Chapitre 23
Aujourd'hui nous paressons un peu et visiblement tout le monde en fait autant dans la maison, à part le pauvre Dieter. Enfin quoi, ce sont les vacances !
Je suis venu dans le lit de Robin et nous sommes allongés l'un à côté de l'autre et parfois l'un sur l'autre mais toujours de façon très sage. C'est un moment de tendresse...
Nous goûtons le fait de nous toucher, le contact de sa peau m'électrise, de nous sentir...
J'ai la tête posée sur sa poitrine et j'écoute son cœur...
— Tu trouves pas qu'il fait un bruit bizarre, Thomas ?
— Non pourquoi ?
— Ben avant il faisait : pom pom pom pom...
— Et alors ?
— Ben maintenant, à chaque fois que tu es près de moi, il fait : BOUM BOUM BOUM BOUM...
— Arrête ! Tu sais le mien il fait ça sans déconner !
— Mais j'te crois ! De toute façon je t'aime alors j'te croirai toujours...
— Oh moi aussi je t'aime Robin ! Si seulement on pouvait rester ici ensemble...
— Tu sais, on sera bien à Angers, j'habite pas loin de chez toi et...
Ça frappe à la porte. Surpris nous sursautons mais avant d'avoir le temps de faire quoi que ce soit, la porte s'ouvre. Andreas apparaît.
— Tag ! Wir warten auf die Faulenzer! Alle sind in der !!!!!!...... (Bonjour ! On attend les fainéants ! Tout le monde est !!!!!!.......)
Et il referme la porte aussi vite...
Je n'ai pas encore bougé du lit de Robin, qu'elle s'ouvre à nouveau et qu'il nous regarde avec un grand sourire, nous fait un énorme clin d'œil et murmure.
— Ich werde ihnen sagen dass ihr wirklich spät kommen werden! (Je vais leur dire que vous arriverez vraiment en retard!) Aber ich werde nicht warum sagen, keine Angst ! (Mais je ne leur dirai pas pourquoi, n'ayez pas peur !) et il referme la porte en faisant un nouveau clin d'œil...
— T'as raison, il est extraordinaire ce mec !
— N'empêche que ça craint ! Ça fait plusieurs fois qu'on est limite de se faire chopper et là si c'est pas Andreas qui ouvre...
Il faut qu'on soit plus prudent et qu'on attende vraiment qu'il n'y ait personne. Sinon ça va être la cata !
— Ouai, t'as raison !.... Mais qui c'est qu'il est venu débaucher le garçon innocent et chaste dans son lit, hein ?
— Innocent et chaste ! Je rêve ! Un gars qui utilise des gages pervers pour abuser d'une âme pure...
...
Nous les rejoignons dans la cuisine où tout le monde est en train de prendre son p'tit déj.
— Ach endlich ! Was machtet ihr doch? nous demande Florian. (Enfin ! Qu'est-ce que vous faisiez donc?)
— Andreas : Sie schliefen, weißt du die Franzosen sind nicht so früh auf den Beinen als wir Deutschen oder? (Ils dormaient, tu sais, les français ne sont pas aussi matinaux que nous autres allemands, non ?).
— Thomas : Das ist klar ich bin ein wirkliches Murmeltier! Aber normalerweise steht Robin früh auf... (C'est sûr je suis une vrai marmotte ! Mais d'habitude Robin se lève tôt...).
— Robin : Ja aber Heutzutage wollte ich mich nicht eilen! (Oui mais aujourd'hui je ne voulais pas me presser...).
— Birgit : Was wollt ihr Heutzutage machen? Dieser Nachmittag werde ich mit den drei Jungen Kleidungen für die Ferien kaufen, wollt ihr mitkommen oder hat ihr gern hier stehen zu bleiben? (Que voulez-vous faire aujourd'hui ? Cette après-midi, je vais aller acheter des vêtements pour les vacances avec les trois garçons, voulez-vous venir avec nous ou préférez-vous rester ici ?).
— Thomas : Ich weiß nicht, Robin was hast du Lust zu tun? (J'en sais rien, qu'est-ce que tu as envie de faire Robin ?)
— Robin : Vielleicht söllten wir zu Hause bleiben, um unseren Karten zu schreiben? Um wie viel Uhr werdet ihr zurück sein? (On devrait peut-être rester ici pour écrire nos cartes ? A quelle heure serez vous de retour?)
— Birgit : Wir werden weg sein ungefähr bis vier Uhr, höchstens bis fünf. (On sera là-bas jusqu'à quatre heures, maximum cinq heures).
— Robin : Das wird für uns perfekt sein, dann können wir zusammen spielen, oder? (Ce sera parfait pour nous et après on pourra jouer ensemble) dit Robin en regardant les garçons.
— Ja toll, wir werden Fussball spielen (Oui super on fera un foot) reprend Florian.
...
On passe la matinée avec Franz et Angelika. Ils sortent bien ensemble, et ça a l'air sérieux. On donne rendez-vous à Franz, pour un foot avec les copains du collège, vendredi après midi et on rentre manger.
...
Après le repas, Birgit passe une heure au téléphone avec une de ses amies du collège et embarque les trois garçons pour le centre commercial.
On paresse un instant sur la terrasse, au soleil, c'est tellement agréable de ne rien faire...
— Ils sont allés jusqu'où à ton avis Marjo et Alexis ? me demande Robin.
— Ben, si on en croit ce que Marjo a dit, pas très loin on dirait...
— Il doit être chaud bouillant le Alexis, si Marjo le chauffe et qu'il peut rien faire...
— Ouai, je suis pas sûr qu'il soit près d'utiliser sa boite de capotes ! et je ne peux pas m'empêcher d'éclater de rire.
— T'es dégueulasse Thomas, tu pourrais compatir au moins ! mais il éclate de rire à son tour...
...
— Tu sais que ça me donne à moitié des idées, de parler de ça ! reprend Robin.
— C'est marrant, j'te voyais venir... mais bon... je suis pas contre ! lui dis-je malicieusement.
— Allez on se dépêche, il est deux heures moins cinq, ils seront pas de retour avant quatre heures, on a deux heures devant nous !
On se précipite à l'étage, on file dans la chambre et on s'embrasse avec passion...
...
Après le temps de l'impatience et de la voracité, nous sommes enfin apaisés. Nous trainassons nus sur le lit de Robin, il est trois heures et demie, ça va. Je caresse doucement ses pectoraux de gymnaste, il passe sa main dans mes cheveux...
J'ai remis le CD des Cranberries d'Andreas et nous écoutons en arrière fond la musique rock aux sonorités irlandaises. Nous sommes bien, nous parlons de maintenant et de plus tard, à Angers quand on sera de retour, de la tête de nos parents s'ils savaient...
Trois coups rapides sont brusquement frappés à la porte...
Je sens mon sang se glacer...
La porte s'ouvre immédiatement et Birgit apparaît...
— Jungen ! Andreas und Florian sind... (Les garçons ! Andreas et Florian sont...)
... Ach mein Gott ! Mein Gott!... (Nom de Dieu ! Nom de Dieu !...)
Et avant que nous n'ayons eu le temps de dire quoi que ce soit, elle referme violemment la porte.
Nous sommes encore trop abasourdis pour ne serait-ce que bouger. Elle nous entendons alors une voix rageuse à travers la porte.
— Thomas und Robin ich gebe euch fünf Minuten um ihr wieder zu anziehen und ich warte auf ihr in die Küche! (Thomas et Robin je vous donne cinq minutes pour vous rhabiller et je vous attends dans la cuisine !).
Ses pas résonnent fort dans l'escalier et s'éloignent...
...
Aujourd'hui nous paressons un peu et visiblement tout le monde en fait autant dans la maison, à part le pauvre Dieter. Enfin quoi, ce sont les vacances !
Je suis venu dans le lit de Robin et nous sommes allongés l'un à côté de l'autre et parfois l'un sur l'autre mais toujours de façon très sage. C'est un moment de tendresse...
Nous goûtons le fait de nous toucher, le contact de sa peau m'électrise, de nous sentir...
J'ai la tête posée sur sa poitrine et j'écoute son cœur...
— Tu trouves pas qu'il fait un bruit bizarre, Thomas ?
— Non pourquoi ?
— Ben avant il faisait : pom pom pom pom...
— Et alors ?
— Ben maintenant, à chaque fois que tu es près de moi, il fait : BOUM BOUM BOUM BOUM...
— Arrête ! Tu sais le mien il fait ça sans déconner !
— Mais j'te crois ! De toute façon je t'aime alors j'te croirai toujours...
— Oh moi aussi je t'aime Robin ! Si seulement on pouvait rester ici ensemble...
— Tu sais, on sera bien à Angers, j'habite pas loin de chez toi et...
Ça frappe à la porte. Surpris nous sursautons mais avant d'avoir le temps de faire quoi que ce soit, la porte s'ouvre. Andreas apparaît.
— Tag ! Wir warten auf die Faulenzer! Alle sind in der !!!!!!...... (Bonjour ! On attend les fainéants ! Tout le monde est !!!!!!.......)
Et il referme la porte aussi vite...
Je n'ai pas encore bougé du lit de Robin, qu'elle s'ouvre à nouveau et qu'il nous regarde avec un grand sourire, nous fait un énorme clin d'œil et murmure.
— Ich werde ihnen sagen dass ihr wirklich spät kommen werden! (Je vais leur dire que vous arriverez vraiment en retard!) Aber ich werde nicht warum sagen, keine Angst ! (Mais je ne leur dirai pas pourquoi, n'ayez pas peur !) et il referme la porte en faisant un nouveau clin d'œil...
— T'as raison, il est extraordinaire ce mec !
— N'empêche que ça craint ! Ça fait plusieurs fois qu'on est limite de se faire chopper et là si c'est pas Andreas qui ouvre...
Il faut qu'on soit plus prudent et qu'on attende vraiment qu'il n'y ait personne. Sinon ça va être la cata !
— Ouai, t'as raison !.... Mais qui c'est qu'il est venu débaucher le garçon innocent et chaste dans son lit, hein ?
— Innocent et chaste ! Je rêve ! Un gars qui utilise des gages pervers pour abuser d'une âme pure...
...
Nous les rejoignons dans la cuisine où tout le monde est en train de prendre son p'tit déj.
— Ach endlich ! Was machtet ihr doch? nous demande Florian. (Enfin ! Qu'est-ce que vous faisiez donc?)
— Andreas : Sie schliefen, weißt du die Franzosen sind nicht so früh auf den Beinen als wir Deutschen oder? (Ils dormaient, tu sais, les français ne sont pas aussi matinaux que nous autres allemands, non ?).
— Thomas : Das ist klar ich bin ein wirkliches Murmeltier! Aber normalerweise steht Robin früh auf... (C'est sûr je suis une vrai marmotte ! Mais d'habitude Robin se lève tôt...).
— Robin : Ja aber Heutzutage wollte ich mich nicht eilen! (Oui mais aujourd'hui je ne voulais pas me presser...).
— Birgit : Was wollt ihr Heutzutage machen? Dieser Nachmittag werde ich mit den drei Jungen Kleidungen für die Ferien kaufen, wollt ihr mitkommen oder hat ihr gern hier stehen zu bleiben? (Que voulez-vous faire aujourd'hui ? Cette après-midi, je vais aller acheter des vêtements pour les vacances avec les trois garçons, voulez-vous venir avec nous ou préférez-vous rester ici ?).
— Thomas : Ich weiß nicht, Robin was hast du Lust zu tun? (J'en sais rien, qu'est-ce que tu as envie de faire Robin ?)
— Robin : Vielleicht söllten wir zu Hause bleiben, um unseren Karten zu schreiben? Um wie viel Uhr werdet ihr zurück sein? (On devrait peut-être rester ici pour écrire nos cartes ? A quelle heure serez vous de retour?)
— Birgit : Wir werden weg sein ungefähr bis vier Uhr, höchstens bis fünf. (On sera là-bas jusqu'à quatre heures, maximum cinq heures).
— Robin : Das wird für uns perfekt sein, dann können wir zusammen spielen, oder? (Ce sera parfait pour nous et après on pourra jouer ensemble) dit Robin en regardant les garçons.
— Ja toll, wir werden Fussball spielen (Oui super on fera un foot) reprend Florian.
...
On passe la matinée avec Franz et Angelika. Ils sortent bien ensemble, et ça a l'air sérieux. On donne rendez-vous à Franz, pour un foot avec les copains du collège, vendredi après midi et on rentre manger.
...
Après le repas, Birgit passe une heure au téléphone avec une de ses amies du collège et embarque les trois garçons pour le centre commercial.
On paresse un instant sur la terrasse, au soleil, c'est tellement agréable de ne rien faire...
— Ils sont allés jusqu'où à ton avis Marjo et Alexis ? me demande Robin.
— Ben, si on en croit ce que Marjo a dit, pas très loin on dirait...
— Il doit être chaud bouillant le Alexis, si Marjo le chauffe et qu'il peut rien faire...
— Ouai, je suis pas sûr qu'il soit près d'utiliser sa boite de capotes ! et je ne peux pas m'empêcher d'éclater de rire.
— T'es dégueulasse Thomas, tu pourrais compatir au moins ! mais il éclate de rire à son tour...
...
— Tu sais que ça me donne à moitié des idées, de parler de ça ! reprend Robin.
— C'est marrant, j'te voyais venir... mais bon... je suis pas contre ! lui dis-je malicieusement.
— Allez on se dépêche, il est deux heures moins cinq, ils seront pas de retour avant quatre heures, on a deux heures devant nous !
On se précipite à l'étage, on file dans la chambre et on s'embrasse avec passion...
...
Après le temps de l'impatience et de la voracité, nous sommes enfin apaisés. Nous trainassons nus sur le lit de Robin, il est trois heures et demie, ça va. Je caresse doucement ses pectoraux de gymnaste, il passe sa main dans mes cheveux...
J'ai remis le CD des Cranberries d'Andreas et nous écoutons en arrière fond la musique rock aux sonorités irlandaises. Nous sommes bien, nous parlons de maintenant et de plus tard, à Angers quand on sera de retour, de la tête de nos parents s'ils savaient...
Trois coups rapides sont brusquement frappés à la porte...
Je sens mon sang se glacer...
La porte s'ouvre immédiatement et Birgit apparaît...
— Jungen ! Andreas und Florian sind... (Les garçons ! Andreas et Florian sont...)
... Ach mein Gott ! Mein Gott!... (Nom de Dieu ! Nom de Dieu !...)
Et avant que nous n'ayons eu le temps de dire quoi que ce soit, elle referme violemment la porte.
Nous sommes encore trop abasourdis pour ne serait-ce que bouger. Elle nous entendons alors une voix rageuse à travers la porte.
— Thomas und Robin ich gebe euch fünf Minuten um ihr wieder zu anziehen und ich warte auf ihr in die Küche! (Thomas et Robin je vous donne cinq minutes pour vous rhabiller et je vous attends dans la cuisine !).
Ses pas résonnent fort dans l'escalier et s'éloignent...
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