Chapitre 24
...
— Merde ! Merde ! Merde ! Fait chier ! gueule Robin.
— Oh putain Robin qu'est-ce qu'on va faire ?
Je suis complètement paniqué, comme un petit garçon qui vient de faire une grosse bêtise et qui va se faire gronder par ses parents.... Robin, lui est énervé, en colère...
— Putain ! Il est quatre heures moins vingt ! Qu'est-ce qu'elle fout là ! Elle devait pas rentrer avant minimum quatre heures ! Merde quoi !
On se rhabille à la hâte et on s'assied chacun sur notre lit.
— Tu crois qu'elle va nous virer et qu'on va rentrer en France ?
— J'en sais rien ! Je pense pas mais...
— Elle va sûrement téléphoner à Patrick et Jutta !.... et nos parents ?
Je craque complètement et me mets à pleurer à gros bouillons...
— Calme toi Thomas, allez calme toi.
Robin est venu s'asseoir à coté de moi et j'enfouis ma tête contre son ventre. Il me serre dans ses bras et caresse doucement mon dos alors que je suis encore pris de sanglots convulsifs...
— Allez calme, ça va aller... de toute façon maintenant vu que c'est mort autant faire face... J'ai pas honte moi tu sais !
— Non moi non plus mais...
— Bon ça va mieux ? Allez il faut qu'on descende elle nous attend...
...
Nous descendons lentement l'escalier. Je n'entends pas de bruit. Elle doit être seule, c'est déjà ça...
Je suis Robin, en pleurnichant encore à moitié, tel un condamné à mort qu'on mène à la potence...
Elle est là dans la cuisine, debout. Elle a l'air très énervée.
— Birgit : Komm mal hier und setzt! (Venez ici et asseyez-vous !)
Nous nous installons en silence, la tête basse...
— Birgit : Ich frage ihr nicht über was ihr machtet! Das habe ich gesehen! Wir werden unsere Karten schreiben Birgit... das soll wohl ein Witz sein!... Was werde ich mit ihr machen? Ihr dürft hier nicht bleiben! Nein das ist unmöglich! Ich werde den Verantwortlicher rufen... (Je ne vous demande pas ce que vous faisiez! Je l'ai vu !
Nous allons écrire nos cartes postales, Birgit... vous vous fichez de qui ?... Qu'est-ce que je vais faire de vous ? Vous ne pouvez pas rester ici ! Non c'est impossible ! Je vais appeler le responsable...).
En l'entendant je fonds à nouveau en larme, Robin très protecteur se rapproche de moi et passe un bras autour de mon épaule.
— Robin : Ça va aller Thomas, ça va aller. S'il te plait ne pleure pas...
— Thomas : Oui mais non... bitte Birgit du sollst meine Eltern nicht rufen BITTE! (... s'il te plait Birgit, n'appelle pas mes parents S'IL TE PLAIT !).
— Birgit : Hör doch mal auf zu weinen Thomas (Arrête de pleurer Thomas) dit-elle d'une voix un peu adoucie. Nihm doch dieses Taschentuch (Tiens prend ce mouchoir) en sortant un mouchoir en papier de son sac à main. Willst du ein Glas Wasser haben ? (Tu veux boire un verre d'eau ?) Et elle part en chercher un dans le placard et le remplit d'eau.
— Robin : Birgit es tut mir sehr leid dass du so uns beide nackt gesehen hast, wir wollten niemand schockieren aber... (Birgit je suis vraiment désolé que tu nous aies surpris nus ainsi, nous ne voulions choquer personne, mais...)
— Birgit : Ja das weiß ich Robin, hier ist dein Glas Thomas. (Oui je sais Robin, tiens voilà ton verre Thomas) Ich werde auch ein Glas haben, willst du ein Robin ? (Je vais en prendre un aussi, tu en veux un Robin ?)
— Robin : Ja danke.
Elle retourne prendre deux verres dans le placard, les remplit d'eau en tend un à Robin, s'assied près de nous et boit lentement le sien.
— Birgit : Ihr weisst, ich fühle mich komisch, ich bin sehr überrascht gewesen aber ich glaube dass ich nicht gut auf diese Lage reagiert habe... (Vous savez, ça me fait bizarre, j'ai été complètement déstabilisée par la situation mais je crois que je n'ai pas bien réagi...)
Ich hatte den Eindruck gehabt dass ihr mich belügt hat aber... (J'ai eu l'impression que vous m'aviez menti mais...).
— Thomas : Aber, Birgit wie konnte man doch machen... (Mais, Birgit qu'est-ce qu'on pouvait faire d'autre...).
— Ja ich verstehe... aber es war doch zu... zu überraschend und ich... (Oui je comprends... mais c'était trop... trop inattendu et je...).
Le silence s'installe un instant, Robin et moi ne sommes pas vraiment capables de reprendre la conversation et paradoxalement c'est maintenant Birgit qui a l'air mal à l'aise. Robin a toujours son bras autour de moi, amical et protecteur et moi je finis de sécher mes yeux...
...
— Ja ich bin wirklich Dumkopf! Thomas, Robin, werden sie mir diese böse Reaktion verzeihen... ich war aufgeregt weil ihr hat mich belügt, ich war schockiert weil, ich es mir nicht vorstellen konnte. Aber das war wirklich idiot! (Oui je suis vraiment stupide ! Thomas, Robin est-ce que vous me pardonnerez cette réaction agressive... J'étais énervée parce que vous m'aviez menti, j'étais choquée parce que je ne pouvais pas m'imaginer ça. Mais c'était vraiment idiot !).
— Robin : Ich verstehe dass du so reagierst... (Je comprends que tu réagisses ainsi...).
— Thomas : Ja du bist in deinem Haus und du findest zwei fremden, ausländischen Jungen nackt in Andreas Schlafzimmer... es ist ganz normal. (Oui, tu es chez toi et tu trouves deux garçons qui te sont doublement étrangers, nus, dans la chambre d'Andreas... c'est tout à fait normal.)
— Birgit : Nein ich war umso mehr schockiert als ich ihr sehr gern habe, ein bisschen wie netten Neffen... und ich war enttäuscht was Idiot ist... man kann nicht vorsehen wie man reagieren wird... (Non j'ai été d'autant plus choqué, que je vous aime beaucoup, un peu comme deux neveux sympas... et j'étais déçue ce qui est complètement idiot... on ne se rend vraiment pas compte de la façon dont on va réagir...)
...
— Birgit : Ich hätte an der Tür warten sollen, ich hatte kein Rechts so einzutreten aber ich habe nicht darüber nachgedacht... (J'aurai du attendre derrière la porte, je n'avais pas le droit de rentrer mais je n'ai pas réfléchi...)
... und ich muss aufpassen sonst werde ich einmal Andreas als er sich masturbiert sehen würde... (et il faut que je fasse attention sinon un de ces jours je vais tomber sur Andreas en train de se masturber...) et elle éclate d'un rire un peu nerveux.
Nous sommes un peu interloqués et nous nous regardons un instant avant à notre tour de partir dans un espèce de fou rire nerveux...
...
— Birgit : Es tut uns gut und es war nötig oder? (Ça fait du bien et c'était nécessaire, non ?)
— Thomas : Ja klar es tut mir auch gut! (Oui ça m'a fait du bien à moi aussi !)
...
— Birgit : Erzählt ihr mir ein bisschen mehr darüber wenn es ihr nicht stören würdet... (Racontez m'en un peu plus si ça ne vous dérange pas...)
Et nous lui racontons notre histoire d'amour, notre amitié au début puis notre attachement plus profond, nos doutes et nos espoirs, la soirée au collège...
— Robin : Weiß du Birgit es ist meine erste Liebesgeschichte... (Tu sais, Birgit, c'est ma première histoire d'amour...)
— Thomas : Und auch für mich! Ich bin in Robin verliebt... (Et pour moi aussi ! Je suis amoureux de Robin...)
— Birgit : Ja, jetzt habe ich das bemerkt ! Ihr seid wirklich sehr netten Jungen. (Oui maintenant, je l'ai remarqué ! Vous êtes deux très gentils garçons.)
Elle se lève alors et vient nous embrasser tous les deux.
...
— Birgit : Ich glaube, ihr sollt bei Andreas und Florian hin gehen, sie warten auf ihr... und auf den Fußball bei Franzhaus. (Je crois que vous devriez aller rejoindre Andreas et Florian. Ils vous attendent chez Franz... avec le ballon de foot.)
— Thomas : Ja klar wir gehen gerade. Danke Birgit ! Danke sehr! (Oui, sûr, nous y allons tout de suite. Merci Birgit ! Merci beaucoup !)
— Robin : Stimmt! Vielen Dank ! (C'est sûr, merci beaucoup !)
— Birgit : Noch ein Wort. Am Abend werden wir alle davon sprechen. Es wird besser für jeder sein! Geh mal jetzt und vergisst nicht den Fußball! (Encore un mot. Ce soir nous en parlerons tous ensemble. Ce sera mieux pour tout le monde ! Allez filez maintenant et n'oubliez pas le ballon !)
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— Merde ! Merde ! Merde ! Fait chier ! gueule Robin.
— Oh putain Robin qu'est-ce qu'on va faire ?
Je suis complètement paniqué, comme un petit garçon qui vient de faire une grosse bêtise et qui va se faire gronder par ses parents.... Robin, lui est énervé, en colère...
— Putain ! Il est quatre heures moins vingt ! Qu'est-ce qu'elle fout là ! Elle devait pas rentrer avant minimum quatre heures ! Merde quoi !
On se rhabille à la hâte et on s'assied chacun sur notre lit.
— Tu crois qu'elle va nous virer et qu'on va rentrer en France ?
— J'en sais rien ! Je pense pas mais...
— Elle va sûrement téléphoner à Patrick et Jutta !.... et nos parents ?
Je craque complètement et me mets à pleurer à gros bouillons...
— Calme toi Thomas, allez calme toi.
Robin est venu s'asseoir à coté de moi et j'enfouis ma tête contre son ventre. Il me serre dans ses bras et caresse doucement mon dos alors que je suis encore pris de sanglots convulsifs...
— Allez calme, ça va aller... de toute façon maintenant vu que c'est mort autant faire face... J'ai pas honte moi tu sais !
— Non moi non plus mais...
— Bon ça va mieux ? Allez il faut qu'on descende elle nous attend...
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Nous descendons lentement l'escalier. Je n'entends pas de bruit. Elle doit être seule, c'est déjà ça...
Je suis Robin, en pleurnichant encore à moitié, tel un condamné à mort qu'on mène à la potence...
Elle est là dans la cuisine, debout. Elle a l'air très énervée.
— Birgit : Komm mal hier und setzt! (Venez ici et asseyez-vous !)
Nous nous installons en silence, la tête basse...
— Birgit : Ich frage ihr nicht über was ihr machtet! Das habe ich gesehen! Wir werden unsere Karten schreiben Birgit... das soll wohl ein Witz sein!... Was werde ich mit ihr machen? Ihr dürft hier nicht bleiben! Nein das ist unmöglich! Ich werde den Verantwortlicher rufen... (Je ne vous demande pas ce que vous faisiez! Je l'ai vu !
Nous allons écrire nos cartes postales, Birgit... vous vous fichez de qui ?... Qu'est-ce que je vais faire de vous ? Vous ne pouvez pas rester ici ! Non c'est impossible ! Je vais appeler le responsable...).
En l'entendant je fonds à nouveau en larme, Robin très protecteur se rapproche de moi et passe un bras autour de mon épaule.
— Robin : Ça va aller Thomas, ça va aller. S'il te plait ne pleure pas...
— Thomas : Oui mais non... bitte Birgit du sollst meine Eltern nicht rufen BITTE! (... s'il te plait Birgit, n'appelle pas mes parents S'IL TE PLAIT !).
— Birgit : Hör doch mal auf zu weinen Thomas (Arrête de pleurer Thomas) dit-elle d'une voix un peu adoucie. Nihm doch dieses Taschentuch (Tiens prend ce mouchoir) en sortant un mouchoir en papier de son sac à main. Willst du ein Glas Wasser haben ? (Tu veux boire un verre d'eau ?) Et elle part en chercher un dans le placard et le remplit d'eau.
— Robin : Birgit es tut mir sehr leid dass du so uns beide nackt gesehen hast, wir wollten niemand schockieren aber... (Birgit je suis vraiment désolé que tu nous aies surpris nus ainsi, nous ne voulions choquer personne, mais...)
— Birgit : Ja das weiß ich Robin, hier ist dein Glas Thomas. (Oui je sais Robin, tiens voilà ton verre Thomas) Ich werde auch ein Glas haben, willst du ein Robin ? (Je vais en prendre un aussi, tu en veux un Robin ?)
— Robin : Ja danke.
Elle retourne prendre deux verres dans le placard, les remplit d'eau en tend un à Robin, s'assied près de nous et boit lentement le sien.
— Birgit : Ihr weisst, ich fühle mich komisch, ich bin sehr überrascht gewesen aber ich glaube dass ich nicht gut auf diese Lage reagiert habe... (Vous savez, ça me fait bizarre, j'ai été complètement déstabilisée par la situation mais je crois que je n'ai pas bien réagi...)
Ich hatte den Eindruck gehabt dass ihr mich belügt hat aber... (J'ai eu l'impression que vous m'aviez menti mais...).
— Thomas : Aber, Birgit wie konnte man doch machen... (Mais, Birgit qu'est-ce qu'on pouvait faire d'autre...).
— Ja ich verstehe... aber es war doch zu... zu überraschend und ich... (Oui je comprends... mais c'était trop... trop inattendu et je...).
Le silence s'installe un instant, Robin et moi ne sommes pas vraiment capables de reprendre la conversation et paradoxalement c'est maintenant Birgit qui a l'air mal à l'aise. Robin a toujours son bras autour de moi, amical et protecteur et moi je finis de sécher mes yeux...
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— Ja ich bin wirklich Dumkopf! Thomas, Robin, werden sie mir diese böse Reaktion verzeihen... ich war aufgeregt weil ihr hat mich belügt, ich war schockiert weil, ich es mir nicht vorstellen konnte. Aber das war wirklich idiot! (Oui je suis vraiment stupide ! Thomas, Robin est-ce que vous me pardonnerez cette réaction agressive... J'étais énervée parce que vous m'aviez menti, j'étais choquée parce que je ne pouvais pas m'imaginer ça. Mais c'était vraiment idiot !).
— Robin : Ich verstehe dass du so reagierst... (Je comprends que tu réagisses ainsi...).
— Thomas : Ja du bist in deinem Haus und du findest zwei fremden, ausländischen Jungen nackt in Andreas Schlafzimmer... es ist ganz normal. (Oui, tu es chez toi et tu trouves deux garçons qui te sont doublement étrangers, nus, dans la chambre d'Andreas... c'est tout à fait normal.)
— Birgit : Nein ich war umso mehr schockiert als ich ihr sehr gern habe, ein bisschen wie netten Neffen... und ich war enttäuscht was Idiot ist... man kann nicht vorsehen wie man reagieren wird... (Non j'ai été d'autant plus choqué, que je vous aime beaucoup, un peu comme deux neveux sympas... et j'étais déçue ce qui est complètement idiot... on ne se rend vraiment pas compte de la façon dont on va réagir...)
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— Birgit : Ich hätte an der Tür warten sollen, ich hatte kein Rechts so einzutreten aber ich habe nicht darüber nachgedacht... (J'aurai du attendre derrière la porte, je n'avais pas le droit de rentrer mais je n'ai pas réfléchi...)
... und ich muss aufpassen sonst werde ich einmal Andreas als er sich masturbiert sehen würde... (et il faut que je fasse attention sinon un de ces jours je vais tomber sur Andreas en train de se masturber...) et elle éclate d'un rire un peu nerveux.
Nous sommes un peu interloqués et nous nous regardons un instant avant à notre tour de partir dans un espèce de fou rire nerveux...
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— Birgit : Es tut uns gut und es war nötig oder? (Ça fait du bien et c'était nécessaire, non ?)
— Thomas : Ja klar es tut mir auch gut! (Oui ça m'a fait du bien à moi aussi !)
...
— Birgit : Erzählt ihr mir ein bisschen mehr darüber wenn es ihr nicht stören würdet... (Racontez m'en un peu plus si ça ne vous dérange pas...)
Et nous lui racontons notre histoire d'amour, notre amitié au début puis notre attachement plus profond, nos doutes et nos espoirs, la soirée au collège...
— Robin : Weiß du Birgit es ist meine erste Liebesgeschichte... (Tu sais, Birgit, c'est ma première histoire d'amour...)
— Thomas : Und auch für mich! Ich bin in Robin verliebt... (Et pour moi aussi ! Je suis amoureux de Robin...)
— Birgit : Ja, jetzt habe ich das bemerkt ! Ihr seid wirklich sehr netten Jungen. (Oui maintenant, je l'ai remarqué ! Vous êtes deux très gentils garçons.)
Elle se lève alors et vient nous embrasser tous les deux.
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— Birgit : Ich glaube, ihr sollt bei Andreas und Florian hin gehen, sie warten auf ihr... und auf den Fußball bei Franzhaus. (Je crois que vous devriez aller rejoindre Andreas et Florian. Ils vous attendent chez Franz... avec le ballon de foot.)
— Thomas : Ja klar wir gehen gerade. Danke Birgit ! Danke sehr! (Oui, sûr, nous y allons tout de suite. Merci Birgit ! Merci beaucoup !)
— Robin : Stimmt! Vielen Dank ! (C'est sûr, merci beaucoup !)
— Birgit : Noch ein Wort. Am Abend werden wir alle davon sprechen. Es wird besser für jeder sein! Geh mal jetzt und vergisst nicht den Fußball! (Encore un mot. Ce soir nous en parlerons tous ensemble. Ce sera mieux pour tout le monde ! Allez filez maintenant et n'oubliez pas le ballon !)
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