28-08-2020, 11:14 AM
Alors que nous étions sous la douche, c’est ma sœur Delphine et Stéphanie qui rentraient. Elles s‘étaient également rendues dans la salle de bain. Nous voyant sous la douche, elles avaient décidé de prendre un bain.
Ma sœur nous avait dit :
Del : Alors les garçons, vous avez bien skiez.
Moi : Oui, très bien et vous ?
Del : Oui, Stéphanie a bien évolué, son niveau est assez bien, je pense que dans deux jours nous pourrons faire les descentes courantes !
Moi : C’est bien, nous avons fait la descente dames des Jo, super, on la refera !
Del :« Au fait, vos combis sont en train de sécher sur les radiateurs, c’est normal ?
Moi : Tu sais, on a eu chaud !
Del : Oui c’est ça, a d’autre, on vous a vu au loin coincé sur le tire-fesses et vous avez pris froid et alors vous vous êtes pissés dessus !
Moi : Mais non !
J’avais le visage tout rouge, mais ma sœur avait compris. Puis elle avait alors ajouté :
Del : Tu sais Phil, vous n’êtes pas les seuls, nous aussi nous avons inondé nos combis !
Nous nous étions tous mis à rire.
La soirée s’était très bien passée. Avec les parents nous étions allés prendre un verre dans un bar. Il y avait pas mal de monde, bien entendu comme c’était les vacances, il fallait prendre son mal en patience pour être servi. Beaucoup de jeunes fréquentaient l’établissement, il faut dire qu’il était très bien situé dans la station et que la musique était très bonne.
Après une bonne nuit de sommeil nous avions repris les descentes en ski. Nous étions heureux Jacques et moi. Le temps était de la partie, il y avait du soleil, la neige était bonne à souhait. Il n’y avait pas trop de monde sur les pistes. Nous avions pris l’habitude de skier pendant l’heure de midi car il avait moins de skieurs sur les pistes. Nous mangions vers 14h00 -14h30. Et puis rebelote, ski tout l’après-midi. Au soir nous prenions notre douche avant le repas. Puis après nous allions souvent au bar qui était devenu notre quartier général.
Un soir, au milieu du séjour, alors que nous étions à quatre, les deux filles, Jacques et moi, un groupe de jeunes ne cessait de nous fixer. L’un des jeunes semblait avoir fait un signe caractéristique indiquant comme quoi il y avait des homos dans le coin. Comme ils nous regardaient, je savais que c’était nous qui étions dans la ligne de mire. J’en avais fait part à Delphine et je me demandais ce que nous pourrions faire pour éviter d’avoir des problèmes ou d’être passés à tabac. Puis en réfléchissant, c’est Stéphanie qui avait dit que nous devions faire deux couples mixtes, elle suggérait que je sorte du bar à son bras et que Jacques sorte aux bras de Delphine. Puis s’il y avait le moindre problème ce serait de se faire des petits bisous. Cette très bonne idée avait très vite été adoptée.
Après avoir payé, nous avions fait comme prévu. Bien entendu les jeunes étaient sortis en nous suivant. Ni une ni deux, j’avais donné un petit bisou dans le cou de Stéphanie. Elle de son côté m’avait répondu en déposant ses lèvres sur les miennes. Je voyais que Jacques et Delphine faisaient de même. Après 50 mètres les jeunes avaient cessé de nous suivre et avaient pris une autre direction.
Dans notre chambre, Jacques me regardait dans les yeux et m’avait dit :
Jac : Tu sais Phil ça m’a fait bizarre de donner un petit bisou à ta sœur.
Moi : Pour moi c’est la même chose, c’était bizarre avec Stéphanie. Je me demande si elle n’a pas déjà embrassé un garçon avant d’être avec ma sœur.
Jac : Il suffit de lui demander demain !
Moi : Tu crois, on verra bien et si on sort au bar demain soir, je pense que je vais tenter de l’embrasser pour voir si c’est la même chose qu’avec un garçon.
Jac : Oui, c’est comme tu veux, moi je pense que je vais faire comme toi. Mais maintenant tu peux m’embrasser mon Philou.
Nous nous étions embrassés avant de nous étreindre. Nos bouches s’étaient jointes et nos langues passaient le barrage des dents pour entrer en danse. Nous en profitions pour nous caresser partout. Malgré la fatigue de trois journées pleines à faire du ski, nous avions envie de nous faire plaisir. Puis nos mains s’étaient attardées sur nos sexes déjà bandés. Nous nous donnions mutuellement du plaisir.
Nous avions joui sous les caresses de l’être aimé. Nous nous étions endormis tout de suite, fourbus et emportés par la fatigue.
C’était au lendemain matin, alors que papa était à la boulangerie, qu’il avait appris qu’un groupe de jeunes avait attaqué deux garçons gays dans une rue de la station vers 24h00, ils sortaient du même bar. J’avais alors fait le lien. Nous avions bien fait de jouer le stratagème proposé par Stéphanie. Delphine et Jacques étaient eux aussi tout retournés ; nous l’avions échappé belle. Nous avions ce qui nous restait à faire si nous voulions encore aller boire un verre en toute tranquillité.
La journée s’était déroulée comme d’habitude. Ski au matin jusqu’à 14h00. Puis pause pour le repas. Ensuite ski le reste de l’après-midi. Nous étions heureux Jacques et moi. Nous n’avions même plus pensé que nous allions être séparés dans quelques jours, soit une bonne dizaine de jours.
Au soir, à l’issue du repas, nous étions allés boire un verre avec mes parents dans le même bar habituel. Nous étions heureux et puis c’est papa qui payait l’addition. Nous en avions profité Jacques et moi pour boire peut-être un peu plus que de raison. Nous étions très joyeux et cela déteignait sur les autres membres de la famille, qui rigolaient de nos blagues de potaches. C’est donc bras dessus – bras dessous que nous étions remontés au chalet. Jacques était supporté par Delphine et maman, tandis que moi j’étais aidé par Stéphanie et papa. Nous n’avions pas vus le groupe des jeunes homophobes traîner dans les parages.
Un fois arrivés au chalet, nous nous sommes écroulés dans le lit en teeshirt et slip. Nous nous étions endormis directement.
C’est donc vers 07h20 du matin que j’avais senti quelque chose de différent. Je me demandais ce que c’était lorsque je m’étais rendu compte que mon slip et le lit étaient mouillés. J’avais fait pipi au lit en dormant. Je ne savais plus où me mettre. Je regardais Jacques en me demandant ce qu’il allait dire. Puis j’avais remarqué qu’il avait les yeux ouverts. Je lui avais alors demandé :
Moi : Dis Jacques ça fait longtemps que tu es réveillé ?
Jac : Oui, depuis une demi-heure.
Moi : Ah, oui et tu n’as rien remarqué de spécial !
Jac : Heu, Phil, tu ne vas pas me croire mais je pense que j’ai pissé au lit.
Moi : Oh, tu sais Jacques, moi aussi. Je ne sais pas ce que maman va dire. Je n’ose pas me lever.
Sur cette belle parole, on entendait maman frapper à la porte. Elle disait :
Mam : Ohé les garçons, si vous voulez profiter de la neige et pour faire du ski il est temps de vous lever car il annonce du mauvais temps pour l’après-midi.
Moi : Oui maman, tu peux entrer s’il te plait.
Maman entra dans la chambre et reconnu l’odeur singulière de l’urine. Elle prit la parole :
Mam : Ce n’est pas vrai Phil, tu as fait pipi au lit.
Moi : Oui maman, je suis désolé !
Jac : Moi aussi j’ai fait pipi au lit !
Mam : C’est parce que vous aviez trop bu hier soir. Bon, je vais arranger ça, je vais faire la lessive. Hop debout les garçons et à la douche.
Moi : Je suis désolé maman.
Jac : Moi aussi, je suis désolé Fanny.
Nous nous étions rendus à la salle de bain alors que les filles en sortaient. Elles nous avaient vus en slips et teeshirt pisseux. Elles n’avaient fait aucune remarque, seulement un petit rire s’échappait de leur bouche.
Une fois douchés et rhabillés, nous étions allés rejoindre le reste de la famille pour le petit déjeuner. Jacques et moi nous n’en menions pas large. J’avais vu les regards se tourner vers nous dès notre entrée dans la salle à manger. Une fois assis, je m’étais décidé de prendre la parole :
Moi : Bon, je suis franchement désolé de ce qui s’est passé cette nuit, certains ont pu le remarquer. Oui je me suis pissé dessus durant la nuit. Je suis désolé maman, car c’est toi qui doit faire la lessive. Je crois que nous avons abusé des boissons alcoolisées hier soir alors que nous étions tous au bar.
Mam : Phil, ne t’inquiètes pas, je sais que ce sont des choses qui arrivent et même à ceux qui sont « adultes ».
Jac : Fanny, je suis désolé, j’avoue que moi aussi j’ai mouillé le lit. J’espère que cela ne gâchera pas notre entente.
Mam : «Mais non Jacques, il ne faut pas avoir de telles pensées. Ça arrive et je ne t’en veux absolument pas.
Papa : Jacques et Phil, ce sont des choses qui arrivent et nous ne vous en voulons pas du tout. Tu sais que ça m’est déjà arrivé il y a quelques années ! Et pourtant je suis adulte et père de famille !
Moi : Merci d’être si ouvert maman et toi aussi papa, ça me fait du bien. Mais je suis quand même un peu honteux.
Del : Tu sais frérot, ça m’est aussi déjà arrivé, alors ne te formalises pas.
Papa : Bon que faisons-nous aujourd’hui, je vous signale que nous serons le 31 décembre demain. Nous devons savoir ce que nous allons faire pour le réveillon !
Moi : Papa, penses-tu que nous pourrions aller au restaurant, ou bien nous restons ici.
Papa : Je pense que pour le resto, c’est un peu mort, nous nous y prenons trop tard ! Mais si vous le souhaitez nous ferons cela ensemble, ici au chalet et ensuite pour ceux qui ont envient, il y la discothèque.
Del : Je ne sais pas, je pense qu’ici c’est bien, on sera entre nous.
Moi : Oui, c’est une bonne idée, mais je pense que ça va faire du travail pour maman et je crois qu’elle aussi a droit à être un peu tranquille car ce sont ces vacances de neige aussi !
Mam : Oh Phil, tu ne serais pas là qu’il faudrait t’inventer. Tu penses toujours aux autres, tu es si gentil.
Jac : Je ne sais pas, mais si je peux proposer quelque chose, nous pourrions peut-être faire une commande chez un traiteur pour le réveillon, comme ça Fanny aurait moins de travail !
Papa : Là Jacques tu marques un point et même un précieux point ; C’est génial, qu’en pensez-vous ?
Tous : C’est super ! Merci Jacques.
J’étais fier de mon ami Jacques, il avait eu une excellente idée. Mais pourquoi je n’y avais pas pensé. Jacques m’étonnera toujours ! Mais enfin maintenant, il est génial, mais il sera parti dans une semaine !
J’avais un peu le bourdon, je ne pensais pas que l’échéance était si proche ! Jacques et maman avaient vu que ma tête avait changé en quelques secondes. C’est Jacques qui avait compris. Il m’avait enlacé. Maman avait elle aussi comprit. Je m’étais levé de table et je m’étais rendu à la salle de bain pour pleurer. Je ne pouvais me résoudre à l’idée que Jacques ne serait plus là dans une semaine. Jacques m’avait rejoint. Il avait lui aussi les larmes aux yeux.
Après un quart d’heure, nous avions rejoint les autres. Maman et Delphine étaient venues nous donner un bisou. Puis maman avait dit que nous allions tout faire pour que nous soyons heureux malgré tout.
Jacques et moi nous avions remercié maman et ma sœur Delphine pour leur attention et leur compréhension.
J’avais proposé d’aller skier au matin avant que le mauvais temps n’arrive. Nous étions partis à six sur les pistes. C’était une très belle matinée en famille. Maman était souvent à la traine, mais nous l’attendions de bon cœur. Comme le temps changeait nous étions rentrés au chalet pour manger un bout.
L’après-midi, c’est papa qui avait décidé d’aller voir si l’un ou l’autre traiteur pouvait nous concocter un repas pour le réveillon. J’avais demandé à papa si je pouvais l’accompagner avec Jacques. Papa était content de cette demande et il avait accepté. Nous étions donc partis à la recherche d’un très bon menu pour réveillonner en famille.
C’est au troisième traiteur que nous avions trouvé ce qui nous intéressait. C’était plateau de fruits de mer, du foie gras et quelques zakouskis. Pour ce qui était du vin nous avions trouvé de quoi accommoder le menu chez un bon caviste et pour le dessert, c’était à la pâtisserie habituelle.
Alors que nous rentrions, la neige s’était mise à tomber à gros flocons ! Nous étions contents d’être à l’abri au chalet. Nous avions passé le reste de l’après-midi à jouer au scrabble et à d’autres jeux. La soirée s’était déroulée comme l’après-midi, jeux de cartes et autres jeux d’adresse.
Ce 31 décembre il neigeait toujours. Nous n’allions donc pas aller skier. Nous devions prendre livraison de tout ce que papa avait commandé pour le réveillon.
L’après-midi s’était une séance dans le centre de fitness de la station. Nous avions un sauna pour six et ensuite il y avait la piscine et les bains à bulles. Pour le sauna, comme nous étions tous ensemble, nous nous étions donc tous mis nus. Pour la piscine, il fallait être porteur d’un maillot de bain, ainsi que pour les bains à bulles. Nous avions passé une très belle fin de journée.
Puis nous étions rentrés au chalet où nous nous étions préparés pour la soirée.
Le réveillon de nouvel an s’était parfaitement déroulé. Le repas du traiteur était succulent, les vins choisis par papa étaient très bons de même que le gâteau du nouvel an choisi chez le pâtissier.
A minuit nous nous étions souhaités une très bonne année. Nous nous étions tous fait la bise et ensuite j’avais embrassé Jacques. Nous étions émus car c’était probablement notre seul et unique occasion de nous souhaiter une bonne année dans notre vie. Devant la famille nous ne nous étions pas cachés et nous nous étions roulés une pelle magistrale. Les filles faisaient de même et j’ai même vu maman et papa s’embrasser langoureusement.
Ensuite nous avions bu une coupe de champagne pour fêter le changement d’année !
J’avais alors demandé à Jacques s’il voulait aller à la discothèque, mais il préférait rester au calme dans le chalet. Maman et papa voulaient eux aussi être au calme. Les deux filles avaient décidé de sortir.
Pour le jour de l’an, papa avait réservé une table dans un restaurant. Nous avions mangé une bonne choucroute. Le reste de la journée nous étions allés skier car le temps était revenu au beau fixe.
Ma sœur nous avait dit :
Del : Alors les garçons, vous avez bien skiez.
Moi : Oui, très bien et vous ?
Del : Oui, Stéphanie a bien évolué, son niveau est assez bien, je pense que dans deux jours nous pourrons faire les descentes courantes !
Moi : C’est bien, nous avons fait la descente dames des Jo, super, on la refera !
Del :« Au fait, vos combis sont en train de sécher sur les radiateurs, c’est normal ?
Moi : Tu sais, on a eu chaud !
Del : Oui c’est ça, a d’autre, on vous a vu au loin coincé sur le tire-fesses et vous avez pris froid et alors vous vous êtes pissés dessus !
Moi : Mais non !
J’avais le visage tout rouge, mais ma sœur avait compris. Puis elle avait alors ajouté :
Del : Tu sais Phil, vous n’êtes pas les seuls, nous aussi nous avons inondé nos combis !
Nous nous étions tous mis à rire.
La soirée s’était très bien passée. Avec les parents nous étions allés prendre un verre dans un bar. Il y avait pas mal de monde, bien entendu comme c’était les vacances, il fallait prendre son mal en patience pour être servi. Beaucoup de jeunes fréquentaient l’établissement, il faut dire qu’il était très bien situé dans la station et que la musique était très bonne.
Après une bonne nuit de sommeil nous avions repris les descentes en ski. Nous étions heureux Jacques et moi. Le temps était de la partie, il y avait du soleil, la neige était bonne à souhait. Il n’y avait pas trop de monde sur les pistes. Nous avions pris l’habitude de skier pendant l’heure de midi car il avait moins de skieurs sur les pistes. Nous mangions vers 14h00 -14h30. Et puis rebelote, ski tout l’après-midi. Au soir nous prenions notre douche avant le repas. Puis après nous allions souvent au bar qui était devenu notre quartier général.
Un soir, au milieu du séjour, alors que nous étions à quatre, les deux filles, Jacques et moi, un groupe de jeunes ne cessait de nous fixer. L’un des jeunes semblait avoir fait un signe caractéristique indiquant comme quoi il y avait des homos dans le coin. Comme ils nous regardaient, je savais que c’était nous qui étions dans la ligne de mire. J’en avais fait part à Delphine et je me demandais ce que nous pourrions faire pour éviter d’avoir des problèmes ou d’être passés à tabac. Puis en réfléchissant, c’est Stéphanie qui avait dit que nous devions faire deux couples mixtes, elle suggérait que je sorte du bar à son bras et que Jacques sorte aux bras de Delphine. Puis s’il y avait le moindre problème ce serait de se faire des petits bisous. Cette très bonne idée avait très vite été adoptée.
Après avoir payé, nous avions fait comme prévu. Bien entendu les jeunes étaient sortis en nous suivant. Ni une ni deux, j’avais donné un petit bisou dans le cou de Stéphanie. Elle de son côté m’avait répondu en déposant ses lèvres sur les miennes. Je voyais que Jacques et Delphine faisaient de même. Après 50 mètres les jeunes avaient cessé de nous suivre et avaient pris une autre direction.
Dans notre chambre, Jacques me regardait dans les yeux et m’avait dit :
Jac : Tu sais Phil ça m’a fait bizarre de donner un petit bisou à ta sœur.
Moi : Pour moi c’est la même chose, c’était bizarre avec Stéphanie. Je me demande si elle n’a pas déjà embrassé un garçon avant d’être avec ma sœur.
Jac : Il suffit de lui demander demain !
Moi : Tu crois, on verra bien et si on sort au bar demain soir, je pense que je vais tenter de l’embrasser pour voir si c’est la même chose qu’avec un garçon.
Jac : Oui, c’est comme tu veux, moi je pense que je vais faire comme toi. Mais maintenant tu peux m’embrasser mon Philou.
Nous nous étions embrassés avant de nous étreindre. Nos bouches s’étaient jointes et nos langues passaient le barrage des dents pour entrer en danse. Nous en profitions pour nous caresser partout. Malgré la fatigue de trois journées pleines à faire du ski, nous avions envie de nous faire plaisir. Puis nos mains s’étaient attardées sur nos sexes déjà bandés. Nous nous donnions mutuellement du plaisir.
Nous avions joui sous les caresses de l’être aimé. Nous nous étions endormis tout de suite, fourbus et emportés par la fatigue.
C’était au lendemain matin, alors que papa était à la boulangerie, qu’il avait appris qu’un groupe de jeunes avait attaqué deux garçons gays dans une rue de la station vers 24h00, ils sortaient du même bar. J’avais alors fait le lien. Nous avions bien fait de jouer le stratagème proposé par Stéphanie. Delphine et Jacques étaient eux aussi tout retournés ; nous l’avions échappé belle. Nous avions ce qui nous restait à faire si nous voulions encore aller boire un verre en toute tranquillité.
La journée s’était déroulée comme d’habitude. Ski au matin jusqu’à 14h00. Puis pause pour le repas. Ensuite ski le reste de l’après-midi. Nous étions heureux Jacques et moi. Nous n’avions même plus pensé que nous allions être séparés dans quelques jours, soit une bonne dizaine de jours.
Au soir, à l’issue du repas, nous étions allés boire un verre avec mes parents dans le même bar habituel. Nous étions heureux et puis c’est papa qui payait l’addition. Nous en avions profité Jacques et moi pour boire peut-être un peu plus que de raison. Nous étions très joyeux et cela déteignait sur les autres membres de la famille, qui rigolaient de nos blagues de potaches. C’est donc bras dessus – bras dessous que nous étions remontés au chalet. Jacques était supporté par Delphine et maman, tandis que moi j’étais aidé par Stéphanie et papa. Nous n’avions pas vus le groupe des jeunes homophobes traîner dans les parages.
Un fois arrivés au chalet, nous nous sommes écroulés dans le lit en teeshirt et slip. Nous nous étions endormis directement.
C’est donc vers 07h20 du matin que j’avais senti quelque chose de différent. Je me demandais ce que c’était lorsque je m’étais rendu compte que mon slip et le lit étaient mouillés. J’avais fait pipi au lit en dormant. Je ne savais plus où me mettre. Je regardais Jacques en me demandant ce qu’il allait dire. Puis j’avais remarqué qu’il avait les yeux ouverts. Je lui avais alors demandé :
Moi : Dis Jacques ça fait longtemps que tu es réveillé ?
Jac : Oui, depuis une demi-heure.
Moi : Ah, oui et tu n’as rien remarqué de spécial !
Jac : Heu, Phil, tu ne vas pas me croire mais je pense que j’ai pissé au lit.
Moi : Oh, tu sais Jacques, moi aussi. Je ne sais pas ce que maman va dire. Je n’ose pas me lever.
Sur cette belle parole, on entendait maman frapper à la porte. Elle disait :
Mam : Ohé les garçons, si vous voulez profiter de la neige et pour faire du ski il est temps de vous lever car il annonce du mauvais temps pour l’après-midi.
Moi : Oui maman, tu peux entrer s’il te plait.
Maman entra dans la chambre et reconnu l’odeur singulière de l’urine. Elle prit la parole :
Mam : Ce n’est pas vrai Phil, tu as fait pipi au lit.
Moi : Oui maman, je suis désolé !
Jac : Moi aussi j’ai fait pipi au lit !
Mam : C’est parce que vous aviez trop bu hier soir. Bon, je vais arranger ça, je vais faire la lessive. Hop debout les garçons et à la douche.
Moi : Je suis désolé maman.
Jac : Moi aussi, je suis désolé Fanny.
Nous nous étions rendus à la salle de bain alors que les filles en sortaient. Elles nous avaient vus en slips et teeshirt pisseux. Elles n’avaient fait aucune remarque, seulement un petit rire s’échappait de leur bouche.
Une fois douchés et rhabillés, nous étions allés rejoindre le reste de la famille pour le petit déjeuner. Jacques et moi nous n’en menions pas large. J’avais vu les regards se tourner vers nous dès notre entrée dans la salle à manger. Une fois assis, je m’étais décidé de prendre la parole :
Moi : Bon, je suis franchement désolé de ce qui s’est passé cette nuit, certains ont pu le remarquer. Oui je me suis pissé dessus durant la nuit. Je suis désolé maman, car c’est toi qui doit faire la lessive. Je crois que nous avons abusé des boissons alcoolisées hier soir alors que nous étions tous au bar.
Mam : Phil, ne t’inquiètes pas, je sais que ce sont des choses qui arrivent et même à ceux qui sont « adultes ».
Jac : Fanny, je suis désolé, j’avoue que moi aussi j’ai mouillé le lit. J’espère que cela ne gâchera pas notre entente.
Mam : «Mais non Jacques, il ne faut pas avoir de telles pensées. Ça arrive et je ne t’en veux absolument pas.
Papa : Jacques et Phil, ce sont des choses qui arrivent et nous ne vous en voulons pas du tout. Tu sais que ça m’est déjà arrivé il y a quelques années ! Et pourtant je suis adulte et père de famille !
Moi : Merci d’être si ouvert maman et toi aussi papa, ça me fait du bien. Mais je suis quand même un peu honteux.
Del : Tu sais frérot, ça m’est aussi déjà arrivé, alors ne te formalises pas.
Papa : Bon que faisons-nous aujourd’hui, je vous signale que nous serons le 31 décembre demain. Nous devons savoir ce que nous allons faire pour le réveillon !
Moi : Papa, penses-tu que nous pourrions aller au restaurant, ou bien nous restons ici.
Papa : Je pense que pour le resto, c’est un peu mort, nous nous y prenons trop tard ! Mais si vous le souhaitez nous ferons cela ensemble, ici au chalet et ensuite pour ceux qui ont envient, il y la discothèque.
Del : Je ne sais pas, je pense qu’ici c’est bien, on sera entre nous.
Moi : Oui, c’est une bonne idée, mais je pense que ça va faire du travail pour maman et je crois qu’elle aussi a droit à être un peu tranquille car ce sont ces vacances de neige aussi !
Mam : Oh Phil, tu ne serais pas là qu’il faudrait t’inventer. Tu penses toujours aux autres, tu es si gentil.
Jac : Je ne sais pas, mais si je peux proposer quelque chose, nous pourrions peut-être faire une commande chez un traiteur pour le réveillon, comme ça Fanny aurait moins de travail !
Papa : Là Jacques tu marques un point et même un précieux point ; C’est génial, qu’en pensez-vous ?
Tous : C’est super ! Merci Jacques.
J’étais fier de mon ami Jacques, il avait eu une excellente idée. Mais pourquoi je n’y avais pas pensé. Jacques m’étonnera toujours ! Mais enfin maintenant, il est génial, mais il sera parti dans une semaine !
J’avais un peu le bourdon, je ne pensais pas que l’échéance était si proche ! Jacques et maman avaient vu que ma tête avait changé en quelques secondes. C’est Jacques qui avait compris. Il m’avait enlacé. Maman avait elle aussi comprit. Je m’étais levé de table et je m’étais rendu à la salle de bain pour pleurer. Je ne pouvais me résoudre à l’idée que Jacques ne serait plus là dans une semaine. Jacques m’avait rejoint. Il avait lui aussi les larmes aux yeux.
Après un quart d’heure, nous avions rejoint les autres. Maman et Delphine étaient venues nous donner un bisou. Puis maman avait dit que nous allions tout faire pour que nous soyons heureux malgré tout.
Jacques et moi nous avions remercié maman et ma sœur Delphine pour leur attention et leur compréhension.
J’avais proposé d’aller skier au matin avant que le mauvais temps n’arrive. Nous étions partis à six sur les pistes. C’était une très belle matinée en famille. Maman était souvent à la traine, mais nous l’attendions de bon cœur. Comme le temps changeait nous étions rentrés au chalet pour manger un bout.
L’après-midi, c’est papa qui avait décidé d’aller voir si l’un ou l’autre traiteur pouvait nous concocter un repas pour le réveillon. J’avais demandé à papa si je pouvais l’accompagner avec Jacques. Papa était content de cette demande et il avait accepté. Nous étions donc partis à la recherche d’un très bon menu pour réveillonner en famille.
C’est au troisième traiteur que nous avions trouvé ce qui nous intéressait. C’était plateau de fruits de mer, du foie gras et quelques zakouskis. Pour ce qui était du vin nous avions trouvé de quoi accommoder le menu chez un bon caviste et pour le dessert, c’était à la pâtisserie habituelle.
Alors que nous rentrions, la neige s’était mise à tomber à gros flocons ! Nous étions contents d’être à l’abri au chalet. Nous avions passé le reste de l’après-midi à jouer au scrabble et à d’autres jeux. La soirée s’était déroulée comme l’après-midi, jeux de cartes et autres jeux d’adresse.
Ce 31 décembre il neigeait toujours. Nous n’allions donc pas aller skier. Nous devions prendre livraison de tout ce que papa avait commandé pour le réveillon.
L’après-midi s’était une séance dans le centre de fitness de la station. Nous avions un sauna pour six et ensuite il y avait la piscine et les bains à bulles. Pour le sauna, comme nous étions tous ensemble, nous nous étions donc tous mis nus. Pour la piscine, il fallait être porteur d’un maillot de bain, ainsi que pour les bains à bulles. Nous avions passé une très belle fin de journée.
Puis nous étions rentrés au chalet où nous nous étions préparés pour la soirée.
Le réveillon de nouvel an s’était parfaitement déroulé. Le repas du traiteur était succulent, les vins choisis par papa étaient très bons de même que le gâteau du nouvel an choisi chez le pâtissier.
A minuit nous nous étions souhaités une très bonne année. Nous nous étions tous fait la bise et ensuite j’avais embrassé Jacques. Nous étions émus car c’était probablement notre seul et unique occasion de nous souhaiter une bonne année dans notre vie. Devant la famille nous ne nous étions pas cachés et nous nous étions roulés une pelle magistrale. Les filles faisaient de même et j’ai même vu maman et papa s’embrasser langoureusement.
Ensuite nous avions bu une coupe de champagne pour fêter le changement d’année !
J’avais alors demandé à Jacques s’il voulait aller à la discothèque, mais il préférait rester au calme dans le chalet. Maman et papa voulaient eux aussi être au calme. Les deux filles avaient décidé de sortir.
Pour le jour de l’an, papa avait réservé une table dans un restaurant. Nous avions mangé une bonne choucroute. Le reste de la journée nous étions allés skier car le temps était revenu au beau fixe.