15-04-2025, 10:37 PM
(Modification du message : 16-04-2025, 03:23 PM par fablelionsilencieux.)
PARTIE 1
GABRIEL
CHAPITRE 1
Chaos
De nos jours,
Ces derniers mois, il les avait passé à récolter des informations sur un nouveau pouvoir qui semblait grandir en ville. L’arrivée de l’Or Blanc avait désorganisé l’intégralité de la société en quelques mois, faisant chuter un à un les gouvernements. Les gangs des rues avaient peu à peu pris le pouvoir, usant de l’Or Blanc, la drogue de soumission, contre ceux qui leur résistaient. Tout ne fut bientôt plus que chaos. Son père en avait été victime et il n’était maintenant plus que l’ombre de lui-même.
Une résistance s’était cependant mise en place. Un ancien détective privée du nom de Jim Anderson avait semble-t-il formé une organisation, le Conseil des Ombres. Nul ne savait exactement qui en étaient les membres, ni où ils se cachaient. Certains pensaient qu’il ne s’agissait que d’une fable, une histoire vouée à maintenir un ultime espoir, aussi infime soit-il… mais pour Ethan, il s’agissait de son seul espoir. Il le fallait, pour son fils, pour sa fille à naitre, pour sa femme.
Avec ses maigres moyens il les avait cherchés, relevant le moindre indice de leur présence, la moindre rumeur. A vingt huit ans, ces ressources étaient limitées, mais ses recherches avaient fini par payer. Il avait découvert leur quartier général.
Cependant, il ne pouvait s’y présenter et prétendre leur apporter son aide s’il n’avait rien à leur offrir. Alors il s’était intéressé à ce nouveau pouvoir qui montait. A ses hommes étrangement vêtus qui semblaient former une armée et recrutaient parmi les gangs qui gangrénaient la ville. Il devait se montrer méfiant, les hommes dans sa position étaient des denrées très recherchées, surtout depuis l’apparition de cette saleté d’émission.
Il se souvenait encore de la première fois qu’il l’avait vu. Les chaînes de télévision avaient cessé d'émettre depuis plusieurs mois, tombées elles aussi, comme le reste des anciennes structures de civilisation. La radio avait survécu par intermittence, servant de moyen de communication au dernières poches de résistance, puis elle s’état également retrouvée condamnée au silence. Puis un jour, un signal était revenu, une nouvelle chaîne de télévision émettait. La rumeur se rependit comme une trainée de poudre et ceux qui le pouvaient rallumèrent leurs vieux postes sans attendre, usant de groupes électrogènes pour se procurer l’électricité nécessaire. Exit les nouvelles technologies et le numérique, il s’agissait ici d’un bon vieux signal analogique ; mais l’image qui apparu sur vieil écran cathodique qu’il s’était procuré était claire et nette, tout comme le son sortant des haut-parleurs.
Un homme était apparu à l’écran, en costume, très élégant. Il se faisait appeler Gustave et se disait être le nouveau et seul présentateur de l’unique émission de la chaîne. Une chaîne du nom de Canal Or. Le Canal Or… Un nom qui avait suscité beaucoup d’espoirs dans le cœur des gents avant qu’ils ne se rendent compte qu’il s’agissait d’une vulgaire farce, une propagande servant l’apologie de l’Or Blanc. Elle diffusait des scènes mettant en avant les effets de la substance, des films créés par des amateurs droguant leurs proches, leurs amis, réalisant leurs infâmes fantasmes…
Sortir hors de chez soi devint de plus en plus dangereux. En plus des gangs qui se disputaient les restes de la ville, des groupes de recruteurs écumaient les rues à la recherche de victimes potentiels pour le Canal Or. La semaine passée, ils avaient attrapé des jumeaux ; des jeunes hommes sportifs et bien bâtis qui ne devaient pas avoir plus de vingt ans… et l'un l'autre, ils avaient…
Mais maintenant ils étaient à sa poursuite.
Il avait manqué de chance. Il devait voir l’un de ses informateurs, un jeune membre de l’un des principaux gangs qu’il avait sauvé d’une agression par une bande rivale. Depuis le jeune homme lui vouait une admiration certaine, une admiration qui avait dérivée vers une attirance physique. Ethan s’en était outrageusement servi. Il avait d’abord refusé de céder à ses avances ; les hommes ne l’avaient jamais intéressé, ni attiré… puis il avait décidé de monnayer ses faveurs. Exhibition contre renseignement, caresse contre information. En d’autres temps on aurait pu donner un qualificatif douteux à ces pratiques. Mais à une époque aussi troublée, il s’agissait de survivre et de lutter comme il le pouvait, et cela n’allait jamais bien loin. Kamel aimait qu’il le prenne dans ses bras, qu’il touche sa peau, qu’il l’embrasse. La première fois qu’il avait posé ses lèvres sur les siennes, il l’avait fait avec un certains dégoût. Sentir la bouche d’un autre du même sexe que lui sur la sienne n’était pas naturel… Mais le contact s’était révélé aussi doux qu’il l’aurait été avec une femme et lorsque la langue timide de Kamel s’était insinuée entre ses lèvres, il s’était laissé aller à l’embrasser passionnément, s’allongeant sur le corps plus frêle de son partenaire qui, spontanément avait noué ses cuisses autour de sa taille. Sans réfléchir, ils s’étaient frottés l’un contre l’autre tout en s’embrassant, se caressant. Kamel gémissait, s’accrochait à lui comme un marin à son bateau en pleine tempête. Bassin contre bassin, Ethan s’était fait exigeant, dominant, poussant son partenaire jusqu’à la jouissance. Puis il l’avait gardé dans ses bras, contre lui, jusqu’à ce qu’il reprenne ses esprits alors qu’une tâche humide naissait entre ses jambes. Ethan n’avait pas joui, mais il ne pouvait nier avoir pris un certain plaisir à dominer son partenaire.
S’il avait eu le corps d’une femme…
Ce soir Kamel avait voulu le voir. Il avait des informations de toute première importance. Ils s’étaient retrouvés sur le quai, dans l’entrepôt dans lequel ils avaient l’habitude de se voir. Comme à son habitude, il avait exigé son paiement avant de délivrer l’information. Ethan lui avait ouvert ses bras et il s’y était réfugié. Ils avaient commencé par s’embrasser, puis la bouche d’Ethan avait glissé dans le cou de Kamel, sa langue s’aventurant sur la peau bronzée du jeune homme. Ils se voyaient depuis plusieurs mois et il connaissait maintenant parfaitement les réactions de ce corps. Peu à peu, Kamel avait commencé à lui livrer des bribes d'informations, lui parlant de ce nouveau pouvoir. Et il lui avait donné un nom, Gorgidas. En récompense, Ethan avait soulevé le t-shirt du jeune homme, léché son torse offert, agacé ses tétons durcis. Il était si simple de le satisfaire. Puis il lui avait dit savoir où se trouvait ce mystérieux Gorgidas et la langue d’Ethan avait glissé sur les muscles fermes de son ventre, sur son nombril. Plus bas, avait alors soupiré Kamel tandis que son corps se cambrait sous l’effet du plaisir. Et Ethan avait su que cette fois il n’y échapperait pas. Il avait ouvert le pantalon de toile de son partenaire et son sexe avait brutalement jailli. Long, fin, totalement glabre.
Il l’avait saisi à pleine main et commencé un doux mouvement de va-et-vient, décalottant le gland rose et suintant. Il était étrange de toucher le membre d’un autre homme, étrange et curieusement excitant. Il avait l’impression de le tenir à sa merci, voyant le jeune corps se tordre de plaisir sous ses caresses. Kamel, les yeux fermés gémissait et dans un souffle, il le supplia de continuer. Enhardi, Ethan goutta du bout de sa langue le liquide clair qui sortait du méat, lui trouvant un goût salé et sucré, une odeur étrangement suave et attirante. Et avant qu’il se s’en rende compte, il fit glisser le membre dressé entre ses lèvres, l’avalant totalement. Jamais il n’avait touché un homme avant Kamel, jamais il n’avait imaginé se prêter à ce genre de jeux. Il se justifia soudain en se rappelant pourquoi il se trouvait là, mais au fond de sa tête une petite voix lui criait autre chose. Ses caresses buccales se firent plus précises et Kamel y répondit totalement. Son corps tremblait comme soumis à la torture, il gémissait, suppliait, ses doigts emmêlés dans les cheveux de son tortionnaire. Alors, Ethan sentit la verge palpiter dans sa bouche et avant qu’il ne puisse se retirer, plusieurs salves d’un liquide épais et chaud lui emplirent la bouche au moment où Kamel hurlait ses derniers aveux. Etrangement, il apprécia le goût de la semence et l’avala d’un trait. Puis il se coucha sur le corps tremblant de son partenaire et l’embrassa doucement sur la bouche. Il avait maintenant les informations dont il avait besoin pour rejoindre la résistance, pour rejoindre le Conseil des Ombres. Il avait quitté Kamel peu après ; mais alors qu’il rentrait chez lui, il était tombé nez à nez avec une bande de recruteurs…
… et maintenant il courait à en perdre haleine, percevant nettement derrière lui les bruits de pas des hommes qui le traquait.
Il tourna à l’angle d’un entrepôt désaffecté, bifurqua juste après. Il connaissait bien les docks de l’ancien port ; mais il n’était pas le seul… et alors qu’il contournait l’angle d’un nouveau bâtiment, il percuta un homme de plein fouet et tomba en arrière atterrissant lourdement sur les fesses. Il leva les yeux. L’homme devant lui devait approcher des deux mètres ; deux mètres de muscles. Il était noir, aussi noir que la nuit et ses dents blanches marquaient son sourire entendu.
— Je l’ai, il est là, dit-il à voix haute.
— Bravo Goliath, fit un homme derrière lui.
Goliath… ce nom, il le connaissait… et ses yeux s’ouvrirent de terreur et d’effroi.
— Non, souffla-t-il comme une supplique.
Puis il senti une aiguille s’enfoncer dans son cou et les ténèbres l’emportèrent.
***
— Bonjour mes chers amis ! s’exclama Gustave. Bienvenue pour ce nouveau numéro de votre magasine préféré.
Le journaliste en costume sombre et chemise blanche, une fine cravate violette en tissu brillant autour du cou, arborait un sourire d’une blancheur éclatante qui tranchait avec le brun de ses cheveux courts et le marron de ses yeux. Mince et musclé, son vêtement mettait en valeur ses épaules larges et son ventre plat. Ses traits coupés à la serpe et son nez aquilin lui donnaient un aspect sévère que tempéraient ses lèvres charnues et légèrement boudeuses. Il donnait l’impression d’avoir dans les quarante ans, mais depuis plus de cent années.
... Je vous sais très fidèle à notre rendez-vous quotidien ! Nos chiffres d’audience et ceux du Canal Or en général ne cessent de grandir - Il mit le dos de sa main sur sa joue comme parlant au téléspectateur en aparté - et ce n’est pas uniquement parce que nous sommes les seuls à émettre, n’est-ce pas…
Il compléta sa remarque d’un clin d’œil et des applaudissements préenregistrés raisonnèrent. Il leva les bras comme pour calmer une foule en délire et repris.
... Mais oui mes chers amis, je vous aime aussi ! Et c’est spécialement pour vous que j’ai concocté ce programme ! Vous aurez bien entendu droit à vos rubriques habituelles et préférées, les bien nommées C’est arrivé près de chez vous et Qui aime Goliath ! Puis ce sera le tour du Combat de la semaine. Vous avez été nombreux à voter pour élire vos combattants, j’espère qu’ils se montreront à la hauteur… Mais avant tout cela, une page de publicité, à tout de suite !
L’œil de la caméra démoniaque fixée au plafond par une espèce de peau rosâtre se ferma, cachant l’iris rouge sur fond jaune semblable à celle d’un chat. Gustave se sentit soudain seul. Un vrai public manquait cruellement. Il devrait soumettre l’idée à la production… la production… cette idée l’amusa. Son émission quotidienne venait de commencer et la programmation était à la hauteur de ses attentes. L’Or Blanc avait encore fait de beaux ravages cette semaine et de nombreuses vidéos lui étaient parvenues. Il ricana brièvement. Les humains… Ces espèces de petites choses fragiles, arrogantes et tellement désirables. Ils passaient leur temps à se plaindre de tout et de rien. Et maintenant, maintenant qu’un ordre nouveau allait s’établir, il n’appréciait pas ce que le changement exigeait d’eux. Mais leur esprit était fondamentalement vicieux et pervers, il le savait. Et nombreux étaient ceux qui, en cachette, usait de l’Or Blanc pour satisfaire leurs fantasmes les plus inavouables. L’Or Blanc… un petit trésor… Il frissonna d’excitation. Mais L’Or Blanc n’avait été qu’un catalyseur, rien de plus, et Kamji, son créateur, un pion parmi bien d’autres. Le vrai responsable de tout cela apparaitrait bientôt au grand jour, et lui, Gustave, serait récompensé de sa fidélité. Le maître viendrait bientôt… enfin, l’avait-il espéré.
Autour de lui le plateau se résumait à un canapé de cuir marron et une table basse brillamment éclairés par un savant mélange de torches et de lanternes magiques. L’ensemble donnait une lumière à la fois puissante et chaude qui allait bien avec le thème de l’émission. En face une caméra était fixée au plafond, une caméra démoniaque formé d’un œil tout aussi vivant qu’un démon pouvait l’être. Seul concession à la technologie, un vieil écran cathodique lui permettait de visualisé le retour d’image. Un décor minimaliste n’empêchait pas une émission de qualité ; Gustave en avait toujours été persuadé. Derrière un épais rideau de velours noir servait de fond et cachait ses invités aux téléspectateurs.
La lourde paupière de l’œil unique de la caméra démoniaque se mit à cligner, signe qu’il allait revenir à l’antenne. Il s’installa sur le canapé et se prépara.
— Me voici de retour prêt à vivre avec vous une heure de plaisir intense ! [Applaudissements] et sans attendre lançons notre première rubrique : C’est Arrivé près de chez vous ! (Il fit un clin d’œil complice à la caméra.) Juste pour vous rappeler que personne n’est à l’abri. Jingle !
Une musique joyeuse accompagna l’apparition d’un texte sur les écrans rappelant le titre de la rubrique. Puis Gustave réapparut.
[Applaudissements]
— Nous avons reçu des dizaines de vidéos cette semaine et je dois dire, mes chers ami, qui vous avez fait montre d’une grande imagination. Mais le vainqueur de cette semaine, celui qui gagnera son poids en Or Blanc est en fait une femme ! Eh oui, vous m’avez bien entendu ! Mais non, rassurez-vous, notre cher Or Blanc n’agit toujours par sur la gente féminine, mais rien ne les interdit de s’en servir… Et elles s’en servent plutôt bien, croyez-moi !
Gustave se leva et se rapprocha de la caméra qui modifia instantanément son angle de prise de vue.
... Pour que vous puissiez pleinement profiter de la scène qui va suivre, je vais prendre le temps de vous resituer le contexte. Comme le dit madame X, nous l’appellerons ainsi, pour garantir son anonymat, dans une note qu’elle nous a adressée avec sa vidéo, chose que je vous engage à faire également, il est important de savoir réaliser un fantasme !
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