Chapitre 18
C'est le week-end.
« Il y a une semaine à cette heure j'étais à la maison et je me préparais à partir vers l'inconnu. Comme tout me parait loin... mes parents, Charlotte ma petite sœur, mes copains d'Angers, j'y ai à peine pensé une seconde... comme si ma vie avait pris un autre cap, que j'avais laissé derrière moi mon enfance et que j'ouvrai un nouveau chapitre...
Est-ce que je saurai me réinstaller dans cette vie qui me semble maintenant trop sage, trop étriquée... ?
Oui je le ferai, certainement mais différemment car maintenant il y a Robin !
Il habite pas très loin de chez moi, dans un quartier voisin, et je vais pouvoir le voir tous les jours au lycée et en dehors... nous allons nous aimer... secrètement... ?
Oui secrètement, je me connais, je n'aurai jamais le courage... non, on le dira à personne et on vivra tous les deux notre amour secret... »
— Alors la Belle au Bois Dormant ! C'est pour aujourd'hui ou pour demain ? hurle Robin du pas de la porte, en revenant tout mouillé de sa douche.
C'est sûr question romantisme... ça casse un peu mes rêveries sentimentales... ça doit être ça qu'on appelle le dur retour à la réalité !
Il referme la porte et se jette sur moi.
— Salut, moi c'est le Prince Charmant, je viens pour le bisou qui réveille !
Et il m'embrasse à pleine bouche... Il arrache la couette du lit et me caresse le corps. Puis il plonge dans mon caleçon et saisit mon sexe qui réagit aussitôt et se redresse spectaculairement.
« Y a pas à dire, ça marche le bisou du Prince Charmant ! »
Il me caresse la verge lentement puis accélère et comme je commence à gémir me bâillonne de ses lèvres... Il accélère encore et je sens le sperme qui monte. Je me retiens de toutes mes forces, je ne veux pas jouir si vite mais c'est trop tard... je m'arqueboute contre lui et de plusieurs jets chauds lui asperge le ventre...
Je sens son sexe chaud contre mon corps, il est dressé tout contre son ventre, pas complètement décalotté. Je m'en empare vivement, passe mes doigts de la base vers le sommet, plusieurs fois, avant de m'attarder sur ce petit bout de chair dont je ne sais trop que faire. Je fais glisser doucement son prépuce pour faire apparaître le gland rose-violet et le regarde s'épanouir en se gorgeant de sang tel le bourgeon d'une fleur qui se déploie... Je reprends son sexe en main et m'active pour lui donner le plaisir attendu. Lui aussi gémit doucement. Il m'embrasse dans le cou, caresse mon dos et ma nuque tandis que j'accélère le rythme. Il crie soudain et m'arrose de son sperme brûlant...
— Ouaou ! Qu'est-ce que c'est bon !
Nous restons enlacés. Je sens son cœur battre très vite puis progressivement se calmer...
— Jungen ! Ich hoffe ihr seid schon auf? (Les garçons ! J'espère que vous êtes déjà levés ?)
Vent de panique dans la chambrée, Robin récupère sa serviette et la met autour de sa taille, je ramène la couette sur moi...
— Wir stehen gerade auf, Birgit, wir werden bereit in zehn Minuten! (On se lève juste Birgit, on sera prêts dans dix minutes).
— Gut, ich warte auf ihr... (Bien, je vous attends...).
— Purée on l'a échappé belle, il faudra faire gaffe !
— Bon, je file me rincer vite fait parce que là je suis quand même tout collant... et tu prends la suite dans deux minutes lance Robin en retournant dans la salle de bain.
...
En fait Birgit voulait simplement nous proposer d'aller au marché avec elle, ce que nous faisons avec joie. C'est vraiment une femme sympa, qui se fait bien respecter mais qui est toujours à l'écoute, qui encourage, ça doit être une super prof, enfin je pense...
Le samedi se passe ainsi, constitué de ces petits riens qui font la vie de tous les jours et qui forgent notre quotidien. Nous avons de plus en plus l'impression d'être intégrés dans la famille et c'est super sympa, comme si nous avions un deuxième foyer.
Le dimanche, justement c'est le jour de la visite à la famille et nous partons de bon matin direction Soltau à une heure de là pour voir les parents de Dieter. Du coup on prend les deux voitures et Dieter sème Birgit sur l'autobahn en se tapant une pointe à 190 ! Vieille mais pas pourrie l'Audi !
Les grands parents sont à l'image de toute la famille, très accueillants, et au bout de quelques instants, nous avons l'impression de les connaitre depuis longtemps. On discute à table puis on va jouer au foot tous les cinq et à part massacrer deux ou trois plantes vertes, on passe une après-midi tranquille.
...
Le soir c'est jeu de société en famille, un jeu dont je ne connais plus le nom en français, ou l'on doit faire deviner quelque chose par le dessin et sans parler (merci Birgit, bonne idée pour nous mettre à égalité). Je fais équipe avec Robin et Andreas contre les parents, Florian et Michaël. On les atomise joyeusement et on monte se coucher assez énervés mais heureux.
...
Après le maintenant traditionnel, mais ô combien attendu, roulage de pelle d'avant coucher, nous nous mettons sagement au lit.
...
— Dis Thomas, tu crois qu'il faut aussi qu'on achète des capotes ?
— Heu... qu'est-ce que tu veux dire par là ?
— Ben tu sais, moi ce matin je t'aurai bien fait autre chose... je voulais te sucer mais... sans capote j'savais pas si...
— Bon j'suis pas un spécialiste mais tu sais en ce qui me concerne tu es le premier et... il n'y pas eu de première !
— Moi c'est pareil ! Donc on n'a pas besoin de capotes !
— Pour le reste, c'est clair que je ne crains pas trop que nous tombions enceints ! réponds-je en rigolant.
...
« Moi aussi j'en rêve de te sucer mon Robin...
Putain, rien que d'y penser j'en bande... je me demande si Robin... »
— Robin, je bande !
— Tu vois c'est toi l'obsédé ! Non mon petit Tommy il faudra attendre demain ! Et rêve pas trop fort sinon tu vas tout tacher... et Birgit va gueuler... Gute Nacht mein Liebling !
— Gute Nacht mein geliebter Roby !
C'est le week-end.
« Il y a une semaine à cette heure j'étais à la maison et je me préparais à partir vers l'inconnu. Comme tout me parait loin... mes parents, Charlotte ma petite sœur, mes copains d'Angers, j'y ai à peine pensé une seconde... comme si ma vie avait pris un autre cap, que j'avais laissé derrière moi mon enfance et que j'ouvrai un nouveau chapitre...
Est-ce que je saurai me réinstaller dans cette vie qui me semble maintenant trop sage, trop étriquée... ?
Oui je le ferai, certainement mais différemment car maintenant il y a Robin !
Il habite pas très loin de chez moi, dans un quartier voisin, et je vais pouvoir le voir tous les jours au lycée et en dehors... nous allons nous aimer... secrètement... ?
Oui secrètement, je me connais, je n'aurai jamais le courage... non, on le dira à personne et on vivra tous les deux notre amour secret... »
— Alors la Belle au Bois Dormant ! C'est pour aujourd'hui ou pour demain ? hurle Robin du pas de la porte, en revenant tout mouillé de sa douche.
C'est sûr question romantisme... ça casse un peu mes rêveries sentimentales... ça doit être ça qu'on appelle le dur retour à la réalité !
Il referme la porte et se jette sur moi.
— Salut, moi c'est le Prince Charmant, je viens pour le bisou qui réveille !
Et il m'embrasse à pleine bouche... Il arrache la couette du lit et me caresse le corps. Puis il plonge dans mon caleçon et saisit mon sexe qui réagit aussitôt et se redresse spectaculairement.
« Y a pas à dire, ça marche le bisou du Prince Charmant ! »
Il me caresse la verge lentement puis accélère et comme je commence à gémir me bâillonne de ses lèvres... Il accélère encore et je sens le sperme qui monte. Je me retiens de toutes mes forces, je ne veux pas jouir si vite mais c'est trop tard... je m'arqueboute contre lui et de plusieurs jets chauds lui asperge le ventre...
Je sens son sexe chaud contre mon corps, il est dressé tout contre son ventre, pas complètement décalotté. Je m'en empare vivement, passe mes doigts de la base vers le sommet, plusieurs fois, avant de m'attarder sur ce petit bout de chair dont je ne sais trop que faire. Je fais glisser doucement son prépuce pour faire apparaître le gland rose-violet et le regarde s'épanouir en se gorgeant de sang tel le bourgeon d'une fleur qui se déploie... Je reprends son sexe en main et m'active pour lui donner le plaisir attendu. Lui aussi gémit doucement. Il m'embrasse dans le cou, caresse mon dos et ma nuque tandis que j'accélère le rythme. Il crie soudain et m'arrose de son sperme brûlant...
— Ouaou ! Qu'est-ce que c'est bon !
Nous restons enlacés. Je sens son cœur battre très vite puis progressivement se calmer...
— Jungen ! Ich hoffe ihr seid schon auf? (Les garçons ! J'espère que vous êtes déjà levés ?)
Vent de panique dans la chambrée, Robin récupère sa serviette et la met autour de sa taille, je ramène la couette sur moi...
— Wir stehen gerade auf, Birgit, wir werden bereit in zehn Minuten! (On se lève juste Birgit, on sera prêts dans dix minutes).
— Gut, ich warte auf ihr... (Bien, je vous attends...).
— Purée on l'a échappé belle, il faudra faire gaffe !
— Bon, je file me rincer vite fait parce que là je suis quand même tout collant... et tu prends la suite dans deux minutes lance Robin en retournant dans la salle de bain.
...
En fait Birgit voulait simplement nous proposer d'aller au marché avec elle, ce que nous faisons avec joie. C'est vraiment une femme sympa, qui se fait bien respecter mais qui est toujours à l'écoute, qui encourage, ça doit être une super prof, enfin je pense...
Le samedi se passe ainsi, constitué de ces petits riens qui font la vie de tous les jours et qui forgent notre quotidien. Nous avons de plus en plus l'impression d'être intégrés dans la famille et c'est super sympa, comme si nous avions un deuxième foyer.
Le dimanche, justement c'est le jour de la visite à la famille et nous partons de bon matin direction Soltau à une heure de là pour voir les parents de Dieter. Du coup on prend les deux voitures et Dieter sème Birgit sur l'autobahn en se tapant une pointe à 190 ! Vieille mais pas pourrie l'Audi !
Les grands parents sont à l'image de toute la famille, très accueillants, et au bout de quelques instants, nous avons l'impression de les connaitre depuis longtemps. On discute à table puis on va jouer au foot tous les cinq et à part massacrer deux ou trois plantes vertes, on passe une après-midi tranquille.
...
Le soir c'est jeu de société en famille, un jeu dont je ne connais plus le nom en français, ou l'on doit faire deviner quelque chose par le dessin et sans parler (merci Birgit, bonne idée pour nous mettre à égalité). Je fais équipe avec Robin et Andreas contre les parents, Florian et Michaël. On les atomise joyeusement et on monte se coucher assez énervés mais heureux.
...
Après le maintenant traditionnel, mais ô combien attendu, roulage de pelle d'avant coucher, nous nous mettons sagement au lit.
...
— Dis Thomas, tu crois qu'il faut aussi qu'on achète des capotes ?
— Heu... qu'est-ce que tu veux dire par là ?
— Ben tu sais, moi ce matin je t'aurai bien fait autre chose... je voulais te sucer mais... sans capote j'savais pas si...
— Bon j'suis pas un spécialiste mais tu sais en ce qui me concerne tu es le premier et... il n'y pas eu de première !
— Moi c'est pareil ! Donc on n'a pas besoin de capotes !
— Pour le reste, c'est clair que je ne crains pas trop que nous tombions enceints ! réponds-je en rigolant.
...
« Moi aussi j'en rêve de te sucer mon Robin...
Putain, rien que d'y penser j'en bande... je me demande si Robin... »
— Robin, je bande !
— Tu vois c'est toi l'obsédé ! Non mon petit Tommy il faudra attendre demain ! Et rêve pas trop fort sinon tu vas tout tacher... et Birgit va gueuler... Gute Nacht mein Liebling !
— Gute Nacht mein geliebter Roby !