28-04-2025, 09:07 AM
(Modification du message : 28-04-2025, 09:16 AM par fablelionsilencieux.)
CHAPITRE 2
Thèbes, 376 Av. JC.
Gorgidas se pressait d’arriver à la Cadmée. Il avait pris du retard et le soleil commençait déjà à se lever dans le ciel d’azur. Il devait se hâter, les béotarques Pélopidas et Épaminondas l’attendaient probablement déjà sur le site d’entrainement. Les deux hommes lui avaient donné tous pouvoirs pour créer un nouveau bataillon, une unité chargé de protéger Thèbes de ses ennemis, et surtout de la plus grande d’entre elles, la cité de Sparte. Il était fier d’avoir été choisi par deux des héros de Thèbes, ceux des plus valeureux qui l’avaient délivrée du joug des spartiates. Ils avaient placé leur confiance en lui, bien que sa nomination au grade de général n’ait encore été que toute récente. Lui, le fils adoptif de Thèbes, l’orphelin dont nul ne connaissait l’origine. Certains murmuraient qu’il n’était pas totalement humain, que sa résistance et sa force n’étaient pas naturelle, mais même lui ignorait tout de ses origines. Son premier souvenir remontait à ses trois ou quatre ans, lorsque seul, il s’était présenté aux portes de la cité, perdu et abandonné. Il avait été recueilli par une vieille femme depuis longtemps décédée qui lui avait inculqué des valeurs justice et de compassion.
Ces évènements remontaient à trente ans maintenant mais jamais il n’oublierait l’accueil de la cité, jamais il ne pourrait la laisser sombrer et tomber aux mains de ses ennemis. Lorsque Pélopidas et Epaminondas lui avait présenté leur projet, il avait été surpris par leurs exigences. Créer un bataillons d’hommes qui par deux devaient aller et par deux devaient rester ; voilà quels avaient été leurs exigences. La sélection s’était avérée rude. Trouver des hommes qui s’entendaient suffisamment pour vivre constamment ensemble, sans heurt, n’était pas chose facile. Mais maintenant, un an après le début de leur entraînement, les tensions s’étaient apaisées. Les paires s’étaient stabilisées et jamais plus elles ne se séparaient. Ils ne formaient plus qu’un, parfois même au sens biblique du terme. Ils étaient prêts à se battre jusqu’à leur dernier souffle pour leur partenaire et à mourir pour lui ; peut-être même ne pourraient-il survivre sans l’autre. Trois cents hommes, cent cinquante couples unis dans le combat comme dans la vie.
Il était à présent aux portes de la citadelle et se hâta d’en franchir l’entrée. Ses hommes s’entraînaient déjà, il pouvait les entendre combattre.
— Ah, le voilà, entendit-il. Je t’avais bien qu’il n’était pas besoin de nous hâter plus que nécessaire.
Deux hommes lui faisaient face, un sourire bonhomme aux lèvres. Deux hommes robustes que tous reconnaissaient.
— Je vous salue, messieurs, fit-il en s’approchant d’Epaminondas et de Pélopidas. Veuillez excuser mon retard. Une importante affaire requérait ma présence en ville.
— Et comme s’appelle-t-elle, cette importante mission ? Ou comment s’appelle-t-il ? reprit Pélopidas.
Gordidas rougit violemment et l’homme ricana.
— Tu n’es pas gentil avec notre amis, Pélopidas, fit Epaminondas. Le travail qu’il abat ici lui donne le droit de se détendre.
Gorgidas ne s’était jamais caché d’aimer autant les femmes que les hommes et depuis qu’il entraînait son bataillon, la complicité qui unissait ses hommes avait déteint sur lui. La nuit, il acceptait parfois l’invitation de l’un ou l’autre des couples à se joindre à eux. Là, il mêlait son corps aux leurs, jouissait de les sentir sous ses doigts. Lorsqu’il retournait à la cité, il multipliait les rencontres d’un soir. Tous, quel que soit leur sexe, louaient ses qualités d’amant.
Cette nuit, Gorgidas avait usé et abusé des charmes de l’un des jeunes hommes les plus en vue de Thèbes. Cependant, il ne pouvait décemment pas révéler à Pélopidas qu’il s’agissait de son fils, du jeune et beau Théodre. Agé d’à peine vingt ans, le jeune homme était tombé dans ses filets depuis quelques temps déjà. Il avait dû l’apprivoiser, le dompter, lui apprendre les joies de l’amour entre gens du même sexe. Il se remémora encore de la première fois où il avait pu jouir de son corps. Il ne connaissait alors que l’amour des femmes et ne s’imaginait pas un jour partager sa couche avec un autre homme. Gorgidas souvenait parfaitement la scène. Il l’avait attiré chez lui sous un prétexte fallacieux, afin, lui avait-il dit, de lui remettre un document pour son père. Naïf, Théodre l’avait suivi. Puis Gorgidas lui avait proposé de se reposer un peu ; ils avaient marché plusieurs kilomètres pour se rendre chez lui et il devait être fatigué. Théodre avait également accepté le verre de bière désaltérante sans son douter que son hôte y avait adjoint un léger artifice. Oh, rien de bien méchant ; Gorgidas se refusait à droguer ses proies ; non, juste un mélange d’extraits de plantes aux vertus apaisantes. Il s’était assis à ses côtés sur le kliné qui encombrait la pièce principale de sa résidence, le canapé dont il se servait pour diner, fait de bronze et de toile et il avait entamé la conversation. Peu à peu, il l’avait vu se détendre sous l’effet du breuvage et de l’agréable conversation qu’ils entretenaient. Ils avaient plus de dix ans de différence et des préoccupations totalement divergentes, mais à cet instant rien de tout cela n’était visible. Gorgidas s’était peu à peu rapproché de lui jusqu’à ce que leurs cuisses a demi-dénudées se touchent et devant l’absence de réaction de son invité, il s’était enhardit jusqu’à poser sa main sur la peau nue de sa cuisse.
— Que fais-tu ? lui avait alors demandé Théodre.
Leurs visages n’étaient plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre, les yeux de Gorgidas plongés dans ceux du jeune homme. Il n’avait pas répondu, tout du moins pas avec des mots. Il avait vu la confusion dans les yeux de son invité. La panique de sentir la main d’un autre homme sur lui. Mais était-ce la fatigue ou l’effet relaxant du breuvage, ou peut-être les deux ; toujours est-il qu’il ne bougea pas. Gorgidas en profita pour faire glisser son bras par-dessus ses épaules tout en remontant sa main entre ses cuisses et au moment où il le sentit prêt à se rebellé, ou la peur sembla le ramener à la raison, il le fit basculer sur le kliné, s’allongeant sur lui et s’emparant de sa bouche. Théodre avait essayé de le repousser, serrant les dents pour ne pas laisser entrer sa langue. Mais Gorgidas s’était montré doux, patient et l’avait fait plier. Il se souvenait du goût de sa peau lorsqu’il lui avait mordillé le cou, sa texture douce sous ses doigts, la saveur de sa semence quand il s’était libéré dans sa bouche…
Un raclement de gorge le ramena brusquement à la réalité.
— Il semblerait que notre ami ne se soit pas ennuyé cette nuit, entendit-il dire Épaminondas.
— En effet, renchérit Pélopidas, les yeux rivés sur son entre-jambe déformée par une vigoureuse érection.
Gorgidas rougit partagé entre l’excitation qu’il avait ressenti en se remémorant ce souvenir et la honte de se montrer ainsi devant ses supérieurs.
— Comment se passent les entraînements, finit par lui demander Pélopidas.
Trop heureux de sortir de cette situation embarrassante, Gorgidas se hâta de lui faire son rapport sur l’avancement de ses troupes.
— Ils progressent bien, je pense qu’ils seront prêts d’ici une semaine ou deux, conclut-il.
Il vit les regards de Pélopidas et d’Épaminondas. Il se tramait quelque chose entre ses deux-là. Quelque chose dont Gorgidas n’était pas encore informé, et cela l’inquiétait et l’excitait en même temps. Il était général et soldat de Thèbes. Né pour combat. Il avait hâte de se retrouver sur le champ de bataille et de confronter ses hommes aux réalités de la guerre.
— Estimes-tu leur entraînement achevé ? Les penses-tu prêt à lutter pour Thèbes ? renchérit Epaminondas.
Gorgidas réfléchit un moment. Il les avait entraînés, leur avait inculqué savoir et force. Etaient-ils malgré tout prêts pour le combat ? Il ne le saurait réellement que sur le champ de bataille, et en y réfléchissant, il devenait nécessaire de les confronter à la réalité et à l’horreur des combats.
— Je les estime prêt à défendre la cité. Leur entraînement doit maintenant se poursuivre sur les champs de bataille. Ils doivent expérimenter la fièvre du combat, surtout les plus jeunes et apprendre à se connaitre au cœur du conflit.
Pélopidas hocha la tête.
— Dans ce cas, conclut-il, rejoint nous chez moi ce soir au coucher du soleil. Nous avons à parler.
L’Homme de Thèbes
Thèbes, 376 Av. JC.
Ces évènements remontaient à trente ans maintenant mais jamais il n’oublierait l’accueil de la cité, jamais il ne pourrait la laisser sombrer et tomber aux mains de ses ennemis. Lorsque Pélopidas et Epaminondas lui avait présenté leur projet, il avait été surpris par leurs exigences. Créer un bataillons d’hommes qui par deux devaient aller et par deux devaient rester ; voilà quels avaient été leurs exigences. La sélection s’était avérée rude. Trouver des hommes qui s’entendaient suffisamment pour vivre constamment ensemble, sans heurt, n’était pas chose facile. Mais maintenant, un an après le début de leur entraînement, les tensions s’étaient apaisées. Les paires s’étaient stabilisées et jamais plus elles ne se séparaient. Ils ne formaient plus qu’un, parfois même au sens biblique du terme. Ils étaient prêts à se battre jusqu’à leur dernier souffle pour leur partenaire et à mourir pour lui ; peut-être même ne pourraient-il survivre sans l’autre. Trois cents hommes, cent cinquante couples unis dans le combat comme dans la vie.
Il était à présent aux portes de la citadelle et se hâta d’en franchir l’entrée. Ses hommes s’entraînaient déjà, il pouvait les entendre combattre.
— Ah, le voilà, entendit-il. Je t’avais bien qu’il n’était pas besoin de nous hâter plus que nécessaire.
Deux hommes lui faisaient face, un sourire bonhomme aux lèvres. Deux hommes robustes que tous reconnaissaient.
— Je vous salue, messieurs, fit-il en s’approchant d’Epaminondas et de Pélopidas. Veuillez excuser mon retard. Une importante affaire requérait ma présence en ville.
— Et comme s’appelle-t-elle, cette importante mission ? Ou comment s’appelle-t-il ? reprit Pélopidas.
Gordidas rougit violemment et l’homme ricana.
— Tu n’es pas gentil avec notre amis, Pélopidas, fit Epaminondas. Le travail qu’il abat ici lui donne le droit de se détendre.
Gorgidas ne s’était jamais caché d’aimer autant les femmes que les hommes et depuis qu’il entraînait son bataillon, la complicité qui unissait ses hommes avait déteint sur lui. La nuit, il acceptait parfois l’invitation de l’un ou l’autre des couples à se joindre à eux. Là, il mêlait son corps aux leurs, jouissait de les sentir sous ses doigts. Lorsqu’il retournait à la cité, il multipliait les rencontres d’un soir. Tous, quel que soit leur sexe, louaient ses qualités d’amant.
Cette nuit, Gorgidas avait usé et abusé des charmes de l’un des jeunes hommes les plus en vue de Thèbes. Cependant, il ne pouvait décemment pas révéler à Pélopidas qu’il s’agissait de son fils, du jeune et beau Théodre. Agé d’à peine vingt ans, le jeune homme était tombé dans ses filets depuis quelques temps déjà. Il avait dû l’apprivoiser, le dompter, lui apprendre les joies de l’amour entre gens du même sexe. Il se remémora encore de la première fois où il avait pu jouir de son corps. Il ne connaissait alors que l’amour des femmes et ne s’imaginait pas un jour partager sa couche avec un autre homme. Gorgidas souvenait parfaitement la scène. Il l’avait attiré chez lui sous un prétexte fallacieux, afin, lui avait-il dit, de lui remettre un document pour son père. Naïf, Théodre l’avait suivi. Puis Gorgidas lui avait proposé de se reposer un peu ; ils avaient marché plusieurs kilomètres pour se rendre chez lui et il devait être fatigué. Théodre avait également accepté le verre de bière désaltérante sans son douter que son hôte y avait adjoint un léger artifice. Oh, rien de bien méchant ; Gorgidas se refusait à droguer ses proies ; non, juste un mélange d’extraits de plantes aux vertus apaisantes. Il s’était assis à ses côtés sur le kliné qui encombrait la pièce principale de sa résidence, le canapé dont il se servait pour diner, fait de bronze et de toile et il avait entamé la conversation. Peu à peu, il l’avait vu se détendre sous l’effet du breuvage et de l’agréable conversation qu’ils entretenaient. Ils avaient plus de dix ans de différence et des préoccupations totalement divergentes, mais à cet instant rien de tout cela n’était visible. Gorgidas s’était peu à peu rapproché de lui jusqu’à ce que leurs cuisses a demi-dénudées se touchent et devant l’absence de réaction de son invité, il s’était enhardit jusqu’à poser sa main sur la peau nue de sa cuisse.
— Que fais-tu ? lui avait alors demandé Théodre.
Leurs visages n’étaient plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre, les yeux de Gorgidas plongés dans ceux du jeune homme. Il n’avait pas répondu, tout du moins pas avec des mots. Il avait vu la confusion dans les yeux de son invité. La panique de sentir la main d’un autre homme sur lui. Mais était-ce la fatigue ou l’effet relaxant du breuvage, ou peut-être les deux ; toujours est-il qu’il ne bougea pas. Gorgidas en profita pour faire glisser son bras par-dessus ses épaules tout en remontant sa main entre ses cuisses et au moment où il le sentit prêt à se rebellé, ou la peur sembla le ramener à la raison, il le fit basculer sur le kliné, s’allongeant sur lui et s’emparant de sa bouche. Théodre avait essayé de le repousser, serrant les dents pour ne pas laisser entrer sa langue. Mais Gorgidas s’était montré doux, patient et l’avait fait plier. Il se souvenait du goût de sa peau lorsqu’il lui avait mordillé le cou, sa texture douce sous ses doigts, la saveur de sa semence quand il s’était libéré dans sa bouche…
Un raclement de gorge le ramena brusquement à la réalité.
— Il semblerait que notre ami ne se soit pas ennuyé cette nuit, entendit-il dire Épaminondas.
— En effet, renchérit Pélopidas, les yeux rivés sur son entre-jambe déformée par une vigoureuse érection.
Gorgidas rougit partagé entre l’excitation qu’il avait ressenti en se remémorant ce souvenir et la honte de se montrer ainsi devant ses supérieurs.
— Comment se passent les entraînements, finit par lui demander Pélopidas.
Trop heureux de sortir de cette situation embarrassante, Gorgidas se hâta de lui faire son rapport sur l’avancement de ses troupes.
— Ils progressent bien, je pense qu’ils seront prêts d’ici une semaine ou deux, conclut-il.
Il vit les regards de Pélopidas et d’Épaminondas. Il se tramait quelque chose entre ses deux-là. Quelque chose dont Gorgidas n’était pas encore informé, et cela l’inquiétait et l’excitait en même temps. Il était général et soldat de Thèbes. Né pour combat. Il avait hâte de se retrouver sur le champ de bataille et de confronter ses hommes aux réalités de la guerre.
— Estimes-tu leur entraînement achevé ? Les penses-tu prêt à lutter pour Thèbes ? renchérit Epaminondas.
Gorgidas réfléchit un moment. Il les avait entraînés, leur avait inculqué savoir et force. Etaient-ils malgré tout prêts pour le combat ? Il ne le saurait réellement que sur le champ de bataille, et en y réfléchissant, il devenait nécessaire de les confronter à la réalité et à l’horreur des combats.
— Je les estime prêt à défendre la cité. Leur entraînement doit maintenant se poursuivre sur les champs de bataille. Ils doivent expérimenter la fièvre du combat, surtout les plus jeunes et apprendre à se connaitre au cœur du conflit.
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— Dans ce cas, conclut-il, rejoint nous chez moi ce soir au coucher du soleil. Nous avons à parler.
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