un bout à l’autre, sur une distance de 50 m … J’ai la chance de ne pas connaître le vertige. Puis c’est de l’escalade, de la natation,… et ça continue comme ça, trois jours durant. Ça commence à me saouler ces conneries, surtout que je n’ai toujours pas eu d’explication sur le pourquoi de ma présence.
Au bout de deux semaines, on me conduit dans un bureau. Il y a le prof et le général. Ils me font asseoir. C'est le général qui commence à parler.
- Tom, du point de vue physique et sportif tu es au top. Point de vue self défense, avec ou sans arme, les instructeurs t'ont traité de: sacré fils de pute. Ne le prends pas mal, pour eux c'est la meilleure appréciation qu'ils peuvent faire sur toi. Tu as donc validé toute cette partie. Je laisse le professeur Charbon te donner les résultats des tests qu’il t’a fait passer.
- Jeune homme, votre cas me laisse perplexe. Si j'en crois les ordinateurs vous êtes le candidat idéal pour ce programme. Cependant vos tests psychologiques me font douter des résultats des ordinateurs. Vous êtes amoral, asocial, vénal, manipulateur, perfide, profiteur et bien d'autres choses encore.
- Vous prenez pas la tête à me dire ce que je suis, prof, je le sais. Si vous n'étiez pas allé aussi longtemps à l’école, en me traitant également de fils de putes, ça aurait résumé tout ce que vous venez de dire sur moi.
- Ne m'interrompez pas jeune homme. Je n'en ai pas fini avec vous. Pour mon plus grand déplaisir vous êtes notre seul candidat valable, alors, moi aussi, j'approuve votre choix.
- Bon, vous allez accoucher et me dire ce que vous attendez de moi, maintenant.
- Je vous ai déjà dit de ne pas me couper quand je parl...
- Allez, ras le bol. Général, appelez qui vous voulez et emmenez moi en zonzon parce que l'autre là, il commence à me saouler grave avec ses grands airs. Je vais finir par lui en coller une!
- Calme toi Tomaso. Et vous professeur venez en au fait…
***
Je vais vous épargner les explications scientifique de ce vieux schnock, tellement il se la pète avec son charabia.
En bref:
Cet espèce de savant fou travaille depuis des lustres sur la téléportation, espérant pouvoir déplacer l’homme instantanément. Au bout d’une vingtaine d’ années, certains résultats furent concluant et l’état a tout de suite pris en charge ses travaux…
En faisant des expériences avec des animaux, l'appareil avait ramené, en même temps que le rongeur, la coquille vide d'un animal n'existant pas sur terre. Ils ont ensuite essayé d'envoyer des machines robotisées qui, elles, ne sont jamais revenues… La machine ne semblait fonctionner qu’avec des organismes vivants.
Puis le professeur s'est rendu compte qu'il y a des fenêtres opportunes qui facilitent le transfert dans des univers parallèles. Parce que, oui, le sujet n'est pas téléporté ailleurs sur terre ni même sur une autre planète mais dans un univers parallèle à la terre.
Comment le sait-il?
Parce qu’ils ont fini par y envoyer un homme… qui en est revenu fou et nu! Mais, le gars, dans ses délires, parle de ce qu'il a vu et vécu là-bas. Ils ont décidé de renvoyer un homme mais cette fois avec un esprit scientifique (qui se sert de 20% de son cerveau). Lui est revenu au bout des cinq jours impartis, conscient mais mourant et également nu. Il n'a pas eu de chance. La machine l'a envoyé dans un univers parallèle correspondant à notre jurassique. Il s'est caché la majeure partie du temps mais il s’est fait attaquer par une bête, juste avant d'être rappelé par la machine. Avant de succomber, il a réussi à leur dire qu'il y était arrivé nu. Tout ce qu'il avait emporté avec lui ayant disparu pendant le voyage… Ceci expliquant la nudité du premier gars à son retour et que nul robot ne soit revenu!
Depuis, cela faisait plus de trois ans qu'ils recherchait le sujet parfait et c'est en consultant les dossiers de tous les lycées, via des algorithmes de recherches, qu'ils sont tombés sur le mien. Il y a maintenant plus de huit mois que je suis sous surveillance et qu’ils étudiaient ma vie au microscope, c'est comme ça qu'ils ont trouvé toutes mes petites magouilles et autres… spécificités, dirons-nous!
Reprenons avec Charbon.
***
- La prochaine fenêtre est dans trois mois. Vous partirez à ce moment-là.
- D'après ce que vous venez de dire Prof, vous me proposez un aller simple pour une destination inconnue et où je vais arriver à poil et peut-être y laisser ma peau.
- Oui, c'est à peu près ça. Mais il s'agit d'un aller-retour et non pas d'un aller simple, comme vous dites.
- Et j'ai une chance sur deux de devenir fou et une chance sur… je ne sais combien, de me faire tuer.
- C'est pour ça qu'on a testé vos capacités à vous défendre et vous avez passé haut la mains tous les tests les plus durs.
- D'accord et ça me rapporte quoi de participer à votre programme ?
- Vous allez faire avancer la science, vous allez découvrir des mondes nouveaux d'où, dans la mesure du possible, vous rapporterez des informations ou des artefacts qui permettront de faire avancer la science dans notre monde et de propulser ainsi notre pays à la tête des pays développés.
- Ça, je m'en fous de ce que vous voulez faire des découvertes que je ferai. Je vous parle de choses concrètes professeur. Ça va me rapporter combien, en pognon, d'aller dans vos mondes parallèles ?
- Je lui parle avenir de notre pays, de l'avenir de notre planète, il me répond argent.
- Si c'est pour faire ça à l'œil je préfère aller en prison. Je vais prendre quoi ? 5 ou 10 ans très grand maximum. J'en sortirai à 25 maximum 30 ans. Il me restera une cinquantaine d'année à vivre tranquille. Alors, oui, définitivement je préfère aller en prison. Je refuse de participer à votre programme.
- Mais, mais, mais… vous ne pouvez pas nous faire ça! Le temps de retrouver un autre sujet, de le former, nous ferait perdre beaucoup trop de temps.
- Alors mettez la main au porte-monnaie. Et ne soyez pas radins. Vous qui savez tout de moi, vous connaissez mon train de vie.
- Vous verrez ça avec le général. Alors, vous accepterez ?
- Je vous le dirai, après avoir discuté monnaie avec le général.
- Tom, ça ne va pas dépendre que de moi. Le budget pour ce programme est faramineux mais comme pour le moment il n'a rien rapporté, de plus en plus de monde dans les hautes sphères veut qu'on l'abandonne pour se servir de l'argent qui nous est alloué pour d'autres choses plus utiles selon eux et surtout, qui permettraient leurs réélections.
On fait une pause avec le prof et je suis le général dans son bureau. La discussion est âpre et difficile. Finalement on arrive à un accord. 25 000 euros par mois, un pourcentage sur les bénéfices dégagés à la suite des découvertes faites dans les mondes parallèles et commercialisées, ensuite, sur le nôtre et 10 millions versés à ma mère au cas où je ne reviendrai pas d'une mission. Et, cerise sur le gâteau, le tout exonéré d’impôts.
Notre accord conclu, retour chez le professeur qui me parle de ce que je vais devoir apprendre en formation accélérée pendant les trois prochains mois. Ça va de: la taille de pierres pour fabriquer des armes rudimentaires, comment allumer un feu, comment survivre en pleine nature en mangeant des plantes ou en piégeant des animaux, comment fabriquer des explosifs basiques, comment me soigner grâce à certaines plantes ou herbes et bien d'autres choses du genre. Là encore, j'ai dû négocier pour pouvoir le faire sans devoir rester sur la base.
De nuit, c'est avec un bracelet de géolocalisation à la cheville qu'un fourgon fermé me dépose devant chez moi. Ça fait un mois que je suis parti. Pour ma mère je m'étais mis au vert à la suite d’un gros scandale, m'étant fait choper par les flics mais comme ils n'avaient aucune preuve mais de fortes présomptions et qu'ils ne voulaient pas que je disparaisse dans la nature, j'avais été relâché à condition de porter un bracelet. Une autre condition à ma libération avait été que j’effectue des travaux d'intérêt généraux du lundi au samedi inclus. C'est l'excuse pour que je puisse être formé, là où j'ai des lacunes. Mais ce que je vais faire en premier c'est baiser. Parce que le régime branlette pendant un mois (enfin, presque, parce j'ai aussi été testé sexuellement, pour voir mes capacités) ça ne satisfait pas son homme, loin de là.
Je vous passe la formation de jour et mes nuits de baises intensives pour rattraper le temps perdu, avec Simon ou des clientes plus qu'heureuses de mes prouesses. Enfin, l'explication que j'ai avec ma mère où je lui déballe la vérité… qu’elle assimile difficilement!
Je sais à présent où est la base et je m'y pointe à moto, deux jours avant, comme on me l'a demandé. J'ai droit à un check up complet, en plus d’une flopée de conseils …
Trois heures avant l'heure H, je vais au labo me préparer. Enfin «préparer» est un grand mot. Le prof, toujours aussi aimable, me demande de me foutre à poil. Ce vieux doit avoir un complexe parce qu'il me donne aussitôt une serviette pour cacher ma queue et il commence à me coller des électrodes sur tout le corps…
C'est couvert de ces pastilles collantes que je vais m'asseoir sur un fauteuil métallique qui ressemble plus à une chaise électrique qu'à un moyen de transport inter dimensionnel. Avec célérité, le prof relie toutes les électrodes qu'il vient de poser sur moi à des fils qui, eux, sont reliés au gros ordinateur…
Le compte à rebours commence.
À zéro, c'est juste quelques picotements qui traversent mon corps. Tout d'un coup une douleur atroce vrille ma tête. Et puis plus rien…
Quand je me réveille, j'ai un mal de tête monstrueux qui me fait gerber tout ce que j'ai dans l’estomac. Entre deux régurgitations, mon cerveau enregistre qu'il va bientôt faire jour, l’aube se lève. Je n'ai que la force de me dissimuler sous les buissons proches, avant de tomber dans les pommes…