24-03-2025, 12:10 PM
Chapitre 22
Nous sommes mercredi et aujourd'hui nous allons à Hannover pour notre cours bihebdomadaire avec les autres français. Nous sommes maintenant complètement autonomes et le train, le bus où l'orientation dans la ville sont des jeux d'enfant. Encore quelques temps et j'aurai l'impression de vivre ici depuis toujours !
Ce matin, en cours nous avons fait un travail sur les émissions télés. Jutta a enregistré plusieurs émissions (elle nous passe des extraits de cinq à dix minutes) que nous essayons (pas trop mal) de comprendre. Elle nous demande ensuite de préparer une intervention comme si nous sommes des acteurs du débat. C'est pas évident mais c'est super intéressant. Les sujets sont variés et surtout centrés sur des thèmes qui nous concernent. La matinée passe comme un éclair.
Avant de nous lâcher pour aller manger, elle nous demande de préparer un travail écrit pour la semaine prochaine, faire le portrait de quelqu'un sous la forme que nous voulons parce qu'elle a prévu une séance sur l'écrit pour changer, travail du style... Ça promet.
En fait, contrairement à d'habitude, on ne se sépare pas pour le déjeuner. On monte tous dans un car qui nous emmène à la Lüneburgheide à une petite heure de là. C'est un espèce de parc protégé avec un paysage de lande de bruyère, parait-il magnifique.
...
C'est vrai que c'est beau. L'endroit où nous nous arrêtons est complètement isolé et nous sommes face à un paysage composé de petits bosquets verdoyants et d'une immense étendue de bruyère violette...
Nous prenons le déjeuner, tous ensemble, sur une aire de pique-nique. C'est joyeusement champêtre !
Ensuite notre groupe est pris en charge par un guide, qui nous parle en allemand, bien sûr et pour éviter que trop d'entre nous soient largués, Jutta charge les élèves de mon groupe du matin d'assurer la traduction au mieux vis-à-vis des autres. Ce que nous nous empressons de faire fiers comme rois !
Nous nous baladons dans les petits sentiers et écoutons les commentaires du guide sur l'historique du parc,la végétation, les animaux... Nous visitons également le musée consacré à l'histoire des habitants de la région. Là c'est moins passionnant mais bon...
Après environ deux heures de promenade et de visite, Patrick et Jutta nous annoncent enfin que c'est la fin et nous accordent un peu de temps libre, jusqu'à 17h30, en insistant bien sur la ponctualité requise.
— Super ! On va pouvoir souffler un peu dit Alexis qui commençait à n'en plus pouvoir depuis un petit moment.
— Venez on va se trouver un petit coin tranquille reprend Robin.
— Deux petits coins si ça vous fait rien ! J'aimerai bien avoir un peu de temps avec mon amoureux ! rajoute Marjorie en riant.
On s'éloigne donc rapidement du reste du groupe avant de nous séparer à nouveau, en couples, pour un moment d'intimité qui fait l'unanimité.
Avec Robin, on avise un petit bosquet, à 100 mètres de là.
— Viens on va se mettre à l'ombre là-bas me dit-il.
— Et à l'abri des regards !... T'es qu'un gros cochon lubrique!... Cela dit j'aime bien t'entendre couiner ! reprends-je en rigolant.
— Gros cochon, gros cochon on va bien voir qui est le plus cochon de nous deux ! dit Robin avant de me jeter à terre, alors que nous atteignons l'ombre salvatrice, et de me couvrir de baisers...
...
Nous sommes étendus, reprenant notre souffle après une étreinte furtive, j'avais les boules qu'il y ait quelqu'un qui se pointe, mais intense, à savourer notre amour après avoir pris notre plaisir...
— Tu sais Robin, je vais te dire un truc qui te paraîtra peut-être débile...
Je le regarde intensément, je suis tout d'un coup embarrassé mais maintenant j'en ai trop dit pour me taire...
— Voilà... Je t'aime ! Je t'aime à la folie, je t'aime comme j'ai jamais aimé personne et comme je n'aimerai plus après !
Je le serre dans mes bras et l'embrasse de tout mon cœur. Je déborde d'amour et je veux qu'il ressente ce que j'éprouve pour lui.
...
— Eh ben dis donc ! Toi tu mets peut-être le temps pour te décoincer mais quand c'est fait tu lâches les chevaux !...
Moi aussi je t'aime mon Tommy ! Je t'aime et j'ai jamais connu ça ! Ça fait comme une tempête en moi, ça me secoue de partout. Je ne pense qu'à toi tout le temps et ses foutus cours du matin me tuent parce que tu n'es pas là, à côté de moi...
Il m'embrasse à son tour fiévreusement et nous restons enlacés, submergés du bonheur que ce double aveu vient de nous procurer...
« ROBIN M'AIME ! IL M'AIME ! IL M'AIME !... »
J'ai le cœur qui explose toutes les deux secondes dans ma poitrine...
...
Tout à coup, nous percevons des cris. On nous appelle.
Merde c'est presque l'heure... C'est Alexis et Marjo qui nous cherchent. Nous nous dépêchons de les rejoindre.
— Ah, enfin ! Je ne vous demande pas ce que vous faisiez pour être autant à la bourre nous apostrophe Marjo quand nous les rejoignons.
— Robin : La même chose que vous peut-être !
— Marjorie : Non, nous on reste sage ! Enfin moi surtout ! Alexis a compris qu'il devra être patient !
Alexis pique un fard et nous éclatons tous de rire.
— Robin : Nous c'est pareil on est sage mais peut-être pas autant que vous !
— Marjorie : Ah oui ? C'est-à-dire ?
— Thomas : Allez on y va ! Je croyais qu'on était à la bourre !
— Marjorie : Ouai, t'as raison mais on en reparlera, crois pas t'en tirer comme ça ! reprend-elle en me regardant hilare.
...
Nous sommes mercredi et aujourd'hui nous allons à Hannover pour notre cours bihebdomadaire avec les autres français. Nous sommes maintenant complètement autonomes et le train, le bus où l'orientation dans la ville sont des jeux d'enfant. Encore quelques temps et j'aurai l'impression de vivre ici depuis toujours !
Ce matin, en cours nous avons fait un travail sur les émissions télés. Jutta a enregistré plusieurs émissions (elle nous passe des extraits de cinq à dix minutes) que nous essayons (pas trop mal) de comprendre. Elle nous demande ensuite de préparer une intervention comme si nous sommes des acteurs du débat. C'est pas évident mais c'est super intéressant. Les sujets sont variés et surtout centrés sur des thèmes qui nous concernent. La matinée passe comme un éclair.
Avant de nous lâcher pour aller manger, elle nous demande de préparer un travail écrit pour la semaine prochaine, faire le portrait de quelqu'un sous la forme que nous voulons parce qu'elle a prévu une séance sur l'écrit pour changer, travail du style... Ça promet.
En fait, contrairement à d'habitude, on ne se sépare pas pour le déjeuner. On monte tous dans un car qui nous emmène à la Lüneburgheide à une petite heure de là. C'est un espèce de parc protégé avec un paysage de lande de bruyère, parait-il magnifique.
...
C'est vrai que c'est beau. L'endroit où nous nous arrêtons est complètement isolé et nous sommes face à un paysage composé de petits bosquets verdoyants et d'une immense étendue de bruyère violette...
Nous prenons le déjeuner, tous ensemble, sur une aire de pique-nique. C'est joyeusement champêtre !
Ensuite notre groupe est pris en charge par un guide, qui nous parle en allemand, bien sûr et pour éviter que trop d'entre nous soient largués, Jutta charge les élèves de mon groupe du matin d'assurer la traduction au mieux vis-à-vis des autres. Ce que nous nous empressons de faire fiers comme rois !
Nous nous baladons dans les petits sentiers et écoutons les commentaires du guide sur l'historique du parc,la végétation, les animaux... Nous visitons également le musée consacré à l'histoire des habitants de la région. Là c'est moins passionnant mais bon...
Après environ deux heures de promenade et de visite, Patrick et Jutta nous annoncent enfin que c'est la fin et nous accordent un peu de temps libre, jusqu'à 17h30, en insistant bien sur la ponctualité requise.
— Super ! On va pouvoir souffler un peu dit Alexis qui commençait à n'en plus pouvoir depuis un petit moment.
— Venez on va se trouver un petit coin tranquille reprend Robin.
— Deux petits coins si ça vous fait rien ! J'aimerai bien avoir un peu de temps avec mon amoureux ! rajoute Marjorie en riant.
On s'éloigne donc rapidement du reste du groupe avant de nous séparer à nouveau, en couples, pour un moment d'intimité qui fait l'unanimité.
Avec Robin, on avise un petit bosquet, à 100 mètres de là.
— Viens on va se mettre à l'ombre là-bas me dit-il.
— Et à l'abri des regards !... T'es qu'un gros cochon lubrique!... Cela dit j'aime bien t'entendre couiner ! reprends-je en rigolant.
— Gros cochon, gros cochon on va bien voir qui est le plus cochon de nous deux ! dit Robin avant de me jeter à terre, alors que nous atteignons l'ombre salvatrice, et de me couvrir de baisers...
...
Nous sommes étendus, reprenant notre souffle après une étreinte furtive, j'avais les boules qu'il y ait quelqu'un qui se pointe, mais intense, à savourer notre amour après avoir pris notre plaisir...
— Tu sais Robin, je vais te dire un truc qui te paraîtra peut-être débile...
Je le regarde intensément, je suis tout d'un coup embarrassé mais maintenant j'en ai trop dit pour me taire...
— Voilà... Je t'aime ! Je t'aime à la folie, je t'aime comme j'ai jamais aimé personne et comme je n'aimerai plus après !
Je le serre dans mes bras et l'embrasse de tout mon cœur. Je déborde d'amour et je veux qu'il ressente ce que j'éprouve pour lui.
...
— Eh ben dis donc ! Toi tu mets peut-être le temps pour te décoincer mais quand c'est fait tu lâches les chevaux !...
Moi aussi je t'aime mon Tommy ! Je t'aime et j'ai jamais connu ça ! Ça fait comme une tempête en moi, ça me secoue de partout. Je ne pense qu'à toi tout le temps et ses foutus cours du matin me tuent parce que tu n'es pas là, à côté de moi...
Il m'embrasse à son tour fiévreusement et nous restons enlacés, submergés du bonheur que ce double aveu vient de nous procurer...
« ROBIN M'AIME ! IL M'AIME ! IL M'AIME !... »
J'ai le cœur qui explose toutes les deux secondes dans ma poitrine...
...
Tout à coup, nous percevons des cris. On nous appelle.
Merde c'est presque l'heure... C'est Alexis et Marjo qui nous cherchent. Nous nous dépêchons de les rejoindre.
— Ah, enfin ! Je ne vous demande pas ce que vous faisiez pour être autant à la bourre nous apostrophe Marjo quand nous les rejoignons.
— Robin : La même chose que vous peut-être !
— Marjorie : Non, nous on reste sage ! Enfin moi surtout ! Alexis a compris qu'il devra être patient !
Alexis pique un fard et nous éclatons tous de rire.
— Robin : Nous c'est pareil on est sage mais peut-être pas autant que vous !
— Marjorie : Ah oui ? C'est-à-dire ?
— Thomas : Allez on y va ! Je croyais qu'on était à la bourre !
— Marjorie : Ouai, t'as raison mais on en reparlera, crois pas t'en tirer comme ça ! reprend-elle en me regardant hilare.
...